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 les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs Δ sora [nc]

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CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
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Sora Winchester
Sora Winchester
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Mer 12 Fév - 8:27


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But I’m only human and I bleed when I fall down
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Your words in my head, knives in my heart
You build me up and then I fall apart
C'est à ce moment précis que tu réalises ce que tu es effectivement en train de faire.
Regarde-toi, Sora. Vois tes joues écarlates et ton regard brumeux alors que tu le surplombes. Contemple l'état dans lequel tu es parce que c'est presque comique ; toi qui clamait haut et fort ton hétérosexualité il y a à peine quatre mois, tu ressens à présent assez d'attirance pour un autre homme pour en devenir fou. Ou peut-être que tu n'es même pas gay, peut-être que tu es juste tellement amoureux qu'à présent les limites et les conventions n'existent plus. C'est lui, c'est lui dans son intégralité, qu'il soit féminin, masculin, animal, voire même plante en pot - bien qu'en soi, cette simple idée soit totalement malsaine. Ce n'est absolument pas le moment d'envisager un éventuel coït avec un ficus d'appartement. D'ailleurs ce n'est jamais le moment, pour l'amour du ciel, tu remplis déjà largement ton quota de relations douteuses pour les quarante prochaines années - si tant est que tu survives jusqu'ici, ce qui en vertu des fréquentations susdites, paraît largement compromis.

Un léger râle s'échappe des lèvres de Sébastien alors que tu commences à bouger, accélérant progressivement le va-et-vient lascif de tes doigts humides. Ce son t'encourage et t'inquiète à la fois. Et si je m'en sors pas ? Si je fais n'importe quoi ? Si je lui fais mal ? Tes appréhensions s'emmêlent dans ton crâne brûlant de désir et panique, dans une danse infernale. Surprend-moi, mon amour. Dominer est plus qu'inédit pour toi, et de fait, c'est terrifiant : outre ta peur de rouvrir d'anciennes écorchures mentales, l'idée de le décevoir te terrorise. Imaginons une seconde que James, ce monstre de vanité, ait été plus doué que toi ? Contrairement à ton amant, tu n'as aucune autre performance que la sienne à laquelle te référer - non pas que la performance en question ne soit pas pleinement satisfaisante -, et d'ailleurs, tu es convaincu de n'avoir jamais l'occasion d'étrenner un autre étalon (tu n'es pas le genre d'adolescent dévergondé qui s'abandonne à la luxure au point de t'abaisser à sacrifier ta vertu pour quelque gigolo de ta connaissance).
Il y a une possibilité infime que tu sois absolument lamentable et que tes prétentions à la dominance te coûtent le peu de crédibilité que tu conservais.

« Je t'aime. »
Son souffle chaud contre ton oreille, et il s'agrippe à toi, avec une douceur à laquelle tu n'es pas habitué dans ce genre de moments - mais après tout, c'est différent, tout est différent. Vous ne pouvez plus vous permettre d'être violent l'un avec l'autre ; toi par les mots, lui par les actes. Trop de blessures sont encore à soigner, et la cicatrisation morale est déjà largement assez douloureuse.

« Pour toujours. »
Toujours. Ce mot qui revient encore et encore, ce serment qui t'a paru si dérisoire lorsque tu croyais l'avoir perdu. Toujours, en dépit des circonstances, des tragédies qui s'acharnent. Aujourd'hui, et à jamais. Pour le reste de vos vies. Et on aurait notre vie, rien qu'à nous. Je t'aime. Pour toujours. Tu y crois. C'est naïf, c'est idiot, mais tu y crois. Tu auras l'éternité qu'il te promet. Vous l'aurez, tous les deux.

« Et ne t'en fais pas pour moi, ça va. Ca va parfaitement. »
Il caresse ton dos, ton bas-ventre, entre tes jambes, et ta peau s'embrase instantanément à son contact. Ne t'en fais pas pour moi. Tu ne dois pas avoir peur.

« Gamin, va. »
Tu grimaces piteusement alors que Sébastien commence à rire doucement, ses yeux s'illuminant brusquement de la lumière qui t'a tant manqué - et tu réalises que de vous deux, tu es le plus effrayé. Il s'offre à toi avec une complaisance manifeste, s'évertuant même à te rassurer alors que, une fois n'est pas coutume, tu es celui qui contrôle. Gamin, hein ?
Well. Point positif : Il a dit gamin, et pas gamine. C'est une évolution remarquable et tu as de quoi être fier de toi. Ta virilité n'est pas complètement remise en question, mais cette énième provocation pique ton orgueil au vif. Tu vas lui montrer que tu n'es plus un enfant. Combien tu as grandi.

"- ...Je."

Tu t'interromps et retires finalement tes doigts, déposant un dernier baiser dans son cou avant de te redresser, rouge (comme le ciel lorsque beaucoup de sang a coulé cette nuit #legolas) comme une pivoine, la respiration hachée. C'est maintenant - que tu sois prêt ou pas n'importe plus. D'ailleurs, tu devrais t'abstenir d'y réfléchir sous peine de devenir complètement hystérique. Tu te débarrasses maladroitement de ton boxer, et tes mains glissent sous les cuisses de ton amant, les remontant contre son torse alors que tu te (OH MON DIEU MAIS J'ECRIS DU PORN GAY ??? ATTENDS JE VIENS DE M'EN RENDRE COMPTE WHAT THE FUCK C'EST GENRE LE MOMENT DE REALISATION QU'EST-CE QUI M'EST ARRIVE QUE M'AS-TU FAIT MATT ESPECE DE DEMON well bref je retourne à mon porn gay) positionnes entre elles, fébrile, tremblant. Tu en as envie. Tu as peur. Tu ne dois pas le faire. Tu vas le faire. Tu es surexcité. Tu es paralysé. Dfdbgshjnklmgkltvfbshnjklm.

"- ...Je suis plus si jeune que ça."

Un instant de plus, et tu es en lui, presque brutal malgré la délicatesse que tu t'imposes sans t'embarrasser plus avant de bavardages triviaux. Après tout, les actes sont autrement plus crédibles que les paroles.
Tu n'es plus un garçon. Tu es un homme.

WELL:
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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Mer 12 Fév - 13:07



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Sébastien demeurait avec son léger rictus dessiné sur le coin de ses lèvres. Oh, voilà qui allait être presque intéressant. Le voir prendre les choses en main était une première pour l'adolescent, et ça se voyait. Et ça s'entendait, même, à ses dires maladroits et à son manque de répartie – quoi que ça ce n'est pas récent, disons qu'il fut un temps où il pouvait l'insulter de tous les noms sans crainte et tout à coup il était aussi docile qu'un petit chiot adorable. Je dois arrêter de le comparer à un animal, j'ai vraiment un problème. Le français aidait quelque peu son partenaire à soulever ses cuisses du matelas, n'osant certainement pas se reposer sur son propre poids sans doute plus conséquent au vue des deux musculatures parfaitement différentes de ces deux individus.
Toujours est-il que le lien se nouait, agréable, une extase à peine visible sur le visage de l'adulte malgré lui. Peut-être une once de fierté qui résidait encore en lui, ou tout simplement pas fait pour les ébats bruyants et exagérés.

Son échine se cambrait quelque peu sous la légère pression qui se créait à l'intérieur de lui, se dandinant quelque peu, ayant perdu l'habitude de cette drôle de sensation qui n'était plus douloureuse désormais – il ne se souvient même plus ce que ça fait que d'avoir réellement mal depuis qu'il est plutôt petit, de toute manière.
De Nivral lançait doucement ses bras vers l'avant, encerclant les traits du visage de l'adolescent, embrasé.

« Plus un gosse, vraiment ? Fais tes preuves, dear. »

Sur ces quelques mots, les doigts de l'ancien soldat glissait jusqu'à sa chevelure avant de... de lui faire deux couettes de chaque côté, tenant les quelques mèches entre ses doigts.

« .. Ça t'irait presque bien, ma belle. »

Il s'en mord les lèvres, d'abord avec une sensualité trop poussée pour exagérer les choses et finalement, il ne tient pas bien longtemps, explosant de rire sur les draps, son abdomen se contractant à chaque éclat.

« P-Pardon. »

Marmonne-t-il contre la paume de sa main, les larmes aux yeux.


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Sora Winchester
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Jeu 13 Fév - 2:05


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Ok. Tu dois l'admettre, tu manques cruellement de répartie. De toutes les choses que tu aurais pu dire, comme par exemple "j'suis peut-être un gamin mais dans ce cas t'es pédophile", ou bien "c'est toi le gamin yo arrête de m'embêter", ou encore "tais-toi et profite", voire même "je veux te faire jouir Sébastien", il a fallu que tu te limites à un constat absolument dénué d'intérêt. Littéralement : j'ai dix-neuf ans et demi, je joue dans la cour des grands maintenant. Pourquoi ne pas te spécialiser dans les lapalissades, tant que tu es dans le sujet ? L'eau mouille. La terre tourne autour du soleil. Je t'aime. Quand on tue des gens, ils meurent. Je ne suis plus si jeune que ça.
De toute façon, il est trop tard pour avoir honte ; tu l'as fait. Tu l'as fait, et c'est incroyablement agréable. Ta vie prend un sens nouveau. Les hétérosexuels sont des abrutis profonds.

En parlant de profondeur, tes ongles s'enfoncent plus violemment encore dans la chair de ses cuisses alors que tu affirmes ta poussée. Tu es en train de perdre le contrôle. Il est en train de te rendre fou. Tu as officiellement une masse visqueuse de gélatine verdâtre à la place du cerveau. Pire, tu n'en as absolument rien à faire : heureux les simples d'esprits, vraiment. L'espace d'un instant, plus rien n'importe. La guerre des gangs, les traqueurs, les bandages qui barrent ton propre torse, tes plaies, la torture, la solitude, la trahison, la haine, la famine, les orphelins, rien. A croire que la thérapie par le sexe est plus efficace que tu ne le croyais - ou que tu es juste vraiment, vraiment idiot.

« Plus un gosse, vraiment ? Fais tes preuves, dear. »
...Contrairement à ton amant, qui lui est juste vraiment, vraiment insensible. Non seulement son visage s'enflamme à peine en dépit de sa position plus que compromettante, mais il est toujours capable d'articuler correctement, ce qui t'angoisses à tel point que l'idée que tu puisses effectivement être misérable côté sport de chambre te traverse à nouveau l'esprit, obsédante, désagréable. Fais tes preuves, dear.
Les doigts de Sébastien s'emmêlent dans ta chevelure, et tu clignes des yeux, perplexe. Est-ce. Qu'est-ce que. Il te recoiffe ? EST-CE QU'IL TE RECOIFFE ALORS QUE TU ES EN TRAIN DE LUI FAIRE L'AMOUR ? EST-CE QU'IL SE FOUT DE TA GUEULE ?

« .. Ça t'irait presque bien, ma belle. »
Le doute n'est plus permis : il se fout de ta gueule.
Ma belle. Sébastien vient de t'appeler ma belle. Non, sérieusement, quel genre de détraqué peut bien décider de s'adresser à l'élu de son cœur dans des termes aussi ridicules ? Ma belle. Mabel. Mabeyl. Mabaile. Non, décidément, dans tous les cas, non seulement ce surnom est d'une laideur incomparable (finalement, petit pingouin n'était pas si offensant que ça, maintenant que tu y réfléchis), mais il est à lui seul une insulte sans équivoque pour ta virilité. Qui pourtant, dans l'état actuel des choses, n'a pas la moindre raison d'être remise en question. Tu rougis brutalement, tant de honte que d'une excitation que tout l'embarras du monde ne parviendrait pas à calmer, alors que ton partenaire se mord les lèvres avec une sensualité exacerbée, destinée, comme tout le reste, à se moquer de toi. Et voilà qu'il éclate de rire, pris d'un accès de gaieté extatique similaire à celui qui l'avait secoué dans la chambre d'hôtel, il y a presque trois mois déjà. Et pour l'amour du ciel, il a beau être adorable lorsqu'il s'abandonne à manifester sa joie, tu apprécierais que ne serait-ce qu'une fois il s'amuse d'autre chose que de toi.

« P-Pardon. »
Well fuck you. Enfin techniquement je te fuck déjà mais. Putain.
Tu le fixes d'un regard sombre alors qu'il s'efforce visiblement d'étouffer son hilarité, ses iris gris brillant de larmes devant le comique de la situation - que de bien entendu, il est le seul à trouver drôle. Arrête ça. Arrête. Arrête.
Prenant une profonde inspiration dans l'optique de calmer ta consternation latente, tu te penches un peu plus vers lui, intensifiant l'étreinte. Tu agrippes son poignet, écartes la paume qui couvrait ses lippes pour saisir son menton entre tes doigts avec une ardeur possessive, l'obligeant à te regarder droit dans les yeux.

"- Quand vas-tu te décider à me prendre au sérieux... mon ange ?" demandes-tu de la voix la plus lascive que tu es capable d'émettre, insistant lourdement sur tes derniers mots. Toi aussi tu es capable de jouer à ce petit jeu. Tu peux même faire bien pire que ça. Tu peux même l'appeler fleur de printemps ou tu ne sais quel autre surnom débile si l'envie t'en prend. Tu en es parfaitement capable. Tu pourrais tout à fait devenir un maître en la matière (doctorat "surnom débile", titulaire Sora Kitsue Petit Pingouin Ma Belle) en un tour de main.

Tes lèvres se plaquent contre les siennes avec violence alors que le mouvement de tes hanches se fait plus rapide, plus passionné, plus déchaîné. Au diable les discours.
TU. ES. UN. DOMINANT.

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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Jeu 13 Fév - 14:11



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Ce fut amusant dans le sens où Sora laissait transparaître son froissement à travers ses moues enfantines. Et tandis que le sourire du brun s'accentuait malgré lui, l'adolescent se faisait un peu plus sauvage, furieux, fougueux. Ce serait nier que de dire que c'est ce que je cherchais l'aîné depuis le début, pour son plaisir personnel et celui de son partenaire d'un côté mais aussi pour laisser son amant un peu plus à l'aise dans cette situation. Il n'en était pas réellement déçu, et en était même surpris dirais-je. Kitsue allait alors pincer son menton entre ses doigts, lui accordant un surnom parfaitement ridicule et inédit, mettant presque en doute sa virilité avant de l'embrasser comme un diable. De Nivral en était resté bouche-bée, les pommettes enfin cramoisies depuis le début de l'acte alors que Sora se déchaînait.
C'est mignon.

C'est avec le même acabit que le lieutenant s'abandonner à des baisers langoureux, suivant à peine le rythme des hanches du plus jeune tant il ne s'attendait pas à une réaction comme celle-ci, mais plutôt à une se rapprochant à celle d'un pauvre animal blessé allant bouder dans le coin de la pièce. Comme quoi il l'avait sous-estimé.
Ses mains s'avançaient vers lui, retournant se perdre dans sa chevelure non pas pour lui faire des couettes mais simplement s'y agripper avec passion, son corps serpentant sur les draps alors que l'excitation n'était que davantage dessinée sur les traits autrefois crispé de Sébastien. Celui-ci lâchait des souffles d'extases discrets, étouffant des râles embarrassant des râles au fond de sa gorge alors que sa tête se balançait vers l'arrière, reprenant son souffle tant bien que mal.

