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 C'était pas prévu ☎ Junpei

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Dim 30 Mar - 21:41

plus jamais ce genre de contrat
Ça ne te plait pas, non. Pas du tout. Mais tu es bien obligée. Tu soupires. Récapitulons.

Le dernier client que tu as eu ne pouvait pas payer par carte bancaire, comme il est normalement prévu de le faire. Alors tu allais raccrocher pour en attendre un autre. Sauf qu'il t'a juré de te payer en liquide. Le problème demeurait cependant toujours : il est juste hors-de-question que l'un de tes clients, même si ce n'est que pour un appel, ne sache à quoi tu ressembles. Les pervers et autres détraqués, tu vis très bien sans. Sauf que.

Tu ne sais pas en fait. Pourquoi t'as accepté ? Parce qu'il prenait le tarif le plus cher c'est ça ? Hm, peut-être. C'est mal d'être vénale à ce point, ma fille. Mais passons, le mal est fait.

En fait, tu as même déjà procédé comme ça quelques rares fois, mais quand même déjà. Ce n'est donc pas ce qui t'énerve le plus, non. Ce qui te mets en rogne, c'est que tu as besoin de son argent maintenant parce que tu n'as plus de liquide pour payer la pizza que tu veux te commander et que tu ne sais plus où tu as foutu ta carte bleue pour aller te rabattre sur un truc du minicon pas loin de chez toi. Alors du as besoin de ce putain d'argent.
Fais chier.

En temps normal tu laisses toujours deux-trois jours entre celui où le client dépose son enveloppe dans la cachette prévue à cet effet et celui où tu viens le rechercher -des fois qu'il guette. On ne sait jamais. Mais là, impossible. Tu pries pour qu'il ait autre chose à faire après votre partie vocale d'une heure que de t'attendre. Oh oui, tu pries. Fort.

Ah, voilà. Tu t'engouffres dans une ruelle de Minato, pas du tout ton quartier mais pas trop loin du repère de Tikal "des fois que". En espérant qu'il n'y ait pas de "des fois que". Tu te plantes en bas du petit escalier en pierre du passage, regard à gauche, regard à droite. Personne. En même temps en pleine nuit, déjà que de jour... Enfin ne nous égarons pas. Tu t'abaisses, tires la brique se trouvant au milieu de la troisième marche en partant du bas, passes la main dans le trou et tâtonnes. S'il n'a pas mit l'argent, t'es mal. Mais il devrait être là, tu t'es bien assurée qu'il le déposerait ici tout de suite après votre appel, et ton pouvoir ne faille jamais. Enfin, si, mais pas dans ce cas là -tu l'avais à peine utilisé aujourd'hui.

AH ! Tu tires vers toi une grosse enveloppe, sale à cause de la cachette, et l'ouvres pour voir tout de suite son contenu. Cent, deux cents, trois cents, hm... C'est bon ! Tu la ranges vite dans ton sac et remets la brique protectrice à sa place.
Hallelujah.
Sans problème en plus !

Enfin, penses-tu...



 

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Mar 1 Avr - 2:44

Le danger attise le désir. C'est ce qu'on se plaisait à croire, du moins. Mais une vie sans danger et sans risque n'est pas à la portée de tout le monde. Il fallait jouer ses cartes savamment, dans toute cette histoire. Apparemment, la Voix semblait prendre goût dans ce danger, cette décharge d'adrénaline secouant toutes les fibres de son âme. Qu'allait-il se passer si tout allait de travers? Que se passerait-il si l'honnête citoyen payant ses redevances cachait de bien plus sombres desseins? Peut-être était-ce la curiosité qui l'avait poussée à agir ainsi. Peut-être était-ce la naïveté, tout simplement.

À la base, l'appel était une farce qu'on lui avait jouée. S'il n'était pas étranger au monde de la pornographie, il devait s'avouer que le téléphone rose ne l'avait jamais vraiment intéressé. En cette ère de technologie, il pouvait tout avoir devant ses yeux, à défaut d'avoir droit à quelque chose de plus personnel. De toute manière, durant ces temps-là, il avait généralement autre chose à s'occuper que de faire travailler son imagination. Toutefois, quelque chose l'avait retenu. Un spasme de surprise peut-être, d'excitation, aussi alors qu'elle s'adressa à lui de manière personnelle. Quelque chose d'envoûtant qui lui poussa à participer, expliquant maladroitement des scénarios érotiques fictifs avec la Voix. Puis, cette excitation se muta en une curiosité et finalement en insatisfaction. Il n'en avait pas assez d'une simple voix, aussi charmante et sensuelle pouvait-elle être. Si l'argent ne lui faisait pas défaut, son imagination, au contraire, en prenait cher. Alors, au bout de cette longue discussion, ils en vinrent à un marché. Le paiement se ferait par argent liquide, prétextant un faux problème de virement bancaire. L'endroit et le lieu avaient été fixés. Junpei pousserait l'audace à avoir ce que les autres ne pouvaient que s'imaginer. Son orgueil d'une part, mais aussi son côté alpha qui sommeillait.

Malheureusement, le mutant n'avait pas très bien prévu son coup. Peut-être sous le coup, le stress ou toute autre forme de distraction -il trouvait assez dur de se concentrer alors qu'elle lui décrivait tout ce qui était possible de faire avec une bouche-, mais il oublia de lui donner une heure pour récupérer l'argent. Peut-être ne serait-elle pas venue s'il lui avait imposé un moment, mais dans tous les cas, il devait attendre. Attendre le long d'une ruelle, épier chaque personne qui passait voyant même les jeunes couples s'amouracher contre le mur de brique alors qu'il se tenait adossé, embêté, accumulant les cadavres de cigarettes à ses pieds lorsque ce n'était pas les emballages de hamburger qu'il achetait au fast-food d'en face -sans perdre de vue la ruelle-. Il allait abandonner. La nuit tombait, personne ne venait et il aurait aimé faire autre chose aujourd'hui que d'attendre la Voix qui ne venait toujours pas. Alors, des scénarios se créaient dans son esprit. Si c'était un homme qui avait changé sa voix, il lui casserait la gueule sur-le-champ. Parce qu'en plus de devoir vivre avec cette honte, il devrait convaincre tout le monde que c'était bien une fille à qui il avait parlé. Plus ça allait, plus il appréhendait. Lorsqu'il allait abandonner, une silhouette se faufila habilement dans la ruelle, suspicieuse. Évidemment, Junpei ne put s'empêcher d'aller vérifier par lui-même, propulsé par la curiosité de voir le visage qu'il y avait avec la voix. La ruelle étant un cul-de-sac, il bloqua la seule issue en s'adossant contre un mur. Alors qu'il l'observait prendre l'enveloppe contenant son dû, il s'adressa finalement à elle.

