Tu rodais comme un animal abandonné dans les couloirs de Colors Districts. Chaque personne qui passait à tes côtés ne pouvait s’empêcher de glisser subtilement un coup d’œil ver toi, comme si tu étais une bête de foire. Au début, ce genre de situations t’exaspérait au plus haut point, mais tu avais fini par t’y habituer, devenant du même coup insensible à leurs regards. Avec le temps, les regards jaloux qu’ils t’adressaient étaient même devenus une sorte de compliment, te poussant simplement à t’enfoncer encore plus dans ton art; celui d’augmenter le potentiel de tout ce que tu touchais. Eh oui, depuis que tu avais pris les rênes de la partie investissement de l’entreprise, celle-ci avait décollé, te rendant ainsi connu pour tes prises de décision et investissement judicieux. Ça, c’était sans parler du fait que Byakuya était fier de toi, phénomène dont plusieurs aspiraient comme but ultime de leurs vies. Or, tu n’y portais guère attention, tu t’étais contenté de faire ton travail, car tous les avantages que tu avais à tirer allaient de pair avec cette remontée fulgurante de l’entreprise. Ce faisant, tu étais beaucoup plus libre et influant , prononçant du même coup les premiers pas vers le poste qui t’attendait, celui auquel tu aspirais . Or, aujourd’hui, tu n’étais plus la vedette. Un membre de Colors Street venait tout juste d’être promu sous-PDG, une position intéressante qui avait le contrecoup d’être lourde en responsabilités, comme tout haut poste en entreprise. Bref, tu te devais donc de te présenter pour féliciter l’heureuse élue. Après tout, c’était la moindre des choses surtout que tu voulais voir quel genre de personne elle était. Eh oui, malgré le temps qui passait, tu ne devenais que de plus en plus curieux, nourrissant ton défaut à travers tes moindres pensées, tes moindres gestes et tes moindres paroles. Ainsi, tu tournais dans le couloir gigantesque pour te retrouver dans une allée où de nombreuses peintures trônaient sur le mur. S’il y avait bien une chose que tu appréciais dans ce lieu, c’était bien la diversité du décor. Cet endroit était simplement baigné en richesses et orignalités. Or, nul temps de contempler les merveilleuses créations, tu le ferais plus tard. Pour l’instant, tu devais t’arrêter pour marteler la porte du bureau de ta supérieure.
-Ici Genkishi Ryota, Vice-Directeur financier. J’aimerais si possible pouvoir m’entretenir avec vous.
Tu parlais alors que tu ne savais même pas si elle pouvait t’entendre à travers cette épaisse couche de bois luxueusement traité. Ce faisant, tu attendis simplement qu’elle daigne venir t’ouvrir ou qu’elle t’autorise à entrer dans son antre. En attendant, l’excitation envahissait ton être, te rendant fébrile de voir de quoi était fait cette nouvelle assistante directrice. Tu savais pertinemment que Byakuya avait probablement choisi quelqu’un d’intéressant. Si ce n’était pas le cas, tu serais dans le regret d’en être désolé et de faire ton possible pour que cette personne déserte l’entreprise. Eh oui, tu étais prêt à aller loin, mais tout ça, c’était dans le but de permettre à ton entreprise d’atteindre son réel potentiel. Ainsi, tu ne pouvais laisser quelqu'un ruiner l’entéléchie que vous formiez. Dans tous les cas, tu décidas de faire taire ses pensées, préférant ne pas te faire trop d’attente pour rien, car peu importe qui elle était, tu allais finir par en trouver un bénéfice. Que ce soit en la faisant disparaître ou en appréciant les moindres facettes de son aura, tu risquais d’être le seul et unique gagnant.
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Dim 22 Juin - 4:16
is the beginning or the end ?
ft. Genkishi Ryota nouveau post, nouvelles responsabilités et, peut-être, de nouvelles embrouilles ?