« O-Ok. Dit-il difficilement. Je. J'arrête de. De me moquer de toi... »

Damn qu'est-ce qu'il m'arrive j'ai l'air complètement soumis.

« Je- »

t'aime, te veut, vais jouir, t'épouse, vais mourir tellement c'est bon ? Aucune idée, il avait perdu sa phrase en plein chemin, à nouveau attirer par les lèvres de son petit-ami, s'y accrochant comme si sa vie en dépendait, avec fureur, amour.

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Ven 14 Fév - 5:33


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Sébastien n'a rien d'un ange et tu en as bien conscience.
C'est un démon, une porte ouverte droit sur l'enfer. Le diable paré de l'éclat de l'affection. Le maître même de la fatalité, de la mort inévitable qui t'attend.
Pourtant, alors même qu'il devait la détruire, il t'a sauvé la vie. Encore et encore.
Il est le seul paradis que tu aies jamais connu.

Ses doigts se perdent à nouveau dans tes cheveux épars, s'y agrippent avec une ardeur qui t'est presque douloureuse alors que son masque d'indifférence se décompose, démantelé par l'excitation. Ses joues s'enflamment, t'encourageant à continuer sur ta lancée, et tu perds le contrôle, parce que c'est bon d'être en lui, parce qu'il t'appartient, parce qu'il est amoureux de toi. Pour toujours.
Tu te déchaînes, et tes muscles abîmés se tendent sous la pression. Ton corps est en flammes, tendu comme la corde d'un arc, prêt à rompre, à imploser.
Ton amant commence à se mouver avec une sensualité presque gracieuse, accompagnant ton va-et-vient qui s'accélère encore, encore.

« O-Ok. Je. J'arrête de. De me moquer de toi... Je. »
Les soupirs d'extase presque indécents qui s'échappent de ses lèvres sans qu'il ne puisse les réprimer attisent encore ton excitation déjà débridée, à l'instar de son apparente soumission. Ce comportement est inédit, et de fait, il te surprend : Sébastien de Nivral, ton supérieur, ton bourreau, cet homme indestructible qui ne semblait accepter de plier face à aucune autorité, ne se contente pas de s'offrir à toi - il t'obéit, cessant pour la première fois de dénigrer ta virilité remise bien trop souvent en question à ton goût. Il renonce à parler et t'embrasse à nouveau, avec une ardeur presque frénétique, sa langue se mêlant passionnément à la tienne.
L'une de tes paumes glisse dans le creux de son dos, resserrant - si tant est que ce soit seulement possible en vertu de la situation actuelle - l'étreinte, et tu te meus en lui avec une énergie presque sauvage, en dépit de la douleur qui commence à se faire sentir au niveau de tes plaies à peine cicatrisées. Outre le désir que tu assouvis, cet acte à une signification bien plus profonde (csbdsc) que tu ne veux bien le laisser paraître. Tu es à moi. Pas aux traqueurs, pas au gouvernement. A moi.
Fais tes preuves, disait-il. Tu n'es pas seulement en train de lui démontrer l'étendue de tes performances sexuelles, bien que d'un côté, ses innombrables provocations auraient pu suffire à t'y contraindre. Ce contact, cette union, indécente, dénuée de la moindre once de pudeur, est la concrétisation de toutes les promesses qui résonnent inlassablement dans ton crâne torturé. Il t'aime. Il reviendra. Tout ira bien.

"- Tu. Ta voix est hachée, entrecoupée de soupirs incontrôlables. Tu es vraiment mignon quand tu rougis."

Les mots fusent avant que tu ne puisses réellement réfléchir à ce que tu racontes, et tu réprimes une grimace piteuse. Tu as pour habitude de garder ce genre de commentaires terriblement niais et stupides pour toi-même, et tu n'es pas certain que l'ancien soldat apprécie d'être qualifié de mignon. Qui plus est, il est beaucoup plus que ça. Il est sublime. Il est toute la beauté de ton monde.
La main que tu plaquais contre son échine s'insinue à nouveau entre ses jambes, et tu plonges ton regard brumeux dans le sien alors que tu reprends tes caresses, fiévreusement, sans ralentir le rythme.
Je t'aime tellement si tu savais.
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Sébastien de Nivral
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Sam 15 Fév - 16:52



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Décadence.
Une chose dans laquelle il ne pensait pas sombrer. Est-ce qu'on peut vraiment parler de décadence ? Et une preuve d'amour ? Après tout, ça n'était rien. Juste s'offrir à l'autre comme on aurait pu s'donner à n'importe qui.
Non.
Non c'est différent. Il vivait cette putain de belle histoire et chaque gestes, chaque mots a son importance. Que ça soit des je t'aime, des bonsoirs, des riens et des tout. Sébastien fermait les yeux. Très fort. Juste parce que le plaisir était insoutenable, comme une brûlure à vif sur la peau. Il se distordait dans des sens improbables, laissait les sons embarrassants s'échapper de ses lippes et son cœur fracasser ses côtes toujours avec violence. Il écoutait Sora. Il l'écoutait et c'était comme des cicatrices, des choses qui resteront à tout jamais gravé. Pas sur lui, en lui. L'ancien soldat avait baissé les armes, l'homme s'était caché alors que celui de son amant s'était relevé et avait brandi son honneur. Et lui il se tordait, encore, encore, encore. Ses ongles s'enfonçaient dans sa peau, son faciès se lançait vers l'arrière et puis il rougissait davantage. Parce qu'il trouvait ça mignon, parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de son côté, parce que c'était bon, tellement bon.
Est-ce que tu veux m'épouser ?

De Nivral lançait ses bras un peu plus vers l'avant, tremblant, le regardant, se mordant les lèvres, soufflant d'excitation, il s'enroulait tout autour de lui comme un serpent possessif.

« A-Ah.. Sora... »

Puis là ça le perfore, encore quelque chose de dément, une pulsion étrange, et il le pousse vers l'arrière, il se pose à califourchon, il l'attrape comme un fauve traqué, totalement lascif, ses lèvres brûlantes s'attaque à sa peau. Sa peau laiteuse, délicate, trop douce pour avoir été abîmé par un autre. Il lui offre tout, des baisers, des effleurements, des coups de langue, l'accompagne dans ses va-et-vient. Et puis il s'agrippe tout doucement sur l'un de ses boutons rosés masculin, l'échine courbée au maximum alors que ses gestes s'amplifient un peu plus. Il serre les poings, car toute cette décadence, ou plutôt cet amour, déborde de lui, ses muscles frétillent, son âme s'emporte, son corps sue et sa respiration se coupe. Il ne veut plus rien dire, il veut juste profiter jusqu'à la mort.

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Sora Winchester
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Dim 16 Fév - 9:17


I SWEAR WE ARE INFINITE




But I’m only human and I bleed when I fall down
I’m only human and I crash and I break down
Your words in my head, knives in my heart
You build me up and then I fall apart
C'est la première fois que tu dissocies le sexe de la douleur, et quelque part, l'intégrité absolue de ton plaisir n'en est que décuplée. Qui plus est, nonobstant son habituelle indifférence manifeste, Sébastien semble avoir lâché prise, renoncé, quelque part, à résister à sa propre excitation.
Tu lis sur son visage rubescent plus de désir que tu n'aurais jamais cru y voir, et les sons qui s'échappent de ses lèvres sans qu'il ne cherche plus à les retenir commencent à te rendre fou - bien qu'à la réflexion, fou, tu le sois déjà. Fou de lui, et de ce fait, passablement suicidaire. Mais tu n'y penses plus ; au diable Atlantide, les traqueurs, les mensonges, la mort certaine qui vous attend de façon plus que probable, au diable les anciennes cicatrices et les plaies toujours à vif, au diable la notion de bien et de mal, rien n'importe tant qu'il est là, tant que vous êtes tous les deux. Tu n'auras que trop de temps pour pleurer sur ton sort lorsqu'il sera parti, ce qui arrivera bien assez tôt.
Sa peau contre la tienne, vos corps mêlés. Peu importe lequel de vous deux s'octroie le titre de dominant - en définitive, vous n'êtres plus qu'un, abandonnés l'un à l'autre dans une soumission respective mise en place il y a longtemps déjà. Ce contact approfondi n'est que la preuve matérielle de votre dépendance mutuelle, et quelque part, tu es persuadé que c'est aussi ainsi que ton amant le vit, agité de frissons spasmodiques, agrippé à toi, ses yeux dans les tiens.

« A-Ah.. Sora... »
Sora.
Ton prénom, transformé par les accents lascifs qui dénaturent la voix de l'ancien soldat, te paraît presque indécent. Dis-le encore.
Un instant de plus et il te repousse en arrière, ton dos heurtant le matelas alors qu'il s'installe à califourchon sur toi. Un instant de plus, et ses doigts glissent contre ton torse, sa langue effleure ton épiderme à la sensibilité exacerbée. Un instant de plus, et tu ne contrôles plus rien, il te surplombe et tes sens s'affolent, tes muscles se contractent. Tu ne contrôles plus rien et tu t'en fous éperdument, tes mains serrées contre ses hanches alors que tu intensifies le mouvement tant que tu le peux, à son extrême limite.

Regarde-toi, Sébastien, regarde-nous. Comment on en est arrivés là, dis-moi ? Comment ça se fait qu'on s'aime tellement ? Qu'on ait sombré à ce point dans ce putain de vortex de sentiments interdits, tous les deux ? Moi j'comprends pas, j'comprends plus, je crois que c'est pas grave. L'amour c'est qu'un cri dans le néant, et on est condamnés, on est condamnés, mais comment est-ce qu'ils pourraient lutter contre ça ? Comment quiconque pourrait lutter contre ça ? Je te protégerai, cette fois, je te promets, je te sauverai. Je te sauverai quoi qu'il m'en coûte.

Tu atteins l'orgasme dans un long gémissement et tes ongles s'enfoncent dans sa peau, agité de tremblements que tu ne parviens pas à réprimer. Tu as explosé, tant au niveau spirituel que purement physique, et tu laisses ta tête retomber en arrière, vaincu, tes cheveux noisettes épars sur les draps immaculés, t'efforçant de reprendre ta respiration. Ton cœur cogne avec tant de violence dans ta cage thoracique que, cette fois, tu n'es pas sûr de survivre à l'onde lascive qui te parcourt.
Tu voudrais parler mais tu n'y parviens pas, ta gorge nouée par ta volupté sensuelle, et tu n'émets rien d'autre qu'une nouvelle plainte, légèrement aiguë, resserrant ton étreinte, incapable de bouger.


Dernière édition par Sora Kitsue le Dim 16 Fév - 18:47, édité 1 fois
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Sébastien de Nivral
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Dim 16 Fév - 18:23



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Orgasme.
Cette sensation pour le moins étrange et indescriptible. Les membres qui tremblent à tout va, le cœur qui palpite, à deux doigts de lâcher, le souffle qui prend en vitesse, les sens qui se perdent. Car oui, à nouveau, ils venaient d'arriver à leur fin, unis. Sébastien se crispait, resserrait sa poigne dans les draps qui les entouraient, les dents serrés, les yeux fermés, honteux d'un côté. Je t'interdis de me regarder aurait-il aimé dire, la place de la soumission n'étant décidément pas son dada. Non pas qu'il ait plus souvent exercer son rôle de dominant, mais savoir qu'un gamin comme lui arrivait à le mettre dans tous ses états, c'était juste... génial inconcevable. Pourtant ils y étaient et le lieutenant pouvait ranger sa virilité et son honneur de côté, il s'était offert à son amant et l'avait laissé voir sous toutes ses coutures, faire machine arrière ne changerait rien.
La complainte d'extase du plus jeune l'avait rendu fou l'espace d'un instant, ne pouvant se retenir de rougir de plus belle, de baisser la tête, de chercher un endroit où regarder alors qu'il avait l'impression de fondre sur place. Et puis le silence, le doux silence. Le repos.

Le brun plongeait ses yeux bleus dans ceux de l'asiatique, lâchant un soupir après cette épreuve physiquement relativement rude mine de rien avant de se soulever, rompant le lien qui les liait.

« Hm. Tu. Tu. »

Balbutiait-il.
Roh putain c'est pas compliqué pourtant de lui dire qu'il est un bon coup. Ok non pas comme ça, je veux dire que – et puis merde.
Sébastien se laissait tomber sur le côté, la tête reposé contre l'un des pectoraux de Sora, caressant son abdomen du bout des doigts. Ok le dire ou ne pas le dire.
Ou plutôt comment le dire. Il riait nerveusement.

« .. Tu te débrouilles bien. »

Et il venait de le dire le plus rapidement possible avant de se tourner d'un coup et de fourrer son visage dans l'oreiller dans l'espoir de s'étouffer par lui-même.

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Sora Winchester
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Mar 18 Fév - 2:04


I SWEAR WE ARE INFINITE




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Your words in my head, knives in my heart
You build me up and then I fall apart
Il est trop mignon.
Tu le fixes éhontément alors qu'il perd pied à son tour, son visage habituellement atone décomposé par l'extase. Tu cherches à graver cette image dans ta mémoire, parce que tu ne sais pas dans combien de temps tu pourras à nouveau profiter d'une telle proximité avec ton amant - peut-être que cette première fois sera aussi la dernière. Mais tu ne dois pas y penser. Pas alors que tout semble si facile, tellement agréable. Pas alors qu'exceptionnellement, les voix se taisent. Pas alors que tu goûtes à nouveau à la saveur de la paix, à cette étincelle d'espoir que tu ne sais lire dans les yeux de personne d'autre que lui.

« Hm. Tu. Tu. »
Sébastien s'écarte, brisant l'étau, avant même que tu n'aies pu songer à te redresser. L'empreinte de la volupté suinte toujours dans ses intonations, et ses balbutiements t'arrachent un sourire. Tu te souviens de tes propres mots lorsqu'il t'avait possédé, dans cette chambre sordide, écartelant le peu d'innocence qu'il te restait. Est-ce que. Est-ce que ça allait ?
Tu n'as pas vraiment changé, parce que la pensée qui te torture actuellement l'esprit est incroyablement similaire : est-ce que ça allait ? Est-ce que je t'ai fait mal ? Est-ce que j'étais bon ?. Tu n'as pas changé parce qu'en dépit des circonstances, il demeure ta priorité absolue. Tu n'as pas vraiment changé, et pourtant, tu te sens différent, bouleversé par les tragédies, aiguisé par la douleur, habité par le démon infernal d'une rage vengeresse.
Ta respiration fiévreuse se calme doucement alors que l'ancien soldat se laisse tomber contre toi, effleure ta peau, brûlante de par sa simple présence.

« .. Tu te débrouilles bien. »
Tes yeux s'écarquillent, et il se détourne avec une vigueur presque brutale, à l'instar de l'acte qu'il commente, allant se réfugier directement dans ton oreiller. Tu te mords la lèvre, retenant un léger rire qui eut été relativement déplacé au vu de la situation : il se comporte comme une autruche. Comme s'il suffisait qu'il camoufle son visage dans un coussin pour que tu cesses de l'observer -  un ouragan pourrait bien dévaster Tokyo que tu ne te priverais pas de ce plaisir.
Tu te tournes sur le flanc au prix d'un effort qui te parait surhumain. Tu es épuisé, tant mentalement que physiquement, et il suffirait que tu t'abandonnes à fermer les yeux pour sombrer immédiatement dans le sommeil. Mais tu ne peux pas, tu ne veux pas. Tu sais qu'à ton réveil, il sera parti.
Tes doigts glissent le long de ses cuisses, remontent jusqu'à ses hanches, viennent se perdre contre son thorax, le battement irrégulier de son cœur palpitant sous ta paume - cette pulsation fiévreuse te rassure, éliminant l'éventualité qu'il puisse mentir dans l'optique de calmer tes appréhensions (de type "est-ce que je suis vraiment nul au lit est-ce que james est meilleur que moi que vais-je faire de ma vie").

