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 reluctant heroes Δ sébastien

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CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
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JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

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Sora Winchester
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Mer 9 Avr - 14:43






I'll stand up with you forever
I'll be there for you through it all Even if saving you sends me to Heaven ii





Rentrons, alors.
Tu décèles une infime lueur d'espoir dans ces paroles, dans l'ombre du sourire dont Sébastien les ponctue. Deux mots, treize lettres ; une énième promesse d'infini limité par le temps. Cette éternité dérisoire dans laquelle vous vous réfugiez, sans accorder la moindre attention au tic-tac infernal de la bombe à retardement psychologique que ton amant est devenu. Pourtant, tu n'as que trop bien conscience que l'intégralité du vocabulaire dont tu disposes ne suffira pas à le guérir, que tes étreintes, si passionnées soient-elles, ne l'apaisent que temporairement. Il faudra des années pour que les plaies mentales commencent à cicatriser, si tant est que cela soit seulement possible. C'est là, dans son regard écorché, alors qu'il tremble entre tes bras. C'est là, irrévocable.
Son âme en éclats.

Tu l'as rhabillé comme tu l'as pu, t'appliquant à paraître le moins brutal possible. Tu sais que désormais, ces tâches si banales de la vie quotidienne te reviendront de droit. Quelque part, cette idée te terrorise - toi qui est à peine capable de prendre soin de toi-même, un peu négligent, absent, étourdi. Tu n'es qu'un adolescent, déjà écrasé depuis trop longtemps par la responsabilité de sa propre existence, désormais unique pilier de celle d'un autre. Tu as beau accepter la fatalité avec un sang-froid relativement inquiétant, les difficultés qui s'annoncent t'effraient sourdement.
Tu ne sentiras plus jamais la chaleur de ses mains dans les tiennes.
Il y a encore tant de choses que tu dois apprendre.

Tu quittes la ruelle crasseuse, théâtre de désastreuses révélations, beaucoup plus fatigué qu'en y pénétrant. Tes convictions ne sont qu'intimement renforcées par cette toute nouvelle tragédie technologique, mais tu as peur. Peur de faire un pas de travers, d'abîmer son orgueil déjà écartelé, de le pousser involontairement dans ses retranchements spirituels, de ressembler à ces monstres qui lui ont infligé un tel traitement. L'angoisse qui point à peine dans ton bas-ventre s'annonce continuelle - t'épuise déjà. Tu le soutiens fermement, ton bras serré autour de ses épaules métalliques pour l'empêcher de s'écrouler à nouveau. Tu as envisagé de le porter, mais tu es trop faible, trop gracile. Tu n'as pas la carrure nécessaire pour supporter son poids sur plusieurs centaines de mètres, et ce constat t’écœure ; tu peines déjà à ne pas perdre l'équilibre. Tu es pathétique.

Il se fait tard, déjà, et le quartier est presque désert. Tu toises les rares passants que vous croisez avec tout le mépris que tu es capable d'exprimer, les intimant muettement de détourner les yeux. Tu envies ces gens et leurs journées insipides, leur rituel de médiocrité qu'ils répètent inlassablement, jour après jour. Tu les jalouses même à tel point que tu serais prêt à détruire leur bonheur surfait de tes propres mains, renonçant une bonne fois pour toutes à tes allures d'adorable petit héros débordant de bonnes intentions. Si tu en avais le pouvoir, tu les enverrais brûler en enfer ; tous autant qu'ils sont.
Chaque inspiration est une nouvelle épreuve.

[...]
Lorsque vous atteignez finalement la bâtisse grisâtre qui vous tient lieu de forteresse, la nuit est tombée. La lune est à son troisième quartier, illuminant le ciel de Tokyo de sa lumière trop crue. Il n'y a pas d'étoiles, plus depuis longtemps - seules les diodes artificielles clignotent vaillamment, en irréductibles astres futuristes et désaxés. La clé tourne dans la serrure, et enfin, vous êtes à l'intérieur. Tu voudrais pouvoir croire que ce refuge est imprenable, que vous êtes en sécurité, mais tu sais à présent qu'ils n'auraient aucun problème à s'infiltrer entre tes murs pour bouleverser ta vie. Pour la démolir. Tu le sais, oui, mais tu es certain qu'ils le feront pas - c'est l'unique dogme auquel tu peux encore t'accrocher. Tout ira bien. Tout ira mieux. Je vais prendre soin de toi.

Tes doigts glissent sur l'interrupteur, éclairant le vestibule d'un éclat synthétique, et tu effleures sa joue, desserrant finalement ton étreinte.

"- On va s'en sortir, tu sais. Tu n'as pas la moindre idée de pourquoi tu t'acharnes à seriner ces rengaines rassurantes, mais peu importe. Il l'a dit lui-même, le pire est passé. Maintenant, vous n'avez plus qu'à vous en convaincre. Tu t'interromps un instant, réprimes un accès de toux. On va s'en sortir. Je t'aime."
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Sébastien de Nivral
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Mer 9 Avr - 16:35


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Dire que tu avais oublié jusqu'au chemin de la maison. Cette nuit n'avait pas été qu'une nuit de souffrance, c'était aussi la cause d'une amnésie. Tu pensais que tu allais mourir après avoir été manipulé comme un pantin, et tu espérais oublier les bons souvenirs pour ne pas avoir de remords, comme un lâche. La vérité, c'est qu'une fois que tu t'es retrouvé seul, livré à toi-même, dans les rues immenses d'Ikebukuro, tu as réalisé que tu étais perdu. Tu avais voulu oublier si fort ce qui te rattachait à la vie que ton vœu empoisonné s'était produit. Mais par le plus grand des miracles, il t'a juste fallut suivre le même chemin que Sora pour te souvenir. Tu regardes partout autour de toi, comme un enfant découvrant une nouvelle place : tes marques semblent brouillées. Mais tu sais où tu vas, à quoi ça ressemble, et surtout, avec qui tu es. Tu avais beau souhaité oublier ton bonheur, tu ne pouvais pas supprimer ton fiancé de tes pensées. Il est inscrit si profondément qu'il est toi.
Dépendants, l'un de l'autre, voilà à quoi votre relation se résume : la fusion parfaite. La faiblesse et l'espoir rencontre la force et le désespoir, un savoureux mélange explosif et apaisant. Pire qu'une drogue, pire que le sexe, pire que l'alcool, pire que tout. Non. Mieux que tout.

Tu passes enfin le pas de la porte, et le son du parquet qui grince un peu sous ton poids alourdi par les métaux te soulage. La lumière s'allume, tu plisses les yeux et fronce les sourcils, pas bien habitué à ça. Toujours dans le noir depuis des jours, le regard rivé sur le bitume. Je t'aime. Ton cœur fait un bond contre ta poitrine, et tu jurais que cela puisse se voir physiquement. Difficilement, tu redresses ton faciès jusqu'à l'adolescent. Depuis quand es-tu si frêle ?

« Je t'aime, moi aussi. »

Murmures-tu.
Et puis le silence.
C'est la première fois que vous vous retrouvez si simplement. Vos retrouvailles se résument souvent à des larmes puis à faire l'amour passionnément, mais cette fois-ci, c'est différent. C'est tellement calme, tellement différent. Apaisant. Tu tournes la tête vers la salle de vie dans laquelle tu avais trouvé ton petit-ami à moitié mort, drogué, il y a quelques mois de cela. Tu tentes d'effacer ces souvenirs de ta mémoire pour le moment, au risque de t'y brûler encore une fois.
Dans tes vêtements trop grands, tu sembles presque rampé jusqu'au salon, te laissant tomber dans le canapé, la tête basse. Comme puni.

« Je suis désolé j'ai vraiment l'air pathétique. »

Tu tentes d'esquisser un maigre rictus, mais ça ressemble juste à une grimace. Décidément, la guérison risque d'être longue.

