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 The beginning - Kumo

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Lun 4 Aoû - 14:42


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feat.Kumo


Prostitution, un coupable déclaré non-coupable, un autre, un autre et encore un autre! Tu en as marre! Ce sont quoi ses juges qui libèrent des gens qui sont carrément des criminels. Quel est ce juge qui accepte de recevoir l’intervention d’une avocate qui baigne dans un milieu aussi pourri que la graine de la pourriture de Tokyo! Pourquoi?! Pourquoi tant d’injustices et personne pour les amener là où ils méritent d’être : en enfer! Tu en avais marre, marre à un point tel que tu venais de renverser tous les documents sur lesquels tu travaillais depuis un bon moment. Depuis que tu avais reçu cette enquête, aucun jour ne passait sans qu’un élément de preuve ne s’ajoute à tes dossiers, mais toujours rien. Personne ne suspectait cette femme d’être le diable en personne, l’adoratrice des trois chiffres diaboliques.

-Fais chier!

Tu étais mécontent, mais là, tu devais ramasser tous les documents que tu avais accumulés sur ce dossier. Ainsi, tu te penches et la première chose que tu touches représente une photo, celle de la fille de la femme que tu tentais d’incriminer. Tu fixes longuement la photo, examinant les moindres traits de cette enfant, puis tu te décides enfin à agir. Alors qu’un éclair de génie te traverse l’esprit, tu laisses tout le désordre fusionner avec ton plancher. Tout ce que tu fais se résume à prendre les clés de ta voiture, ton manteau et disparaître là où tu aurais dû aller dès le départ : à la racine. Le trajet ne dure pas un long moment et tu arrives avant que les cours se terminent. Ça te place donc en excellente position pour attendre au grillage que tous les élèves sortent. Photo en main, tu observes longuement les traits de la jeune fille que tu cherches. Cheveux bruns, une taille considérable, mince et des iris comme les tiens. C’était tout ce que tu avais donc tu craignais de ne pas la retrouver ou de te tromper de personne, mais voilà que la première personne à quitter l’école était une femme qui lui ressemblait drôlement. Tu décides donc de foncer.

-J’aimerais vous parler un moment.

Tu poses ta main sur son épaule, l’entrainant sur le côté avec toi.

-Mon nom est Kizashi Ryujin et je suis un détective privé. J’aimerais vous poser quelque question concernant quelque chose en particulier. Accepteriez-vous de m’accompagner un moment? On ira manger quelque chose et on ne fera que discuter, je vous le promets.

Tu la regardais avec sincérité, car ce que tu disais était vrai. Tu n’étais pas du genre à mentir surtout qu’elle était clairement une personne éveillée. Rien que dans son regard, tu pouvais sentir quelque chose de perçant, quelque chose qui te donnait l’impression d’être mis à nu en sa compagnie.

-Je sais que vous risquez peut-être de ne pas vouloir me suivre, car au fond, vous savez de quoi je vais vous parler, mais de nombreuses personnes pourraient continuer de souffrir si nous n’avons pas cette discussion.

Ce que tu disais était vrai, encore une fois. Chaque fois que quelqu’un portait plainte contre un des clients de Madame Shino, celui-ci finissait pas retirer sa plainte ou disparaître dans des circonstances hasardeuses. Bref, ça n’avait rien de très joyeux.

-J’ai une voiture, mais je doute que ce soit une bonne idée puisque vous risquez d’être réticente à m’y accompagner donc la marche me semble une bonne solution.



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Lun 4 Aoû - 15:55

It's not as simple as you think for me you may think it's a normal thing to let people go and see them come but not for me
Kizashi Ryujin ● Proses en #0099cc ● 692 mots ● Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
Tu tapotes ton stylo sur tes cahiers, le regard porté sur le tableau en écoutant les explications du professeur sur les phobies sociales des gens, baillant discrètement avant de gribouiller sur un bout de page des choses qui ne veulent rien dire, prenant parfois une ou deux notes. Tu t'ennuies. Tu veux rentrer, voir Kamui et faire des câlins à Minuit. Oh tu l'aimes tellement Minuit, que ça soit sous sa forme humaine ou animale, elle est tellement adorable, même si elle a tendance à faire des bêtises, c'est pas bien grave, tu lui pardonnes tout ce qu'elle fait - tu es trop gaga comme maître, elle t'écoutera jamais à croire. Quelques élèves te dévisagent encore, sûrement à cause de ta couleur de cheveux. Bah, tu t'en fous. Tu as l'habitude. Et puis quand bien même tu ne le vois pas, tu l'aimes ton bleu, il est beau, tu en es certaine. Et ça emmerde Maman. Tu l'aimes Maman, beaucoup même, mais ça n'empêche pas que tu veuilles partir. Tu sais qu'elle fait énormément de choses qui ne sont pas vraiment très correctes - tu en es même la preuve vivante à vrai dire, et tu te demandes toujours quand est-ce que quelqu'un viendra t'en parler. Un jour, peut-être.

Jour qui semble être arrivé semble-t-il. En effet, à peine sors-tu de l'université à la fin des cours qu'un homme qui paraît un peu plus âgé que toi à vue d’œil t'aborde. What. Ok t'es une pute mais merde t'es fringuée normalement là, c'est quoi ça ? T'as une espèce d'aura ou c'est marqué sur ta gueule ? Qu'est-ce qu'il te v-omg il est mignon en vrai. C'est rare de voir de un dégradé de cheveux aussi clair. Une teinture ? Oh et ses yeux possèdent le même dégradé que les tiens. Ils sont bleus ? Des lentilles ?

« J’aimerais vous parler un moment. »

Tu hausses un sourcil, perplexe, tandis qu'une main se pose sur ton épaule et avant même que tu ne comprennes ce qu'il se passe, tu te retrouves à l'écart sur le côté OUAIS NON T'ES PAS DE CE BORD LA S'IL VOUS PLAIT.

« Mon nom est Kizashi Ryujin et je suis un détective privé. J’aimerais vous poser quelques questions concernant quelque chose en particulier. »

Même si tu sembles impassible, tu te crispes un peu. Oh. Certes tu te doutais que ça arriverait un jour mais ça fait tout drôle quand même. Et c'est surtout vachement perturbant quand même.

« Accepteriez-vous de m’accompagner un moment ? On ira manger quelque chose et on ne fera que discuter, je vous le promets. »

Effectivement, tu ne ressens aucun mensonge de sa part, il ne te ment pas. Tu te détends un peu, tout de même sur tes gardes.

« Je sais que vous risquez peut-être de ne pas vouloir me suivre, car au fond, vous savez de quoi je vais vous parler, mais de nombreuses personnes pourraient continuer de souffrir si nous n’avons pas cette discussion. »

Tu baisses la tête, te sentant presque coupable alors que tu n'y es pour rien tandis que tu détournes le regard en resserrant ta prise sur ton sac. Damn. Awkard moment.

