le jour où les plus originaux se feront respecter n'existera pas...
with Takatsuki Kakura
C
’est une matinée maussade et fraiche. Pour des gens normaux, un début de journée démotivant. Pour une personne comme toi, rien de bien dérangeant. Qu’il vente, qu’il neige ou qu’il fasse beau, tu auras toujours cette expression sinistre et sévère sur ton visage. Cependant la pluie c’est vraiment un temps insupportable pour monsieur Itakura. C'est impressionnant comme il aspire sans problème l’énergie d’une bonne partie du monde. Quelques goutes suffises pour faire soupirer un bon nombre de personnes. Puis... c’est l’instant idéal pour que les virus viennent contaminer plus facilement les plus faibles. Et toi, tu ne l’accepteras pas. Itakura, tomber malade ? Il n’en est pas question. Pourtant, tu angoisses à cette idée. Hier soir, après avoir posé les pieds dans le couloir de l’immeuble où tu habites, tu as surpris quelqu’un en train d’éternuer juste avant de t’approcher de la porte de ton appartement. Donc ce matin, tu n’as pas tellement le choix...
C'est l'heure du grand nettoyage. Tu as enfilé des gants d’un noir intense et un masque immaculé pour protéger ton nez et tes lèvres. Cela dissimule tes dents parfaites, mais actuellement, tu n’as pas tellement envie de sourire, ni même pour intimider le prochain que tu risques de croiser. Tu attrapes dans ta cuisine une bassine remplie d’une solution aqueuse bouillante et qui empeste l’eau de javelle, suivit d’un chiffon blanc. Ce n’est pas ton boulot, certes, mais tu ne peux pas t’empêcher, chaque mois de nettoyer avec précision les couloirs du bâtiment, plus précisément ceux que tu empruntes pour sortir d’ici et rentrer chez toi. Cependant, il y a également l’ascenseur que tu prends chaque jour et tu te forceras aussi à t’en occuper.
« Ignoble… » Marmonnes-tu d’un ton légèrement étouffé par le filtre de ton masque. Huit heures déjà. Tu t'occupes du couloir de l'entrée de l'immeuble. Les voisins sont de sortie. Certains travaillent, d’autres sont de simples étudiants. Ils te croisent tous avec l’air intrigué et certain te demande même ce que tu fabriques. Peut-être que c’est la première fois qu’il te voit à l’œuvre. « Vous savez. C’est un temps parfait pour attraper froid. Et les microbes s’incrustent de partout... Prenez cela également. » Tu donnes à ceux qui on eu le courage de venir t’adresser gentiment la parole, un masque chirurgical, le même modèle que celui que tu portes actuellement.
Beaucoup trop concentré et trop minutieux dans ta tâche que tu finis par entendre derrière toi, deux jeunes gens totalement irritants : « Encore lui et sa traditionnelle désinfection de l’immeuble. C’est effrayant ! » « Chut, il risquerait de t’entendre. D’ailleurs, tu sais qu’il est plutôt connu. » « Connu ? Pour ? Son obsession pour la propreté à tous les coups ! » « Ahah, mais non ! Arrête de dire des conneries ! » Des rires qui se veulent discrets t’atteignent. Tu stoppes ton boulot et tu te retournes vers ces garçons vraiment plus petits que toi. À peine à deux mètres derrière eux, tu effleures leurs dos avec tes longs bras dû à ton élasticité puis tu t’avances doucement en les regardant avec un sombre regard. « Effrayant… ? » Ils se retournent vers ta personne, l’air manifestement, bien apeurés. « Je vois… Vous ne serez pas en train de vous moquer de ce que je suis en train de faire pour le bien des résidents ? » Leurs biens ? C’est plutôt pour te rassurer en premier que tu fais toute cette mascarade. Et pourtant tu trouves toujours une excuse. Pour calmer ta frustration tu attrapes le menton de l’un d’entre eux tout en appuyant ton pouce contre sa lèvre. « Alors, dîtes-le… Pardon monsieur Itakura. Et ne le cafouille pas… » « Pfadon monshieur Idakuraaa… A… aïe ! Bous ne pfaites baaal ! » « Comment … ? » Tu tends ton oreille vers le gamin. Tu espères sincèrement qu’avec un tel comportement tu auras la réponse que tu souhaites ? Pathétique…
POINTS : 43 MESSAGES : 240 JUKEBOX : Hans Zimmer ♦ Man of Steel soundtrack FEAT : Ittoki Otoya ~ Uta no Prince-sama DATE D'INSCRIPTION : 03/08/2013 LOCALISATION : In the light ~
Matinée banale, à part que tu n’as pas fermé un seul œil de la nuit à cause de tes foutues insomnies, tu n’arrêtes pas de te plaindre que tu ne dors pas, à cause de petits rêves de 5 à 10 minutes qui te réveillent brutalement et tu ne t’en souviens pas. Cela fait depuis quelques semaines que c’est comme ça, et tu n’as jamais pu y trouver un remède. Tes yeux sont gros comme des balles, vu comment tu fixes le paquet de céréales devant toi, avec ton bol de café entre les mains, tu ne sais pas ce qu’il t’arrive, si tu as vraiment la tête dans le cul, regard vague, les gros yeux, ça c’est la fatigue mon gars, et tu n’as jamais pu dormir en paix.
Tel un zombie, tu marchais en direction de la douche après ton petit déjeuner, et le truc qui te réveilla bien, c’était ton orteil droit qui se cogna sur un pied de meuble... Après une belle série de jurons qui n’étaient pas mieux les uns que les autres, et par pure malchance, tu te pris le coin de porte dans la figure parce que tu sautillais dans tous les sens…
« BORDEEEEL ÇA FAIT MAAL »
Tu étais obligé de t’énerver comme ça, heureusement que tu es seul, mais par contre les voisins ont dû t’entendre… Tu repris tes esprits puis tu allais sous la douche, une bonne douche bien chaude, tu ne supportes pas le froid, et seulement la chaleur te réveille… Mais bon, il n’est pas trop tôt ni trop tard, mais tu travailles cet après-midi. Une fois ta douche terminée, tu sortis torse à poil de la salle de bain, tout sec, mais seulement les cheveux mouillés, en direction de ton placard à vêtements. Enfin, tu es bien propre et bien habillé, et t’es prêt pour la matinée…
Sortant de ton appartement, tu entendais en bas des escaliers, des voix. Tu fus intrigué parce que tu entendais la conversation, caché derrière un coin de mur… Tiens mais c’est le fameux voisin qui nettoie. Tu le trouves bien sympa, malgré qu’il soit maniaque parfois mais pour toi, c’est une bonne personne. Tu te découvris lorsqu’il « menaçait » certaines personnes de l’immeuble. Tu le vis, avec son masque qui est juste « épique » pour toi. M’enfin…
« Oh monsieur Itakura ! Euh… Bonjour… On dirait que je vous dérange ? »
le jour où les plus originaux se feront respecter n'existera pas... ◊ with takatsuki.
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