AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 kill and run Δ kyo & sora

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Ven 18 Avr - 22:27


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Baaam.
Tu pouvais encore l'entendre, ce son assourdissant. L'explosion du bâtiment, la chute des matériaux et la mélodie des flammes qui crépitent. Tu peux encore sentir le feu s'emporter dans ton dos tandis que tu es si sale et trempé, les cheveux plaqués sur ton visage et tes yeux mi-clos, traversant les rues comme si elles avaient été des océans. Tu tiens ton abdomen, tu peux encore sentir son genoux s'y écraser, puis parfois tu te courbes parce que tu as la sensation que ton dos est encore en train de se heurter contre le bitume, pris comme un rat par une silhouette sombre. Tu avais pris cette bagarre passagère parfaitement à la légère mais si les blessures ne t'avaient laissé qu'une marque physique pour les jours à venir, l'homme avait réussi son coup, te détruisant tes ambitions, en comparant que ton amant n'était qu'un animal, et que c'était ta faute. Ta faute. Alors tu esquivais les grosses gouttes.
Tu voulais juste oublier et rentrer la maison ; tu sais qu'il te suffit de passer le pas de la porte pour que tes soucis restent dehors. Tu avais retrouvé l'usage de tes bras et tu avais la sensation qu'ils étaient fait pour tuer, mais tu étais loin de t'attendre à ce qu'ils se fassent violent à l'intérieur même de la demeure de ton fiancé.

Tu poussais la porte rapidement, entrant dans un même rythme, essuyant tes pieds mollement sur le paillasson et secouant tes cheveux dans tous les sens comme un animal sauvage. Tu pouvais entendre la pluie en rafale contre le murs de la maison ; mais tu es à l'abri, enfin. La maison est alors plongée dans la pénombre et tu regardes autour de toi. Tu es seul. Tu ne vois rien.

« Je suis rentré. »

Prononces-tu doucement dans l'espoir de voir la lumière de la cage d'escalier s'allumer et voir ton petit ami dévaler les marches pour te sauter dans les bras. Pour tout avouer, tu en avais bien besoin ce soir, après avoir réveillé le soldat qui est en toi. Mais rien. Tu hausses un sourcil et sans chercher à appuyer sur l'interrupteur, tu t'avances dans le salon un peu par hasard, seule pièce distincte grâce à la fenêtre laissant la lune y passer son bras. Et tu le vois, enfin. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire, juste un peu – comme toujours. Tu fais quelques pas vers Sora, dos à toi, et l'enlace, tes lèvres contre le creux de son cou.

« Tu ne viens même pas me voir ? Quelque chose ne va pas ? So- »

Ce n'est pas son odeur.
Tu pourrais reconnaître ton amant parmi des milliards d'homme par de simples détails, de la voix, à l'odeur, jusqu'à l'aspect de ses bras et les détails de ses émeraudes tant tu les as contemplé. Tu tends ton bras grisé vers le bouton et la lumière s'allume : c'est le choc. En tout point, c'était Sora. Sauf les cheveux, blancs, immaculés, innocence. Ton cœur loupe un bond et ton sang afflue dans tes veines. La rage tombe amoureuse de toi pour la seconde fois ce soir.
Tu t'écartes d'un coup, comme dégoûté – le fait est que tu l'es.

« ... »

Silence.
Et pourtant dans ta tête, tu hurles toutes les insultes possibles. Tu retires ta veste et la balance quelque part par terre, remontant les manches de ta veste jusqu'à tes coudes et abaissant les bretelles qui tombent contre tes cuisses.

« ... Putain. »

Siffles-tu entre tes dents.
Tu saisis l'inconnu par le col avant de le repousser avec haine contre le mur. Mais tu ne t'approches pas de lui : tu es écœuré.

« Tu branles quoi ici, enfoiré ? »
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 5
CITATION : vers l'infini et l'au-delà (ARRÊTEZ DE TOUCHER A MON PROFIL svp)
MESSAGES : 446
JUKEBOX : toy story - je suis ton ami
FEAT : buzz l'éclair (snif)
CRÉDIT : omega ♥
DATE D'INSCRIPTION : 16/02/2014
LOCALISATION : wasteland

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue640/1400kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (640/1400)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue9/13kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (9/13)
Kyo Saga
Kyo Saga

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Sam 19 Avr - 17:51




ft. sora kitsue & sébastien de nivral

Il fait sombre dehors. Sombre et froid. Et t'es devant la fenêtre, dans cette pénombre inquiétante, regardant la même noirceur que dans ton cœur se peindre dans le ciel. Seul. Sora n'est pas là. En fait, tu ne sais même pas où il est parti, et tu l'attends patiemment, comme à ton habituel quand tu viens ici, pour avoir un peu de compagnie et la permission d'y dormir, une fois de plus. Au début, tu te souviens, et ce malgré sa proposition, t'avais du mal à lui demander. T'osais pas, c'était encore trop pour toi, un toit, un lit, à manger. T'avais peur de déranger. Et voilà que maintenant, tu te permets de prendre tes aises. Parasite, t'es juste un parasite qui s'immisce dans les maisons des gens qui ne cherchent pas à s'en débarrasser. Un jour, tu le sais, tu devras sûrement lui rendre quelque chose d'égal à cette offre et ce cadeau qu'il te fait. Un jour. Quand t'auras de quoi payer ou un truc dans le genre.  Et il en viendra de même pour tout ceux qui t'auront hébergé au moins une fois dans leur vie et t'auront supporté. Un simple merci, dans ce monde, ça ne suffit pas à tout le monde, tu le sais ça. Mieux que quiconque, sûrement. Mais pour l'instant, cet argent, t'en avais besoin. Pour Emiko. L'arracher à cette famille qui n'est pas la sienne, la récupérer, et reformer la votre. Peut être que comme ça, t'auras retrouvé ton bonheur d'antan.

T'es tant absorbé par tes pensées que tu n'entends pas la porte s'ouvrir puis se fermer, une voix grave s'élever et des bruits de pas. Te voilà dans un autre monde, un monde que tu connais bien : celui des souvenirs. Et ce n'est plus qu'un bourdonnement qui siffle dans tes oreilles, accompagné des réminiscences de quelques voix anciennement familières. Tes yeux sont voilés par ces images évocatrices d'ataraxie, si vieilles pour toi d'ailleurs que tu les qualifierais d'antédiluviennes. Comme si elles étaient si loin de toi, terriblement loin alors qu'au fond... Non, pas tant que ça.
Soudain, tu sursautes, manque de t'étouffer de surprise : quelque chose de froid vient t'enlacer fermement et quelque chose se pose sur ton cou. T'es tendu à ton paroxysme, fait rouler tes muscles fins, prêt à te dégager de cette étreinte.
Qu'est-ce que tu fous, Sora, put-...

« Tu ne viens même pas me voir ? Quelque chose ne va pas ? So- »


C'est pas Sora. C'EST PAS SORA.
… Wait, c'est qui alors ? Tu paniques, te retire rapidement de cette emprise puissante. Il te rejette en même temps et tu te retournes, les yeux écarquillés, tentant de discerner vainement le visage de l'inconnu dans le noir. Clic. La lumière s'allume, tu grimaces en reculant, mettant un bras devant ton visage avant de te faire à la luminosité qui te brûle la rétine. Puis, lentement, tu l'abaisses, le cœur battant à tout rompre.

Putain.
Ce mec là, ce mec devant toi, tu mettrais ta main à couper que c'est celui de la vidéo. Qu'on a démembré. Que c'est celui dont Sora t'as déjà parlé, parfois. Que c'est ce mec qui lui a offert cet anneau autour de son doigt, promesse éternelle.
Sébastien.
Sébastien qui retire sa veste avec un peu trop de rage à ton goût. Sébastien qui descend ses bretelles. Sébastien qui retrousse ses manches. Sébastien qui va sûrement faire de toi un parfait sac de frappe. Sébastien qui a des armes à la place des bras. Des armes que tu vas certainement voir de près. Très près, vu son air plein de haine. Qu'est-ce que j'ai fait ? Tu recules encore un peu, hésitant, incrédule.

« ...Putain. »

Ouais, putain.
Tu regardes partout autour de toi, espérant y trouver Sora, espérant y trouver une quelconque chance de fuir car déjà, il t'attrape, de ses bras métalliques, puissant. Une machine. Il a tout d'une machine de guerre, une machine à tuer. Et ton souffle s'accélère, tu ne comprends plus rien alors qu'il te plaque littéralement contre le mur, te coupant la respiration. Une pointe, là, dans le dos, derrière le cœur. Ça te prend, les poumons et tu suffoques, tousse un peu avant de reculer la tête aussi loin que tu peux. De toute façon, il semble tenir à distance son corps du sien et tu vois ça comme une chance, quelque part.

« Tu branles quoi ici, enfoiré ? »


Tu reprends ton souffle, progressivement et heureusement, assez vite. Tes mains se lèvent, attrapent ses poignets insensibles, froid, d'acier. Tu tires dessus pour qu'il te lâche mais tu sais que c'est peine perdue. Ce mec est juste invincible à tes yeux, et pourtant tu refuses de t'y soumettre. Tu refuses qu'il vienne te faire du mal. Qu'on vienne encore te faire du mal. Pas cette fois. Plus jamais.
Vous êtes tous des enfoirés, tous des enfoirés.
Ta haine envers les hommes de cette ville, de ce monde, de toutes les affiliations possibles ne fait que grandir en toi alors que tu te débats comme tu peux, t'étranglant presque en répliquant.

« Et toi, t'es qui, putain ? Lâche moi ! »


T'es qui, putain ? Tu sais très bien de qui il s'agit, du moins tu t'en doutes. Mais c'est sorti comme ça, tout seul, faute de pouvoir réfléchir dans ce genre de situation. Et puis tes yeux s'ouvrent plus grand, semblent traverser par une lueur de folie, comme si la rage qui émane de cet être vient te posséder à ton tour. Pourtant, c'est pas lui le fautif. Pas vraiment. Juste les souvenirs.
Les souvenirs de cette nuit.

« Alors quoi ? Tu veux me casser la gueule ? Vas-y, dis moi quel est mon crime cette fois. »
, tu souffles, tentant de paraître menaçant, tes yeux revolver le fixant. Mais cet homme là, c'est pas toi qui lui fera peur. Et tu donnes l'impression de ne pas lui parler à lui, mais à eux.

Ces meurtriers.
Et tu souris, presque, en baissant les yeux.

La dernière fois, ton crime a été de pas avoir su protéger ton frère, le tirer de toute cette merde dans laquelle il s'était impétré.
Et cette fois, c'est quoi ? Au final, tu viens presque à regretter d'avoir accepté l'offre de Sora.
Putain.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
Revenir en haut Aller en bas
http://archanemyeuphemia.tumblr.com/
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Sam 19 Avr - 18:33


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Plus pitié. C'était nous contre le reste du monde, on se l'est dit, on se l'est promis. Aujourd'hui, il ne m'importe plus de tuer et de faire souffrir, voilà ma vengeance éternelle contre le reste du monde pour avoir essayé de défaire les liens qui nous approchent, mon amour.

Et il s'accroche à tes forces métalliques, et il sait que c'est vain ; c'est une force inhumaine qui t'a été offerte lors d'une nuit de souffrance. Ce soir tu en avais usé, pour t'entraîner mais aussi pour survivre à l'attaque d'un inconnu. Tu avais été à l'origine d'une explosion et peut-être de quelques morts maladroites dans l'éboulement, mais qui s'en soucie ? Une de personne de plus ou de moins, ton compteur n'a plus d'intérêt à ce jour, il surpasse les records et tu n'as jamais ressenti une once de compassion. Tu repenses avec fierté ce moment où la lame a transpercé une vingtaine de fois le corps de Arisa Fujihara, fantôme enflammé, simple souvenir, incertain. Et tu t'en fiches. Tu es un amoureux égoïste. Le garçon aux cheveux brillants se débat comme un moucheron. Il panique, tu peux entendre son cœur battre la chamade. Il ressemble à Sora, c'en est déconcertant, c'est sans doute la raison pour laquelle tu ne te résignes pas à l'étrangler de suite jusqu'à le faire suffoquer et enfin crever. Tu es déstabilisé outre ta posture affirmée et tes yeux dénués d'expression.
Vas-y, dis-moi quel est mon crime cette fois. Cette fois ? L'avais-tu déjà rencontré ? L'avais-tu déjà puni ?

Tu resserres ton emprise et finalement tu l'abandonnes et pousses salement son corps déjà cadavérique contre le coin du premier meuble à ta droite. Tu hausses ton menton et tu le surplombes.

« Moi ? Je vis ici, figure-toi. »

Un pas, deux pas, trois pas. Tu le relèves par la simple force de tes bras et tu n'as qu'une envie : lui décocher une droite.
Finalement, ta poigne se resserre autour de sa gorge, le menaçant aussi qu'un simple faux mouvement tu pouvais lui briser la nuque. Mais tu ne l'étrangles pas.
Pas encore.

« Je te laisse six secondes pour partir de cette maison en courant avant que je ne te tue. Ne t'avise jamais de reposer un pied chez Sora. Ne t'approche pas de lui, qui que tu sois. »

Tes pupilles grises.
Si profondes.
Si vides.
Si haineuses.
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 5
CITATION : vers l'infini et l'au-delà (ARRÊTEZ DE TOUCHER A MON PROFIL svp)
MESSAGES : 446
JUKEBOX : toy story - je suis ton ami
FEAT : buzz l'éclair (snif)
CRÉDIT : omega ♥
DATE D'INSCRIPTION : 16/02/2014
LOCALISATION : wasteland

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue640/1400kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (640/1400)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue9/13kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (9/13)
Kyo Saga
Kyo Saga

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Sam 19 Avr - 20:51




ft. sora kitsue & sébastien de nivral

Tu vas crever, c'est fini, c'est fini. Et par qui ? Par les mains d'un gars que tu connais pas. Qui te connait pas non plus. Pourquoi ? T'en sais rien, putain, t'en sais rien. Et le pire dans tout ça, c'est que t'es pas en état de riposter physiquement, de te défendre. T'es trop faible.

