Sa main glissa rapidement dans sa poche, il y tira une cigarette de son paquet qu'il vint coincer entre ses lèvres, puis alluma ensuite. Quelle tristesse pour Blake qui venait à réduire de peu la réputation d'Eldorado. Cette gamine était plutôt douée, du moins, pour avoir aligné un Eldorado et une Atlantide et tenir encore à peu près debout. Mais il n'était pas utile d'en rajouter une couche. Cette surprise atteignait tout le monde, sûrement même les membres de Tikal. Le blond vit l'intéressante créature qui vint à être mise à terre durant le combat, la Atlantide. C'est donc à pas de félin qu'il se dirigea vers Anasthasia, en sifflotant.

« Hmm... Salut Ana ! Dure nouvelle pour Atlantide, même pour Eldorado, nos gangs respectifs ne seront pas très content. Je devrais passer, bientôt, j'espère qu'il te reste assez de force pour m'encourager, ou bien pour soutenir ce Wan Su. »

Aaron ne prêta que très peu d'attention à la panthère qui se trouvait à côté d'elle. Ces animaux étranges n'avaient que peu d’intérêt pour lui, bien qu'il en appréciait certains. Il fit tout de même un signe de la tête au félin puis replongea ses yeux dans ceux de sa protégée.

« On s'occupera de tes blessures à la maison, vous n'y avez pas été de main morte. »

Il se posa sur le rocher où les deux Atlantide siégeaient, tout en profitant des multiples bouffées de sa cigarette avant de la jeter sur le sable mouillé.

Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle se plaigne, Anasthasia n'était pas comme ça. Au contraire, et c'est pourquoi tu ne fus pas surprise de son comportement et de ses paroles. Des paroles en contraste avec ses bandages. Tu secouas ta tête dans un grand bruit après qu'elle t'ait soufflé dans l'oreille. Sa main sur ta patte te réconforta bien plus que ses mots, et en même temps t'inquiétait sur ta légère docilité. Un mince ronronnement commença dans ta gorge et de brisa avec l'arrivée d'un nouveau venu.

Tu posas tes iris sur lui, certainement pas animées d'adoration et compris bien vite grâce à ses paroles qu'il était Eldorado et lié à Anasthasia qui plus est ; ça ne t'enchanta pas. Comment peut-t-on se lier avec des membres d'un autre gang ?! Et il m'ignore en plus ! Nani, tu te poses réellement la question ? Tu retins de montrer les crocs au jeune homme ; ce n'était ni le moment ni l'endroit pour faire des caprices félins. Néanmoins, malgré son signe de tête à ton égard, tu notas qu'il t'ignorait, et que l'on fasse comme si tu n'existais pas te faisait bouillonner...Tu finis par doucement poser tes pattes et l'avant de ton corps sur les cuisses d'Anasthasia, la réchauffant, l'arrière de ton corps posé contre le rocher, près d'elle. Ta tête se tourna vivement vers le combat ; tandis que l'issue du combat semblait définitive, l'Eldorado se rebiffait. Tu fus impressionnée par la persévérance de cette humaine. L'air toujours impassible tu posas ta tête sur tes pattes, une oreille pliée sur ton crâne et l'autre bien tendue vers les deux adversaires.

Le combat touche bientôt à sa fin. L'Eldorado et Saki étaient épuisées, leurs coups puisaient dans leurs dernières forces. Allez Saki. C'est la fin.

V i c t o i r e.

Cri de joie et coup au coeur. C'était à mon tour et celui de Daichi. Mon regard se tourne vers les autres Tikals. Un sourire se dessine sur mes lippes. Une grande inspiration remplit mes poumons. Je leur lance un " A plus tard mes Tikals ! ♥ " et rejoins les vestiaires pour enfiler mon masque et une combi'.

Allez. Go Tikal.

Victoire pour les Tikal. Un frisson parcourut ton échine. Tu ne comprenais pas comment les forces de la nature pouvaient être autant chamboulées et cela t'inquiétait. Tu étais si sûre de toi, de gagner contre tout humain, eux, si fragiles...Si gauches. Mais tu n'avais pas tellement pris en compte les pouvoirs dans tes calculs, car eux pouvaient avoir raison de toi. Tu te retins de montrer les crocs, le cœur serré. Ça y est, c'était ton combat, à toi et à Seth. Tu te le as lestement, en silence, bien que tu n'aimais pas tant l'idée de laisser Ana' seule avec cet Eldorado, il n'avait pas l'air de l'importuner et il souhaitait la soigner. Ta queue remua nerveusement et tu finis par sauter de rocher en rocher, sans un mot, trottinant pour rattraper Seth afin de le suivre jusque dans l'arène. Tu lanças un dernier regard à Ana' et son compagnon puis reposas ton attention sur ton futur affrontement. La gueule entre ouverte, tu suivais le chemin d'un pas leste, impatiente et angoissée par la foule, le brouhaha et cette forte odeur de souffrance et de sang imprégnant le sable. Ce n'est guère la douleur que tu appréhendais, mais bien l'idée de perdre ce combat, de perdre contre un humain, de perdre tout simplement.