«Alors, à quoi ressemble celle qui m'a proposé tant de choses hier soir? Je me le demande!»

Le ton était volontairement sarcastique, rien de trop tendu. Il ne l'avait pas vu encore, seulement de dos, et ce qu'il voyait ne lui déplaisait pas, jusqu'à présent. Même, exaucerait-elle son souhait puéril et se dévoilerait-elle? Il n'en demandait pas beaucoup, juste de placer un visage. C'est tout. Elle, qui était à présent dans la situation de danger dans laquelle elle venait de sauter à pieds joints. Allait-elle aller de l'avant?
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Mar 1 Avr - 20:50

plus jamais ce genre de contrat
Tu allais repartir, soulagée de n'avoir croisé personne quand "Tadaaa !" une voix se fait entendre derrière toi. Merde. Non seulement de 1) il s'agit bien de l'homme de ton dernier appel, de 2) il a l'air d'en vouloir plus et de 3) pourquoi est-ce qu'il dit "hier soir" ? Tu regardes ta montre réalise : il est presque une heure du matin, donc, il peut en effet dire "hier soir". Ça fait déjà un problème de réglé. Le reste...

Tu te lèves, lentement, resserrant contre toi la grosse écharpe que tu avais enfilé intelligemment avant de partir. A croire que tu te doutais que tu allais finir comme ça. Parce qu'il ne fait pas particulièrement froid, enfin, tu as un pull assez épais également, mais même. Il le pleut pas, il ne vente pas, on est en fin mars. La nuit est un peu fraiche certes, mais comme dit avant, tu es un minimum couverte.
Tu soupires, montes ton écharpe jusque sous ton nez.

Tu ne sais pas comment réagir. Tu n'oses pas te retourner. Ça va être la première fois que tu vois l'un de tes clients en même temps. Un nouveau en plus. Tu as la désagréable sensation de t'être faite avoir par un bleu et ça t'énerve. Mais il va falloir la jouer fine, oui, si tu ne veux pas qu'il ne t'embête plus qu'actuellement.

Tu te retournes après avoir bloqué ta respiration, sur le qui-vive. La première chose que tu vois ? Sa taille. Il est super grand comparé à ton mètre soixante-huit, c'est dingue. Enfin, grand mais pas trop : si besoin est, tu peux taper dans son nez ou sa nuque. Dans les yeux aussi. Le reste, tu ne fait que le percevoir à cause de la pénombre. Des cheveux sombres, une musculature qui ne semble pas inexistante, des traits marqués au visage... Un avantage de la ruelle comme un défaut que cette obscurité : tu ne le vois pas bien, mais lui de même. Ajouté au fait que tu as ton écharpe... Tu aurais quand même du penser à un bonnet ou une casquette en plus. Trop tard. Tu te mets sur la défensive, serrant ton sac bandoulière contre toi.

« Je ne vois pas de quoi vous parlez. »

Ferme. Directe. Est-ce que tu dois préciser que tu sais faire du karaté et de la boxe pour être sûre de l'éloigner de toi ? Oh et tiens, avec de la chance tu as peut-être dans ton sac une de ces bombes au poivre que Masato te donne parfois. Peut-être même qu'il en a carrément mit une de son plein gré...



 

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Mer 2 Avr - 3:57

La situation était comique, mais encore loin d'être plaisante. À vrai dire, rien n'était plaisant à moins qu'il soit en plein contrôle. Seulement à ce moment pouvait-il aspirer à la pérennité et être comblé. Selon toutes vraisemblances, ce ne serait pas chose facile avec elle. Si tout avait débuté d'une curiosité anodine, il en était à un stade où il ne pouvait plus se défaire de cette idée maintenant qu'il s'était lancé. Soit, il aurait ce qu'il voulait, peut-être l'image que ça allait lui donner. Il n'avait pas l'intention d'en demander plus, déjà que la conversation téléphonique lui avait demandé beaucoup, surtout de devoir se contenter que de mots. Mais cela faisait partie du jeu et il l'avait très bien compris. Quand elle s'était retournée, il eut la chance de voir qu'elle s'était suffisamment recouverte pour être impossible à distinguer convenablement. Junpei eut un grognement d'insatisfaction. Il devait au moins admettre qu'il n'était pas mieux. Le capuchon de son sweatshirt lui masquant le haut du visage, en plus de la noirceur. Peut-être l'avait-elle reconnu à sa voix, mais il l'avait reconnu pour tout le reste. Geste de bonne foi, il l'abaissa, laissant son visage à découvert. S'il pouvait faire des concessions, elle se devait d'en faire au moins le double -question d'équité-. Il ne pouvait tenter que de s'imaginer ses formes, mais cet effort mental le laissait encore sur sa faim.

Lorsqu'elle se mit en posture défensive, il arqua un sourcil. Pensait-elle qu'il allait la violer ou un truc du genre? C'est vrai que la situation n'aidait pas trop à penser le contraire, mais ce n'était pas son objectif, loin de là. Puis, elle nia toute implication avec lui. Alors ça, c'était de trop. Adossé contre un mur, il étira une jambe pour la poser sur la benne à ordures en face. C'était évident, il ne la laisserait pas partir ainsi. Pas après une réponse comme ça. Mains dans les poches, il tourna la tête vers elle avant de lui répondre.

«Tu crois tromper qui en disant ça? Une fille qui fouille dans un endroit assez secret pour prendre une enveloppe avec de l'argent que j'ai moi-même mis dedans et au nom de celle avec qui j'ai parlé au téléphone. Peut-être qu'on a les mêmes cachettes, mais si c'est le cas et que ce n'est vraiment pas toi, alors tu serais une voleuse? Si c'est le cas, je ne peux pas me laisser voler sans réagir. Mais je doute que ce soit la vraie raison, hein Candy?»


