No matter what we breed We still are made of greed This is my kingdom come
Musique Depuis combien de temps exactement tu pourrissais ici ? Tu ne saurais dire, t'étais devenu incapable d'évalué le temps qui s'était écoulé depuis que tu avais croisé la route d'Ito. Une semaine ? Un mois ? Six mois ? Un an ? Aucune idée, t'en a absolument aucune idée. Tu t'étais réveillé dans leur putain infirmerie avant d'être jeté dans cette cellule lorsqu'il ont évalué que ça ne servait plus à rien de te soigner. Ça te faisait d'ailleurs doucement rire, c'est ce que tu faisais constamment grâce à tes dons, soigner, que ce soit au service d'autrui ou bien pour te sauver toi même.
Aujourd'hui était un énième jour que tu passais dans cette foutue cellule, un énième jour ou t'avais juste envie de te fracasser le crâne contre le mur parce que tu ne supportais plus cet endroit, trop blanc, trop, trop, trop, trop tout.Tout ça, parce que tu avais cherché à sauver la vie d’autrui, tout ça parce qu'il a fallu que ce soit la mauvaise personne que tu extirpes aux griffes de la mort, tout ça parce que l’égoïsme des homme est tel. Tu les détestes, tu les détestes plus que tout au monde. Tu pensais qu'il y avait encore un espoir, qu'il y avait encore ce qu'on pourrait nommé humanité en eux, mais non, mais non. C'est faux, c'est faux, rien n'a jamais été aussi faux dans tout l'histoire de l’humanité. La seule réalité, c'est que l'homme est égoïste, la plus égoïste des créature. Il vous approche lorsqu'il a besoin de vous & vous jette aussitôt que vous lui êtes inutile.
Aujourd'hui était un énième jour où tu t'étais pas senti aussi mal depuis bien longtemps. Tu avais prit l'habitude de soigner toute tes plaies assez rapidement juste après coup & maintenant t'avais perdu toute défenses immunitaire. Dans cet endroit où vous étiez privé de vous pouvoirs t'étais pas un homme, t'étais une larve. Tu récupères largement moins vite que la moyenne, tu souffres dix fois plus qu'un être humain qui serait plongé dans le même état que toi, t'es faible, t'es tellement faible que tu te trouve toi-même incroyablement pitoyable. Voilà, voilà, voilà, quand tu disais que la terre était l'enfer tu avais raison & puisque l'enfer semble être à dix milles lieu au dessus de toi, alors t'étais soit dans le 7eme enfer, soit tu nageais en plein milieu du purgatoire. Dans tout les cas, maintenant que t'y étais ça n'avait plus grande importance.
Tu sortais rarement de ta cellule, tu méprisais ces gens qui semblait s'habituer à cet endroit. Tu refusais catégoriquement d'être des leurs, de soulager ta conscience en parlant de ta vie d'avant, en riant bêtement sur des blagues qui ne sont même pas drôle pour te donner un semblant de vie, un semblant de bonheur. Tu refusais d'aller les rejoindre & de te voiler la face comme ils le faisaient. Tu préférais encore te laisser crever loin de là, rester loin des mensonges & des illusions. C'était pas en vous berçant dans de doux rêves & de belles conversation que vous sortirez de là, c'était pas en écoutant des rumeur apportant l’espoir non plus que vous allez pouvoir sentir de nouveau le soleil vous brûler la peau. C'est pourquoi tu cherchais même plus à te lever le matin, tu mangeais à peine ce qu'on te servait. Au fil des jours ce foutu plateau qu'on t'apportais ne faisait que t’écœurer de plus en plus, il ne faisait que te dire que ça servait plus à rien de te lever de ton lit. De toute manière, vous étiez tous condamné à pourrir ici pour jusqu'à la fin.
Dernière édition par Shin Yuusan le Ven 6 Juin - 21:01, édité 2 fois
informations
Invité
Invité
Ven 6 Juin - 20:43
❝ All the sinners crawl
Un énième passage à No Dawn, s’en était gerbant. Mais, cette fois, ce n’était pas pour garder ces larves pitoyables. Pas ces faibles mutants privé de leurs pouvoirs, maintenant semblable à des esclaves. Tu connaissais très bien le procéder des traitements envers les mutants, celui qui envoyait le mutant ici devait rester pour s’occuper de son cas et décider du moment où il serait apte à sortir. Tu le connaissais si bien parce que tu l’avais toi-même utilisé, tu avais toi-même été un de ces bourreaux, tu avais aussi été le sauveur d’Hirohito. Aujourd’hui, on t’avait envoyé chercher un prisonnier. Pourquoi pas un simple soldat ? Pourquoi avoir envoyé un sous-lieutenant chercher une de ces vermines ? De toute façon, tu n’étais pas réellement en position pour poser des questions à tes supérieurs, pas quand ils ont un contrôle presque total sur toi. Alors, peu importe, tu t’exécutais sans poser de questions. On t’avait également demandé de venir de manière officielle, avec la tenue qui l’égide. Te voilà donc avec une tenue militaire, semblable à celle d’un gradé. Ta tête, coiffé d’un képi, ne laissait passer que quelques mèches de cheveux, pas de quoi cacher ton œil robotique.