« Mais ça ira. Ca ira. Je. Je serai bientôt apte à prendre soin de toi comme il se doit. Je te le promets, je ne serai pas un poids. »
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Sora Winchester
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Mer 9 Avr - 18:31






I'll stand up with you forever
I'll be there for you through it all Even if saving you sends me to Heaven ii





Il t'est devenu tellement naturel d'user de ces formules qui autrefois t'apparaissaient insurmontables ; je t'aime, dis-tu, pourtant, tu as le sentiment que tu éprouves beaucoup trop de sentiments pour les limiter à quelques mots jetés au détour d'une phrase. C'est plus que cela, à présent, plus que de l'affection, que de l'attirance, que des promesses. Tu es tombé amoureux tellement violemment que tu ne t'en relèves pas, que tu n'essaies même plus d'empêcher la passion de te dévorer. Tu es toute ma vie, devrais-tu lui rappeler, parce que tu lis dans ses yeux rougis qu'il se déteste encore plus profondément que lorsque tu l'as rencontré. Cependant, tu te tais, tu savoures le silence qui vous enveloppe, en échos à vos hurlements évanouis. Tu t'es accoutumé à l'apocalypse, aux coups et aux larmes, à tel point que cet instant de calme te semble surréaliste. Presque inquiétant. De fait, tu demeures sur la défensive, prêt si nécessaire à encaisser une nouvelle salve de désespoir.

« Je t'aime, moi aussi. »
Le murmure de ton amant t'arrache un sourire triste alors qu'il se détourne, qu'il se traîne vers la salle de séjour. Sa façon de se déplacer, comme une ombre, abattu par le poids de ses maux, te rappelle ta mère lors de ses plus mauvais jours ; l'éclat morne de ses iris vidés, ses lèvres tremblantes, présageant de nouvelles injures, sifflées entre ses dents. Son inexorable déclin psychologique, dont tu as été accidentellement spectateur, t'a douloureusement prouvé que, souvent, la meilleure volonté du monde ne suffisait pas à guérir l'âme humaine. Mais cette fois-ci, tu n'assisteras pas au délabrement d'un autre de tes proches sans réagir - tu n'es plus le petit garçon qui courait se cacher sous ses couvertures dans l'espoir que personne ne l'y trouve, tu n'es plus celui qui suppliait sourdement qu'on l'achève alors que l'impact des gifles qu'il recevait résonnait dans l'atmosphère funeste. Tu ne sais pas comment t'y prendre, mais tu vas trouver, quitte à y laisser le peu de santé mentale qu'il te reste. Parce que si quelqu'un détient le pouvoir de reconstruire ce puzzle qu'est devenu sa psyché, c'est toi. Et personne d'autre.

« Je suis désolé j'ai vraiment l'air pathétique. »
Il ne te regarde plus. En fait, il ne regarde plus rien. Il fixe un point qu'il est seul à voir, courbé comme un enfant à qui l'on reproche une bêtise qu'il ne croyait pas avoir commise. Ses excuses te font mal au cœur ; il n'est certainement pas responsable de l'état critique dont tu vas devoir l'extirper, et la simple idée qu'il puisse se sentir coupable de sa propre souffrance te donne la nausée. Tu verrouilles soigneusement la porte derrière toi, en dépit du fait que tu saches pertinemment que ça n'arrêterait pas les démons qui vous traquent. Qu'importe à quel point le bouclier mental et physique que vous forgeriez pourra être solide - ils trouveront toujours une faille dans laquelle s'infiltrer pour empoisonner votre quotidien, pulvériser vos espoirs. Tu en as pris conscience. Tu y es préparé.

« Mais ça ira. Ca ira. Je. Je serai bientôt apte à prendre soin de toi comme il se doit. Je te le promets, je ne serai pas un poids. »
Tu réprimes à grand peine une grimace alors que tu avances dans sa direction d'une démarche un peu bancale. Ça ira. Ces quelques syllabes salvatrices, tu te les aies répétées inlassablement pendant des semaines, à l'instar d'un mantra, d'une mélodie obsédante d'apaisement que tu aurais cherché à apprendre par cœur. Tu n'as que faire de ses aptitudes à prendre soin de toi, tu as dépassé ce stade depuis longtemps. Il n'est plus ton protecteur, mais ton égal ; et en l'occurrence, c'est à ton tour d'être solide. Pour votre bien à tous les deux.
Tu te laisses tomber sur les coussins, t'installant en tailleur à ses côtés, et un soupir s'échappe de tes lèvres.

"- Quand je prenais de l'héroïne, commences-tu doucement, tes doigts crispés sur l'anneau qui orne ta main gauche. Tu me supportais. Tu m'empêchais de tomber, tu me disais que tout allait s'arranger. Tu me consolais quand je pleurais. Tout le temps. J'étais... J'étais pitoyable. Tu serres les dents, prends une profonde inspiration. Pourtant tu restais quand même, alors que j'en méritais pas tant. Et maintenant... Maintenant c'est à mon tour d'être là pour toi. Tu t'interromps, reportes ton attention sur le visage décomposé de Sébastien. Je... Je veux pas t'entendre dire que t'es pathétique. Tu es magnifique, pour moi. Tu le seras toujours."
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Sébastien de Nivral
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Mer 9 Avr - 21:25


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

T'as toujours été là parce que ça te sentait évident. Ca te semblait normal : tu ne pouvais rien faire d'autre, ni même guérir les blessures. Tu en pouvais qu'être une bouée de sauvetage en pleine tempête. Tu ne servais pas à grand chose, alors tu faisais de ton mieux pour que Sora ne pense qu'à toi pour oublier ses peines et ses douleurs, qu'il sèche ses larmes pour enfin oser espérer un espoir bien meilleur. Tu baisses les yeux un peu, avec l'intention de te tortiller les doigts mais ton corps ne réagis pas ; c'est simple, ce n'est plus vraiment ton corps. Et ce songe te plante un couteau dans le cœur, tu détournes le faciès, empêchant Sora de voir ton visage grimaçant pour la énième fois. Tu n'en peux plus de pleurer, tu sens tes yeux gonfler encore et ton cœur s'emballer – tout du moins ce qu'il peut en rester.
Tu faisais de ton mieux pour paraître fort et stable alors que tu es tout le contraire, tu t'es toi-même berné, incapable de réaliser que tu es resté cet adolescent parti à l'armée trop tôt, devant les lourds regards de tes camarades et le mépris des adultes qui n'ont vu en toi aucun potentiel, juste de la faiblesse et du manque de rigueur. Mais t'as tenu le coup, jusqu'au bout, et tu es prêt à montre jusqu'où tu es capable d'aller pour cette relation que t'as offert le ciel, aussi instable soit-elle, et sans espoir apparent.

Ta tête s'écrase contre le coussin derrière toi et tu plantes ton regard sur Sora. Tu l'observes et toi aussi, tu le trouves magnifique. Ca t'arrache un nouveau sourire et tu ne peux pas t'empêcher d'être un mouvement ; tu glisses le côté pour t'asseoir à califourchon sur ses genoux, tirant tes deux fardeaux métalliques avant de reposer ton front contre son comparse. Puis tu fermes les yeux, tu respires cet instant comme de l'air pur et tu sens ton esprit s'évaporer : tu es à nouveau sur un nuage que seul l'adolescent et toi peuvent espérer aller.

« ... Je suis tellement heureux de te retrouver. »

Brisant le silence et ouvrant les yeux, tu arbores un air un peu timide et embarrassé, comme si tu n'avais jamais fait de déclarations enflammées.

« Même si j'aurai aimé espérer avoir un autre pseudonyme que Robocop ou Terminator. »

Tu ris de toi, parce qu'il n'y a plus que ça à faire après tout. Ca te fait souffrir, mais tu préfères t'en amuser plutôt que de t'en apitoyer. Sora n'a pas besoin que tu sois un poids de plus pour lui : il faut que tu sois fort, que tu sauves ton couple de tout ça. Tu ne te laisseras tomber.