Il pleuvait dehors, c'était le déluge. Tout comme dans la tête de Daya, d'ailleurs. Son esprit était en pleine réflexion quant à son nouveau post de sous-directrice à Color Street. Elle ne s'y attendait vraiment pas, même, pas du tout, à cette montée en grade complètement inattendu. Mais, elle connaissait Byakuya depuis la création de Color Street, alors ... Peut-être qu'il avait appris à avoir plus confiance en elle au fil des années ? Bref, elle ne comprenait pas vraiment la raison de l'obtention de ce post, mais elle était tout de même assez contente de l'avoir obtenue et jubilait intérieurement de l'avoir obtenue. On ne peut pas dire qu'elle sautera au plafond en criant « enfin, j'ai eu ma promotion », mais la joie était belle est bien présente sur son visage. La demoiselle aux cheveux bicolore se retourne ensuite pour faire face à la grande porte du bureau ainsi qu'à la tonne de documents qui se trouvaient un peu partout dans la pièce, c'était une évidence, elle devrait tout ranger.
En frôlant le sol de ce bureau, tu avais bien remarqué que l'entreprise n'avait pas eu de sous-directeur depuis un bon bout de temps maintenant c'est aussi pour cette raison que tu es encore plus sur excitée par l'obtention de ce post, super important dans l'entreprise, que tu venais d'obtenir et que tu comptais bien gardé pendant un long moment en répondant aux attentes de tout en chacun. Soupirant un bon coup, tu te grattes légèrement la joue et tu déposes la peluche que tu avais dans les mains sur le solde façon à ce qu'elle se déplace dans le bureau au gré de ses envies. Bien qu'elle avait l'air aussi surprise que toi de l'état dans lequel le bureau était.
Il avait, bel et bien, été abandonné durant une très longue période et toi tu étais là en quelque sorte pour lui redonner vie, dirons-nous, tout en exerçant ton nouveau post à la perfection.
Bee, l'une de tes trois peluches principales, se promenait un peu partout dans le bureau en se faufilant dans tous les recoins de celui-ci en faisant une remarque à chaque grain de poussières qu'elle apercevait et pour ça, il y en avait beaucoup, de poussière. Ce bureau laisser à l'abandon par son ancien utilisateur semblait avoir aussi laissé à l'abandon par les employés de Color Street qui étaient en chargé de nettoyer de fond en comble les locaux. Alors, passant doucement ta main sur ton front, tu décides de te rendre dans la pièce où était rangé tous les produits pour nettoyer le bâtiment et tu dépoussières le bureau comme tu peux, rangeant les dossiers qui traînaient et reclassant tout par ordre alphabétique etc, etc.
Tu t'agites, tu gigotes, tu te trimbales d'un coté à l'autre de la pièce avec plein de dossier dans les bras, un chiffon à la main et une furieuse envie de tout laisser dans un sale état et de t'allonger dans le canapé qui se trouvait non-loin de la porte du bureau. Tu t'affolais en passant un chiffon sur tous les meubles où l'on pouvait trouver de la poussière puis, après avoir fini de nettoyer et de dépoussiérer à peu près tout, tu t'assoie sur le dit canapé et tu te permets de prendre un des gâteaux que tu avais glissé dans ton sac pour le manger tranquillement avant de reprendre ton rangement pour ne plus avoir à le faire à l'avenir. Alors, lorsque tu finis enfin ton gâteau, un soupire fait vibrer tes lippes avant que tes pieds ne se reposent sur le sol et que tu t'appuie sur l'accoudoir du canapé pour te lever et recommencer à ranger tous ces dossiers qui traînaient. D'ailleurs, Bee aussi t'aidait à ranger du mieux qu'elle pouvait en portant les dossiers un par un pour les poser dans les tiroirs du meuble qui se trouvait à coté de ton grand bureau, qui prenait presque toute la place d'ailleurs. Soupirant, un petit bruit sur la porte viens attirer ton attention, arquant un sourcil, tu portes un regard discret sur Bee puis sur la porte, épaisse, d'où voix, inconnue, mais pourtant bien réelle. Alors, tu déposes le dossier que tu avais dans ta main sur le bureau et tu te précipites devant la porte, faisant signe à Bee de rester immobile et de se mettre sur ta chaise de bureau. Toussant doucement, tu ouvres la porte et regarde rapidement la personne qui se trouvait derrière celle-ci, sans porter plus d'attention à cette dernière tu l'invites à rentrer et à s'asseoir sur le canapé qui se trouvait juste à coté d'un geste rapide de la main.