Faible.

Ce mot résonne avec amertume dans ton esprit, comme un gros néon de couleur vive clignotant dans ton esprit. Faible. C'est tout ce que t'es. Pourtant tu t'étais juré de devenir fort. De devenir fort pour lui. Et pour ceux que tu arriveras à aimer dans ta vie, que tu voudras défendre au péril de ta vie. Emiko, Mizuki, Sora. Et t'en es pas capable, la prise de conscience de la force de ton adversaire t'oppressant de façon horrible. Il est fort, terriblement fort. Tu sens qu'il pourrait briser chacun de tes os juste en refermant ses mains d'acier sur eux et ce, sans y mettre toute sa puissance. C'est contre la nature humaine. Tout est contre la nature humaine depuis cette explosion, de la naissance de ces putains de mutants. De ces putains de gangs. Si t'avais su, tu te serais jamais mêlé à tout ça, tu serais parti loin sans revenir. Si t'avais su. Mais non, t'as même pas appréhendé, tu t'es même pas posé la question une seule fois. Qu'est-ce qu'il va advenir ? Hein, Hitori ? Si je te suis, qu'est-ce qu'il va advenir ? Encore une preuve de faiblesse.

Son emprise se fait plus ferme, plus puissante, et tu sens l'air commencer à te manquer dans ton frêle corps qui gigote piteusement contre le mur. T'as l'air d'un rongeur pris entre les griffes acérés d'un inflexible rapace. Il serre, serre encore avant de te laisser tomber au sol, comme ça. Comme un jouet inutile, un déchet. Tu te sens incapable de faire quoique ce soit alors qu'il pousse ton corps affaibli vers le coin d'un meuble, venant ensuite relever le menton. Il te regarde de haut, concrétise l'idée que tu fais de toi même. Faible.

« Moi ? Je vis ici, figure-toi. »  

Ah. Autant pour moi.

Attends. Quoi ? Tu ne l'as jamais vu auparavant dans cette maison et Dieu sait que tu t'y rends assez régulièrement maintenant. Mais t'as même pas le temps d'entrouvrir tes lèvres tremblantes qu'il t'attrape de nouveau, comme si tu ne pesais aucunement ton poids. T'es juste un insecte qu'il peut écraser comme il veut. Et il te le fait comprendre en entourant ton cou frêle d'une de ses mains d'acier. C'est froid, terriblement fort. T'as l'impression que tous tes cheveux se dressent sur ta tête à ce toucher qui te donne vaguement l'impression de t'électriser. D'une seule et légère pression sur ta jugulaire, il te montre qu'il peut te briser d'un simple mouvement. Non, il va te briser. Et ce gars, contrairement aux autres qui t'ont laissé pour mort, il va aller jusqu'au bout. Tu le sens dans son regard terne, impassible. Pleines de haine.
Aucune compassion.

« Je te laisse six secondes pour partir de cette maison en courant avant que je ne te tue. Ne t'avise jamais de reposer un pied chez Sora. Ne t'approche pas de lui, qui que tu sois. »

Tu serres les dents, cherchant à respirer convenablement. Non, tu ne partiras pas. Jamais. Tu ne veux pas laisser Sora sans lui avoir dit merci. Et en même temps, tu ne veux pas gaspiller cette vie qu'il t'a offerte. Il t'a donné cette chance, cette chance de vivre plus longtemps et tu sais que maintenant, elle a une valeur plus honorable qu'avant, ton existence, parce qu'elle est nourrie par cette générosité.
Tu ne veux pas non plus quitter Mizuki sans lui avoir tout dit. Pas encore une fois. T'as tellement de choses à lui dire. Tellement.
Tu ne veux pas mourir sans avoir récupérer ta sœur, sans même l'avoir revu.
Mais tu ne partiras pas non plus. Alors tu prends ton courage, ton souffle aussi, murmurant faiblement.

« Sora m'a sauvé la vie, tu crois vraiment que je vais la gâcher ? »


Il ne sait rien. Rien. Tu ne veux pas partir. Tu ne veux pas... Être un lâche, encore une fois.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
Revenir en haut Aller en bas
http://archanemyeuphemia.tumblr.com/
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 10:30


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Sora m'a sauvé la vie.
Tu ne peux pas t'empêcher de t'esclaffer, sans doute parce que le dernier plomb dans ta tête vient de littéralement explosé. Tu tapes ton visage contre ta paume métallique, sourire élargie, yeux grands ouverts aux reflets lunaire. Alors c'est ça ? Tu disparais quelques jours et il se bat avec un homme sans jamais t'en parler ? Il se fait des amis et il ne t'en parle même pas ? Il sauve la vie de ce petit con alors que vous vous étiez promis que c'était vous et les autres à part, vous contre le reste du monde. C'était donc cela ce vous dont il parlait si souvent ? Ce vous et ces promesses qui semblent partir en lambeaux comme s'il s'agissait d'une feuille de papier dans un incendie ? Tu te sens trahi, quelque part. Trahi et incroyablement déçu. Vous n'avez jamais été apte à sauver qui que ce soit et la mort d'Arisa en est la preuve, alors à quoi bon perdre son temps à être ce que l'on est pas ?!

I can feel your madness now.

Tu réussis à reprendre ton calme, et pourtant la colère bouillante s'évapore de chaque recoins de ton visage cadavérique. Tu ne peux pas le laisser en vie. Ou plutôt, tu ne veux pas. Ta folie est démesurée, et tu te rends compte que tu n'es plus vraiment toi-même, que tu es dicté par la folie. C'est vrai, donc ? Tu es devenu un malade mental bon à être enfermé jusqu'à la fin de tes jours ? Tu ne peux pas t'empêcher de péter un câble en te disant que tu as perdu tous ton bon sens.
Trouble de la personnalité ?
Trouble bipolaire ?

I feel exposed, I feel disgraced
I feel a whole new kind of hate
Someone please tell me what I'm supposed to do


Merde.

« Boucle-la tu veux. Soupires-tu en laissant ton bras retomber contre ta cuisse. Il aurait dû te laisser mourir. »

Ton existence est inutile.
Tu n'es qu'un obstacle.


Tu ne peux pas te retenir une seconde de plus, t'imaginer qu'un jour ce gars-là puisse partager la vie de ton amant te rend fou, hors de toi : tu lui décolles un premier coup de poing dans la mâchoire san chercher à te ménager. Tu y mets toute ta force démesurée dans l'unique espoir de la lui déboîter.

« Tch. Il a encore été trop gentil. Il est adorable, n'est-ce pas ? Ha. ha. ha. Tu plantes tes diamants dans ses émeraudes. Je suis désolé mais il n'y a pas de place pour une tierce personne dans notre monde. Si tu ne pars pas alors je vais me charger de te mettre hors de cette maison dans trois sacs poubelle, connard. »
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 5
CITATION : vers l'infini et l'au-delà (ARRÊTEZ DE TOUCHER A MON PROFIL svp)
MESSAGES : 446
JUKEBOX : toy story - je suis ton ami
FEAT : buzz l'éclair (snif)
CRÉDIT : omega ♥
DATE D'INSCRIPTION : 16/02/2014
LOCALISATION : wasteland

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue640/1400kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (640/1400)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue9/13kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (9/13)
Kyo Saga
Kyo Saga

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 15:17




ft. sora kitsue & sébastien de nivral
Il rigole. Explose de rire. Littéralement, sous tes yeux agrandis par la peur, la colère, l'adrénaline. Tant de sentiments en un seul être qui bout, manque d'exploser alors qu'il sait pertinemment qu'il est impuissant. Et t'as beau être plus grand que lui d'une dizaine de centimètres, ça ne semble pas suffire pour espérer ne serait-ce qu'un seul geste de défense. Pourtant t'essayes, ramenant tes bras vers toi, vers ton visage tandis qu'il te maintient de la force d'un bras, l'autre venant cacher son visage, le frapper doucement. Tu discernes sont sourire derrière cette barrière de métal. Un sourire effrayant, un sourire où toutes les pires intentions se reflètent. Tes pupilles se rétractent, ton souffle s'accélère encore avec les pulsions de ton cœur qui menace de brise ta cage thoracique.
Putain, c'est quoi son problème ?

3...2...1...
Les six secondes accordées à ta survie viennent de se terminer et tu entends comme un gong funèbre sonner dans ta tête.
Son sourire s'efface, il semble se calmer et un infime espoir s'immisce en toi. Peut être va t-il te laisser la vie, peut être va t-il épargner ton visage encore intacte. Peut être.
Non. Tu le lis dans ses yeux. Indifférent à la violence, soumis à sa haine et ses pulsions. Encore une fois, tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Et sûrement avec la mauvaise personne, aussi.

« Boucle-la tu veux. Il aurait dû te laisser mourir. »


Son bras retombe, redécouvrant son faciès. Il soupire, l'air las subitement et pourtant tu le sais, tu le sens : il n'en a pas fini avec toi. Tes yeux se perdent dans le vide, une contemplation invisible. Si tu savais. Si tu savais, eux aussi aurait dû me laisser mourir. Eux aussi aurait dû aller jusqu'au bout. Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ? Ils trouvaient mieux de te laisser pour mort, tes cauchemars gravés sur ton corps plutôt que de mettre fin à tes souffrances.

Bam.
C'est un son qui résonne de façon creuse. C'est froid puis ça devient chaud. Un son sinistre, celui de ton os qui se brise, se fait entendre. Ta nuque suit le mouvement, comme si on t'avait assommé avec une batte de base-ball derrière la tête. Le coup est rude. Le coup est violent. T'as le tournis, le vertige, ton corps devient chancelant. Puis vient la douleur. Intenable, atroce. Ça te ronge la mâchoire, te monte jusqu'à la tête, t'engourdit le cou. Un ecchymose apparaît sur le bas de ta mâchoire et le goût métallique du sang envahit ta bouche. Tu t'étouffes dedans.

Argh.

T'essayes de crier mais rien ne sort. Rien, à part un gargouillement de sang bouillant qui coule dans ta gorge, entre tes mains qui viennent la couvrir ta bouche et le sol. Ça goutte de partout et ta vision se fait un peu plus flou. T'as jamais eu aussi mal depuis... Ce soir là. C'est juste une douleur différente. Une douleur qui te sonne, rend tout bruit lointain de toi.

« Tch. Il a encore été trop gentil. Il est adorable, n'est-ce pas ? Ha. ha. ha. Je suis désolé mais il n'y a pas de place pour une tierce personne dans notre monde. Si tu ne pars pas alors je vais me charger de te mettre hors de cette maison dans trois sacs poubelle, connard. »


Tu n'entends qu'à moitié ce qu'il dit, tu semble ailleurs. Ça fait mal. Tu suffoques, tousse ce liquide écarlate, en recrache un peu, les yeux vitreux. Tout tangue, t'es remonté à bord du navire qui t'avait emporté lors de ton errance. Ce bateau qui te donne envie de vomir, de te jeter à l'eau sans pouvoir franchir la barrière du pont. Et tu te demandes si c'est parce que t'as accepté de vivre dans ce monde là que tu dois subir tout ça.
Accepté ?
Non, t'as jamais accepté de vivre dans ce monde là. Mais d'y survivre. Pour elle et pour lui.

T'essayes de parler mais tu glapis à la place, comme une bête qui agonise après s'être fait cribler de balles. Un seul coup, il t'a donné un seul et ultime coup et tu es déjà à terre, à bout, acculé. Tu sens que s'il t'en enchaine d'autres, tu ne tiendras pas longtemps.

Votre monde, hein ?
Il est encore pire que celui du dehors.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
Revenir en haut Aller en bas
http://archanemyeuphemia.tumblr.com/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 15:44







Il pleut constamment, ces dernières semaines, et tu commences à apprécier de moins en moins l'orage : tu as l'impression que la nature cherche à reprendre ses droits, plongeant Tokyo dans la dégénérescence. Il est tard, le tonnerre gronde ; le ciel obscurci, déchiré par le flash aveuglant des éclairs, te semble complètement dénué d'étoiles, à l'instar de cette nuit détestable qui fût la dernière d'Arisa Furihara. Lorsque tu te fonds dans les ombres, ses hurlements d'agonie résonnent dans ton crâne, ces cris que tu es arrivé trop tard pour entendre. Tu as le sentiment d'être toujours endeuillé, et que toute la ville assiste aux funérailles de ton amie avec toi. Son corps ensanglanté et son faciès morbide, réduits en cendres dans ce qui serait son ultime demeure.

Tu es sorti pour acheter à manger, et cet acte pourtant incroyablement simple t'a pris plus de temps que prévu. Tu erres dans les rayons comme une âme en peine, t'efforçant de deviner ce qui pourrait bien plaire à ton amant - tu n'es pas encore habitué à la vie à deux, mais tu es certain que Sébastien finira par se lasser de se nourrir de plats surgelés bon marché et de riz lyophilisé. Ton téléphone portable vibre avec un tintement, t'arrache un sourire : il est l'unique personne à t'envoyer des messages, et tu réagis à la sonnerie familière comme un chien à la voix de son maître. Il te dit qu'il rentre bientôt et que tu n'as pas à t'inquiéter, et il ajoute qu'il t'aime, et c'est peut-être idiot mais tu as envie de danser sur place et câliner joyeusement les clients qui t'entourent. Tu t'abstiens, cependant, te contentant de rougir comme un attardé en t'empressant de lui répondre. Okay, tu dis, mais c'est tellement plus que ça. Tu as tant rêvé de cette vie que tu ne parviens tout simplement pas à croire à ton propre bonheur. Et encore, la situation est toujours relativement compliquée : les non-dits t'écrasent autant que ses bras métalliques ne lui pèsent. Mais un jour viendra où toutes ces épreuves seront derrière vous, et tout ira bien. Tout ira mieux. Tu finis par te rabattre sur un vulgaire paquet de pâtes, en désespoir de cause - tu lui demanderas de t'accompagner la prochaine fois, parce que tu te sens définitivement incapable de prendre une décision aussi cruciale que la nature de vos prochains repas tout seul. Tu as l'air un peu perdu, debout devant le supermarché, ton sac plastique serré contre la cage thoracique, comme un enfant qui n'est pas certain de pouvoir retrouver le chemin de la maison. En fait, tu te maudis juste de ne pas avoir pensé à emporter un parapluie, et tu jettes un regard meurtrier aux nuages sombres qui couvrent la capitale - ce qui, malheureusement, ne semble pas faire grand effet à la météo.

