A bit of cooperation please. [PV Sora]

*Sam 3 Mai - 4:01*

give me what i want.

Un sentiment d'éternel recommencement se laissant doucement mais sûrement sentir. Cette chose dévorant chacune de tes nuits, un long travail qui n'avait que pour but d'honorer ton devoir de chasseur, d'assassin, tu allais devoir une nouvelle fois jouer avec d'autres enfin d'obtenir ce que tu désirais, afin d'avoir des informations, un ensemble qui avait toujours eu le don qu'importe l'époque d'allouer un drastique avantage à la personne ou le camp qui les possédaient et autant connaître l'habitation d'une de tes futurs victimes pouvait s'avérer facile après plusieurs jours de traque, il te fallait cependant un point, un début d'où remonter à ta proie, essentiellement un nom, prénom, une photo et voir même son lieu de travail. Tâche qui pouvait sembler facile selon les points de vue, les connaissances que l'on avait dans ton cas, dans le cas des cibles précises que tu devais assassiner, ceci devenait relativement délicat. Comment chercher une personne à qui l'on avait fourni une identité des plus parfaites ? Là où ta meilleur piste était de t'attaquer à l'un des traquera déjà connus, chose que tu avais déjà fait sans grands succès. Des alternatives, il y en avait beaucoup alliant pour certaines simplicité et pour d'autres son parfait opposé et tout ceci bien sûr non pas sans un certains vice que l'on nommait douleur ou encore chantage.

Ainsi en ce soir tu savais d'ores et déjà à qui tu allais t'en prendre, un membre d'Atlantide, ce chère Sora qui selon tes informateurs s'était lié d'amitié avec une de tes cibles déjà connues grâce au travail d'un autre mutant. L'interroger même s'il allait à tous les coups se montrer peu coopératif pouvait être utile et finalement tu n'avais rien à perdre, que tout à gagner en cette rencontre imposée. L'ayant suivi comme à l'accoutumé avec tes proies pendant quelques jours afin de voir s'il pouvait lui arriver de côtoyer un lieu en particulier, tu n'avais tarder à remarquer qu'il avait toujours eu un certains attachement pour le repaire de son gang, normal après tout lorsque l'on appartenait à l'une de ces familles. Dès lors ceci t'avait grandement facilité la tâche et il était enfin temps de refermer ton étreinte sur le jeune homme. La nuit s'étant doucement profilé, tu te tenais loin de toute personne en haut d'un bâtiment en ton enveloppe d'ombre attendant patiemment qu'il sorte de la bâtisse que tu fixais qu'importe les minutes, les heures, tu ne comptais bouger, en soi tu n'avais qu'une seule et unique contrainte, celle du temps, celle de devoir attendre avant de réaliser ce que tu désirais.

Silhouette qui n'était autre que celle d'une jeune homme qui se profilait doucement mais sûrement à l'extérieur de ce bâtiment, c'était maintenant que tu devais agir qu'importe les éventuels regards tu comptais lui offrir un traitement... Royal. T'élançant du haut de cet immeuble avant de disparaître et de te retrouver juste face à lui grâce à ta capacité sensiblement proche de la téléportation, tu agrippas rapidement son bras en une brutale emprise afin de t'assurer qu'il ne parte pas tandis que ta seconde main trouva refuge au niveau de son haut, l'attrapant. La brume opaque qui t'englobait s'empressa de parcourir son corps, le dévorant en une rare avidité, lui offrant un voyage en ton petit chez toi, ne laissant que le néant là où vous vous teniez. Dès lors vous n'étiez plus sur Terre à proprement parler mais plutôt en ce monde parallèle typique à ta mutation, un lieu qui n'avait quasiment aucune apparence. Tandis que tu relâchas ton étreinte sur lui, la seule chose qu'il pouvait observer était un lieu semblable à l'espace, à la nébuleuse que nous humains pouvions observer nous humains à l'exception prêt qu'un sol invisible semblait s'y trouver sur lequel vous reposiez.

Faisant quelques pas en arrière tandis que tu le fixais de ces orbes de givres qui n'étaient autre que tes yeux sous cette forme fantomatique, tu ne tardas à engager la conversation là où tu ne voulais le garder pour l'éternité ici. Ce que tu voulais de lui tu comptais rapidement l'obtenir même si tu te devais agir en parfait négociateur car malgré tout tu te trouvais devant un mutant, un de ceux pour qui tu te battais.

« - Sora je ne me trompe pas ? Enchanté. Je suppose que vous savez plus ou moins pourquoi vous êtes ici non ? »

Penchant doucement la tête, un sourire vint doucement se dessiner auprès de ta seconde peau opaque, de cette entité sibylline afin de couronner tes nouvelles palabres.