— Désolée si tu me trouves assez expéditive, mais ... Le bureau ayant été inoccupé pendant un grand nombre d'années, je me perds un peu dans le rangement de tous les dossiers ... Tu te retournes pour recommencer ton rangement puis tu poses ton index sur ta joue et tu te tournes encore, reportant ton regard sur la personne que tu venais de faire entrer dans ton bureau. — Oh et, euh. Désolée si tu, mh, vous n'aimez pas trop qu'on vous tutoie, mais j'ai la fâcheuse habitude de tutoyer tout le monde, je trouve que c'est plus ... Amicale, ou plus facile pour moi aussi, surtout. Tu soupires devant ton manque de tact puis tu te retournes encore une fois, face à ton bureau et tu te remets à ranger les dossiers tout en essayant de mettre à l'aise la personne qui était venue pour faire ta connaissance, du moins, c'est ce que tu espérais. — Alors ... ? On ne se connaît pas je crois, comment t-vous vous appelez ? Et, oh. Ne vous inquiétez pas, vous ne me dérangez pas du tout, je suis tout ouïe et puis j'ai presque finie de toute façon. Dis-tu en tournant légèrement ton visage en adressant un sourire à l'homme aux cheveux ... Roux ? Oh merde en fait, tu n'avais pas du tout porter attention à lui quand il était entré, m'enfin bon, tu n'étais pas du tout là pour le juger, alors tu prolonges ton sourire puis tu continues de ranger des dossiers en espérant qu'il ne s'en aille pas sous prétexte que tu es en plein rangement.
Tu n’en croyais pas tes yeux. Était-elle vraiment en train de t’ignorer et de se préoccuper de son rangement. En fait, c’était tout à fait normal, elle venait d’entrer dans son bureau et elle avait des tonnes de choses à faire, mais la moindre des choses était de porter son attention deux secondes vers son invité, chose qu’elle finit par faire…à la dernière minute.
-Je préfère vous vouvoyer. Nous ne sommes ni des amis, ni des connaissances, mais bien des collègues.
Ton timbre de voix était rude et tu étais ennuyé. Tu te demandais comme une gamine du genre avait pu grimper aussi haut sur l'échelle. Elle devait probablement avoir quelque chose de spécial, une caractéristique qui avait charmé Byakuya. Ce ne pouvait être qu’une vulgaire femme dénuée d’intérêt et de considération du genre. Non, cette idée n’acceptait pas d’exister dans ta tête, toi qui t’étais fait tant d’attentes. Dans tous les cas, ce n’était que la première impression et si elle déjouait les probabilités qu’elle devienne intéressante, celle-ci ne serait que plus acceptable ou du moins profitable. Bref, tu te contentas donc de la regarder ranger ses trucs avant de porter ton attention vers ta droite. À cet endroit précis, tu avais cru voir un ourson en peluche bouger. C’était étrange surtout que le tiroir devant lui était ouvert. Wait, venais-tu vraiment de voir un ourson? C’était trop, tu ne pouvais cacher ton indignation face à ce personnage étonnamment non impressionnant.
-T’as quel âge?
Tout compte fait, tu te sentais tellement à l’aise que tu n’hésitas pas un moment à la tutoyer. Tu étais contradictoire avec toi-même, étais-tu en train d’avoir des problèmes de calcul? C’était possible, mais n’empêche, tu commençais à être dégouté.
-Et j’ai déjà dit mon nom.
Chacune de tes paroles était blasée à un point tel qu’on ait cru que tu t’étais levé du pied gauche. Celle-ci allait passer un mauvais quart d’heure et tu le savais.
-Mon nom est Genkishi Ryota et tu n’as pas vraiment besoin de ranger tous ses documents, ils ne te seront probablement pas nécessaires.
Tu venais tout bonnement de la menacer, soutenant ton regard de la manière la plus hautaine possible. Aucune honte, aucune gêne, c’était presque des menaces de mort, mais il n’y avait aucune preuve, te permettant ainsi de l’intimider comme tu savais si bien le faire.
-Je me demande comment tu as fait pour avoir un tel poste, mais je doute que tu sois à ta place ici.
Elle avait l’air gentille, mais la gentillesse n’était pas ce qui permettait d’exceller. Non, il fallait de la rigueur, de la force ou de l’originalité, quelque chose qui allait relancer l’entreprise. Pas une gamine…
-Si tu veux, je t’escorte jusqu’à l’arrêt d’autobus.
Léger sourire sarcastique alors que tu attendais une réponse en provenance de la future ex-sous-directrice.
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Sam 19 Juil - 19:25
is the beginning or the end ?
ft. Genkishi Ryota ohohoh attention, le caniche aboie et sort ses dents.