« J’ai une voiture, mais je doute que ce soit une bonne idée puisque vous risquez d’être réticente à m’y accompagner donc la marche me semble une bonne solution. »

Non c'est vrai on peut totalement faire confiance à un mec qui débarque de nulle part pour vous emmener dans une voiture. MERCI CAPTAIN OBVIOUS. Tu sors ton portable, tapant dessus rapidement comme d'habitude.

« Et si j'ai pas envie de répondre à vos questions, vous faîtes quoi ? Vous me kidnappez dans votre bagnole hmm ? »

Tu plantes ton regard dans le sien, le détaillant du regard de fond en comble d'une manière on ne peut plus indiscrète comme si tu lisais un livre ouvert. Il a l'air d'un type excentrique. Tu n'as pas envie de répondre à ses questions. Tu n'as pas envie de lui faire confiance, même. Pourtant tu tapes un nouveau message.

« C'est Ok. J'accepte d'écouter vos questions, mais sachez que je ne garantis aucune réponse. Et en échange je veux une glace au citron. ( ̄^ ̄) »
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Mar 5 Aoû - 4:42


Fail
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Au début, tu t’étais inquiété en voyant la position défensive sur laquelle elle s’était mise. Sur le coup, tu t’étais mis à penser que tu allais devoir retourner à la case départ, ce que tu ne pouvais absolument pas faire. Heureusement, elle rigolait. Tout ce qu’elle voulait se résumait à combler un de ses caprices. Ainsi, tu voyais qu’elle ne voulait pas un interrogatoire trop musclé , mais plutôt quelque chose de respectueux et relaxant. Ce faisant, tu décidais de relâcher tout le poids que tu avais inconsciemment emmagasiné en l’espace de quelques secondes. Tu prends un court instant avant de commencer la marche et tu ouvres la route vers les explications que tu cherchais.

-Pff! De toute manière, c’était soit ça ou je t’embarquais dans ma voiture de force.

Tu tentes d’adopter un air convaincant alors que tu ne croyais pas un traitre mot de ce que tu disais. Jamais tu en aurais eu la force et jamais tu n’irais jusqu’à brimer la liberté d’autrui pour ton propre bien-être. C’était ton premier mensonge.

-Bref, je connais un marchand qui fait de merveilleuses glaces au citron, je suis certain que tu aimeras.

En fait, tu allais l’amener dans le lieu où il y avait les meilleures glaces au citron de tout Tokyo. Pour toi, ce lieu était simplement m.a.g.n.i.f.i.q.u.e. Qui plus est, il était à environ 3 km ce qui valait environ trois quarts d'heure de marche. C’était simplement parfait pour que tu apprivoises celle qui risquait visiblement de t’aider à déboucher sur une toute nouvelle preuve.

-Je suis certain que tu aimeras. C’est mon lieu favori, mais…je divague.

Tu viens jouer dans ta chevelure, exécutant ce tic nerveux pour tenter de masquer ta gêne.

-Alors Kumo, on va commencer par une question simple. Et si je sais ton nom, ce n’est certainement pas parce que je t’ai espionné ou fait des recherches sur toi comme un pédophile.

Tu mens, mais qu’en partie et tu veux rectifier le tir, surtout que tes paroles augmentent la gêne qui commençait à s’échapper.

-En fait si, je t’ai un peu espionné en t’attendant et j’ai fait des recherches sur toi, mais pas…

Tu te rends compte que tu as complètement perdu le contrôle et tu viens fermement appuyer la paume de ta main contre ton front. Prise 2.

-Alors, je vais essayer de faire en sorte que ça n’ait pas l’air d’un interrogatoire d’accord. Comme, tu pourrais commencer par me dire ce que tu penses de ta mère. L’aimes-tu et a-elle toujours été une mère exemplaire selon toi?

Ayant repris ton calme à une vitesse apocalyptique, tu tournes tes iris vers la jeune femme à la chevelure bleutée en quête d’une première réponse. Tu espérais ne pas l’avoir brusqué.



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Mar 5 Aoû - 15:27

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Kizashi Ryujin ● Proses en #0099cc ● 735 mots ● Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
Tu sens que même une glace au citron ne rendra pas la chose moins désagréable. Tu n'étais pas prête à parler de tout ça, au fond de toi. C'était une plaie béante qui ne s'ouvrait et saignait un peu plus chaque jour et en parler ne changerait pas vraiment les choses. Tu le sais. Tu l'as déjà fait. Mais personne ne t'a écoutée, on t'a traitée de folle, on te croyait désemparée, on s'en foutait ou on avait juste peur qui sait ? En tous cas, le résultat de ce rejet est là : tes lèvres restent closes et plus aucun son n'en sort. Tu as tout simplement abandonné. A quoi bon ? Tu ne faisais que te fatiguer. Et maintenant que quelqu'un tendait l'oreille tu avais peur et tu étais mal à l'aise, ce que tu es compliquée ! Il faut dire que tout est différent, désormais, tu as conscience du danger que tu représentes pour ta mère. Mais mentir n'est pas une solution si tu veux que tout cela cesse, tu veux être libre, tu veux pouvoir avancer comme tu le veux dans ce monde. Que c'est compliqué, la vie. Il commence à marcher et tu le suis, levant les yeux au ciel en l'entendant mentir, bien que tu sois un peu rassurée. Il ne te veut pas de mal. Enfin, pas à toi. Mais un mensonge restait un mensonge et tu n'appréciais pas ça, du tout même.

« Bref, je connais un marchand qui fait de merveilleuses glaces au citron, je suis certain que tu aimeras. C’est mon lieu favori, mais…je divague. »

Ah, ça tu apprécies largement plus déjà. Surtout que c'est la vérité. Omg une glace au citron zjekzehj c'est tellement bon ces trucs. Tu lèves la tête pour le voir jouer avec ses cheveux, comme s'il était nerveux - ou gêné ? Tu te doutes qu'aborder une inconnue pour lui poser des questions n'est pas forcément agréable à faire, en soi.

« Alors Kumo, on va commencer par une question simple. Et si je sais ton nom, ce n’est certainement pas parce que je t’ai espionné ou fait des recherches sur toi comme un pédophile. »

Tu te crispes. Menteur. C'est pas vraiment rassurant ça, du tout même. Tu fronces légèrement les sourcils. Explique toi et vite. Sérieux. Il semble se rendre compte qu'il s'enfonce un peu plus à chaque fois qu'il parle et reprend ;

« En fait si, je t’ai un peu espionnée en t’attendant et j’ai fait des recherches sur toi, mais pas…
»

Tu lèves une nouvelle fois les yeux au ciel. Vérité. Damn, sur quel mec chelou tu es tombée encore ? Bah, un détective privé quoi. Tu dis ça mais tu as l'impression de parler à Sherlock Holmes en beaucoup plus drôle va-t-on dire. Le facepalm qu'il t'offre te fait intérieurement rire tandis que tu le fixes de tes grands yeux bleus, l'incitant à continuer. Tu ne vas pas le bouffer après tout.

