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 dive in your eyes ••• amaya

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Dim 27 Avr - 21:34




AMAYA
537 MOTS

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Ito n'avait pas quitté la base des traqueurs depuis qu'elle avait déposé Amaya. Elle voulait s'excuser, c'était la moindre des choses lorsqu'on assommait quelqu'un à coup de bien, même si c'était pour la bonne cause. La jeune femme avouait intérieurement avoir légèrement paniqué lorsqu'elle avait entendu le monologue suicidaire de son collègue, raison pour laquelle elle avait fait appel à la violence, sans doute. Soupirant, la Caporale se demanda si elle ne devait pas remettre en question ses reflexes, qui, pour la plupart du temps lui serve beaucoup mais ... Mais voilà. Enfin bon, de toute façon, si elle ne l'aurait pas assommer les choses se seraient passées beaucoup plus difficilement. Amaya avait carrément pété un plomb. 

Mais bref, pourquoi compliquer les choses ? Ito devait juste attendre et s'excuser. Elle avait peur pour lui un peu, parce qu'il n'avait pas eu Kotaro, mais à quoi bon paniquer, cela ne ferait que d'empirer la situation. La brune avait horreur de ça, la panique, les gens qui paniquent, hurlant et  tremblant comme des feuilles, s'abattant sur leur sort sans essayer de faire quoique soit pour leur situation. Bien décidée à ne pas rester poireauter comme tout à l'heure, elle se chargea de lire quelques dossiers sur de diverses choses telles que les mutants ou les gangs. Elle se renseignait au cas où elle aurait une nouvelle cible, rien de plus, ça faisait partie du boulot.

Une fois fait, Ito se dirrigea vers un distributeur de boisson qui se trouvait dans un couloir, ouais ils ont des distributeurs chez les traqueurs. Elle avait envie d'une boisson chaude, un cappucino, je sais pas, tant que c'est pas du café. C'est ce qu'elle fit donc, en sortant son portable, elle prévint Amaya par message de comme quoi elle l'attendait puis attrapa son gobelet, avalant automatiquement une gorgée de cappucino. Putain ça faisait du bien ! 

Elle s'apprêtait à prendre une seconde gorgée lorsque des bruits de pas l'interrompurent. Un de ses collègue sans doute, curieuse de connaître l'identité de cette personne, Ito ne retint de prendre sa novelle gorgée. Elle fronça légèrement les sourcils avant de distinguer la silhouette d'Amaya. Un sourire éphémère se dessina sur son visage. Éphémère parce que la brune ne tarda pas à remarquer la ... La machine sur l'œil gauche du plus grand. 

« ...Amaya ? » Bien sûr qu'il s'agissait d'Amaya. Les yeux écarquillés, elle lâcha son gobelet qui vint s'entrechoquer pitoyablement contre le sol. Se fichant de la boisson encore fumante qui coulait et se répendait sur le par terre, Ito s'approcha de son collègue à grand pas. Déconcertée, les yeux exprimant un sentiment d'incompréhension mélangée à de l'inquiétude et à de la peur, elle passa sa main devant l'objet qui remplaçait l'œil d'Amaya. Elle ne se gêna pas, l'effleurant rapidement ... Ça faisait du bruit, putain. Elle baissa sa main, ne le quittant pas du regard, surtout pas.

« Putain mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? » Souffla-t-elle. Elle voyait l'engin, cet engin qu'elle trouvait limite effrayant sur le coup. Ito n'arrivait pas à penser clairement, ni à réagir comme elle devrait le faire. Elle était en état de choc, on va dire. Elle ne comprenait pas et elle ne voulait pas comprendre. 