« Je. Je peux t'embrasser... ? »

Comme si tu avais besoin de la permission de Sora pour le faire.
Mais tu ne sais pas où sont tes marques, tes repères, tu es perdu. Tu fais à peine la différence entre le bien et le mal, alors tu as peur. Tu as peur de tout.
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Sora Winchester
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Jeu 10 Avr - 0:59







Fait est que depuis cinq mois, faute d'exprimer tes plus intimes ressentis, tu as énormément pleuré. Tu te rappelles à la perfection des hurlements que tu poussais alors que la lame du poignard s'enfonçait dans ta chair, lentement, presque comme si ton tortionnaire se délectait du spectacle. Tu te rappelles de ton excitation avilissante alors que la langue de ce dernier effleurait ta peau écorchée, goûtait au sang qui perlait pour la seconde fois déjà. Tu te rappelles de l'instant où tu avais renoncé à ce qu'il restait de ton orgueil pulvérisé, suppliant qu'il cesse de t'abîmer, de te toucher, de t'ensorceler. Et puis une larme, unique, tant de douleur que de colère, qui dégoulinait sur ta joue. La première depuis que tes parents avaient quitté le pays, t'abandonnant à ton triste sort. La première de toute une série d'autres.

En quelque sorte, tu agissais comme un enfant, prompt à éclater en sanglots à chaque occasion que l'on t'accordait, incapable de stopper cet interminable flux de sentiments exhibitionnistes ; et pourtant, ton amant ne t'a jamais repoussé, jamais méprisé en de telles circonstances. S'il a pu te rassurer alors que tu n'étais qu'une épave, terrorisée, sous le joug infernal d'une addiction idiote, tu seras capable de le soutenir à travers ses propres épreuves. Pour les supporter. Les surmonter. Réapprendre à vivre, en dépit de la tournure cruelle de vos existences dysfonctionnelles, de vos plaies toujours béantes.

Ton regard croise le sien, et tu devines un sourire sur son visage, plus affirmé que le précédent. C'est ténu, presque imperceptible, mais c'est là, et ça te rassure. Tu te réfugies dans chaque infime bribe d'espoir qu'il s'abaisse à t'accorder, et ce comportement a quelque chose d'éminemment pathétique - mais peu t'importe, il est bien trop tard pour que tu essaies encore de faire bonne figure face au reste du monde. A leurs yeux, tu seras toujours une victime. Le pauvre gosse de la vidéo.
Sébastien se décale dans ta direction, se positionnant maladroitement à califourchon sur tes cuisses ; cette scène, tu l'as déjà vécue, il y a plus de deux mois de cela. Tout était si flou, si bruyant, alors que les vertiges écorchaient ta stabilité. Embête-moi, avais-tu dit, tes pupilles dilatées plongées dans leurs semblables. Il t'avait repoussé, arguant ton état pitoyable. Et à présent, tu es celui à qui il revient de juger ce qui est raisonnable ou non.

« ... Je suis tellement heureux de te retrouver. »
Même si j'aurai aimé avoir un autre pseudonyme que Robocop ou Terminator.
Il laisse échapper un léger rire, et tu grimaces. Il va de soi que si qui que ce soit s'avisait de le qualifier d'un tel sobriquet en ta présence, tu n'aurais pas le moindre remord à défoncer la boîte crânienne de l'impertinent de tes propres mains. Cette pensée te ramène à l'albinos insupportable que tu as abandonné sur le bord d'un trottoir, inconscient, peut-être mort. Tant pis. Il est beaucoup trop tard pour culpabiliser à propos de tes exploits des semaines passées, et d'ailleurs, tu n'hésiterais pas à le refaire sans l'ombre d'un scrupule si une telle situation se reproduisait. Tu ne permettras plus ces injures. Plus jamais.

« Je. Je peux t'embrasser... ? »
Tu rougis instantanément. Il est si proche de toi que tu peux sentir son souffle brûlant incendier ta peau, et ne pas te jeter directement sur lui pour l'étouffer entre tes bras te demande un effort presque surhumain. C'est la première fois qu'il te demande la permission de te toucher, et quelque part, ce simple constat t'est amer ; ils l'ont terrifié à tel point que même seul avec toi, il ne se sent plus en sécurité.
Tes mains glissent lentement sous son sweatshirt trop large, remontent dans son dos pour le ramener contre toi, plus près, tes lèvres à quelques millimètres à peine de leurs comparses.

"- Tu sais bien que tu peux. Un murmure, et tu fermes les yeux, traçant des cercles du bout des doigts le long de sa colonne vertébrale. Tu évites soigneusement la cicatrice que tu as déjà remarquée tout à l'heure. Tu vas devoir arranger ça. Ça, et tout le reste. Fais ce que tu veux de moi, Sébastien."

Tu devrais être au courant que tu as tous les droits, après tout ce temps.
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Sébastien de Nivral
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Jeu 10 Avr - 17:10


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

A le voir rougir, tu comprends à quel point ta question pouvait sembler embarrassante. A tel point qu'à ton tour, tes joues prirent des teintes plus fougueuses alors que tu cherchais à poser ton regard quelque part ailleurs, paniqué. Tu te pinces les lèvres, essayant tant bien que mal de reprendre ta virilité en main. Mais incapable comme tu es, tu n'y parviens pas. Tu demeures un pauvre chaton assis fièrement sur les genoux de son compagnon en attendant d'être caressé, les oreilles rabattues et l'échine un peu courbée. Fais ce que tu veux de moi, Sébastien. Et tu ne peux pas t'empêcher d'avoir des pensées plus que lubriques. Tu tentes de les chasser rapidement, honteux, parce que ce n'est pas le moment et que tu n'as pas envie de passer pour ce genre d'immonde personnage à se sentir chauffé au moindre souffle contre lui. Mais tu es là, si près de lui, tu frémis, tes lèvres tremblent, elles s'effleurent, et tu profites de cette proximité sans l'embrasser. Tu veux profiter de chaque millimètre lorsque tu te rapproches de lui, ce mouvement langoureux dont tu n'as jamais profité. Tu fixes cette bouche rosée dont s'échappe un souffle brûlant.
Tu laisses l'attente se prolonger de façon particulièrement mesquine, curieux de voir jusqu'où la patience de Sora peut aller. Cependant, tu ne te sens pas capable de tenir une demie seconde de pus. Vous basculez sur le côté, et par miracle, tes bras arrivent à te servir de pilier pour ne pas t'étaler lamentablement sur lui.

Tu plaques tes lippes contre leurs comparses avec passion, le toucher est électrique, tu en frissonne presque alors que tu te laisses succomber à des plaisirs que tu n'as pas pu goûter depuis trop longtemps. Cela ressemblait à une première fois étrange. Votre premier baiser était sanglant, et même histoire lorsqu'il a s'agit du jour où tes lèvres ont pu toucher sa peau. Le souvenir de ta langue traçant un chemin carmin le long de son dos te dégoûtait de toi-même.

« Fais attention à ce que tu dis, je pourrais te prendre au mot. »

Ou te prendre tout court. Non attends faut pas que je dise ça.

« Ou alors tu le fais exprès. »

Dis-tu dans un petit rictus alors que tu reviens lui chercher un nouveau baiser. Inlassable, tu ne pourras jamais être rassasié de ce contact langoureux.

« Tu as un costume chez toi ? Question étrange. Tu ne perds pas plus de temps, murmurant : On doit bien se marier un jour, alors. Alors je demande. »
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Jeu 10 Avr - 19:22







Fais ce que tu veux de moi, tu dis.
Tu réalises à peine trop tard à quel point ces mots prennent des accents concupiscents dans ta bouche, et tes pommettes déjà rubescentes s'embrasent immédiatement en conséquence. Fait est que, si les circonstances avaient été autres, tu aurais été incapable de résister à ses charmes, tant en raison de sa position presque lascive que de son évidente vulnérabilité ; ta libido ouvertement détraquée aurait été décuplée par sa fragilité apparente, et tu serais probablement déjà occupé à le déshabiller. Mais l'heure n'est plus à de telles inconstances - tu es presque certain que si tu t'avisais de le serrer un peu trop fort, il se briserait entre tes bras. Il a besoin de temps. De calme. De repos. De toi.

Les romantiques s'accordent à dire que l'instant qui précède le baiser est plus intense que l'acte en lui-même, et pour la première fois, tu commences à comprendre pourquoi. L'espace d'une dizaine de secondes qui te semblent durer une éternité, tu as pleinement conscience de votre proximité : tes doigts qui frôlent sa peau, son poids sur tes cuisses, ses lèvres à quelques millimètres à peine des tiennes. Et puis le silence, excessif et insondable, l'échos de vos promesses et de tes commentaires lubriques. Tu demeures immobile, paralysé par l'immortalité de l'attente, les yeux clos. Apaisé, enfin.