« Alors, je vais essayer de faire en sorte que ça n’ait pas l’air d’un interrogatoire d’accord. Comme, tu pourrais commencer par me dire ce que tu penses de ta mère. L’aimes-tu et a-t-elle toujours été une mère exemplaire selon toi ?
»

Cette fois, c'est toi qui baisse la tête, fixant tes pieds du regard sans cesser d'avancer. Tu sais qu'il te regarde et ça te met mal à l'aise. Shit. C'est vraiment désagréable ce genre de questions et ça n'est que le début. Tu sors pourtant ton téléphone, cherchant comment formuler ta réponse avant de lui montrer l'écran.

« Je l'aime plus que tout. »

Tu rabaisses l'écran vers toi, continuant de taper dessus en marchant.

« Mais c'est sûrement parce que je suis la dernière des connes. »

Tu restes impassibles et la vague lueur de vie qui brillait dans tes yeux s'estompe pour de bon. Tu es repartie comme un cybord sans expression et si tu parlais avec tes cordes vocales ta voix serait monotone et fade.

« Elle n'est pas exemplaire. Elle ne l'a jamais été. Et elle ne le sera jamais. Pourtant je suis assez stupide pour y tenir, c'est ridicule. Malgré toutes les horreurs qu'elle fait, c'est la seule famille qu'il me reste après tout. Mais ça aussi vous le saviez je suppose, Monsieur le détective privé. »

Tu regardes devant toi, continuant de marcher. Certes, tu es un peu sèche dans tes paroles. Mais tu supposes qu'il peut comprendre ça, le sujet est un peu épineux faut-il dire.
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Mar 5 Aoû - 17:54


Heat
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D’accord, tu ne t’attendais pas du tout à une telle réponse, aussi bien que tu décides de t’arrêter pendant le chemin pour lui faire face. Rien qu’en la regardant, tu pouvais voir que tu avais affaire à une tout autre personne. Tu avais l’impression que la jeune fille animée par une glace au citron venait de disparaître pour faire place à une femme complètement sur la défensive. Dans ses iris, tu lisais une déchirure, comme si elle venait d’être dévastée.

-Hey, à partir de maintenant, tu devras m’appeler Kizashi d’accord?

Tu lui envoies un sourire compatissant avant de venir glisser ta main dans sa chevelure. D’un doux geste, tu tentes de lui envoyer une once d’affection. Tu ne savais pas depuis combien de temps elle n’avait pas eu la chance de vivre de telles sensations. Tu préfères donc lui envoyer le plus de positivité possible, surtout que tu étais la source de son mal. D’ailleurs, elle te faisait un peu penser à Chisame sous un certain angle. Elle était prise avec un problème qui était complètement paradoxal avec sa manière d’être. Dans le cas de Kumo, la femme qu’elle devrait détester de tout son cœur et la femme qui avait si longtemps occupé la place de bourreau était la seule personne qui pouvait représenter sa famille. Par conséquent, elle était sa seule source d’amitié ou de confession.

-Écoute, j’ai pris une décision.

Tu continues de la fixer pour lui faire clairement parvenir tes intentions.

-Mais avant, sache que ce n’est pas parce que quelqu’un possède le même sang que toi qu’il fait partie de ta famille. Une famille ne se résume pas à une histoire de sang. Si on part de ce principe, on fait tous partie de la même famille. À mon avis, la famille représente ceux qui ont été là pour t’épauler, pour te soutenir et t’aider à traverser des épreuves, et ce, de manière inconditionnelle.

Tu termines ton monologue en venant l’attirer dans tes bras. D’habitude, tu n’étais pas l’homme le plus empathique, mais tu étais suffisamment intelligent pour capter le cri de détresse qu’elle avait projeté à travers ses dires. Certes, il y avait de fortes chances qu’elle ne se sent pas à l’aise à enlacer un inconnu, mais ton geste venait du fond du cœur.

-Mais sache aussi que je te comprends. Tu voudrais la détester, la haïr et pourtant, elle fait partie de ton sang, de ta vie. Mais si tu veux mon avis, et je te dis ça sans arrière pensé. Pour juger si quelqu’un t’aime et mérite d’intégrer le groupe de la famille, regarde ses gestes depuis ta tendre enfance et pèse-les pour et les contres. Toi seul connais la réponse.

Sur le coup, tu as envie de lui déposer un baiser sur le front, mais tu te retiens. Ton côté surprotecteur ne doit pas prendre le dessus surtout que plus tu y repenses et plus ton bon côté fait surface. En fait, tu avais presque envie de lui montrer ce qu’était une famille. Cette idée te trottait à l’esprit, mais tu voulais continuer d’apprendre à la connaître avant toute chose.

-Alors ce que je te propose, c’est qu’on arrête de parler de ça si ça te met mal à l’aise. Dans le pire des cas, je chercherais d’autres pistes par moi-même. Je ne sais pas, mais j’ai de la misère à vivre dans le noir alors qu’une étoile brillait à mes côtés il y a quelques secondes de cela en entendant parler d’une glace au citron.

Tu lui souris avant de recommencer à marcher.

-Donc, parle-moi un peu de toi, car contrairement à Sherlock Holmes, je ne sais pas tout. Je suis Kizashi après tout.

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Mer 6 Aoû - 19:28

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Kizashi Ryujin ● Proses en #0099cc ● 1158 mots ● Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
Et le voilà qui s'arrête, te fixant tandis que tu fais de même, penchant la tête sur le côté. Quoi ? Tu as dis une bêtise ? Ce ne serait pas chose étonnante de ta part même si tu ne dis pas vraiment les choses mais bon, tu restes tout de même maladroite dans ce que tu exprimes. Paradoxal pour une étudiante en psychologie humaine, hm.

« Hey, à partir de maintenant, tu devras m’appeler Kizashi d’accord ? »

Tu clignes des yeux, surprise, observant son sourire empli de compassion et tu sens sa main venir se glisser dans tes cheveux bleus avec douceur et affection, t'arrachant un tressaillement : tu ne t'attendais pas à ce que les choses prennent une tournure aussi sentimentale, là, de suite et avec un étranger qui plus est - à croire que c'est ton point fort, entre Kamui et Satsuki dis donc. Pourtant tu le laisses faire. Ou plutôt tu es trop déstabiliser pour réagir, continuant d'écouter ce qu'il te dit.