Il abaissa son pied. Son point a été fait et sûrement bien compris. Il ne lui voulait aucun mal, d'ailleurs, ce qui était chose rare pour lui, étant antipathique de nature. Il se délogea du mur se lequel il avait pris appui et ajouta:

«Un verre, c'est tout ce que je demande. C'est moi qui paye en plus. Je ne veux rien d'autre et n'attends rien d'autre. Aucune raison particulière non plus. Je suis juste curieux.»
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Mer 2 Avr - 17:14

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Mais attends, qu'est-ce que tu racontes ? Tu as ton faux flingue sur toi ! Quand on voit que tu as pensé à une bombe au poivre plutôt qu'à ton flingue, hahaha, incroyable. C'est un peu plus pacifiste, certes, mais ça ne vaut pas une bonne petite bille en plastique. Enfin, tu espères n'avoir à te servir ni de l'un ni de l'autre tout de même -si jamais tu as une bombe. Ça ferait étrange que tu vérifies comme ça dans ton sac s'il y en a vraiment une alors bon, on va partir du principe que oui.

En plus, il a grogné quand tu t'es retournée. Faut savoir oh !.. Ah non ça doit être à cause de l'écharpe, mes excuses. Mais il ne faut pas mélanger travail et vie privée, qu'il te laisse tranquille ! Même si, en fait, en disant cela... Ça donnerait raison à sa supposition. Que faire alors, que faire ?.. Ton cerveau tourne en accéléré, démarre son ébullition quand tu lui réponds que tu ne sais pas de quoi il parle.
Il. Faut. Que. Tu. Trouves. Une. Feinte. Une échappatoire, un truc, n'importe quoi pour qu'il te laisse partir d'ici. Tu te sens mal à l'aise. Même s'il a, semble-t-il, essayé de te mettre en confiance en enlevant sa capuche. Ce n'est pas en confirmant le fait qu'il soit brun et qu'il ait un visage plutôt carré que tu vas te laisser faire, non mais oh. Bon, tu dois bien admettre que sa mâchoire pointue est assez particulière, cependant ce n'est pas pour ça que tu vas te jeter dans ses bras. En plus, il parait que les plus grands psychopathes sont loin d'être les hommes les plus moches du monde. Il en va de même pour les femmes, quoique, mais ce n'est pas le sujet. Tu ne feras pas confiance à des cheveux et une mâchoire. Tu ne vois toujours pas ses yeux, en plus, si ça se trouve il est en train de te reluquer comme un gros pervers, baaah. Tu retiens un frisson de dégoût des fois qu'il ne le prenne pour de la peur.

Qu'est-ce qu'il fait là oh, oh, oh ?! Il te bloque le passage, le pompon. Mentalement, tu imagines diverses façon de le mettre hors état de nuire : le frapper dans l'entre-jambes, bien en exposition ainsi -oh mon dieu, il ne va pas se mettre à se tripoter devant toi par pitié ?-, ou alors dans le nez. Une prise de karaté, une bille dans l’œil, mais pas sûre que tu arrives à sortir vite ton flingue et à bien viser dans le noir. Au pire, un coup de bombe ? Ou alors un crachat, ça peut toujours servir. Tu as les ongles longs en plus, parfait. Encore une raison pour repousser le moment où tu vas devoir les couper parce que Masato se plaint que tu le griffes ! C'est pour te défendre, eh ! Et le voilà qui déblatère.

Qui tu crois tromper ? Lui. Même si sur le coup ta réponse était trop spontanée, tu peux très bien, hmm... Méninges, méninges, tandis qu'il continue son discours. "Que j'ai moi-même mis dedans", ok c'est bien ton dernier client de la journée. Tu te disais bien qu'il ne faisait pas très vieux. Allez, entre vingt-cinq et trente ans ? C'est ce que tu lui aurais donné sans le voir et sa stature ne fait que te le confirmer. "Me laisser voler". Genre tu le voles ! La bonne blague. ... Bon, soit, vu tes prix la question peut se poser. Mais il faut bien que tu survives ! Et puis ça rapporte beaucoup plus qu'un job de barman comme Masato, alors ça va hein. Tu t'égares.
Candy.

Dit comme ça, autrement qu'au téléphone, ça te fait bizarre. On dirait quelque chose qui vient d'une autre planète, ou une vie antérieure à la tienne. Un monde parallèle, un autre espace temps. Il n'a pas le droit de te le dire comme ça en pleine face comme s'il s'agissait d'une banale marque de céréales.

Et il ose avoir le culot de te demander de prendre un verre avec lui en plus ?! Tu recules le buste, écarquilles les yeux. Encore une absurdité comme ça et tu vas lâcher ton écharpe ! Parce que mettons nous d'accord : "un verre" de nos jours, ça ne veut plus du tout dire juste prendre "un verre". Au mieux, il ne fera que te suivre jusque chez toi pour venir te violer un soir, au pire il te kidnappera dès que tu aura passé la ruelle, te pensant hors de danger.
De quoi ? Psycho ? Pas du tout voyons. Pas du tout.

Pendant ce temps ton cerveau à le temps de s'arrêter sur l'alibi te semblant le plus probable, que tu t'empresses de lui lancer en priant pour que ça marche.

« Mais je vois pas de quoi vous parlez là, je fais que récupérer l'argent moi, laissez-moi tranquille ! »

Pitié pitié pitié. Tes yeux ne semblent pas vraiment en accord avec toi, mais il ne doit pas les voir vu l'obscurité. Et cette sensation dans le ventre que tu dois fuir, c'est d'un oppressant, rah !



 

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Dim 20 Avr - 2:41

C'était une situation embêtante pour Junpei. Il n'aimait pas trop qu'on se moque de lui. En fait, ça l'enrageait plus que tout. Pourquoi une personne enverrait une autre récupérer son argent? Surtout quand elle n'a pas de preuve de la somme qu'il avait mise dedans. Un vol était si vite arrivé. Non, il n'aimait pas qu'on se foute de lui. La solution était simple: lui faire regretter cette impertinence. La tuer, tout simplement. Injuste? Non, il ne faisait qu'appliquer sa justice à lui. Mais, cela serait contre-productif. Parce que quelques secondes plus tôt, il venait de l'inviter à boire. Tout à cause de cette stupide voix, envoûtante et mielleuse qui venait troubler son pauvre esprit d'homme. Il ne la tuerait pas, c'était certain. Il l'avait décidé et resterait sur cette décision. Par principe, surtout. Cependant, il devait trouver une façon de lui faire cracher le morceau sans qu'elle ne doive cracher ses dents avant. La ruse n'étant pas son fort, il devait fournir un effort supplémentaire pour la démasquer. Réfléchis, réfléchis. S'il lui demande, elle niera tout en bloc. Puisque bon, il n'avait pas de preuve de son côté. Même s'il savait que c'était bien la personne avec qui il avait parlé.