Pour être honnête. Dès l'instant où ton collègue avait franchi le pas de la porte de ton bureau, tu n'arrivais pas à l'apprécier, mais tu avais énormément de mal à juger les gens, les prendre de haut, les détester et ce dès le premier regard, alors, tout en mettant un peu d'ordre dans ton bureau, tu portais une oreille attentive à tout ce qu'il disait et tu reportais ton regard bleuté sur lui à certains moment pour ne pas qu'il pense que tu t'en contre fichait de lui. Tu n'étais pas vraiment là pour faire ta petite princesse parce que tu avais été promu sous-directrice, tu étais là pour travailler et cela avait l'air de lui déplaire, que tu aies obtenu ce post. Il est jaloux ? Il douterait de tes capacités ? Qu'importe, tu n'es pas là pour plaire à la sous-couche de l'entreprise et la sous-couche présente dans ton bureau, aussi insignifiante qu'un parasite ou qu'une mouche que l'on souhaiterait écraser violemment avec sa semelle, tu ne la supportais pas. D'ailleurs, à la vue des grimaces haineuses qui se dessinaient petit à petit sur ton visage au fur et à mesure qu'il déblatérait des absurdités te faisant passé pour une employée incompétente pour assumer un post aussi important, Bee se lève et il est bien décidé à te désobéir de façon à te protéger de cette présence insignifiante et horriblement dérangeante qu'étais ce Genkishi Ryouta qui essayait tant bien que mal de t'énerver au plus au point et de t'obliger à ... Quitter ton nouveau post.
— Hey le clown. Tu parles pas comme ça à Daya, apprend à rester à ta place. Lança la peluche à l'encontre de ce Genkishi Ryouta qui n'hésitait pas à essayer de te froisser pour on ne sait quelle raison.
La peluche sort donc de sa cachette et se dirige vers l'homme à l'allure plus qu'inquiétante et au visage horrible en posant sa main contre une de ses joues en tissus avant de grimper sur le canapé et de le pointer de son doigt mal cousu.
— Tu cherches quoi ? T'es dégoûté parce que tu voulais le poste de Daya ? Si tu ne l'as pas eu c'est que tu n'es pas assez compétent, apprend à rester à ta place. Et, malheureusement pour toi, elle ne se trouve pas au-dessus de celle de Daya.
Ta peluche se met à émettre un rire plus ou moins strident tandis que toi, Daya, tu termines de ranger tous les dossiers, enfin. Regardant du coin de l’œil l'homme à côté de Bee, tu t'approches doucement du canapé et prend la peluche dans tes bras avec délicatesse et douceur.
— Fais attention Bee, sa débilité est peut-être contagieuse Murmuras-tu à l'oreille souple et douce de ta peluche à qui tu adresse un léger sourire avant de retourner vers ton bureau ; déposant la peluche sur celui-ci, tandis que dans un même temps tu te retournes, faisant face à ton collègue en croisant tes bras sous ta poitrine, t'asseyant sur le dit bureau. Bee t'imitant machinalement, s'asseyant sur tes cuisses en observant silencieusement l'inconnu qui te causait bien tu soucis. Et toi qui croyait que ça ne serait pas si compliquer que les autres accepte cette montée en grade, dont tu avais bénéficie grâce à Byakuya, étant donné ton ancienneté dans l'entreprise. Tu laisses un énorme soupire faire vibrer tes lèvres avant de ricaner doucement, posant une de tes mains sur l'une de tes joues en regardant ton fameux collègue, le prenant de haut, la haine ce sentant dans ton regard.
— Mon nom ? Il est écrit sur la porte, si tu veux le connaître tu sors et tu regardes, tu devrais être assez intelligent pour le faire, non ? D'ailleurs c'est assez honteux que tu ne daignes même pas te renseigner sur le nom de ta supérieure. Tu fermes les yeux un court instant, soupirant une nouvelle fois dans le même temps.
— Pour te répondre, j'ai 35 ans. Et je pense que de nous deux, celui qui n'a rien à faire dans ce bureau c'est bien toi, Genkishi. Tu t'arrêtes de parler un petit moment, passant ta main dans ta longue chevelure bleuté.
