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 no more time for crying tears Δ amaya

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Sébastien de Nivral
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Jeu 24 Avr - 18:55



... Je ne pensais pas qu'on se reverrait sous ses conditions. Tu relèves alors la tête, assis en face à face dans une pièce éloignée de l'animation de la base. Tes bras métalliques croisés, tu n'as pas eu le choix : tu te devais d'être ici d'exécuter les ordres. Fut un temps où ça te semblait si simple. Simple d'obéir, simple de faire du mal, et puis soudain un cœur s'est formé dans ta cage thoracique et tu ne sais plus où tu en es, ni même si tout ce que tu fais à un sens. Amaya. Dis-tu en te levant de ta chaise. Ton ami venait de perdre sa couverture et d'échouer sa mission. Une mission que tu avais déjà échoué à l'avant : Kotaro Ayanami devait être mort par tes propres moyens, et aujourd'hui c'était le sous-lieutenant Ikeda qui devait payer ta faute. Tu ne pouvais pas t'empêcher de réagir comme une adolescente, plein de culpabilité, de remord. Sora t'a changé, et peut-être que c'était bien, et peut-être que c'était mauvais. Dans tous les cas, tu avais perdu cette solide carapace en dépit tu fais qu'on t'ait arraché des membres, ce qui mettait en doute ton humanité. Et pourtant, tu ne t'es jamais senti aussi homme aujourd'hui. Mais dans quelques minutes, comment feras-tu ? Comment feras-tu quand tu retrouveras du sang séché entre les articulations de tes doigts de ferraille ?
Tu t'approches de lui.
Aujourd'hui, c'est toi le bourreau. A nouveau. Et tu ne veux pas faire ça. Je n'ai pas envie de faire ça. Tu fronces un peu les sourcils. Pourtant, tu agis comme un automate. Tu te serres des liens pour attacher ton collègue à sa chaise. Tu le regardes. Tu le surplombes avec une once de compassion dans le regard. Höder m'y oblige. Tu détournes les yeux, pitoyablement. Pour avoir échoué la mission. Triste réalité d'une organisation sanglante. Tu reposes ton attention vers lui, accrochant un tablier médical autour de ta taille, sortant des gants en latex blanc avant de te tourner vers les outils disposés sur la table à gauche. Je dois le faire sans anesthésie. Tu te dégoûtes toi-même. J'essaye de faire le plus rapidement possible. Bordel. ... Je suis désolé.

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Ven 25 Avr - 10:16



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Tu ne souriais pas. Tu ne souriais plus. De toute façon, est-ce que la situation se prêtait vraiment à rire ? Tout ce que tu te souvenais, c’était de ton échec à Atlantide et Ito qui t’avais empêché de tout détruire à Atlantide dans une espèce d’attaque suicide débile. C’était ça d’être un mauvais joueur, après tout, non ? Depuis, tu étais dans une pièce aussi vide en paroles qu’elle était forte en émotions. Devant toi, tu avais l’homme que tu considérais certainement le plus comme ton chef. Un homme que tu respectais profondément, aussi bien pour la douleur qu’il porte que pour celle qu’il accepte d’infliger dans ses intérêts. Et même si, lors de la bataille contre Eldorado, il avait montré un visage bien pathétique, il n’en restait pas moins ton lieutenant. Et si la hiérarchie ne t’intéresse pas, tu avais mis un point d’honneur à être sous les ordres direct de Sébastien. Il fit le premier pas pour briser le silence qui s’était installé, alors qu’il était assis en face de toi.