« Écoute, j’ai pris une décision. Son regard ne quitte pas le tiens. Mais avant, sache que ce n’est pas parce que quelqu’un possède le même sang que toi qu’il fait partie de ta famille. Une famille ne se résume pas à une histoire de sang. Si on part de ce principe, on fait tous partie de la même famille. À mon avis, la famille représente ceux qui ont été là pour t’épauler, pour te soutenir et t’aider à traverser des épreuves, et ce, de manière inconditionnelle. »

Il t'attire dans ses bras, tandis que tu essayes d'avaler ces mots que tu connais toi-même au plus profond de toi depuis bien longtemps mais que tu refuses d'admettre, probablement pour avoir quelque chose auquel te raccrocher encore un peu. Et tu te rends compte que tu as besoin de cette étreinte, comme de toutes les autres que l'on a pu t'offrir, c'est vital pour toi, tu as besoin de te savoir aimée, en sécurité, comme un animal apeuré au seuil d'abandon. Tu poses ton front contre son épaule, passant tes mains dans son dos en serrant entre tes frêles mains le tissus qui recouvre sa peau, fermant les yeux. Il sent bon. Il est chaud. C'est agréable. Tu te sentirais presque à l'aise, apaisée, ton corps moins crispé le prouve.

« Mais sache aussi que je te comprends. Tu voudrais la détester, la haïr et pourtant, elle fait partie de ton sang, de ta vie. Mais si tu veux mon avis, et je te dis ça sans arrière pensée. Pour juger si quelqu’un t’aime et mérite d’intégrer le groupe de la famille, regarde ses gestes depuis ta tendre enfance et pèse-les pour et les contres. Toi seule connais la réponse. »

Ton emprise sur son haut se resserre un peu, tandis que tu te mords la lèvre. Oh mais tu le sais tellement bien qu'elle ne mérite pas le titre de mère ni même celui d'humain, tu le sais. Mais c'est pas comme si tu pouvais y faire grand chose, on ne te croit pas, on ne t'écoute pas. Personne ne veut de toi. Parce que tout le monde a compris à quel point tu apporterais des problèmes.

« Alors ce que je te propose, c’est qu’on arrête de parler de ça si ça te met mal à l’aise. Dans le pire des cas, je chercherais d’autres pistes par moi-même. Je ne sais pas, mais j’ai de la misère à vivre dans le noir alors qu’une étoile brillait à mes côtés il y a quelques secondes de cela en entendant parler d’une glace au citron. »

Tu détournes le regard, vaguement gênée par la comparaison qu'il exprime tandis qu'il recommence à avancer.

« Donc, parle-moi un peu de toi, car contrairement à Sherlock Holmes, je ne sais pas tout. Je suis Kizashi après tout. »

Tu relèves la tête vers lui, rattrapant la distance qu'il a mise entre vous en trottinant quelques mètres, regardant le ciel en réfléchissant à quoi dire. C'est paradoxal ce qu'il te demande. Parler de toi ? Mais tu n'as pas d'histoire, tout ton monde a tourné autour de la même femme pendant vingt ans, forcément que tu ne parleras que d'elle, tu n'es rien, ton passé est aussi existant que ton aptitude à voir les couleurs : zéro. Ton regard est pourtant un peu moins vide, bien qu'il n'en reste pas moins blessé.

« Ça fait vingt ans que je me dévoue à la même personne, je n'ai pas d'histoire et je ne suis de toutes façons pas intéressante. Tout ce dont je peux parler c'est d'elle, autant le faire. Pour une fois que quelqu'un veut bien m'écouter. Enfin, même si vous allez me prendre pour une barge. »

L'histoire était tellement ridicule, tellement peu plausible et pourtant réelle. En faisant une introspection sur ta vie, elle te semble être le théâtre d'une mauvaise blague douteuse digne d'un film dramatique. Dramatique oui, car un jour où l'autre tu finiras bien par mourir non ? Si seulement c'était parce que tu l'avais choisi, comme Antigone. Ce serait souhaitable, c'est vrai.

« Je crois que mon père était doux. Souriant. Peut-être la seule personne qui m'ait réellement considérée comme une personne jusque là. Il était dans l'armée de l'air, c'est pour ça que je m'appelle Nuage, je suppose. C'était un passionné. Je ne me souviens pas de lui, de son visage, de sa voix, tout ça. Juste de son cadavre ahah. »

Au moins, ça met dans l'ambiance pour la suite.

« Ma mère a toujours été frivole. Infidèle. Malgré l'amour que lui portait mon père, elle fréquentait d'autres hommes, femmes, dès qu'il était en mission. J'étais jeune, je ne comprenais pas ce dont il était question. Alors j'en ai fait part à mon père et je sais aujourd'hui que je l'ai détruit sans même le vouloir ni en avoir conscience. »

Tu t'étires avant de continuer, lui laissant le temps de gober chaque information. Tu ne te rendais pas vraiment compte du pourquoi tu disais tout ça. T'avais sûrement besoin de le dire, de parler. T'en as toujours eu besoin. T'avais peut-être envie de l'aider au fond, aussi. Peut-être oui.

« Ils ont divorcé. Je suis partie avec lui tandis qu'elle a juré de faire de sa vie un enfer. Il est mort un peu moins d'un an après en mission, dans un krash. Ma mère m'a emmenée à la morgue pour identifier le corps. J'avais quoi ? Cinq ans à tout casser, probablement. Et j'ai recommencé à vivre avec elle. »

Tu regardes ton téléphone. Tu te demandes si tu dois continuer ou non. A partir de là, tout ce que tu diras pourra être retenu comme preuve contre elle et tu en es parfaitement consciente. C'est pourquoi tu lèves les yeux vers lui avec ton écran, le fixant.

« C'est à partir de là que ça pourra vous aider. Vous aurez sûrement de quoi la foutre en tôle pour trois vies entières. Vous êtes sûr de vouloir apprendre la suite ? »

A lui de voir.
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Jeu 7 Aoû - 16:09


Hold my hand
feat.Kumo


Comme tu l’avais fait il y a plusieurs mois de cela, tu l’entends s’ouvrir. Au début, elle commence par ne révéler que quelques brides de son vécu, quelques parcelles de sa vie. Au départ, elle devait probablement se dire qu’elle allait en dire un peu avant d’arrêter. Mais plus ça va et plus les paroles sortent d’elles-mêmes. Comme une porte qui est forcée de s’ouvrir, elle te dévoile son contenu. Tu te tiens maintenant devant les portes du paradis, devant les palabres qui mènent tout droit vers un nouveau lien, quelque chose de fort. Ce qu’elle était en train de te raconter ne se résumait pas qu’à quelques anecdotes. Non. Aussi banal ce pouvait être pour certaines personnes, ce récit était le début de toute chose. Le commencement de l’enfer qu’elle avait vécu dans son existence. C’était ce genre d’instant que les gens ne prenaient pas le temps d’analyser et qui pourtant, était le moment le plus important. C’est dans ce genre de période que la vie des gens prennait une tournure abrupte. Dans son cas, son père était disparu dans des circonstances hasardeuses, chose qu’elle n'avait pu comprendre à un si bas âge. Pourtant, maintenant, elle était en mesure de comprendre et de connaître l’auteur de toutes ses choses. Alors comment faisait-elle pour supporter tout ça? Où trouvait-elle la force de ne pas s’écrouler en injuriant la vie de tous les noms alors qu'un membre de sa propre famille avait tout manigancer ?