De toute manière, tu avais nié ta condition de cyborg pendant déjà trop longtemps, tu n’avais plus la moindre honte de te montrer comme tel, plus depuis que tu avais tué Masanobu. Tué ? Massacré, plutôt. Mais, tu n’avais plus la moindre honte de tes actes, tu étais prêt à les assumer, tu étais un traqueur après tout, tu avais trop longtemps été le gentil traqueur qui ne cherchais qu’à capturer les mutants sans les tuer. Néanmoins, cette fois, tu avais pour ordre de ne pas éliminer le prisonnier. Tu devais l’amener voir le nouveau PDG de Motors District, Mushido Nakamura, pour tu ne savais quels expériences. Et à vrai dire, tu n’en avais strictement plus rien à faire. Tu compris bien mieux la raison de ta présence à toi, personnellement ici, quand on t’annonça le nom du prisonnier en question. Shin Yuusan, un membre d’Atlantide et un membre auquel tu avais déjà échangé quelques mots. Il ne t’avait jamais vraiment aimé, pour des raisons qui t’échappent encore aujourd’hui. Encore un type qui allait te faire chier à te poser des questions sur ton départ d’Atlantide, ou encore des reproches. Tu en soupirais d’avance. Ou alors comme Hirohito, la vie à No Dawn l’a peut-être changé.
Sans prévenir, sans le moindre tact, tu ouvrais la porte de la cellule et la refermais derrière toi, dans un vacarme assourdissant. Surtout pour quelqu’un qui n’avait été habitué qu’au silence et à la lumière dégueulasse de cet endroit. Ah, tu serais presque nostalgique de tes petites discussions avec Hirohito, quand tu lui demandais s’il croyait en Dieu. Tes bottes claquaient sur le sol, tu shootais à moitié dans le plateau de nourriture qu’il n’avait d’ailleurs pas touché, pour l’envoyer dans sa direction. Tu te souvenais de ce visage, tu te souvenais de Shin et ça aurait sûrement fait une différence pour toi, à l’époque. De toute manière après avoir tué Masanobu, tu avais abandonné l’idée de reprendre ton ancienne vie à Atlantide. Tu n’étais plus tout blanc, maintenant. L’avais-tu déjà été, au moins ?
─ Toi qui étais toujours si fier à mépriser les gens, te voilà à vivre dans ta propre merde. Ça fait longtemps, Yuusan.
Tu regardais le mutant de haut, de la lumière brillante de ton œil, à peine caché par la visière de ton képi. Tu haussais les épaules et croisait les bras, attendant qu’il remarque ta présence, peut-être même qu’il te reconnaitrait. Ça fait longtemps que t’as pas parlé avec un Atlantide, ton dernier entretien avec un membre de ce gang s’était soldé par une explosion qui envoya une partie de son crâne plus loin. Tu n’étais pas contre un petit clash, après tout, autant que ce voyage serve à quelque chose. En plus, il ne t’aimait pas et il avait enfin quelqu’un vers qui déballer toute sa colère.
─ On m’a envoyé voir si tu étais calmé et si tu étais apte à passer à la suite du programme de réintégration des mutants, j’ai entendu dire que tu avais subi une arrestation plutôt musclé alors, je ne vais pas t’abîmer plus. Mais je préfère te prévenir tout de suite, je suis de mauvaise humeur en ce moment et pas aussi indulgent que Ito, si tu me cherche trop j’ouvrirais ton crâne en deux et je servirais ce qu’il te reste de ta petite cervelle à bouffer aux autres mutants. Ça te va ? Et dans tous les cas, ça change pas grand-chose.
Musique Silence, Silence, encore et toujours Silence. Silence était la maîtresse de ces lieux, elle y régnait depuis un bon moment & c'était tant mieux. C'était la preuve même que t'avais pas perdu les pédales depuis ton arrivé ici, alors qui, qui osait la faire souffrir d'un tel vacarme ? Tu fixais le mur depuis bientôt trois heures depuis ton réveil. Tu n'avais pas bougé d'un poil, t'étais comme un rat mort, rien à faire, rien à dire & tu avais déjà probablement philosophé sur toutes les questions possible et imaginable en allant de pouvoir la vie à pourquoi les mouches ça vole. Alors, forcément, entendre la porte s'ouvrir dans la plus infime des délicatesse, ça attire le regard, ou presque. Toi, t'avais continué à fixé le plafond, comme ça, tu voyais même pas l’intérêt de jeter un quelconque coup d’œil à l'intrus pour savoir qui c'était, puisque de toute évidence c'était encore le service qui allait t'engueuler sur le fait que t'ai pas touché à cette merde qu'ils vous servent depuis que t'es arrivé ici. Alors, à quoi bon y faire attention. Tu regardes bêtement dans le vide, trop las pour réagir.