Il est vrai que tu ne t’attendais pas à ce que votre nouvelle rencontre se fasse dans cette salle de torture improvisé et, encore moins avec toi sous sa lame. Non pas que tu t’attendais à le retrouver dans un jardin en fleurs mais, vous voyez. Pour peu, ça t’arracherais presque un rire sarcastique. Mais, le temps n’était plus à rire non plus. Sans un mot, tu continuais de fixer Sébastien. Est-ce que tu finirais par avoir de la rancœur contre cet homme aussi ? Pour ce qu’il va te faire ? Pour ce qu’il t’a peut-être déjà fait ? Tu n’en savais trop rien. Ton regard s’attardait sur les bras de métal de Sébastien. C’était donc ça qui allait t’arriver, hein ? Comme si le métal pouvait remplacer la chaire. Enfin, peu importe pour les supérieurs, vous n’êtes que des objets. Des pions. Et peut-être même leurs petit jeu préféré. Sébastien continue d’essayer de briser le silence, t’assurant qu’il ne veut pas faire ça. Comme si tu en doutais. Mais, tu connaissais ton lieutenant. Et il n’était pas homme à faire du mal à ses rares amis pour le plaisir. L’attache de ta chaise resserrée te rappelle à l’ordre. Qu’importe ce qu’il voulait faire ou ne pas faire, tout se passerait selon le plan déjà préétablis. Un râlement. Höder. Certainement le monstre parmi les monstres. Si les mutants sont des erreurs de la nature, que dire des gens comme Höder. Un homme qui ne connaitra certainement jamais la douleur que tu vas ressentir. Tu lâches un long soupire, profitant encore du peu de temps qu’il te reste à ne pas ressentir une douleur intense. Sans anesthésie ? Au moins, la bande à Höder avait le sens de l’humour. Ils voulaient te voir crever de douleur sur cette chaise, c’est ça ? Et quel meilleur bourreau que le seul homme que tu respectais vraiment. Tu bouges tes épaules, de colère. Tu essayes de garder le silence et ton calme mais, il faut le dire, c’était presque impossible. Ta voix était froide et colérique sur la fin.


« Cesse donc de t’excuser et fait ce que tu as à faire, Sébastien. Je me suis déjà fait à l’idée de crever sur cette chaise depuis que je connais les résultats de l’opération. Et je préfère que ce soit sous ta lame plutôt que sous les mains dégueulasses de Shawn ou Höder. Bien qu’ils ne soient certainement pas du genre à avoir les mains sales, ces types. »



Tu bascules ta tête d’avant en arrière pour essayer d’évacuer ton stresse, des actes vains car tu allais certainement attraper un torticolis avant d’avoir évacué ce fameux stresse.


« J’aimerais que tu dises à Sora que je m’excuse de l’avoir trompé, moi aussi. Alors, c’est quoi la suite ? Qu’est-ce que Höder m’a préparé comme menu ? »




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Sébastien de Nivral
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Ven 25 Avr - 15:49



Amis.
Être ami avec quelqu'un. Qu'est-ce que c'était barbant. Ca fait plus chialer qu'autre chose. Tu regrettes la période révolue de ta solitude infinie, celle dans laquelle tu te reposais, et même si tu te laissais mourir de l'intérieur, tu avais la certitude de ne jamais avoir à regretter les litres de sang qui coulent le long de tes mains comme si tu les passais sous un robinet. La vérité, c'est que tu ne voulais pas être ami avec Amaya. Comme avec Shawn, ou bien Bellatrix. Tu ne voulais pas tomber amoureux de Sora non plus ; mais tu as bien fini par comprendre que même avec toute la bonne volonté du monde, tu étais pris dans ce piège douillet. Tu ne te souviens plus vraiment des conditions dans lesquelles tu as eu l'occasion de le rencontrer, peut-être par hasard, parce qu'il a été promu sous-lieutenant, qu'il était donc à ta charge. Vous aviez des caractères différents mais vous n'étiez pas des idiots, et c'est peut-être cela qui vous a rapproché indirectement. Vous étiez capables d'oublier que vous étiez des monstres pour devenir deux hommes respectables. Le fait qu'Ikeda t'ait piétiné lors de l'attaque d'Eldorado ne t'a qu'à moitié surpris, et s'il ne l'avait pas fait, tu l'aurais probablement sermonné d'une voix grave.
Vous vous compreniez, sans avoir besoin de vous connaître sur tous les plans, et c'était mieux ainsi, de demeurer comme deux amis mais inconnus.