" - Hhnn."

Tu te loves contre son dos, resserrant ton étreinte alors que tes lèvres se posent sur sa nuque, dans une caresse ténue. Tes muscles sont toujours tendus, et tu frissonnes imperceptiblement. Je voudrais tellement que tu restes. Que tu restes pour toujours.

" - C'est parce que c'est toi. Un murmure, et tu colles ton corps nu contre le sien, appréciant silencieusement sa chaleur. Mais je. Je me débrouillerai encore mieux la prochaine fois, tu verras, je. Tu t'interromps un instant, ébouriffe sa chevelure en bataille du bout des doigts. Hé, Sébastien... Je. Regarde-moi. "
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Sébastien de Nivral
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Mer 19 Fév - 19:34



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Le rose de ses joues ne fait que s'accentuer, si ce n'est qu'il devient aussitôt rouge vif alors que le corps de son amant vint se loger contre son dos. Le souffle chaud contre son épiderme lui arrache un frisson alors qu'il cherche juste à s'étouffer davantage dans le tissu de l'oreiller, honteux d'avoir dit ça, et tout aussi honteux de réagir comme une adolescente tout juste dépucelée – alors que c'était loin d'être le cas.
Mais il craquait.
Il craquerait toujours pour Sora, qu'importe ce qu'il fasse ou ce qu'il dise, qu'il soit docile ou dominant. Bordel je suis vraiment faible, songeait-il aussitôt que l'adolescent vint à lui quémander de se retourner. Chose qu'il fit rapidement, bien entendu. Il ne pouvait que se plier à tous ses désirs, ses caprices. Ca n'avait pas d'importance, sa fierté était rangée dans un vieux placard depuis qu'il a commencé à évoquer son amour naissant. Soit dit en passant, il venait tout juste de réaliser qu'ils étaient plongés dans l'obscurité et ses pommettes hautes en couleur ne serait que peu visibles.

« ... Putain de gosse. »

Sifflait-il entre ses dents avec un faux agacement.
Oui, faux, parce que quoiqu'il fasse il ne serait jamais apte à le détester.

Et là c'est encore ses pulsions qui son maîtresses. Roulant sur le côté, Sébastien vint se lover entre les cuisses de son amant, le torse appuyé contre son comparse tandis que, parallèlement, ses lèvres brûlantes s'écrasent sur sa gorge et ses lèvres, répétant ce même chemin pendant quelques instants, comme une danse répétitive. Alors il s'arrête, tout à coup.

« ... Tu voulais dire quelque chose peut-être ? »

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Sora Winchester
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Jeu 20 Fév - 5:41


I SWEAR WE ARE INFINITE




It's like we're always moving
Why is it so hard to find some time to catch our breath
Someday, we will slow down
Long enough to watch the sunrise from our own bed
La prochaine fois.
Tu t'accroches à tes propres mots avec l'ardeur d'un condamné à mort, t'efforçant d'insuffler le plus de conviction possible dans cette promesse muette. Il reviendra, il reviendra. Il reviendra, parce que tu l'appelles sans cesse, parce que son nom résonne dans ton crâne à longueur de temps, requérant sa présence à tes côtés. Parce que ces hurlements silencieux, tu sais qu'il les entend, à présent. Tu sais qu'il ne les laissera s'évanouir comme un cri dans le néant, étouffés par les sirènes infernales qui assourdissent tes espoirs : Danger. Danger. Danger.
Regarde-moi. Laisse-moi voir tes yeux.

« ... Putain de gosse. »
Tu sursautes, grimaçant lorsque la voix agacée de ton amant retentit dans l'obscurité.
Comment peut-il encore te qualifier de gosse alors que tu viens de prouver de façon absolument magistrale que tu méritais largement le titre d'homme ? Qui se débrouillait plutôt bien, d'ailleurs, il l'avait affirmé lui-même, et ses gémissements d'extase auraient suffi à attester ta virilité s'il s'était abstenu de te complimenter.
Sébastien obéit finalement à tes directives, roulant brusquement sur les draps pour faire face à ton expression offensée - digne de celle d'un aristocrate à qui l'on aurait servi du café en capsule plutôt qu'un thé d'excellente qualité, pff, prolétaires. Tu le dévisages, un instant ta peine, t'évertuant à afficher une moue boudeuse, et le suivant, il s'insinue entre tes cuisses dénudées sans autre forme de procès, pressant son corps contre le tien. Tes joues s'enflamment avec une violence insoupçonnée, et ses lèvres glissent contre ta gorge, t'arrachent un baiser. Est-ce que tu. Déjà ? Mais on. On vient de.

« ... Tu voulais dire quelque chose peut-être ? »
L'ancien soldat s'interrompt, s'immobilisant soudainement. Si tu voulais quelque chose ? Parler ? Peut-être ? Ah, peut-être. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tu n'avais pas grand chose à dire, tu n'as jamais grand chose à dire. Si ce n'est que tu l'aimes, que tu l'aimes tellement, que tu l'aimes trop. Que tu l'aimes à en mourir, à en devenir fou, que tes sentiments sont en train de menacer sérieusement ton équilibre mental déjà fragilisé par la cruauté de votre univers. Peut-être, mais ta voix s'étrangle et tu rougis, tes doigts se crispant sur les draps, tes futiles prétentions de dominance évaporées alors que tes iris se plongent dans les siens dans un énième sourire.
C'est toi que je veux. Je te veux à jamais.

"- J-je. Rien qui vaille la peine que tu arrêtes de m'embrasser.. Tu détournes le regard, presque honteusement. Quand es-tu devenu si téméraire, presque débauché ? Quand t'est-il devenu si facile de lui parler sans craindre qu'il ne te méprise, qu'il ne t'abandonne ? Quand t'es-tu habitué au confort destructeur d'une passion inconditionnelle ? Mais. Mais tu. Mais tu te dopes pour avoir autant d'énergie ou c'est quoi ton secret ? Enfin, je. Tu as toujours envie de moi ?"

Oh. Attends, c'est pas ça que tu voulais dire. Ce que tu voulais demander, c'est est-ce que tu as déjà envie de recommencer?  Mais tu es un idiot, le genre d'idiot qui ne sait pas qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, parce que tu es le genre d'idiot qui, à l'heure actuelle, préférerait y trouver la langue de Sébastien, sept fois, ou même beaucoup plus à la réflexion, et ne pas devoir poser des questions aussi embarrassantes. Décidément, tu es vraiment un détraqué - sans même parler de ta libido qui semble chercher à rattraper ses quelques années d'absence totale en battant à plein régime. Super. Génial. Alors vas-y. Prend-moi.
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Sébastien de Nivral
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Ven 21 Fév - 10:16



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

Tu as encore envie de moi ?
Bam. Un coup direct. Les joues de Sébastien montèrent haut en couleur tandis que son coeur fracassait ses côtes un peu plus fort alors qu'il venait de lâcher un hoquet de surprise relativement étouffé - tout du moins il avait essayé. La question était : est-ce qu'il s'agirait d'une demande indirecte de la part de son amant ou alors constatait-il simplement la fougue avec laquelle il embrassait chaque recoin de son épiderme ?

Dans tous les cas‚ le lieutenant se retrouvait un peu dans une impasse‚ les yeux rivés sur Sora alors qu'il cherche maladroitement quoi répondre‚ lui même ne sachant que dire.

… J'ai toujours envie de toi.

Ok bon lui aussi devrait réfléchir avant de parler.
Honteux de ces mots un peu trop déplacés pour un homme qui venait tout juste de finir de faire l'amour‚ De Nivral se retirait‚ glissant que le côté et quittant les draps presque avec panique alors qu'il s'empressait de sortir de la chambre‚ faisant un signe au plus jeune qu'il revenait.
Dévalant les escaliers‚ le français revenait vers le compteur‚ remettant l'électricité en marche bien que les lumières ne revenaient pas pour autant.

Remontant aussitôt jusqu'à l'étage‚ appuyant sur l'interrupteur de la chambre de Sora‚ la lumière dévoilait enfin leurs corps. Brisés par les cicatrices et saillants par l'acte érotique qui s'était déroulé un peu plus tôt. Debout au milieu de la pièce‚ Sébastien levait ses bras vers le haut‚ faisant craquer son échine avant d'y sentir une brève douleur - sans doute l'âge. Puis un maigre sourire s'étire.

Je crois que j'ai pas fini de m'amuser.

Trop tard‚ ses pulsions immatures reprenaient le dessus.
L'ancien soldat s'approchait vivement du plus jeune‚ l'attrapant par le haut des cuisses pour le soulever et le porter. Un peu à l'aveugle‚ ses dents accrochées à son cou‚ il l'emportait jusqu'à la salle de bain‚ cette fois-ci échappée de la pénombre. Sa langue s'emportant contre sa peau‚ Sébastien attrapait les vannes‚ mettant l'eau en route dans la baignoire.
Il étaiten pleine déchéance‚ le souffle bouillant et la poigne ferme‚ plaquant la colonne de Sora contre la paroi glaciale‚ son torse appuyé contre le sien, faisant pression entre ses jambes alors que la cadence des battements de son coeur était dissimulée derrière l'écoulement de l'eau.

Reste tranquille.

Ordonnait-il.
Glissant le long de son buste‚ ses genoux s'appuyant sur le carrelage‚ l'aîné lappait avec langueur le fruit interdit qui se présentait face lui. Avec plus d'assurance‚ plus de fougue‚ ses lèvres glissaient sur sa virilité‚ les yeux levés sur le visage de son amant‚ attentif à chacune de ses expressions. Arrivé à satisfaction‚ ses lippes luisantes stoppaient cette danse endiablée tandis que son sourire s'emplissait de malice. Toujours attardé entre ses cuisses‚ embrassant son abdomen et ses hanches tendrement‚ le fixant avec provocation.

Un bain peut-être ?

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Lun 24 Fév - 14:58


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«... J'ai toujours envie de toi. »
Tes joues s'embrasent de nouveau avec une violence insoupçonnée, coloriant l'intégralité de ton visage d'un adorable rouge coquelicot que même la pénombre ne parvient pas à camoufler correctement. Toujours ? Est-ce que par toujours, t'entends, genre, tout le temps, ou toujours, genre, encore ? Encore ? Toujours ? God, ça veut rien dire ce que je dis. Je. Je.
Tes pensées s'emmêlent alors que ton amant s'écarte - à ta plus grande déception -, s'extirpant rapidement du lit. Tu retiens un couinement de frustration, t'agrippant à l'oreiller pour ne pas tendre la main dans l'optique de le retenir. Alors ça y est. Il part. Il part, il va te laisser seul. Tu le savais, Sora, ne fais pas cette tête. Sois raisonnable.

Tu clignes des yeux, perplexe, lorsque Sébastien passe la porte, toujours intégralement nu, te faisant signe de ne pas bouger - non pas que tu en aies eu l'intention de toute façon. Il ne va tout de même pas retourner d'où il vient dans cette tenue, si ? Il risquerait de se faire interpeller par les forces de l'ordre au bout d'une quinzaine de mètres, et encore, en étant optimiste.
Tu demeures immobile alors qu'il quitte la pièce, seul dans les draps profanés, t'efforçant désespérément de reprendre tes esprits, ton épiderme toujours frémissant des sensations qui commencent à peine à se calmer.J'ai toujours envie de toi.
Une minute à peine, et l'ancien soldat s'engouffre à nouveau dans ta chambre, appuyant au passage sur l'interrupteur. La lumière t'éblouit et tu grimaces, te recroquevillant légèrement dans un accès de pudeur - absolument stupide, en l'occurrence. D'un côté, c'est tant mieux ; l'obscurité t'effraie, même en sa présence. De l'autre, tu sais qu'elle vous protège, et tu n'es pas certain qu'il soit très raisonnable d'y renoncer - mais tu fais confiance à son jugement. Comme d'habitude.
Il s'avance, s'étire, te sourit. Il est beau. Tu n'as pas à avoir peur.
Quoi qu'il arrive, il te protégera. Tu le sais.

«Je crois que j'ai pas fini de m'amuser. »
Pardon ?
Tu retiens une exclamation de surprise alors qu'il s'approche, te soulève encore. Tu envisages un instant de lui signaler que tu es capable de te déplacer par tes propres moyens, renonces immédiatement ; tu commences à t'habituer à ce qu'il s'occupe de toi comme un enfant, et quelque part, ce n'est pas déplaisant. Tu t'agrippes à lui comme un koala à son eucalyptus, ses dents enfoncées dans ton cou. Il te porte, et tu t'appliques à bouger le moins possible, profitant tant de son étreinte rassurante que de sa chaleur. Sa proximité, encore, et encore. De la sécurité qu'il te procure, ironiquement, alors qu'il est le responsable de toutes les tragédies qui s'abattent sur ta personne.
Quelques mètres, et il t'emmène à nouveau dans la salle de bain, illuminée cette fois par la lumière crue qui révèle douloureusement chacune de vos cicatrices. Desserrant l'étau, ton amant ouvre les vannes au maximum, l'eau s'écrasant au fond de la baignoire dans un fracas qui t'est familier.
Ton dos abîmé cogne contre le mur carrelé, et il se plaque contre toi, ne laissant plus le moindre doute sur l'identité du véritable dominant dans le couple.

«Reste tranquille. »
Un frisson parcourt ton échine et il se laisse tomber à genoux devant toi. Tu t'apprêtes à protester, mais ses intonations sans équivoque te font taire avant même que tu n'aies pu formuler une phrase décente. Reste tranquille.
Un gémissement pressant s'échappe de tes lèvres alors qu'il s'attaque à ta virilité avec une dextérité désarmante, ravivant une excitation mêlée de honte. Ton désir ne cesse donc jamais de croître ? Ta libido est détraquée, c'est définitif. Tu devrais peut-être consulter un spécialiste. Sa langue, ses lippes, quelques instants à peine. Ton regard se brouille et tes doigts tremblent. Tu t'efforces d'obéir, de demeurer silencieux et sage, mais il est en train de te rendre fou. A moins que tu ne le sois déjà, ce qui en fait est plus que certain. Ton visage se décompose, tu soupires, ta tête bascule en arrière, ta bouche entrouverte. Il va te tuer. Il va finir par te tuer.
Cela dit, si tu étais en droit de décider de quelle façon tu allais mourir, c'est celle-ci que tu choisirais.

«Un bain peut-être ? »
Sébastien interrompt sa caresse lascive, t'embrasse doucement au niveau de l'abdomen, et tu plonges tes yeux dans les siens, affrontant son sourire aux accents presque sadiques, provocateurs. Tu respires profondément, jette un œil à la baignoire à demie-remplie à présent. La question est rhétorique, et de toute façon, tu en as envie. Et besoin, pour te laver de tes innombrables péchés, et des fluides corporels dont tu es souillé. Tu agrippes timidement son poignet pour qu'il se relève, l'entraîne vers la cuve, ton cœur battant à tout rompre dans ta cage thoracique.