Tu attends près d'une vingtaine de minutes qu'il cesse de pleuvoir, protégé par l'auvent d'un des rares commerces à être toujours ouvert à une heure aussi tardive, mais le déluge paraît bien parti pour durer encore plusieurs heures, et tu as hâte de retourner chez vous. Sébastien doit être revenu, à présent, et tu n'as qu'une envie, c'est de lui sauter dans les bras - ou du moins, dans ce qu'il lui en reste. C'est peut-être banal et stupide, mais tu n'es jamais aussi heureux que lorsqu'il te sourit, vos cœurs pulsant au rythme de cette mélodie de quiétude qui te tient lieu de berceuse, tous les soirs, à l'unisson. Alors tu pars quand même, nonobstant les gouttes qui s'écrasent sur tes vêtements déjà trempés, tu comptes tes pas, méthodiquement. Comme tu le fais toujours. Un, trois, sept.

[...]
Quatre-cent-soixante-trois.
Tu ressembles à un chaton noyé dans un torrent, et malgré ton épais sweat-shirt, tu commences à avoir extrêmement froid. Tu ne sais pas quoi blâmer, du dérèglement climatique à ton métabolisme clairement fragilisé par les récents événements, mais tu trembles, posté devant l'entrée de cette bâtisse qui est désormais ton refuge.

Ce n'est qu'à l'instant où tu pousses la porte que tu réalises que quelque chose n'est pas comme d'habitude. La même atmosphère néfaste qui caractérise tes cauchemars plane dans le vestibule, et ton rythme cardiaque s'accélère. Tu voudrais appeler ton fiancé, mais ta voix s'étrangle dans ta gorge. Sébastien ? Sébastien dis-moi que t'es là dis-moi que tout va bien. T'as peur, brusquement, tu es tétanisé.
Et puis l'impact d'un coup trop violent résonne entre les murs.

Il a encore été trop gentil. Il est adorable, n'est-ce pas ?
Tes yeux s'écarquillent alors que la voix de ton amant s'élève dans la pièce adjacente et tu paniques déjà, tu paniques parce que ces intonations tu les connais, tu les as déjà entendues ; l'accent impitoyable qui présage le meurtre. Je suis désolé mais il n'y a pas de place pour une tierce personne dans notre monde. Si tu ne pars pas alors je vais me charger de te mettre hors de cette maison dans trois sacs poubelle, connard. Tu déglutis, avances d'une démarche hésitante vers la source du bruit. Tu ne comprends pas pourquoi il semble si en colère, à qui est-ce qu'il adresse ses menaces, tu n'es pas certain de vouloir savoir - mais il est déjà trop tard pour fermer les yeux. Trois mètres de plus et tu es au cœur de la tempête.

Kyo.
Tu devines instantanément ce qui s'est produit, et tu réalises que c'est ta faute. Fait est que tu aurais du anticiper cette situation ; après tout, tu es celui qui l'a autorisé à revenir quand bon lui semblait, et ce sans prendre la peine de te prévenir. Mais c'était avant. Avant que les traqueurs ne torturent Sébastien, avant qu'il ne te revienne complètement démoli, avant que cette maison ne devienne la votre. Et depuis, tu n'as songé à prévenir ni l'un ni l'autre d'une éventuelle rencontre impromptue. Parce que tu es un véritable désastre, et que tu condamnes tout ceux qui ont l'infortune d'entrer dans tes bonnes grâces. Non. Non. Non, pitié. Pas encore.

L'odeur funeste de la mort te donne la nausée ; tu voudrais détourner les iris mais c'est là, c'est là. Cet adolescent que tu as essayé d'épargner est en train de s'étouffer dans son propre sang, et tu es l'unique responsable. Regarde Sora, regarde ce que t'as fait, regarde. Tu es paralysé mais tu dois avancer quand même, tu dois arrêter ça parce que tu supporteras pas deux fois la perte d'une des seules personnes à t'avoir souri, parce que ce coup-ci t'as pas l'excuse d'être arrivé trop tard. Tu dois le faire parce que si tu n'es pas capable d'empêcher ton amant de se comporter en meurtrier alors qui le pourra, qui le sauvera de ses propres démons ? Personne. C'est ton combat. C'est ta faute, ta faute, ta faute.

"- Sébastien, appelles-tu d'une voix où perce la terreur, en dépit du fait que tu t'efforces de t'exprimer le plus calmement possible. Tu te précipites vers lui, manques de trébucher, t'agrippes au bras métallique qui vient de défoncer la mâchoire de ton meilleur ami, tes pupilles dilatées par l'angoisse plantées dans les siennes. Sébastien, arrête. Je t'en prie. Je t'en prie, tu m'as promis que ça irait.  Arrête !"
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 16:55


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

I said the past is dead, the life I had is gone.
Said I wont give up,
Until I see the sun


clac clac clac.
C'est le son des pas qui vous rapprochent de plus en plus. Sébastien. Et c'est une impression de déjà-vu, cette fois-là où ton visage était rougi par le sang de ta victime et que tes mains tremblaient de folie. Aujourd'hui tu n'étais plus apte à trembler, tu pouvais juste frapper, frapper, frapper. Fracasser. Tu l'entends s'approcher et tu ne te retournes même pas, tu n'as rien à te reprocher, c'est la faute de ce type. C'est la faute de ce type d'avoir franchi le pas de la porte et de s'être installé là, c'est pas ma faute Sora, c'est pas ma faute. J'essaye de nous sauver, pourquoi tu nous empêche ? Pourquoi il doit y avoir d'autres personnes dans notre vie ? Pourquoi, pourquoi ?
Arrête ! Pourquoi tu le protèges lui ? Pourquoi tu m'as pas protégé moi, plutôt ? Je suis si peu accessible pour que tu ne m'épaules ne serait-ce qu'en un jour de souffrance ? Ce soir je me suis fait agressé moi aussi, mais y a eu personne pour me sauver, personne. J'ai dû me débrouiller tout seul, sans toi, encore. Encore.

Ce sentiment de jalousie te bouffe, te ronge tes esprits sains et tu as envie de mettre le feu à cette maison. Qu'est-ce qu'il a de plus que toi ? De la chance, peut-être. Plus que toi, c'est certain. Ton amant était prêt à t'arrêter pour le sauver et si toi tu te faisais détruire sous ses yeux, tu sais qu'il ne serait guère capable de faire plus que pleurer et hurler comme un enfant. Pourquoi était-il fort pour les autres et faible pour toi ?

Hold me now
'Til the fear is leaving
I am barely breathing


Tu fais un mouvement avec ton bras pour te dégager de l'emprise de Sora et tu le regardes. Tu le regardes avec jalousie et un sentiment de trahison. Waking up and letting go, to the sound of angels. Amm I alive or just a ghost ? Haunted by my sorrows. Hope is slipping through my hands, gravity is taking hold.

« Oh. Tu te tournes totalement vers ton amant. Et toi alors ? »

As I burn, as I break, I can't take it anymore. I return to the place where the water covers over everything. Rescue me some how.

« Quand vas-tu arrêter de me cacher des choses ? »

Tu serres les poings, tu fixes du coin de l'oeil ce pauvre rat rampant. Tu te souviens de vos promesses et de ce qu'a déclenché l'assassinat d'Arisa. Es-tu prêt à le revivre une seconde fois ? Devoir réparer encore un gosse brisé ? Tu n'en es pas capable, la preuve y est.
Tu prends ton petit-ami par le bras sans ménagement et le pousse vers son charmant colocataire, et tu les regardes, avec mépris, ensemble, sans toi.

« Soigne-le. Tu as l'air de savoir bien t'en occuper. »

Et tu tournes les talons, tes pieds te traînent jusqu'à la cuisine, tu frappes l'interrupteur de ton poing, tu brèches le mur, tu t'en fiches, tu t’assois lourdement et tu t'enfiles une cigarette. Tes cheveux trempés s'éparpillent devant tes yeux. Tu attends un miracle, rien que pour une fois dans ta vie. Un miracle dans lequel tu pourrais y placer un véritable espoir, pas de mensonge, ni de cachotterie.
Tu ne veux pas les voir, ni l'un ni l'autre. Tes pupilles injectées de sang souffrent par la fumée de ta nicotine, ton front se repose dans le creux de ta main robotique.

« Va te faire foutre. Murmures-tu. Va te faire foutre... »

Tu te demandes alors si un jour tu pourras être sauvé. De toi-même, des autres, du monde entier. Tu te sens seul, à nouveau. Trahison. Jalousie. Possessivité. C'était pourtant clair dans ta tête. C'était Sora et toi. Maintenant tu ne sais pas.
Tu ne sais plus.

Hold me now
'Til the fear is leaving
I am barely breathing.

fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 5
CITATION : vers l'infini et l'au-delà (ARRÊTEZ DE TOUCHER A MON PROFIL svp)
MESSAGES : 446
JUKEBOX : toy story - je suis ton ami
FEAT : buzz l'éclair (snif)
CRÉDIT : omega ♥
DATE D'INSCRIPTION : 16/02/2014
LOCALISATION : wasteland

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue640/1400kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (640/1400)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue9/13kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (9/13)
Kyo Saga
Kyo Saga

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 18:21




ft. sora kitsue & sébastien de nivral
Ça fait mal, tellement mal. Tu touches ta mâchoire, gémis, grimace. C'est sensible, couvert de sang qui ne semble pas vouloir arrêter d'inonder ta bouche. Et tu craches, craches par terre dans l'espoir que ça s'arrête et que la douleur s'atténue. Tu te prépares même à recevoir un autre coup bien que tu ne discernes plus vraiment celui qui a levé la main sur toi. Qu'est-il en train de faire ? Tu paniques, tes yeux roulant du blanc pour tenter de comprendre la situation. C'est simple pourtant, si simple. Il t'a mis à terre d'un coup, et il t'avait prévenu. Mais t'as pas obéi, t'as pas fait gaffe. Encore une fois. Et tu en payes le prix, fort élevé pour ce que tu as fait. Soit, pas grand chose. Est-ce que c'est ta dette envers Sora pour avoir trop profité de son hospitalité ?

Tap. Tap. Tap.
C'est léger, à peine perceptible, mais près du sol, tu sens les vibrations, ce petit bruit de pas. Une troisième personne est là et malgré ta semi-inconscience. Tu tentes de te redresser sur tes bras comme tu peux, levant faiblement la tête, les yeux plissés pour tenter de voir qui vient. Ce geste te donne davantage le vertige et tu poses une main ensanglantée sur ton crâne, tâchant tes cheveux immaculés. Les pas s'accélèrent et tu entends des froissements, l'écho de mouvements brusque et puis une voix qui s'élève. Une vois familière et dont les paroles te rassurent.

Sébastien. Arrête !
Sora.
Est-ce qu'il vient de te sauver, encore une fois, te sortant d'un nouveau pétrin ? Sora. Sora. T'essayes d'appeler ton ami mais rien ne sort. Encore des gargouillements de sang. Encore des gémissements. Faible. Ton ami ne les entend pas, il semble occupé à retenir ton agresseur. Tu perçois sa silhouette qui s'éloigne de toi et tu te détends un peu, luttant pour garder cette position sur tes bras tremblants. Tu entends une voix, sèche, cassante. Tu devines que c'est Sébastien, tu comprends, attrapes quelques mots mais c'est comme si tu n'étais pas là. Comme si tu étais ailleurs. Mais doucement, progressivement, ta vue revient, se fait un peu plus nette, fixée sur les poings serrés du brun. Instinctivement, tu recules légèrement, souhaitant juste de sortir de cette situation, du champ de vision de ses prunelles grises. Vides. Cruelles, allumées par une lueur de folie.

Sora se fait pousser vers toi et le regard méprisant du plus vieux se pose sur vous. Méprisant, cette fois, emplit d'un certain dégoût. Et tu sens sous ces iris un sentiment effroyable venir en toi : celui d'avoir encore tout fait foiré. Bravo Kyo.

« Soigne-le. Tu as l'air de savoir bien t'en occuper. »  


… Oh. C'est ça alors. De la jalousie ?
Si tu savais Sébastien, si seulement tu savais.
Jaloux de quoi au juste ?

Bam.
Nouveau bruit. Le même que celui qui s'est échappé de son cou qu'il t'a porté. Tu frémis. Le mur a une brèche, il a transpercé la couche épaisse et dure du ciment. C'est ça, sa force ?
Tu baisses les yeux, l'aura de Sora près de toi empirant cette culpabilité au fond de toi. Prenant sur toi, ignorant cette douleur horrible, tu arrives à murmurer des excuses, l'air pathétique, comme ça au sol. Humilié encore une fois par un plus fort que toi. T'as même pas réussi à lui tenir tête ne serait-ce qu'une seconde. Même pas.

« Je suis désolé, Sora. J-je... » tu t'étrangles par le liquide qui envahit ta bouche mais tu persistes. Continue. « J'aurai jamais dû venir ici. »

L'une de tes mains se lève, s'accroche au rebord du meuble. Te mettre debout te semble impossible pour le moment, alors tu te redresses simplement davantage, fixant Sébastien qui fume plus loin.
Le nuage gris et sale qui s'échappe de sa bouche ressemble au morceau d'âme que ce coup t'a volé.