Et puis le temps éclate ; il bascule sur le côté, t'entraînant dans sa chute, et lorsque ta tête cogne sur les coussins, il t'embrasse. Ses lèvres sur les tiennes, qui te cherchent, qui t'incendient. Et tu souris imperceptiblement, tu souris parce qu'à ce moment précis, en dépit de toutes ses blessures et de toutes ses angoisses, il est exactement l'homme indomptable dont tu es tombé amoureux. Celui qui n'avait pas besoin de toi, mais qui te revenait quand même. Parce qu'il en avait envie. Parce que c'était irrésistible.

« Fais attention à ce que tu dis, je pourrais te prendre au mot. »
Ou alors tu le fais exprès.
La teinte carmin de tes joues s'accentue encore, et alors que tu ouvres la bouche pour te justifier, le baiser reprend, plus profond, plus langoureux. Tu retiens un gémissement et tu resserres ton étreinte, honteusement. Tu ne devrais pas l'encourager, tu sais qu'il n'est pas en état, que tu devrais te tenir à bonne distance pour résister à tes démons obscènes et tes instincts complètement lubriques. Mais quelque part, son comportement te rassure : tu aimes mieux le voir te surplomber que vomir dans une ruelle en suppliant qu'on l'achève. Cependant, tu dois le repousser. Agir comme une personne raisonnable, et non un adolescent perverti soumis à ses pulsions.

« Tu as un costume chez toi ? »
Tu entrouvres les paupières, perplexe, à la recherche d'un connecteur logique. Il parait tout à fait sérieux, ce qui écarte l'éventualité qu'il soit victime d'un accès de fièvre. Ou des répercussions de ses traumatismes.

« On doit bien se marier un jour, alors. Alors je demande. »
Oh.
Tes yeux s'écarquillent et l'air se raréfie. Se marier... De telles futilités ne sont plus tout à fait d'actualité, en l'occurrence. Ou du moins, c'est ainsi que tu considérais votre situation. Tu as cessé de te réfugier dans ces chimères depuis longtemps déjà, et pourtant, Sébastien évoque le sujet comme s'il allait de soi que, évidemment, vous allez vous marier. Pourtant, l'officialisation de votre union n'est pas très haut dans l'ordre des priorités. D'abord, survivre. Ensuite, guérir de vos douleurs respectives. Et, éventuellement, effectivement, profiter des joies idiotes d'un quotidien à deux. Tu demeures silencieux un instant, retiens un tremblement. Quelque part, c'est exactement ce dont vous avez besoin ; des rêves à partager, pour lesquels vous battre.

"- Je. Tu détournes la tête dans l'espoir vain de camoufler ton émotion, te mordilles les lèvres.  Non je. J'ai rien de. J'aurais du y penser. Pardon. Je ne sais même pas nouer une cravate, je crois."

Ta voix se meurt dans un murmure coupable.
Même à ce niveau, tu es une catastrophe.
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Sébastien de Nivral
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Jeu 10 Avr - 20:22


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Aussi loin que tu puises t'en souvenir ; tu n'as jamais vu une seule tenue habillée dans la garde robe de Sora. Tu l'as toujours vu avec des vêtements un peu dépravés, abîmés, usés par le temps, sans doute n'étaient-ils même pas lui, qu'il s'agissait des vieux trucs que les voisins n'utilisaient plus et qu'ils refilaient au plus jeune comme s'il avait toujours été une déchetterie municipale. Cette pensée t'arrache un tic d'agacement mais tu réalises que cette hypothèse n'est pas fondée et qu'il ne vaut mieux pas te fier à tes pulsions meurtrières : tu en as déjà trop abusé ces derniers temps, et, dans tous les cas, tu n'en as plus la force.
Et c'est bien ce que tu pensais : il n'a rien de tel, il n'y a jamais pensé. Mais comment un adolescent complètement déchu pourrait prendre le temps de penser à un mariage avec un homme de onze ans son aîné ? Qui plus est, si tôt et après tant de lourdes averses ? Tu t'en veux un peu de lui avoir demandé une telle chose, c'était déplacé, mais comme souvent, tu réfléchis après avoir agi. Bordel tu n'es pas comme ça d'habitude. Tu l'es seulement avec lui.
Tu fais tout de travers, tu as envie de te frapper.

D'un air compatissant, tu pars lui embrasser le front tout doucement puis le coin des lippes.

« M'ah. C'est pas grave. On a le temps après tout, t'en fais pas. Ce. C'était juste par curiosité. »

La vérité c'est que tu étais impatient d'être ce jour-là. Tu sais que tu ne pourras pas te marier dans ce pays, qu'il faudra fuguer ailleurs pour vous lier pour l'éternité. Le mariage c'était une chose stupide, et tu continuais à le penser, sauf avec Sora. Parce qu'avec Sora c'était si unique que tu avais besoin de graver ton amour de toutes les façons qu'il soit : même celle-ci. Lorsque tu étais réduit à l'état de légume à la base des traqueurs en attendant de pouvoir marcher à nouveau, tu rêvassais en fixant le plafond de ta médiocre chambre. Tu t'imaginais dans un futur meilleur et avec un adolescent sans style arriver avec une tenue merveilleuse. Tu en riais, et puis tu regardais ta main métallique : alors tu te souvenais qu'on ne pourrait jamais te passer la bague au doigt avec ces... choses. Tu déglutissais à chaque fois que tu en arrivais à cette conclusion. Pourtant, le désir d'une nouvelle vie ne s'exténuait pas : il était constant. Il était en toi.

Tu te laisses tomber contre son torse, la joue écrasée contre les os de son buste qui pourraient presque te couper. Tu fermes les yeux, et tu réalises enfin : tu es à la maison, tu es en sécurité.

« Je suis tellement amoureux de toi. »

Soupires-tu, comme si tu en étais accablé. Mais tu ne l'étais pas. Tu te le disais tous les jours, et tu trouves ça merveilleux. Ca te fait juste encore un peu peur. C'est tellement difficile de s'attacher à un être humain. Mais tu l'as fait.

« Bref. On... devrait dormir. »

Marmonnes-tu en emmitouflant ton visage dans les pans du vêtement du plus jeune.
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Sora Winchester
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Ven 11 Avr - 0:48







Tu t'en rends compte, parfois.
Sébastien n'a rien à faire avec un gosse comme toi. Onze ans d'écart, pas spécialement intelligent, à peine présentable. Immature, instable, maladroit, tout juste apte à faire la conversation, et encore, seulement à condition que tu y sois formellement contraint. Jaloux, impulsif, même pas sympathique. Tu n'es rien qu'une calamité, qu'un aimant à complications. Si tu n'avais pas existé, sans doute serait-il dans les bras de quelqu'un d'autre, à l'heure actuelle. Quelqu'un de plus solide que toi, qui saurait apaiser ses tourments, et qui n'en serait pas la cause fondamentale. Quelqu'un dont il ne serait pas nécessaire de s'occuper continuellement, comme un enfant, comme un animal. Tu aurais tant voulu être quelqu'un de meilleur, pour ne jamais craindre de l'embarrasser. Qu'il soit fier que tu lui appartiennes.

C'est pas grave. On a le temps après tout, t'en fais pas. Ce. C'était juste par curiosité.
Ses lèvres frôlent ton front, ta bouche, et tu serres les dents. Tu devrais cesser de considérer que les choses vont aller de soi, qu'un jour viendra où il t'emmènera dans une quelconque église pour officialiser votre union. A l'étranger, peut-être en France, comme il te l'avait promis. J'te montrerai Paris, disait-il, et tu te souviens de l'éclat avec lequel ses yeux brillaient. Tu aurais du lui offrir une bague, toi aussi. L'enfiler à son annulaire gauche tant qu'il en était encore temps ; maintenant, il est trop tard. Ce constat t'arrache une grimace. Tu auras besoin de temps pour t'habituer à la situation. Et de courage, aussi.