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Mer 30 Avr - 10:00

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ldive in your eyes
a dyed-in-the-wool psychopath




Combien de temps ? Combien de jours ? Depuis combien de temps, tes nuits étaient rythmé par le bruit incessant du bourdonnement provoqué par le mouvement de ton œil mécanique ? Faute de n’avoir trouvé un moyen de l’éteindre, tu avais trouvé la solution de poser un tissu sombre devant pour ne pas percer l’obscurité avec ta vision nocturne. Ils auraient quand même dû penser à un système de veille ? Ou alors, le système de veille se déclenche quand le sujet était déjà en plein sommeil ? Ça devait bien faire trois jours que tu n’avais pas quitté ta chambre, suite à l’opération. Oui, trois jours. C’est sûrement ça. Et même si comme dit un crabe un peu trop bavard, on est bien sous l’océan, tu n’avais qu’une chose : ta prochaine mission. Tu voulais quitter la base au plus vite, tu voulais te changer les idées, tu ne voulais pas poser ton regard mécanique sur tes collègues car tu ne savais pas encore si tu garderais de la rancœur contre eux. Assis sur ton lit, ton unique occupation se résumait à envoyer une balle se cogner contre le mur, à la rattraper et l’envoyer à nouveau. Ou encore faire de l’exercice, t’entraîner au karaté. Mais, sans dojo, c’était plutôt compliqué. Raison de plus pour avoir envie de partir, on se fait chier ici. Pour le peu qu’on refuse le contact avec ses autres collègues. Encore heureux, tu n’étais pas de garde à la prison, cette fois. Ce n’est pas pour autant que tu pouvais donner de tes nouvelles à Moe qui avait certainement relevé ton absence comme plus longue que d’habitude. Enfin, peu importe, à terme.

Ito t’avais envoyé un message, te demandant si tu étais disponible pour passer la voir à la machine à café. Est-ce que c’était une bonne chose ? Après tout, c’est elle qui t’avait envoyé à la base, c’est elle qui t’avait assommé et donc empêcher de t’expliquer aux supérieurs. Peut-être qu’on en serait pas non plus là si tu n’avais pas tout simplement pété un câble, animé par une envie vengeresse sanguinaire. C’était rageant de ne pas avoir toujours, pour preuve. Portant ta main à tes cheveux, tu enlevais ta pince qui maintenait une mèche de tes cheveux en l’air, qui laissait ton œil mécanique visible. Les cheveux retombaient raidement sur ton œil bionique, toujours aussi vivace. Et après avoir mis la chemise que tu avais retirée pour ton entraînement, tu pris la sortie de ta chambre pour aller à la rencontre de la Caporale.

Et sa réaction était plutôt surprenante. Elle semblait réellement choquée, à en laisser tomber son café au sol dans un bruit pour le moins désagréable de « flock ». Elle ne s’attendait vraiment pas à ça, hein ? Pourtant c’était évident que si on te laissait la vie sauve, ce serait au détriment de ton physique. Et bien que tu trouves cet œil repoussant, elle ne semblait pas répugnée à l’idée de le toucher. Ce qu’elle fit, même. C’est qu’ils m’ont fait ?

─ Ce qu’ils ont fait, c’est de me laisser la vie sauve. Et à vrai dire, je ne sais pas si c’est réellement une bonne idée pour eux. Enfin, ils sont capables de voir par le biais de… ça. Donc pour les conspirations, je repasserais. C’est capable d’effectuer des zoom de grande distance, comme pour les tireurs d’élite. Ça m’affiche beaucoup d’informations comme le rythme cardiaque et ça semble même relié à la base de donné des traqueurs pour repérer les cibles. C’est une laisse très high-tech, s’il en est.

Sans oublier cette foutu vision nocturne qui t’avais transformé en espèce de hibou. Tu avais essayé un peu toutes les capacités de l’engin, bien entendu, c’est pas le temps qui manque. Tu laissais quand même paraitre ton sourire, comme pour rassurer la Caporale. L’avantage avec ton faux sourire, c’est qu’on était maintenant incapable de distinguer le vrai du faux, avec toi. J’imagine que c’est un bon point, dans le cas présent.

─ Après que tu m’ais ramené ici, je me suis réveillé dans une pièce vide avec uniquement un bourreau et des instruments de chirurgie. Le bourreau en question était Sébastien et bien malheureusement pour moi, il ne sait pas utiliser des instruments de chirurgie. C’était la première fois qu’on m’arrachait l’œil sans anesthésie et la dernière, j’espère.  