Va te faire foutre, va te faire foutre.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
Revenir en haut Aller en bas
http://archanemyeuphemia.tumblr.com/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 21:12







Tu sais qu'il lui suffirait d'un mouvement pour t'écraser comme une mouche ; pourtant, tu t'agrippes à son bras robotique comme si ta vie en dépendait, et quelque part, c'est un peu le cas. Parce que cette fois t'es pas sûr de t'en remettre, t'es pas certain d'être capable de te relever comme si de rien n'était. Parce que tu croyais que c'était terminé, ces épisodes pseudo-psychotiques immanquablement soldés par des blessures que tu n'as pas le pouvoir de guérir. Tu sens la plaie de ton impuissance s'ouvrir à nouveau et quelque part, c'est encore pire que la première fois : c'est fou ce que tu peux être idiot, à jouer au héros alors que t'es rien d'autre qu'une calamité, une malédiction. Regarde ce qui arrive à ceux qui t'accordent ne serait-ce qu'un sourire, Sora, vois. Solveig. Arisa. Kyo. Sébastien.

Sébastien, dis, pourquoi tu me regardes comme si j'avais encore tout raté ? Pourquoi tes yeux sont aussi vides que si j'étais pas là, pourquoi tu dis pas que tu m'aimes, pourquoi tu souris pas ? Pourquoi est-ce que tu fais ça, explique-moi, j'comprends pas, j'comprends plus.  Pourquoi j'ai l'impression qu'on est remonté des mois en arrière et que tu viens d'effacer tout ce qu'on a vécu tous les deux comme si ça avait pas la moindre importance, pourquoi tu réagis comme ça ? Pourquoi est-ce qu'il y a tellement de haine dans ton silence ?

Il te repousse.
Il te repousse et ton cœur explose.
Tu tangues sur le côté, te rattrapes malencontreusement au mur, les yeux écarquillés. Un gémissement presque inaudible s'échappe de tes lèvres, et tout ce que tu es capable de penser c'est non, non, je t'en prie, prends-moi dans tes bras, non. Mais c'est trop tard, il est plus vraiment là, et tes suppliques muettes ne peuvent pas l'atteindre, c'est trop tard, regarde, t'es tout seul. C'est la première fois qu'il te repousse depuis la mort d'Arisa, et tu te souviens encore de l'impact de la gifle, résonnant entre les voûtes souillées. C'est la première fois et t'as l'impression d'être de nouveau ce gosse complètement perdu qui vient de retrouver le cadavre de sa meilleure amie tellement massacré qu'il en devient à peine méconnaissable, ce gosse dont on brise inlassablement les rêves, ce gosse qui sait rien faire d'autre que de s'écraser devant l'opposition. Quand vas-tu arrêter de me cacher des choses ? Tu ne comprends pas. Tu n'as rien fait de mal. Tu voulais juste essayer d'être quelqu'un de bien, ne serait-ce qu'une fois. Une fois pour toute ta putain d'existence.

Sa main de fer se referme sur ton poignet et il t'envoie valser vers Kyo, sans une once de douceur. Tu trébuches et puis tu t'écroules et puis tu voudrais lui demander d'arrêter encore, encore, mais tu sais qu'il ne t'écoute pas, qu'il ne t'écoute plus. Tu l'as déçu, tu vois, comme tu déçois tout le monde. Ses iris glacés sont braqués sur toi, et tu n'y trouves plus la lueur de tendresse à laquelle tu t'étais accoutumé. Juste du dégoût, exactement le même qu'à l'instant où il t'avait tiré dessus, et c'est parce que t'as tout gâché. Parce que t'aurais du crever à cet instant précis. Pourquoi t'es toujours là, Sora, pourquoi tu continues à avancer ? Pourquoi tu t'es pas flingué quand t'en avais l'occasion ? Ça aurait été facile, pourtant, une cartouche dans le crâne et puis la paix.

Soigne-le. Tu as l'air de savoir bien t'en occuper.
Tu as envie de pleurer, tant parce que tu n'as pas la moindre idée de ce que tu as bien pu faire de travers que parce qu'il se détourne déjà, qu'il s'en va et que tu n'es pas capable de le retenir. Tu le fixes en tremblant alors qu'il tourne les talons alors qu'il quitte la pièce alors qu'il t'abandonne tu le fixes et tu voudrais être mort sur-le-champ. Le bang assourdissant du mur qui se craquelle te fait sursauter mais tu sais que c'est à cause de toi, que ça l'a toujours été. T'es paralysé et les mots s'étranglent dans ta gorge. Reviens je t'aime tu peux pas partir tu m'as promis reviens reviens reviens reviens reviens t'en vas pas me laisse pas je t'en prie reviens. La voix de ton ami résonne dans le silence et tu l'entends à peine et surtout tu l'écoutes pas tu sais déjà ce qu'il va te dire et t'as pas envie, t'as pas envie. Il est pas responsable c'est toi c'est toujours toi. Je suis désolé, Sora. Non. Non. Non, stop. C'est pas sensé se passer comme ça.

Il se relève et toi tu bouges pas, tu bouges plus, t'as plus la force de bouger. Pourtant il le faut, il le faut parce que si tu restes comme ça tu vas le perdre à tout jamais et t'auras plus la moindre raison de continuer à te battre. Alors tu lèves la tête, tu serres les dents.

"- Il vaut mieux que tu t'en ailles, Kyo, murmures-tu d'une voix étonnamment douce, détachée, indifférente, tes pupilles dilatées fixées sur le sang qui tâche déjà le parquet. Je suis désolé."

Pardon.
Tu n'oses pas le regarder parce que tu sais que si tu t'y risques tu vas sans doute vomir, vomir parce que c'est ta faute s'il est dans cet état s'il souffre le martyre s'il devra de nouveau dormir dehors, ta faute, ta faute, ta faute. Alors tu te détournes et tu es de nouveau un monstre. Tu marches comme un automate et tu as le sentiment que tu vas tomber et que cette fois personne sera là pour te tendre la main et que tout ira bien que cette fois c'est trop tu tiens plus le coup. Tu marches et quand tu franchis le seuil de la cuisine, il est là. Il fume. T'es plus tellement en position de lui dire que tu détestes ça. Tu te laisses glisser au sol et t'oses pas t'approcher t'oses plus chialer t'oses à peine respirer. Va te faire foutre.

"- Pourquoi...?"

Deux notes.
Et tu te déchires.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Dim 20 Avr - 22:04


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Pourquoi ?
Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi ? Parce que. Parce que tu es un amoureux détraqué, un putain de malade, un fantôme agressif, un véritable monstre. Tu tournes tes yeux vers ton amant déchiré une nouvelle fois sur le sol, à la recherche d'explication. Et c'est comme si le monde s'effondrait parce qu'encore une fois tu as l'impression d'avoir échoué ; tu lui as promis de le protéger et te voilà à le faire pleurer parce que tu es atteint d'un syndrome dont on ne guérit pas.
La fumée se dégage, tu écrases ton mégot contre ton propre bras. Tu perds peu à peu les morceaux d'humanité qu'il te restait, auxquels tu t'accrochais tant bien que mal. Il ne t'a fallut qu'un mauvais pas pour tout casser. Pourquoi ? Tu demeures silencieux et tu le regardes. Sans amour, sans pitié, juste avec vide. Tes yeux sont les fenêtres du néant qui te prend peu à peu. Serais-tu donc définitivement un cyborg ? Est-ce qu'on t'aurait retiré plus que deux membres ? Tu déglutis à cette idée parce que tu sais que tu l'aimes en dépit de tout, que tu l'aimes plus que n'importe qui, plus que toi-même.

Tu te souviens que c'est Sora, que ce n'est pas un ennemi, c'est ton petit-ami. C'est ton fiancé, c'est l'homme de ta vie. Bon sang, Sébastien ! Souviens-toi combien tu l'aimes, souviens-toi comment tu peux sourire, souviens-toi combien il compte à tes yeux ! Souviens-toi, souviens-toi ! Souviens-toi que tu n'es pas un monstre, souviens-toi que tu ne peux pas les laisser gagner ! Les traqueurs, les fantômes !
Tu quittes ta chaise et tu comptes tes pas. Un. Deux. Trois. Tes genoux sont en face de son visage et tu le regardes, longuement. Tu as envie de lui hurler dessus, de profiter de ta dominance physique pour lui remettre tout en plein visage. Mais tu te souviens que c'est lui.
Tu soupires. De rage. De désespoir.
De culpabilité.

Tu te baisses, accroupi face à lui désormais et tu prends son visage dans tes mains. Ton air s'est adouci mais tu n'es pas encore totalement apaisé.

« Parce que tu avais dit que c'était nous. Et que les autres ne devaient pas être là. Dis-tu avec un calme déconcertant. ... Je vais arranger ça. »

Tu te relèves, tirant Sora par le bras pour le relever avec une force que tu n'avais pas lorsque tu étais encore humain. De ton autre main, tu ouvres tous les placards, tu les refermes : ils sont tous vide. Tu ouvres le congélateur et découvres quelques glaçons dans un vieux bac. Tu les prends, puis ouvre les tiroirs les uns après les autres avant de te dégoter un couteau tranchant.
Tu allais en finir avec tout ça.

Tes « armes » en main, tu tires ton amant jusqu'à la pièce ou gisait Kyo. Personne ne pouvait se douter de ce qu'il allait se passer, mais la lame dans ta main en disait peut-être long. Tu lâches l'adolescent pour te diriger vers son ami que tu soulèves à son tour comme s'il avait été plus léger qu'une feuille de papier.

« ... J'y crois pas que je vais devoir faire ça. »

Tu soupires et tu forces ledit Kyo à s'asseoir sur la première chaise qui te tombe sous la main. Tu prends place en face de lui. Tu ne le regardes pas dans les yeux. Tu ne regardes même pas ton amant. Tu es dans ta bulle, et pourtant tu t'apprêtes à faire quelque chose qu'on ne se douterait pas vraiment.

Tu te penches sur le côté et saisis la veste jonchant sur le parquet. Tu brandis le couteau et en déchires les manches avec fermeté. Le tissu se sépare en morceau, dans lequel tu déposes les glaçons, les enroulant sans maladresse. Tu déposes le tout contre la mâchoire du garçon amoché.
Qui aurait pu s'imaginer que tu allais essayer de réparer tes erreurs.

« Garde ça contre ton visage. »

Tu étais calme, un peu triste à la fois. Un peu déçu. Mais tu as repris tes esprits.
Alors tout ira bien.
Tout ira mieux.

« Pardon. »

Tu fermes les yeux. Parce que tu étais sincère et ta fierté en prenait un coup. Mais tu ne peux plus détruire Sora, parce que cela serait vous détruire vous. Tu as déjà tué Arisa par jalousie et crainte, aujourd'hui tu es un homme changé. Tu n'es plus un menteur ni un manipulateur. Tu veux juste être un homme.

« Tu peux me coller un procès si tu veux. »

Soupires-tu.
Tu te tournes vers Sora, tu étires un maigre sourire. Tu lui tends ta main.

« Viens. »

Parce que si tu veux votre bonheur, alors tu dois avoir son bonheur avant. Même si cela veut dire qu'il doit avoir des amis et prendre conscience que tu es un monstre un jour ou l'autre. Tu es prêt à prendre le risque. Aujourd'hui tu veux réparer tes erreurs en espérant que demain soit un jour plus chaleureux.
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 5
CITATION : vers l'infini et l'au-delà (ARRÊTEZ DE TOUCHER A MON PROFIL svp)
MESSAGES : 446
JUKEBOX : toy story - je suis ton ami
FEAT : buzz l'éclair (snif)
CRÉDIT : omega ♥
DATE D'INSCRIPTION : 16/02/2014
LOCALISATION : wasteland

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue640/1400kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (640/1400)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue9/13kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (9/13)
Kyo Saga
Kyo Saga

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Lun 21 Avr - 17:58




ft. sora kitsue & sébastien de nivral
Ça tourne encore un peu autour de toi, et t'affronte l'écume tumultueuse des vagues qui te font tanguer comme ça, la même mousse chaud et rouge que t'as encore aux coins des lèvres. C'est rien, ça va aller, t'auras bientôt plus mal, tu pourras même bientôt te relever complètement et t'auras plus le vertige, ça va aller, c'est pas comme la dernière. T'as ta chance là. Tu titubes pourtant encore un peu, t'accrochant au rebord du meuble avec toute la force qui te reste et enfin tu parviens à te mettre sur tes deux jambes. Ta vision est revenue à la normale, ton ouïe aussi mais tu sens encore la douleur intense dans tous le bas de ton visage, qui continue de se propager. Tu regardes vers la direction qu'à pris Sébastien et tu lui en veux. Non pas seulement de t'avoir frappé sans raison valable à tes yeux mais pour ces gestes et ses paroles envers Sora. Sora qui est à tes pieds, l'air mal, tellement mal. Ça t'en pince le cœur, et t'as envie de le réconforter au même point que de te tenter à remettre le cyborg à sa place. Sauf que dans les deux cas, tu t'en sens incapable. Un mauvais ami et un mec faible à la fois. Ta vie est toute tracée à travers ça. Parfait.

Sora lève enfin la tête et c'est en voyant son faciès que tu sens à quel point il est atteint, troublé, choqué. Tu ne serais dire exactement mais tu perçois comme une certaine gravité sur son visage pâle et crispé. Ses dents se serrent, tu le vois de ses mâchoires qui crissent. Ses pupilles sont dilatées, braquées sur les tâches rouges et poisseuses que t'a valu ce coup formidable et dont le fameux bang résonne encore dans ta tête. Et enfin il te parle, d'une voix douce. Beaucoup trop douce.