Il la stoppa en mettant une main devant lui. Sans doute éviterait-elle le contact, scrupuleuse -et peut-être apeurée, d'ailleurs-. De son autre main, il fouilla dans sa poche, d'un geste lent et volontairement agaçant, comme pour lui faire prendre le temps de voir les pires scénarios possible. Puis, il sortit son téléphone, fouilla dans son historique et appela au numéro. Peut-être celui qu'elle redoutait, qui sait. Il appela au même numéro que tout à l'heure, soit à celui où il avait pu discuter avec la délicieuse Candy quelques secondes auparavant. Tonalité. Un coup, puis un autre. Aucune réponse. Embêtant, n'est-ce pas? Elle était où? Pas en train de faire de l'argent, c'est sûr. En train de le récupérer, peut-être? Alors, ça c'était probable. Mais personne ne décrocha.

Il raccrocha, fronçant les sourcils. Il n'était toujours pas fixé sur l'identité de celle devant lui, mais les preuves s'accumulaient. Rangeant son téléphone, il s'adressa cette fois à la femme au foulard.

«Candy n'est pas en mesure de me parler en ce moment. »

Il baissa la main, reculant un peu. Que pouvait-il faire de plus en cet instant précis, tout en restant respectueux de son intégrité physique? Il ne pouvait certainement pas l'amocher avant de l'emmener prendre un verre de force. Enfin il l'aurait fait, s'il n'était pas inquiet du regard des autres sur lui. L'idée d'être perçu comme un batteur de femmes ne le dérangeait pas, il avait probablement battu un exemplaire de tout ce qui existait sur Terre -sauf un chat, parce que l'écrivain est contre cette idée-. Par contre, ça alourdissait l'atmosphère au point de le rendre mal à l'aise quand venait le temps de discuter. Alors il décida de jouer franc jeu, une autre fois. C'était vraiment le mieux qu'il pouvait faire.

« Alors, arrête ce petit jeu. Je sais que c'est toi et j'espère que tu sais que c'est toi aussi. Mon offre tient toujours. Même que, si tu arrêtes de jouer celle qui ne sait pas, tu seras rentrée avant 3h00. Pourquoi refuser? Ça ferait une bonne étude de ta clientèle, d'ailleurs.»

Bon, le dernier argument était bidon, comme il avait perdu un pari, mais il ne perdait rien à essayer, non? Mais pourquoi cherchait-il à vouloir tant lui parler, surtout? C'est la voix, la sirène à qui il venait de parler. Celle qui l'avait fait échouer contre les rochers, comme dans les vieux contes. Il ne se doutait pas que ce pouvoir devait forcément exister. Mais ça l'intéressait, par-dessus tout. Alors qu'avait-elle à cacher, exactement?

«Celle qui m'a parlé au téléphone n'aurait aucun intérêt à engager une personne pour faire le sale boulot à sa place, n'est-ce pas? Ça ruinerait le principe de faire cavalier seul... Puis, faudrait-il encore que cette Candy soit sûre de ne pas se faire voler par sa subordonnée lors de ce genre d'échanges, non?»

Il y réfléchissait encore un peu. C'était parti d'une pulsion, d'une idée saugrenue. Mais que voulait-il vraiment? S'approprier ce pouvoir, le chant de la belle? C'était improbable, dans tous les cas. Valait-il mieux oublier cette histoire?

«J'avoue que j'ai été charmé par la voix de la sirène. Je voulais savoir si elle existait vraiment ou si c'était rien de plus qu'une invention de l'homme. Mais je ne suis pas comme les autres hommes. J'ai trop de dignité pour me noyer sous de belles paroles. Existes-tu réellement, alors? Si tu n'es pas réelle, alors tu peux partir...»

Il se dégagea du chemin. Est-ce que c'était le genre de Junpei de changer d'attitude si rapidement? Non, bien sûr que non. S'il faisait ça, c'tait parce qu'il avait autre chose derrière la tête. Une idée un peu plus sombre, peut-être.
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Mar 22 Avr - 22:12

plus jamais ce genre de contrat
Il tend une main en avant, comme pour te rattraper alors que tu te penches en arrière, ou peut-être plus pour te pousser et que tu te rétames vraiment. Qui sait ? Pas toi en tout cas. Il fouille ensuite dans sa poche, horriblement lentement, te laissant le temps de te refaire d'autres scénarios catastrophes tous plus improbables les uns que les autres : un traqueurs qui t'aurait en fait découverte et qui aurait voulu te tuer gentiment -si tant est qu'on peut tuer de façon gentille- et que finalement tu as énervé et qui va t'abattre maintenant ? Un pervers qui va te violer et qui prépare son taser pour t'immobiliser ? La traditionnel mais néanmoins efficace flingue ? N'importe quoi ??! Tu en viens même à penser à une fourchette. Pourquoi. Une fourchette ?

Au final, c'est un téléphone. Tu y avais pensé aussi : pour appeler des potes et faire une tournante ? Pour appeler la police ? Pour appeler... QUI ?? Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne toujours et personne ne répond. Tu ricanes intérieurement, en quelque sorte rassurée qu'aucune de ses connaissances ne lui vienne en renfort pour tu-ne-sais-quoi. Si ça se trouve il voulait juste commander une pizza en fait, mais tu ranges cette hypothèse peu plausible à la poubelle, toute pizzeria qui se respecte sachant répondre quand son téléphone sonne.

Alors quoi maintenant ? C'est quoi la suite ? "Candy n'est pas en mesure de" blablabla. Oui bah, elle a bien le droit de se reposer cette brave femme ! D'ailleurs, t'aimerai bien rentrer chez toi maintenant, après avoir commander des sushis par téléphone sur le chemin du retour, ou être passée par le minicon, pour manger comme une goinfre devant une de ses séries que tu télécharges grâce à Masato. De la glace ça pourrait être pas mal aussi pour après... Il baisse sa main, se recule; tu te redresses un peu mais cependant toujours méfiante. Qu'est-ce qu'il va te sortir maintenant, hein ?