Mei-chan avait perdu. Ahahah. Tu ne savais pas si tu devais rire ou pleurer, en fait. Ton cerveau était ailleurs et plus ça allait plus tu avais envie de te défouler sur le premier truc qui te passerait sur la main. Oui, tu étais en colère, oui, tu te retenais de péter un plomb, parce que même si tu agis comme une gamine, que tu pleures, que tu ris, et que jamais tu ne montres les crocs à ce point, ça t'arrive aussi. Il y eut une voix, grave, masculine. Une voix qui t'offrit un frisson de dégoût dans l'échine, des paroles qui te firent grincer des dents. Et, cette fois, ce fut plus fort que toi, à peine Taiga avait-il finit de parler que tu terminas la suspension qu'il avait laissé ;

•• Vous pouvez vous les carrez là où j'le pense.

Tu levas ton regard améthyste vers le jeune homme ; froide, presque haineuse, hautaine, plus rien à voir avec l'adorable gamine que tu étais le reste du temps.

•• C'est pas parce que t'es un adulte, un pdg ou Dieu sait quoi que tu dois nous prendre de haut. J'ai p't'être que 12 ans mais j'ai sûrement plus de punch qu'un cynique connard de ton genre, donc si tu tiens tant à pas trop perdre de fric fous nous la paix.

Parce que Chiha aussi, elle est classe, féminine et élégante.

[2EME SESSION] SPECTATEURS.

« De Fer. De Sang. De Sable. Et de Vent. »
Junko & Random People
Le ciel s'était couvert. Il avait même commencé à pleuvoir et l'air s'était considérablement rafraichit. La jeune lycéenne avait lâché quelques instants Taiga pour aller s'acheter un parapluie.
Manque de peau, elle s'était perdue et n'avait pas retrouvé le chemin pour aller voir les combats. Les combats. Brr... Même si elle savait que ça avait une certaine importance pour lui, ça la faisait frissonner tout ces gens qui se tapent dessus pour... quoi ?
Elle secoue la tête et court sur le sable en direction de là où proviennent des bruits. Bien sûr qu'elle était en retard, elle ne savait même pas combien de combats avaient eu lieu. Elle se faufile pour aller à un endroit plus dégagé pour voir qui se trouvait à combattre. Elle détailla deux personnes masquées. Une panthère et ... Oh mon dieu. Elle écarquillé les yeux et bouscula certaines personnes pour s'approcher de la barrière et le regarder plus précisément. Merde. C'était lui et il était mal en point. La jeune lycéenne en avait laissé son parapluie tomber dans le sable et elle serrait fermement les poings. Y a pas trente six milles égyptiens à Tokyo. Surtout pas avec des cheveux blancs comme les siens. En plus il avait tellement l'air mal en point.
Merde quoi. Pourquoi il était là, lui ?

Elle en avait oublié de retrouver Taiga, d'ailleurs. Ses yeux écarquillés rivés sur le jeune nord-africain.

CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE

L'attention.
Toute l'attention des spectateurs sont tournés sur ce qui se passait dans l'arène. Quelle classe d'organiser ça sur une plage, le seul inconvénient est que le soir ; IL FAIT FROID. Sérieux, faut pas avoir la bêtise de croire les conneries qu'on voit dans les films. Mettons de côté le fait que râler est bon pour la santé.
Et fixons le match.

Bon, Tikal semble être en forme. Pour une fois. Cependant, le match d'Aaron semble mal démarrer, pour lui en tout cas. Mais ne soyons pas obsédé par ça, voyons.
« Chéri, j't'ai déjà dit de ne pas laisser notre fille ici, c'est bondé de monde ! » Bref regard envers les interlocuteurs. Ils ne lui disent rien, tant pis. « Allez, allez, on s'éloigne, sinon je pète un câble. »

Et on embarque la gamine sans lui demander son avis, Taiga est libre de suivre ou de. Se faire chier avec eux. T'en fait pas ma grande, t'es avec quelqu'un qui peut blairer les enfants.
Mais pas longtemps.