Ce nom, il te disait bien quelque chose. C'était le mec qui s'occupait des finances, si tu te souvenais bien. Mais des personnes comme lui, bien que ça ne court pas les rues, vu son style affreusement désagréable pour tes iris, ça courrait sûrement les rues et ils seraient sûrement plus intelligent que lui qui veut se faire passer pour on ne sait quoi. Il veut sauver l'entreprise, c'est bien. Mais qu'il aille voir ailleurs. Mais, tu ne sais pas être mesquine, tu peux bien essayer autant que tu voudras, il te rira peut-être au nez, mais de vous deux, tu es celle qui détient le plus de pouvoir.
— Tu sais que tu joues à un jeu dangereux Genkishi ? Et de nous deux celui qui risque de perdre c'est toi. Tu veux quoi ? Prendre ma place ? Tu es jaloux ? « Byakuya ne me trouve pas assez bon pour ce post et il met une personne totalement incompétente à ma place. », s'il te plaît, redescend sur terre. Tes menaces elle rentre par une oreille, ressortant aussitôt par l'autre, tu es pathétique. Tu passes ta main sur la tête soyeuse de Bee que tu regardes avec insistance. La peluche levant son bras pour poser sa main sur ta joue comme pour t'encourager. Elle savait très bien, elle, que tu étais mal à l'aise dans ce genre de situation et que tu aimerais fuir, loin. Mais, une partie de toi veut se battre, va se battre, alors tu relèves la tête et arque un sourcil en fixant de façon hautaine Genkishi.
☆ HRP ; Ouech répond pas en vingt minutes toi j'ai des rps à faire encore xD.
Tu es consterné par ce que tu viens de voir. La gamine et sa peluche viennent de te rebeller. Dès lors, tu saisis un peu les qualités qui ont fait d’elle une candidate potentielle à ce poste. Oui, tu vois de plus en plus ce que Byakuya a vu en elle. De tes yeux vicieux, tu l’examines et observent ses moindres actes. Elle est beaucoup plus intéressante qu’aux premiers attraits et elle a du caractère. Par contre, tu ne sais que bien trop que ce qu’elle dégage est éphémère. Tu le vois dans ses yeux qu’elle tente d’adopter l’âme d’une combattante sans forcément l’être. Sur le coup, ça te fait même sourire parce que tu trouves sa manière d’être mignonne. En plus, elle avait 35 ans, un âge ridiculement avancé pour ce que son physique dégageait. À croire que la vie te réservait bien des surprises et elle était une de ses surprises.
-Est-ce moi ou vous avez un ourson vivant dans votre bureau?
Tu pénètres un peu plus profondément dans le bureau, affichant un air mesquin dont tous devraient se méfier. Lentement, mais surement, tu t’approches d’elle avant de poser tes fesses sur un siège qui te met directement en opposition avec ta nouvelle supérieure. Seule une table en bois massif vous sépare.
-De ce que je sais, nous ne sommes pas au zoo ou à la garderie ici.
Ton sourire se prolonge alors que tu te languis de voir comment elle allait réagir vis-à-vis l’insulte que tu venais de lui lancer. D’ailleurs, rien qu’en imaginant sa réaction, tu te surprends à te lécher les lèvres, comme si tu allais avoir droit à un délicieux festin. Vraiment, tu es complètement étrange et tu n’as aucune honte à agir et à te sentir de cette manière. Au contraire, tu tentes surtout de l’intimider et de voir jusqu’où elle compte aller.
-Mais, pour votre information, je ne suis aucunement jaloux de votre position. Si je l’étais, je vous aurais déjà éliminé à l’instant ou nous parlons.
Tu portes maintenant ton attention sur ce qui semble visiblement être son ange gardien.
-Et rien ni personne ne m’aurait arrété, est-ce bien clair?
Tu t’amuses à le provoquer, lui qui semblait extrêmement impulsif et protecteur. Malgré tout, tu ne peux t’empêcher de croire que leur relation semble assez mignonne au point de t’attendrir l’espace de quelques secondes.
-Mais bon, je m’assure simplement que le travail que je fais ne sera pas quelque chose de vain à cause d’une mauvaise gestion de la sous-directrice.
Tu te relèves subitement pour t’approcher un peu plus d’elle. Une parcelle de ton corps est maintenant au-dessus de la table alors que ton visage s’approche dangereusement du sien.
-Mais je dois admettre que vous êtes délicieuse lorsque vous êtes mécontente.
Tu passes soigneusement ta main sur sa joue, frôlant ainsi l’inférieur de sa lèvre histoire de voir de quelle manière elle allait réagir.
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