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 born in blood, both of us Δ sora Δ r18

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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Ven 25 Avr - 19:41



Pourquoi s'entraîner alors que demain ne peut être que meilleur ? A vrai dire, tu ne t'étais jamais attardé sur la question. Sans doute parce que tu demeures véritablement paranoïaque en ce qui concerne la sécurité de ton amant, et c'est la raison pour laquelle tu t sentirais un peu plus rassuré si tu voyais apparaître quelques muscles sur son corps maigrichon. Tu ne doutes pas de sa force physique, c'est un garçon plus grand que toi après tout. En revanche, ce sont les coups mentaux qu'il encaisse le moins bien, alors tu allais partager ton savoir. Tu ne vas pas en faire ta copie conforme, loin de là. Tu veux juste savoir qu'il est capable de se surpasser. C'est en vous tenant la main que vous aviez quitter la maison. C'est amusant à quel point la vie semblait facile, maintenant. Même si tu as dû faire subir à l'un de tes collègues un châtiment cruel. Mais tu t'en remettras, et lui aussi. Pour preuve, tu commences à t'y faire, à ces deux fardeaux de chaque côté de ton corps. Ce n'est plus si difficile de se regarder dans le miroir, et pour le moment, tu es libre de chacun de tes mouvements.
Pendant le chemin jusqu'à Akasaka, empruntant bus et métro, tu avais abordé le sujet d'Amaya pour informer ton petit-ami sur ce qu'il s'était arrivé, et les excuses que ce dernier fournissait envers ton amant. Tu ne savais pas trop la nature de leur relation mais d'aussi loin que tu puisses t'en souvenir, lorsque tu étais chef d'Atlantide, tu avais vu quelque fois l'adolescent parler avec le sous-lieutenant, et ce sans y apercevoir une once de haine. Tu avais alors supposé qu'ils étaient amis. Mais, ça, c'était l'époque où tu n'en avais pas grand chose à faire, et tu as une mémoire sélective, alors qui sait, tu te trompes peut-être.

La nuit s'écoulait le long du ciel, passant d'un cyan radieux à un noir obscur. Pourtant Tokyo ne s'endort jamais, c'est ce que tu as fini par comprendre après bientôt un an ici. Vous finissiez alors dans une rue assez étroite et pas très animée, devant un porte au-dessus de laquelle était indiquée une inscription qui ressemblait à celle d'une salle de sport, exactement là où tu voulais aller. La vérité, c'était ici que Kotaro Ayanami bossait en tant que professeur de boxe, et depuis sa « mort », le lieu avait été un peu mis de côté, oublié. Mais tout y était encore. Tu t'accroupissais, un genoux au sol avant de sortir une épingle et de trafiquer la serrure. Fais le guet. Puis tu t'arrêtes d'un coup, léger sourire moqueur. Même si tu sais très bien le faire. Guet, gay, vous avez saisi ? On devrait pas être dérangé. Clic. Yes. Lances-tu comme si tu étais un espion dans un jeu vidéo.
Sans plus attendre, tu ouvres la porte et tire ton guet gay par la manche jusqu'à l'intérieur de la grande salle, allumant l'interrupteur au passage. Il y avait notamment de quoi s'exercer, se hisser à la corde, faire des exercices de musculature et de souplesse, des tapis. Bref, tout ce qui te semblait nécessaire à tes yeux. Tu déposes ton sac à dos dans lequel tu y avait mis de quoi vous changez et prendre une douche au cas-où, deux bouteilles d'eau, car, connaissant Sora, il sera vite épuisé.

Tu abandonnes ta veste sur le banc à côté de toi. Bon, tu es prêt ? Enfin, de toute manière tu n'as pas le choix. Tu lui déposes un baiser dans le cou avant de lui murmurer : Je te préviens, je veux que tu sois incontrôlable.



Dernière édition par Sébastien De Nivral le Sam 26 Avr - 15:16, édité 1 fois
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CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
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Ven 25 Avr - 21:42





Tu aurais du t'en douter, pourtant.
Tes fréquentations se divisent en deux catégories : les accidentés, et les traqueurs. Et ce, sans même songer à classifier Arisa où que ce soit - d'ailleurs, tu ferais mieux de cesser de la considérer comme une amie, étant donné que tu es celui qui a arrosé son cadavre d'essence. Tu as franchement mieux à faire que de sympathiser avec des cendres, comme par exemple, te demander pourquoi diable n'avais-tu pas réalisé que, bien entendu, si Amaya ne s'était pas déjà fait massacrer, c'est qu'il était forcément un agent investi d'une mission d'infiltration. Quelle question. D'ailleurs, tu n'aurais probablement pas dû être surpris de le voir dégainer un revolver et attenter à la vie de Kotaro Ayanami, il y a quelques jours de cela. Tant qu'à faire, tu aurais préféré qu'il t'en parle, en sa qualité de second meilleur (et seul) ami en titre. Le premier se trouvant être Kyo, que t'acharnes à éviter soigneusement depuis son altercation modérément violente avec ton amant. Tu n'as donc désormais plus aucun contact social à l'exception de Sébastien, ce qui techniquement parlant ne te dérange pas le moins du monde, étant donné qu'il se trouve être l'amour de ta vie.

C'est avec un détachement étonnant que tu écoutes ton fiancé relater les récents événements. Punition. Torture. Œil manquant. Il y a quelques semaines à peine, tu te serais effondré en pleurant à l'annonce de cette nouvelle, en soi un peu atroce. Mais plus maintenant, non. Peut-être que vivre en compagnie d'un cyborg t'a appris à relativiser, ou peut-être que tes propres expériences en qualité de martyr ont fini par te rendre complètement indifférent. Toujours est-il que cette fois, tu te tais, hochant simplement la tête en réponse à ces révélations. Tu n'es pas en colère, tu n'en as plus la force. Tu as été trahi tant de fois qu'un mensonge supplémentaire ne change plus rien à l'état relativement pathétique de ton ego - et qui plus est, quelque part, tu ne vaux pas mieux que lui, que tous les autres. Tu es peut-être même encore pire, en matière de trahison. Après tout, tu passes le plus clair de ton temps aux côtés d'un lieutenant de la cause, voire même plus précisément dans ses bras, et ce sans l'ombre d'un remord. Tu as renoncé depuis de longues semaines déjà à tes présumés acquis de conscience. Quoi qu'il en soi, jusqu'ici, pas l'ombre d'une tragédie à l'horizon, et dieu sait que ce sentiment de paix t'avait manqué : tu as presque le sentiment qu'on t'autorise à nouveau à être heureux, et si tu restes sur tes gardes, tu t'abandonnes complaisamment à cette confortable illusion de sécurité.

Tu commences à apprécier Tokyo de nuit, toi qui était autrefois si terrorisé par l'obscurité ; tu as presque l'impression d'être libre, sauvage, quelque part, alors que Sébastien t'entraîne dans les ruelles peu animées de la capitale. Tu ne sais pas vraiment où il t'emmène, et tu ne poses pas la question - t'entraîner, a-t-il dit, et cette idée t'arrache une grimace. Tu es maigre, tes muscles s'apparentent à des brindilles, et tu as déjà prouvé à plusieurs reprises que tu n'étais absolument pas endurant. Fait est qu'il suffit de te tapoter l'épaule pour que tu t'écroules, et tu n'es pas certain que ton petit ami puisse y changer quoi que ce soit, en dépit de ses excellentes intentions.

Fais le guet. Même si tu sais très bien le faire.
Tu manques de lui trébucher dessus, trop perdu dans tes considérations existentielles pour réaliser qu'il s'est arrêté, alors qu'il pose un genou à terre. Tu fais la moue en réponse à son commentaire ouvertement moqueur - tu es presque certain que tu n'as pas l'air si homosexuel que ça, obéissant en silence à ses ordres. De toute façon, il est tard, et personne ne semble s'intéresser à... Attendez, est-ce que Sébastien est en train de crocheter une serrure ? Oui. D'accord. Visiblement. D'ailleurs, tu trouves ça incroyablement cool, mais tu es trop vexé pour le lui faire remarquer. Tu te demandes où est-ce qu'il a appris à se comporter comme un agent secret sorti tout droit du dernier James Bond, et puis tu te dis qu'après tout, tu n'as pas besoin de te poser ce genre de questions. Et voilà, c'est ouvert, et vous vous engouffrez dans ce qui s'apparente de toute évidence à une salle de gymnastique désertée. Tu fais quelques pas à sa suite, l'observes avec une admiration quelque peu mal placée déposer ses affaires, se défaire de sa veste, revenir vers toi. Bon, tu es prêt ? Enfin, de toute manière tu n'as pas le choix. Tu déglutis, respires profondément alors qu'il t'embrasse dans le cou. S'il compte s'amuser à te déstabiliser de la sorte longtemps, alors non, tu n'es pas prêt.
Tu n'es même pas prêt DU TOUT.

« Je te préviens, je veux que tu sois incontrôlable. »
Tes joues s'embrasent instantanément alors que tu recules un peu trop brusquement, manquant de perdre l'équilibre une seconde fois en cinq minutes. Tu n'arriveras jamais à te concentrer sur quoi que ce soit s'il continue à te regarder de cette façon, c'est définitif, c'est une véritable torture. Tu te défais rapidement de ta propre veste, la jetant adroitement sur le banc à ton tour, t'efforçant de te composer un masque impassible. Tu peux y arriver. Concentre tes chakras. Nnh.

"- De nous deux, je me demande qui fait le mieux le gay, lances-tu en esquissant un sourire - que tu avortes à l'instant où tu réalises que tu racontes n'importe quoi. Oh mon dieu, ta gueule Sora. Euh. Je. Je. Tu t'interromps, serres les poings en position de garde. Ou du moins, dans une pâle imitation de ce que tu as pu admirer dans les films d'action. Par quoi on commence, alors ?"
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Ven 25 Avr - 22:07



De nous deux, je me demande qui fait le mieux le gay.
........... Tu demeures les yeux rivés sur lui, ta tempe se gonflant  à bloc. Sora. Viens. de. te. Vanner. Est-ce une blague ? Tu es vexé, incroyablement vexé. Parce que, bon dieu, non, tu n'es pas gay. Mais tu n'es pas hétéro non plus. Tu es... tu es... disons, sorasexuel, et c'est tout. Bon sang. Mais tu es partagé avec l'envie de rire un peu, parce que c'était la première fois que ton amant essayait de tenir tête, tout du moins, depuis la fois où tu l'as obligé à ramasser l'enveloppe avec les dents. Vous savez, celle qu'il avait lancé à ses pieds en voulant affirmer cette virilité que tu t'es fait un plaisir à démolir en à peine quelques heures par la suite. Enfin, c'est le passé après tout, tu n'es plus comme ça. Plus vraiment. Tu espères.

Toujours est-il que tu étais réellement heureux de voir que les choses pouvaient enfin de passer simplement, sans larmes, sans hurlements. Vous n'aviez pas vraiment eu ce genre de repos depuis Disney, cet hiver, et cette pensée ravive de chaleureux souvenirs. Tu fixes les poings maigrichons et osseux de ton fiancé avant de, dans un petit rictus, déposer ta main sur ces derniers pour les lui faire baisser. Déjà, certainement pas de bagarre avec moi, je gagnerai dans tous les cas. D'accord tu es quand même un peu narcissique sur les bords, c'est peut-être un de tes trait de personnalités qui ne se sont pas totalement envolés depuis ta promotion en tant que chef d'Atlantide il y a de ça bien longtemps maintenant.
Avant toute chose, on commence par de l'observation. Dis-tu en écartant d'un pas de lui. Droit, yeux dans les yeux. C'est important de regarder, autant ton adversaire que toi-même. Apprends à te connaître et ce sera déjà un bon début. Mais comme tu n'es pas du genre impartial lorsqu'il s'agit de te critiquer, je vais te montrer comment faire.

Tu croises alors les bras, réfléchissant, regardant ton amant de haut en bas. Commençons par moi, pour que tu comprennes. Je tire souvent des avantages de ma capacité à utiliser les armes blanches et les armes à feu, mais je sais aussi me servir de mes bras. En revanche, mes jambes, je les utilise moins, sauf pour courir et esquiver bien évidemment. Disons que je suis plus petit que la moyenne alors utiliser mes jambes ne me servirait pas à grand chose. Tu viens d'avouer que tu es petit, et tu as sincèrement envie de t'effondrer. Tu as toujours eu du mal à assumer ton petit mètre soixante alors que tu as trente ans. En ce qui te concerne... Tu reposes toute ton attention sur lui. Tu as une taille normale, c'est bien. Mais t'es vraiment maigre alors tu risques pas d’impressionner grand monde. Après la corpulence ne fait pas la force, il y a des hommes musclés qui ne savent même pas ouvrir un bocal de cornichon sans se faire une entorse au poignet. Mais de ce que j'ai vu, tu es plutôt endurant. Tu étires un sourire. Même au lit. Ok ça suffit, sois sérieux Sébastien. T'as juste aucune confiance en toi et je crois que ta plus grosse faiblesse c'est ta sensibilité. On t'a vu pleurer trop de fois, il est temps de leur montrer que c'est fini la déconnade. Et ensuite... Tu redresses tes yeux jusqu'à son visage, rencontrant son regard. Tu rougis soudainement alors que tu t'apprêtais à dire tu as des yeux magnifiques avant de réaliser que le moment était mal choisi pour faire ton lover. B-Bref, tu te racles la gorge, à toi maintenant. Fais une analyse. De ton corps - ou du mien si tu n'y arrives pas. Tu peux te valoriser aussi, tu n'es pas obligé de sortir les défauts - qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs, tout peut s'arranger. Vas-y, je t'écoute.