"- N'importe quoi tant que tu es avec moi."

Un murmure à peine audible, et tu effleures la surface de l'eau tiédie du bout des doigts, sans plus oser regarder ton interlocuteur. Tu choisis de conserver tes bandages, en dépit du fait que ce procédé ne soit pas très hygiénique - tu n'as pas envie d'affronter ça à nouveau, et tu enjambes résolument le rebord, te laissant glisser dans le bain, toujours agrippé à lui.

"-  Viens."

C'est plutôt d'eau bénite que vous auriez besoin pour éliminer vos démons, mais en l'occurrence, ça n'a pas la moindre importance.
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Sébastien de Nivral
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Mer 26 Fév - 12:32



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA

L'invitant alors à prendre part à la baignade, Sébastien ne put que se satisfaire d'un maigre sourire, le cœur tambourinant à l'intérieur de sa cage thoracique, se demandant s'il était encore réellement capable de coucher avec son amant une nouvelle fois alors qu'il s'était à peine remis de son expérience précédente. Dans tous les cas, la libido détraquée de Sora semblait prouver que oui, et tout de manière, il n'avait jamais été très au courant du fonctionnement de ce machin-là, alors pas de conclusion hâtive.
Enjambant la paroi calmement, le français s'assit en face à face avec l'adolescent, la lueur malicieuse de ses yeux s'étant peu à peu estompée à peine avait-il mis un pied dans l'eau. Il était étrangement mal à l'aise, craintif pour un rien, sans doute avait-il déjà vécu quelque chose de traumatisant dans une baignoire, à force, il ne sait plus, il préfère l'oublier.

De Nivral se penchait vers son petit-ami, lui baisant furtivement les lèvres alors que, avec maladresse, sa main glissait entre ses cuisses, gloussant un peu.

« ... T'es vraiment un gosse perverti. Où est le petit Sora qui se débattait comme un pauvre animal enchaîné ? »

… Pour l'humour, on oubliera.
Sébastien lâchait un maigre frisson alors que la moitié de son dos se glissait un peu plus dans l'eau, lui semblant bien brûlante tout à coup. Serrant les dents, essayant d'oublier cette sensation désagréable et faisant tout son possible pour se sentir à l'aise, il laissa sa tête se reposer contre le rebord, les yeux fermés, semblant presque oublié la présence de son amant.

« Mais je refuse de faire quoi que ce soit d'autre tant que t'as pas soigné tes blessures. »

Finalement, il ne put pas jouer l'ignorance totale, devant garder un œil vers son aimé, instinctivement.

« J'ai pas envie que tu te fasses mal pour rien, alors tu m'feras le plaisir de soigner ça, je sais que t'en es capable, tu l'as fait sur moi. Alors, vas-y. J'attends. »

Dit-il le menton haussé.

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Sora Winchester
Sora Winchester
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Jeu 27 Fév - 15:01


I SWEAR WE ARE INFINITE




It's like we're always moving
Why is it so hard to find some time to catch our breath
Someday, we will slow down
Long enough to watch the sunrise from our own bed
Depuis l'incident, tu as passé énormément de temps dans cette baignoire.
Recroquevillé sous le jet glacé, sans même prendre la peine de te déshabiller. Tes vêtements alourdis par l'eau, le tissu spongieux plaqué contre ta peau trop blanche, tes larmes qui se confondent avec le fluide purificateur ; ce rituel sordide t'es devenu presque familier, au cours du mois infernal que tu viens de traverser, dont tu te relèves à peine. Mais à présent, la situation diffère. Tu es nu, désarmé, mais en dépit de la détestable vulnérabilité dont tu n'as que trop bien conscience, tu n'as plus peur.
Ton amant glisse à son tour dans le bassin, et tu le dévisages en silence. En dépit du fait qu'il soit celui qui ait choisi de t'emmener de la salle de bain, il paraît incommodé, presque nauséeux, et tu crains un instant d'être responsable de son malaise ; cependant, le baiser qu'il t'accorde presque immédiatement fait taire tes inquiétudes, doublé d'une caresse un peu gauche entre tes cuisses.

« ... T'es vraiment un gosse perverti. Où est le petit Sora qui se débattait comme un pauvre animal enchaîné ? »
Tu déglutis péniblement.
Tu veux savoir ce qu'il lui est arrivé, Sébastien ? Ils l'ont tué. C'est fini, c'est fini. Il reviendra plus, je serai plus jamais ce garçon-là. Enchaîné, je ne l'ai été que trop souvent, et j'en ai assez d'avoir à me débattre, j'serai plus une victime, t'entends ? Je ne tomberai plus aussi bas, j'ai été que trop souvent le pauvre animal enchaîné, comme tu dis. D'abord pour toi, puis pour Eldorado. Mais maintenant, c'est fini, tu vois. Je ne suis plus un enfant. Je ne laisserai plus rien nous arriver.
Tu poses un regard vide sur le corps abîmé de Sébastien, te mordant violemment la lèvre pour ne pas lui faire remarquer à quel point il est maladroit de te qualifier ainsi après ce que tu as, ce que vous avez du traverser. Son embarras devient de plus en plus évident, malgré son expression à l'exceptionnelle neutralité. Peut-être parce que tes yeux ont appris à voir à travers le masque, à force de l'observer, de demeurer à ses côtés quand personne d'autre n'est là pour le regarder.

Mais je refuse de faire quoi que ce soit d'autre tant que t'as pas soigné tes blessures.
Tu te rétractes instantanément, réfugié à l'extrémité opposée de la cuve de porcelaine. Tu ramènes tes genoux contre ton torse, comme dans l'espoir de camoufler les blessures susdites - en vain. Elles sont irréductibles, provocatrices. Tu n'as pas envie de t'emmêler dans le schéma vicieux du chantage affectif. Tu n'as pas envie d'utiliser tes pouvoirs, qui plus est dans l'optique d'obtenir une quelconque récompense physique, cette idée est absurde.

« J'ai pas envie que tu te fasses mal pour rien, alors tu m'feras le plaisir de soigner ça, je sais que t'en es capable, tu l'as fait sur moi. Alors, vas-y. J'attends. »
Une grimace étire tes traits fatigués, et tu plantes tes iris dans les siens, dans une supplication muette. J'veux plus être un monstre. Inspiration profonde. Je sais que t'en es capable, tu l'as fait sur moi. C'est différent. Tu voulais juste l'aider. Tu voulais juste qu'il arrête de souffrir. Vas-y. J'attends.
Tu es incapable de désobéir à un ordre direct de sa part, et quelque part, tu n'en es que plus misérable. Ne discute pas, baisse la tête, soumet-toi. N'élève plus la voix, ne résiste pas. J'ai pas envie que tu te fasses mal pour rien. Vas-y, j'attends.
Tu demeures immobile un instant avant de te redresser, à genoux, l'eau clapotant contre tes hanches, sans ciller. Tu défais le bandage avec une lenteur quasi-religieuse, renonçant à regret à cet ultime bouclier, et à nouveau, tu dévoiles tes détestables cicatrices. Tu rejettes négligemment les bandes immaculées sur le carrelage, et tes doigts se crispent sur le rebord.

"- Je. Mais..."

Je t'en prie, laisse-moi juste être normal.
Tu t'interromps, les mots s'étranglant dans ta gorge avant même que tu ne sois parvenu à articuler une phrase complète. Mais quoi, Sora ? Fais-le. Fais ce qu'il te demande. T'as pas à résister, arrête de faire l'idiot, t'es pas horrible, il va pas te détester, fais-le. Pourquoi t'as peur, pourquoi t'es faible comme ça ? Fais-le. Fais-le. Fais-le. Fais-le, fais disparaître les preuves de ton échec, de ce mensonge que tu as vécu, vas-y, fais-le. Essaye pas d'être fort, ça te ressemble pas. Fais-le. Fais-le.
Ton coeur s'accélère alors que tu libères la magie que tu as opprimée, salvatrice. La peau qui se reconstruit, la brûlure qui s'efface, la douleur qui s'évapore. Tu investis toute ton énergie dans cette entreprise controversée, luttant contre ta propre volonté. Tu n'en as pas envie mais tu le dois. Tu le dois parce qu'il te l'a demandé. Quelques instants à peine, et c'est fini, lâche et intact, comme autrefois. Tu as envie de vomir. Tu as envie de disparaître. Tu as envie de te laisser couler et de te noyer. Mais tu n'en as pas le droit. Tu voudrais parler mais tu n'as rien à dire ; tu as honte. Tu détournes le regard, figé sur place, incapable d'esquisser le moindre geste.
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Sébastien de Nivral
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Dim 2 Mar - 20:55



les ténèbres ne s'empareront jamais de nos coeurs

SEBORA


Sora n'avait pas réellement bronché, il avait juste exécuter la demande du plus vieux. Et de toute manière, s'il avait osé le faire, Sébastien le lui aurait obligé. Ca n'avait pas été une question, mais un ordre. Devoir faire souffrir son amant n'était plus dans ses principes – cela ne l'a jamais été, tout du moins depuis qu'il a ce statut d'amant à présent. La plaie de refermait alors d'elle-même. De son côté, le français semblait hypnotiser par cette peau laiteuse qui se reconstruisait d'elle-même comme si l'on déposait un voile léger pour cacher les blessures. Mais c'était sa faute, malheureusement, et cela restera à jamais gravé quelque part, même le temps ne pourra jamais guérir ces épreuves.

Levant enfin les yeux vers le visage de l'adolescent qui, lui, de son côté, refusait d'affronter ceux de l'aîné, l'ancien soldat se penchait un peu plus vers l'avant tout doucement, comme une caresse. Son souffle effleurait le bout de son nez.

« Tu es beau. »

Avait-il dit sans une trace de sourire mais avec une sincérité sans égale. Ses bras passaient sous ceux de l'asiatique, le ramenant contre lui, l'eau faisant quelques clapotis contre les rebords de la baignoire alors qu'il le serrait un peu plus fort, sans avoir peur de lui faire mal cette fois-ci. Et ses lèvres embrassaient son épiderme avec passion, son souffle un peu plus sauvage que tout à l'heure, toujours à retenir sa culpabilité, ces quelques larmes honteuses qu'il a envie de déverser.

« Je me fiche de ce que tu es. Ce qui m'importe c'est qui tu es. »

Ses doigts s'écoulent alors vers les siens, nouant leurs mains.

« Et tu es Sora. Tu es mon fiancé. Le reste n'a aucune importance, d'accord ? »

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Sora Winchester
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Dim 9 Mar - 18:44


I SWEAR WE ARE INFINITE




It's like we're always moving
Why is it so hard to find some time to catch our breath
Someday, we will slow down
Long enough to watch the sunrise from our own bed

Qu'as-tu fait du garçon qui s'opposait crânement à l'autorité ? Du héros qui encaissait les balles de revolver sans même verser une larme, prêt à subir encore et encore au nom d'une cause à laquelle tu n'adhères plus ? Qu'est-il arrivé à ta bravoure, à ton indépendance, à ta générosité fondamentale ? Est-ce que tu te bats ou est-ce que tu vas te soumettre encore et encore à la lâcheté qui régit ton existence ? Les coups ne t'ont pas rendu plus fort ; ils t'ont tué.
Si sa présence te ressuscite, elle te rappelle aussi à quel point tu es brisé.
Il est le responsable de ta souffrance et le seul à savoir l'apaiser.

Sébastien a contemplé sans ciller ta régénération, son regard stoïque illuminé par l'étincelle d'intérêt inquiétante que tu as déjà pu y lire - à chaque fois que tu as utilisé ton pouvoir en sa présence. Tu te souviens encore ; l'impact, à trois reprises, la vague de douleur, la première d'une longue série. Tu te souviens, mais cette scène cruelle te parait absurde en vertu de l'amour que tu portes à présent à ton bourreau. Tu te souviens, et tu refuses d'accepter la réalité, tu refuses de comprendre que cette renaissance aurait du être ta fin, qu'il aurait mieux valu que tu claques les portes du repaire pour ne jamais les repasser, ne jamais affronter la barbarie de ce monde en dégénérescence. Tu es un idiot, Sora, il serait peut-être temps que tu en prennes conscience et que tu abandonnes tes misérables prétentions. Tu n'es rien, tu n'iras nulle part, tu n'auras pas droit à la fin heureuse à laquelle on t'a complaisamment laissé croire. Dans ton univers à toi, les chevaliers ne tuent pas les dragons et n'épousent pas la princesse ; il n'y a pas de bons et de mauvais, pas de morale suprême à laquelle te référer. Cela dit, si de telles étiquettes étaient de vigueur, il est évident que tu t'es trompé de camp. T'es qu'un perdant, Sora. Tu joues à ce petit jeu que tu ne gagneras jamais depuis tellement longtemps que tu n'es même plus sûr d'en connaître les règles. Alors t'as raison, ferme les yeux. Berce-toi d'illusions encore un peu.
Tout ira bien. Tout ira mieux.

« Tu es beau. »
La voix de ton amant t'arrache à ta détestable méditation et tu réprimes un gémissement pathétique. Tu as honte de cette magie hideuse comme il maudit ses cicatrices ; en silence, intimement. Tu as beau savoir qu'il t'a poussé à effacer les marques implacables de la haine d'Eldorado pour ton propre bien, tu aurais préféré continuer à les arborer encore un peu. Tu aurais peut-être fini par en être fier, faute de les apprécier. Ces preuves de ta condition de survivant.

« Je me fiche de ce que tu es. Ce qui m'importe c'est qui tu es. »
Il t'attire vers lui et tu t'abandonnes dans ses bras, retenant des larmes piteuses. Tu es un homme. Tu dois te comporter comme tel. Ne plus pleurer. Ne plus faiblir. Les lèvres de Sébastien effleurent ta peau alors qu'il t'enserre, plus intensément qu'il n'a osé le faire un peu plus tôt, et tu sens ton coeur s’accélérer sous ses caresses. Je me fiche de ce que tu es. C'est faux. Tu le sais. C'est ta condition de monstre qui vous condamne tous les deux à cette comédie de colère qui n'en finit plus, à ce pantomime dans lequel Shakespeare se serait complu. Il suffirait d'un instant. Un instant, pour que faute de partager votre vie, vous partagiez une tombe. N'y pense pas. N'y pense pas. N'y pense pas. Ne perds pas espoir, pas encore. Il est là, tout va pour le mieux. Ne laisse pas la peur t'empoisonner.

« Et tu es Sora. Tu es mon fiancé. Le reste n'a aucune importance, d'accord ? »
Tu demeure immobile quelques instants encore, ta joue appuyée contre son épaule, tes doigts emmêlés aux siens. Indissociables. Tu es mon fiancé. Tes joues s'embrasent à nouveau et tu grimaces, parce que tu es vaincu à nouveau. Parce que tu lui fais confiance, parce qu'aucune autre alternative ne s'offre à toi. Parce que tu ne renonceras pas tant qu'ils ne t'auront pas définitivement éliminé. Eux. Ces créatures qui t'observent, tapies dans l'ombre. Les traqueurs, Atlantide, Eldorado. Tous. Tous. S'ils doivent avoir ta peau, si tu dois mourir, ce sera en luttant pour ces sentiments toxiques.
Et pourtant salvateurs.