Du blabla. Rien d'autre que du blabla. Il est catégoriquement hors de question que tu cèdes, et puis quoi encore ? L'étude des tes clients, t'en as rien à carrer : la majorité doivent être des mecs avec un boulot qu'ils trouvent trop médiocre, un physique pas avantageux et des fantasmes tous plus étranges ou dérangés les uns que les autres. Certains restent soft, d'autres tu te demandent carrément pourquoi ils appellent, et la dernière catégorie est celle des femmes. Voilà. Analyse des clients finie. Il te laisse partir maintenant ?
Non attendez, il parle d'être rentrée avant trois heures en plus, non mais "woh !" trois heures c'est énorme il a cru que t'avais toute ta soirée pour lui ou quoi ? T'as besoin de dormir aussi un peu ! Et mettons les choses au clair tout de suite : le fait que ton boulot ne t'oblige à aucun horaire réguliers et que tu peux très bien te lever à quinze heures si tu le souhaites n'a rien à voir avec cette histoire et n'est absolument pas un argument en sa faveur. Enfin, si, mais tu te gardes bien de le lui dire.

Et là, la dégringolade. Le pot aux roses. Le levé de rideau, ce que vous voulez. Tu es tout bonnement mise au pied du mur, pratiquement autant au propre qu'au figuré, comme c'est comique -c'est de l'ironie. Puisque tu y avais déjà pensé à une tierce personne devant te chercher ton argent, mais également à ses possibilités de fraudes. C'est pour ça que tu te déplaces toi-même. Pour ça que tu attends deux ou trois jours normalement avant de venir chercher ta "paye".
Enfers et damnations. Tu soupires discrètement. Charmé, hein ? Tu évites de te pavaner puisque c'était évident : tu avais mit une partie de ton pouvoir en action après tout. Et là, l'échappatoire.

Que faire ? Y foncer ? Rester ? Tu ne vas pas avoir de la culpabilité ou de la peine ou que-sais-je encore envers lui, tout de même ?! ... Non. Mais c'est à ton tour d'être curieuse. Tu t'avances doucement, faisant mine de partir, avant de te placer entre cet homme et le mur, un peu plus du côté de la grande rue que de la ruelle, de façon à ce que les passants te voient. Tu as toujours ton écharpe sur la moitié du visage.

« Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu ne peux pas te contenter de ton appel, tout simplement ? Et je ne vois pas ce que ta dignité vient faire là. »

C'est surtout ça qui t'intrigue : son histoire de dignité. Certes, ceux qui t'appellent peuvent se sentir misérables d'avoir recourt à tes services, à ta simple voix, mais... Si ça les rebute, tu ne les force pas ? Tu ne viens pas les voir avec un couteau que tu colles à leur gorge après tout ! Et puis, pour ne pas se noyer, euh, il reviendra : il avait l'air très satisfait de ta prestation.



 

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Lun 5 Mai - 0:49

Il venait de toucher une corde sensible. Comme lorsqu'il souligne le poids d'une fille alors qu'elle mange du chocolat. C'était à peu près équivalent, pensait-il. Ce même regard, ce questionnement, cette nécessité de savoir pourquoi il disait ça alors qu'elle avait l'opportunité -la seule chance- de pouvoir partir sans rien avoir à se soucier. Non, c'était faux. De ses deux choix, elle avait fait le bond. Celui qui lui permettrait de s'en sortir sans finir empalée. Parce que l'homme, il n'aimait pas trop qu'on se foute de lui. Non, jamais été un grand fan de ça. Puis, s'il se trouvait qu'il avait tord, elle serait déjà morte, alors plus de problèmes? Quelques hommes frustrés sexuellement, mais qui viendraient déplorer la perte de celle qui parle de fellation par téléphone? Internet recelait de merveilleuses surprises, après tout.

Alors, de son bon choix, elle avait choisi d'y aller par la rhétorique. Il n'était pas un grand penseur, alors il lui épargnerait tous les discours pseudo-philosophiques sur l'impact de la dignité pour l'âme d'un homme. Pourquoi avait-il agi ainsi, en premier lieu? Parce qu'il s'était fait avoir. Elle avait réussi, elle avait eu le dessus sur lui. C'était à la fois excitant -l'expérience étant nouvelle-, il n'avait jamais rien connu de tel. Personne pour, non seulement lui tenir tête, mais le diriger et le manipuler comme si de rien n'était. L'atterrissage avait été rude, par ailleurs. Un profond sentiment de déception, parce qu'il était resté sur sa faim, mais également parce qu'il sentait qu'on venait de se jouer de lui. C'est pour ça qu'il avait entrepris toute cette démarche. Pour rectifier le tir, montrer qui domine. Comment pouvait-il lui dire, à présent? Sans paraître pour celui qui en redemandait, évidemment. Car ce n'était pas ce qu'il voulait. Enfin, à moitié.

«Pourquoi je ne voudrais pas savoir ça? Je ne suis pas le genre qui se contente seulement de ce qu'on lui donne. Je prends tout ou rien, mais généralement tout. Alors de me faire avoir par de belles paroles, d'avoir cette impression de m'être fait avoir par une inconnue, ça me reste en travers de la gorge. Je suis le dominant, pas le dominé. Je ne suis pas comme les autres. Alors je ne vais pas en rester là, alors que je ne connais pas le visage de celle qui m'a sorti tout ça.»

Peut-être qu'il avait trop parlé. Non, il avait beaucoup trop parlé. Ce n'était pas son genre, ça non plus. Malheureusement, il se trouvait dans une situation qui lui offrait très peu de choix vis-à-vis d'elle. Il voulait qu'elle se dévoile et il ne voulait pas la tuer ni lui faire peur. Autrement dit, il se retrouvait dans une impasse et il n'avait pas l'habitude de devoir gérer ce genre de situations. Il avait encore à apprendre.

«Par respect pour moi-même, je me devais de mettre ça au clair, c'est tout. Tant pis si ça te semble ridicule. Mais on dirait que j'ai pas trop échoué, hein?»

Il devait arrêter de se justifier pour ça, surtout auprès d'elle. Il devenait gamin, signe qu'il perdait encore plus le contrôle de la situation qu'il ne le gagnait. Il avait ce qu'il voulait au bout des doigts, il n'avait plus qu'à le saisir. Le faux pas était donc interdit.