-Je suis certain.

Tu lui dis en plantant ton regard dans le sien, à nouveau. Sur le coup, tu as l’impression de t’immerger complètement dans ses yeux, dans sa vie. À travers ses iris, tu as l’impression de voir une histoire se reproduire à partir des bribes de souvenir qu’elle gardait toujours en tête. Les moindres éléments se placent et se combinent pour te donner les éléments de preuve nécessaire. En attendant, tu devais simplement attendre. Patienter jusqu’à ce que tout soit prêt. Or, tu ne pouvais rester les bras croisés alors qu’elle allait faire appel à toutes sortes de souvenirs pour te venir en aide. Dorénavant, tu te savais d’une utilité. Tu venais de prendre connaissance de l’effet réconfortant que pouvait avoir ta chaleur sur son corps. C’est donc en suivant ce même principe que tu décides de l’amener contre toi. D’un geste empli de délicatesse, tu viens entourer sa taille en marchant à ses côtés. Du même coup, tu en profites pour lui rappeler que tu étais là. Elle n’allait pas être la seule à confronter ses problèmes cette fois-ci. Tu étais présent pour elle, marchant à ses côtés comme un fidèle acolyte. Tu venais tout juste de t’en rendre compte, mais en fait, tu n’étais pas celui qui venait de débloquer les portes de pandore. Elle était celle qui était en train de te fournir les clés nécessaires afin que les portes s’ouvrent. C’est d’ailleurs pour cette même raison que tu devais être patient. Il fallait que la clé se forme tranquillement, et ce, sans turbulence. Un moindre dérangement, et la porte vers les révélations perdaient sa stabilité et par conséquent, toute sa crédibilité.

-Mais sache que tout dépend de toi. Si tu ne te sens pas prête, je comprendrais Kumo. Sache aussi que peu importe ce que tu décides, je ne compte pas te juger, car tu es déjà assez forte pour t’ouvrir de cette manière, ce que j’apprécie énormément.

Ton timbre de voix était plus doux, plus paisible qu’à ton habitude. En fait, tu semblais drôlement apaisé pour une situation aussi tendue et difficile. Sans t’en rendre compte, tu venais de prendre le rôle d’alter ego, de paradoxe. Alors qu’elle devait probablement être stressée par ce qu’elle comptait révéler. Toi, tu étais calme, lui servant d’épaule sur laquelle se tenir. Elle était le soleil qui illuminait le sentier vers la vérité. Toi, tu étais la lune qui apaisait les rayons du soleil pour ne pas qu’il y ait de dommages collatéraux. Voilà ce que vous étiez. Une paire qui travaillait ensemble pour converser une stabilité.

-Je suis avec toi d’accord.

Tu relâches ton étreinte pour venir saisir sa main, histoire de faciliter la marche et de ne pas détruire sa bulle trop longtemps. Lentement, tu glisses tes doigts entre les siens en étant le plus doux possible

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Jeu 7 Aoû - 17:56


1463 mots ;

***


Tu avais beau dire tout ce que tu veux, nier comme tu pouvais, inspirer, expirer, contrôler chaque tremblement de ton corps pour faire croire à une pseudo-sérénité, au final tu ne pouvais pas le dénier. Tu as peur de franchir ce pas sur lequel tu ne pourras revenir, peur d'avancer, de changer, de prendre un tournant à cause de quelques mots, de ces souvenirs que tu as enfermés au plus profond de toi pour te transformer en cadavre, déambulant sur les pavés de la vie en silence, sans bruit. Tu as peur mais tu le veux, tu l'as toujours voulu au plus profond de toi. C'est pour ça que t'as voulu partir, pour faire changer les choses. Mais c'est pas toute la volonté du monde qui t'empêchera de sentir ton cœur taper contre ta poitrine comme s'il voulait s'en échapper. Parce que t'es une enfant. Que t'as peur du changement. Que tu es humaine, au fond.

« Je suis certain. »

Il plante son regard dans le tiens et tu ne ressens que cette honnête envie de vouloir savoir, tu n'y lis que curiosité et compassion, douceur et peut-être même affection. Tu te sens à l'aise. Tu te sens en sécurité. Tu as l'impression de pouvoir lui faire confiance, maintenant, mais ça veut rien dire, parce que t'as toujours été naïve et surtout parce que tu sais que la vie est une salope, tu le sais mieux que quiconque oui, alors ça ne t'étonnerait pas qu'un jour il retourne sa veste et tourne les talons sans que tu ne revois plus son visage. Tu t'y attendrais presque, même. Alors tu profites des moments calmes avant la tempête, tandis qu'il t'attire encore une fois contre lui, entourant ta taille avec douceur et tendresse, tandis que tu essayes de te calmer, continuant de marcher.

« Mais sache que tout dépend de toi. Si tu ne te sens pas prête, je comprendrais Kumo. Sache aussi que peu importe ce que tu décides, je ne compte pas te juger, car tu es déjà assez forte pour t’ouvrir de cette manière, ce que j’apprécie énormément. »

Tu sais qu'il fait tout pour te mettre à l'aise, pour te réconforter dans l'idée que tu n'es pas seule. Que tu n'es plus seule. Tu sais qu'il est là pour toi, à tes côtés, écoutant attentivement ce cœur à l'agonie qui menace de s'effondrer.

« Je suis avec toi d’accord. »

Tu vois ? Qu'est-ce que j'avais dit. Il lâche ta taille, venant entrelacer vos doigts et tu t'empresses de refermer ton emprise sur les siens avec une tendresse insoupçonnée, continuant de marcher. Tu te dis en un sens que c'est une chance d'être ambidextre pour ne pas avoir à parler. Tu inspires un grand coup avant de te replonger sur ton écran.

« Quand j'ai eu six ans, ma mère a commencé à me battre. Dès la première fois, elle m'a fait comprendre ma place dans cette société. Je n'étais pas « humaine » pour elle, je n'étais qu'un objet, un moyen de se défouler, de passer le temps. Alors, elle m'a coupé les ailes et tout espoir avec, au couteau, sur les omoplates. J'en ai encore les cicatrices. Elle n'a jamais arrêté, faisant preuve d'un grand talent pour ne pas laisser de traces sur le corps à part les bandages et les pansements qui disparaissent aussi vite qu'ils reviennent. »

Rien que de l'écrire, les souvenirs affluent et tu ressens à nouveau la sensation du fer te déchirant l'épiderme pour arracher les plumes qui y naissaient, à toi, pauvre petit ange qui ne savait rien encore de la réalité.