"- Je ne le referai plus, Sébastien. Tu n'arrives pas à produire quoi que ce soit d'autre qu'un murmure pathétique alors que tu te redresses, plonges tes iris dans les siens, t'efforçant désespérément de paraître convaincant. C'est la dernière fois que. La dernière fois que j'utilise ça. A partir de maintenant, on va s'en sortir. On va s'en sortir."

Tu me l'as promis.
Souris. Laisse-moi y croire encore.
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Sébastien de Nivral
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Lun 10 Mar - 1:58


BELIEVE IN US
sora & sébastien


Je ne le referai plus, Sébastien.
D'un côté, il s'en doutait. Mais il ne voulait pas en entendre plus, ce n'était pas nécessaire. Non il ne le voulait pas, son cœur se serrait un peu plus et ses yeux le piquaient au plus fort. Il avait envie de plaquer sa bouche contre celle de son amant pour le faire taire, pour ne pas faire des promesses si morbides. Il ne veut pas qu'il soit humain, il refuse. Parce que s'il avait été humain dès le début, il ne se serait jamais relevé. Il n'aurait pas survécu à ces trois balles dans le thorax, et quand même bien un miracle aurait pu se produire, il n'aurait pas pu endurer toutes les souffrances imposées par l'égocentrisme et le sadisme du français. Depuis quand cela était-il né, cette passion pour le malheur ? De Nivral ressemblait à son fiancé, en vérité. Un peu peureux, peut-être lâche par moment, faible sans aucun doute, craintif au moindre bruit et au moindre geste, qui se rétracte dès qu'on s'approche de lui. Il était pathétique, parce qu'il a toujours eu peur de mourir, parce que c'est vraiment trop simple de mourir. Une balle, un couteau, une maladie, la vieillesse, une petite coupure qui peut devenir votre peste, qui vous colle à la peau et qui vous fait recracher vos organes. Si le crâne du français avait été modelé selon la marque des Traqueurs, il s'était vite rendu compte que les mutants étaient forts et qu'ils étaient sans aucun doute le futur de ce monde. Et que les humains en ont peur, tellement peur, à tel point que tous les moyens sont bon pour les éradiquer jusqu'au dernier. Il suffisait juste de ne pas s'attacher à eux, de les voir comme des monstres aux masques humains et laisser couler. Et pourtant, il aurait fallut d'un rien. Sébastien ne sait même pas quand il est tombé amoureux de Sora, ni pourquoi a-t-il commencé à s'inquiéter alors que James Winchester l'avait recueilli dans son nid ?
Pourquoi ? Pourquoi avait-il l'impression que c'était à lui de courir jusqu'à l'appartement pour le récupérer et ramasser ses morceaux pour reconstruire ce puzzle étrange qu'est l'âme d'un homme ?

Sébastien baissait les yeux, comme avec un sentiment de trahison. Parce que sans ce pouvoir, ils n'en seraient pas là et il serait peut-être toujours un homme cruel et dénué de toute expression, sans jamais avoir eu la chance de se confier un jour ni même de pouvoir étendre ses lèvres pour y dessiner un sourire chaleureux. Il remerciait le ciel de lui avoir permis un moment de repos dans cette constante désolation. Un mince espoir auquel il s'était accroché, avec lequel il voulait fusionner.
Il ne vivait plus que pour ça.

C'est la dernière fois que. La dernière fois que j'utilise ça. Arrête putain, arrête de dire ça. Arrête, il est effrayé. Il est effrayé par l'idée de le perdre par une bêtise. C'est horrible à penser, mais il sait que c'est un gamin, qu'il est faible. Qu'il est capable de se faire plus de mal qu'il ne le mérite, parce qu'il perd espoir, parce qu'il préfère la déchéance au courage, parce qu'il est terriblement lâche. Mais il l'aime, il l'aime sans jamais pouvoir y renoncer et sans jamais pouvoir penser clairement, il l'aime pour un rien, il l'aime pour un tout, il ne sait pas jusqu'où ses sentiments peuvent aller. Ils sont élancés dans un espace indéfini, quelque part là où la vie ne se résume pas aux trahisons et aux douleurs multiples. On va s'en sortir. Vraiment ? Et qu'est-ce qui lui fait dire que demain la maladie ne le tuera pas parce qu'il refuse d'accepter son don ? Qu'est-ce qui lui faire dire que demain il finira planter au milieu de la rue par un inconnu, sans raison ? Sébastien était pessimiste, sans aucun doute, mais il ne pourrait pas laisser ce genre de choses se dérouler, pour la simple et bonne raison que Sora était sa précieuse appartenance. Jaloux, possessif, il était un véritable poison, ou bien même un serpent accroché à sa proie. Il savait ce qu'était le syndrome de Stockholm, mais il ne préférait pas y songer. Syndrome, cela sonne comme une maladie. Il ne veut pas que cette relation soit une maladie, il le refuse.
Il veut tout lui offrir, absolument tout. Il veut l'aimer comme on peut aimer dans les plus beaux romans.

Sora, c'était bien plus qu'un prénom. C'était une entité, comme un dieu à ses yeux. Un dieu auquel il est près à se plier, devant lequel il peut s'agenouiller et se sacrifier sans peine. Un dieu un peu faiblard et sans doute trop modeste pour comprendre combien son existence est nécessaire à son fidèle. L'ancien soldat laisse demeurer un silence, son regard attristé, abattu, pathétique, alors que le plus jeune s'attendait sans doute à une réaction de sa part. Vide, totalement vide, le lieutenant s'extirpait de la baignoire sans un mot, les gouttes dégringolant le long de son corps balafrés. Ses deux paumes s'appuient alors contre le rebord du lavabo, refusant de regarder son visage, les mirettes rivées sur le robinet.

« ... Et tu te refais séquestrer et torturer encore une fois sans pouvoir soulager tes peines ? »

Finissait-il par lancer.
Se tournant enfin vers son amant, décidément loin d'être embarrassé par sa nudité, il reprend :

« On a pas souffert jusque là pour en arriver à cette conclusion. Tu veux te rabaisser à ça, sincèrement ? T'es faible, Sora. Tu pleures pour tout et n'importe quoi, tu paniques, t'as peur de toi-même. Avant, t'étais un peu plus fier de ce que tu étais, tu l'assumais tout du moins. Tu m'attirais déjà avant que tu ne sois brisé, même si je sais bien que c'est de ma faute. Ne te laisse pas tomber. Je vais t'aider, mais j'ai aussi besoin de toi pour m'accompagner pour remonter vers le haut, imbécile. »
fiche codée par perry.
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Sora Winchester
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Jeu 20 Mar - 20:14


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J'ai pris ma décision.
Il ne peut pas me le reprocher... Pas vrai ?
C'est pour lui que je fais ça.
Pour nous.
Sébastien... Tu me fais perdre la tête !

Assez de te consacrer au culte du malheur, à présent : non seulement tu t'échapperas de cette infernale spirale de souffrance avant qu'elle ne te dévore intégralement, mais tu te relèveras par tes propres moyens, sans user d'artifices et de l'hideuse magie dont tu es le réceptacle. Tu n'as que trop abusé de ta condition de survivant, de jouet incassable prêt à chaque instant à recevoir des coups. A encaisser la violence de ce monde, faisant de l'étiquette déplaisante du bouc émissaire un matricule dont tu peines désormais à te défaire. Tu n'es pas une victime, un martyr, une faible créature aux souffrances de laquelle tout un chacun ne peut que compatir ; tu es bien plus que cela. Et tu leur prouveras.

Tu parais si chétif, en dépit de la lueur ténue de détermination qui flambe dans tes iris, si peu apte à supporter le poids de ces sentiments qui t'écrasent, qui t'étranglent, qui t'égarent. Tu as beau effacer tes blessures, les cicatrices psychologiques sont les plus évidentes, provocantes ; elles lacèrent ta fierté, brisent tes certitudes, font trembler ta voix. Tu n'as pas d'autre choix que de les ignorer, que de passer outre les lames mentales qui s'acharnent à démolir tes espoirs. Le pouvoir de ces démons imaginaires est inexistant. Ils n'ont, faute d'armes, que tes peurs, qu'ils retournent sournoisement contre toi, encore et encore. Inlassablement.

Le visage de ton amant se décompose alors que tu observes, impuissant, l'effet de tes ambitieuses déclarations. Ces yeux d'un bleu délavé qui se vident instantanément, effaçant toute trace de joie pour laisser place à une infinie déception. Ce visage livide, à la peau presque translucide à force d'être trop pâle, dénué de toute expression. Ces traits à la finesse aristocratique que tu connais à la perfection, figés par l'angoisse, le dégoût, le désespoir. Ce cœur qui pulse habituellement avec le tien qui manque un battement. Pourquoi ? C'est pour vous que tu veux, que tu vas te battre.
Qu'as-tu fait de travers ?
Qu'as-tu abîmé, une fois de plus ?
T'es qu'un incapable, Sora.
Un raté. C'est tout.  

Tu voudrais parler, mais tu as beau réfléchir à toute allure, tu ne comprends pas ce que te vaut ce désarroi exacerbé. Vous allez vous en sortir. Ne peut-il pas t'accorder ne serait-ce que quelques instants d'enthousiasme, comme il le faisait à l'époque des jours meilleurs ? Tu te souviens de son regard brillant et de son sourire presque enfantin lorsque pour la première fois, tu lui as dit que tu l'aimais. Lorsque pour la première fois, tu as partagé cette passion qui à présent t'apparaît comme une malédiction.
Le silence s'éternise.
Vas-y, parle. Dis-moi à quoi tu penses.
Explique-moi, mon ange.
Je n'attends que ça.

L'ancien soldat se redresse brusquement, t'abandonnant dans l'eau déjà tiédie pour aller se poster face au miroir sali par les années, ses mains crispées contre la porcelaine immaculée du lavabo.

« ... Et tu te refais séquestrer et torturer encore une fois sans pouvoir soulager tes peines ? »
Alors je mourrai, songes-tu amèrement, réprimant un rictus acrimonieux alors que les menaces de ta Némésis, l'Eldorado amateur de snuffmovies, résonnent à nouveau dans ton crâne. Parce que c'est exactement ce à quoi tu t'es préparé : si tu gagnes ce combat, tu vivras. Si tu le perds, tu ne seras plus qu'un cadavre parmi tous les autres.
Mais si tu ne te bats pas, tu ne pourras pas gagner.
L'issue de cette bataille ne dépend plus de toi.  

« On a pas souffert jusque là pour en arriver à cette conclusion. »
Comme s'il lisait directement dans tes pensées, Sébastien reprend, te fixant avec une intensité presque intimidante, cette fois. Tu t'efforces de demeurer attentif, en dépit du fait qu'il se tienne debout face à toi, intégralement nu, son corps humide luisant à la lumière crue de ta salle de bain. Tu es définitivement dépravé.

« Tu veux te rabaisser à ça, sincèrement ? T'es faible, Sora. Tu pleures pour tout et n'importe quoi, tu paniques, t'as peur de toi-même. Avant, t'étais un peu plus fier de ce que tu étais, tu l'assumais tout du moins. Tu m'attirais déjà avant que tu ne sois brisé, même si je sais bien que c'est de ma faute. Ne te laisse pas tomber. Je vais t'aider, mais j'ai aussi besoin de toi pour m'accompagner pour remonter vers le haut, imbécile. »
Tu grimaces, te rétractant sous l'insulte. Faible. Imbécile.
Tu m'attirais déjà avant que tu ne sois brisé, même si je sais bien que c'est de ma faute.

Ta faute, Sébastien ? T'as vraiment rien compris. J'étais déjà bousillé à l'instant où t'as pointé le canon de ce flingue sur moi. T'as peut-être empiré les choses, mais t'étais le seul à être là pour moi quand j'avais besoin de quelqu'un, t'étais le seul à en avoir quoi que ce soit à foutre. Je suis pas faible, regarde. Si j'étais faible, on en serait pas là. Tu serais revenu ce soir pour trouver une mare de sang et une lettre de suicide, rien de plus. J'ai jamais été vraiment fier de ce que j'étais, mais maintenant j'ai plus aucune envie de l'assumer. C'est le poison qui causera notre perte, tu vois pas ? Et j'vais pas mourir, j'vais pas renoncer, on va s'en sortir, je t'ai dit. On va s'en sortir. On va gagner. Peu importe combien ce sera dur, on va surmonter les obstacles.
Rien d'autre ne compte.

"- Si une telle situation se reproduit, Mais ça n'arrivera pas. Ca n'arrivera plus. Ca ne peut plus arriver. Plus jamais. Et qu'il n'y a vraiment, vraiment aucune autre solution, tu déglutis péniblement, serrant les poings. Tu ne veux pas envisager ce cas de figure, et tu as honte, quelque part, de céder si facilement aux désirs de ton amant. Je ne me laisserai pas mourir. On. On va s'en sortir, je te dis."

Tu t'extirpes à ton tour de la douce chaleur du bain, enjambant maladroitement le rebord de la cuve pour te tenir face à lui, le dos droit. Un pas de plus, et tu tends la main dans sa direction, d'un geste hésitant, effleurant ses pectoraux du bout des doigts, tes iris plantés dans les siens. Tu n'accordes pas la moindre attention à l'eau qui goutte sur ta peau - peu importe, en soi.

"- Tu me fais confiance, pas vrai ? On sera heureux, Sébastien."

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Sébastien de Nivral
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Sam 22 Mar - 23:44


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sora & sébastien


Tu savais.
Tu savais que t'étais un monstre, mais t'as continué. Tu savais que t'étais rien de plus qu'un poison dans les veines mais tu continuais de croire que t'étais capable de devenir une brise légère et revigorante. Mais regarde-toi, regarde-le. Regardez-vous. T'es pas foutu de planter tes yeux dans les siens, et tu sais pourquoi ? Parce que t'as honte. Pas de lui, ni de vous. T'as juste honte de toi. Pas parce que t'es amoureux, parce que tu apportes plus de souffrances que de sourires à celui qui fait battre ton cœur.
Il bat si fort, pas vrai ? Tu peux le sentir tamponner contre ta poitrine alors que tu t'efforces de rester simple et calme, taciturne, sans rien ajouter, écoutant les mots de l'adolescent comme s'il s'agissait de simples paroles alors qu'il te lance-là de belles promesses. Tu aimerais sourire, lui faire confiance, mais le bonheur, tu sais qu'il te file toujours entre les doigts. T'as peur de tomber dans une illusion dérisoire. On sera heureux. Tu souris. Enfin t'essayes. T'as jamais su le faire, après tout. T'as juste regardé comment les faisaient. Les gens normaux, tu sais. Ils étirent juste les lèvres et plissent les yeux mais même ça t'es pas foutu de le faire sans que t'aies l'impression de faire une grimace immonde. Alors tu restes d'un marbre lourd, appréciant la brève caresse de Sora contre ton torse. Et puis là, t'as juste envie de le faire taire sans raison valable et l'embrasser à pleine bouche. Lui refaire l'amour, oublier cet épisode, repartir de l'avant. Mais tu peux pas agir comme ça, t'es pas comme ça, t'es pas ce genre d'homme. T'es même pas un homme, de toute façon, si on y réfléchit bien. T'es une silhouette qu'on distincte à peine dans la foule, quelque chose qu'on ignore, qui s'évanouit quelque part.