«Alors, j'ai pas l'intention de ruiner ta vie ou quoi que ce soit, ce serait déjà fait sinon, tu peux me croire. Je veux simplement que tu admettes que j'ai raison et que je t'ai démasqué. Tu peux faire ça, non?»

C'est vraiment tout ce qu'il désirait au fond. Et dès qu'elle l'aurait fait, il attendrait la pérennité.
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Dim 11 Mai - 20:20

plus jamais ce genre de contrat
Tu l'écoutes et tu ricanes le plus discrètement possible. Avoir l'impression de s'être fait avoir par une inconnue, mais c'est tout à fait le cas ! Comme chaque personne qui compose ton numéro : tu lui parles, lui dis ce qu'elle veut entendre, absolument tout, mais ne jure jamais ni ne fais de promesses -ou tu ne les tiens pas, évidemment. Donc oui, il s'est fait avoir ! C'était on ne peut plus prévisible après tout, on ne doit pas faire confiance aux inconnu(e)s, quels qu'ils soient. "Je suis le dominant", "Je ne suis pas comme les autres", s'il savait combien de fois on lui a dit. Ça tu fais rire un peu plus et la fin de sa tirade te rappelles que tu ne dois pas lâcher ton écharpe. Mais il est fort, sinon ! Fort drôle.

Et attendez, pas trop échoué ?.. Si, il a été plutôt ridicule, après t'avoir effrayé. On dirait un adolescent à qui ne veut pas acheter cette nouvelle console qui vient tout juste de sortir et qui va donc essayer de jouer aux durs pour montrer que, oh, faut pas se croire tout permis avec lui ! Ou un lionceau qui essaye de rugir, c'est comique. Tes épaules commences à bouger sans que tu ne puisses les retenir, légèrement secouées par ton début d'hilarité.

Tu te calmes un peu quand il insinue qu'il a les moyens de ruiner ta vie, même si tu ne prends pas vraiment sa mise en garde au sérieux, avant de finalement abdiquer : tu éclates de rire quand il parle de t'avoir démasquée, un peu comme si tu étais une super héroïne. Une super héroïne du sexe vocal, attention ! Non, vraiment, tu ne peux pas t'empêcher de rire, penchant ta tête en arrière et lâchant par mégarde ton écharpe. Tu ne t'en rends pas tout de suite compte mais c'est trop tard de toute façon : vu que tu t'es rapprochée de la rue principale, il peut aisément voir ton visage éclairé par les lumières de la ville.

Au bout de quelques secondes tu commences à te calmer et, quand tu te rends compte que tu es, eh bien, effectivement démasquée (décharpée haha ?), tu fais une petite moue.

« Hahaha... Haha... Oh merde... »

Tu lèves tes yeux de biche vers lui, remettant tranquillement tes cheveux en place -après tout, c'est trop tard pour essayer de se cacher encore alors autant, en effet, abdiquer.

« Bon, ben... Ça tient toujours ce verre ? »

Abdiquer ne voulant cependant pas dire que tu ne peux pas en profiter, eh ! Se faire offrir à boire, c'est toujours ça de prit. Au pire du pire, tu peux toujours avoir recourt à la chirurgie esthétique pour qu'il ne te retrouve pas... Oh, non. Oublions tout de suite, il ne vaut pas la peine que tu autorises qui que se soit à te charcuter en fait.



 

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Sam 7 Juin - 17:13

L'intimidation n'avait jamais vraiment été sa force. Les coups représentaient la plupart de ses arguments et d'ordinaire, c'était efficace contre à peu près n'importe qui. Parce qu'ils n'arrivaient pas à se relever. Débat clos. Mais là, c'est une tout autre histoire et formellement, il n'était pas dans son domaine. Comment prendre quelqu'un la main dans le sac, la forcer à aller prendre un verre avec quelqu'un de potentiellement dangereux et pour quelle raison encore? Parce qu'il n'arrive tout simplement pas à s'enlever sa voix de sa tête. Une voix chaude et sensuelle dont il ne connaît pas le secret, mais qu'il aimerait bien, aussi. Alors cette situation, ça le pousse dans un genre de malaise. Il ne veut pas avouer qu'au fond, c'était une pulsion sexuelle des plus primales qui l'avait poussé à piler sur son égo face à elle, mais il refuse de jouer le client soumis qui en demande plus. Ça l'agace, il ronchonne intérieurement un peu. Au final, il est pire qu'un enfant. Un enfant susceptible, qui plus est.

Alors quand elle commence à rire, il fait la gueule. Pas besoin d'être un génie pour comprendre de qui ou de quoi elle riait. Le plus enrageant dans cette histoire est qu'il ne pouvait se permettre de lever la main dessus. Il se mord l'intérieur de la joue pour se contenir intérieurement. Ça y est, t'as fini? Tch.

Seul point positif, c'est qu'il pouvait à présent voir son visage. S'il avait le chic pour quelque chose, c'était bien de se souvenir de chaque visage qu'il côtoyait. Des plus simples citoyens jusqu'aux cibles d'intérêts. Quant à elle, il devait bien s'avouer qu'elle était plaisante au regard. Dire qu'au téléphone, il s'était fait une tout autre idée. Après tout, les plus cochonnes sont souvent celles qui compensent pour un manque quelconque. Ce visage aux très fins, cette chevelure rousse qui semblait tout aussi naturelle que la hanche en plastique de son grand-père qui grinçait et qui l'effrayait dans sa jeunesse. Elle avait clairement le mot "sex-appeal" écrit sur le visage et ça l'embêtait, ça aussi. Parce qu'au fond, il se sentait nettement inférieur. Complexe d'infériorité? Peut-être qu'il compensait, lui aussi, par la violence. Pourtant, il ne s'en cachait pas. Le fonctionnement des relations interpersonnelles lui échappait totalement. Alors, une si belle fille qui parle cochon au téléphone, ça cache quelque chose de très gros.

Après cette inspection minutieuse du faciès de la demoiselle démasquée, celle-ci semblait toujours hilare de l'orgueil infantile de l'homme. Pouvait-il la blâmer? Sans doute que non. Finalement, elle accepte un verre. Après tous ces efforts et une fierté qui en a pris un coup, elle venait d'abdiquer.