« Ma vie a toujours été dictée par elle. Ce que je devais faire, savoir, apprendre, les lois, la route, le destin, toute ma vie devait se dérouler sous ses ordres, jusqu'à ce qu'elle se lasse et me fasse disparaître, je suppose. C'est pourquoi je ne connais pas grand chose de ce monde : j'ai vécu tout ce temps entre quatre murs. »

Tu continues de marcher, serrant doucement sa main pour te souvenir qu'il est là. Tu apprécies un courant d'air qui vient te caresser le visage, faisant voleter ta chevelure. Tu ne te sens pas particulièrement à l'aise, mais tu n'es pas malade. Tu continues juste d'écrire. Tu as besoin que ça sorte, toute cette souffrance que tu as emmagasinée depuis tant d'année.

« Puis vint le temps où j'ai commencé à pouvoir devenir rentable. Ma mère est avare, avide d'argent, de pouvoir, de notoriété, malgré ce que lui rapporte son travail. Alors elle a fait un test, sur moi, qui de mieux que sa fille pour lancer s'essayer à la prostitution, après tout. J'avais quatorze ans, la première fois. Je suppose qu'on pourrait appeler ça un viol, je n'y ai jamais réfléchit, mais cette fois comme toutes les autres, je n'ai jamais pris du plaisir à attendre sur les trottoirs que quelqu'un vienne se servir de mon corps pour prendre son pied avec. Pas une seule fois. Évidemment, je me suis mise à détester les relations sexuelles. »

C'était presque comme si dans ton texte était lisible ton dégoût, ton aversion pour le sexe. C'est une chose naturelle, humaine. Tu le conçois. Mais tu ne peux pas l'accepter, pas après qu'on l'air forcé sur toi qui n'avait rien demandé.

« Le réseau s'est développé et tout l'argent lui revient. Six ans, désormais, que ça a commencé. J'étais jeune, encore. J'étais peut-être plus innocente, mais j'étais jeune. Trop jeune. J'ai pas tenu. Les médecins étaient impressionnés, ils avaient jamais vu ça qu'ils ont dit : une forme précoce et pourtant incroyablement violente de paranoïa. Et ça y est j'étais devenue un rat de laboratoire, une folle de plus enfermée dans un asile, pendant un peu plus d'un an. »

Tu plisses les yeux et un frisson de dégoût te traverse quand tu repenses à l'odeur médicamenteuse de la pièce où tu étais, aux regards des médecins, à leur manière de te traiter comme un vulgaire sujet de tests. Tu déglutis.

« J'ai essayé de parler, je l'ai crié même, désespérément, mais qui voudrait croire une internée ? On a pas voulu m'écouter, on a fait comme si de rien n'était. Alors j'ai arrêté de me fatiguer. Les médecins ont dit que c'était un mutisme. Moi je sais que ça l'est pas. Moi je sais que j'ai juste abandonné, parce que personne n'écoutait, alors je me suis tus. Et j'ai essayé de me taire pour toujours. De nombreuses fois, j'ai essayé, de toutes les manières possibles et inimaginables, j'ai essayé. Je voulais disparaître. Je croyais pas pouvoir tomber plus bas. »

Tu passes ta main sur ton visage, frottant tes yeux affaiblis par la lumière du jour qui te donne un peu mal au crâne. Tu es un peu plus calme mais ça n'en reste pas moins douloureux.

« Pourtant si. J'suis sortie de là, à croire que même les fous voulaient plus de moi. On m'a fait sortir après quelques mois de calme. Et j'l'ai retrouvée, elle, avec son sourire doux et ses couteaux, ses coups, ses mots qui font mal. Et j'ai plus jamais pu fuir, j'ai même pas pu me battre. Pas une seule fois. »

Pas une seule.
A ces mots, ton cœur s'est serré et brutalement, toutes les larmes que tu retenais au fond de toi se sont mises à couler à flots sur tes joues, roulant sans bruit, comme tu as l'habitude, tandis que tu les balayes maladroitement du revers de la manche, tremblante, mais elles veulent plus s'arrêter. T'arrêtes pas, Kumo. C'est juste ton cœur qui déborde. Tu baisses la tête, presque honteuse de ces larmes que tu pensais pouvoir encaisser encore une fois, mais faut croire que non, cette fois c'est trop. Tu peux pas te résoudre à lâcher sa main, la serrant dans la tienne. T'as jamais pu fuir. T'as jamais pu te battre. Quand bien même tu montrais forte, quand bien même t'avais que ton corps, pas d'armes, pas de mots, quand bien même t'étais seule contre son monde, avec pour seule offensive ta volonté et tes espoirs d'avancer, t'as pas pu. T'as jamais pu.

Elle t'a pas laissée le faire.

Elle t'a piétinée un peu plus chaque jour, te détruisant aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle t'a enfermée dans un monde qui était pas le tien, elle a balayé ton destin d'un revers de main et elle t'a regardée en riant, elle t'a effritée, grattée, elle t'a sourit pour mieux te tuer, doucement, à petit feu, sous les mots, sous les coups, pourtant t'arrive pas à savoir ce qui des deux t'as le plus descendue. Mais les faits sont là.

T'es brisée.
T'es en miettes.
Inconsolables, on peut plus te reconstruire.

C'est fini, tout ça.

L'espoir.
La volonté.
Les lendemains.

T'y crois plus.

Depuis longtemps.
Depuis trop longtemps.

Quand t'étais jeune, déjà.
Quand tu t'exprimais, déjà.
Quand tu souriais, déjà.

Et aujourd'hui aussi, t'y crois pas.
Mais ça empêche pas que t'en pleures.
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Ven 8 Aoû - 15:35


You're not alone
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Tu es complètement sous le choc. Non seulement à cause de cette histoire bouleversante, mais aussi à cause de la haine soudaine qui t’empare. En effet, ton visage est voilé, absent de toute humanité. Une aura meurtrière commençait à se dégager de ton être, de ton corps. On pouvait aisément le remarquer si on fixait ta lèvre. Celle-ci saignait à cause que tu l’avais mordu avec trop d’intensité et tu étais beaucoup trop en colère pour daigner lever le petit doigt. Si tu devais le faire, ce serait face aux injustices de ce monde, face à ceux qui causaient le chaos sur cette planète. Tu ne comprenais pas, non. Comment des gens pouvaient-ils être aussi cruels, surtout avec des gens de leur propre sang. Prostituer sa propre fille pour de l’argent? Cette femme était définitivement plus vénale que tu ne l’aurais cru et son argent était plus que souillé. Comment une femme pouvait-elle jouir de l’argent qui était souillé par les pleurs et le viol de sa fille. Comment pouvait-elle…

-Tsk…

Tu t’arrêtes un moment, n’étant plus en mesure de marcher. Tu vivais trop d’émotion et tu sentais presqu’une perte de contrôle. Pour une des rares fois, tu avais envie de mettre fin aux jours de cette femme, la détruire et faire ta propre justice. Elle avait trahi sa famille, sa ville et le monde entier. Les gens pourris de ce genre, tu voulais les tuer au matin, au midi et au soir. Tu n’avais aucun problème à porter le fardeau de meurtrier si c’était pour réduire à néant des gens du genre. Pourtant, quelque chose te freinait. Ce devait être Kumo. Sa présence t’apaisait et réussissait à te faire garder le contrôle de toi. Rien que son odeur ou le souvenir de sa voix te ramenait à l’ordre, te faisant comprendre que même si les gens pouvaient être néfastes, leur création ne l’était pas pour autant. Puis, pour avoir analysé plusieurs cas du genre, tu savais que tuer sa mère ne ferait pas particulièrement plaisir à cette enfant qui n’avait plus aucune famille.