Puis t'entend le plateau glissé qu'au pied de ton lit juste après qu'il ai shooté dedans & ça attire ton attention. Tu te décide finalement par jeter un coup d’œil sur l’intrus, joli Képi. A tendre le regard vers l'individu tu crois reconnaître quelqu'un & fini par te redressé & fini par reconnaître ce visage quelque peut déformé par les événements et la technologie. Un visage qui à vrai dire ne t'avais pas vraiment manqué. Tu ne saurais pas réellement dire pourquoi, mais t'avais toujours eu du mal à encadrer Amaya. Trop souriant, trop polit, ça sonnait faux à tes oreilles & aujourd'hui tu réalises au combien tu avais raison. Il te parle & ça te fait doucement rire. Il te voyait alors comme quelqu'un me méprisant, mh ? Pourtant, t'avais rien dit ni fait de spécial. T'étais bien loin d'être méprisant à l'époque t'en avait juste rien à foutre tant qu'il gardait ses distances avec toi & tes affaires. Désormais, tu étais méprisant & c'était grâce à des individus comme lui. Tu le laisses continuer à parloter tout seul histoire de voir ce qu'il avait à dire, après tout on vient pas voir comment va en ancien camarade en tenue formelle s'il vous plaît.
Tu passes une main derrière ta nuque & la fait légèrement craquer, ça t'avais pas aidé de rester là pendant des heures & des heures sans bouger pendant plusieurs jours. L'ex-Atlantide continue alors de parler de programme de réinsertion ou tu ne sais quoi, tu l'écoutes qu'à moitié, t'en a pas grand choses à foutre de ses long discourt, il rallonge inutilement la chose, qu'il en vienne donc au fait et finalement ça n'arrivait pas. Tu soupires légèrement lançant brièvement un « Toujours aussi ennuyant ». Tu n'avais jamais éprouvé un quelconque intérêt pour Amaya & c'était visiblement pas aujourd'hui que ça allait changer. Tu te lèves doucement du lit.
« Effectivement, ça fait longtemps, Amaya. Et à vrai dire, j’espérais pas revoir ton visage de si tôt. Enfin, tu hausses un sourcils à la vue de son œil robotique, de ce qu'il en reste. »
Visiblement allez chez les traqueurs ne l'avait pas réussit. Tu te plantes face à ce dernier et esquisse légèrement un sourire. Il semblerait qu'il avait un rôle à jouer, alors il avait beau te menacer, tu savais qu'il devrait s’efforcer à s'en tenir à ses directives.
« Je comprend mieux toutefois, pourquoi j'ai jamais réussi à te blairer maintenant. Donc, au lieu de tourner autour du pot & me demander si je m'étais calmé alors que tu sais très bien que je suis quelqu'un d’extrêmement passif, contrairement à certain, lâchas-tu entre deux pour le viser, fais moi plaisir, tourne court : Je sors quand, mais surtout, pourquoi ? »
Amaya a beau être largement plus grand que toi, ça ne t'empêche pas de soutenir fermement son regard. Qu'il ne prenne pas pour un de ses abrutis qui penses pourvoir sortir sans rien en retour. Tu avais beau avoir entendu que des gens étaient retourné à la surface de manière plus ou moins officielle, là c'était justement trop officiel pour que ton ticket pour la terre ferme se limite à un petit engagement. Tu savais mieux que quiconque qu'autour de toi ça se passait toujours de la même manière, on ne t'approche que lorsqu'on à besoin de toi & de tes capacités de soin, sinon c'est les oubliettes. Tu pouffes et porte ta main devant ta bouche pour étouffer le rire.
« Voyons, je ne suis pas stupide, Amaya. Je commence à bien vous connaître, vous, en tant qu'humain dépourvu de toute capacité hors du commun. Vous avez assez peur de nous pour nous jeter ici, mais lorsque vous réalisé que vous pouvez pas faire certaines choses sans nous, nous venez nous rechercher pour mieux nous jeter par la suite, n'est ce pas ? Oh, je t'inquiète pas, je lutterais pas, je ne fais que...Discuter avec le vieil ami que tu es. »
Accueil 