«T'as fini de rire, alors? Oui ça marche toujours. Mais arrêtes de te moquer sinon je te fais payer. En plus c'est même pas drôle.»

Susceptible, c'est un fait. Mais au moins, il avait ce qu'il voulait et aussi peu que cela pouvait bien être, c'était suffisant pour lui arracher un rictus de satisfaction. Peut-être même se serait-il mis à siffler comme ces jeunes jouvenceaux à qui on leur avait offert la promesse de voir de vrais seins pour la première fois. Sauf qu'il doutait bien avoir droit à ce traitement. Il l'entraîna au bar le plus près. Il était tard, donc la clientèle avait diminué un peu, assez pour parler avec un ton raisonnable et être capable de comprendre plus qu'une syllabe de temps en temps. Il prit place sur une banquette assez confortable et l'invita à faire de même. En attendant le serveur, il ne perdrait pas de temps pour poser ses questions. D'un sérieux tout à fait inapproprié, il la dévisagea un instant avant de lui demander.

«J'ai besoin d'une autre confirmation pour être sûr que c'est toi.» Il déglutit, avant d'enchaîner. «J'aimerais que tu me parles de la même façon que tout à l'heure. Juste pour voir si c'est bien vrai et que c'est pas un truc, rien de plus. C'est vraiment juste pour vérifier.»

Mal à l'aise, il se gratta la nuque. Évidemment que ce n'était pas uniquement pour vérifier. Autrement dit, il venait de lui dire: "Parles-moi cochon". Niveau subtilité, il venait d'établir une nouvelle limite inférieure. Pour chasser le malaise, il tenta maladroitement de détourner la conversation qu'il avait lui-même amenée.

«Sinon, tu dois avoir un nom, hein? Ce serait...la moindre des choses après tout, haha...Je veux dire, autre qu'un pseudonyme. Moi c'est Junpei...Enchanté.»

Il n'était pas en terrain connu et il en perdait ses moyens. Assez pour pianoter nerveusement sur la table en bois vernis devant lui. Mais la proposition précédente tient toujours, hein!

Mais qu'est-ce qu'il faisait là? Qu'il prenne un peu sur lui-même! Il redresse le dos et amasse la confiance qu'il a en lui. Il fronce les sourcils. Il n'allait pas se laisser dominer psychologiquement dans une guerre contre lui-même, d'ailleurs. Comme pour la mettre au défi, il lui sort de nulle part.

«Tu ne m'auras pas deux fois avec cette voix.»

Ça non, c'était une certitude. Fallait seulement qu'elle le prenne comme un défi. Mais il ne s'avouerait pas vaincu.
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Dim 6 Juil - 0:38

plus jamais ce genre de contrat
Oooh, monsieur est susceptible ? Comme c'est dommage, il est mal parti avec toi alors haha ! "En plus c'est même pas drôle" : on dirait un enfant, tu craques et recommences à rire. Son sourire à un côté craquant tiens. Mais surtout drôle. Enfin, tu essayes un minimum de te ressaisir ou il va finir par vraiment mal le prendre. Quoique... Tu t'en fiches en fait ! Tu le suis dans le bar de son choix, t'installes en face de lui. ... Pas mal. Oui, l'endroit est pas mal : pas de clients bourrés, une plutôt bonne musique. Ça passe. Tu étais en train de regarder la carte, hésitante entre plusieurs cocktails et bières, quand il remit ton activité sur la table. Façon de parler. Tu lèves les yeux au plafond et soupires. Allons bon, quoi d'autre ? Une fois au courant de se demande, l'un de tes sourcils se hausse.

« Pardon ? »

Est-ce que t'es réellement sérieux là ? Tu le fusilles à moitié du regard, lui demandant télépathiquement s'il se fout de ta gueule. Évidemment, il ne t'entend pas, enfin sauf s'il lit dans les pensées mais on va partir du principe que non, alors tu te redresses, croisant les bras sur la table, prête à lui faire comprendre que ce n'est pas toi qui va lui obéir au doigt et à l’œil -jusqu'à ce qu'il enchaîne pour essayer de rattraper sa bourde.

Ton nom. Il aimerait savoir ton nom maintenant. Mais bien sûr ! "Bonsoir Junpei, moi c'est Keiko, et je vais te dire des choses tellement excitantes que tu voudras me prendre là, tout de suite, sur cette table mal nettoyée et même que ça durera toute la nuit." Tu ne dis rien. Tu le toises juste, attendant de voir s'il a fini de dire des conneries ou non. Apparemment, non. Haha. Il la joue comme ça ? Tu hausses un peu plus ton sourcil, resserrant tes bras.

« Je ne travaille pas gratos, et d'ailleurs, il me faudrait un téléphone pour travailler. C'est mon job. Au téléphone. »

Le serveur arrive, tu stoppes votre semblant de conversation pour lui demander un mojito. Si ton Jupei veut payer, il peut être heureux. Une fois sa commande également prise et l'employé éloigné, tu lui adresses un bref sourire glacial.

« Tu ne sauras pas mon nom : à partir du moment où tu as été un client et que maintenant tu connais EN PLUS mon visage, c'est mort. »

Une fois les choses sérieuses annoncées, tu ris un peu pour te détendre et décroises les bras, les paumes vers le ciel.

« Et pourquoi pas te dire mon adresse aussi, ou mon numéro de ligne privé ?! »

Ab-surde.



 

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Jeu 17 Juil - 4:50

Il y avait eu un long moment de contemplation. Comment allait-elle réagir à cette demande soudaine? Il ne s'y attendait pas particulièrement, mais il entretenait doucement l'espoir, au fond de lui qu'elle le fasse. Pour le satisfaire, d'une part, parce que cette voix l'avait enchanté, aussi. Comme quoi les pouvoirs les plus simples avaient le plus grand effet. Dans la mesure où elle savait s'en servir, cela dit. D'ailleurs, pour tenir de tels propos, elle devait être réellement calée, dans ce domaine. Parce que certains trucs lui ont échappé totalement tant ils étaient complexes et impliquaient des contorsions difficilement atteignables sans se déboîter quelque chose. Lui-même n'était pas un expert, mais il connaissait le principal. Le truc du va-et-vient? Oui, voilà. Ça il savait faire. Encore fallait-il qu'il trouve une personne acceptant de le faire. Et consentante, surtout.