On sera heureux.
On sera.
Et à quand ce futur ? T'attendais peut-être trop de la part de ton amant, parce que t'es toi-même pas fichu de te donner une idée ce qui pourrait vous arriver. Mais ouais, tu veux toujours plus de lui. Juste pour le comprendre. Juste pour l'entendre. Juste pour te souvenir qu'il est là. Près de toi. Qu'il t'aime. Qu'il n'est pas mort. Que vous êtes ensemble.
Ta main se guide d'elle-même jusqu'à sa compagne, nouant tes doigts avec ceux de ton fiancé avec la plus grande douceur que tu puisses avoir avant de fermer les yeux, ta tête reposant contre le mur un court instant.
Puis tu le regardes. De la tête aux pieds, avec cette envie folle d'embrasser chaque recoin de son épiderme avec une passion infinie et des belles paroles lyriques dans le crâne.

Mais tu fais rien, parce qu'au fond de toi, tu sait que tu vas faire un faux pas et trébucher.
Vivre, c'est comme de la danse. On peut marcher maladroitement sur les pieds des autres et les faire tomber. Il y aura pourtant toujours un partenaire à s'accrocher, à se relever, dans le seul et unique but de finir cette valse dans un dernier mouvement de grâce.

Alors tu as juste soufflé, et tu as remonté ta main jusqu'à sa joue, la caressant, à nouveau.

« On sera heureux le jour où tu me diras ce que tu as véritablement sur le cœur. »

Froid, direct, peut-être même cassant. Si Sora ne veut pas parler, alors tu le feras.
Comme tu pourrais mourir pour lui.

« Ca va faire plus de cinq mois, déjà. Et en cinq mois, tu n'as jamais parlé. Tu ne fais que répondre. Alors que moi... moi, je parle à en perdre haleine. Et toi tu te tais, tu ne dis jamais rien. »

Tu baisses la tête, tu veux pas pleurer, pas encore. Tu devrais pas pleurer, c'est pas à toi de le faire, c'est pas à toi putain.

« On aime qu'une seule fois de toute son âme. »

Et soudain un maigre sourire s'esquisse tandis que tu murmures :

« Et c'est toi. »

Pourtant, ce moment chaleureux s'arrête.
Tu brises le contact, tu t'écartes, l'air triste, abattu.

« Alors j'attendrai le temps qu'il faut pour que tu me parles un jour. Si tu m'aimes, n'attends pas qu'il soit trop tard pour le faire, c'est tout ce que je te demande. Et lorsque tu auras fait ça, alors oui, on pourra être heureux. »

Sur ces quelques mots tranchants, tu ramasses ton sous-vêtement et l'enfile, quitte la salle de bain les épaules basses et retenant tes larmes enfantines. Tu ne sais pas pourquoi tu as envie de pleurer, ni pourquoi tu te sens si mal. Peut-être que tu as peur des mots de Sora, de tout ce à quoi il pense. Depuis le début. Tu as peur de découvrir quelque chose que tu tentes de dissimuler derrière un amour infini.
Il faut néanmoins en arriver là, et dire les choses en face. Car, oui, voilà cinq mois que Sora n'a pas décroché un mot. Depuis votre rencontre, il ne t'a jamais rien dit. La seule fois où il l'a fait, c'était à l'hôtel, et il n'est pas allé entre les lignes, il a dit les choses comme il aurait pu les dire à n'importe qui. Et toi t'attends comme un imbécile qu'un jour il s'énerve, qu'il te dise qu'il va mal, qu'il va bien. Tu aurais aimé qu'il te frappe après cette bataille entre Eldorado et Atlantide, tu aurais aimé qu'il te hurle dessus après avoir tué Arisa.
Mais il n'a jamais rien fait, et ça te tue.

Ca te tue, pour la simple et bonne raison que t'as juste la sensation d'avoir suffisamment détruit quelqu'un pour avoir fait de lui un misérable robot. Tu parles, il te répond. Voilà même l'unique sens de cet amour empoisonné. Tu continues d'y croire, malgré tout.

Parce que tu l'aimes de toute ton âme.

Tu retournais dans la chambre et ouvrait la fenêtre. La brise s'écrasait sur ta peau humide tandis que t'appuies contre le rebord, une cigarette entre les lèvres. Nonchalant, tu regardes le ciel, et jamais il ne t'avait semblé si beau.
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Sora Winchester
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Dim 23 Mar - 5:22



Don't mistake the silences There's so much I haven't said It's not that quiet in my head. ii



On sera heureux. Tout ira bien.
Tu voudrais pouvoir lui affirmer qu'heureux, vous l'êtes déjà. Tu voudrais que l'avenir auquel vous avez tant rêvé cesse d'être une chimère inaccessible pour devenir ta réalité ; mais tu sais que si tu t'abandonnais à de telles illusions, tu ne serais rien de plus qu'un menteur.
Et dans ce cas, vous seriez deux.

Le silence s'éternise et cette absence d'hurlements est le plus déchirant des appels à l'aide. Sa main qui se glisse dans la tienne, vos doigts qui s'entremêlent. Tu demeures immobile, réprimant un frisson - le gel qui s'est insinué dans ton cœur au cours de cet interminable mois de solitude se propage, glaçant tes membres, paralysant ton esprit. On sera heureux, tu dis, et pourtant à vous voir, personne n'y croirait un seul instant ; brisés, instables, dépendants, névrosés, inconsolables. Les matricules psychologiques que tu étudiais autrefois avec tant de sérieux s'imposent à ta psyché, dans une ronde infernale de culpabilité. Tu refuses de réduire cette relation à un schéma d'abus et d'affection que tout un chacun pourrait évoquer à titre d'exemple à ne pas suivre, tu refuses de qualifier tes sentiments de post-traumatiques ou même de malsains, tu refuses. C'est absurde, inconcevable.
Ton amant t'observe, ses iris illuminés d'un éclat qui t'est familier : il te ramène à des jours plus cléments, à des souvenirs que même la plus abjecte des trahisons n'a pas su entacher. Ce regard presque attendri dans lequel tu lis que tu es la plus belle chose qu'il ait jamais possédé, dans lequel tu puises la force de croire encore et encore à cet amour désaxé.

« On sera heureux le jour où tu me diras ce que tu as véritablement
sur le cœur.
»
Bang. Revolver imaginaire, canon pointé droit sur ta tempe. Touché, hypocrite !
Tes yeux s'écarquillent alors qu'il effleure ta joue, la douceur de sa caresse contrastant violemment avec l'accusation que tu sens poindre dans son discours. Dis, Sora, pourquoi tu dis jamais rien ? Quand vas-tu cesser de te réfugier dans le mutisme qui te tient lieu d'armure ? Combien de gifles te faut-il encore recevoir pour que tu apprennes à affirmer ton opinion ?

Ca va faire plus de cinq mois, déjà. Et en cinq mois, tu n'as jamais parlé. Tu ne fais que répondre. Alors que moi... moi, je parle à en perdre haleine. Et toi tu te tais, tu ne dis jamais rien.
C'est pas vrai. C'est pas vrai. C'est pas vrai, Sébastien, tu dis n'importe quoi. Je t'ai dit que je t'aimais, je t'ai tout raconté. C'est pas vrai. C'est pas vrai.
C'est ça que tu devrais, que tu voudrais lui répondre, et pourtant tu t'abstiens, croisant lentement les bras sur ton torse comme pour te protéger des coups qu'il ne te portera plus. Il baisse la tête, et quand bien même tu voudrais remettre en question la véracité de ses paroles, tu sais qu'il a raison. Il y a tant de sons qui ont résonné dans ton crâne, dans l'attente de devenir des mots, tant de cris que tu as réprimés. Tu t'es appliqué si longtemps à ne jamais le contrarier, à alléger le fardeau qui pèse déjà sur ses épaules. Ne pas t'exprimer. Ne rien réclamer. Lui appartenir, encore, toujours.

« On aime qu'une seule fois de toute son âme. Et c'est toi. »
Et c'est toi.
Tu réprimes un gémissement de frustration alors qu'il s'écarte, que la lumière meurt dans ses pupilles. Moi aussi je t'aime Sora. T'es le premier et le dernier. Parce que je m'accroche à toi comme si ma vie en dépendait et que quelque part, c'est un peu vrai.

« Alors j'attendrai le temps qu'il faut pour que tu me parles un jour. Si tu m'aimes, n'attends pas qu'il soit trop tard pour le faire, c'est tout ce que je te demande. Et lorsque tu auras fait ça, alors oui, on pourra être heureux. »
Si tu m'aimes.
Tu crispes les poings, abasourdi. Si ? Comment ose-t-il émettre le moindre doute après tout ce que tu as enduré au nom de cette passion destructrice qui a dévoré le peu de personnalité qu'il te restait ?

Volte-face, cinq pas. Tu es seul dans la pièce trop blanche désormais, nu, trempé, à l'instar d'un chaton dont personne ne voudrait et qu'on aurait jeté dans un torrent. Un frisson parcourt ta colonne vertébrale, te contraint à t'agripper au lavabo pour ne pas t'écrouler sur le carrelage. A genoux, une fois de plus, tu courbes l'échine face à la volonté du maître que tu as fait amant ; tu trembles et sa voix retentit encore entre les murs immaculés, accablante tant qu'accablée. Si tu m'aimes, n'attends pas qu'il soit trop tard pour le faire. Tu te figes, engourdi par l'incompréhension, pétrifié par ce que l'homme que tu t'es promis d'épargner exige de ta part. Une minute, peut-être deux, et tu avances comme une ombre, comme un automate, tu franchis à nouveau le seuil de ta chambre. Sébastien est appuyé contre le rebord d'une fenêtre que tu n'ouvres que trop rarement, et tu esquisses immédiatement un mouvement de recul ; la cigarette entre ses lèvres ravive une blessure qui commence à peine à cicatriser. Les cendres entachent ton âme déjà salie par le vice - elle brûle encore dans ta mémoire, cette amie que tu n'as pas été capable de sauver.

Tu te diriges vers l'armoire qui se trouve à ta gauche sans même ouvrir la bouche, extirpant des sous-vêtements propres de la masse informe de vêtements qui y est entassée pour les enfiler rapidement. Pause, un instant d'arrêt, tes doigts se referment sur la chemise qu'il t'a jetée dans les sous-sols du repaire, il y a cinq mois déjà -  ce fragment de tissu que tu considères comme son premier cadeau.

"- Je n'aime pas te voir fumer. Ta voix s'élève, presque amère, alors que tu t'acharnes maladroitement à refermer les boutons contre ta cage thoracique. Ainsi vêtu, vulnérable et démoli, tu as vraiment l'air d'être sa chose. Rien de plus glorieux que ce dont tes prétendus camarades t'ont qualifié. Ça... ça me rappelle Arisa."

Tu recules en titubant, te laisse glisser sur le parquet, rassemblant méthodiquement les feuillets que tu y as abandonnés au cours des quatre dernières semaines. Sébastien. Sébastien. Sébastien. Il y a son nom, partout, répété à des centaines de reprises de ton écriture irrégulière. Tu ne veux pas le regarder. Ta respiration s'accélère, presque douloureuse alors que ta gorge se noue. Arisa. Arisa que tu n'as pas honorée.

"- C'était mon amie, tu sais ? Plus bas. Une note frémissante, déchirée. Elle m'aimait bien, je crois. Et tu l'as tuée. Tu l'as tuée et quand je t'ai demandé. Quand je t'ai demandé de. De renoncer à ce putain de carnage, tu m'as dit d'arrêter de chialer. Plus vite. Tu paniques. Tu es pitoyable. Tu. T'avais dit que tu ferais tout pour moi, et je t'avais cru, et t'as refusé de me promettre de plus massacrer des innocents. C'était pas grand chose. C'était normal. Mais. T'aurais pu m'expliquer, t'aurais du, Sébastien. T'es pas juste. Tu m'accuses de ne jamais rien dire, mais toi tu m'as menti. Tu m'as menti constamment, parce que tu croyais pas en moi. Tu croyais pas en nous. J'ai. J'ai foutu le feu au cadavre d'une des seules personnes que j'appréciais dans cet univers et je t'ai dit que je t'aimais. Trémolo. Brisé. Je t'ai dit que je t'aimais parce que c'était vrai. Parce que ça l'est, parce que ça le sera toujours. Parce que je voulais tout endurer pour toi, même si je comprenais rien, parce que tu me rendais tellement, tellement heureux. Tu disais que tu me laisserais jamais et que j-j'avais raté ma seule chance de mourir. Les larmes, à présent. Une nouvelle fois. Faible. Arrête de pleurnicher. Sois un homme. Puis tu m'as dit de. Tu m'as dit de me suicider alors que j'avais tellement besoin de toi, que je t'avais appelé parce que t'étais le premier à accorder le moindre prix à mon existence, parce que t'es le seul qui sait apaiser la douleur et j'me tais tout le temps parce que je veux pas que tu t'en ailles. C'est même pas vrai. C'est même pas vrai que je parle pas, je t'ai tout donné. Je t'ai dit que j'étais amoureux de toi, et j'avais jamais dit ça à personne, et j-je. Pourquoi tu m'as pas fait confiance, Sébastien ? Tu t'interromps, t'efforçant de maîtriser le flot incohérent de paroles que tu libères dans un murmure. Ca n'a pas de sens. Tu ne veux pas parler. Tu ne veux pas compliquer plus encore la situation. Tu m'as promis qu'on s'en irait. Moi je demandais que ça. Qu'on s'en aille, loin de tout ça. Refaire notre vie, sans reproduire les mêmes erreurs. Ensemble. C'est ça que tu disais, hein ? Alors pourquoi on est encore là ? Pourquoi on est pas partis ? On aurait pu tout éviter, j'aurais pas eu à. A. Le visage de Taiga Yamazaki s'impose dans ton esprit, et tu es pris d'une soudaine envie de vomir. J'aurais pas eu à endurer tout ça. Les coups, le mépris. Ton absence. J'y arrive pas sans toi. J'y arrive pas. Je parle pas de ça parce que, putain, j-je t'aime, je t'aime, tu. Je veux pas te compliquer la vie, j'veux juste. Tu peux pas partir, émets-tu faiblement, renonçant à tes ultimes défenses, plongeant ton visage entre tes genoux pour camoufler tes yeux rougis, suppliant, misérable. Je veux pas d'une vie sans toi. Pars pas. Pars pas..."