« Il vaut mieux que tu t'en ailles, Kyo. Je suis désolé. »


Je sais qu'il faut que je parte. Je sais.
Tu ne réponds pas, acquiesce seulement lentement de la tête. Il faut que tu partes, que tu quittes les lieux comme te l'avait ordonné Sébastien. Et si seulement tu l'avais écouté, si seulement tu avais obéi et que tu te serais plié à lui, rien de tout ça ne se serait passé. Mais tu voulais pas te soumettre à plus fort que toi encore une fois. Tu ne veux plus jamais, d'ailleurs. C'est fini maintenant, cette période où tu plongeais tête baissée dans les embrouilles, frappait un rien tout le monde. C'est fini. Tu veux juste gagner de l'argent de quoi survivre et t'avais jusque là espéré gagner ton compte en allant à Atlantide en plus d'une possible vengeance. Mais rien, toujours rien.

Enfin, il bouge. Sora bouge. Tu ne sais pas où il puise cette force, mais il se lève, maladroitement. Comme un animal blessé. Et il part, avec la même marche qu'un automate pour disparaître dans la cuisine d'où émane cette odeur de tabac. Et tu sens comme le besoin de fumer aussi, d'avoir une dose de nicotine affluant avec frénésie dans tes veines pour te calmer. Ou plus radical encore, une drogue, n'importe laquelle. Ça te conviendrai parfaitement. Mais t'as rien sur toi, rien. T'as juste envie de rabattre ton casque sur les oreilles, de t'évader de cette maison pas tout seul, accompagné juste de quelques notes. Et c'est quand t'es sur le point de partir, de sortir cette bâtisse aux murs témoins d'une scène qui n'aurait jamais eu lieu d'être qu'il revient. Sébastien. Il tient Sora, fermement, l'entraine comme un pantin derrière lui.

Cling.

Un éclat attire ton regard vers le bas et tout s'arrête en toi. Ton sang qui coule, tes poumons qui respirent, ton cœur qui bat. Il est armé. D'un couteau. Ce genre d'arme qui... Qui... Tu paniques, littéralement et pourtant t'es incapable de bouger. T'as l'impression de revivre ce moment là, cette nuit là. Où ils t'ont traversé le flanc sans compassion, aucune pitié. Ce jour où t'étais à deux doigts de finir comme ton frère.
T'as envie d'exploser, de courir, de fuir ou de te jeter sur lui pour le lui arracher mais rien ne vient. Tes pupilles se dilatent sous l'effet de la terreur et des réminiscences. Tu t'écroules juste de nouveau, contre le meuble. Toutes tes forces t'ont abandonné alors que tu le scrutes, tétanisé.

« ... J'y crois pas que je vais devoir faire ça. »


Faire quoi, faire quoi ? Hein, Sébastien, dis moi ce que tu vas faire. Tu vas me tuer, c'est ça ? Mettre un terme à cette jalousie qui sue de tous tes pores ? Que même moi suit capable de voir ?
Il t'a attrapé, ça y est, toute fuite est impossible, mais tu passeras peut être pas pour un lâche au moins. Il te soulève, te remet correctement sur tes pieds avant de t'obliger à t'assoir sur une chaise et tu remarques ce qu'il tient dans son autre main, autre que la lame aiguisée. Des glaçons. Pourquoi faire ? Pourquoi faire ?
Tu le regardes se détourner, prendre la veste qu'il a laissé tomber au sol plutôt, déchirer une manche et enroule la glace dedans avant de te la coller contre ta blessure. Tu grimaces, ne comprenant plus rien.

« Garde ça contre ton visage. »


Tu obéis sans broncher, maintenant le sachet froid contre l'ecchymose et le coin de ta bouche plein de sang.
Il s'est calmé.
Il a l'air triste.

« Pardon. »

Tu t'y attendais pas vraiment, mais tu sens la sincérité dans ce simple et unique mot. Tu hoches la tête lentement tandis qu'il ferme les yeux. Et t'arrives plus à lui en vouloir après ça. Tu sens que c'est vrai, qu'il veut faire bien.

« Tu peux me coller un procès si tu veux. » il soupire.

Non.
Tu le feras pas. Déjà parce que tu as des problèmes avec les autorités et que c'est pas comme ça que tu souhaites régler les choses. Tu trouves ça lâche, tu préfères faire par toi même, même si tu dois prendre des risques.

« Viens. »

Cette fois, il s'adresse à Sora, lui tend la main, et tu souris en même temps que lui, doucement, malgré la douleur et l'engourdissement dans ta mâchoire. Puis tu te lèves, continuant de presser le bout de tissu contre toi. Tu les regardes tour à tour, ferme les yeux avant de conclure.

« Je vais m'en aller, maintenant. »


Tu t'avances vers la sortie, ramasse ton sac que t'avais déposé à l'épaule pour le balancer sur ton sac négligemment. Il est temps pour toi de partir d'ici et de plus jamais revenir sûrement. Tu préfères les laisser à deux, les laisser dans leur monde qui semble reprendre de nouveau un peu de stabilité. Ça te réconforte un peu, tu te promets de continuer de prendre des nouvelles de Sora, quelques fois.
Fini d'empiéter en territoire étranger.

Tu te retournes, la main sur la poignée, une dernière fois. Tu fixes Sora, un certain moment, la bouche entrouverte, cherchant tes mots. Mais rien ne vient. Rien, sauf...

« Merci. »


Tu lui avais promis que tu le remercierais pour tout, après tout. C'était chose faite maintenant. Simplement.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
Revenir en haut Aller en bas
http://archanemyeuphemia.tumblr.com/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Lun 21 Avr - 18:18







Pourquoi ? dis-tu, mais ces huit lettres sonnent faux alors que ta voix se brise. Ce que tu devrais demander c'est quand est-ce que ça va cesser, parce que cette fois, tu as atteint tes ultimes limites. Parce que tu t'étouffes, que t'as envie de vomir, que tes suppliques infernales s'étranglent dans ta trachée. C'est à genoux que pour la première fois ton regard a croisé le sien, et c'est dans cette immonde posture de servitude que tu te réfugies encore ; tes doigts tremblent et l'espace d'un instant tu voudrais n'être jamais né ne l'avoir jamais connu ne l'avoir jamais aimé. Tu réclames des explications dont tu disposes déjà. C'est ta malédiction : chaque étincelle d'espoir est soldée par un nouveau désastre, toujours plus sanglant que le précédent. Vous êtes un si joli couple de bêtes de foire, tous les deux ; le garçon qui ne pouvait pas sauver le monde et l'homme qui le regardait brûler. Pourquoi, Sora ? Mais parce qu'à l'instar de l'étoile de David, tu condamnes impitoyablement ceux qui te soutiennent dans ce putain d'holocauste qui n'en finit pas, parce que t'es rien d'autre qu'un présage funeste et qu'un jour viendra où ceux que tu qualifiais d'amis te fuiront comme la peste avant que tu ne bousilles leur vie. Parce qu'il faut que tu arrêtes de te prendre pour quelqu'un de bien, que tu comprennes une bonne fois pour toutes que tu es destructeur, parce que tu ouvres les yeux trop tard sur la réalité des choses.

Sébastien s'avance vers toi et tu serres les dents, te préparant à recevoir une gifle dont tu ne te relèverais certainement pas. Tu encaisseras les coups comme tu l'as toujours fait, et faute de te briser les os c'est ton cœur qui est morceaux. Tu parais si pitoyable, comme un chien dévoué à son maître, une fois de plus. Parce que c'est exactement comme ça que tu te comportes : il s'écarte et tu le suis en courant, geignant dans l'optique d'obtenir un peu d'attention et de reconnaissance. Tu ne vaux pas mieux qu'un bâtard qu'on aurait abandonné sur le bord d'une route le premier jour des grandes vacances et dont plus personne ne voudrait, aussi maigre et aussi laid et aussi triste aussi. Tu te paralyses dans l'attente de l'impact, mais rien ne vient, juste un interminable silence qui écrase tes convictions. Tu n'as plus le courage de redresse la tête et quelque part, tu pries pour qu'il t'achève.  

Parce que tu avais dit que c'était nous. Et que les autres ne devaient pas être là.
Ses membres métalliques encadrent ton visage mais tu ne le regardes pas, tu ne le regardes plus, tu regardes à travers lui ; tes iris rougis par les larmes que tu retiens piteusement se fixent sur le néant. Tu ne comprends pas ce que tu as fait de travers et sa voix résonne inlassablement dans ton crâne torturé. Tu lui as tout donné, pourtant, ton cœur ton corps ton âme ta fierté, mais tout ce que tu es n'est plus suffisant. Il aurait suffi d'un mot de sa part, pourtant - un sourire, et tu aurais abandonné n'importe quoi, renoncé à n'importe qui, pour te complaire à ses désirs. Parce que tu as été marqué au fer rouge spirituel de l'ardeur de ses sentiments, que tu lui appartiens et que putain, tu croyais qu'il le savait à présent. Tu croyais qu'il avait compris que t'étais prêt à sacrifier toute ton existence pour la partager avec lui. Mais t'es qu'un idiot, Sora. T'avais tort.

Je vais arranger ça, dit-il, et il te soulève avec autant de facilités que si tu n'étais rien d'autre qu'une poupée de chiffon ; tu tiens à peine sur tes jambes et seule la force de sa poigne t'empêche de te ré-écrouler sans autre force de procès. Tes lèvres frémissent mais tu es incapable de parler, en dépit des hurlements qui s'entre-fracassent dans une abominable cacophonie spirituelle. Il y a tant de choses que tu voudrais lui dire, pourtant, tant de promesses que tu pourrais lui rappeler. Alors tu restes muet, tu le laisses te conduire comme un pantin sans prêter la moindre attention à ses déambulations. Qu'il tue Kyo ou non ne t'importe plus, du moment qu'il t'enterre avec lui. Un pas, quatre, douze. Tu respires à peine. Tu as envie de perdre connaissance et de ne pas assister à la scène qui va suivre, tu as envie de te trouver à des centaines de kilomètres de là, tu as envie de ne pas exister.

...J'y crois pas que je vais devoir faire ça.
Tu l'observes avec incompréhension alors que Sébastien installe ce qu'il reste de ton ami sur une chaise, et tu esquisses un mouvement de recul. Il le soigne. Il t'a repoussé, t'a méprisé, t'a abîmé pour en arriver à une telle conclusion. Garde ça contre ton visage. Tu recules, serres les poings. Pardon. Tes ongles s'enfoncent dans tes paumes, écorchant ta peau translucide. Tu peux me coller un procès si tu veux. C'est définitif : tu vas vomir. Tu as l'impression que c'est à toi qu'il doit des excuses, et quelque part, ce sentiment de trahison te rend encore plus détestable que tu ne l'es déjà. Tu te sens impuissant, mis à l'écart, laissé pour compte, déçu à nouveau. Tu en as assez, assez, assez.

« Viens. »
Tiens, apparemment, tu l'intéresses de nouveau.
Il te tend la main et tu te glaces sur place. Tu voudrais lui dire que non, que cette fois, ça ne se passera pas comme ça, qu'un sourire ne suffira pas à ce que tu lui pardonnes. Tu voudrais tourner froidement les talons et aller t'enfermer dans ta salle de bain pour les trois prochaines heures pour y agoniser en paix. Tu voudrais qu'il comprenne que tu as mal, et ne serait-ce qu'une fois dans ta putain de vie tu apprécierais qu'il t'épargne.

Tu voudrais, oui. Mais par-dessus tout, tu as envie de te jeter dans ses bras. De le serrer assez fort pour que la douleur disparaisse, pour que vous réalisiez que vous avez vécu tellement pire que ça et qu'à présent tout va s'arranger parce que vous êtes tous les deux qu'il est là et qu'il t'aime même s'il est incapable de le montrer correctement. Kyo parle, mais tu n'entends rien de plus qu'une avalanche de sons discordants qui semblent dénués de sens. Il se lève et tu es presque certain qu'il s'adresse à toi, alors qu'il devrait te haïr, désormais. Parce que c'est ta faute. Que c'est ta faute et qu'une dizaine de glaçons enveloppés dans ce qu'il reste de ce qui semble être une veste à toi ne suffira pas à guérir ses traumatismes. Il s'adresse à toi mais tu n'écoutes pas, tu n'écoutes plus. Tu te précipites sur ton amant et tu te laisses tomber contre lui, ton corps secoué par un frisson continu. Tu es de nouveau un enfant terrorisé, ton visage humide décomposé par l'appréhension. Tu sais qu'il t'en veut, à présent ; tu vas devoir découvrir pourquoi.

"- Pardon, supplies-tu en t'agrippant à ses vêtements avec l'ardeur démentielle d'un condamné à mort. Pardon."

Pardon pour tous les non-dits, pardon pour tous les échecs, pardon pour toutes les blessures que tu n'as pas su soigner. Oui, pardon pour tout.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Lun 21 Avr - 19:08


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Le chaos après la tempête. Deux âmes vouées à se faire face encore un fois, dans les larmes et le sang. Cela cessera-t-il un jour ? Peux-tu t'arrêter de faire le mal partout où tu vas comme si tu n'avais été qu'un ouragan dévastateur ? Il y a des nuits où tu rêves d'avoir été un être humain capable d'accepter les amis de la personne que tu aimes, que tu sois capable de leur sourire sans souhaiter leur mort imminente. Mais si un jour, à ton plus grand désespoir, Sora venait à s'écarter de toi, tu ne le supporterais pas. Tu es ce genre de malade bon à être enfermé qui souhaite séquestrer son amant dans une pièce sombre que tu partagerais avec lui, pour l'éternité. Tu n'arrives pas à imaginer ton bonheur autrement qu'en le gardant attaché à toi. Tu fais pourtant tout pour qu'il t'aime encore plus, mais tu as la sensation qu'il t'échappe entre les doigts, et tu es effrayé. Et s'il te demandait de partir parce que tu t'en es pris à son seul ami, qui a claqué la porte la queue entre les jambes ?
Toi-même tu te rends compte de la propre abomination qui s'exhale des pores de ta peau. Fou. Fou. Complètement fou. Et par-dessus tout ; fou de lui.