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Ven 25 Avr - 23:21





Comme si tu avais la moindre chance de le vaincre en combat singulier.
Tu sais pertinemment qu'il lui suffirait d'un quart de seconde pour te mettre à terre, et ce avec une seule main ; tu as fait l'expérience de ses forces quasi-surhumaines (cela dit, en comparaison avec ton absence totale de musculature, ce n'est pas bien difficile) à de multiples reprises depuis que tu l'as rencontré, et tu n'es pas certain d'avoir envie de recommencer - a fortiori de ton propre chef. Pourtant, tu te tiens devant lui, le dos droit et les poings serrés, prêt à te faire sérieusement démonter par ton amant en guise d'exercice... Mais non, visiblement, pas de raclée pour toi aujourd'hui. Sébastien te sourit, réempruntant cet air de supériorité implacable que tu n'avais plus eu loisir d'admirer depuis longtemps, et te fait immédiatement baisser ta garde. Déjà, certainement pas de bagarre avec moi, je gagnerai dans tous les cas, dit-il, et tu es bien forcé d'admettre qu'il a parfaitement raison. Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et probablement en se faisant massacrer qu'on apprend à se battre. Du moins, tu ne vois pas ce que vous pourriez faire d'autre, tous les deux dans cette salle déserte, à une heure aussi tardive. Non, vraiment, tu n'as pas la moindre idée de pourquoi il t'a emmené ici, si ce n'est pas pour te faire hurler tellement fort que les voisins appelleraient immédiatement la police. Hurler de douleur, entendons-nous bien.

Avant toute chose, on commence par de l'observation.
Tu avales piteusement ta salive, t'efforçant de conserver ton expression placide alors qu'il te détaille de haut en bas, de ce regard inquisiteur qui te donne le sentiment d'être tout simplement passé aux rayons X. Il parle, il parle, il parle et tu peines à comprendre ne serait-ce que quelques bribes de ce qu'il te raconte - les mots rebondissent dans ton esprit comme autant de balles en caoutchouc que tu ne parviendrais pas à attraper. A l'époque où tu fréquentais toujours l'université, tu n'avais aucun mal à te concentrer sur le discours de tes professeurs, si ennuyeux et rébarbatif soit-il - mais en la présence de ton amant, tu as du mal à penser à quoi que ce soit d'autre qu'à te jeter dans ses bras et le câliner jusque mort s'ensuive, ce qui est assez problématique dans l'état actuel des choses. Disons que je suis plus petit que la moyenne alors utiliser mes jambes ne me servirait pas à grand chose. Oh. Tu te souviens de l'avoir mentalement qualifié de lutin lors de votre première rencontre quelque peu mouvementée, mais c'est la première fois qu'il s'exprime de cette façon devant toi. Tu papillonnes des cils, perplexe, t'apprêtant à lui répondre de bon cœur que de toute façon, tu le trouves parfait comme il est, mais ça y est, le flot incessant de paroles reprend. Cette fois, c'est toi qu'il détaille, avec un sérieux relativement effrayant. Maigre. Tu grimaces, te remémorant son expression horrifiée alors qu'il te reprochait pour la première fois ta corpulence quelque peu anorexique. Tu es plutôt endurant, même au lit. Tu rougis encore, de plus en plus violemment, et tu résistes difficilement à ton envie de te rouler en boule sur place et de disparaître. Ta plus grosse faiblesse c'est ta sensibilité. On t'a vu pleurer trop de fois. Tes yeux s'écarquillent, et tu te mords violemment la lèvre inférieure pour ne pas couiner pitoyablement. Tu sais qu'il a raison, que ta vulnérabilité a été médiatisée au point de non-retour. Mais, ironiquement, ce commentaire te donne quand même envie de fondre en larmes. Courage, Sora, lève la tête. Sois un homme, ne serait-ce que trois minutes dans ton entière existence. Ses iris se plantent dans les tiens, et ses pommettes se colorent, et l'espace d'un instant tu n'as plus la moindre idée de quoi vous pouviez bien être en train de parler. Allez, Sora. Focus, putain. A toi maintenant. Fais une analyse. De ton corps - ou du mien si tu n'y arrives pas. Oh mon dieu. Oh mon dieu. Oh mon dieu.
Oh mon dieu tu es parfaitement incapable de faire ça.

"- Euh j-j-j-je, bafouilles-tu en reculant d'un pas supplémentaire, croisant tes bras contre ton torse dans une posture défensive, t'absorbant dans la contemplation du sol. Vas-y je t'écoute. Je. Euh. Je crois que mon atout principal est mon exceptionnelle capacité de récupération. Tu t'interromps, réalisant que le moment est décidément extrêmement mal choisi pour plaisanter. Je. Euh. Je suis plutôt souple, aussi, mais je. Je contrôle mal mes mouvements, j-je suis plutôt maladroit. J'ai tendance à ne pas réfléchir avant d'agir et... et à me faire mal tout seul, je crois. Nouveau silence, tu te creuses la tête à la vitesse de la lumière pour trouver quoi ajouter. Courage, garçon. Je ne sais pas vraiment viser non plus. D'accord. Rien d'autre ne te vient, c'est fini. Et toi... Tu reportes ton regard sur lui, et putain, il est tout simplement parfait. Qu'espère-t-il que tu lui dises d'autre, franchement ? Le seul défaut de ton corps actuellement, c'est qu'il est séparé du mien."

Attends.
Qu'est-ce que tu viens de dire ?
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Ven 25 Avr - 23:45



Tu as véritablement envie de hurler de rire en plein milieu de la salle de sport. Mais ok. ok. Soit. Tu te retiens, c'est le deal que tu t'es posé avec toi-même. Oui c'est un véritable conflit entre toi et toi, parce que tu le trouves tellement adorable que ça te fait rire et tu as besoin qu'il devienne plus fort. Tu l'écoutes, ton air impassible décidément comme tatoué sur ton faciès alors qu'il essaye de se trouver de nouveaux défauts. Néanmoins, tu es surpris de voir qu'il se permet de se valoriser, et c'est plutôt agréable à entendre. Je suis plutôt souple, oui ça, tu l'as remarqué à tes dépends. Oh bordel Séb' reprends toi ce n'est vraiment pas le moment de te sentir excité. Tu le jauges alors, et tu remarques qu'il se sent horriblement mal  à l'aise – un peu comme toujours en fin de compte. Et qu'il te reproche d'être loin de lui.
C'est à nouveau un conflit entre toi et toi.
Oh il est tellement adorable. Non retiens-toi. Je dois le prendre dans mes bras. PAS MAINTENANT ARRÊTE. Mais il me réclame bon sang ! NE BOUGE PAS D'ICI JE TE DIS RESTE CALME. Comment je peux résister ? TU NE PEUX PAS EN FAIT MAIS C'EST COMME CA TU N'AS JUSTE PAS LE CHOIX.
Ok tu es lâche. Tu t'approches de lui, mais tu ne le touches pas. Tu  le fixes dans les yeux. Longuement. Avec intensité. Sans doute pour le déstabiliser. Un maigre sourire qui s'étire sur tes lèvres. Désolé Sora, ce soir je suis ton coach. Tu pourrais presque tirer la langue pour l'agacer davantage, mais tu sais très bien qu'il est encore adolescent et qu'il ne contiendra pas longtemps ses pulsions sexuelles.

Bien, maintenant que tu as fait le point sur toi, tu sais ce que tu dois travailler. Tu récupères bien, tu es endurant et souple, mais ça tu ne dois pas le garder que quand on couche ensemble. Ce  sont des bons atouts, mine de rien. Il était enfin  temps de passer aux choses sérieuses. Tu commences à lui tourner autour comme un rapace prêt à se jeter sur un rongeur dans le désert. Désormais, la rigolade est terminée. Ce soir, je ne veux pas être ton fiancé. Ce soir, je suis... Silence de quelques secondes. Ce soir je suis James Winchester qui a forcé ton amant à coucher avec lui. Je suis les Traqueurs que tu détestes tant. Je suis tes parents qui t'ont fait tant souffrir. Je suis Taiga Yamazaki qui t'a séquestré et torturé. Je suis Babylon qui a coupé les bras de ton amant. Je suis cet animal qui t'a arraché la gorge. Soudainement, tu l'attrapes par les poignets, derrière lui, et le pousse contre l'épais matelas de sport. Vos corps s'y enfoncent tandis que tu le maîtrises sans pour autant lui faire mal. Ce soir je suis l'homme qui t'a attaché à son bureau. Tu soulèves son t-shirt, regardant son dos nu. Qui a ouvert ta colonne en deux, Tu extirpes la langue de l'intérieur de ta bouche et laisses cette dernière s'abandonner le long de l'échine de ton amant, avec une langueur qui lui était familière. Tu remontes ainsi jusqu'à son oreille contre laquelle tu murmures : Et qui a pris du plaisir à lécher ton sang. Tu le prends par les épaules comme s'il s'agissait d'une poupée pour le mettre face à toi. Et ainsi, les yeux dans les yeux, tu termines ta tirade poignante par : Vas-y, débat-toi, montre-moi que tu ne le veux pas.  

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Sam 26 Avr - 14:00





Tu es incapable de passer plus d'un quart d'heure sans éprouver le besoin irrépressible de sentir sa peau contre la tienne, et ces pulsions presque sauvages commencent à te peser sérieusement. Tu rougis brutalement, suppliant en silence un dieu quelconque de te foudroyer sur place avant que tu ne parviennes à te ridiculiser encore plus ; parce que, pour l'amour du ciel, ce n'est absolument pas ce que tu prévoyais de dire, et tu te demandes sincèrement comment ces mots ont pu sortir de ta bouche. Plus important : tu as beau faire tourner tes méninges à cent à l'heure, tu ne parviens pas à te souvenir de par quel miracle tu survivais à l'époque où tu ne le connaissais pas - ce qui est quand même relativement problématique, étant donné que ce procédé efface plus de dix-huit ans de ta pitoyable existence.

Il s'approche de quelques pas, et son regard incandescent se plante dans le tien. Tu t'attends, faute d'une gifle, à recevoir des remontrances. Tu n'es pas sérieux, Sora, calme un peu tes hormones, tu es là pour t'entraîner et ce n'est certainement pas le sport de chambre qui t'aidera à affronter les situations relativement houleuses. Désolé Sora, ce soir je suis ton coach, lance-t-il avec un rictus, et tu fais la moue, baissant la tête comme un enfant qu'on gronde. Tu aurais du songer à ajouter ta libido surdimensionnée à la liste de tes faiblesses déjà nombreuses - non pas que ton amant n'en ait pas déjà été averti à de multiples reprises, cela dit. Tu es endurant et souple, mais ça tu ne dois pas le garder que quand on couche ensemble. La teinte écarlate de tes pommettes s'intensifie. Pourquoi doit-il toujours ramener le sujet à tes performances sexuelles ? Cela fait déjà un certain temps que vous ne vous êtes pas adonnés à ce genre de jeux, de toute façon, et le souvenir de ces sensations honteuses commence déjà à s'effilocher, à l'instar de ce qu'il reste de ta stabilité mentale. Il te manque. Il te manque, alors qu'il se tient à une cinquantaine de centimètres à peine de toi, qu'il te tourne lentement autour. Il te manque alors qu'il suffirait que tu te tendes la main pour l'effleurer, il te manque tellement que c'en est infernal.

Ce soir, je ne veux pas être ton fiancé.
Tu te redresses vivement, les yeux écarquillés. Tu as presque le sentiment qu'il vient de te plaquer au beau milieu d'une salle de boxe à l'abandon, et cette impression est incroyablement désagréable. Tu déglutis, prêt à te retourner pour protester, usant et abusant de ton air de chien battu pour le faire revenir immédiatement sur sa décision. Mais non, il n'a pas fini : ton calvaire ne fait que commencer.