Pourtant, aujourd'hui, tu allais lui partager cette douloureuse épreuve de la torture, de la transformation, de la perte de l'humanité. Aujourd'hui, tu allais lui montrer qui sont réellement les traqueurs. Qu'ils ne sont pas, comme Amanda laisse le penser, des types avec de l'argent plein les poches qui lancent des confettis à tout va dans des entrées théâtrales.
Toujours est-il qu'Amaya savait que tu n'étais pas un doux, que tu avais déjà fait ça, que tu allais le refaire si on allait te le demander. Donc, c'est en toute connaissance de cause qu'il avait été docile du début jusqu'à la fin, assis sur cette large chaise médicale.
Tu esquisses un rictus rapide en voyant qu'il semblait s'inquiéter pour Sora. Il s'en remettra, je suppose. Mais je lui dirai. Il a l'air de vraiment t'apprécier. Il n'est plus à ça près, à force. Dis-tu d'un ton presque triste.
La conversation tourne ensuite sur la suite du programme. Tu jettes un œil sur la table où tu avais disposé les différents outils et le petit bonus qui allait rendre le sous-lieutenant au même rang que toi : un cyborg. Tu déglutissais, parce que c'était la première fois que tu faisais ça, et qui plus est à quelqu'un que tu as le malheur d'apprécier. Il m'a été ordonné de te retirer l'oeil gauche. Et de te mettre ça. Dis-tu en pointant la sorte de visière. C'est une nouveauté chez eux, à ce qu'il paraît. Ca sera relié à ton cerveau. Ne me demande pas comment, j'en sais rien. Tu reposes tes yeux gris sur lui. Il faut que tu saches que cette action est sans doute irréversible. Et que grâce à ça, ils pourront voir à travers toi. Tu risques d'y perdre ta liberté. Et peut-être ce que tu avais d'humain. Ils appellent ça des cyborgs. Ou, dans notre cas, des hybrides. Tu retrousses tes manches, mettant en évidence ce qu'ils t'avaient retiré.

Sans plus attendre, tu appuies sur la pédale située à ton pied. Le dossier de la chaise mécanique s'allonge, se transformant en salle d'opération. Tu sangles alors son visage, espérant ne pas à avoir affronter sa colère plus tard. Tu sais que si tu refuses de le faire, Amaya finira par recevoir une punition bien pire que celle-ci, alors, tu ne peux pas flancher. Bien. On y va. Je suppose. Dans une légère hésitation, tu fais en sorte d'écarter les paupières à l'aide d'outils de façon à ce que l'oeil soit totalement visible. Première étape, l'arracher de son globe oculaire. C'était immonde. Juste, immonde. Tu avais des hauts le cœur et puis tu essayais de te convaincre de le faire. Mais une partie de toi ne cessait de te répéter qu'il n'avait rien fait pour mériter ça. Mais toi non plus, dans le fond, tu n'avais rien fait pour le mériter. C'était juste comme ça, des ordres indiscutables. Cruels.
Tu te penches au dessus de lui, scalpel et autres outils dont tu ignorais l'existence jusqu'à ce moment. Tu ne savais pas comment t'y prendre. Tu soupires. Et puis merde ! J'suis pas médecin, tu m'excuseras.

Sans ménagement, sans attente, tu fis en sorte de saisir l'oeil entre tes doigts et de l'arracher d'un coup sec. Tu refusais d'entendre les cris de douleur de ton collègue, tu serrais les dents avant de baisser la tête, le sang éparpillé contre ton visage et ton torse. Tu refusais de voir l'horreur que tu venais de commettre. La bille à la pupille colorée était ramollie dans ta paume de fer dont le nerf pendait salement. Tu posais tes deux mains de rage sur la table, les épaules tremblantes. Merde.
Tu ne pouvais pas t'empêcher de te le demander : comment Babylon a-t-il réussi à faire ça avec amusement ?! Tu as envie de vomir. Mais tu dois continuer. Vite.
Abandonnant l'organe sur le comptoir, tu te munis alors d'un morceau de tissu sur lequel tu déverses un produit sans étiquette, on t'avait dit de l'utiliser, alors tu le fais. Tu le déposes contre le creux du visage d'Amaya, un court instant. Tu aurais aimé enchaîner les choses, mais c'était dur pour toi aussi. Tu n'osais pas imaginer ce qu'il ressent à ce moment même. Ok. ok. Souffles-tu avant d'avaler ta salive. Maintenant je vais te mettre leur truc. Ca risque d'être aussi douloureux, je dois le visser dans l'os. Tiens le coup Amaya, tiens le coup.  