Tu te raclais la gorge et décidais à ton tour de prendre un café. Ou plutôt deux, tu laissais ton côté vénal au moins pour cette conversation, elle la méritait. Elle n’était pas du genre à envoyer quelqu’un se faire torturer sans ressentir des remords. Elle parlait très fort mais, c’était aussi quelqu’un de bien. Enfin, dans la mesure où un traqueur peut être une bonne personne. Tu lui tendais donc un nouveau gobelet de café.

─ Je vais bien.


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Jeu 1 Mai - 17:44





AMAYA
717 MOTS

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Lui laisser la vie sauve. Ils lui avaient laissé la vie sauve. Ito lâcha un rire ironique tout en détournant le regard. Cette chose qu'il avait à la place de l’œil... Ça le suivrait sans doute partout, ou tout du moins, les traqueurs le suivraient partout et il parlait encore "d'avoir la vie sauve" ? De pures conneries, pensa Ito, ce n'était plus une vie qu'il aurait. Il sera suivit jour et nuit, partout où il ira, c'était juste atroce, c'était inhumain même... Depuis quand il faisait preuve d'humanité chez les Traqueurs ? La brune repensa aux bras de Sébastien. Ça pouvait lui arriver à tout moment elle aussi, si elle ne faisait pas son travail correctement. Une laisse, avait-dit Amaya. Il s'agissait d'une laisse oui, une laisse avec laquelle il serait capable de faire beaucoup plus de chose qu'un être humain normal. Cyborg. Ça lui donnait envie de rire, les Traqueurs voulaient éradiquer les Mutants mais ça ne les gênaient absolument pas de créer des hommes-robots à côté. 

Pourtant Amaya parlait de son œil avec ce même ton neutre, froid, non, professionnel. Ça l'énervait toujours un peu bien qu'elle s'y était habituée. Puis il sourit, Ito ne sut pas pourquoi mais il sourit. Elle fronça les sourcils, pourquoi il souriait alors qu'il avait un ... Ce machin à la place de l'œil. Cela dit elle ne fit pas de remarque sur ça, elle n'était pas vraiment en bonne position pour parler, de plus qu'il reprit son petit monologue sur les évènements précédents. Il s'était fait donc arracher l'œil sans anesthésie par Sébastien ... Et sinon, à quoi elle sert la section scientifique, hein ? À moins que ça soit volontaire ? Sans doute oui, ils n'allaient pas seulement remplacer l'œil de son collègue par une machine qui fait du bruit, non ... Il fallait bien qu'il souffre un peu, qu'il comprenne. Ils voulaient que cette leçon soit ancrée plus profond de lui, ça paraissait évident. Putain ... Voilà qu'Ito se sentait coupable. Coupable de quoi ? De l'avoir assomer et ramener ici sans lui laisser la chance d'expliquer ce qu'il s'était passé. Mais comment elle aurait pu faire autrement ? Il était en colère et c'était soit il perdait son œil ou soit on récupérait son cadavre dans la base d'Atlantide. 

Ou pas ? Que ce serait-il passé si elle aurait tenté au moins une fois de le calmer par la parole. Bien que "calme" et "Ito" ne soient pas deux que l'on retrouve régulièrement dans une même phrase. Mais quand même, peut être qu'une gueulante aurait suffit à le raisonner ou bien ... Ou bien je ne sais pas. Elle soupira bruyamment et se frotta les yeux à l'aide de son pouce et de son index. Trop occupée à penser pour lui accorder des excuses, la Caporale regarda vaguement son collègue faire couler un café, non pas un, deux cafés. Second qu'il lui tendit, Ito l'attrapa assez surprise de ce geste. Parce qu'elle savait à quel point l'amour entre Amaya et son argent était passioné. Elle s'appretait à prendre une gorgée lorsqu'elle se rappela de sa boisson à elle, maintenant pitoyablement renservé sur le sol, elle jeta un regard sur la flaque et siffla quelques jurons. La brune se retourna vers Amaya, ce dernier affirma qu'il allait bien. 