« - Ou dois-je préciser que ceci concerne une personne envers la quelle nous avons tout deux un intérêt quelque peu divergent... Sébastien. »

*Sam 3 Mai - 17:18*

Tu es d'une humeur particulièrement massacrante, aujourd'hui.
Depuis ton altercation avec James Winchester, il y a quelques jours de cela déjà, la colère gronde sourdement dans ton bas-ventre - tu as beau t'efforcer de la faire taire et d'afficher ton expression avenante habituelle, tu es de plus en plus contrarié. Les mots résonnent dans ton crâne, en un écho diabolique qui te poursuit inlassablement. Tu es un animal sauvage, désenchanté ; tu baisses la tête devant ton propre reflet, fuyant la haine qui déborde de tes iris. Tu es sorti dans l'espoir presque ingénu de distraire ta contrariété, et déjà, tu regrettes d'avoir quitté la maison. Tu n'as plus rien à faire au repaire, a fortiori depuis que Kotaro Ayanami a revendiqué son titre de chef légitime. Quelque part, tu es un indésirable, invisible à nouveau. Seuls une poignée de tes camarades s'intéressent encore à ta pitoyable existence, et c'est en leur honneur que tu te résignes à franchir les portes du quartier général, encore et encore. Anasthasia. Solveig. Kyo. Ces noms qui se parent des accents de l'amertume.

Il fait froid, pour un soir de mai.
C'est ce à quoi tu songes en quittant ces lieux maudits, emmitouflé dans une veste de piètre qualité. Tu es à une bonne demie-heure d'Ikebukuro, et cette pensée t'arrache un énième soupir. Tu serres les dents, tes iris durcis par la tempête inextinguible qui gronde dans ton cœur. Tu détestes ce temps tu détestes ces gens tu détestes ces fantômes qui te hantent et cette angoisse qui te ronge continuellement tu détestes être toi. Oui, voilà, c'est exactement ce qui cloche : tu te hais. Tu te hais pour autoriser tacitement tes semblables à t'abîmer encore et encore tu te hais pour ce matricule de victime qui pèse sur tes épaules tu te hais pour tout ce que tu dis et pire, pour tout ce que tu ne dis pas. Tu te hais parce que tu n'es pas assez fort et que tu en as bien conscience, et putain, tu es misérable. Toujours malheureux alors que la vie est belle, Sora. La vie est belle.

Tu n'es même pas sur la défensive lorsque l'inconnu se jette sur toi pour t'immobiliser, et en dépit de tes multiples expériences dans la peau d'une bête traquée, tes réflexes sont toujours aussi mauvais. Tu couines, te débats faiblement, incapable de te défaire de son emprise. Tu es désabusé, tu paniques à peine. Tu as été réduit à l'état de proie tant de fois que dans l'urgence, tu te dis juste, oh non c'est pas vrai pas encore. Et voilà. Tu es couvert d'une fumée opaque absolument suspecte, et l'espace d'une seconde, tu ne vois rien d'autre qu'une obscurité morbide. Peut-être que tu es mort. Peut-être que c'est tant mieux.

Sora je ne me trompe pas ? Enchanté.
Tu entrouvres prudemment les yeux, et réprimes un sursaut. D'accord. Tu es désormais enfermé dans une putain de nébuleuse avec un type qui n'a rien d'humain et qui s'efforce de te faire la conversation. Formidable. Voilà qui est tout à fait inédit. En plus ce machin sourit.

Dois-je préciser que ceci concerne une personne envers laquelle nous avons tout deux un intérêt quelque peu divergent... Sébastien.
Oh. Tu aurais probablement du t'en douter, ce n'est pas comme si c'était la quarante-sixième fois que ça t'arrivait mais... En fait si, presque, et très sincèrement, tu commences à être fatigué de ce cercle infernal. Tu te laisses tomber au sol, ou du moins sur la surface invisible qui en tient lieu, croisant tes jambes en tailleur avec une certaine nonchalance. Tu n'as pas envie de supplier, de trembler, de fondre en larmes. Qu'il te cogne si ça lui chante, tu connais déjà ce schéma de rage par cœur, et les événements ont un goût désagréable de réchauffé.

"- Alors quoi ? lances-tu avec exaspération. Vous ne suivez pas les actualités ? S'en prendre à moi pour atteindre Sébastien, c'est vu et revu. Cliché. Aucun intérêt. C'est quoi votre délire, marcher sur les pas de Taiga Yamazaki ? Tu marques un temps d'arrêt, lèves tes pupilles étrécies sur l'absence de visage de ton nouvel adversaire. D'ailleurs, je suis presque certain que vous avez reçu l'adorable vidéo des traqueurs, vous aussi. Qu'est-ce qui vous fait croire que je le fréquente encore ?"

*Mar 6 Mai - 4:52*

give me what i want.