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Ven 25 Avr - 19:17



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Alors qu’il prenait le temps de t’expliquer comment et pourquoi tu te ferais charcuter, tu pousserais presque un soupir de soulagement. Tu t’attendais à perdre bien plus qu’un simple œil alors disons que, pour le coup, tu étais presque soulagé. La seule chose qui ne te donnait pas envie de hurler maintenant, c’était le fait que ton bourreau ne faisait certainement pas ça avec plaisir. La suite des explications était beaucoup moins… Réjouissante. Alors, comme ça, cette merde serait relié à ton cerveau, te privant jusqu’à ta liberté ? Ça, c’était quelque chose que tu n’aimais pas. Ça, c’est quelque chose que tu ne pouvais pas accepter. Ça, c’était répugnant. Mais qu’est-ce que tu attendais de plus ? Et puis, ce n’est pas comme si tu avais le choix. Tu peux simplement te taire et subir. Enfin, dans le cas présent, on ne te tiendrait pas rigueur de quelques hurlements. Au contraire, si vous êtes sur écoute, ce serait même bienvenu. Tu deviendrais donc un hybride, tu perdrais ta complète humanité comme Sébastien a perdu la tienne. Cette organisation est ton châtiment pour ne pas avoir eu le courage d’assumer tes actes ou plutôt, ton meurtre. Tu es maintenant plus enfermé que tu ne l’aurais jamais été.

Ta chaise se penchait en arrière, tu es maintenant allongé. Sans dire un mot car, si tu prenais le risque d’ouvrir la bouche ne serait-ce qu’une fois, tu n’es pas sûr d’être capable de contrôler tes dires. Et maintenant que tu étais allongé, dans l’attente de ta punition, tu étais comme un gamin en pleine monter de sa première montagne russe. Terrorisé. Tu ne bouges pas, tu ne prononces pas un mot. Non pas parce que tu ne veux pas mais, simplement parce que tu ne peux pas. Paupières écartes. Œil vulnérable. Arrachement du globe oculaire dans une scène barbare et immonde. Les doigts métalliques de ton lieutenant venaient d’arraché ton globe oculaire hors de son orbite. Du sang, beaucoup de sang et des cris. Beaucoup de cris. Tu n’avais jamais ressentis dans ta vie une douleur aussi intense. Une douleur aussi intense que tu t’en serais presque évanoui. Mais, ça n’aurait été que retarder l’échéance. Alors tu restes éveiller, hurlant des injures à t’en briser la voix. Tu sentais le liquide rougeâtre couler le long de ton visage et les goûtes claquer contre le sol dans un « floc » des plus ridicules et inquiétant. Ce n’avait pas été fait par un chirurgien, ça avait été fait par un homme qui ne connaissait rien des nerfs optiques et putain, il venait de t’arracher ton globe oculaire comme on retire une balle de ping pong de sa boite. Tu le maudissais. Tu le maudissais de ne pas avoir fait ça proprement avec les outils qui lui avaient été fournis. Mais, au final, est-ce vraiment sa faute ? Comment aurait tu fais à sa place ?

Tes hurlements se faisaient moins bruyant, laissant place à des petites râles d’agonies ponctué par quelques « Ah… Ah… ». La douleur était intense, tu te sentais sale. Vite, que tout se termine. Vite, qu’on s’occupe de tes blessures. Ton œil droit, remplis de larmes à cause de l’intensité de la douleur, cherchait un point de repère dans l’espace. Une vision rassurante. Tu demanderais presque à l’aide à Taiga ou Moe, si ils étaient là. Pour la première fois dans ta vie, tu avais peur de la suite. Merde, merde, merde, si je choppe une infection ? Et c’est normal tout ce sang ? Je vais crever putain. Il posait sur le creux laissé par l’absence de ton œil gauche un espèce de tissu imbibé d’un produit inconnu. En tout cas, ce produit avait réussi à apaiser ta douleur pendant quelques instants. Ou alors, c’était peut-être psychologique.

Tu étais comme un enfant terrifié par la suite des évènements. Quand il te disait qu’il allait maintenant te visser cette visière dans ton crâne, tu fermais ton seul œil valide, pour conserver ta fierté. Ils pouvaient te retirer tes yeux, tes bras et tes jambes mais, ils n’auraient pas ta fierté. Tu n’as rien à protéger toi, si ce n’est cette fierté qui actuellement, était la seule chose qui te maintenait encore conscient devant l’horrible spectacle qui était en train de se passer. Tu essayais de marmonner un discours cohérent, toujours avec ton œil fermé alors que ta main captive de ses attaches cherchait à attraper la main de ton ami. Mais tout ce que tu y trouvas, ce fut la froideur du métal et la sensation répugnante de toucher ton propre sang. Cependant, malgré ça, tu ne désirais pas en perdre le contact.