« Tu mens. » Déclara-t-elle sur un ton direct. Oui, il mentait, c'était certain, je veux dire, ce type s'était fait arraché de l'œil. Arraché l'œil merde. Finnissant son café, la Caporale broya le gobelet dans sa main et le jeta dans une poubelle non loin de là. Elle jeta un regard glacial au plus grand, parce que, selon elle, il mentait. Néanmoins ce regard fut vite prit par le remord.

« Écoute, je suis vraiment désolée je ... » Ito n'aimait pas s'excuser, par pur fierté. Elle se sentait vraiment rabaissée en faisant ça. Raison pour laquelle elle ne balançait pas des pardons, excuse moi à tout bout de champs. 

« Je pouvais pas te laisser comme ça retourner chez Atlantide. T'avais totalement dijoncté, j'avais pas réellement le choix. » Elle soupira, que dire de plus ? Ça lui ferait perdre son temps, autant à elle qu'à Amaya. Elle n'était pas douée pour faire des excuses mais bon, vu l'état des choses, c'était le minimum. 
 

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Ven 2 Mai - 10:00

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« Tu mens ». Surprenant, cette manière qu’avait Ito de briser les efforts que tu faisais pour donner l’impression que tu allais bien. Bien sûr, tu ne pouvais pas aller bien, c’était évident. Néanmoins, cette évidence n’était pas évidente pour tout le monde, tu avais appris à faire de ton visage une façade. Pour ça, tu ne pouvais qu’accorder un bon point à ta collègue. Collègue qui semblait capable d’avaler un café en quelques secondes, l’ayant déjà terminé. Elle aurait quand même pu profiter de ce cadeau, ce n’était pas tout le temps que tu payais quelque chose à quelqu’un. Tu soupirais à ton tour, savourant ton café. Tu étais resté enfermé tellement longtemps dans ta pseudo dépression que tu en avais presque oublié le goût amer et agréable d’un bon café. C’était le problème quand on était traqueur et qu’on avait été incapable de devenir la machine qu’ils avaient décidé pour nous, qu’on était resté humain. Au moins sur ce point, l’organisation était beaucoup plus inhumaine que les gangs de mutants. Il était amusant de constater que l’organisation qui chassait les mutants n’était pas plus humaine qu’eux. Enfin, vous n’êtes que des pions, au final. Et l’échiquier grandeur nature n’était autre que Tokyo.

Ton avantage dans tout ça c’est d’avoir eu les capacités d’obtenir un grade dans cette organisation, ce qui te plaçait à un niveau un peu supérieur à celui du soldat lambda. Mais tu n’étais pas fait pour commander les gens, tu n’étais pas un leader, tu n’étais que toi. Tu ne pensais qu’à toi et à l’argent, au point même où les amis ou les femmes n’avaient que peu de valeur pour toi devant de l’argent. Et c’était sûrement ton aspect le plus humain, cette vénalité.

C’était au tour d’Ito de commencer à s’excuser, au même titre que Sébastien pendant l’opération. Bien que dans les deux cas, les excuses étaient justifiées, tu n’éprouvais pas un besoin de recevoir des excuses. A vrai dire, elles n’avaient même pas lieu d’être. Pas maintenant que tu avais perdu ton œil, pas maintenant que tu te demandais encore ce qui te différenciais des mutants que tu traquais, pas maintenant que tu n’étais même plus un humain. Répugnant, ton œil gauche s’agitait, comme pour te rappeler sa présence. Tu n’en maîtrisais pas encore tous les aspects et toutes les subtilités mais, il réagissait et s’agitait quand tu pensais à cette chose. C’était vraiment relié à ton cerveau, c’est sûr. Tu étais peut-être même plus vivant que ton autre œil. Pour en revenir à Ito, tu l’observais pendant qu’elle continuait à essayer tant bien que mal de te présenter ses excuses et la raison de son acte. Tu avais disjoncté ? Probablement qu’elle était tellement habitué à te voir sous ta fausse image que, quand tu montrais ta véritable personnalité, tu avais l’air d’un fou. La vérité, c’est que tu es mauvais joueur, jaloux, vénal et violent.