Sora s'approche de toi, titubant et finalement te tombant dessus, misérable petit enfant perdu dans un monde qu'il a découvert monstrueux. Il tremble, et tu t'en veux. Tu t'en veux au point de partir en courant et de te tirer une balle, tu t'en veux au point de te laisser mourir en pleurant mais ton amour est là, il est là et il est contre toi. Alors l'espoir te regagne, les beaux serments reviennent, récurrents, inépuisables.
Pardon, dit-il. Et c'est plutôt à toi de t'excuser, en vérité.

Tu te laisses glisser sur le sol, serrant ton amant contre ton torse et le berçant avec un douceur contradictoire à la force que tu as pu mettre pour le repousser. Le repousser.
Tu as encore du mal à comprendre pourquoi tu as osé faire une chose si horrible.

« J'ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l'amour : car les limites de pierre ne sauraient arrêter l'amour, et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter. »

Tes bras entourent sa nuque et tu lui embrasses les cheveux.

« C'est à moi de m'excuser, mon ange. Alors pardon d'être infernal. Pardon d'être aussi cruel. J'aimerai tellement arrêter de te faire souffrir. »

L'amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c'est une flamme qui étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c'est une mer qu'alimentent leurs larmes. Qu'est-ce encore ? La folle la plus raisonnable, un suffocante amertume, une vivifiante douceur.

fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Lun 21 Avr - 20:43







Pardon.
Pardon pour toutes les fois où j'ai pas été capable de te protéger et pour toutes les fois où j'ai été responsable de ta douleur, pardon. Pardon pour avoir été là au mauvais moment et jamais présent quand tu avais besoin de moi, pardon d'être un faible, pardon d'être un lâche, pardon pour le silence et pardon pour les cris. Pardon, parce que je fais pas exprès de te cacher des choses, c'est juste que quand t'es là plus rien d'autre n'importe, pardon, Sébastien, pardon. Pardon d'être chaotique, pardon de ne pas t'apporter ce que tu attends de ma part, pardon d'en être réduit à pleurer dans tes bras encore une fois. Pardon de ne pas savoir te rendre heureux.

Tu trembles à tel point que si tu ne serrais pas ses vêtements entre tes doigts fins comme tu l'eus fait d'une bouée de sauvetage, tu perdrais certainement l'équilibre. La porte claque et tu devines que Kyo est parti et que tu ne le reverras sans doute pas, que tu vas devoir faire à nouveau le deuil d'un ami - dans une moindre mesure. Tu serres les dents et tu fermes les yeux, parce que tu sais que tu es l'unique responsable : tu n'aurais jamais du laisser qui que ce soit s'approcher de toi, entrer dans tes bonnes grâces. Tu n'aurais certainement pas du t'attacher, aussi ; il n'y a pas de place dans ton cœur pour qui que ce soit d'autre que Sébastien. Il est ta résurrection et ton unique avenir, celui pour qui tu as tout sacrifié. Celui pour le bien duquel, un jour, tu devras peut-être condamner Kyo, Mei, Anasthasia, tous les autres. Mais tu ne dois pas y penser. Tu dois te taire. C'est ton fardeau, Sora, ta fatalité. Quand vas-tu arrêter de me cacher des choses ?

Vos deux corps, entremêlés en une étreinte dans laquelle tu t'abandonnes, glissent au sol. Tu sens son cœur battre contre ta cage thoracique et si la pulsion régulière te rassure habituellement, cette fois, elle te terrorise. Tu as l'impression d'écouter le tic-tac infernal d'une bombe à retardement, prête à vous faire exploser tous les deux. Tu frissonnes entre ses membres de fer, t'efforçant de réguler ton souffle erratique alors qu'il te parle, doucement. Il récite des vers qui te semblent familiers, éveillant en toi le souvenir des études auxquelles tu as cessé de t'intéresser. Tu te laisses bercer, tant par ses mots que par sa voix mélodieuse, par ces intonations qui contrastent violemment avec le dégoût qui suintait de son regard il y a quelques minutes à peine. Ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter.

« C'est à moi de m'excuser, mon ange. »
Alors pardon d'être infernal.
Pardon d'être aussi cruel. J'aimerais tellement arrêter de te faire souffrir.

Un gémissement pitoyable s'échappe de tes lèvres parce que cette fois il a raison cette fois tu ne peux pas nier, il t'a blessé. Les éclats de ton cœur démoli ont écorché ton orgueil, et tu as l'impression d'être de nouveau aux mains d'Eldorado, impuissant, pathétique. Tu voudrais juste que tout s'arrête, qu'il te réchauffe pour que tu oublies le mal qui vous ronge tous les deux, pour que tu puisses lui sourire encore. Alors tu t'accroches plus fort, tes poings crispés dans son dos. Et c'est là que tu remarques ce que tu aurais du voir tout de suite : ses habits sont abîmés, la veste qui traîne au sol est en lambeaux. Tu te redresses pitoyablement, plonges tes iris rubescents dans les siens.

"- Tu. Tu t'interromps, déglutis difficilement. Qu'est-ce qui s'est passé...?"

Surprise, Sora.
Ça aussi, c'est ta faute.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Lun 21 Avr - 21:36


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Tu aimerais le retenir dans tes bras, l'empêcher de s'éloigner. Mais le voilà qui se retire, qui se redresse et qui te pose une question qui te cloue au sol. Tu avais oublié ce passage de la soirée, toutes ces questions qui te tourmentaient reviennent à l'assaut et tu ne sais décidément pas comment formuler le mal-être qui t'a envahi et qui t’envahit de nouveau. L'imagination d'un baiser involontaire te déchire le cœur et le fait même que ton amant ait été vu comme un malade mental par un autre individu lambda te fait du mal, parce qu'il n'avait pas tort. C'est ta faute s'il est comme ça, c'est ta faute s'il est brisé. Tu devrais mourir, tu ne mérites que ça. Tu détruis tout grâce à ton toucher de fer, ton toucher mortel. Tu te sens un peu comme Edward aux mains d'argents, incapable de caresser une peau sans l'écorcher, incapable d'enlacer qui que ce soit sans l’empaler, vivant au fin fond d'une bâtisse en ruine en espérant que le monde continue de tourner sans jamais qu'on porte attention sur toi, à la recherche de quelqu'un à aimer et à qui tout donner. Et tu l'as trouvé, mais tes mains sont encore d'effroyables lames tranchantes. Alors maintenant, comment faire ?

Tu suis donc naturellement son regard qui lui se perd sur le vêtement en lambeaux. Ah. Ca. Tu soupires, te grattes l'arrière du crâne et tentes de trouver une façon de le formuler correctement. Comment expliquer une chose que tu n'as toi-même pas compris ?

« C'est... Tu soupires. Un peu compliqué. Conclusion médiocre. Je sortais de ma rééducation et un type balafré s'est jeté sur moi. Apparemment vous... vous êtes déjà rencontrés. Embrassés accidentellement. Et que tu l'as fracassé. »

Tu baisses la tête. Tu n'arrives même pas à imaginer ça.

« Il m'a rendu responsable de son état pitoyable. J'aurais dû l'ignorer mais il t'a insulté et. Tu déglutis. Et je n'ai pas pu le supporter. Je ne l'ai pas tué, j'ai juste essayé de partir, j'ai... utilisé des grenades mais l'explosion m'a propulsé – désolé pour ta veste d'ailleurs. »

Tu serres les poings sur tes genoux, tu trembles.

« Il voulait me tuer, il n'a pas réussi, mais il retentera son coup. Il m'en veut pour l'avoir fait souffrir. Tu courbes l'échine, encore plus. Presque en position de supplication. C'est pour ça que je n'ai pas pu me contrôler en arrivant à la maison... Parce qu'à cause de moi tu souffres et je n'arrête pas d'échouer, même lorsque je suis loin de toi alors je ne sais plus quoi faire. Et tu ne m'as jamais rien dit à propos de tout ça... Tu relèves la tête vers lui, toujours à genoux, faible. ... Pourquoi, Sora ? »

fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mar 22 Avr - 9:25







Mon ange.
Tu clignes des yeux à plusieurs reprises dans l'espoir de chasser tes larmes. Tu voudrais lui répliquer que tu n'as rien d'assez vertueux pour mériter une telle appellation ; tes mains ont trempé dans le sang des innocents si souvent que les tâches en sont devenues indélébiles. Si tant est que tu apportais la moindre foi à ces considérations religieuses, tu aurais renoncé depuis longtemps à obtenir ta place parmi les saints. Tu sais désormais qu'il n'y a qu'un seul enfer, et qu'il est parfaitement réel : celui dans lequel vous vous évertuez à survivre. Ensemble.

C'est un peu compliqué.
Tu le dévisages intensément alors qu'il soupire, cherche ses mots. Tu es passé maître en matière de péripéties passablement incompréhensibles, depuis que tu as rencontré Sébastien. Sa simple existence a bouleversé tes certitudes, remis en question tout ce que tu croyais acquis avec une application presque psychotique. Ta sexualité, l'amour, les traqueurs, les cyborgs, l'avenir, le bien, le mal. Tu peux tout entendre, désormais, parce que plus rien ne t'étonne. Tu jettes un nouveau coup d’œil au tissu déchiré, roussi par ce qui ressemble de façon très alarmante à des brûlures. Tu te demandes un instant si ses supérieurs s'en seraient à nouveau pris à lui, mais tu t'évertues de calmer ces appréhensions. Ils ne l'abîmeront plus jamais. Tu t'en es assuré.

Je sortais de ma rééducation et un type balafré s'est jeté sur moi. Apparemment vous... vous êtes déjà rencontrés. Embrassés accidentellement. Et que tu l'as fracassé.
Tes yeux s'écarquillent, et tu esquisses un mouvement de recul. Oh. Tu avais enfoui le souvenir de l'homme à la chevelure décolorée loin dans ta mémoire, et tu pensais sincèrement qu'il ne referait jamais surface - tant parce que tu ne t'y intéressais pas outre mesure que parce que tu l'avais laissé pour mort, inconscient au bord de la chaussée. Tu grimaces, te remémorant le contact de ses lèvres sur les tiennes, le mépris qui suintait de ses insultes, ton corps secoué par la décharge électrique. Ainsi donc, ce monstre est toujours en vie. Et il s'en est pris à ton amant par ta faute.

Il m'a rendu responsable de son état pitoyable. J'aurais dû l'ignorer mais il t'a insulté et. Et je n'ai pas pu le supporter. Tu serres les dents, essayant tant bien que mal de réprimer la fureur qui gronde déjà dans ton bas-ventre, en écho à ta culpabilité. Tu as de nouveau envie de hurler, tu as envie d'écumer la ville à la recherche de ce connard et de lui régler son compte une bonne fois pour toutes. Je ne l'ai pas tué, j'ai juste essayé de partir, j'ai... utilisé des grenades mais l'explosion m'a propulsé. Tu tiques, envisageant un instant de l'interroger sur la provenance de ses armes. A présent que tu t'es accoutumé à sa tendresse quotidienne, il t'est facile d'oublier que ton fiancé est avant tout un soldat. Un assassin. Désolé pour ta veste d'ailleurs. Si tu n'étais pas aussi en colère, ce commentaire t'arracherait certainement un sourire. Tu brûlerais l'intégralité de ta garde-robe sans l'ombre d'un regret si ce sacrifice pouvait vous accorder ne serait-ce qu'une seconde de tranquillité.

Il voulait me tuer, il n'a pas réussi, mais il retentera son coup. Il m'en veut pour l'avoir fait souffrir. Il baisse la tête, évitant ton regard incandescent, et ta décision est prise : tu vas retrouver cet albinos psychotique et tu vas lui régler son compte. Définitivement. C'est pour ça que je n'ai pas pu me contrôler en arrivant à la maison... Parce qu'à cause de moi tu souffres et je n'arrête pas d'échouer, même lorsque je suis loin de toi alors je ne sais plus quoi faire. Tes poings se crispent et tu retiens difficilement un feulement de rage. Sébastien n'est certainement pas responsable des agissements de ce psychopathe, ni des tiens. Tu vas le massacrer. Tu vas détruire sa pitoyable existence, démonter son petit quotidien pierre après pierre jusqu'à ce qu'il te supplie de l'épargner. Et puis tu l'achèveras. Plus de pitié, plus jamais. Et tu ne m'as jamais rien dit à propos de tout ça... Pourquoi, Sora ?

Ses iris se plantent dans les tiens. Cette fois-ci, les rôles sont inversés, il est celui qui quémande désespérément une explication, à genoux devant toi. Il te paraît si vulnérable, à présent qu'il s'est calmé, que vous êtes de nouveau seuls tous les deux. Tu restes immobile un instant encore, prends une profonde inspiration. Tu t'efforces de réguler ta haine, parce qu'il est là, maintenant, que tu ne veux pas exploser en sa présence. La violence s'est déjà largement assez déchaînée sur vous, aujourd'hui.