Ce soir je suis James Winchester qui a forcé ton amant à coucher avec lui. Non. Je suis les Traqueurs que tu détestes tant. Non, tais-toi, tais-toi. Je suis tes parents qui t'ont fait tant souffrir. Arrête ça. Tout de suite. Je suis Taiga Yamazaki qui t'a séquestré et torturé. Je t'en prie, tu ne dois pas parler de ça. Je suis Babylon qui a coupé les bras de ton amant. Sébastien, je t'en supplie, arrête de réveiller les fantômes. Je suis cet animal qui t'a arraché la gorge. Pitié stop. Stop. STOP !

Tu as envie d'hurler. Tu as envie de te jeter à genoux et de l'implorer de cesser d'épeler les noms qui se répètent inlassablement dans tes cauchemars, tu as envie de lui dire que non bien sûr que non il n'a rien de commun avec ces monstres. Tu es désarçonné - et il en profite. Tu as à peine le temps d'avaler ta salive qu'il agrippe tes poignets, te repousse sur l'épais matelas de sport. Tu réprimes un couinement, et tes doigts se crispent, s'enfoncent dans le tissu. Ce soir je suis l'homme qui t'a attaché à son bureau. Qui a ouvert ta colonne en deux. Tu brûles, comme en écho au souvenir qu'il s'ingénie à déterrer, tu t'embrases. La rage, la honte, la douleur. Il remonte rapidement ton t-shirt, et tu te mords violemment les lèvres alors que sa langue glisse le long de ton dos, dans une caresse qui t'est cruellement familière. Et qui a pris du plaisir à lécher ton sang. Son murmure presque lascif te déshumanise, ramené à la condition de bête traquée, de proie. Il t'attrape, te retourne comme il l'eut fait d'une pauvre crêpe amorphe, et ses iris se perdent dans les tiens.

« Vas-y, débat-toi, montre-moi que tu ne le veux pas. »
Il te surplombe, et l'espace d'un instant, tu es incapable de te souvenir de comment formuler une pensée cohérente, partagé entre deux extrêmes : l'horreur et l'excitation. De fait, si les circonstances avaient été autres, tu aurais certainement versé quelques larmes - mais faute d'approuver la méthode, tu comprends le but de l'exercice. Tu as traversé toutes ces épreuves, survécu à tous ces gens ; désormais, tu es plus fort qu'eux, tu es indestructible, et tu dois le prouver. A toi, à lui, à ces détestables cicatrices qui ornent ta psyché. Tu demeures immobile, rouge comme une tomate et tendu comme un arc, en alerte. Tu es en ébullition, déjà. Tu n'es plus le garçon qui six mois plus tôt l'avait repoussé, presque certain de ne jamais se relever d'un tel affront, tu n'es plus l'enfant qui se roule en boule en pleurant à chaque fois qu'on le ramène à ses chimères démoniaques. Je veux que tu sois incontrôlable, t'a-t-il dit, et tu comptes bien lui apporter ce qu'il cherche ; dans une parfaite imitation du mouvement qui en novembre aurait pu te coûter la vie, tu le repousses sur le côté - mais cette fois, tu ne te contentes pas de l'observer en tremblant. Tu te jettes sur lui avec l'ardeur d'un chien dément, et c'est vrai, il te rend fou. Il te rend fou. Tu tiens fermement le devant de sa chemise entre tes mains serrées pour ne pas tomber alors que tu t'efforces de tenir à califourchon sur lui, prêt à voler à l'autre bout du matelas d'un instant à l'autre.

"- Puisque visiblement tu veux jouer à remonter dans le temps, murmures-tu, le souffle court, penchant ton visage plus près du sien. Vas-y, prends-moi, Sébastien."

Parce qu'en dépit de tous les masques qu'il s'amusera à porter dans l'optique de te torturer un peu plus, une certitude reste absolue : tu l'aimes, putain. Tu l'aimes même beaucoup trop.


Dernière édition par Sora Kitsue le Sam 26 Avr - 18:45, édité 1 fois
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Sam 26 Avr - 15:16



Tu avais pris le risque de le voir s'effondrer en larmes sous tes yeux. Tu avais pris le risque d'éveiller les mauvais souvenirs et les mauvaises personnes, mais il fallait que Sora pense à autre chose que toi. Il devait te voir comme un monstre, comme un ennemi, il devait avoir la rage jusqu'aux dents pour ne pas se retenir, pour ne pas être gêné, comme il a pu le faire au tout début de votre rencontre. Cette fois où tu lui as tiré dessus sans regret, où il aurait dû être mort mais son corps a recraché les balles, et toi, tu en as été attiré, amusé. Tu t'es dit que cela aurait pu être un bon jeu que de torturer un gamin qui ne peut que souffrir, jamais mourir. En dépit de tout, tu en es tombé amoureux. C'est en même temps l'ironie du sort, la fatalité, et le bonheur qui te semblait inconcevable qui se jette sur toi. Tu es néanmoins quelque peu surpris de voir ton petit-ami réagir si rapidement, bien qu'il semblait perdre ses moyens au départ ; il n'a pas hésité une seule seconde à te repousser avec plus d'assurance qu'en novembre. Oh.
Tu t'apprêtais à esquisser un sourire de satisfaction avant de l'obliger à se relever pour que l'entraînement se fasse en dehors de ce matelas, de façon plus conventionnelle. Mais tu ne t'attendais vraiment, vraiment pas à ce qu'il te provoque. Si proche de ton visage, agrippé à ta chemise froissée, il ressasse le passé à son tour. Prends-moi. Tu écarquilles les yeux, les bras ballants et la bouche entrouverte.

Fait est que tu es réellement en train d'exploser.
En effet, ton visage prend des teintes sans doute jamais attente. Tu bégayes quelque comme j-j-je, dans un murmure. Et tu as chaud, extrêmement chaud. Tu deviens dingue, et c'est de pire ne pire. Toi qui pensais parvenir à te contenir, à être doté de bon sens ne serait-ce qu'une soirée quitte à te défouler en sortant de cette pièce, tu t'es bien trompé. Ton souffle est court, à toi aussi, et tu le regardes, presque paralysé. Puis c'est le drame, tu as une étrange sensation sur la lippe et il ne te faut pas plus d'une seconde pour réaliser qu'un filet de sang s'échappe de ton nez. Tu pestes, mettant rapidement ta main devant la partie basse de ton visage, fuyant le regard de ton amant.

Tu te redresses, usant de tes abdominaux puissants pour soulever Sora dans ce même mouvement. Tu essuies ton visage avec la manche de ta chemise, désormais imbibée de carmin. Fait chier. Tu étais en véritable ébullition et tu n'avais jamais réagi jusqu'à en saigner. Honteux, tu appuies ton front contre son torse, frémissant d'envie, de passion.
Tant pis.
Tu renonces.

Tu déboutonnes ta chemise, tu défais Sora de son haut, tu le plaques contre le matelas, tu retires la totalité de ses vêtements, tu fais tout cela si rapidement que l'adolescent n'a sans doute pas eu le temps de réaliser ce qu'il venait de se passer. Tu le surplombes, ta main de fer reposée contre ses côtes. L'on peut voir ta poitrine se mouver un peu, ton cœur battant encore, et encore. On va voir si tu es capable de donner tout ce que tu as. Tu passes ta langue sur ta lippe supérieure, sourire légèrement étirée alors que tu t'en vas embrasser furieusement sa gorge, et tu descends toujours plus, sans prendre le temps. Tu n'allais pas le laisser souffler, pas un seul instant. Tu lui mords la hanche, l'intérieur des cuisses, tout s'enchaîne, toi-même tu ne suis pas. Tu poses tes lèvres contre son intimité, l'effleurant, la caressant de ta propre bouche. A moins que tu ne sois déjà épuisé ?

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Dim 27 Avr - 18:36





Tu l'aimes, et quand bien même il s'ingénierait à t'en convaincre, tu sais qu'il ne sera plus jamais l'homme dont il évoque le souvenir. L'individu sans-cœur qui s'amusait de tes hurlements, abusait complaisamment de ta vulnérabilité - tu commences tout juste à oublier le sentiment d'impuissance qui t'habitait à l'époque, et tu refuses de te laisser une nouvelle fois submerger par la peur. Tu es loin d'être aussi fort que lui, et tu doutes de lui arriver ne serait-ce qu'à la cheville en t'entraînant constamment ; cependant, tu es indestructible. Incontrôlable, et tu es prêt à le lui prouver. Même si pour ce faire, tu vas devoir le rendre fou. Il n'est pas dans tes habitudes d'user de stratégies aussi avilissantes pour obtenir ce que tu veux, mais quelque part, il est celui qui t'a enseigné les règles de ce petit jeu de provocation et qui, inconsciemment, t'a appris comment tricher.

Prends-moi, as-tu dit, et l'espace d'un instant tu as presque l'impression d'être de retour à Disneyland, à l'époque de ces jours plus heureux où tu découvrais à peine l'amour. Tu te rappelles de ses yeux brillants alors qu'il t'observait pour la première fois comme si tu étais la plus belle chose qu'il ait jamais vue, aux prémices de cette interminable descente aux enfers qui deviendrait ton unique trésor. Tu sais pertinemment que l'heure n'est plus à ces divertissements, et tu t'attends à être vertement tancé par ton fiancé, si tant est qu'il n'éclate pas tout simplement de dire, écorchant ton orgueil au passage. Malgré le ton impérieusement lascif que tu emploies, tu as presque fini par accepter la période d'abstinence que vous traversez depuis quelques semaines - bien qu'il soit désormais capable d'utiliser ses membres hybrides avec autant de dextérité que s'il était effectivement question des siens. Peut-être s'agit-il d'une épreuve divine visant à te purifier de tes intentions obscènes, à te désintoxiquer de ces contacts dans lesquels tu t'abandonnais.

Pourtant, ses joues se colorent instantanément. Rouge vif.
A l'instar du liquide qui dégouline lentement le long de son visage, tâche sa peau pâlie. Il bafouille, te fixant de ses yeux écarquillés, et c'en est fini de tes résolutions : il est si adorable lorsqu'il perd ses moyens. L'ombre d'un sourire déchire tes traits lorsqu'il plaque sa main métallique contre son nez, détournant finalement les yeux. Si tu n'étais pas tellement occupé à tenir en équilibre, tu serais plutôt d'avis de déchirer ses vêtements et de vérifier si tu es capable de le faire saigner plus que ça - ce qui, en soi, est une pensée relativement sadique qui ne te ressemble pas vraiment. Mais non. Tu as tout juste le temps de songer que tu es irrémédiablement amoureux de cet homme qu'il se redresse, t'entraînant avec lui, épongeant les quelques gouttes écarlates à l'aide de manche. Ainsi donc, c'est le moment où il devrait t'éjecter avec violence et te reprocher tes écarts de conduite dans l'optique de reprendre un entraînement plus orthodoxe.

Alors pourquoi est-ce qu'il déboutonne sa chemise ?
Tu étouffes un couinement ; en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ton amant te plaque brutalement contre le matelas, te déshabillant si adroitement que l'idée de protester ne te traverse même pas l'esprit. Et voilà, tu es nu, complètement exposé au beau milieu cette salle trop lumineuse qui t'est inconnue, paralysé, en ébullition. On va voir si tu es capable de donner tout ce que tu as. Tes iris croisent les siens et il te surplombe, visiblement parfaitement décidé à obéir à ton injonction. Il embrasse ta gorge avec une passion presque furieuse, et c'est définitif, tu ne peux pas résister. Chaque centimètre carré de ton épiderme, couvert de ses baisers, semble littéralement prendre feu. Il glisse le long de ton corps, trop vite, trop violemment, et tu gémis faiblement son nom. Ta voix prend des accents suppliants alors que ses dents s'enfoncent dans ta chair, et tes doigts se crispent dans la mousse. Tu as l'impression que cela faisait des années qu'il ne t'avait pas touché de la sorte, et ta sensibilité n'en est que décuplée. Tu trembles, ton regard se voilant.

A moins que tu ne sois déjà épuisé ?
Tu serres les dents pour retenir un feulement de frustration alors que ses lèvres effleurent ton entrejambe, ses intonations moqueuses retentissant dans le silence. Tu as le sentiment que ton cœur est sur le point d'exploser tant il se déchaîne dans ta cage thoracique, cognant contre tes côtes. Tu le veux. Tu le veux tout de suite. Tu lèves maladroitement une main, l'emmêle dans la chevelure sombre de Sébastien, t'évertuant de reprendre ta respiration. Okay. Okay. Tu ne devrais pas réagir aussi violemment, ce n'est plus comme si c'était la première fois. Calme-toi, Sora, calme-toi.

"- N-nh. Tu n'arrives pas à parler, les mots s'étranglent dans ta trachée. Tes inflexions sont si pressantes. Non. M-mais vas-y, épuise-moi, pour voir."