─ J’imagine que j’ai perdu mon calme, c’est vrai. De toute manière, si ça n’avait pas été toi, quelqu’un d’autre m’aurait amené ici. Les traqueurs sont encore pires que la mort, quand ils sont à tes trousses. Je le sais parce que j’en suis un. Et toi aussi, tu le sais. Ne t’embête pas avec cette histoire, c’était une belle leçon, je n’ai plus rien à apprendre. A vrai dire, je trouve qu’un œil pour cette leçon, ce n’est pas cher payé.

Mais tu étais encore un menteur, non ? Il ne s’agissait pas uniquement d’un œil. Il s’agissait de ta liberté, de ta justice. C’était sûrement étonnant pour les autres mais, tu étais empreint d’une certaine forme de justice. Tu savais très bien qu’un jour, tu devrais payer pour tes crimes. Qu’un jour, probablement, la lame d’un mutant traversera ton cœur et que tu t’éteindras dans un dernier sourire hypocrite. Rien de poétique, une mort de chien. Après tout, c’est en chien que tu vécus. Alors, cet œil n’était qu’un retour du bâton, le karma te rappelant que tu payeras tôt ou tard. Si seulement tu étais vraiment une machine, tu n’aurais pas à t’en inquiéter. Si seulement on t’avait tué ce jour-là, plutôt que de te transformer en objet capable de blesser tes proches. Au moins ton avantage à cette vie morne motivé uniquement par l’argent, c’est que tu n’avais jamais eu de proches. Tu ne laisserais ni femme veuve ni enfants orphelins. Enfin, peut-être Taiga et dans une moindre mesure Sébastien mais, ils avaient tous les deux quelque chose pour te remplacer. Probablement. Inévitablement.

─ Ito, est-ce que tu penses qu’on rend justice en faisant ce qu’on fait ? Tu sais, je n’aime pas Shawn. C’est un hypocrite, essayant vraiment de se persuader qu’il fait tout ça pour une cause juste et que les mutants sont vraiment une épine dans le pied de la race humain alors que, ce n’est probablement qu’une épine dans le pied du gouvernement. Mais, est-ce que nous ne sommes pas encore plus hypocrites en disant que ça ne nous touche pas et qu’on accepte de faire ça pour l’argent ? 

TCet air sérieux que tu avais ne te plaisait pas non plus, tu disais simplement ce qui t’avais trotté dans la tête depuis l’arrachage de ton œil. Pour détendre l’atmosphère, tu repris accompagné d’un petit rire.

─ Enfin, je m’en fiche du moment que j’ai de l’argent, je dis ça pour vous. Après tout, le syndrome du traqueur qui tombe amoureux du mutant, c’est bien connu. Sûrement un syndrome Français, cela dit.


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Ven 2 Mai - 13:27




AMAYA
858 MOTS

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 Que dire de plus ? Non sérieusement, elle avait vraiment l'impression que sa fierté avait prit un coup juste pour ça. Oui, depuis son arrivée chez les Traqueurs, la manière de penser d'Ito avait changé, pour faire plus facilement face à tous ceux qui cherchaient à la rabaisser, raison pour laquelle elle n'agit plus vraiment comme une femme normal. C'était déjà le cas un peu avant, mais bon, le simple fait qu'elle s'était tranchée sa poitrine de son plein gré avait marqué une sorte de commencement, la séparation de deux périodes. Pratiquement aucun de ses collègue ne savaient si ce geste était le fruit d'un énorme courage une d'une pure folie. Un peu des deux en fait bien que la cause principale ait été le traitement que les hommes lui accordé lors de ses débuts chez les mercenaires. Et voilà qu'Amaya mentait encore, sur son œil, ce n'était pas juste son œil qu'on lui avait arraché, c'était sa liberté et tout ce qui va avec. Autant crevé de finir comme ça, avec cet engin visé au crane avec lequel ses supérieurs prendront un malin plaisir à le suivre partout. Ouais c'était glauque, carrément flippant même mais c'était comme ça qu'ils agissaient, les Traqueurs. Et pour en faire partit, Ito ne le savait que trop bien.