-Kumo…

C’est la première parole que tu prononces depuis que son histoire t’a rendu carrément muet. Tu te penches pour venir porter ton regard dans le sien. Tu ne caches pas ce que tu tentais de voiler, tes larmes. Des myriades et des myriades de gouttes liquides qui déferlent lentement de ton visage. Tu ne tentes pas non plus de calmer le flot de sang qui commence à sécher sur le bord de ta lèvre. Tout ce que tu veux, c’est lui démontrer que tu es là pour elle, lui dire qu’elle est forte d’avoir supporté tout ça. Tout ce que tu veux, c’est la réconforter après tant d'épreuves…

-Tu es forte, tu sais, mais tout ça, c’est fini. Tu m’entends?

Tu rapproches doucement la jeune fille à la chevelure bleutée de toi. Tu lui déposes un doux baiser sur le front avant de l’étreindre en plein milieu de la rue. Comme un grand frère ou un ange gardien, tu caressais sa chevelure, tentant de lui faire comprendre que tu étais là pour elle. Tu voulais lui dire que plus rien de lui n’arriverait, maintenant que tu la connaissais. Tu allais l’aider à reprendre sa vie en main, c’était décidé.

-Je vais mettre ta mère en prison et détruire entièrement son réseau de prostitution. Elle pourrira là où il mérite de pourrir et j’espère qu’elle vivra longtemps jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de ce qu’elle a fait de la petite merveille qu’elle ne méritait pas.

Tu déposes ta tête contre son front pour sceller totalement le câlin.

-À partir de maintenant, tu es en sécurité d’accord? Je préférais que tu viennes dormir chez moi ou que tu ailles chez quelqu’un qui saura te protéger et te défendre, car avant l’arrestation de ta mère, je veux éviter qu’elle tente de te remettre le grappin dessus. Donc, si tu veux venir vivre à mon domicile, tu le peux. J’ai une grande chambre d’ami et c’est un logement assez grand. De temps à autre, certains de mes partenaires y sont, mais je n’ai pas encore l’argent pour former le grand projet que j’ai en tête. Par contre, tu y seras confortable et en sécurité en ma compagnie. Je veux juste éviter que quelque chose t’arrive donc c’est à toi de voir d’accord?

Tu relâches doucement l’étreinte, essuyant les larmes qui vivaient encore sur le derme de ta peau. Tu nettoies aussi le bord de ta lèvre, effaçant toute trace de sang. Oui, effaçant, car le fait de supprimer les traces de la vie était si facile. D’un seul geste, sa mère avait effacé son père de la carte. D’un seul geste, sa mère avait effacé la vie paisible que devait vivre sa fille. Et d’un seul geste, tu comptais effacer les plans de sa mère pour elle. Mais contrairement à cette ordure, tu allais t’assurer de lui dessiner un nouvel avenir.




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Sam 9 Aoû - 8:58


Tu n'as pas entendu sa langue claquer contre son palet, tu n'as pas senti son aura si menaçante, tu te concentrais simplement sur tes larmes que tu essayais inlassablement de stopper en t'aidant de la chaleur de sa main pour apaiser ton cœur blessé. Tu hoquetais en retenant tant bien que mal les sons que tu pouvais émettre, tu ne voulais pas qu'il entende ta voix, même s'il en savait plus que quiconque sur toi, tu ne voulais pas qu'il l'entende. Tu es bien capricieuse, on dirait une enfant. Ce que tu es au final, t'as juste été appelée adulte trop vite pour ta maturité. Et te voilà qui stress. Tu as peur, de sa réaction, ses jugements, ses actes, un gamin déboussolé, vraiment.

« Kumo... »

Tu sursautes, relevant ton regard dans le sien alors qu'il se penche, tremblante. Et tu écarquilles les yeux. Il pleure. Et il saigne, aussi. Sa lèvre est toute rouge. Un frisson de dégoût te parcourt mais tu en fais fi.

« Tu es forte, tu sais, mais tout ça, c’est fini. Tu m’entends ? »

Tu ouvres de grands yeux, encore. Fini. Ça te fait un peu penser à Kamui, c'est vrai. Pourtant, lui, c'est pas que la prostitution qu'il compte arrêter, c'est tout, ce cauchemar que tu vis depuis ton enfance va prendre fin. Tu t'en fous que ça soit faux, tu veux juste croire en ses paroles, juste, encore une fois, avoir quelque chose en quoi croire, et tes larmes qui affluent de plus belle sur tes joues le prouvent. Il embrasse ton front avant de t'étreindre tandis que tu t'accroches désespérément à lui, comme à ta dernière bouée de sauvetage avant la noyade.

« Je vais mettre ta mère en prison et détruire entièrement son réseau de prostitution. Elle pourrira là où elle mérite de pourrir et j’espère qu’elle vivra longtemps jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de ce qu’elle a fait de la petite merveille qu’elle ne méritait pas. »

Tu sens son front contre le tiens, tes yeux plantés dans les siens. Ses paroles te réchauffent le cœur et pour la première fois depuis longtemps, tu sens autre chose que ce vide et cette tristesse qui t'emplissent à longueur de journées.

« À partir de maintenant, tu es en sécurité d’accord ? Je préférais que tu viennes dormir chez moi ou que tu ailles chez quelqu’un qui saura te protéger et te défendre, car avant l’arrestation de ta mère, je veux éviter qu’elle tente de te remettre le grappin dessus. Donc, si tu veux venir vivre à mon domicile, tu le peux. J’ai une grande chambre d’ami et c’est un logement assez grand. De temps à autre, certains de mes partenaires y sont, mais je n’ai pas encore l’argent pour former le grand projet que j’ai en tête. Par contre, tu y seras confortable et en sécurité en ma compagnie. Je veux juste éviter que quelque chose t’arrive donc c’est à toi de voir d’accord ? »

Il te relâche, essuyant larmes et sang tandis que tu es incapable de faire de même. Tu portes doucement ta main à sa lèvres, essuyant le liquide rouge avec douceur pour ne pas lui faire mal - tu maîtrises ce genre de choses, maintenant, plus que tu ne le voudrais même. Tu retapes une nouvelle fois sur le téléphone après avoir effacé ta tirade.