Qu'as-tu fait du garçon trop innocent pour prendre la main de son petit ami, dis ?
Peut-être bien qu'ils l'ont tué, celui-là aussi.
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Dim 27 Avr - 21:26



C'était dément. Complètement dingue, impensable. Tu te laisses prendre par les pulsions sauvages que tu repoussais sans cesse auparavant. Mais Sora n'avait qu'une demande à faire, tu t'exécutais. Tu avais beau jouer les professeurs, les truands, tu demeurais un homme fou amoureux et dévoué aux moindres désirs de son amant. Tu ne pouvais plus résister, t étais pris aux pièges dans une cage où tous les plaisirs étaient permis ; tu n'allais donc pas te gêner. L'adolescent t'y encourageait, alors les limites n'existaient plus. S'il était incapable d'être incontrôlable, alors toi tu le seras, tu sauras lui montrer l'ardeur à laquelle tu es capable de t'engouffrer. Tu souris, lascif, presque prêt à laisser échapper un ronronnement alors que sa main se perd dans ta chevelure charbonneuse. Tu ne dis rien, encore, tu ris un peu, levant tes yeux vers lui, lui adressant un dernier regard de provocation, et tu t'y lances.
Il est trop tard pour reculer, tu serais frustré, lui aussi. Tu ne prends pas ton mal en patience, tu es un véritable fou furieux, acharné, une bombe à retardement, tu vas exploser dans quelques secondes. Ton souffle est déjà court, tu sens ton sang en ébullition dans tes veines, tu as l'impression que tes pensées ne sont que cataclysmes et hystéries. Tu t'emballes, de trop. Beaucoup trop. A l'égal de tes sentiments pour lui : c'est démesuré. Tu n'en peux plus, tu ne tiens plus en place, tes lèvres et ta langue bougent d'elles-même, sans relâche, prêtes à faire craquer ton amant en quelques secondes.

Tu joues avec sa capacité à ne pas pouvoir te résister, tu veux jusqu'où sa détermination peut aller pour ne pas perdre le fil si rapidement. Mais tu sens son corps en feu se mouvoir au rythme de tes caresses humides, et tu te dis que tu y vas sans doute avec trop d'empressement. Fais chier.
Tu étais comparable a un animal affamé, enfermé dans une boîte depuis bien trop longtemps.
Ta langue ne peut pas s'arrêter de descendre, humectant chaque recoin de l'intérieur de ses cuisses, et bien plus encore.
A bout de souffle, la bouche presque asséchée, le cœur s'écrasant contre ta cage thoracique et tu serais prêt à parié que l'on pourrait le voir battre. Satisfait ? Demandes-tu avec une pointe d'innocence.

Tu te redresses et glisses jusqu'à son visage, ta main perdue dans ses cheveux s'y agrippe dès lors, follement, amoureusement, tirant sur ses mèches pour qu'il te tendre sa gorge et tu te fais vampirisant, lapant cette maigre pomme d'Adam, te frottant tout contre lui. Tu n'étais pas calme, et tu ne le seras pas avant de vous avoir tous deux comblé. Tu sais qu'on pourrait s'arrêter là... Tu ris un peu, entre deux baisers, laissant à nouveau des marques brunes sur sa peau neigeuse.
Il t'appartient.

Mais ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ? Tu pars à son oreille, écrasant tes lippes humides contre son creux. Quoi que tu choisisses, tes désirs sont des ordres.

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Lun 28 Avr - 17:13





Tu exhales son nom, encore.
Ce n'est pas la première fois que tu te retrouves dans une telle position, mais il ne s'était jamais déchaîné de la sorte auparavant ; ses lèvres, sa langue, le mouvement infernal que tu ne peux pas t'empêcher d'accompagner, ton dos s'arquant irrépressiblement alors que tes doigts se crispent dans sa chevelure. C'est trop fort, trop intense et déjà, tu perds le contrôle. Tes gémissements, de plus en plus pressants, incontrôlables, résonnent dans la vaste salle vide, se répercutent entre les murs. Tu n'as plus aucune décence : intégralement nu, complètement offert. Tu le laisses te choyer en égoïste, à l'instar de l'enfant-roi que tu n'as jamais été, trop gâté par son fiancé. Tu n'es plus un garçon, tu es un incendie. Le feu brûle entre tes cuisses tremblantes, serpente le long de ta cage thoracique pour venir calciner ton cerveau, et tu te sens fondre, incapable de retenir les sons avilissants qui s'échappent de ta bouche. Sébastien investit tant de passion dans le châtiment qu'il t'administre que tu crains d'imploser avant même que tu n'aies pu le déshabiller. Tu as désappris à résister à ses caresses, et tu en ressens désormais l'effet au centuple ; tu vas t'effondrer, t'évanouir, t'embraser.

Satisfait ?
Tu fermes les yeux, t'efforces de reprendre ta respiration. Non, tu ne l'es pas. Tu veux plus. Tu as envie de lui, tout entier, tout de suite. Tu as envie qu'il t'appartienne, tu exiges la réciprocité de ce processus de possession ; tu aimerais répondre, mais déjà, il remonte le long de ton corps dénaturé par la luxure, serres tes mèches noisettes entre ses phalanges métalliques. Tu te laisses complaisamment manipuler, et malgré tes prétentions à la dominance, tu te soumets au moindre de ses effleurements. Tu soulèves ton bassin, retombes contre le matelas auquel tu t'agrippes avec tant de force que tu sens le tissu se déchirer - il couvre ta gorge de baisers, et des larmes de plaisir embuent déjà tes pupilles étrécies. Tu sais qu'on pourrait s'arrêter là. Non. Du moins, toi, tu ne peux pas, tu as besoin d'éteindre la flamme inextinguible qui te dévore de l'intérieur sinon tu finiras carbonisé ; tu veux qu'il cède à tes injonctions, à la supplique qui résonne dans chacun de tes râles. Qu'il te prenne et qu'il te consume jusqu'à te rendre fou, jusqu'à ce que la fusion soit absolue et que tu en viennes à oublier ta propre identité. Il rit, et tu sais bien qu'il s'amuse de la facilité avec laquelle tu t'abandonnes à ses charmes, mais tu serais bien en peine de le lui reprocher. Mais ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ? Son souffle chaud tout près de ton oreille, dans un murmure, attise encore ton excitation. Tu as si faim de son contact.

Quoi que tu choisisses, tes désirs sont des ordres.
Tu as conscience du fait qu'il cherche à bouleverser le peu de défenses qu'il te reste, et tu flanches devant ses provocations, cambrant l'échine pour te plaquer contre son torse, tes mains venant griffer ses omoplates à travers sa chemise, souligner sa colonne vertébrale. Tu emmêles tes jambes aux siennes, son poids contre ton intimité à vif envenimant encore tes pulsions obscènes. L'univers tangue, et tu ondules, lascif ; tu veux le pousser à bout, l'enfiévrer à tel point qu'il soit incapable de te résister, pour aujourd'hui et pour l'éternité.

"- Fais-moi l'amour," implores-tu, ta voix se brisant dans un nouveau soupir.
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Lun 28 Avr - 18:12



Si tu devais t'arrêter là, tu aurais la sensation de mourir. Tu ne peux pas, et peut-être que même s'il te l'ordonnait, tu ne serais sans doute pas en mesure de laisser la bête féroce qui brûle en toi se jeter dans un lac gelé. Tu le veux, en braise, contre toi. Tu te veux en lui, en parfaite fusion, en parfaite harmonie. Parce que c'est ainsi que vous êtes : deux éléments complémentaires qui se suffisent à l'un et l'autre, et voilà la raison pour laquelle ta lucidité s'envole si facilement à peine vois-tu une parcelle de sa chair que tu cherches à parcourir du bout de tes lèvres, de tes doigts. De toute manière, Sora ne semble décidément pas être aussi raisonnable qu'il le faudrait. Fais-moi l'amour, dit-il d'un ton presque suppliant. Si le Sébastien doux et aimant avait encore sa place en ce moment-même, tu te serais mis à couiner intérieurement, à rougir comme une adolescente et à ne pas oser faire quoi que ce soit. Mais ce soir, si tu n'es ni James Winchester, ni la famille Kitsue, ni Taiga, ni autres chimères sanglantes et horribles, alors tu es un véritable fauve affamé, le ventre creux tant ce désir dangereux t'avait manqué.
Alors tu souris, parce que tu as entendu ce que tu voulais entendre, ta dominance ne te quittera sans doute jamais, elle sera toujours quelque part à te suivre, dans ton ombre.

Tu es souple, hm ? Tu souffles, tu plantes tes crocs dans le creux de son cou. Voilà ton met favoris : lui tout entier. Tu n'avais pas besoin du reste. Sora est ta famille, ton repas, ton amour, ta vie à la fois. C'est tout pour toi. Et sous sa demande, tu te sens comme une entité divine, comblant ton égo qui n'avait décidément pas mis la tête hors de l'eau depuis bien longtemps. Tu déboutonnes ton pantalon et l'abaisse quelque peu, conservant un minimum d'intimité en te cachant derrière tes vêtements. Tu es trop pressé, en réalité, et tu es étrangement embarrassé d'un autre côté parce que la lumière est vive, que vous vous voyez.
Tu passes ton bras sous son genoux et soulève sa jambe quelque peu. Il ne faut pas plus de quelques secondes pour qu'enfin la liaison se forme, dans un frémissement sauvage.

Tu t'empares de lui à nouveau dans des coups de bassin presque furieux, écrasant tes lèvres contre ses comparses pour étouffer les sons embarrassants. Tu sens déjà ton dos presque en sueur, ta poitrine s'écrasant contre la sienne, vos cœurs s'emmêlent. Toi aussi, tu deviens incontrôlable, et pourtant, ce n'était pas ton entraînement. Es-tu si égoïste pour suffire à ton propre plaisir ? Non.
C'est avec une pointe de maladresse à peine remarquable que tes doigts de fer viennent, dans une caresse lascive, s'attaquer doucement à son intimité. La sensation du métal contre la peau n'était pas forcément agréable, mais tu t'efforçais d'être plus doux à la différence de tes coups de rein, ne cessant donc pas de t'enfoncer dans les entrailles de ton cher et tendre.

Je t'aime. Soupires-tu avant de retourner humecter ses lèvres.

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Mar 29 Avr - 15:48







Tu deviens de plus en plus débauché, si tant est que cela soit seulement possible.
Tu ne t'inquiètes même plus du fait que l'idée initiale de votre expédition ait été éloignée au possible d'une éventuelle partie de jambes en l'air ; à nouveau, tu es réduit à l'état sauvage. Tu n'es plus qu'un vortex, suppliant qu'il comble enfin le vide qui te ronge de l'intérieur depuis des semaines. Tu as besoin de ça, non à cause des sensations que l'union te procure mais parce que tu as besoin de te prouver qu'en dépit des circonstances vous formez toujours une entité unique, indissociable - que vous appartenez l'un à l'autre plus qu'à ce monde détestable qui s'acharne à vous séparer. Tu n'es pas accro au sexe : tu as accro à Sébastien, et tous les programmes de désintoxication de Tokyo ne suffiraient pas à te réhabiliter. Il te sourit. Il te sourit, et tu t'accordes quelques secondes pour adresser une pensée émue à ton alter ego plus jeune de cinq mois qui était terrorisé à l'idée de ne pas être à la hauteur, de le décevoir irrémédiablement.

Tu es souple, hm ? te demande-t-il, et tu ne prends pas la peine de répondre, tout d'abord parce que cette question est tout à fait rhétorique, et ensuite parce que tu es incapable de formuler quoi que ce soit de cohérent. Il s'attaque à ta gorge, et la brûlure de sa morsure ravive une excitation familière ; à nouveau, ton amant se pare de ses allures de prédateur indestructible, et pour ce soir, tu veux bien y croire comme avant. Parce que tu l'aimes dans tous les cas : dangereux et fragile, protecteur et destructeur, tendre et violent. Tu lui accordes complaisamment l'absolution de tes sentiments, et surtout son monopole. Il possède tout ce que tu as, tout ce que tu es, et c'est entre ses mains de fer que tu as abandonné ton destin depuis la première fois où tu l'as entendu rire. Ce rire qui a bouleversé tes certitudes, au son duquel tu voudrais rythmer ton quotidien. Aujourd'hui, et à jamais.