« Je suis tellement amoureux de toi. »
Sébastien se laisse tomber contre toi, renonçant finalement à maintenir son équilibre précaire. Sa voix te parvient à peine, étouffée, mais tu souris quand même. Parce que même si ces sentiments sont illogiques, même s'ils ont été abîmés par les épreuves, ils sont toujours là. Et c'est toute la beauté de ton existence, cette histoire sublime et idiote qui te rend bêtement heureux.

« Bref. On... devrait dormir. »
Tu envisages un instant de lui faire remarquer que, primo, vous êtes étalés sur le canapé du salon alors que tu disposes d'une chambre tout à fait viable à l'étage et que secundo, vous n'avez même pas pris la peine de vous changer, et puis non, tu te tais. Tu te redresses du mieux que tu peux, atteignant tout juste l'interrupteur le plus proche, plongeant la pièce dans la pénombre. De toute façon, il a raison : tu es épuisé, tant physiquement que psychologiquement, et puis tu es bien, comme ça. A le sentir contre toi, à l'entendre respirer. Chaleurs entremêlées.

Tu murmures quelque chose qui sonne très vaguement comme bonne nuit, je t'aime, et puis tu sombres, bercé par la mélodie de vos cœurs à l'unisson.

[...]
Il est neuf heures quarante-cinq du matin et tu dors encore.
Ton sommeil a été agité, en particulier alors que l'aube commençait tout juste à se lever, une douce lueur orangée filtrant à peine à travers les rideaux. Dans tes cauchemars, toujours les mêmes visages, les mêmes voix. Ton père. Arisa Furihara, revenue tout droit de l'enfer pour t'y envoyer à ton tour. Taiga Yamazaki, et le monstre qu'il a lancé sur toi. Ton amant, démembré, ensanglanté. Ce type terrifiant au regard incandescent. Ils te poursuivent, te retiennent, t'empoisonnent. Pendant les premières semaines, tu te réveillais en sursaut, souvent en larmes, mais plus maintenant. Maintenant, au matin, ils se sont déjà évaporés. Tu as roulé sur le côté, resserrant ta prise sur le corps de Sébastien sans même t'en rendre compte, et tu demeures étroitement plaqué contre lui. Tu es calme, à présent. Paisible. Les fantômes ont cessé d'hanter tes songes.
Tu ne devrais pas tarder à te réveiller.

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Sébastien de Nivral
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Ven 11 Avr - 16:15


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

La chaleur t'emportait, te tranchait les bras. Tu pouvais sentir la douleur et entendre cette musique répétitive agresser tes tympans, tu pouvais entendre son rire robotique et ses membres se poser sur toi. Mais tout était sombre. Il y a des flash lumineux par moment. Bam. Son casque t'apparaît, il est si proche, si satisfait. Tu sens quelque chose de visqueux dégouliner le long de ton torse, et tu baisses à peine les yeux que tu peux apercevoir des organes s'éparpiller sur ta peau. Tu hurles, tu hurles jusqu'à en perdre la voix.

Tu te lèves alors brusquement, les yeux grands ouverts, la respiration saccadée et le visage en sueur. Un cauchemar. Ce n'était que un cauchemar. Tu fermes les yeux, reprenant ton calme tant que tu en étais encore capable avant de scruter la pièce autour de toi. Tu es chez Sora. Soupirant, soulagé, tes yeux balayent la salle avant de se poser sur ton amant encore endormi. Tu ne te souviens pas être tombé dans les bras de Morphée si rapidement. Mais toujours est-il que tu étais tout contre lui, accroché pour ne pas tomber de ce petit canapé ridicule au milieu d'un salon dénué de vie. Tu n'avais pas dormi depuis... tu ne sais pas, ça fait trop longtemps. Tu redoutais ces cauchemars. Mais Sora était là. Sora le sera toujours.
Tu te penches vers lui, observant sa bouille d'ange que tu embrasserais bien, mais tu crains de le réveiller et de l'extirper d'un doux rêve, ces chimères que peuvent se permettre les adolescents. Alors, tu réalises qu'il ne doit plus avoir un seul rêve dans son répertoire : tout est si sombre, si flou. Tu t'en mords les lèvres.
Et puis merde.

Sans chercher à philosopher plus amplement, tu déposes un baiser papillon contre sa tempe, murmurant :

« Hey, amour. »

Comment avais-tu pu survivre plusieurs jours sans jamais pouvoir embrasser ton fiancé chaque matin ? Tu refusais de retourner t'enfermer seul dans une petite chambre, ton quotidien devait être partagé avec lui.
Tu n'esquisses pas encore un sourire, il est trop tôt, ton esprit est encore perturbé par ce cauchemar sanglant.

« Je. Je vais me doucher... Tu viens... ? »

Tu détournes les yeux, esquivant les pensées de Sora qui pourraient parfaitement se résumer à mais quel pervers ce Sébastien. Non, c'est faux.
… Tu n'es juste pas capable de te déshabiller tout seul, donc dans tous les cas, tu lui imposais un peu ce moment.
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Sora Winchester
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Ven 11 Avr - 19:16







Sébastien remue entre tes bras, se libère de ton étreinte ; ce mouvement de recul est une éraflure supplémentaire qui écorche ton bouclier d'inconscience, manque de très peu de te réveiller. Tu te réfugies dans le sommeil tant que tu le peux, parce que bien tu détestes les songes viciés qui te hantent, le poids oppressant de ta réalité t'effraie encore plus. C'est là, tous les matins, dès l'instant où tu quittes la chaleur réconfortante de tes couvertures : cette même solitude qui te poursuit depuis des années, doublée de la saveur amère d'une terreur infinie. Chaque jour pourrait t'apporter de nouvelles douleurs, et tu n'es plus assez solide pour affronter les tourments inédits qu'une puissance sordide semble s'ingénier à t'infliger.

« Hey, amour. »
La voix de ton amant t'arrache presque brutalement à ta torpeur, et ton cœur rate un battement. Tu n'as pas l'habitude qu'il soit à tes côtés à une heure aussi matinale - d'ordinaire, lorsque tu te lèves, il est déjà parti. Du moins, à en juger par la difficulté que tu éprouves à remettre de l'ordre dans tes pensées, il doit être tôt, ce qui limite cruellement tes capacités à réagir de façon cohérente. Whdjnxklvfdj.

« Je. Je vais me doucher... Tu viens... ? »
Tu entrouvres lentement les paupières, t'étirant paresseusement. La pièce te paraît floue, brumeuse, et tu regrettes déjà d'avoir été tiré de la poigne douce-amère de Morphée. Tu envisages une seconde de te rouler en boule en suppliant qu'on t'accorde cinq minutes supplémentaires, et puis tes yeux endormis se posent sur le visage de l'homme qui se tient à tes côtés. Il ne te regarde pas, et son expression embarrassée inflige un coup supplémentaire à ta léthargie. Me doucher. Viens. Tu te redresses courageusement, en appui sur tes avants-bras. Les mots résonnent dans ton esprit relativement confus sans que tu ne parviennes à en comprendre le sens, et tu résistes difficilement à ton envie de t'écrouler à nouveau sur les coussins. Tu voudrais juste qu'il revienne contre toi, et que tu puisses replonger dans ton confortable semi-coma ; tu sens déjà que la journée sera difficile. Tu jettes un coup d’œil à l'horloge qui orne le mur - presque dix heures. Tu n'as absolument aucune excuse. Secoue-toi, espèce de larve.

"- Nhhh. Tes jambes glissent au sol, et tu es pris de vertiges alors que tu tentes pitoyablement de t'appuyer contre le dossier du canapé. Hey. Tu t'interromps, essayes avec un manque cruel de conviction de réorganiser tes idées. Tu veux..."

Oh. Ça y est, tu te souviens, tu te comprends, ton cerveau recommence à fonctionner correctement. Tu vas devoir affronter à nouveau ce qui se cache sous les couches de vêtements qui le protègent. Les vis enfoncées dans sa chair. La souffrance abjecte et humiliante. Tu réprimes une grimace, manques de perdre l'équilibre en te levant, t'efforçant du mieux que tu le peux d'aplatir tes cheveux ébouriffés.