« Est-ce qu’après tout ça, tu accepteras de rester mon ami ? »



Cette simple phrase était déjà relativement compliquée à prononcer, au vu de l’état de fatigue que t’avais provoqué la douleur et la peur. Et peut-être même que tu n’étais plus cohérent. Cependant, sans virer au syndrome de stockholm, ton amitié avec ton lieutenant était plus importante qu’un œil gauche. En tout cas, tu pensais ce que tu disais. Et tu essayes de le rassurer avec un sourire qui, relancer par quelques pics de douleurs, s’apparentais plus à une grimace.


« Tu sais, moi, je n’ai pas grand-chose. Alors j’aimerais bien… »



Impossible de continuer ton discours, la gorge noué par l’anxiété. De toute manière, il t’avait certainement compris. C’était ça aussi, votre lien. Même s’il était maintenant tâché de ton sang.


(hrp : Mdr, Amaya fragile.)

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Dernière édition par Amaya Ikeda le Sam 26 Avr - 14:31, édité 1 fois
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Ven 25 Avr - 20:13



Et après tout ça, tu accepteras de rester mon ami ?
Bang. En plein dans le cœur.
Tu redresses la tête d'un coup, les yeux écarquillés et tremblants. Tu restes planté comme un imbécile alors qu'il souffre. Et c'est là que tu remarques qu'il s'est accroché à ta main. Tout naturellement, tu ne l'as pas senti. Tu n'es plus fait totalement de chair et de sang. On ne t'avait jamais demandé ça. Avoir des amis, des vrais, ça te semblait inconcevable pour toi qui essaye de ter ceux qui osent se prétendre amis avec ton amant. Mais qu'en est-il de toi ? Ne serait-il pas immoral de l'accepter ?Ton esprit se brouille, et tu réfléchis alors que ce n'est pas le moment. Tu regardes alors le sang s'éparpiller le long de son visage, son dernier œil clôt, attendant sans doute rapidement la fin de ce moment douloureux. Tu soupires, tu rebaisses la tête un moment. Et puis finalement, tu te reprends. Tu serres sa paume un peu plus fort. Tu es bien resté alors que j'ai ses deux trucs. Tu fais bien allusion à tes bras. Alors oui. Tu n'as pas d'autres choix que de lui lâcher la main, lui tapotant l'épaule pour l'encourager à rester éveiller parce que s'il meurt ou fais un malaise, tu ne seras peut-être pas capable de le réveiller. Et tu l'encourages tout court. Parce que tu ne veux pas le laisser seul dans sa souffrance. C'est fini, tout ça. On restera amis. Ca te fait tellement bizarre d dire ses mots. ... J'te paye un verre ou deux après ça. Tu as beau essayé de défendre l'atmosphère, l'odeur du sang et de la ferraille ne cesse d'emplir tes narines.

Tu prends possession du nouvel œil du sous-lieutenant et des outils nécessaires. Reposant ton attention sur lui, tu retires le tissu dont le produit semblait avoir des vertus apaisantes et  nettoyantes. La crevasse semblait en bon état, malgré que le nerf était encore visible, l'autre moitié sans doute en train de joncher sur le comptoir. Si tu te souviens bien, tu devais lier le nerf optique à cette petite machine. C'est ce qu'on t'avait dit de faire. C'était. Complètement dingue. Une chance que tu aies perdu connaissance au moment où l'on t'installait tes membres.
Tu prends une grande bouffée d'air, une goutte de sueur traversant ton visage. Tu n'étais plus à l'aise à la place du bourreau désormais. Pourtant tu continues à exécuter les ordres comme un automate. Tu nettoies le côté de son visage sanguinolent avant de remarquer qu'un fil dépasse  de l'oeil robot. Tu fronces les sourcils et constates que c'est peut-être ça qui doit se lier au reste du nerf optique. Soigneusement, plus délicatement que tout à l'heure, tu approches les deux liens. Et ils semblent se nouer d'eux-même, comme une fusion. Tu fais un léger bond, surpris par cette chose qui ne peut pas avoir d'autre appellation que chose. Damn. Ils sont vraiment fous. Mais tu n'as pas le temps pour d'amples questionnements. Tu déposes ce nouvel œil contre la partie gauche de son faciès et sors de quoi visser le tout. [colo=#565456]... Ca risque d'être bruyant.
Tu lèves ta tête vers le haut et respire une dernière fois. C'est avec un teint livide que tu t'exécutes à la tâche, la visseuse bruyante traversant la peau et le crâne, suffisamment pour pouvoir fixer la chose. Ce n'était pas mortel, ça ne touchait aucun endroit sensible. Ca devait juste être.. incroyablement bruyant. Comme des hurlements stridents à l'intérieur du crâne. Amaya pourrait peut-être même avoir la sensation de devenir complètement fou.