Son regard semble inquiétant, meurtrier. Autant qu'un regard pouvait l'être, du moins. Était-elle du genre à ne pas mélanger travail et vie privée? Ce serait une excuse acceptable. Peut-être était-elle simplement gênée de le faire comme ça, en public. Maintenant, ça c'était une explication beaucoup plus drôle. Il arbora un sourire face à cette propre investigation. Elle lui demande pardon. Avait-elle mal entendu? Non, rien de tel. Soupçon de déception, il n'aurait pas ce qu'il voulait ce soir. Ce simple caprice d'enfant gâté qui se voyait refusé était suffisant d'ailleurs pour lui faire tirer une mine boudeuse.

Tout à coup, la soirée était beaucoup moins agréable. Pour lui du moins. Il ne ressortait avec rien, sinon une addition pour deux personnes. Tout n'était pas perdu, cependant! Il trouverait le moyen de rendre ce rendez-vous impromptu rentable. Tout en restant dans le domaine du «légal» ou une autre bêtise dans le genre. Elle parle de son job, au téléphone. Évidemment, il devait y avoir une clause du genre pour que sa voix fonctionne. Peut-être que c'était pas un pouvoir, au fond. Qu'un truc électronique qui bidouillait la voix pour envoyer des ondes qui allaient jusqu'au zizi. Mais ça sentait un peu trop la conspiration pour lui.

«Oh, je comprends. C'est parce que ça te gêne trop en public, hein? Du coup, c'est plus facile au téléphone. Puis, c'est pas comme si c'était gratuit, non plus. Je veux dire, c'est moi paye, ce soir.»

La moue se changea en rictus, les yeux plissés. Il se moquait d'elle, un peu. Elle avait peur d'exercer son don en public, ce qu'il pouvait comprendre. Comment allait-elle réagir, elle? Il souhaitait, au fond, qu'elle ne lui donne pas simplement raison, sinon c'était beaucoup moins drôle.

«Moi je pense, au contraire, que tu devrais me donner ton nom. Le pire est fait, c'est plus une question d'anonymat, à présent. Puis, j'aurai plus à t'appeler «toi» ou «truc» et on aura presque l'air d'entretenir un lien stable et sain ce qui me semble un bon point de départ, malgré tout.»

C'est vrai que cette relation avait eu un drôle de départ. Cela dit, quelle relation qu'il entretenait n'avait pas eu un commencement bizarre? Elle surenchérit ce à quoi il répondit avec un calme désarmant.

«Tu pourrais, mais ça m'intéresse beaucoup moins que ton nom. Quoi que, pour la ligne privée... J'en ai rien à faire de ton boulot, en fait. C'était des amis qui m'ont joué un tour au départ. Un tour qui m'a coûté cher, jusqu'à présent. Cela dit, ce qui m'intéresse maintenant, c'est de voir ce qui se cache derrière celle qui est trop timide pour utiliser son don de charme et qui refuse de me dévoiler des informations simples comme son nom en pensant que je ne suis qu'un désaxé sexuel.»

Il prend une bonne respiration avant de poursuivre.

«Alors, que dois-je faire pour que tu veilles me partager ces informations? Entre nous, j'espère ne pas avoir à attendre que tu aies trop bu. Ce serait moins drôle.»
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Sam 19 Juil - 23:48

plus jamais ce genre de contrat
Il avait sorti l'excuse de la pudeur quand tu lui avais refusé sa demande et, c'est vrai que ça aurait pu être un bon prétexte. Il faudra que tu y songes la prochaine fois. Ou non, non : il n'y aura pas de prochaine fois voyons ! C'est déjà bien assez compliqué actuellement et ça t'irrites également suffisamment pour que tu fasses en sorte de ne pas reproduire cette heure. Tu aurais dû réfléchir aussi, pauvre sotte, ce n'est pas pour rien que tu t'imposais d'attendre deux-trois jours, ou alors que tu envoyais Masato pour chercher l'argent. Mais non, il a fallut que tu fasses des tiennes. T'as que ce que tu mérites en fait.

Et il n'est pas d'accord avec toi concernant le fait que tu lui donne ou non ton identité. Mais. Tu t'en fout ?? Il en est juste hors de question, point. Tu hausses un sourcils, sale tic, puis secoue la tête de droite à gauche. Tu aimerais bien en placer une, mais monsieur prend toute la conversation ! Tellement que tu ne l'écoutes que d'une oreille distraite à la fin -ou plutôt que tu n'arrives plus à retenir ce qu'il débite tellement ça t'indiffère. A partir du moment où tu te dit quelque chose, c'est comme ça et pas autrement. Enfin... Sauf pour cette fois avec l'argent, certes, mais ça prouve bien que tu dois continuer dans les choix que tu t’imposes sinon c'est la cata !

Quand, enfin, tu peux reprendre la parole, tu inspires également une grande bouffée d'air avant de l’exhaler, lasse, en riant quelque peu.

« Mais pourquoi tu veux savoir ça c'est dingue !? Je suis que... Une fille ! Ok la fille avec la voix de tes fantasmes, mais faut se calmer, c'est tout ! »

Tu bouges les mains comme si tu étais italienne en riant toujours un peu, amusée, fatiguée. Et intriguée, certes, également. Un tantinet.

« J'ai pas à te donner mon nom de toute façon, on va pas se revoir ! Tu peux très bien m'appeler "Truc" si tu veux, je m'en fous, je le saurai pas ! Et puis même si je le sais, c'est la même chose : je m'en fous. »

Tu décides ensuite de prendre une gorgée de ton cocktail, laissant les informations lui arriver au cerveau et le laissant cogiter un semblant de réponse qu'il te donnera après ta dernière réplique. Eh, y'a as que lui qui sait monopoliser la conversation après tout.

« Et ce n'est pas la peine de rejeter la faute sur tes amis si tu m'as appelé, je ne juge pas... »

Sourire en coin alors que tu décroises les jambes pour changer leur rapport de supériorité l'une envers l'autre -et que tu le cogne dans la jambe.

« Oh, désolée c'était pas voulu ! »

Tu lèves une main au-dessus de la table comme si tu allais replacer la jambe de... Sato, bien que se soit impossible puisque tu ne passes pas à travers les objets, toi. Regard un peu gêné, confus, et en plus de ça tu t'es fait mal. Il est en plomb ou quoi ce mec ?!



 

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