"-Je. Bien sûr. Tu poses ta main contre son torse, juste à l'emplacement du cœur. La pulsation régulière te rassure. Un pas en avant. Mais... Hésitation, tu te mords les lèvres. C'est. Enfin. Tu sais, étanche...?"
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Ven 11 Avr - 20:07


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Je t'aime.
Je t'aime d'un amour inconditionné. Je t'aime plus que j'ai aimé la solitude, plus que j'ai aimé la souffrance et plus que j'ai aimé la noirceur. Je t'aime pour tout. Je t'aime pour tes parfaites imperfections. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de tomber amoureux ? Qu'est-ce qu'il m'est arrivé pour ne plus avoir le contrôle, pour avoir donné les clefs de mon existence à un enfant trop tôt sorti de son monde candide ? Quelle importance. C'est trop tard, trop tard. Maintenant on peut plus fuir, c'est notre destin, notre tragédie. Je continuerai à marcher vers toi, même si le sol n'est qu'un champ miné et que l'on m'aura coupé les jambes comme l'on a coupé ma vie entière. Je continuerai simplement pour pouvoir caresser le bonheur du bout des doigts, je n'en demande pas plus. Juste un effleurement, quelque chose de léger, d'à peine remarquable. J'étais bien, avant, à me détruire, et puis t'es venu, tu m'as secoué, tu m'as dit d'me bouger, et puis j'ai commencé à y croire. Le pire, c'est d'y croire, mais de ne pas avoir la sensation d'y parvenir un jour. Dans cet Enfer, il y a quelques jours de repos, et puis tout redémarre, dans le sang et les dernières lamentations d'un homme déchu. Mais tu as mérité que je fasse des efforts, et je l'admets : tu es tout ce que j'ai le plus cher au monde. Je ne peux plus m'en défaire, c'est inscrit sur ma peau. C'est inscrit dans mes os. C'est moi. Si j'avais su dessiner, j'aurais pris un crayon pour retoucher mes vieux dessins d'enfant sur lesquels je dessinais un personnage seul sur un fond immaculé. Pas de parents, pas d'amis : juste lui. J'y aurai alors ajouté quelqu'un à qui il tiendrait la main et une maison. J'aurais remplacé son vieil air maussade par un gigantesque sourire.

Parce que c'est ça le bonheur : c'est se réveiller et avoir la sensation que le rêve persiste.


Tu serais presque prêt à ronronner à la vue de ton amant et ses yeux un peu brumeux. Tu tentes de ne pas rire, tu trouves juste ce comportement mignon, mais tu as peur qu'il le prenne mal, alors tu demeures silencieux et d'une neutralité qui t'est caractéristique jusqu'à ce qu'enfin il réalise qu'il doit répondre. Quel gamin, penses-tu amoureusement. Ah merde, depuis quand je suis si niais ? Tu as envie de te coller des gifles, mais manque de chance : t'as plus de bras.
C'est. Enfin. Tu sais, étanche... ? Oh.
Tu fixes alors tes mains robotiques.

« Ah, ça. Tu hausses les épaules. Je pense oui, il y a une armature. Et puis... ils sont suffisamment dingues pour avoir penser même à ce genre de petit détail. Ne t'en fais pas. »

Et sur ces mots, abandonnant un bref baiser contre les lèvres de l'asiatique, tu te lèves. A contact du sol, tu manques de perdre l'équilibre ; toi non plus tu n'es pas vraiment réveillé. Sans plus attendre, car Sora serait capable de se jeter près de toi pour t'aider à marcher – ce que tu ne veux pas, tu refuses d'être un fardeau, tu t'empresses d'aller jusqu'à la salle de bain la plus proche, laissant la porte grande ouverte en espérant que ta marmotte qui te sert de fiancé ne finisse pas par se rendormir. Et maintenant ?
Tu te regardes dans le petit miroir, et par chance, il est trop haut pour que tu ne puisses voir en dessous de tes épaules. Tu n'as qu'à affronter ton horrible mine et ton teint de cadavre, mais pas ces membres armés.

« Si tu t'es rendormi je te mords. »

Pestes-tu entre tes dents, soupirant.
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Ven 11 Avr - 22:01







Regarde, Sora.
Regarde, c'est à ça que la vie aurait pu ressembler. Te réveiller tous les jours en sa compagnie, sans craindre qu'il ne quitte tes draps pour disparaître à nouveau. Pouvoir l'embrasser inlassablement, lui répéter que tu l'aimes jusqu'à graver ces mots dans son esprit torturé, jusqu'à ce que tes intonations passionnées vous tiennent lieu d'identité. Partager ton quotidien insipide avec lui, l'embellir ensemble, construire ce bonheur aux allures indestructibles dont jouissent les plus chanceux d'entre nous. Regarde, regarde-le, regarde bien. C'est au nom de ces instants futiles et précieux que tu as sacrifié ton âme, dans l'espoir d'apaiser ce regard hanté dont tu es tombé éperdument amoureux. Regarde, c'est pour lui que tu te bats.

Ah, ça. Je pense oui, il y a une armature. Et puis... ils sont suffisamment dingues pour avoir pensé même à ce genre de petit détail. Ne t'en fais pas.
Ne t'en fais pas, dit-il, et tu fais la moue. Bien sûr que tu t'en fais ; il y a moins de vingt-quatre heures, il pleurait entre tes bras en te suppliant de t'en aller, de te réfugier hors de sa portée. Le souvenir de sa voix brisée et de ses larmes t’écœure, et tu jettes un coup d’œil désolé à ton canapé en guise d'adieux. Tu te demandes un instant s'il existe des manuels, ou mieux encore des formations, qui pourraient t'apprendre à t'occuper de ton compagnon cyborg, et puis tu réalises que cette idée est complètement stupide et que tu vas devoir te débrouiller tout seul. Une fois que l'on s'habitue au côté métallique de la chose, ça ne devrait pas être si compliqué - Sébastien n'est pas le premier homme sur terre à être doté de bras artificiels. A la différence près qu'habituellement, il est question de prothèses et non pas d'armes ultra-perfectionnées installées pour satisfaire des instincts vicieux et sadiques. Tu déglutis péniblement, chasse l'image de cette ignoble vidéo de ton esprit alors que ton amant t'embrasse doucement, se lève. Il tangue, et l'espace d'une seconde tu crains qu'il ne s'écrase avant que tu ne puisses te précipiter pour le retenir. Et puis non, il se rattrape, il avance, quitte la pièce. Imperceptible soupir de soulagement.

Tu t'écrases à nouveau contre le dossier, profitant tant que tu le peux encore de ces derniers instants de repos. Tu n'es pas tout à fait réveillé ; tu n'es pas quelqu'un d'extrêmement matinal, et depuis quelques semaines, tu ne parvenais à t'endormir qu'aux aurores, trop effrayé par les ombres qui t'épiaient dans l'obscurité. Elles sont toujours là, tu les sens. Mais ça ne t'importe plus. Pas alors qu'il est à tes côtés.

Tu laisses une minute passer, peut-être deux, et tu finis par t'extirper du sofa, en dépit du fait que la pesanteur terreste semble désapprouver au plus haut point tes tentatives de te mettre debout. Tant pis. Tu devrais sans doute te préparer un café, voire même plusieurs, au vu de ton état pitoyable d'hébétude - mais d'abord, il faut que tu t'occupes de lui. Tu titubes avec conviction en direction de la salle de bain, juste à temps pour l'entendre marmonner quelque chose, trop bas pour que tu l'entendes. Deux pas, quatre, tu te postes derrière lui, face au miroir. Le reflet de vos mines respectives t'arrache un sourire : vous ressemblez à de véritables zombies, et vos cheveux semblent refuser catégoriquement le concept même de gravité. En dépit de son absence d'expression, tu te dis qu'il est adorable, et tu laisses tomber ta tête dans le creux de son cou. Tu pourrais presque te rendormir.