Il écarte un peu plus tes cuisses, et tu as à peine le temps de t'agripper à lui qu'il s'enfonce en toi. Ça te fait toujours mal, dans une moindre mesure, mais tu t'es habitué à cette douleur comme à toutes les autres ; cette affliction fait partie de ce que tu appelles le bonheur. La brutalité de son va-et-viens lascif t'est coutumière, et tes gémissements continus se font plus déchirants. Il t'embrasse pour étouffer tes plaintes, et c'est contre ses lèvres que se répercutent tes soupirs. Ton corps se tord et tu trembles de tous tes membres, tes muscles à vif tendus par la félicité. Ces instants sont à vous. Personne ne peut vous les arracher. Tu ouvres brusquement tes yeux clos alors qu'il entreprend à nouveau de te satisfaire : c'est froid. La caresse du métal à un niveau aussi sensible de ton anatomie est déconcertante, faute d'être désagréable. Tu sens dans la douceur de ses gestes qu'il prend ses précautions de peur de t'abîmer, et si tu n'étais pas déjà sur le point de mourir d'amour, tu lui en serais certainement reconnaissant. Ses phalanges glacées tranchent cruellement avec le feu qui semble dévorer ton épiderme, et tu commences à retirer un certain plaisir de ce contraste.

Je t'aime.
Tu lui rends son baiser avec l'ardeur démente d'un condamné à mort, tes mains glissant le long de son dos pour remonter sous sa chemise, le ramener plus encore sur toi. Tu te plaques contre son torse, accompagnant ses mouvements, à tel point que tu es incapable de déterminer les limites entre lui et toi : c'est bien simple, elles n'existent plus. Vous n'êtes qu'un, inséparables, liés tant dans la joie que dans le désespoir. Quelque part, tu es plus calme que tu ne l'as été ces dernières semaines. Apaisé.

"- Je t'aime, murmures-tu à ton tour, entre deux halètements, tes doigts se crispant sur sa chair. Beaucoup trop. Plus fort."

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Mar 29 Avr - 17:07

sebora ✻ born in blood

Et il s'accrochait à toi comme l'on pourrait s'accrocher à son dernier espoir. Quelque part, c'est ce que tu es à ses yeux, et réciproquement. Sans l'un ni l'autre, personne n'aurait été capable de déterminer votre nature, monstre, débauché, abandonné, beaucoup de sobriquets dévalorisants. A ce jour non plus vous n'êtes décidément pas des modèles à suivre, un couple homosexuel prêt à tuer pour le moindre froissement, victimes de leurs propres péchés sans jamais penser à une quelconque rédemption. Ton salut, tu ne l'espères pas. A vrai dire, tu espères demeurer sur cette terre pour toujours, quitte à voir défiler sous ton nez toutes les souffrances du monde du moment que vous, vous êtes éternels. Que vous vous apparteniez mutuellement. Le reste n'a point d'importance si bien que même le temps n'aura pas raison de vous. Pour preuve, tu as su déjouer les limites du possible en apprenant à te servir de tes bras robotiques à la perfection, oubliant totalement que tu es en vérité un homme amputé. Oui, un homme. Pas un robot, ou un hybride. Comme tu l'avais dit à Amaya il y a quelques jours de cela alors que tu venais de lui infliger la torture de ne plus savoir comment se considérer, c'est à nous de choisir ce que nous sommes.

Sora s'accroche à toi encore. Toujours. Comme s'il pouvait ne faire qu'un avec toi, encore plus, toujours, toujours. Des mouvements incessants, des râles de plaisir, ton esprit est totalement vide. Tes yeux dévorent ton amant, ne pouvant pas desceller ton regard de son visage en train de succomber aux prémices de la luxure. Plus fort, te dit-il sans ménagement. Cette nouvelle supplication te rend dingue, cette partie de toi qui aspire au pouvoir ne peut qu'être comblée. Tu es un conquérant. Tu t'aventures au plus profond de son corps qui n'a de cesse de s'onduler comme un serpent sous tes yeux, mais tu en veux plus. Les quelques gémissements de ta part résonnent dans l'entité de la pièce et tu as tellement chaud. Tu n'as pas le temps de te défaire de tes vêtements, tu n'as le temps de rien faire si ce n'est que de vous combler. Tu le soulèves du matelas, tes jambes tanguent un peu alors que tu te retrouves debout mais tu parviens à reprendre ta stabilité en écrasant le dos de l'adolescent contre le poteau. Tu ne sens pas son poids, tes bras immunisés contre la règle des masses, tu pourrais soulever un camion ou une plume que cela reviendrait au même.
Tu serres un peu plus ses cuisses entre tes phalanges, tu peux entendre le son étrange du système à l'intérieur de ces dernières, qui ressemble à un bourdonnement robotique. Puis tu bouges, sans relâche, et ce, jusqu'au bout.

Dans un dernier coup de rein, tu pousses ton dernier soupir, appuyant ton torse en sueur contre son comparse, vos cœurs battant dans une symphonie irrégulière. Tu es essoufflé, la bouche écrasée contre le creux de son cou. Tu romps le lien malgré que tu t'y sentais bien, laissant ton amant reposer ses pieds au sol mais tu réalises que, très vite, il risque de tomber. Tu le tiens fermement contre toi. Je crois qu'on est plutôt bien échauffés. Lances-tu dans un rire.
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Lun 5 Mai - 19:53







Si tu étais capable de formuler quoi que ce soit d'intelligible, tu lui répéterais que tu l'aimes à en perdre définitivement haleine. Tu graverais ces sentiments dans ce cœur que tu croyais de glace, dans cette chair brûlante qui s'embrase sous tes caresses, dans ce corps qui ne fait plus qu'un avec le tien. Tu lui réciterais les promesses d'éternité qui t'ont bercé tant de fois jusqu'à ce que ces mots stupides et sublimes s'impriment dans sa psyché, s'aiguisent en autant de lames destinées à occire les fantômes qui hantent votre quotidien. Tu lui répéterais que tu l'aimes parce que c'est tout ce que tu sais dire, tout ce que tu as à lui offrir ; cette passion inextinguible qui métamorphose le moindre de ses défauts en un énième détail de son absolue perfection. C'est tout ce que tu as, tout ce que tu es, tout ce que tu veux. C'est sans doute idiot, mais qu'y a-t-il de plus bête qu'un homme fou amoureux ? Aujourd'hui, ce que tu jugeais autrefois inexplicable prend du sens : les rires et les colères, les accalmies et les tempêtes, le feu et la glace. Il est tout à la fois, l'enfer et le paradis réunis au sein d'une âme unique.

Quand il t'observe de ce regard incandescent qui incendie le peu de pudeur qu'il te reste, tu goûtes enfin à la saveur des jours plus heureux qui vous attendent, à ce bonheur futur dont vous avez tant rêvé. Tu pousses un faible couinement de protestation alors qu'il cesse de se mouvoir en toi pour te soulever du matelas, tes cuisses resserrant leur étreinte autour de son bassin. Un instant tu crains qu'il ne s'écroule, t'entraînant dans sa chute, et puis non, c'est impossible. Sébastien ne t'autorisera plus jamais à tomber ; à présent, vous êtes forts, l'un comme l'autre. Ton dos s'écrase contre le poteau adjacent et tu laisses échapper un cri, plaisir et douleur mêlés - il s'enfonce de nouveau en toi, plus fort, exactement comme tu l'as demandé, et la sensation que la violence presque sauvage de ses coups de reins te procure est insoutenable. Tu es en fusion, l'écho de tes propres soupirs résonnant entre les murs alors que tu plonges ton visage dans le creux de son cou dans l'espoir d'étouffer ces sons plus qu'embarrassants. Quelques minutes encore, qui s’égrènent dans l'immortalité qui vous appartient ; et tu imploses, succombant aux délices lascifs de l'orgasme dans un gémissement final. Tu sens le cœur de ton fiancé battre à tout rompre, pulser contre ta cage thoracique alors que tu t'agrippes à lui, encore, encore.

Il se retire, t'autorisant enfin à toucher à nouveau le sol. Tu tiens tout juste sur tes jambes tremblantes, déjà épuisé - tu es de ceux qui aiment à s'endormir après l'amour, blottis dans les bras de leurs partenaires. Mais ce soir, Sébastien ne te laissera certainement pas te reposer sur tes lauriers ; votre entraînement présumé a beau sembler de plus en plus compromis par votre libido, fait est que vous vous trouvez toujours au beau milieu d'une salle de sport dans laquelle vous vous êtes infiltrés parfaitement illégalement. Je crois qu'on est plutôt bien échauffés. Il te serre contre lui, visiblement amusé par la situation, et tu t'évertues à reprendre ton souffle, l'enlaçant du peu de forces qu'il te reste.

"- C'est... Je. Ça. Ça faisait assez longtemps. Ta voix hésitante diminue en un murmure, et tu t'écartes de lui, manquant de trébucher. Tu te laisses tomber à genoux, ramassant tes sous-vêtements abandonnés au sol pour les enfiler rapidement. Tu lèves des yeux presque suppliants sur ton amant, tes joues reprenant lentement une teinte plus naturelle. Tu... On doit vraiment reprendre tout de suite... ?"

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Mar 6 Mai - 15:27

sebora ✻ born in blood
musique - Tu aurais bien dû te douter que Sora n'était pas du genre à être hyperactif, et encore moins après avoir fait l'amour : tu l'avais constaté à tes dépends, le voyant s'endormir contre ton torse en moins de deux minutes. Mais lorsque tu t'es jeté sur lui, tu étais loin de te douter que tu serais toi-même incontrôlable. Fait est que toi aussi tu es épuisé, tu n'étais pas autant donné que pendant cette partie de jambe en l'air. Pourtant, vous ne pouviez pas vous permettre de vous défiler. Vous êtes entrés ici totalement illégalement et ce, pour vous entraîner. Alors, c'est sans une once de pitié que tu regardes ton amant, au sol, t'offrant son plus bel air de chien battu. Ta chemise encore ouvert et ton pantalon toujours déboutonné, ton regard se veut plus sévère alors que tu pars écrasé doucement ton talon contre le torse de ton petit-ami, le faisant basculer au sol. Hors de question de rester là à se lover sur un matelas. Au moins, tu étais clair : ce n'était réellement que l'échauffement et les choses vont pouvoir devenir enfin plus sérieuses. Tu descends ton pied jusqu'à son entrejambe contre laquelle tu exerces une légère pression, te penchant vers l'avant, le regardant avec cet air dominant que tu n'avais pas abordé depuis fort longtemps. Tu as besoin d'être entraîné, ne fais pas l'enfant. Sur ce, retirant le poids de ta jambe contre son intimité, tu le prends par la main pour le relever, d'une façon presque dansante, vos torses se heurtent, et tu lui souris. Tu le regardes dans les yeux comme attendri par les éclats de ses pupilles turquoises. Puis tes lèvres viennent lui voler un baiser chaste à la différence de l'acte précédent. Tu étais trop facilement domptable par les simples expressions candides de ton amant. Fait chier. Tu soupires et t'écartes de lui, t'étirant de tout ton long. Bon... Où on en était ? Tu te défais de ta chemise et reboutonne tranquillement ton pantalon. Ah oui. Je ne suis pas ton amant ce soir. Sourire. Je suis ton entraîneur personnel. Tu éviteras d'être James Winchester et tout ce qui s'ensuit, tu connais le résultat final. Bien, je vais d'abord voir comment tu te débrouilles avec tes poings.

Tu te positionnes, les mains levées, prêt à réceptionner ses coups. Frappe avec tes poings. Frappe-moi. Tu te rends compte de la portée masochiste de tes mots. Bats-toi avec moi, essaye de m'atteindre. Vas-y sans ménagement, de toute façon on est là pour ça, initialement. Je pense pouvoir esquiver tes coups, mais le but du jeu c'est que justement, je ne puisse pas le faire. Vise où ça te semble le plus juste, ensuite je te dirai ce que j'en pense. Tu fais un mouvement de tête pour dégager les cheveux de ton visage, menton relevé. Je t'attends.
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Mar 6 Mai - 18:44








Hors de question de rester là.
Une moue presque boudeuse se dessine sur ton visage alors que tu courbes l'échine sous la sévérité de son regard. Tu savais déjà que tes charmes les plus vicieux ne suffiraient pas à attendrir ses convictions, mais tu ne peux t'empêcher de regretter le confort chaleureux des couvertures qui n'attendent que toi, là-bas, à la maison. Il te pousse négligemment, son talon appuyé contre ton poitrail dénudé, et tu te laisses tomber en arrière avec une soumission qui, il y a quelques mois à peine, t'aurait paru détestable. Tu retiens diffcilement un énième gémissement alors qu'il glisse le long de ton thorax, vient effleurer ton abdomen, peser contre ton intimité sensibilisée par votre récent interlude. Tu plantes tes iris dilatés, tant à cause de l'excitation qui se calme tout juste qu'en raison de la fatigue qui commence à poindre, dans les siens - et tu devines immédiatement qu'il ne plaisante pas, que tu es ici pour devenir invincible et qu'il n'a pas la moindre intention de céder à tes suppliques avant que tu n'y sois parvenu. Ses doigts agrippent les tiens, et il te relève avant même que tu n'aies pu ne serait-ce qu'envisager de protester. Tu es de nouveau contre lui, bien trop proche pour que tu te concentres sur ton éventuel entraînement, ses lèvres se plaquent contre les tiennes avec plus de douceur qu'auparavant. Quelques secondes, juste le temps que tu succombes à la fascination qu'il exerce sur ta personne encore une fois. La dernière ; maintenant, tu vas devoir obéir à ses injonctions. Il n'est plus ton amant. Ce soir, il est ta cible.