« Je peux pas. Si je ne rentre pas, elle va me chercher et te trouver. Je veux pas qu'elle te fasse du mal. Je peux le supporter encore un peu, tu sais, c'est pas un ou deux coups de plus qui me feront chuter pour de bon. Je sais que tu es là, maintenant, après tout. »

Tu l'enlaces à ton tour, délicatement. Tu ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose parce qu'il est trop investi par ta faute qui plus est. C'est une enquête, juste une enquête et ça ne doit rester qu'une enquête. Tu essuies tes dernières larmes après l'avoir relâché et tu regardes tes pieds, gênée et embarrassée par la situation. Tu hésites à reprendre sa main mais t'abstiens, penaude. Bon, et maintenant vous faites quoi... ?

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Dim 10 Aoû - 4:09


Sacrifice
feat.Kumo


MUSIQUE-D’un doux geste, tu viens caresser sa chevelure en soupirant profondément. Si seulement elle savait ce que tu avais traversé dans le passé. Si seulement elle savait les douleurs et les souffrances que tu avais encaissées. Que ce soit au nom de l’amitié, au nom de la justice ou au nom de l’amour, tu avais goûté à la défaite dans tous ses secteurs. En fait, souvent, tu te sentais seul. Chaque fois que tu tentais de réaliser quelque chose, tu te rendais compte que tu chancelais, finissant par te retrouver seul. Donc, tu étais habitué de rencontrer des moments difficiles et  tu avais toujours trouvé la force de t’en sortir. Certaines fois, tes périodes basses avaient été beaucoup plus lourdes à porter que d’autres. Or, ce n’était en aucunement comparable aux douleurs physiques dont elle avait peur. Ceux-là, tu étais prêt à les prendre. Que ce soit un, cent, mille ou même des millions de coups, tu étais prêt à les encaisser si ça pouvait lui permettre de ne plus ressentir de souffrance physique jusqu’à la fin de ses jours.

-Tu sais Kumo…

Lentement, ta gorge se noue, te rappelant de mauvais souvenirs qui se regroupaient en un seul concept: ta propre vie.

-J’ai déjà souffert et je n’ai pas peur de souffrir à nouveau. Si c’est pour t’empêcher de vivre un coup supplémentaire, je préfère me faire torturer que de te revoir avec une bosse.

Comme à ton habitude, tu mettais les autres en avant, oubliant ton propre bien-être, ta propre personne. C’est probablement pour cette même raison que ta gorge s’était nouée. Ce devait être le motif qui avait poussé ton corps  à t’alerter. Tout ce que ton corps te disait c’est qu’encore une fois, tu faisais la même erreur. Tu mettais constamment les autres de l’avant, finissant ainsi par être le dernier dans ta liste de priorités.

-Je ne veux pas que le coup qu’elle te donne soit celui qui fasse déborder le vase, je m’en voudrais…

Et toi alors? Pourquoi ne pensais-tu pas à ta propre situation dans cette histoire? Toi aussi tu avais vécu de lourdes épreuves, allant même jusqu’à la torture. Que ce soit un PDG de compagnie complètement fou ou une personne que tu considérais proche, tu avais vécu de terribles épreuves. Et pourtant, tu agissais comme si ton contenant de vêtements sale se faisait vider chaque jour. Or, ce n’était pas le cas, et tu le savais. Alors pourquoi continuais-tu à te sacrifier autant pour les gens? Pourquoi…

-Et je ne suis pas seul.

Tes yeux commencent à s’illuminer , signe que tu faisais appel à ta lumière. Celle-ci représentait clairement ta source de vie, l’espoir dont tu te nourrissais chaque jour pour persévérer : ton don.

-J’ai mon don qui saura me protéger.

Ce cadeau que tu avais eu il y a de cela 7 ans détenait une place importante dans ta vie. Tout avait commencé par le rôle de malédiction, et lentement, ton pouvoir s’était transformé en ange gardien. Celui-ci était le premier à être venu te donner sans te demander. Ce même pouvoir qui t’avait fait voir la réalité à propos de la pseudojustice qui régnait dans ce monde était aussi celui qui venait te ramener à l’ordre lorsque tu oubliais de vivre ta propre vie. Il était là, à chaque moment, prêt à prendre le dessus pour te diriger dans un sens précis.

-Et j’ai des gens qui ont besoin de moi…

Par contre, tu retombais toujours dans le même cercle vicieux, pensant constamment aux autres. Tu ne voulais pas mourir, simplement pour ne pas qu’il ait un vide, pas parce que tu aimais vivre. Tout ce phénomène était complètement regrettable, surtout que tu n’étais pas une mauvaise personne. C’est probablement le fait que tu étais au courant de cette réalité qui comptait te délivrer.

-Et…j’ai besoin d’eux.

C’était un miracle, tu venais enfin de réaliser que tu avais besoin des gens dans ta vie. Or, la manière dont tu percevais les choses n’était pas tout à fait parfaite. En fait, tu avais besoin des gens pour être en mesure de les aider, pas pour faire autrement. L’hypothèse de relation que tu avais en tête n’était pas tout à fait parfaite, mais au moins, c’était déjà mieux qu’avant.

-J’ai plusieurs personnes qui ne me laisseront pas disparaître ou souffrir vois-tu.

Tu pensais à Bella, ta meilleure amie. Tsubasa ne faisait pas exception malgré les complications que vous étiez en train de rencontrer. Il y avait aussi la petite Anasthasia, Rose que tu n’avais pas revu depuis un bon moment et nouvellement Kumo.

-Et il y a toi.

Tu la serres un peu plus fort, prenant le temps de lui chuchoter tes dernières paroles pour la réconforter.

-Donc, quoiqu’il arrive, l’ennemi n’aura jamais l’occasion de me faire de mal, car je sais que ça te ferait plus mal que si c’était toi qui recevais leur coups.

Sur ce, tu lui envoies un léger choc électrique pour qu’elle le ressente. Or, elle n’allait pas tarder à ressentir une puissante vague d’apaisement qui risquait de venir détendre les moindres muscles de son corps pour qu’elle se sente beaucoup mieux.

-Mais dans tous les cas, la décision finale te revient, mais sache que maîtriser l’électricité me rend plus dangereux que les tueurs qu’elle pourrait envoyer. C’est pour ça que je fais ce travail sans crainte. C’est aussi pour cette même raison que j’ai accepté de traiter l’enquête. Donc, je te demande de ne plus avoir peur. Moi, j’ai peur que quelque chose t’arrive et toi, tu as peur que quelque chose m'arrive. On devrait donc veiller l’un sur l’autre, mais il est hors de question que je te laisse voler la vedette, d’accord?

Tu échappes une bouffée d’air, signes que tu venais de sourire suite à cette taquinerie.


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