"- Tu. Euh... Tu retiens un bâillement, laisses tes mains glisser lentement le long de son torse pour attraper le bas de son sweatshirt. Bien dormi ?"
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Sam 12 Avr - 20:11


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Tu l'attends, avec impatience. Parce qu'il te manque et parce que, par-dessus tout ; tu as peur. Peur de faire face à ce reflet hideux trop longtemps jusqu'à t'en décher la vue. Tu déglutis, n'osant même pas baisser les yeux pour constater que les dégâts de cette nuit sanglante étaient toujours dans ta peau. Et bien heureusement, ton amant ne se fit pas désirer plus longtemps, abandonnant son visage dans le creux de ton cou et agissant comme un enfant à peine réveillé. Tu ne peux pas t'en empêcher plus longtemps : tu fermes les yeux, penchant la tête sur le côté, tes mèches ébènes retombant sur ton visage et ton sourire s'étirant. Tu lâches un rire discret, chatouillé par le contact du bout de son nez contre ta peau et que tes doigts effleurent délicatement ton ventre. Tu restes ainsi un long moment, totalement béas. Tu es aux anges.
Putain, depuis quand es-tu devenu aussi niais ? A-t-il fallut que tu frôles la mort pour réaliser à quel point les gestes les plus simple étaient les plus plaisants ? A-t-il fallut que tu tues sans le vouloir pour comprendre combien la vie était importante ? Tu t'y es pourtant toujours accroché, effrayé à l'idée de pousser ton dernier souffle. Mais aujourd'hui, tu es comme mort, et ironiquement ; tu as fini dans le plus merveilleux des paradis.
Tu te laisses bercer par les simples questions de la vie quotidienne. Qui, d'ailleurs, ne te sont pas si banales : le fait est que tu ne les a jamais entendu jusqu'à aujourd'hui. Ton réveil était célibataire comme le reste de ton existence, et Sora est encore là pour changer les choses.

« Comme d'habitude. Tu soupires, maudissant ta franchise proche du pessimisme. J'ai fais des cauchemars. Ta tête tombe vers l'arrière. Et toi.. ? »

Ton crâne reposé à son tour contre l'épaule de ton amant, tu songes à fermer les yeux mais tu réalises vite que le sommeil est maladif, que tu risquerais de te laisser tomber. Et Sora n'est pas un pilier très stable, ses paupières encore à peine ouvertes. Tu étais matinale, mais ce gosse flegmatique certainement pas.

« Dépêche-toi de me déshabiller au lieu de te rendormir sur moi, gamin. »

Tu te rends alors compte de la portée de tes mots, doublement plus embarrassant du fait que tu es un homme et que c'est le matin. Anatomie de merde. Tu rougis, essayant de fuir quelconque regard mais tu es face au miroir. Alors tu fermes les yeux, encore, espérant que cela empêche à Sora de remarquer tes rougeurs.

« ... Sinon une fois que j'peux bouger les bras je t'attache au lit et je te déshabille. »

Lançais-tu pour te rassurer, pour conserver ta place de dominant affirmé.
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Sora Winchester
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Dim 13 Avr - 15:39







Ces précieux instants ont la saveur de la paix.
Tu es bien, comme ça, à sourire comme un enfant qui n'a jamais connu la douleur, ton visage enfoui dans le creux de son cou et tes mains posées sur lui ; tu l'écoutes respirer, te laisses bercer par son souffle calme et régulier. C'est infime, mais ça te suffit, pour aujourd'hui et pour toujours. Quelque part, tu es heureux. Heureux de pouvoir encore le serrer contre toi, entendre sa voix, partager des rêves. Pourtant, il est juste là, ton rêve à toi, réfugié entre tes bras.
Il rit furtivement.

Tu fermes les yeux, profitant au maximum de ce son ténu qui t'est devenu familier. A travers ta confortable enveloppe de sommeil, cette avalanche de notes sonne comme un chant d'espoir à tes oreilles, et tes appréhensions se calment instantanément. Parce que c'est sans doute vrai, que tout ira bien, que tout ira mieux, qu'à présent tout va s'arranger. Parce que c'est peut-être plus que des mensonges et des serments idylliques, que c'est peut-être votre futur à tous les deux. Parce que tu l'aimes trop, que c'est certain, que c'est infini, que c'est éternel.

Comme d'habitude. J'ai fait des cauchemars.
Tes doigts se crispent imperceptiblement sur le tissu. Tu te demandes un instant combien de temps sera nécessaire avant que vous ne puissiez passer une nuit sereine, exorcisée des démons aux allures humanoïdes qui vous pourchassent inlassablement. Peut-être des mois. Peut-être des années. Peut-être toute votre vie. Et toi ? Toi, c'est pareil. C'est pareil, mais c'est pas grave. Tu es toujours debout et surtout, tu n'as plus peur des ombres qui s'acharnent sur tes songes. C'est pas grave, t'es habitué maintenant, il en faut beaucoup plus pour te déstabiliser. Un jour viendra où tu n'en trembleras plus.

Dépêche-toi de me déshabiller au lieu de te rendormir sur moi, gamin.
Tu sursautes, arraché à l'étreinte sournoise de Morphée par ses intonations pressantes. Cet ordre est lourd de sous-entendus que les circonstances te condamnent à ignorer, mais tes joues s'enflamment, en dépit de tes convictions - tant à cause de ce qu'il exige que tu fasses que du sobriquet plus ou moins affectueux dont il te qualifie.

« ... Sinon une fois que j'peux bouger les bras
je t'attache au lit et je te déshabille.
»
Un nombre conséquent de réponses intelligentes te traversent l'esprit, comme par exemple "je te défie d'essayer", ou encore "est-ce que c'est vraiment supposé me convaincre d'accélérer", voire même tout simplement "ce ne serait pas la première fois", mais non. Non, tu te contentes de rougir à tel point qu'un coquelicot n'aurait rien à t'envier, comme si ton amant n'avait encore jamais eu le loisir de détailler ton corps nu dans ses moindres détails. L'espace d'une dizaine de secondes, tu n'es même plus capable de te souvenir de ton propre nom, et tu demeures immobile, la tête toujours baissée pour camoufler ton embarras. Tu es beaucoup trop sensible à ces provocations auxquelles tu devrais t'être accoutumé, sans doute en raison de l'heure matinale. Tu réprimes à grand peine un couinement de frustration incroyablement pathétique, et te redresses, affrontant le reflet ton expression décomposée.

"- Je. Je. Pardon. Tu bafouilles à présent, butant sur chaque syllabe, t'efforçant de reprendre tes esprits. Je. Oui."

Tu t'écartes d'un pas, appuyant doucement sur son épaule pour qu'il se retourne face à toi, t'activant courageusement pour oublier ta confusion. Tu retires d'abord son sweatshirt, utilisant la technique que tu as étrennée hier soir, de façon à ce qu'il n'ait pas à t'aider, abandonnes le vêtement en équilibre précaire sur le rebord du lavabo. Malgré tes efforts pour te comporter avec un calme presque professionnel, tu déglutis à la vue des membres métalliques que tu découvres pour la seconde fois. Tu effleures son torse balafré dans une caresse, te laisses tomber sur un genou pour le débarrasser du jean vieux et usé dont il s'est vêtu. Tu fais glisser l'étoffe le long de ses cuisses, jusqu'à l'en défaire complètement. Tu as l'impression d'être un véritable détraqué sexuel, t'évertuant à contempler le carrelage pour ne pas l'observer d'un peu trop près - bien que tu ne puisses pas t'empêcher de remarquer qu'il est ouvertement content de te voir. Tu tires rapidement sur ses sous-vêtements, tes pommettes en feu, et jettes un regard timide au visage de Sébastien.