Et enfin, tu termines, après des minutes appliquées à installer cet œil rouge, comme une visière.
C'était fini. C'était.. enfin fini. Tu t'empresses de détacher ton ami de sa table sans pour autant le brusquer. Tu ne savais même pas s'il était encore conscient. Oi, Amaya... ? C'est fini.
Pardonne-moi. [/color]

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Sam 26 Avr - 14:26



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Un verre ou deux ? Dans le cas présent, ce serait plutôt deux. Tu viens de m’arracher l’œil, tu me dois bien ça. On pourrait même dire que sa réponse à ta question t’avait rassuré, si jamais tu ne sentais pas un grand vide à la place de la partie gauche de ton visage. La douleur avait été aussi intense que tu en avais presque eu l’impression qu’on t’avait arraché une partie du visage. A dire vrai, tu ne sentais presque plus ton visage, depuis le bout de tissu humide. Tu ne savais pas ce qu’était ce que ce produit mais, en tout cas, il avait son petit effet. Cependant ton calvaire lui, n’était pas encore terminé. Tu ouvrais ton œil droit, toujours un peu humide des quelques larmes qui avaient coulé. Tu regardais, tu observais, tu analysais ce qui allait remplacer ton œil gauche. Qu’est-ce que c’était que ça, encore ? À part servir de caméra humaine, est-ce que cet objet allait t’apporter autre chose ? Être un objet n’était pas plaisant, c’est certains. Mais, quand on n’a pas le choix, autant être un objet utile.

Toujours sans bouge d’un pouce, de peur que la douleur se réveille, tu refermais ton œil droit. Comme si, en pensant très fort être à un autre endroit, tu arriverais à te téléporter hors de cet endroit puant la transpiration et le sang. Il était temps de passer à la suite, non ? Alors dépêche-toi, Sébastien. Qu’on en termine. Une bonne fois pour toute. Cependant, tu tenais maintenant plus que tout à rester éveiller et vivre ce moment jusqu’à la fin. En ce moment, les traqueurs par l’intermédiaire de Sébastien, venaient de t’offrir ta plus belle leçon. Tu ne devais pas t’attendre d’eux à ce qu’ils soient réglo avec toi. Cette mission divine des traqueurs, cette lutte contre les mutants, c’était des conneries. Et même si, naïvement, tu avais cru en ce baratin pendant un temps, tu ne ferais plus cette erreur. Mais, si le gouvernement se cache pour faire toutes ces choses, c’est aussi sûrement parce qu’ils ne sont pas aussi intouchable que ça. Ton côté prudent te disait de laisser couler et d’après ça, t’investir corps et âme dans ton travail pour ne plus avoir à être mutiler. Mais, une autre partie de toi voudrait en apprendre plus. Savoir s’ils étaient vraiment tout puissants.

Ce qui te sortais de tes songes, c’était l’appareil qui semblait se symbiotiser avec ton les nerfs optique de ton œil. Au moins, ils le sens du spectacle. Cependant, même si tu sentais une légère démangeaison pendant l’acte, ce n’était en rien comparable avec la douleur que tu avais ressentis précédemment. Ou alors c’était simplement psychologique et tu avais été habitué à la douleur ? Ou alors, tu es à moitié inconscient, c’est selon. La pire partie, c’était maintenant, le moment de visser l’appareil d’une manière définitive à ton corps et ton crâne. Et c’était certainement la chose la plus assourdissante et terrifiante que tu avais ressentis de ta vie. Tu avais l’impression de devenir fou. C’est dans ces moments-là qu’on comprend les gens atteint de l’algie vasculaire de la face et qu’on se demande comment ces gens font pour ne pas devenir fou. Ta tête vibrait. En fait, tout ton corps était pris de vibrements. Comme si tu étais devenu un portable. Tu serrais les dents pour passer ce moment dur, tu perdais la notion du temps pendant quelques secondes, tes paraissant des heures. Et même après que cette perceuse avait cessé ses agissements et que ton collègue s’était reculé, tu avais encore l’impression de te faire percer le crâne, continuant à faire vibrer ton corps. C’est au moment où Sébastien te détacha que tu commenças à te calmer. Tu venais de passer le moment le plus dur de ta vie entière, au point où ton entraînement militaire ou de karaté ressemblait à présent à une vaste blague. Sébastien s’était vraiment fait coupé les deux bras ?