Tu l'écoutes distraitement, t'évertuant à ne pas laisser ton esprit s'engourdir alors que déjà, le sommeil alourdit tes muscles. Tu ramasses maladroitement ton pantalon avant de le revêtir de mauvaise grâce, manquant de t'écrouler au passage. Ton interlocuteur - ton coach - se défait de sa chemise, et tu décides de demeurer torse nu, à son instar.

Frappe-moi.
Tu déglutis, tes yeux écarquillés par l'appréhension. Tu t'es promis depuis longtemps de ne jamais blesser Sébastien ; depuis la première nuit que vous avez passée ensemble, cette nuit où il est apparu sans aucun doute possible que tu lui appartenais et qu'il n'en serait jamais autrement. Depuis qu'il t'a dévoilé ses cicatrices, physiques et mentales, et que tu as décelé en lui l'enfant fragile, réfugié dans l'ombre du tortionnaire. Tu es incapable de porter la main sur lui, et pourtant, il le faut : tu n'es pas autorisé à t'opposer à un ordre direct de sa part. Un frisson ébranle ton équilibre, et tu serres les dents, levant tes avant-bras dans une imitation imparfaite de sa garde. Tu n'as pas le choix. Tu ne peux pas reculer. Tu n'as plus droit à la fuite.

C'est parti.
Tu t'accordes un instant de réflexion. Il parait qu'un homme qui connait ses atouts et sait les utiliser à son avantage en vaut mille, et si ce dogme te paraît tout à fait au-delà de la vérité, tu en reconnais l'idée fondamentale. Il est plus expérimenté et plus fort que toi ; s'il décide de riposter, tu seras mis au tapis en moins d'une minute, et probablement à demi-assommé. Il va de soi que tu ne chercheras pas à le défigurer, ni à l'émasculer - tu es trop sentimental pour adopter un style de combat aussi sournois alors qu'il est ton adversaire. Si tu lui permets de te toucher, tu seras l'équivalent virtuel d'un cadavre. Tu ne peux compter que sur ta rapidité et son éventuelle compassion à ton égard pour parvenir à lui porter des coups. Inspiration, expiration. Tu n'es peut-être pas un soldat, mais tu es un survivant.

"- Okay," murmures-tu en assurant tes appuis, le souffle coupé. Tu n'as pas la moindre envie d'essayer de l'abîmer. Ce simple concept te fait horreur.

Tu te projettes souplement en avant, cognant directement dans ses paumes métalliques, au niveau de son plexus. Attaque en premier. Tes phalanges sont déjà endolories, et tu grimaces. Tu n'es clairement pas préparé à lutter contre un cyborg. Feinte, Sora. Tu plonges contre lui, t'efforçant de déjouer sa défense. Pourquoi est-ce qu'il t'impose un tel châtiment ? Devoir t'en prendre à lui comme un ennemi est une torture bien plus cruelle que celle que le monstre d'Eldorado t'a infligée. Vise mieux, idiot. Tu te redresses brusquement, jetant ton poing gauche vers sa gorge avec toute l'énergie dont tu disposes.
Touché.
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Dernière édition par Sora Kitsue le Mar 6 Mai - 22:46, édité 1 fois
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Mar 6 Mai - 22:46

sebora ✻ born in blood
musique – Sora n'avait pas hésité une seconde de plus, il s'élançait sur toi, féroce, mais pas de toutes ses forces. Toi aussi tu le prenais pour un attaquant lambda ce soir, il n'était plus seulement ton amant mais un ennemi fictif. Alors tu esquivais ses coups, ton corps se lançant en arrière, ton torse commençant à suer. Tes bras s'activent d'eux-même, parant les poings qui s'attaquaient au niveau de ton plexus. Tu remarques alors que la technique est plutôt bonne, il ne cherche pas à frapper des endroits ci et là par parfait hasard : il cherche ceux qui pourront te couper. Tu lâches des râles se répercutant sur les murs, dents serrées, regard à l'affût, et pourtant, tu n'as pas le temps d'esquiver la prochaine attaque. Ton visage se redresse vers le haut sous l'impact, ta mâchoire en prenant pour son grade. Tu es sonné, fais deux pas en arrière, trois, cinq, tu manques de perdre l'équilibre, tu fermes les yeux et tu te frottes doucement le menton. Aie. Tu ris un peu, nerveusement parce que tu ne pensais pas qu'il te toucherait si tôt, mais aussi parce que tu es content de voir qu'il n'y va pas de main morte. Jolie droite, haha. Pris d'un vertige soudain, tu t'appuies contre le poteau. Ce même poteau contre lequel vous veniez de faire sauvagement l'amour. Ironie du sort ? Un peu plus fort et tu me faisais perdre connaissance, bien joué.
Sans plus attendre, tu te diriges vers lui, reprenant doucement tes esprits tandis que tu sens déjà une douleur te prendre. Tu devras songer à poser de la glace pour éviter que ton visage ne tripe de volume. Tu fais craquer ta nuque dans un mouvement assez sec, tes quelques mèches brunes revenant se poser sur ton front. Je te rappelle que ma faiblesse ce sont mes jambes dans le cas actuel des choses. J'ai des bras qui n'ont pas de limite de puissance, alors si tu dois me maîtriser, mets-moi par terre. Tu poses tes mains sur ses épaules, un pied derrière l'autre comme pour s'appuyer contre lui. Je suis plus petit que toi mais plus musclé, donc plus lourd. Mais tu peux facilement me faire tomber, sois imaginatif.
Sur ce, tu places ta cheville au niveau de son tibia, le renversant vers l'arrière. Néanmoins, tu t'assures de le rattraper avant qu'il ne heurte le sol, et tous ces gestes ressemblent à une danse. Tu le ramènes en hauteur, et à ce même moment, tu craques. Tu es tellement mignon... Woh. A-t-il frappé si fort contre ta mâchoire ?
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Mar 6 Mai - 23:51








A la seconde même où l'impact de ton coup résonne dans la salle déserte, tu te paralyses. Tu ne t'attendais pas à atteindre ta cible, et tu n'en as que redoublé d'énergie ; tes phalanges sont douloureuses, à l'instar de ton cœur qui souffre le martyre. Tu as beau y avoir été contraint par ses propres désirs, la simple éventualité que tu aies pu le blesser lacère ta conscience, écorche tes principes. Il recule instantanément, et tu ne cherches même pas à profiter de son hébétude pour l'attaquer à nouveau : tu es figé, ton expression se décomposant un peu plus à chaque pas qu'il esquisse pour s'éloigner de toi. Tu refuses de le démolir à ton tour, tu ne sais que trop bien qu'il a déjà largement rempli le quota de souffrances qu'une existence humaine peut supporter. Il titube, sonné, et tu jettes un coup d’œil horrifié à ton poing toujours crispé - comme si tes muscles s'étaient actionnés tout seuls, et que tu n'étais pas le moins du monde responsable de ce qui vient de se produire. Pourtant, le fait est là. Tu viens de frapper Sébastien, et la saveur amère des cauchemars qui te hanteront fatalement se répand déjà dans ta bouche. Tu n'es plus un bouclier, tu es une arme. Regarde, Sora, regarde ce que tu as fait.

« Un peu plus fort et tu me faisais perdre connaissance, bien joué. »
Arrête, voudrais-tu lui répondre. Arrête, j'veux pas m'amuser à ça avec toi. On est trop vieux pour jouer à la guerre, l'un comme l'autre, et cette violence a le goût de la réalité. Arrête, j'ai envie d'oublier que tout peut s'écrouler à chaque instant, je veux pas me préparer, je veux pas te faire mal. Je t'en prie, stop. J'veux bien pulvériser n'importe qui pour toi, si ça te chante, tu sais que je ferai n'importe quoi mais je t'en supplie je t'en supplie me demande pas de recommencer. Tu aimerais être capable de parler mais les mots s'étranglent dans ta gorge, aussi sûrement que tu étais celui qu'on venait de cogner. Alors tu te tais, silencieux et immobile alors qu'il s'approche de nouveau, pose ses mains sur tes épaules tremblantes. Il enchaîne immédiatement, persiste à te prodiguer ses conseils sans une once de colère dans la voix, et son absence totale de riposte te déconcerte au plus haut point. Il devrait te massacrer pour ce que tu as osé lui infliger.

Sois imaginatif.
Tu as tout juste le temps de réaliser ce qui est sur le point de t'arriver que déjà, tu bascules en arrière, manquant de très peu de t'écraser au sol - il te retient de justesse, abusant de ce calme olympien qui t'impressionne depuis plus de six mois. Tu le laisses complaisamment te manipuler, poupée de chiffon dont l'on s'amuse et l'on se lasse ; non, c'est différent, tu n'as rien d'un jouet. Il te ramène à sa hauteur, et tu n'es plus son adversaire, tu es de nouveau son fiancé. Tu contiens un soupir de soulagement. Tu es tellement mignon, dit-il.

Tes joues s'embrasent, et tu reprends ton équilibre à grand peine. Tu n'as pas la moindre idée de ce qui peut bien le pousser à te qualifier de la sorte alors que tu viens tout juste de lui défoncer la mâchoire, et honnêtement, ses raisons t'importent peu. Tu l'enlaces, rasséréné, une main égarée dans ses cheveux en bataille et l'autre sur sa taille.

"- Vraiment ?" souffles-tu dans le creux de son oreille en emmêlant ses jambes aux tiennes, le haut de ta cuisse frottant malencontreusement contre son intimité.

Un instant à peine.
Un instant à peine, parce que le suivant, tu tires d'un coup sec, dans une parfaite imitation du mouvement qu'il vient tout juste de t'enseigner, et que vous vous écroulez ensemble sur les tapis d'entraînement. Tu retires tes doigts de l'arrière de son crâne, plus ou moins certain d'avoir amorti le choc, et tes lèvres effleurent son menton - déjà, une ecchymose bleuâtre commence à s'y former. Nnh. Tu plaques ta paume contre la contusion, enfouissant ton visage dans son cou. Ta culpabilité ne se calmera que lorsque tu auras fait disparaître toute preuve de ton méfait, et déjà, tes pouvoirs s'activent, intensifiés par la panique que tu réprimes.

"- Je suis supposé te guérir, pas te détruire, énonces-tu à voix basse, t'autorisant une légère succion sur sa peau trop pâle dans l'espoir d'y laisser des marques dont tu n'aurais pas honte. Et je vais le faire. Je vais le faire."
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Sébastien de Nivral
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Mer 7 Mai - 13:37

sebora ✻ born in blood
musique – Tu faisais sans doute parti de ces gens qui parlent beaucoup mais qui en font peu. Tu te perdais dans la contemplation des pupilles de ton amant avec un amour inconditionné et, pourtant, ce court moment de répit est l'une de tes erreurs. En effet, à peine commences-tu à étirer un maigre sourire sur tes lèvres blanchâtres, ton corps bascules vers l'arrière et tu n'as pas d'autres réflexes que de t'accrocher à Sora comme si ta vie en dépendait. Décidément, tu n'es pas fait pour être seulement son entraîneur. Tu as besoin de lui et il a besoin de toi, et ce, qu'importe les circonstances. Tu es fier de lui aussi, quelque part, il a réussi à t'avoir. Il n'est plus un gamin qui pleure parce qu'il a peur de se faire mal ou de faire mal. Il t'avait frappé, il te soigne, il apprend, il te fait tomber. Tu fermes les yeux, appréciant ce moment de répit dans un maigre soupir, sentant ses lippes s'agglutiner à la peau de ton cou. Tu glisses ta main dans son dos tout doucement, tu sens déjà la douleur s'évaporer. Tu pourrais rester comme cela pendant des heures. Tu ne me détruis pas. Dis-tu. Tu te redresses à la seule forme de tes abdominaux, et très vite, tu renonces, tu te relaisses tomber en arrière, pouffant nerveusement. Tu es trop lâche, trop bien. Tu es dans un cocon, dans les bras de ton petit-ami, tu es presque prêt à oublier la raison pour laquelle vous vous êtes infiltrés illégalement en ces lieux. Tu as honte car tu te sens faible, différent de ce que tu étais. Tu as dû mal à te souvenir combien tu méprisais l'humanité et combien tes regards pouvaient être effrayants envers autrui. Ni même que tu as déjà défiguré, torturé, tué. Ca te semble lointain, et pourtant, c'était il y a seulement quelques mois. C'est horrible à penser, mais ça te manque. A cette époque, l'on te craignait, tu étais un personnage qu'on approchait pas et tu avais le contrôle sur tout. Aujourd'hui tu es juste un homosexuel fou amoureux, avec des faiblesses apparentes comme des ecchymoses sur le visage. Tu le serres contre toi, effrayé à l'idée qu'un jour ces faiblesses ne t'emmènent à ta perte ou à celle de Sora. J'ai vraiment hâte qu'on puisse se marier. Tu murmures ces quelques mots bien différents de tes pensées précédentes.
Parce que, quoi qu'on puisse en dire, tu te sens tellement mieux faible et amoureux.