"- Hé... Tu te laisses de nouveau tomber à sa hauteur, et tes doigts effleurent sa joue, avec toute la délicatesse dont tu es capable. Ne dis pas que tu n'arrêtes pas d'échouer, c'est faux. Tu t'interromps, te mordilles la lèvre inférieure un instant. Il faut que tu apprennes à parler, Sora. C'est... C'est ma faute. Tu t'agrippes à ses épaules, te hisses sur ses genoux. Soupir. Je. Je venais de recevoir, tu sais, la vidéo. Tu déglutis, te colles un peu plus contre son thorax, comme pour vérifier qu'il est bien là. Je. J'étais en pleine crise, ça me rendait fou. Et ce type m'a percuté, et... Je suppose qu'on peut considérer qu'il y a eu un baiser, oui. Même si c'était dégoûtant. Tu grimaces. Il. Il m'a dit que je ferais mieux de dégager si je ne voulais pas finir comme t-toi. Ton débit s'accélère, et tu commences à buter sur les syllabes. Il m'a montré l'écran de son portable et j'ai. J'ai perdu le contrôle, je pouvais pas le laisser dire ça. Il. Il savait qui j'étais, tu sais, il m'a appelé le gosse d'Atlantide. Il a dit j'étais pathétique et que c'était pas étonnant que. Que tu te fasses torturer. Ton cœur se serre. Il m'a dit que je pourrais toujours pleurer quand tu serais mort et puis il m'a électrocuté et je. Je pensais que je l'avais tué, à vrai dire. Silence. Tu amorces un sourire triste, renonces presque immédiatement. Tu appuies doucement contre le torse de Sébastien pour le faire basculer en arrière, et tu enfouis ton visage dans son cou. Je ne t'en ai pas parlé parce que. Parce que quand tu es revenu, ça n'avait plus d'importance, t'étais là et t'étais vivant et t'avais besoin de moi. Ça comptait plus, ce mec et ses insultes, je voulais juste. Je voulais juste qu'on soit un peu heureux, toi et moi. Ta voix s'étrangle. Pardon. Il t'a attaqué à cause de moi. Je. Je suis désolé."
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mar 22 Avr - 16:40


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

C'est faux. Tu relèves la tête.
Si c'était faux, alors pourquoi on en serait encore là, à joncher sur un parquet poussiéreux, à devoir se demander ce qu'il ne va pas. Si c'était faux il n'y aurait pas de sang sur mes mains ce soir encore, si c'était faux, tu me sourirais. Mais tu ne fais que des grimaces chaleureuses dans l'espoir que mon cœur tombe dans l'illusion. Pourtant je vois bien combien tu as mal et combien ton cœur peut hurler de douleur, parce qu'il ne comprend pas pourquoi c'est si douloureux alors que tu n'as pourtant rien fait de travers.
Sora t'explique doucement, butant sur les mots, la raison de tout cela. Et c'est vrai, d'un côté, tu ne t'es pas intéressé à lui, et peut-être que si tu avais été moins égoïste tu aurais réussi à t'apercevoir combien le blizzard qui vous entourait était épais. Et ainsi, tu n'aurais pas créer ce boucan. C'est ta faute, et il s'excuse encore, lui. Tu t'en mords les lèvres parce que tu sais pertinemment que c'est faux mais qu'il ne te laisserait pas le dire. Tu te contentes donc de le penser le plus fort possible, sourcils froncés, traits du visage durcis. Le fait de savoir que ton homme ait pu en embrasser un autre, même par accident, te fait moins crisper que cela.

Mais tu te tais.
Aujourd'hui c'est toi qui l'écoute, c'est toi qui est en position de soumission. Tu te laisses tomber contre le sol, les yeux rivés sur le plafond. Et tu attends. Tu attends puis tu fermes les yeux, entourant de tes bras le corps maigrichon de ton fiancé.

« Chéri... Soupires-tu. Ne deviens pas un meurtrier. Tu lui embrasses la mâchoire, deux fois. Tu n'es pas un monstre. Ne deviens pas comme moi qui es capable d'assassiner quelqu'un de sang-froid. Tu n'es pas comme ça ; et je ne suis pas un modèle. Si on doit exécuter quelqu'un, alors je préfère que ça soit à moi de le faire. Je refuse de te voir avec du sang sur les mains par ton propre chef. Même si je sais que tu te considères déjà comme un assassin après avoir brûlé Arisa. Mais tu n'as rien fait de mal, tu m'entends ? Rien. »

Jusqu'ici, il n'a fait que suivre ton chemin, en te tenant la main, les yeux bandés, titubant sur ce sol rocailleux, sans doute dans l'espoir de pouvoir courir dans une prairie verdoyante. En vérité, tu l'avais juste emmené avec toi dans une forêt incendiée il y a de cela milles années, sur une terre infertile où l'on ne peut pas s'échapper. Mais tu n'as jamais eu l'intention que Sora aie à devenir un assassin tout comme toi tu l'es. Sora est un adolescent, il a besoin d'être sain, de se sauver.
Tu frottes son dos du bout des doigts.

« Et il ne m'a pas attaqué à cause de toi. Je crois qu'il avait une attirance pour Bella et... il a dû dire la mauvaise chose, comme le montre sa balafre. Il s'est juste tourné vers les mauvaises personnes. C'est rien. Ne t'en veux pas. Merci... de m'avoir défendu. »

Tu souris un peu, contractant tes abdominaux pour te redresser un peu, soulevant ton amant à l'occasion.

« Tu devrais rattraper ton ami... Lances-tu un peu à contrecœur. Il a... il a un peu le même regard que toi quand.. quand rien ne va. »



fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mar 22 Avr - 18:49







Chéri.
Tu fermes les yeux, paralysé par la culpabilité. Tu sais que Sébastien ne te tiendra pas pour responsable de ses multiples blessures, qu'il n'osera jamais te reprocher de lui causer tant d'ennuis ; pourtant, si tu avais été plus fort, plus présent, plus raisonnable, plus mature, peut-être aurait-il été épargné. Si tu n'avais pas existé dans son existence obscure de jouet du gouvernement, si tu t'étais contenté de baisser les yeux et de fermer la bouche alors qu'il s'emparait d'Atlantide, si les circonstances avaient été différentes. Tu te demandes souvent quelles erreurs tu aurais pu t'abstenir de commettre, combien de pas de travers auraient-pu être évités. Maintenant, il est trop tard. Ses cicatrices portent ton nom, des larmes qui strient son orgueil jusqu'à ses membres d'acier. Toutes ces preuves implacables de sa vulnérabilité te sont dues, et tu en as parfaitement conscience.

Tu n'es pas un monstre, dit-il, et ces mots te sont familiers. Tu as le sentiment que vous consacrez le plus clair de votre temps à vous rassurer mutuellement sur ce qu'il reste de votre humanité, et quelque part, ce constat t'est amer. Tu voudrais protester mais il ne t'autorisera pas à le contredire, comme il te l'a fermement signifié en t'obligeant à utiliser tes détestables pouvoirs pour te guérir, il y a quelques semaines de cela. Tu es abject, pour toutes ces raisons auxquelles on ne t'autorise pas à penser. Tu te dégoûtes. Si on doit exécuter quelqu'un, alors je préfère que ça soit à moi de le faire. Tu réprimes un frisson, préfère éviter d'envisager une quelconque exécution future. Un seul meurtre suffit largement à lacérer ta conscience, à dévorer ton âme. Mais tu n'as rien fait de mal, tu m'entends ? Rien. C'est vrai, Sora, qu'as-tu fait de mal sinon te piquer à l'héroïne deux fois, brûler le corps de ta meilleure amie, pardonner son assassin et vendre trois ans de ta vie au diable ? Qu'as-tu fait, sinon rêver inlassablement à ces désirs de vengeance qui prennent le pas sur ce qui te tient lieu de bon sens ? Pauvre gosse, si mignon, si innocent. Incapable de faire du mal à une mouche, paraît-il. Tu te demandes ce que le peuple dirait s'ils pouvaient lire directement dans ton crâne tes rêves sanguinaires ; mais après tout, peu importe.

Ton amant continue à parler, s'efforçant de te convaincre que non, bien sûr que non, tu n'y es pour rien dans la tentative de meurtre de ce connard que tu as ouvertement tenté de massacrer. Tu tiques, serres encore les dents à les en faire grincer. Merci... de m'avoir défendu. Il te sourit, se redresse, et tu as envie de le gifler. Parce que tu as l'impression qu'il vient tout juste de découvrir que tu étais prêt à pulvériser n'importe qui pour ses beaux yeux, comme si tu ne venais pas de passer quatre mois à t'opposer au reste du monde, à sauter à la gorge de quiconque oserait salir sa réputation.

« Tu devrais rattraper ton ami... Il a... il a un peu le même regard que toi quand.. quand rien ne va. »
Tu restes immobile quelques instants, incrédule. Est-ce que ton amant t'envoie sérieusement courir après Kyo, dont il vient à peine de défoncer la mâchoire ? Non, tu n'iras pas, tu n'essayeras plus jamais de sympathiser avec qui que ce soit. Tu risquerais de lui attirer encore plus d'ennuis que tu ne l'as déjà fait, et le compteur du malheur a été clairement dépassé aujourd'hui. Tu jettes un coup d'oeil à la tâche sombre qui s'est formée sur le parquet, à ta gauche. Non. Non, tu as assez joué au héros pour le reste de tes jours.

"- Je... ...pense qu'il n'est plus vraiment mon ami, désormais. Tu t'interromps, secoues la tête en signe de dénégation, le repousses au sol, tes doigts crispés sur le devant de ton t-shirt. Je ne veux pas partir. Il... Il se débrouillera tout seul, ça ira. J'ai juste. J'ai juste vraiment besoin de toi, tout de suite."
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mar 22 Avr - 19:54


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

Regarde, Sébastien.
Il ne veut plus de ses amis, il ne veut plus de ce bonheur que pouvait apporter les groupes que se créent les adolescents pour se sentir exister. Parce que seul toi possède la clef de son existence, à ses yeux, tu es tout, absolument tout. Tu le sais, tu le sais bon dieu, mais tu ne peux pas t'empêcher de te faire grignoter par la culpabilité à grandes bouchées. Ton cœur se serre alors qu'il refuse catégoriquement de quitter tes bras, te poussant contre le sol une seconde fois. Et tu te laisses faire, docilement, suivant son mouvement désiré tandis qu'il te supplierait presque de rester avec toi.T C'est plus fort que toi, une expression attendrie se dessine sur ton visage pourtant si morose. Eh bien, ainsi soit-il. Tu ne songeais plus à ce garçon qui devait se sentir faner au milieu d'une rue, tu es un éternel égoïste, tu oublies vite les douleurs, tant habitué à devoir subir bien pire un peu plus chaque jour. La vérité, c'est que la douleur est devenue coutume.
Et pourtant tu arrives à trouver la vie horriblement belle parce qu'elle peut-être détestable Tu as su trouver quelque part en foulant ce sol sinueux une stabilité inconcevable.
Vous voilà à briller sous un même soleil : l'amour.
L'amour plus fort que tout, l'amour plus beau que dans toutes les histoires possibles et imaginables. L'amour, l'amour, toujours l'amour.
Tu aurais pu devenir quelqu'un d'extrêmement bon. Musicien, professeur, scientifique, homme d'affaire, tu aurais pu te marier, avoir des enfants, mourir paisiblement. A la place de ça, tu as fait le choix d'être mercenaire et de tomber pour un adolescent qui n'a jamais vu la lumière du jour autrement que comme une ampoule agressive qu'on vous colle à la face lors d'un interrogatoire. Mais prendre cette route t'a permis de découvrir que tu pouvais croire aux miracles et même aux héros. Sora était ton héros, en effet. Un héros chétif et pleurnichard. Mais un héros quand même. Le tien. Rien qu'à toi. Pour toujours.
A jamais.

Tu t’accapares alors deses lèvres après avoir encadrer de tes mains d'acier les traits de son visage à l'expression brisée et délaissée. Tu l'embrassais avec passion et tu le prolongeais, encore, sans cesse. Tu voulais le mettre à bout de souffle, avaler son âme pour n'en former plus qu'une et la garder jalousement dans un coffre quelque part dans ton propre cœur. C'est ce que tu aurais pensé il y a de cela quelques temps, tu as néanmoins réalisé que, peu importe les péripéties, il sera toujours là pour toi, et qu'il est temps de te rendre à l'évidence : vous vous aimez.
Tu peux lui faire confiance, n'en doute jamais.

Tu n'oses pas bouger, tu n'oses pas froisser ce havre de paix. Tu peux entendre ta propre respiration s'écraser contre ta nuque tandis que ta chemise humide commence à te coller à la peau, et le haut de ton amant aussi. Tendant ton bras vers le dos du canapé sur lequel jonchaient les pans d'un plaid, tu tires sur le tissu pour vous y enrouler, à l'abri des démons, des fantômes. Une petite cabane de textile, rien que pour vous, comme deux enfants qui se racontent des histoires tard le soir alors que les lumières devraient déjà être éteintes. Vous passez votre vie à briser vos règles, alors à quoi se soucier de cela ?

« D'accord. »

Tu le rabats contre toi, vous enroulant encore plus dans le drap.
Tu te laisses tomber sur le côté, face à face désormais sur un sol un peu froid après réflexion.

Puis tu lèves les yeux, pensif.

« Je me demandais... Quand tout ça sera terminé. Quand on aura enfin la paix.. Tu aimerais faire quoi, plus tard ? Comme travail... ou je sais pas moi ? »

Tu te sentais comme un gosse demandant et toi, tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
Et quelque part, vous étiez des enfants.
Toujours à croire au bonheur quelque part dans le néant.
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mer 23 Avr - 12:32







Tu ressembles cruellement à un camé qui supplie qu'on lui accorde une dose supplémentaire ; quelques grammes de morphine pour soulager ton âme, anesthésier tes sentiments. Juste un instant de quiétude, en récompense pour tes bons et loyaux services, réfugié contre lui. Parce que c'est ainsi que tu fonctionnes, désormais : il place ses bras autour de toi, et tu es à la maison. Qu'importe les épreuves, passées et à venir, qu'importe. Il te suffit d'un sourire de sa part pour oublier les douleurs, éteindre les hurlements spirituels qui lacèrent ta psyché. Quand as-tu appris à l'aimer autant, ce tyran qui, faute d'être encore à la tête d'Atlantide, règne en despote sur ton cœur ?