Putain. De. Merde. T'es pas violente, non, ça n'a jamais été ton style, toi, à la base, t'es une pacifique, une idéaliste, une utopique même, mais si ce rat de bibliothèque orgueilleux osait ne serait-ce que toucher à un seul cheveux de ton frère ou même prononcer encore une fois son nom tu lui arrachais les yeux à la petite cuillère, tu lui sortais le cerveau par les trous de nez, le passe au mixeur, le lui fait manger, tu brûles sa face de clebard Y'a que Tirex et Mishka qui sont smexy comme chiens , tu le coupes en petit dès et tu donnes tout ça aux chiens errants. T'es sûre que la plupart des gens ici seront ravis de t'aider, en plus. Tu montres les crocs, ça se sent, et Taiga a du le remarquer aussi bien puisqu'il te fout une claque sous la tête tandis que tu lâches un couinement. Il veut mourir lui aussi ou bien... ? D'OU ON TAPE SUPER CHIHA QUAND ELLE PIQUE UNE CRISE DE NERFS ? D'OU ? C'EST QUOI CE DELIRE ? ON FRAPPE PAS UNE MÔME. J'VAIS APPELER LA DASS MOI. PUTAIN CA VA CHIER JE VOUS LE DIS HEIN. Juste la joueuse qui pète un plomb, no stress T'allais grogner, t'allais râler, mais y'a des bras qui t'embarquent tandis que tu tires une tronche de trois mètres de long. Là, t'as rien compris à ta life. Ta mère ? Comment ça " Chéri " ? Tu savais pas que Taiga était marié toi. Donc ça voudrait dire que Taiga est ton père ? Et toi qui croyais qu'il était gay avec le rat de tout à l'heure. Oui non, ça, tu ne le lui diras jamais, t'es pas suicidaire non plus - quoi qu'un tout petit peu peut-être -. Quoi qu'il en soit, t'agite les bras, t'essayes de descendre, mais tu cris pas, ah bah non, manquerait plus que ça. Et puis crier au viole quand il s'agit d'une fille c'est toujours plus compliqué et un peu moins crédible. Les femmes pédophiles c'est visiblement... Plus rare. Et puis de toutes façons elle est de ton gang non ? Donc bon t'allais pas faire une scène. Résultat t'arrête de t'agiter tu te faire comme un clebs dans un long soupire.

Cette journée ne pouvait pas être pire.

Quel imbécile.
Aaron a bien merdé. C'était le cas de le dire, m'fin tant pis. Il n'aura pas le droit à son petit extra qu'elle avait en tête de lui faire, si seulement il gagnait son match. Raison de plus pour se foutre de lui une fois rentrée.
Par contre, le match d'après ...

Que le chef d'Atlantide soit complètement mis à terre par un gosse, c'est juste grandiose. Cependant, il serait bien bête de cracher sur le don du perdant. La pyrokinésie est quelque chose de fascinant, quand même ... « Hm hm, si tu veux. »

Elle l'écoutait à peine. Puis leur combat n'allait pas tarder, à ces deux-là. C'est sans attendre qu'Emiri embrassa la joue de la petite, lui murmurant un simple bonne chance pour mieux se perdre dans la foule. Quoique, sa route croisa celle d'un jeune homme qui s'est donné l'autorisation de dormir au beau milieu du tournoi ... Et juste pour le plaisir, elle lui lança une bille dans la tête, puisqu'il ressemblait à un pigeon perché sur son rocher. Quittons le navire avant de déclencher une tempête.
Vite.

Solveig assistait au combat depuis un bon bout de temps, échouée sur son rocher sans trop savoir ce qu'elle foutait là. Trempée par la pluie, battue par le vent. Un, deux, trois. Cinq. (le 4e combat s'étant déroulé tellement vite que personne n'avait vraiment su ce qu'il s'était passé. Avant que la vérité n'éclate ; Aaron s'était fait one-shot. Ce nul.). Bref, ils annonçait le 6e combat et elle songeait sérieusement à retrouver son lit lorsqu'elle aperçu les combattants entrer en scène. Dont ce mec, avec son masque ridicule. Et cette chevelure si semblable à la sienne ; aucun doute. Kyuusei était dans l'arène. Et il venait vraisemblablement de Tikal.

Putain. Solveig se figea dans sa fuite. Elle l'observa combattre, le vis tomber tomber. Tomber. Comme s'il pouvait tomber, cet abruti. Non. Il allait gagner ce combat. Et lui revenir en entier. Même s'il était du gang adverse. Rien à foutre. Sinon, avec qui allait-elle pouvoir s'amuser ?
Alors sans trop comprendre, elle se retrouva tout près du grillage, à scruter nerveusement ce combat qui la terrifiait. Ses doigts s'y agrippèrent.

« PUTAIN KYUUSEI T'AS VRAIMENT PAS INTERET A CREVER. OU PIRE, A PERDRE. »

Son hurlement d'"encouragement" se perdit dans le brouhaha général.