Tu n'as plus vraiment la force de t'entraîner. Tu aimes être loin de l'agitation qui t'oblige à suer. Tu aimes la vie quand elle est simple, finalement.
Tu bascules sur le côté, reposant ta tempe contre le torse de Sora, écoutant son cœur battre la chamade, à la recherche d'une chaleur humaine que tu ne retrouves pas dans tes propres bras. Il va falloir que je me trouve un travail. Lances-tu sans que ça n'ai un seul lien. Depuis qu'on a capturé Taiga, on ne m'a pas donné d'autres missions, et je suis payé selon ce que j'exécute. Et je vais commencer à être fauché. Qu'est-ce qu'un mec avec deux bras en moins et un sale caractère pourrait bien faire d'après toi ? Tu lèves le bout de ton nez vers lui, ce dernier effleurant son menton dans une caresse enfantine.
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Sora Winchester
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Jeu 8 Mai - 16:12








Tu vois, Sébastien,
Je suis tellement fier de toi que ça me rend fier de moi. J'espère que tu le sais.


Tes lèvres s'étirent en un léger sourire alors que le bourdonnement de la magie se concentre à l'extrémité de tes doigts. Tu es au moins capable de réparer tes erreurs sans commettre plus de dégâts - en fait, techniquement, tu n'es bon qu'à ça. Tu n'as rien de spécial sinon cette détestable mutation qui s'est tant jouée de ta médiocre existence ; elle ne t'a sauvé la vie que pour mieux la démolir, et c'est dans les ruines enflammées de ce qui te tenait autrefois de quotidien que tu es le plus heureux. Sa main de fer effleure ton dos, et tu ronronnerais presque sous cette caresse - tu sais qu'il ne te touche pas vraiment, qu'il n'est plus capable d'apprécier la chaleur de ta peau comme autrefois, que ces gestes ne sont rien de plus que d'anciens automatismes. Des habitudes auxquelles vous aviez trop vite pris goût, tous les deux, lorsque tout était facile. On s'accoutume tellement rapidement au bonheur lorsqu'il semble assuré.

Tu ne me détruis pas, dit-il.
C'est vrai, tu n'es pas l'unique responsable de son délabrement mental et physique. Il y a d'autres coupables, ces monstres auxquels tu songes jusque tard dans la nuit, ressassant en silence tes rêves de vengeance. Cependant, il faut bien l'admettre, si tu n'avais pas existé, il serait certainement en meilleur état à l'heure actuelle : à des kilomètres de là, certainement avec quelqu'un d'autre, indifférent à ce futur idyllique pour lequel tu luttes de toutes tes forces. Cette pensée t'arrache un léger soupir, et ton amant cherche à se redresser, renonce presque immédiatement. Tant mieux, tu n'as pas envie de reprendre ton entraînement. Tu as chaud. Tu as sommeil. Tu as besoin de le sentir contre toi, d'arrêter le cours du temps une fois de plus. J'ai tellement hâte qu'on puisse se marier.

Il resserre son étreinte, et le rouge de tes pommettes s'accentue. L'anneau d'argent qui orne ton annulaire gauche t'apparaît désormais comme partie intégrante de ton existence, et quelque part, tu considères que vous êtes déjà liés pour l'éternité depuis longtemps. Vous avez tous les deux démontré être prêts à mourir l'un pour l'autre, alors que faut-il de plus pour que votre relation soit officielle ? Il bascule sur le côté, t'obligeant à glisser au sol à ton tour, son front plaqué contre ta cage thoracique. Il semble avoir renoncé à te contraindre à te battre, et ce constat te soulage.

Il va falloir que je me trouve un travail.
Depuis qu'on a capturé Taiga, on ne m'a pas donné d'autres missions.


Tu te paralyses, ton sang se glaçant instantanément. Il vient de prononcer le nom qui résonne continuellement dans ton crâne, qui te ramène à la condition de victime, de martyr. Ces cinq lettres qui te font l'effet d'une malédiction, gravées dans tes cauchemars ; tu te redresses brusquement, plaquant ta paume sur ton torse, là où autrefois s'étalait l'immonde cicatrice que tu refusais de guérir. Tu es presque capable de sentir la brûlure de tes anciennes blessures, douleur fantomatique à la saveur amère. Ton visage pâlit et tes yeux s'écarquillent - à nouveau, tu te sens intimement trahi. Laissé pour compte.

"- De... Tu. Qu'est-ce que tu entends par capturer Taiga, dis-moi... ?" murmures-tu sans oser le regarder, te recroquevillant imperceptiblement sur toi-même.
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Jeu 8 Mai - 21:42

sebora ✻ born in blood
musique – Tu n'es pourtant pas du genre à gaffer, mais il faut croire que tu as parlé plus vite que tu n'as pensé. C'est vrai que tu préférais taire tes activités en tant que traqueur. Que penserait-il de toi s'ils savaient quelle torture tu as pu infliger à des camarades et des détenus ? Que penserait-il de tous les mots horribles et bourrés de racisme que tu as adressé à ses compères mutants ? C'est terrible, parce que Sora a déjà connu le monstre que tu étais, il en a été victime, alors pourquoi tu cherches à conserver une innocence morte à l'instar des flammes qui ont consumé Arisa ? Tu te pinces les lèvres avec l'envie de te frapper le crâne avec ton bras solide, mais tu es tellement bien dans ses bras. La joue écrasée contre son torse, tu frémis, partagé entre un coup de froid et la crainte de devoir dire que tu l'as vengé. Que c'est aussi à cause de ton égocentrisme que tu es ainsi maintenant, à la merci des Traqueurs.
Mais ton amant ne te regarde plus, comme effrayé. Tu déloges ton visage de cette peau laiteuse, le regardant doucement. Et tu veux que ça soit pareil. Tu veux qu'il te regarde, tu veux qu'il y voit de la confiance et un amour inconditionné. Tu te hisses à sa hauteur, ta main se pose contre sa joue et, par simple automatisme, ta phalange de fer se mouve toute seule, dans des frottements réguliers auxquels tu t'étais habitué avant de perdre ton humanité. Désolé, j'aurais dû t'en parler. Avoues-tu après un silence. Ton regard se fait désolé, tes sourcils se courbant quelque peu. Ca s'est passé il y a un moment déjà...
Comment pouvais-tu l'expliquer ? Est-ce qu'il serait en colère ? Tu n'arrives pas à t'imaginer une seule seconde comment Sora pourrait réagir face à la vérité qui lui tombe dessus. Pas très longtemps après l'attaque d'Atlantide j'ai. Tu t'éclaircis la gorge et tu fermes les yeux. J'ai traqué Yamazaki, je l'ai retrouvé à l'hôpital et je me suis assuré qu'il sache qu'il ne pourra jamais se défiler. Tu reposes ton attention sur les pupilles turquoises de l'adolescent. Et peu après je l'ai capturé avec un collègue. On a fait en sorte qu'il n'en sorte pas indemne... psychologiquement. La vidéo de Saaya, les photos de Chiharu, tu te souvenais combien Nomura s'était amusé grâce aux informations que tu lui avais fourni. Mais il ne s'en prendra pas à toi. Si jamais il ose... Puis ton air se noirci. J'égorgerai sa charmante petite sœur. Tu aurais pu sourire que cela aurait été digne d'un parfait psychopathe. Mais par chance, la présence de ton fiancé t'apaise. Je voulais juste... te venger. Tu m'en veux... ? Soupires-tu, t'attendant au pire.
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Mar 13 Mai - 2:37








Les secrets sont autant de tumeurs spirituelles dans votre éternité. D'immondes parasites, tapis dans l'ombre, réfugiés là où on s'attend le moins à les retrouver. Tu es devenu allergique à la simple éventualité que ton amant puisse te cacher quoi que ce soit, désormais - tu lui as pardonné depuis longtemps, pourtant. Tu lui as pardonné son abjecte tromperie, pardonné de t'avoir tenu à l'écart, pardonné de t'avoir menti trois interminables mois. Tu lui as pardonné, mais la plaie qui déchire ton coeur est toujours bien présente, tout juste ravivée par son commentaire anodin, par ce nom que tu aurais voulu ne jamais connaître. Il t'observe, tu sens l'acuité de son regard à travers les épaisses murailles de ta forteresse mentale, tu sens qu'il n'avait effectivement pas l'intention de laisser échapper la bombe qui vient de te percuter de plein fouet. Explosion.

Désolé, j'aurais du t'en parler.
La vérité, c'est que même maintenant, tu ne me dis jamais rien, Sébastien. C'est que si je ne te demande rien tu ne viendras pas m'en parler non plus, la vérité c'est que tu cherches certainement à m'écarter de cette détestable organisation, parce que tu n'as pas idée d'à quel point il est trop tard pour me protéger d'eux. T'en sais rien, t'en sais rien. Et j'en ai assez, c'est pas juste, c'est pas juste. Tu m'avais promis de ne plus recommencer, de ne plus me cacher quoi que ce soit, et je te croyais. Je te croyais. T'as pas le droit d'effacer ça d'un revers de la main, avec un simple pardon.
Il parle, se justifie, t'apprend ce que tu aurais tant eu besoin de savoir il y a quelques mois : contrairement à ce que tu supposais alors, le crime de Taiga Yamazaki n'était pas resté impuni. Dans une moindre mesure, il avait payé. Payé pour avoir écrasé le quotidien que tu commençais tout juste à apprécier, payé pour t'avoir offert en pâture à sa bête, payé pour ses allures de fanfaron, derrière la caméra. Il ne s'en prendra pas à toi, si jamais il ose... J'égorgerais sa charmante petite soeur. Tu déglutis péniblement, serres les dents. Tu sais que tu devrais riposter, que tu devrais dissiper ces instincts sanguinaires, lui arracher le serment qu'il ne compromettra pas sa conscience plus avant ; mais non, tu te tais. Tu te tais, parce que tu en as assez de tes prétentions de héros, assez d'épargner tout un chacun pour te retrouver en posture de martyr, encore et encore. Tu te tais parce que peut-être que tu es devenu un monstre, parce que tu éprouves un plaisir malsain à l'idée que ton ennemi puisse souffrir autant que tu l'as fait. Je voulais juste te venger. Tu m'en veux ? Tu restes immobile un instant, tes pommettes reprenant doucement des couleurs. Tu es incapable de rester en colère contre lui plus d'une minute, et le ton qu'il emploie te donne l'impression qu'il est résigné à subir tes éventuelles foudres. Mais non, tu ne lui en veux pas, tu as désappris à le maudire, tu ne lui en veux pas, tu lui est reconnaissant. Reconnaissant d'avoir pris la peine de rendre les coups qu'on t'a porté, reconnaissant de haïr ta Némésis avec une ardeur similaire à la tienne. C'est ce que tu voulais, au fond : lui et toi contre le monde entier. Encore une fois.

"- Quand tu es revenu, après que... Que tu aies quitté Atlantide, amorces-tu à voix basse en tournant finalement la tête dans sa direction, tu n'avais pas l'air en colère. Contre lui, contre eux tous. Alors. Je pensais que ça n'avait pas d'importance. Tu accélères. Tu avais tellement d'autres choses en tête, j'imagine, et je. Je. Je me demandais pourquoi tu ne l'avais pas détruit. Parce qu'à ce moment-là, je voulais que tu le fasses. Je voulais que tu les pulvérises pour ce qu'ils m'avaient fait. Ta main se crispe un peu plus, tremble contre ton torse dénudé. A l'instar de cette nuit abominable. Et je. Non. Non, je ne t'en veux pas. Tu marques une pause, détournes les yeux. Quand on rentrera à la maison, fais-moi l'amour encore, tu veux bien ?"

C'est idiot, sans doute. C'est malsain, tu le sais. Mais c'est plus facile que les mots. Plus facile que de pleurer. Plus facile que de te jeter dans ses bras et de lui répéter à quel point tu l'aimes. Plus facile que de réveiller le passé.