Ses doigts métalliques glissent sur tes joues. Ils sont glacés, mais tu ne fais plus attention à ces détails triviaux de la vie quotidienne ; il t'embrasse, ses lèvres furieusement plaquées contre les tiennes, et plus rien ne compte. Tu t'abandonnes dans ce baiser, tes yeux clos et tes membres tremblants, peinant à conserver ta respiration. Ton cœur bat à cent à l'heure et, déjà, tes appréhensions se calment. Tu es si facile à distraire, et tu l'encourages complaisamment à te rendre fou. Ta culpabilité s'apaise progressivement, et tu te consacres tout entier à cette étreinte, Kyo et sa mâchoire déboîtée officiellement rayés de la liste de tes préoccupations immédiates. Tu es si lâche, Sora. Si égoïste.

D'accord.
Ton amant s'écarte à peine, te laissant à bout de souffle et le regard un peu brumeux, tire la couverture négligemment jetée sur le canapé dans votre direction. Tu restes parfaitement immobile alors qu'il vous enveloppe précautionneusement dans cet étau de tissu ; tu as toujours extrêmement froid, et même sa proximité ne suffit pas à te réchauffer. Tes vêtements trempés se collent à ta peau, et tu risques probablement d'attraper un quelconque virus si tu ne les retires pas immédiatement - mais tant pis. Tant pis, tu n'as pas envie de te détacher de Sébastien. Tu veux profiter jusqu'à ce que mort s'ensuive, jusqu'à ce que vous fusionniez de manière irréversible. Peut-être que si tu ne bouges pas, le malheur finira par cesser de s'intéresser à vous, ira chercher d'autres victimes à tourmenter.

Je me demandais... Quand tout ça sera terminé.
Quand on aura enfin la paix... Tu aimerais faire quoi, plus tard ?

Vous basculez sur le côté, et tu t'agrippes jalousement à sa chemise humide, t'accordant quelques secondes pour admirer en silence ces traits que tu connais par cœur. Plus tard. Tu n'as jamais songé concrètement à une future carrière, a fortiori depuis que ton existence de vie s'est incroyablement limitée. Tu envisages de lui répondre une bêtise, dans le goût de ne pas me faire assassiner, ce serait déjà sympathique, mais tu te ravises. Tu roules lentement sur le dos, cessant finalement de te comporter en insupportable sangsue, tes iris allant se fixer sur le plafond.

"- Quand tout ça sera terminé, commences-tu d'une voix douce, je veux que tu m'emmènes quelque part où personne ne connaîtra notre nom. L'ombre d'un sourire se dessine sur ton visage. Je veux me réveiller avec toi tous les matins, et refuser de me lever parce que je préfère être dans tes bras. Je veux qu'on aille dans un endroit où il y a des étoiles, pour de vrai, pas comme ici à Tokyo où elles commencent à disparaître. Je veux voir l'océan, aussi. Tu t'interromps, pensif. Je veux te rendre tellement heureux que tu en finisses par ne plus te souvenir d'à quoi ressemblait ta vie, avant, je veux t'appartenir tellement fort que j'en vienne à te manquer même quand je suis à tes côtés. Je veux te faire rire. Nouveau silence. Je veux juste qu'on soit tous les deux. Pour le reste, je suppose que j'improviserai."
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Mer 23 Avr - 12:56


KILL & RUN
sora & kyo & sébastien

C'est avec innocence que vous vous confiez les secrets enfantins d'un futur qui semble si lointain. Tu te laisses bercer par le son de sa voix, tu aurais presque pu prendre cela comme une mélodie mais tu es décidément trop obnubilé par ses grandes billes turquoises qui ne cessent de te fixer avec force. Tu t'y sens accroché, pas par un fil, mais par des chaînes. Des chaînes douces, agréables, qui n'ont aucunement besoin d'être retirées. Sora ne souhaite pas grand chose dans son existence si ce n'est que subvenir à ton bonheur. Tu ne peux pas t'empêcher d'afficher une moue de surprise, les joues soudainement plus rouges qu'elles ne devraient l'être et la première pensée qui te traverse l'esprit est la suivante : il est tellement mignon. Tu as envie de lui sauter dessus pour le câliner et frotter ta pommette contre sa comparse. Tu te sentais comme le centre de l'attention, et en fin de compte, ce n'était sans doute pas qu'une sensation. Tu grommelles quelque chose, bute sur tes mots, parce que tu ne t'attendais pas vraiment à ça.
Ton cœur s'emballe un peu plus dans ta cage thoracique, et tu vas caresser sa joue avec tendresse parce que tu ne sais décidément pas quoi faire ni comment réagir. KJdnqskjnfjds. Quand est-ce que tu retrouveras ta virilité et ta crédibilité, bon sang ? Es-tu voué à être un sentimental pour toujours.
Tu n'arrives à sourire ; fait est que tu es horriblement nerveux. Tu fronces les sourcils, essayant de râler pour une raison ou pour une autre. Mais tu n'as aucune raison de le faire, alors tu te coupes dans ton propre élan, la bouche ouverte. Et puis tant pis.
Tes joues continuent de se colorer alors que tes yeux gris deviennent presque larmoyants. Bon sang.

« Tu. Hésitant, tu poses ton front contre son épaule. Tu es tellement adorable. Bafouille-tu entre des je euh tu enfin euh. Mais ça se fera. Tu coules sur le côté, venant te caler entre les cuisses du plus jeune. ... C'est ce que je veux aussi. »

Tu étires un petit sourire, le menton reposé contre les côtes durcies de ton petit-ami. Ton corps glisse langoureusement contre celui de Sora avant de ne te relaisser tomber contre lui, épuisé, les lèvres appuyées contre son cou. Son cou sur lequel tu y distingues les traces jaunies de ton passage. De ta « promesse » que tu as accompli : tu es capable de bouger enfin tes bras.

« Mais je ne veux pas improviser totalement la suite de mon côté. J'deviendrai musicien. Je ferai du violon, et du piano. Ou je ferai flic, ou pompier, pour compenser les vies que j'ai arraché avec des vies que je sauverai. Tu ris, ayant du mal à t'imaginer comme cela malgré que ce rêve soit réel. Même si tu passeras toujours en premier à mes yeux. Tu lui prends la main. Parce que c'est toi et moi. »
fiche codée par perry.
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue142/188kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue25/25kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
kill and run  Δ kyo & sora 1413016305-1411721134-atl

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Ven 25 Avr - 15:36







C'est certainement la première fois que tu t'exprimes avec autant d'aisance en la présence de Sébastien. Tu peines à croire que tu viens réellement de formuler ce dont tu rêves depuis l'instant où ton amant a glissé l'anneau d'argent qui te fait si souvent sourire à ton doigt ; ces mots, tu les as hurlés en silence pendant quatre mois, quatre mois le long desquels tu aurais tant voulu être capable de partager ces espoirs insensés avec lui. Partir ensemble, vieillir ensemble, mourir ensemble. C'est sans doute idiot mais c'est à ça que tu songes, le soir, lorsque tu peines à t'endormir, ce sont ces images d'un futur commun qui s'imposent à ta psyché lorsque par mégarde tu en viens à méditer sur le bonheur. Idiot, oui, comme un conte de fées que tu te raconterais toutes les nuits pour éloigner les fantômes, comme l'infime lueur d'une veilleuse mentale dans ton obscurité intérieure. Tu as un peu honte de t'être épanché aussi ouvertement, et c'est avec une certaine difficulté que tu soutiens son regard impétueux. Ses joues se teintent de rouge alors qu'il effleure silencieusement la tienne, visiblement désarçonné par ton exceptionnelle franchise. Tu serais presque fier d'être toujours capable de lui faire perdre ses moyens, en dépit de tout ce que vous avez traversé.

Tu es tellement adorable, dit-il.
Tu réprimes une grimace, l'écho de sa colère envers Kyo résonnant encore dans ton esprit. Adorable n'est certainement pas le terme que tu aurais choisi pour te qualifier. Tu es naïf, puéril, pathétique, insupportable - mais il ne t'est plus nécessaire de lui dresser ton portrait psychologique à grand renfort de traumatismes et de couleurs criardes. Tu as donné en spectacle ces aspects détestables de ta personnalité bien trop souvent à ton goût, déjà, et tu commences à peine à prendre conscience du fait qu'en dépit de ces défauts que tu méprises, il t'aime quand même. Non, plutôt, il t'aime comme ça. Et quelque part, c'est ce qu'il y a de plus beau dans votre relation : vous êtes tellement beaux, pour deux personnes affreuses.

Ca se fera. C'est ce que je veux aussi.
Ton fiancé se glisse contre toi, calé entre tes cuisses, et tes pommettes s'embrasent à ton tour. Il te surplombe à nouveau, reprenant la place qui lui revient de droit : celle du dominant. Tu la lui abandonnes complaisamment, d'ailleurs ; tu laisses ta tête retomber contre le parquet, t'efforçant de calmer ton rythme cardiaque alors que ses lèvres se posent sur ta gorge. Pourquoi faut-il que tu supportes si mal sa proximité ? Il serait temps que tu t'habitues à le prendre dans tes bras sans songer immédiatement à le déshabiller. Je suis un détraqué, c'est pas vrai.

Mais je ne veux pas improviser totalement la suite de mon côté. J'deviendrai musicien. Je ferai du violon, et du piano. Ces mots te ramènent près de six mois en arrière, à ce jour infernal où pour la première fois tu l'avais supplié de t'épargner. Tu te souviens de ses doigts fins sur l'archet, de la mélodie envoûtante qui se répercutait entre les murs. De ces notes qui t'ont ensorcelé. Ou je ferai flic, ou pompier, pour compenser les vies que j'ai arrachées avec des vies que je sauverai. Même si tu passeras toujours en premier à mes yeux. Tu voudrais lui dire que ce n'est plus la peine, que ta vie à toi, il l'a déjà sauvée depuis longtemps. Tu voudrais lui dire à quoi tu ressemblais avant qu'il ne te déracine de ton confortable néant, tu voudrais pouvoir lui montrer les cicatrices que tu as lâchement effacées. Tu voudrais lui dire que s'il n'avait pas été là, tu serais mort. Mais tu te tais. Tu déglutis. Parce que c'est toi et moi. Oui, tu le sais, tu as compris, aujourd'hui. C'est vous, c'est vous et personne d'autre. C'est votre monde et personne ne le détruira, personne ne s'y immiscera. En temps voulu, vous ne serez plus que tous les deux.

"- J'aimerais t'entendre jouer du piano, murmures-tu en remontant tes mains dans son dos, effleurant ses omoplates, emmêlant tes doigts dans sa chevelure humide. Tout ira bien, je le sais. Tout ira bien, maintenant. Tu t'interromps, prends une profonde inspiration. Ce sera toujours toi et moi, pas vrai ?""
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue28/174kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
kill and run  Δ kyo & sora Left_bar_bleue20/17kill and run  Δ kyo & sora Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
kill and run  Δ kyo & sora 1413016196-1411721136-tokyo

kill and run  Δ kyo & sora Empty
Ven 25 Avr - 18:45



Ce sera toujours toi et moi, pas vrai ?
Ca l'a toujours été, mon amour. Ca l'a toujours été mais nous sommes effrayés par les impossibilités pour nous laisser croire le contraire. Mais nous ne devons pas avoir peur, car malgré ces mois de souffrances, nous sommes toujours debout. Les blessures ne sont physiques, et un jour elles disparaîtront avec les souvenirs, et enfin, enfin, nous pourrons nous installer. Et tout ira bien, tout ira si bien. Je ne suis pas naïf, je ne suis pas un enfant, maintenant je sais : j'ai la force d'aimer. J'ai le courage, j'ai la puissance, j'ai le pouvoir. Non, nous avons tout ça. Le monde aura beau se détruire, nous serons encore debout. Et tu sais quoi ? J'aimerai que nous soyons les seuls sur Terre. Un monde rien qu'à nous, comme des rois. Un monde sans peine, à monde à reconstruire. Ensemble.

Tu esquisses un sourire, secouant sa chevelure noisette dans tous les sens. Tu te rapproches de son visage doucement, soufflant contre ses lèvres ; Bien sûr que oui. Et tu l'embrasses, encore. Tu l'embrasses comme si c'était la première fois. Drôle de façon de faire en sachant qu'à votre premier baiser, tu n'as pas été doux. Mais c'est fini. Tu as changé. Tu n'es plus un monstre. A cette époque, tu étais juste déstabilisé ; tu ne savais pas ce qu'était cet étrange sentiment, avoir le ventre en vrac et le cœur qui se serre pour des raisons futiles. Maintenant, tu comprends. Tu as compris que tu l'aimais plus que tout au monde. On a plus aucune raison de s'inquiéter, maintenant.

Sur ces dires, tu quittes le corps confortable de ton amant en dépit de sa maigreur, le soulevant au passage. Tu ne le laisses pourtant pas sur ses jambes, tu passes tes bras sous ses genoux et autour de sa taille pour le porter et le garder contre toi. Sans doute le surprotégeais-tu de trop. Sans doute que tu prenais à la fois le rôle d'amant et de famille, le rôle d'ami et d'ennemi. Tu étais tout ça.
Tu montais les escaliers et vous finissez par vous abandonner dans les draps du lit, épuisés par cette journée haute en émotion, à nouveau. Demain soir on commence l'entraînement. Maintenant, au lit. Tu te défais de ta chemise, l'abandonnant dans un coin de la pièce avant d'écraser tes lèvres contre la joue de Sora.
Puis tu le regardes. Tu le dévores. Tu l'aimes.
Et ça se voit.

Revenir en haut Aller en bas
informations
Contenu sponsorisé

kill and run  Δ kyo & sora Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

kill and run Δ kyo & sora

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» A bit of cooperation please. [PV Sora]
» this is why i was born Δ sora
» dream fortress Δ sora
» all's fair in love and war Δ sora
» born in blood, both of us Δ sora Δ r18

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gamble&Decadence :: DOUBLE DIMENSION :: G&D BEFORE-