Pendant un ou deux minutes, tu ne bougeais simplement plus. Ton esprit était embrouillé, tu ne comprenais plus rien à ce qui se passait. C’est alors que le programme de ton œil gauche se mis en marche, t’offrant une vision plutôt… Particulière. Et en te concentrant dessus, tu pouvais presque le commander. Le commander oui mais, tu ne savais pas t’en servir. Tu ne connaissais pas ses fonctions. Fébrilement, tu redressais le haut de ton corps et plaçais ta main gauche devant ton œil gauche, alors que ce dernier semblait se calibrer avec quelques bruits mécaniques se rapprochant d’un bourdonnement. Et maintenant quoi, tu vas descendre Sarah Connor ? Il serait peut-être temps pour quelques explications. Par contre, tu semblais fasciné par ce nouvel objet qui pourrait bien changer ta vision du monde pour toujours.


« … Qu’est-ce que ça fait ? Comment ça marche ? A quoi ça va me servir, cette merde ? »



Toujours fébrilement, tu pivotais sur le côté pour poser tes pieds sur le sol ensanglanté, sans chercher à te relever. Tu savais bien que de toute manière, tu risquais bien de finir au sol. C’est à peine si tu avais la force de te mouvoir.


« Est-ce que je suis encore un humain, maintenant ? »



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Dim 27 Avr - 11:02



Qu'est-ce que ça fait ? Comment ça marche ? A quoi ça va me servir, cette merde ?
Tu te posais les mêmes questions. Exactement les mêmes, lorsque tu t'es réveillé dans un lit trop douillet, contrastant avec les douleurs de la veille. Les mêmes questions incessantes lorsque tu regardes les deux fardeaux que tu étais incapable de gérer autrefois. Aujourd'hui non plus, ça n'a pas vraiment changer, tu ignores la raison pour laquelle l'on a dû te retirer une part d'humanité. Une punition pour être sûr que tu reviendras toujours à la niche sans avoir besoin d'une laisse ? Fait est que ces deux membres sont comme une laisse, tu n'as plus aucune liberté, et tu appréhendes le jour où tu devras bouger sans ton consentement. Cette technologie était écrasante, tu souhaitais que jamais personne n'aie à subir le même sort que toi. Mais tu as eu tort. Les traqueurs ne s'arrêteront pas à un seul prototype et Amaya n'est que le second d'une longue série d'hybridation.
Tu retires tes gants et ton tablier, les abandonnant sur une chaise tandis que tu ne regardes ton ami, impuissant, les bras ballants. Tu ne sais pas comment le rassurer, tu n'y es pas parvenu pour toi-même alors comment pourrais-tu prendre soin des autres ? D'autant plus que, hormis Sora, tu n'as jamais pris la peine de te soucier d'autrui. Ami. Ce mot se répétait inlassablement dans ton crâne. Ca faisait trop longtemps que tu ne lui avais pas trouvé de signification, et à l'instar de la souffrance passée, tu sentais ton cœur s'apaiser quelque peu. Tu as la sensation de pouvoir faire confiance à quelqu'un à nouveau.

Le sous-lieutenant se demande alors s'il est encore humain. Ah. Tu tournes les yeux un moment, reposant ton fessier contre le comptoir sur lequel étaient disposés les nombreux outils de torture dont tu ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui. Ca, c'est à toi de le décider, Amaya. Tu hausses les épaules et ton regard se perd dans un coin fixe de la pièce. C'est à toi de voir si tu as envie d'être vu comme un humain ou comme un cyborg, c'est selon ton choix que l'on te considérera comme tel. J'ai continué à me voir comme un être humain, alors les rares proches que j'ai ont continué à me voir ainsi.