Non il se n'agissait pas simplement d'une leçon, c'était un avertissement, autant pour lui que pour les autres, dont elle. Faite bien votre travail si vous ne voulez pas finir comme eux, c'était sans doute le message qu'ils voulaient transmettre. Putain d'enfoirés. Pourtant tout le monde se contentait d'agiter la queue et d'obéir tranquillement. Comme de bon chiens. La Caporale en faisait partit, de ces chiens, les Traqueurs étaient des chiens. Autant ça la dégouttait, autant elle s'en foutait. A quoi beau se compliquer la vie ? Qu'est-ce qu'elle voulait au juste, Ito ? De la bouffe et un endroit où dormir. Comparé à certains de ses collègues elle n'avait pas intégré les Traqueurs pour des raisons personnelles, non, elle voulait juste sortir de prison, elle voulait juste de l'argent. Rien de plus, rien de moins. Pourtant, ce n'est pas une amoureuse du fric comme Amaya, elle se comportait juste de manière réaliste, si t'as pas d'argent, t'as ni avenir, ni espoir. Juste ça, rien que ça l'avait motivé pour suivre ces gens. Bien sur à l'époque, elle ne se doutait pas pour quelle genre de personne elle allait travailler. Ce n'est pas pour autant qu'elle le regrette, connard de la pure espèce ou pas, Ito aurait accepter de travailler pour eux. Juste pour pouvoir sortir de prison.

Shawn. Pourquoi Amaya lui parlait de Shawn ? Elle fronça les sourcils ne comprenant pas. Hypocrite. C'est ce qu'il était en train de dire, non la brune ne le jugeait pas d'hypocrite, elle le respectait en tant que Capitaine et même en tant qu'ami. Ils leur étaient arrivés plusieurs fois de boire un verre juste comme ça, pour faire passé le temps et de laissé de cotés les mutants. Non, elle ne pouvait pas le qualifier d'hypocrite, c'était peut-être le cas, mais Ito s'en fichait. C'était son supérieur et elle le voyait simplement comme un type sérieux, parfois un peu trop violent ou un peu trop susceptible mais pas hypocrite. Enfin bon, au final ce qu'Amaya voulait c'était juste de l'argent.

« Que t'aimes Shawn ou pas, j'en ai rien à foutre. Pareil pour le fait de rendre justice, je suis pas venue ici pour jouer les supers héros, j'avais juste besoin d'argent et surtout je suis restée assez longtemps en prison pour comprendre que c'était pas un endroit pour moi. Je me contente de faire le boulot, rien de plus.» Grogna-t-elle. C'était limite déprimant, déprimant ouais. Déprimant de voir à quel point elle essayait de passer au dessus de tout ça, les mutants et tout. Cependant, elle savait que ça la rattraperait, on peut pas passer une vie entière à tuer et enfermer des mutants, si ? Qui peut le prouver ? Personne. Ce jour n'était pas encore arrivé et tant mieux, parce qu'il n'arrivait pas d'ici demain, ça faisait trois ans qu'elle était chez les Traqueur. Est-ce qu'elle avait faiblit moralement ? Non. Parce qu'elle s'en foutait. Elle était seulement Caporale après tout. Elle soupira, se demandant si elle devait se servir un autre café, ouais, non. La flemme en fait.