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Mar 13 Mai - 6:30

sebora ✻ born in blood
musique – Tu avais pourtant promis d'arrêter les mensonges, et quelque part, tu l'as fait. Tu as juste oublié ta vengeance personnelle face à Taiga Yamazaki, tu l'avais oublié parce qu'en l'oubliant tu oubliais aussi ce passage douloureux de voir ton amant se faire dévorer vivant par un animal sous le joug de la voix d'un véritable bourreau. Tu lui en as tellement voulu à cet Eldorado, ta haine n'a eu de cesse de grandir et lorsqu'on t'a affecté la mission de le capturer, tu jubilais. Tu jubilais parce que c'est lui qui allait finir à genoux devant toi et pas l'inverse, c'est lui qui allait se retrouver puni pour son crime, pour avoir tenté de vous atteindre tous les deux. Ce à quoi il ne devait pas s'attendre, c'est que cet épisode douloureux allait vous rendre on ne peut plus forts. Même si Sora n'a pas d'allure avec ses os apparents, il est capable de te mettre à terre, vous êtes capables de vous aimer à en mourir et c'est là votre plus grande force. Pourtant, il semble contrarié et explique que tu n'avais pas l'air si dérangé que cela lorsque tu es parti le retrouver. A cette époque, tu étais encore dans l'idée que tu allais subir ton châtiment tôt ou tard pour avoir échouer, tu n'arrêtais pas de te remettre en question bien que, maintenant, avec du recul, tu réalises que tes réactions n'étaient pas appropriées face à quelqu'un qui avait décidément vraiment besoin d'aide. Besoin de toi.
Tu t'en mords la lèvre, embarrassé et les joues rosées. Non pas parce qu'il te réclame encore un moment torride, mais parce que tu as la sensation d'avoir faire un nouveau faux pas dans cette relation chaotique. Tu n'es pas doué avec l'amour, tu n'es pas délicat, tu découvres ses joies et ses contraintes au fil du temps. Un jour, tu seras parfait.

Tu me demandes de te faire l'amour pour oublier ou parce que tu le veux vraiment ? Finis-tu par lancer sans réfléchir. Tu ne sais pas quoi penser de sa demande. Tu n'as pas fait de Sora ton objet sexuel, et tu tiens à ce qu'il le sache : il y a d'autres moyens pou s'exprimer. Tu embrasses la peau de son torse avant de te redresser quelque peu, reposant ton buste à l'aide de ton coude contre le matelas. Désolé de ne pas avoir eu l'air en colère après ça.

Tu lèves les yeux vers la salle, la balaye du regard, et tu reprends : Je l'étais. Mais j'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. Parce que c'était ma faute, j'étais un traître, je le savais, je t'ai embarqué là-dedans. Ta voix est calme, ton regard est triste. Quelque part, tu regrettais cette époque. Tu aurais aimé être chef de gang sans avoir à être mercenaire sous le masque. Quand j'ai vu la vidéo où l'on te fait du mal, je me suis effondré. J'allais pleurer, hurler, mais je n'ai pas eu le temps. Gabriel m'a décoché une droite, déboîté l'épaule, poussé dans le vide. J'allais me laisser mourir. Mais je pouvais pas te laisser. J'ai retrouvé le type qui se transforme en bête. Il avait attrapé une personne qui avait emprunté ton apparence pour me tromper. J'lui ai tiré dessus. Du moins, j'ai essayé. Jusqu'à ce que quelqu'un tente de me tuer avec un couteau dans le dos. Mais Chiharu s'est interposée. Et elle a pris le coup à ma place. Tu serres les dents, les poings, la haine renaissant. Je me suis fait piétiner, massacrer, et je me défendais qu'à peine parce que, putain, je m'en voulais tellement. Je m'en veux encore que tu aies dû subir ça par ma faute. Voilà ce qu'il s'est passé avant qu'on ne se retrouve. L'épaule en vrac, les ecchymoses, la balle dans la jambe, ça n'avait aucun impact sur moi à la différence de ce qu'on avait dû te faire subir par ma faute.
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Lun 19 Mai - 16:30



Tu as beau savoir pertinemment que ta supplique lascive était complètement déplacée à un instant aussi crucial de votre conversation, l'absence d'entrain de Sébastien te repousse immédiatement dans tes retranchements. Tu n'as franchement pas envie d'évoquer les deux mois abominables que tu as passés dans l'incertitude et la solitude la plus totale, refusant catégoriquement de panser tes plaies, à ressasser inlassablement le même cauchemar. Quitte à choisir, tu préfères encore te relever et reprendre ton entraînement, aussi désagréablement éprouvant soit-il ; n'importe quoi plutôt que discuter des tourments internes qui se calment tout juste. Alors non, tu n'éprouves pas de réel désir pour son corps à l'heure actuelle, ou du moins pas plus que d'habitude - mais tu as besoin de distraire ton cœur et ton esprit, de les écarter des ténèbres qui menacent à nouveau de s'emparer de toi. Tu ne veux pas lui dire à quel point tu as eu mal, à quel point ces heures passées aux mains d'Eldorado ont été atroces, tant physiquement que moralement, tu ne veux pas lui dire que tu n'y croyais plus, que tu te laissais mourir, que tu étais certainement sur le point de craquer et de te tirer une balle dans le crâne. Tu ne veux pas lui dire qu'il aurait pu rentrer un soir et découvrir ton cadavre, baignant dans une flaque de sang déjà à demi-coagulé, une lettre d'adieu lui tenant lieu de bienvenue à la  maison. Tu ne veux pas lui dire parce qu'après tout, à quoi bon ? Tu as été fort. Tu as supporté ce poids, comme tous les autres. Tu as traversé ces jours infernaux à l'attendre, dans l'expectative, et ta patience a été récompensée : il est revenu. Tout va bien, à présent, tout va mieux. Alors pourquoi déchirer à nouveau vos blessures ?

Ton amant s'écarte de toi, ne te regarde plus. Il s'exprime pesamment, comme s'il choisissait ses mots avec précautions alors qu'il justifie, comme s'il cherchait à se défendre des accusations que tu n'as pas réellement l'intention de porter. Tu ne lui en veux pas, tu en es incapable. Il t'est physiquement douloureux de rester en colère contre lui plus de cinq minutes d'affilée, et quoi qu'il en soit, tu connais déjà les raisons de son indifférence passée, et surtout de son absence. C'est fini, maintenant, c'est fini. J'étais un traître, je le savais. Je t'ai embarqué là-dedans. Tu grimaces, voudrais lui dire de se taire, qu'il est trop tard pour les explications. Tu t'abstiens, les poings serrés, la tête basse. Quand j'ai vu la vidéo où l'on te fait du mal, je me suis effondré. Tu fermes les yeux, le souvenir de tes plaies ouvertes s'imposant à ta psyché. Les dents du monstre qui arrachent ta chair, sa lame brûlante plaquée en travers de ton torse, tes propres cris, discordants. Si je continue, je vais le tuer, disait-il - et c'était certainement vrai. Les pulsions bestiales de ton tortionnaire n'étaient que trop équivoques, et toi, tu hurlais, suppliais que ton petit ami vienne te sauver, sans te douter le moins du monde de ce que cette expérience allait t'apprendre. Si faible. Si pitoyable. Jusqu'à ce que quelqu'un tente de me tuer avec un couteau dans le dos. Mais Chiharu s'est interposée. Et elle a pris le coup à ma place. Chiharu. Ce nom t'est familier. Une petite fille, la gamine que ton fiancé accompagnait à la patinoire. Un corps sans vie, désormais, ni plus ni moins. Tu connais la cruauté des champs de bataille. Pas de pitié pour qui que ce soit. Tu te conjures mentalement de te souvenir de brûler une chandelle en l'hommage de son sacrifice, ou peut-être un bouquet de fleurs, tu ne sais pas. Tu n'as pas la moindre idée de comment honorer la mort d'une préadolescente à qui tu n'avais jamais ne serait-ce qu'adressé la parole. Je me défendais qu'à peine parce que, putain, je m'en voulais tellement. Je m'en veux encore que tu aies dû subir ça par ma faute. Sans que tu puisses les retenir, des larmes se forment lentement, diluent le vert de tes pupilles, s'accrochent à tes cils. Tu aimerais être capable de lui répondre qu'il n'est en rien responsable de ce qui t'a été infligé, mais tu n'as plus envie de te faire des illusions. C'est vrai, si tu n'avais pas été la pute du traître, comme ils t'appellent, ton misérable quotidien n'aurait jamais été nuancé de la couleur du drame. De l'éclat abominable de la tragédie. Mais c'est terminé, c'est le passé, putain, arrête. Tu pivotes imperceptiblement au sol, t'absorbant dans la contemplation des poutres qui soutiennent le plafond. Ca n'avait aucun impact sur moi à la différence de ce qu'on avait dû te faire subir par ma faute. Par sa faute, répète-t-il, et tu es secoué d'un frisson. Il n'est pas celui qui a ordonné au bourreau de te massacrer, pas celui qui a commandité cette infâme opération de chantage, pas celui qui t'a utilisé comme une arme. Taiga Yamazaki est l'unique responsable que tu t'autorises à blâmer, et désormais, tu sais qu'il t'a vengé. Qu'il lui a fait payer, une bonne fois pour toutes.

" - Je ne veux plus t'entendre dire que c'était ta faute. Jamais. Tu tousses, t'interromps, tes ongles s'enfonçant dans tes paumes. Même si c'est peut-être le cas, peu importe. Sourire triste. Tu ne pouvais pas deviner ce qui allait arriver, je veux dire, qui aurait pu ? Ta question reste en suspens une seconde, et tu te mords la lèvre. On était aveugles, naïfs. Enfin, moi je l'étais. Léger rire. C'est arrivé comme ça. Un jour j'avais tout, et le lendemain j'étais attaché à cette chaise avec un bandeau sur les yeux, pas vraiment certain de ce que j'avais bien pu faire pour mériter un truc pareil. J'aurais pu mourir là-bas. Tu aurais pu, aussi, c'est toi qu'ils voulaient, c'est toi qu'ils ont failli avoir. Silence. Si j'avais eu le choix, j'aurais pris ta place de toute façon. Alors... Alors ne te blâme pas. C'est fini, maintenant, pas vrai ? Tu te recroquevilles inconsciemment, tes genoux ramenés contre ton thorax, quelques mèches noisettes tombant sur ton front. C'est fini."

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POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Mer 21 Mai - 12:28

born in blood, both of us
Sora & Sébastien ★ Proses en #3B4145 ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
MUSIQUEJe ne veux plus t'entendre dire que c'est ta faute. Ah. Ton expression reste stoïque, tu ne changeras pas d'avis. Si tu ne peux pas le dire, alors tu le penseras, c'est ainsi que tu vois ta relation avec Sora : beaucoup de silence, beaucoup de pensées. C'est vrai que l'un comme l'autre ne pouviez savoir que vous seriez acteurs d'une tragédie qui n'en finit pas, au contraire, qui semble même n'en être qu'à son introduction. Mais tu aurais dû le protéger parce que tu savais qui tu étais, et tu comprends mieux la raison pour laquelle l'organisation dont tu es sous le joug vous impose des règles strictes, vous empêchant d'aimer. Aimer, c'est prendre le risque de souffrir, tu le savais, mais tu n'as pas suivi la consigne, alors maintenant tu le payes à ta façon. Deux bras en moins, une conscience balafrée, mais tu restes droit malgré tous ces poids qui te plantent au sol. Et ton fiancé a beau répéter que c'est fini, vous savez l'un comme l'autre que ce n'est pas le cas : vous ne serez jamais tranquille, votre périple est loin d'être terminé. Aujourd'hui vos cicatrices se referment mais demain, tu n'en doutes pas, elles s'ouvriront. Par la jalousie, la trahison, la violence, la haine, l'incompréhension, tous ces aléas trop violents pour une seule vie. Tu n'es pas du genre pessimiste, tu as décidé de ne plus t'offrir de vains espoirs afin de prendre toutes les précautions possibles.
Celle que tu comptes prendre à l'instant : éviter que l'asiatique ne se renferme sur lui-même.

De ce fait, tu ne restes pas planté comme un imbécile comme tu auras été capable de le faire il y a quelques mois tandis que ton égocentrisme agitait toujours sa marque d'appartenance sur ton âme. Tu poses tes mains sur ses genoux, écartes doucement ses cuisses pour l'empêcher de se recroqueviller comme un enfant, le repousse contre le matelas, t'appuies de tout ton corps. Regarde-moi.
Tes iris argents se logent dans leurs comparses. Ils ne m'auraient jamais eu, affirmes-tu, je suis plus fort que n'importe qui. Tu esquisses un sourire. Ca faisait quelques temps que tu n'avais pas remis en avant ton narcissisme. Ce même narcissisme qui te tenait de discours l'hiver dernier face à Atlantide, face à Sora. Mais oui, c'est fini. Maintenant je vais te protéger, tu t'approches dangereusement de ses lippes, et je tuerai le monde entier s'il le faut. Vos lèvres se croisent dans un son d'effleurement, puis plus langoureux. Ton regard brille, métissé entre l'amour et tes envies de meurtre constantes. Tu veux rentrer à la maison ?
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