Tu lui tends un verre d'eau, comme si cela allait apaiser ses souffrances. Il lui faudra du temps pour se relever. Mais en dépit de tout, tu sais qu'Ikeda est loin d'être un faible, il est peut-être même plus fort que toi quelque part. Tu as toujours admiré son calme et sa façon d'être, peut-être parce que tu as été comme ça, toi aussi, mais doublé d'un truand terrifiant, chose que tu préfères oublier aujourd'hui. D'après ce que j'ai cru comprendre, l'oeil sert de visière. Je suppose que ça marche comme un fusil. Tu peux voir à longue portée, et ça doit être accompagné d'une vision nocturne. Ce genre de truc. Tu n'en savais rien, putain. Tu étais dans le déni total. Tu découvrais cette chose en même temps que ton collègue. Alors, commences-tu en te raclant la gorge, tu es humain ou robot ?
Fais ton choix.

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Dim 27 Avr - 12:19



See, I’m not a monster…I’m just ahead of the curve.

People will die. Starting tonight. I’m a man of my word.



Il avait retiré ses gants, c’était enfin terminé. Tu pouvais enfin te reposer, tu avais cessé de souffrir. Pour aujourd’hui, en tout cas. Ton œil semblait posséder en visuel quelques informations intéressantes, notamment ton rythme cardiaque. Ta tension commençait à être de plus en plus faible. La fatigue, tout simplement. Et puis, un objet venait d’être connecté à ton cerveau, tu pouvais comprendre que ton corps ai un temps d’adaptation. En tout cas, le fait de ne plus pouvoir cligner de l’œil était des plus frustrants. Pour ça aussi, tu devras t’adapter. Kzzz, kzzz. Ta visière bougeait instinctivement pour observer la pièce. Ça semble marcher avec les impulsions que tu lui envoie, comme un œil normal en somme. Cette technologie était fascinante. Est-ce que ça faisait de toi un surhomme ? Presque, au même titre que Sébastien. La douleur était passé, seul restait la fatigue. Mais cette fatigue ne t’empêchait pas de faire apparaitre un léger sourire sur ton visage. Heureux d’en avoir enfin terminé, heureux de ton upgrade ou alors simplement fou depuis qu’on t’a percé le crâne avec une visseuse ? D’un coup, tu étais pris de vertige. Ton corps te ramenait à la réalité, tu n’es pas un surhomme, simplement un sujet d’expérience. Et ton corps n’arrivait pas à suivre l’évolution, pour le moment. Transpirant, tu laissas l’avant de ton corps retomber en arrière, les pieds dans le vide et les bras dans le vide, allongé en travers de ton trône de la souffrance.

C’est à toi de décider si tu es un cyborg ou un humain ? Comme un nouveau départ, c’est à toi de décider ce que tu vas devenir ? Tu as commencé à ressentir de la rancune pour Atlantide, suite à l’échec de ton opération. Mais, tu as aussi commencé à ressentir de la rancune contre les traqueurs, pour la manière dont tu avais été traité. Cette opération était comme un test et peu importe si tu étais capable de survivre à cette opération. Et si tu t’étais laissé partir, ils t’auraient laissé mourir ? À cette pensé, tu serrais les dents, de rage. La compassion de Sébastien t’avais aidé à relativiser pendant l’opération cependant, les traqueurs en eux même n’avaient jamais ressenti cette compassion pour toi. Au contraire, ils cherchaient à vous torturer tous les deux, avec ceci. Force était de constater que l’organisation des traqueurs était stupide, à affaiblir ses membres gradés au détriment d’affaiblir les grosses organisations mutante. Tu balançais tes pieds d’avant en arrière, tu as bien envie de dormir. Et c’était tout à fait compréhensible.



« Sébastien, est-ce que tu pourrais m’emmener dans ma chambre ? Je ne pense pas être capable de me déplacer tout seul et j’ai la vision un peu… Trouble. »



Tu te redressas en avant, observant Sébastien toujours avec ce « kzz kzz » agaçant. S’il y avait un bouton off à ce truc, ce serait cool, quand même.


« Cyborg ou humain, le choix est mien ? Alors, j’aimerais être plus que simplement ça. J’aimerais être l’acteur de ma propre vie, plutôt qu’un simple pion. Qu’est-ce que tu en pense ? »



Les traqueurs venaient de t’offrir ta plus belle leçon et tu n’avais sûrement plus rien à apprendre, maintenant.

(Bon voilà, on ne va pas en faire des tonnes ! Rp fini. o/)


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