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Dernière édition par Sora Kitsue le Mer 26 Mar - 16:08, édité 2 fois
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Dim 23 Mar - 17:56


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Il était temps pour toi de t'éveiller. De t'assumer. Tu as reproché à Sora de s'être caché tout le long, mais dans un sens, c'est ta faute. C'est ta faute, tu lui fais peur. Regarde-toi. Pas plus grand qu'une fille, une masse de muscles et un regard de vipère. Qu'est-ce que t'avais pour lui plaire ? Rien. Et pourtant, t'aurais pu te rendre plus beau, plus aimable, et au lieu de ça, tu l'as détruit à petit feu. Et tu le savais. Mais tu voulais l'entendre de sa propre voix. Tu voulais l'entendre s'énerver et surligner les erreurs de votre histoire. Parce que s'il ne le fait pas, il ne le fera jamais. Parce que s'il ne le fait pas, ils vont couler. Ils ont déjà des pierres aux chevilles qui les emmènent toujours plus profond dans l'abysse de la déchéance. Ils pourraient s'alléger, espérer pouvoir battre des jambes et des bras pour remonter vers cette maigre lumière saccadée par les vagues de l'horreur. Pendant quelques secondes, tu t'imagines qu'il ne va rien répondre, faire comme si de rien n'était et esquisser ce sourire triste que tu as bien trop vu en cinq mois. Pourtant, contre toute attente ; il parle.
Je n'aime pas te voir fumer, ça me rappelle Arisa. Tu ne bronches pas, tu ne le regardes pas. Tes yeux restent rivés sur l'horizon avant que tu ne brises ta cigarette en deux et la laisse tomber quelques mètres plus bas. La fumée s'écoule dans un long soupir et s'évapore. Et tu aimerais tant que ça soit pareil pour cette souffrance qui semble infinie. Tu demeures accoudé à la rembarre, le dos courbé.
C'était mon amie, tu sais ? Oui, tu le savais. Et c'est une des raisons pour en avoir fait un cadavre enflammé. Tu écoutais Sora, et tu repensais à ta monstruosité égocentrique. Tu avais peur qu'il s'éloigne, et qu'un jour les gens finissent par lui faire réaliser que t'es qu'un monstre, qu'un parasite qu'il faut vite retirer avant qu'il n'aspire ta dernière goutte de bon sens. Tu avais peur que Sora réalise qu'Arisa avait raison de te détester, et encore plus raison de ne pas te voir comme un être humain mais comme quelque chose. Tu avais peur que Sora finisse par partir du bon côté de la barrière et rejoigne un champ plus fleuri que cette terre desséchée sur laquelle tu séjournes depuis ta naissance. Tu avais peur d'être seul à fouler ce sol poussiéreux une nouvelle fois alors qu'il t'avait été offert de voir un espoir. Tu l'as tué. Bam. Un coup dans le cœur. Tu baisses une nouvelles fois la tête. Tes cheveux tombent en cascade et s'égouttent dans le vide alors que tu laisses ton front se reposer sur tes avants-bras. Et tu continues d'écouter, parce que c'est ce que tu as demandé, c'est ce que tu as cherché, et pire : c'est ce que tu as fait. Tu n'as jamais eu de remords après tes nombreux assassinats, tu as toujours été un éternel insensible mais voilà que naît quelque part dans ton esprit une poussière de culpabilité que ton amant t'imposait. Tu m'as menti. Oh que oui, tu lui as menti. A maintes et maintes reprises. Parce qu'il ne savait pas où il allait, ni quel était ce chemin étrange sur lequel il marchait. C'était le bonheur, le goût de la nouveauté, ce goût qui te reste au fond de la gorge et que t'as envie de délecter toute ta vie. Tu lui as menti parce que tu voulais oublié ton absence de cœur, ton absence d'âme. Tu voulais oublier que t'étais une sorte de machine de guerre aux articulations rouillées par les giclées de sang qui s'y sont incrustées pendant ces quinze dernières années. Dire que tu t'étais engagé dans l'armée à dix-huit ans, juste par hasard. Si tu avais su que tu deviendrais un mercenaire et un homme qui ne vaut pas mieux qu'une génitrice pervertie et incestueuse, alors tu te serais abandonné sur les quais de la Seine, les pieds dans l'eau et le crâne reposé sur les pierres froides. Et on serait passé à côté de toi, une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois, tu serais peut-être mort. Mais personne ne s'en serait rendu compte jusqu'à ce que ta peau ne finissent par devenir cadavérique et que les animaux commencent à te grignoter lentement. Tu déglutis, parce que tu t'es menti à toi-même dans tout ça. Et que la vérité ; c'est que t'es perdu. T'es perdu dans un labyrinthe qui n'a peut-être même pas de fin. Tu m'as dit de me suicider. Et s'il l'avait fait, tu l'aurais suivi. Tu as beau avoir peur de mourir, tu as plus peur de la solitude qu'autre chose. Ou plutôt d'être en manque de la seule personne ayant été capable de te dire des mots doux. Tu ne peux pas empêcher les gens de mourir, tu ne peux pas les obliger à souffrir parce que toi-même tu sais combien vivre sur terre est mille fois plus douloureux que de pourrir quelque part en Enfer, ou au Paradis. Pourquoi tu m'as pas fait confiance, Sébastien ? Parce que t'avais peur de le briser encore plus, ou de te briser toi à nouveau. Parce que tu voulais voir ce que c'était, ce que les gens appellent « quotidien ». Pourquoi on est pas partis ? Parce que c'est pas si simple. Si on part comme ça, demain, on sera morts.
Je veux pas d'une vie sans toi, pars pas, pars pas...

Tu tournes enfin les talons, et tu lui fais face. Et pourtant t'as rien de méprisant, t'as rien de glacial, t'as juste des cernes noires et les pupilles qui tremblent, les veines éclatées à l'intérieur de tes yeux par la fatigue et la peur. Tu aimerais te jeter contre lui, le tenir contre ton torse et lui faire écouter ton cœur, lui dire que vous êtes encore vivants et que c'est merveilleux, que vous pouvez encore vous voir, vous touchez, vous aimez. Mais tu sais pas combien de temps ça va durer, combien de temps ça va aller, tu veux plus lui mentir, tu t'y refuses. Malgré tout, tu persistes à te demander si le silence est tout aussi préférable.
De toute façon, c'est toi le fautif.
C'est toi la chose.
C'est toi l'horreur.

Tu te laisses glisser le long du mur, avalant une dernière fois ta salive avant de rester silencieux, les bras ballants et les poignets reposés contre le vieux parquet.

« Je suis tellement désolé... »

Et t'étais pas capable de le rassurer. De nier ce qu'il avait dit. Parce que tout était vrai, du début à la fin. T'as tout fichu en l'air, t'es fier de toi ? T'as encore détruit quelqu'un, ça t'amuse ?

« Je savais pas... »

Tu trembles.
Enfant.

« Je savais pas que j'étais comme ça... »

Et tu es horrifié par ton propre reflet.

« On peut amener un ange en Enfer mais on peut pas amener le Diable vers le Paradis. T'es condamné. Arrête de condamner les autres avec toi. Les fais pas tomber, laisse-les, disparais, Sébastien. Je sais pas si j'arriverai à être une bonne personne un jour. Mais sans toi je suis perdu. Parce que sans lui, ton monde n'a pas de sens. Tu sais, il n'y a vraiment que toi dans toute ma vie. Tu aurais pu être une fille, avoir un autre nom, une autre origine, être d'une autre race, que ça n'aurait rien changé. Je t'aimerais comme un fou quand même. Je suis pas capable d'être attiré par qui que ce soit d'autre, t'es ma seule lumière et j'crois que j'm'accroche trop à toi à tel point que tu commences à t'éteindre, t'es épuisé par ma faute et j'aurai jamais assez de toute ma vie pour racheter mes péchés et ceux que je t'impose. »

Tu te redresses et tu vas à ses côtés, et enfin, tu le prends dans tes bras. Tu l'entoures avec douceur, une douceur extrême que tu n'avais jamais remarqué chez toi. Dans tes gestes, même avec Sora, tu as toujours été un peu brute, un peu violent, et cette fois, c'est différent. Parce que tu te rends compte de ce que tu es et que la force qu'il t'a été donné, tu en as trop abusé à tes fins.

« Je suis le pire personnage de ce monde. Je suis malsain, égoïste, possessif, manipulateur, menteur, narcissique, méprisable, aigri, agressif, violent, sadique, mauvais, arrogant, asocial, asexuel, colérique, instable, rancunier et un tas d'autres mauvaises choses. Je crois que. Que je suis malade. »

Tu lâches un rire nerveux.

« Que j'aurais ma place dans un hôpital, quelque chose dans le genre, qu'il faudrait m'attacher et me bourrer de médicaments, de calmants, d'anti-dépresseurs, que j'finisse comme un légume pour arrêter de faire du mal aux autres. J't'en ai fait tellement. Tellement. Et je m'en veux, plus que tout au monde. Mais j'ai peur que tu partes. Peur que tu partes parce que les autres t'ont influencé et t'ont fait comprendre qui j'étais vraiment, peur que tu partes avec une balle dans le crâne. Je vais plus te mentir. Alors si je dois être franc : je ne sais pas quand on pourra s'en sortir. Peut-être même qu'on s'en sortira jamais, qu'on essayera toute notre vie et qu'on trouvera notre repos lorsque nos noms seront gravés sur des tombes et que nous ne serons jamais plus que des souvenirs dans un monde qui continue de tourner. Sanglot. J'vais me battre, pour toi. Je me déteste pour t'avoir embarqué dans toutes ces histoires. Faut que tu saches que. Que j'vais payer pour mes péchés. Je fais parti d'une organisation où la première règle est : ne jamais aimer. Et j'l'ai trahi, et j'ai raté ma mission, et en plus de ça je t'ai fait souffrir et je continue à le faire alors que je me démène pour te protéger. Je foire tout, absolument tout, et j'vais me faire punir. Je sais pas ce qu'ils vont me faire. Je sais qu'ils me tueront pas. Je sais juste que ça sera mérité, quelque part. Ta main s'aventure dans ses cheveux et tu lui embrasses le front. La seule chose sur laquelle je ne peux jamais mentir c'est mon amour pour toi. Je t'aime, Sora. Pardon d'être un poison. »

Et dans un dernier murmure, ta tête tombe contre lui, tu mords tes lèvres jusqu'à les percer et tu te tais, enfin.
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Lun 24 Mar - 3:29


You better run.




Don't mistake the silences
There's so much I haven't said
It's not that quiet in my head


Tu es si pitoyable, Sora.
Les mots s'étranglent dans ta gorge, réduits une fois de plus à des supplications.
La détestable vérité que tu énonces piteusement de ce ton pathétique que tu n'as que trop employé n'a rien de salvatrice - tu as l'impression qu'une entité démoniaque s'est infiltrée dans ta trachée, jouant de tes cordes vocales pour composer contre ton gré le concerto de ton agonie. Une symphonie de rancœur qui s'achève dans un crescendo discordant ; la terreur, l'amertume et la passion s'entremêlent en une note unique qui sonne le glas de la délicieuse hypocrisie dans laquelle tu t'embourbais. Tu as été conditionné au mensonge, formaté pour te taire. On t'a appris à étouffer ta douleur, à encaisser les coups sans que le masque ne se fissure. L'apparence du bien-être, de la compréhension, de la compassion. Le regard de l'enfant choyé par ses parents. Le maintien du garçon qui ne craint pas de voir son quotidien basculer dans les ténèbres à tout instant. Le sourire de l'amant comblé qui passe outre la trahison.
Ces précieux artifices qui à présent volent en éclats.

Ne pars pas.
Je suis désolé. Ne me laisse pas. Sébastien. Sébastien.
L'angoisse sourde de voir s'évanouir la seule lueur de ton existence reprend ses droits, grondant dans ton bas-ventre. Tu n'étais qu'un jouet, qu'un pion jeté sur l'échiquier, et tu en as conservé l'attitude, au cours de ces cinq mois qui t'ont tant abîmé. Tu t'étais promis de le protéger et tu as échoué, encore et encore. A présent, tu n'es plus seulement l'arme mais aussi le tortionnaire ; tu le blesses, tu l'accuses, tu lui imposes la crasse que tu t'ingéniais à cacher, tu déterres les cadavres de ces rêves qu'on a brisés et de ces gens auxquels plus personne ne pense. Tu lui as pardonné, pourtant. Tu lui as pardonné le mensonge, la violence, l'injustice, l'absence de confiance, la manipulation, la cruauté gratuite. Des excuses, tu es prêt à lui en trouver des centaines, à le défendre toutes griffes dehors au sein du tribunal spirituel dans lequel tu as le sentiment de le pousser comme on jette un condamné dans fosse aux lions.Tu peux pas t'en aller. Tu peux pas.

Il revient finalement dans ta direction, le son de ses pas écorchant l'insupportable silence qui plane dans la pièce, et tu crains d'entendre la porte claquer alors que tu demeures immobile, le regard rivé sur le parquet.

« Je suis tellement désolé... »
Je savais pas. Je savais pas que j'étais comme ça.
Le déchirement dans sa voix te donne envie d'hurler et tu te recroquevilles plus encore, réprimant un haut-le-cœur. Le seul homme que tu aies jamais aimé te présente des excuses pour son entière existence.

On peut amener un ange en Enfer mais on peut pas amener le Diable vers le Paradis. On est déjà en Enfer, Sébastien. C'est ici, l'Enfer. La haine et les afflictions, dans cette ville détestable, dans cette société en putréfaction. Je sais pas si j'arriverai à être une bonne personne un jour. Mais sans toi je suis perdu. T'as pas à être une bonne personne, on a largement dépassé le stade des préoccupations morales, personne n'est là pour nous juger. Si Dieu existe, il nous hait déjà. Tu sais, il n'y a vraiment que toi dans toute ma vie. Tu aurais pu être une fille, avoir un autre nom, une autre origine, être d'une autre race, que ça n'aurait rien changé. Je t'aimerais comme un fou quand même. Alors tu vas rester ? Tu vas rester ? Regarde, je suis lâche, je suis faible, pourquoi tu t'infliges ça ? Je suis pas capable d'être attiré par qui que ce soit d'autre, t'es ma seule lumière et j'crois que j'm'accroche trop à toi à tel point que tu commences à t'éteindre, t'es épuisé par ma faute et j'aurai jamais assez de toute ma vie pour racheter mes péchés et ceux que je t'impose. J'étais déjà épuisé quand tu m'as connu, j'ai jamais été qu'une calamité, pour tout le monde. Un fardeau. T'as rien à racheter, arrête, arrête. Mais ta vie, j'en veux quand même. On peut la passer ensemble. On va s'en sortir, pas vrai. Tu m'as promis. Reste, on va trouver une solution.

Ses bras se referment autour de ton corps tremblant, t'enserrant dans un étreinte plus délicate que celles auxquelles tu t'étais habitué. Sa chaleur familière te rassérène un tant soi peu ; il n'a pas l'intention de t'abandonner. Il n'est pas en colère, il ne te reproche pas ton comportement pathétique de préadolescente en crise.

« Je suis le pire personnage de ce monde. Je suis malsain, égoïste, possessif, manipulateur, menteur, narcissique, méprisable, aigri, agressif, violent, sadique, mauvais, arrogant, asocial, asexuel, colérique, instable, rancunier et un tas d'autres mauvaises choses. Je crois que. Que je suis malade. »
Il ne te reproche rien parce qu'il se tient pour responsable de toutes les plaies sanguinolentes de ton équilibre mental, parce qu'il se croit mauvais, haïssable. Et c'est ta faute, c'est ton discours qui le pousse à se rabaisser encore, tu es celui qui démolit son ego. Tu voudrais qu'il se taise. Tu voudrais lui dire d'arrêter de débiter ces horreurs parce qu'il a tort, parce qu'il se trompe sur toute la ligne. Tu voudrais lui dire qu'il est tout ce qu'il y a de beau dans ton univers, qu'il pourra s'insulter de tous les noms tant qu'il le souhaite mais que tu le trouveras toujours magnifique. Tu voudrais lui dire que tu l'aimes jusqu'à ce qu'il cesse de se trouver si laid mais tu demeures immobile, paralysé par les remords et par l'angoisse de ce qui va immanquablement suivre.