Un pas puis un autre, encore et encore, ce même bal se répétant tandis que tu t'éloignais un peu plus de sa personne alors que tu lui accordais toujours ta curiosité ou plutôt devrait on dire l'attention qu'il méritait de par un lien particulier qu'il entretenait avec celui qui t'intéressait vraiment. Alors qu'un léger fracas ou plutôt un certain bruit se fit ouïr, ton interlocuteur forcé trouvant place sur ce factice sol. Tu ne tardas à faire de même ou plutôt à t'asseoir mais de façon bien plus royal. Après tout vous étiez en ton monde, ton petit chez toi que seulement de rares personnes avaient pu visiter de leur vivant. Un endroit dont tu régnais sans partage, une place où le titre de roi te revenait de gré, un royaume où ta puissance ne connaissait de limite, le seul égal à ta personne en ces terres n'était autre que dieu. Un bref geste de mains, le néant à tes côtés commençant doucement à osciller, du vide vint naître une forme qui semblait petit à petit modeler ses propres traits pour finalement définitivement arborer son apparence finale. Tu venais littéralement de faire apparaître un fauteuil ou plutôt de le créer et ainsi tu t'empressas quelque peu de t'affaler en celui-ci tandis que tu portais une oreille attentive encore et toujours aux dires du jeune homme.

Paroles des plus anodines, en parfaite coordination avec ce que tu avais imaginé de ces premiers instants avec le jeune homme. Tu claquas des doigts faisant apparaître non loin de lui la copie conforme du siège, de ton trône actuel témoignant une nouvelle fois que tu avais tout droits en ce monde mais là n'était pas l'intérêt principal de ton acte, tu voulais simplement discuter entre personnes disciplinés et d'un bon intellect, entre gens raisonnables... Levant de nouveau ta tact en sa direction, tu t'empressas de couronner ton acte de ces dires étrangement des plus calmes, amicaux à l'opposé des précédentes déclarations de ta proie.

« - Prenez place, vous n'allez pas rester assis là à même le sol, je suis votre hôte après tout. »

Un second sourire étirant ton faciès opaque, tes traits se mouvant en cette mimique atrocement sympathique. Tu savais que parler de Sébastien comme ta prochaine cible à ce garçon était inutile, non tu désirais procéder de façon bien plus subtile, tu souhaitais faire preuve d'une arrogante diplomatie. Tu voulais être à la fois un être conciliant non pas sans oublier ce pourquoi tu avais orchestré tout ceci, non pas sans un pragmatisme des plus déplaisants afin de respecter ta réputation, afin de faire peut être honneur en quelque sorte à ton rang, à ta propre personne, à l'assassin que tu étais.

Il était donc temps de lui fournir quelques réponses, déplaisantes ou non, vides ou amplis de sens, inutiles ou constructives car après tout pour l'instant ces questions n'avaient lieu d'avoir une réponse des plus intéressante, vous en étiez à la base même de vos futurs négociations. Dès lors pour la seconde fois, le ton de ta voix se fit ouïr à travers cette enveloppe d'ombre alors que tu le fixais, scellant ton regard auprès du sien.

« - Qu'est ce qui me le fait croire ? J'ai appris une chose un jour, on m'a dit, l'amour est chimique mais nous avons choisi de lui donner un sens. Ainsi à mes yeux on ne peut pas se débarrasser comme ca de ce qui nous attire, du jour au lendemain c'est impossible, alors c'est pour ça que je crois que vous le fréquentez toujours, vidéo des traqueurs ou non. Au pire des cas je n'ai qu'à vous suivre pour avoir ma réponse durant des jours, des semaines et on sera fixé sur cela. »

Alors que ton visage inexistant vint doucement trouver refuge au creux de ta main, de ces griffes noirâtres tu considérais que la vrai discussion pouvait commencer, que les choses sérieuses pouvait enfin avoir lieu, que vous pouviez enfin négocier entre adultes responsables.

« - Maintenant que ce détail est régler j'aimerais vous proposer une affaire que vous ne pourriez refuse à moins de bien sûr ne plus l'aimer, le côtoyer et j'en passe comme vous le dites. Dans tous les cas que vous soyez encore proche de lui, que vous le voyez régulièrement ou non un jour arrivera bientôt où j'irais moi même le trouver, où de mes propres mains je jouerais avec son corps en lambeau, où je m'amuserais avec ses os rompus, vois tu j'ai toujours rêvé d'expérimenter certains traitements peu plaisants sur un être de chaire et de sang et un traqueur comme lui serait la personne idéale et ceci qu'importe l'évolution de votre relation avec votre bien aimé. Dès lors je peux te proposer une chose pour éviter tout ceci... À te voir si tu souhaites toujours nier, éluder le sujet que je souhaite aborder avec toi comme tu l'as fait précédemment. »

» kill and run Δ kyo & sora
» this is why i was born Δ sora
» dream fortress Δ sora
» all's fair in love and war Δ sora
» born in blood, both of us Δ sora Δ r18

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