« Travailler ici me gêne absolument pas, même si je dois être moins humain que les mutants pour ça. On est tous moins humains que les mutants de toute façon.» Elle jeta un regard discret à l’œil robotique et refusa de faire une quelconque remarque dessus. Cyborg. Est-ce qu'on était encore humain avec cette chose ? Ito se le demandait et si ça lui arrivait à elle, comment est-ce qu'elle se sentirait ? Elle n'en savait rien et elle ne voulait pas y penser pour le moment, putain. Elle se sentait encore coupable.

« ... Si t'as besoin d'un truc, n'importe quoi, un de ces jours, demande-moi. Je suis entrain de culpabiliser et tu sais pas à quel point je déteste ça, ça me donne envie de gerber ou de me frapper.»



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Mer 7 Mai - 15:32

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ldive in your eyes
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Ta remarque sur le comportement de Shawn n’avait probablement pas fait plaisir à Ito. Après tout, ils s’entendaient plutôt bien tous les deux. Shawn était peut-être à Ito ce que Sébastien était pour toi, un ami sincère dans tes collègues à qui tu pouvais faire confiance. Même si le tien venait de t’arracher l’œil et t’enfoncer une perceuse dans le crâne. L’amitié chez les traqueurs, c’était tout une histoire. Elle te confirmait qu’elle était une ancienne prisonnière, elle aussi. Quel genre de crime avait-elle bien pu commettre, par le passé ? Toi c’était simple, tu avais tué un homme. Mais elle ? Enfin bon, elle ne semblait pas avoir de regrets sur son boulot de traqueur et après tout, pourquoi pas ? Il y en avait même qui étaient là par passion, par envie de tuer du mutant. Tous les causes étaient risible, au final vous aviez tous plus ou moins une paie à la fin du mois et une laisse autour du cou. Et cet œil n’est qu’une laisse plus voyante. Ito également, qu’elle le veuille ou non, avait une laisse. Ils ne pouvaient pas regarder ce qu’il y avait à travers son œil mais, ils pouvaient regarder à travers son âme. Ils savaient comment vous manipulez, vous tous, les traqueurs. Vous n’êtes que des chiens, certains avec la rage et certains avec encore assez de jugement pour avoir des regrets. Peut-être que c’était ton grade qui t’avais sauvé la vie, cette fois. Peut-être qu’Ito aurait, quant à elle, simplement été exécuté. Et pourtant, toi aussi, tu l’aurais livré. Tu te voyais mal donner des leçons à Ito sur son comportement et ses actes dans cette affaire, tu n’es sûrement pas plus blanc qu’elle.

Tous moins humain que les mutants ? Quand même pas. A vrai dire, cette remarque t’avait même arraché un petit rire. Cet œil, c’était de la mécanique, de la robotique et une greffe. Impressionnant, certes mais rien d’inexplicable ou impossible à contrôler. C’était même plutôt simple, à contrôler. Alors, les mutants ? Maîtriser la gravité, par exemple, ce n’est pas quelque chose qu’on peut contrôler pour expliquer. Le phénomène mutant était une maladie, une monstruosité qu’on le veuille ou non. Non, tu n’étais pas moins humain qu’eux. Tu étais simplement à leur niveau. Le fait est que votre égalité ne te permettait pas de commettre les crimes que tu acceptais de commettre.

─ Tu me connais Ito, tu sais bien que j’ai toujours ce dont j’ai besoin sous la main. Tu as oublié ce que je faisais pendant mon infiltration à Atlantide ? Concernant ton envie de gerber, je te propose de faire ça plus loin, j’ai déjà eu suffisamment de mal à me laver de tout ce sang que si je me retrouve encore asperger de quelque chose, je risque de perdre mon calme, haha..

Tu prenais ensuite un air plus sérieux, observant ta collègue de haut en bas. Est-ce qu’elle avait déjà un tableau de chasse, chez les mutants ? Avait-elle déjà tué plusieurs mutants ? Etait-il de votre devoir de vous laisser éliminer par les mutants, un jour ou l’autre, pour respecter la vengeance de ces gens ?

─ Et pas besoin de te frapper, laisse ce plaisir aux mutants, au moins. Des coups, on risque d’en recevoir bien suffisamment.  


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