Que j'aurais ma place dans un hôpital, quelque chose dans le genre, qu'il faudrait m'attacher et me bourrer de médicaments, de calmants, d'anti-dépresseurs, que j'finisse comme un légume pour arrêter de faire du mal aux autres. J't'en ai fait tellement. Tellement. Non. Arrête, t'as pas fait exprès, arrête, c'est fini, c'est passé tout ça. Ca va aller. Arrête, t'as rien fait, c'est moi, arrête. Et je m'en veux, plus que tout au monde. Mais j'ai peur que tu partes. Peur que tu partes parce que les autres t'ont influencé et t'ont fait comprendre qui j'étais vraiment, peur que tu partes avec une balle dans le crâne. Je t'ai promis que je te laisserais plus jamais seul, faut que tu croies en moi, je m'en irai pas. Je serai toujours là à t'attendre. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, ils peuvent cracher sur ton nom ou sur ton passé mais ça change rien, ça changera jamais rien. Je te connais moi. Je sais qui tu es, je suis amoureux en parfaite connaissance de cause. Je serai là. Je serai là. Je vais plus te mentir. Alors si je dois être franc : je ne sais pas quand on pourra s'en sortir. Peut-être même qu'on s'en sortira jamais, qu'on essayera toute notre vie et qu'on trouvera notre repos lorsque nos noms seront gravés sur des tombes et que nous ne serons jamais plus que des souvenirs dans un monde qui continue de tourner. Non, dis pas ça, c'est n'importe quoi. On va gagner je t'ai dit, on va trouver une solution, il y en a forcément une, arrête, pleure pas, c'est pas vrai. On sera heureux, je t'ai dit. Faut que t'y croies. Au moins un peu, je t'en prie. Pour une fois. Pour nous. J'vais me battre, pour toi. Je me déteste pour t'avoir embarqué dans toutes ces histoires. Faut que tu saches que. Que j'vais payer pour mes péchés. Je fais partie d'une organisation où la première règle est : ne jamais aimer. Et j'l'ai trahie, et j'ai raté ma mission, et en plus de ça je t'ai fait souffrir et je continue à le faire alors que je me démène pour te protéger. Je foire tout, absolument tout, et j'vais me faire punir. Je sais pas ce qu'ils vont me faire. Je sais qu'ils me tueront pas. Je sais juste que ça sera mérité, quelque part.

Tu laisses échapper un couinement misérable alors que tu serres les poings, les yeux écarquillés. Ils vont le blesser. Ils vont le punir par ta faute. Tu es l'hamartia d'un soldat réprimandé par ses supérieurs, l'erreur de trop qui le conduira à la potence. Et tu n'y peux rien à présent, il est trop tard pour que tu rebrousses chemin, que tu cesses enfin d'empoisonner sa conscience. Non. Non. Non. Tu t'étais juré de ne plus jamais laisser qui que ce soit porter la main sur lui.
Sébastien n'est pas le seul à ne récolter que des échecs.
Tu as fait de ton mieux, pourtant.

« La seule chose sur laquelle je ne peux jamais mentir c'est mon amour pour toi. Je t'aime, Sora. Pardon d'être un poison. »
Une larme dégouline sur ta joue alors que ses doigts se perdent dans ta chevelure noisette, qu'il embrasse ton front avec une douceur aux accents mélancoliques. Et c'est fini, le calme revient.

Tu voudrais crier à l'injustice, mais tu as bien conscience de la position dans laquelle tu te trouves, tu ne sais que trop que tu es responsable des maux de ton amant, que ton existence à elle seule est un crime. Tes mains remontent doucement le long de son dos, effleurant sa peau nue pour le ramener contre toi, plus près, plus fort. Que personne ne puisse plus vous séparer.

"- Je t'interdis. Ta voix t'apparaît plus agressive que tu ne l'escomptais et tu te mords violemment la langue. Je t'interdis, t'entends. Je t'interdis, Sébastien. Nouveau frisson. Je t'interdis de te qualifier de poison en ma présence. Plus jamais. Ne fais plus jamais ça. De poison, de monstre. De malade. Je t'interdis, parce que c'est pas vrai. Ces mots je les entends tout le temps, et j'en ai assez, t'es pas comme ça. Moi je le sais. Je le sais parce que je suis amoureux de toi. Que je le serai toujours. Tu t'interromps, déglutis péniblement. Quoi qu'ils te fassent j-je. Je te soignerai, peu importe combien de fois je dois le faire ou combien d'énergie ça me prend. Je... C'est à cause de moi. Je te reconstruirai, je te promets. Autant qu'il le faudra. C'est à cause de moi. C'est ma faute, si tu m'avais pas rencontré... Alors les membres d'Atlantide seraient condamnés à une mort certaine. Mais toi t'irais bien. Et c'est tout ce qui compte. Je... Je vais trouver une solution. Je te promets. Je te promets, Sébastien. Mais ne t'excuse plus jamais. Ne t'excuse plus jamais d'être ce que tu es parce que ça, je ne te le pardonnerais pas."

Tu le repousses de quelques centimètres, agrippant son menton entre deux doigts pour plonger ton regard dans le sien. En dépit de ton expression décomposée et de tes yeux rougis, en dépit du fait que tu aies honte de présenter un tel visage. Un instant à peine et tu l'embrasses, tes lèvres se mêlant passionnément aux siennes.
Tu l'embrasses pour arrêter le temps, pour une éternité supplémentaire.
Vous en avez tant besoin, après tout.


Dernière édition par Sora Kitsue le Lun 24 Mar - 13:22, édité 1 fois
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Lun 24 Mar - 11:09


BELIEVE IN US
sora & sébastien

Ne fais plus jamais ça.
Tu baisses la tête, comme un enfant que l'on gronde. C'est la première fois que Sora t'impose quelque chose avec autant d'assurance, et tout à coup, tu te sens bien vulnérable, bien misérable. Parce que tu auras beau ne plus pouvoir le dire, ce sera toujours quelque part en toi, et tu ne pourras pas y échapper. C'est la réalité, tu es destructeur. Tu n'es pas une source d'amour, une source de beauté, une source paisible. Tu es un volcan prêt à entrer en irruption sans prévenir jusqu'à engloutir toutes les âmes sous ta lave la plus brûlante et la plus épaisse. Tu les étoufferas, tu les immoleras, et tu ne pourras rien y faire, parce que c'est ta nature. C'est à cause de toi. Tu aimerais rétorquer que non, mais ton amant ne t'en laisse pas l'occasion. Ça n'a jamais été de sa faute, lui comme toi, vous ne pouviez pas savoir. Il n'a rien fait de mal, il a juste cherché à protéger ses amis en se manifestant lors de ton arrivée et tu lui as tiré dessus. Et t'as joué avec lui. T'as tellement joué que tu peux plus t'en passer, et que maintenant, en dépit de tout, tu l'aimes. Tu l'aimes à mourir, pour le meilleur comme pour le pire, et il y a cet anneau qui ne cesse de briller autour de son doigt. L'anneau de la promesse. L'engagement, la passion. L'éternité. Je ne te le pardonnerai pas. Alors tu restes silencieux, mordillant tes lippes une nouvelle fois, desséchées et douloureuses au fil des frottements. T'as tellement peur de le perdre, ça te hante, plus que tous les fantômes qui t'ont suivi toutes ces années. D'ailleurs, tu les as presque oublié. Ils ne sont que des souvenirs douloureux, des chimères évanouies dans ton étendue désertique. Maintenant, il n'y a que Sora. Devant toi. Sora, Sora, Sora... Il t'embrasse avec passion, et toi tu deviens tout aussi chétif que lui, les joues roses et les lèvres qui tremblent. Mais tu les ouvre un peu, ignorant la douleur de la peau séchée contre la bouche de ton fiancé. Et tu profites de baiser, comme si c'était le dernier, et le premier. Tu comptes profiter de chaque secondes, toutes aussi précieuses que des trésors.
Tu formes un cercle protecteur à l'aide de tes bras tout autour de ses côtes, et tu le soulèves comme une plume. Tu as toujours vu qu'il était fluet, qu'il fallait en prendre soin. Mais tu as aussi vu qu'il pouvait avoir des convictions et une force mentale que tu n'aurais sans doute jamais. Comme cette fois, au sous-sol d'Atlantide où il t'a repoussé sur le côté. Comme toutes ces fois où il est encore debout à t'aimer alors que le monde entier lui écrase les épaules et lui brise les genoux pour le faire flancher. Mais il est toujours là. Pour toi.
Pour vous.
Et tu trouves cela merveilleux.

Ca y est, maintenant tu sais.
Tu sais quand tu es tombé amoureux.
A la patinoire, alors que tu tenais à peine sur tes jambes. Il était là. Il te tenait. Il te souriait. Et il t'a dit :

« Je ne vais pas partir, Sébastien. Vous n'allez plus tomber. Je ne vais pas vous laisser seul. »

Tu avais pensé un peu trop fort. Paniqué, tu te racles la gorge et détournes le regard un moment.

« Ce. C'est ce que tu m'avais dit. Cet hiver. »

Imbécile.

« Et t'es jamais parti. Tu avais raison. »

Tu finis par arracher un sourire, oubliant ta honte passagère pour avoir citer tout haut les propres dire de ton amant. Puis, qu'importe. Les choses sont telles qu'elles sont. Tu le repousses contre le mur, ses cuisses entourant ton bassin et tu fusionnerais presque avec. Tes mains s'abandonnent sur le tissu t'appartenant auparavant, défaisant les quelques boutons avant de glisser tes paumes sur chaque parcelle de son buste. Et tu embrasses sa mâchoire, ses lèvres, sa gorge, son lobe, le creux de son cou, son épaule et son torse avec une passion sans pareille. Ton souffle s'accélère et tes mains aggripent les deux parties charnues à l'arrière de son corps pour l'approcher encore plus de toi. Tes lippes, elles continuent. Elles veulent goûter à tout, parce que tu veux qu'il t'appartienne tout entier, et à tout jamais.

« Moi aussi, je suis amoureux de toi. Tu reprends ton souffle, péniblement, retournant à tes ivres embrassades. Alors on doit rester forts. Je sais que tu l'es. Ne le nie pas, je te l'interdis. »
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Lun 24 Mar - 21:37


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Tu l'embrasses pour oublier que tu es terrorisé.
Tu l'embrasses dans l'espoir de faire taire l'angoisse sourde qui te ronge, fissurant sournoisement le peu d'espoirs que la tragédie n'a pas su détruire. Il faut que tu saches que j'vais payer. Ils vont me punir. Si tu t'autorises à y penser, tu t'écrouleras une fois de plus. Tu te réfugies dans la certitude naïve que tu seras capable de le sauver au moment venu, que tu soigneras ses blessures et que ce châtiment sera la dernière des épreuves que vous aurez à traverser. Tu repousses l'éventualité absurde de le perdre pour toujours. Quoi qu'il advienne, tu y remédieras. Tu n'iras nulle part sans lui.
Tu l'embrasses parce que faute d'être un poison il est ton addiction, parce qu'en son absence tu ne vaux pas mieux que les junkies dont on ramasse les cadavres sous les ponts aux heures les plus obscures. Cinq mois au cours desquels il a injecté le bonheur dans ton existence comme un venin dans ton organisme, cinq mois qui ont fait de Sébastien de Nivral l'astre unique autour duquel tu gravites. Incapable de t'éloigner, d'arguer à nouveau cette indépendance qui te tenait lieu d'identité.

Le baiser gagne en intensité alors qu'il te soulève sans le moindre effort, que tes lèvres s'écrasent contre les siennes comme si ta vie en dépendait, comme si cette énième preuve de tes sentiments à son égard pouvait soigner les maux qui vous rongent, éloigner une bonne fois pour toutes les puissances maléfiques qui s'acharner à assombrir votre histoire. Tu ne crains plus qu'il te lâche ; désormais, tu sais qu'il ne te laissera plus jamais tomber.

« Je ne vais pas partir, Sébastien. Vous n'allez plus tomber. Je ne vais pas vous laisser seul. »
Tu t'écartes de quelques centimètres, t'agrippant du mieux que tu peux à son corps autrement plus stable que le tien, interloqué. Ces mots, tu les connais. Et pour cause : ce sont les tiens. Le discours naïf et débordant d'optimisme que tu tenais à l'époque des jours heureux, d'un quotidien paisible, alors que déjà l'amour faisait valoir ses droits, pervertissant inexorablement tes vertus. Cette promesse ingénue qui, lorsque tu l'avais proférée, te paraissait sans conséquences. Alors que pour la première fois, tu voyais en lui autre chose que le tortionnaire d'Atlantide, que le bourreau de Solveig, que l'homme impitoyable qui t'avait humilié.
Alors que tu apprenais tout juste l'aimer.

Ce. C'est ce que tu m'avais dit. Cet hiver.
Tu te souviens de la réponse que tu avais reçue : une menace bien sentie, suivie presque immédiatement d'un coup de couteau. Mais tu n'avais pas flanché, tu ne t'étais pas enfui - principalement parce qu'en l'occurrence, tu étais juché sur des patins à glace que tu ne maîtrisais pas le moindre du monde, et que si tu t'étais risqué à te dégager de l'emprise de ton chef, tu te serais sans aucun doute retrouvé face contre terre en moins d'un quart de seconde. Tu grimaces piteusement, chassant de ta mémoire tes misérables performances de petit pingouin inadapté pour reporter ton attention sur ton amant.

« Et t'es jamais parti. Tu avais raison. »
Ses yeux s'illuminent enfin, et tu lui rends son sourire, parce que l'espace d'un instant plus rien ne t'effraie. Parce que tout parait si facile lorsque son regard brille de cette façon, parce que tu es heureux qu'il se souvienne de tes serments, qu'il accorde lui aussi un certain prix à ces parcelles de bonheur, douloureusement préservées au cœur de l'apocalypse.
Sébastien te plaque au mur sans autre forme de procès, la brutalité passionnée que tu as appris à apprécier poignant à nouveau dans ses gestes alors qu'il défait une fois de plus ta chemise, que ses doigts glissent sur ton épiderme dans une caresse incandescente. Il t'embrasse encore, encore, et tes mains se perdent dans sa chevelure en bataille alors que tu te loves plus étroitement contre lui.
Moi aussi, je suis amoureux de toi.

« Alors on doit rester forts. Je sais que tu l'es. Ne le nie pas, je te l'interdis. »
Tu laisses échapper un léger rire, tes joues embrasées, ses lèvres effleurant chaque parcelle de ta peau nue, sans relâche. Fort, tu ne l'es pas, tu ne le seras jamais, et vous en avez conscience tous les deux. Mais peu importe, ensemble, vous l'êtes, vous pouvez surmonter n'importe quoi. Et quelque part, il est toujours avec toi.
Tu ne l'es pas, mais tu vas tricher avec le destin. Tu persuaderas le sort de tourner en ta faveur. Tu ne l'es pas, mais tu feras comme si.

"- T'avais dit que tu m'égorgerais publiquement si je continuais à être aussi niais, énonces-tu d'un ton presque attendri, ta respiration hachée par l'excitation qui monte, une fois de plus. Je. Je ne pensais pas que tu te rappelais de ça. Tu resserres ton étreinte, pressant, recherchant un contact qu'il t'est impossible d'intensifier plus avant. On va gagner, Sébastien, répètes-tu. On va gagner."
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