"- ... Je. Euh... Tu te mords les lèvres, respires profondément. V-Voilà."
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Sébastien de Nivral
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Dim 13 Avr - 16:23


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Tu préfères détourner les yeux : tu n'as même plus conscience de ce que tu dis. Ta libido est détraquée, toi qui la pensait inexistante, totalement dégoûté par le sexe. Et te voilà capable de supplier ton amant par des provocations mesquines. Toujours est-il que Sora s'exécute, et quelque part au fond de toi, tu t'en veux d'avoir à lui donner des ordres. Cette relation a toujours été comme ça dans un sens, tu es toujours là pour dicter comment les choses doivent se dérouler et lui se contente d'écouter les épaules basses et la voix hésitante. Ma foi, tu n'as pas plus de ça de temps pour te porter à tes pensées philosophiques ; tes vêtements s'abandonnent à différents coins de la petite pièce jusqu'à ce que tu finisses totalement nu face à l'asiatique. En temps normal, ça ne t'aurait pas dérangé, ta pudeur a disparu avec lui. Mais ce qui était différent, c'est qu'il y avait énormément de lumière. Toutes les fois où vous avez pu exercer vos performances sexuelles se sont déroulées dans une semi pénombre ou dans le noir total : aujourd'hui est la première fois où vous devez vous regarder tout entier.
Voilà. Non, sans blague ? Tu soupires discrètement. Et il attend quoi, maintenant ? Il compte te regarder comme ça longtemps ? D'autant plus que tu n'es décidément pas en mesure de te cacher, à moins de lui tourner le dos – ce qui pourrait aussi être vu comme de la provocation, homosexualité de merde. Tu as réussi à dissimuler tes rougeurs en dépit du fait que ton cœur te torture, et en voyant l'adolescent toujours aussi embarrassé, tu sens qu'à ton tour tu vas plonger encore dans les méandres de la gêne.

Te mettant sur la pointe des pieds, tu t'approches d'un pas, et bam, tu l'embrasses. Pour le faire taire, pour l'empêcher de te fixer davantage. Tu es presque furieux, agressif, laissant ton poids se reposer contre son maigre torse jusqu'à ce que tu réalises que tu n'es pas un doux, et que très vite tu le repousses à l'intérieur de la douche. Par chance, la paroi finit par stopper la chute présumée. Erf. Qu'importe. Prolongeant avec hargne ce baiser fougueux, qui risquerait d'étouffer ce pauvre gosse à peine réveillé, tu parviens à bouger tes doigts mécaniques par miracle pour activer la douche. L'eau défèrle comme la pluie, écrasant tes cheveux sombres contre ton visage. La vapeur ne tarde pas à s'emparer de la pièce.
Puis c'est le silence, seul le son de l'eau tomber contre votre peau et le carrelage est perceptible. Tu le regardes dans les yeux avec un maigre air de satisfaction, sourcils haussés, air faussement surpris.

« Oh. Navré. Je crois que tu es trempé. »

Tu ne peux pas t'en empêcher, tu lâches un nouveau rictus avant de saisir la peau de sa gorge doucement entre tes dents, marmonnant en ce même temps :

« Dommage, tu vas devoir te déshabiller toi aussi. »

Ahw.
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Dim 13 Avr - 18:53







Tu sais que tu ne devrais plus rougir comme ça ; ce n'est pas la première fois que tu as l'occasion de l'admirer entièrement déshabillé, et ce n'est certainement pas la dernière. Pourtant, ta respiration se fait erratique, tu as chaud, tu ne sais pas où poser les yeux. Ton amant est tout en muscles et en cicatrices, et son corps semble luire à la lumière matinale - toi qui t'étais habitué à l'entrevoir dans l'obscurité. Et à présent, tu n'as plus la moindre idée de ce que tu es supposé faire, et tu te tiens debout face à lui, dans l'expectative, toujours ensommeillé.

Et il se jette sur toi.
Tu n'as pas le temps de réfléchir à si oui ou non tu es supposé sortir de la salle de bain ou rester à ses côtés pour parfaire ton rôle d'assistant attardé que ses lippes se retrouvent plaquées contre les tiennes et sa langue dans ta bouche. Tes yeux s'écarquillent et tu perds l'équilibre. L'espace d'un instant, tu crains de basculer directement sur le carrelage, t'assommant sans doute pitoyablement au passage, et puis non, la paroi intérieure de la cabine de douche t'intercepte en pleine chute. Quelques secondes encore et ton amant active maladroitement le jet, l'eau ruisselant sur vous alors que tu t'efforces de lui rendre son baiser avec la même passion. Tes vêtements s'alourdissent, se collent à ta peau, à l'instar de ta chevelure déjà trempée. Le flux est régulier, brûlant, et il t'incendie. Comment es-tu sensé conserver tes velléités innocemment professionnelles s'il s'ingénie à te provoquer de la sorte ? Ce n'est presque rien, mais c'est déjà assez pour te rendre fou.

Oh. Navré. Je crois que tu es trempé.
Son regard gris se plante dans le tien, et tu y lis une étincelle de défi qui ne fait qu'accentuer la teinte carmin de tes joues. Seul le son des gouttes qui s'écrasent au sol déchire le silence, et tu restes muet, peinant à reprendre ton souffle, la saveur de ses lèvres toujours sur les tiennes. Tu as l'impression que cela faisait des années qu'il ne t'avait pas embrassé avec un tel désir, une telle intensité, et ton esprit déjà embrumé n'en est que plus confus. Tu devrais le repousser, arguer qu'il n'est pas en état, que ce n'est pas raisonnable, qu'il est trop tôt. Parce que les faits sont là : il est dix heures du matin et tes pensées n'ont déjà plus rien de catholique.

« Dommage, tu vas devoir te déshabiller toi aussi. »
Tu laisses échapper un faiblement gémissement alors qu'il s'attaque à ta gorge, dans une morsure qui n'est pas sans te rappeler la nuit que vous avez passée au love hotel, il y a déjà quatre mois de ça. Ton excitation augmente d'un cran supplémentaire, et tu sens que tu perds le contrôle, que ce qui te restait de bon sens vient d'être réduit à néant.

Tu l'écartes de quelques centimètres, sans un mot, agrippes le bas de ton t-shirt dégoulinant pour le faire passer par-dessus ta tête. Tu jettes un regard brumeux à Sébastien et tu te dis que putain, ça devrait pas être permis d'être sublime comme ça, parce que tu es incapable de résister à ton envie de le toucher, de lui appartenir, de le posséder. Parce qu'il triche encore, comme il l'a toujours fait, et que tu perds, tu perds tout le temps à ce petit jeu de pouvoir et de self-control, et pire, c'est avec complaisance que tu succombes. Tu te défais à la va-vite de ton jean, ne conservant que ton boxer pour protéger ton intimité - ce qui est, en soi, assez stupide.

"- ... Sébastien. Tu essayes d'adopter des intonations sévères, mais rien n'y fait, tu ressembles à un enfant, intimidé, endormi. Tu le repousses à son tour contre le mur, laissant tes doigts glisser le long de son torse mouillé, effleurer son bas-ventre, descendre encore, plus bas, trop bas, dans une caresse lascive. Indécente. Tu chuchotes à son oreille, déglutissant péniblement. Tu. Tu ne devrais pas m'exciter comme ça."

L'eau s'écoule dans un bruissement, comme en écho à tes murmures.
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Sébastien de Nivral
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Dim 13 Avr - 19:58


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Tu te retrouves alors à ton tour vulnérable, plaqué contre la paroi glaciale de la douche, l'eau déferlant le long de ton corps semi-humain. Tu réalises enfin que tu ne peux pas trop jouer à ce jeu, parce que Sora aurait toutes les possibilités de te rendre totalement fou : et cette fois-ci tu ne pourras pas te défendre. Tu lâches un léger son de surprise alors que, dans une caresse nonchalante, il s'attaque à ton intimité en te susurrant des paroles obscènes. L'exciter ? Loin de là cette idée voyons. Merde. Le pire dans l'histoire, c'est que tu l'es aussi en fin de compte. Tu ne peux pas t'empêcher de grommeler, te rétractant un peu plus contre le mur comme si cela allait te sauver. Dire que tu ne pouvais rien faire, même pas lui rendre la monnaie de sa pièce. Tu étais pris au piège, mais tu étais loin de te laisser aller ainsi : cela aurait été trop facile.

« O-Oi ! Sora ! »

Lances-tu d'une voix presque paniquée, tes oreilles elles-même totalement rouges qu'elles ont l'air de deux écrevisses accrochées de chaque côté de ton visage. Mais rien n'y fait, ton fiancé ne semble pas décidé à ni vouloir se détacher de toi, ni laisser ce boxer de côté. Il comptait se laver encore à moitié habillé ? Rah, bordel, pourquoi a-t-il fallut qu'on te coupe les bras ? Soudain tu te rends compte que l'une des raisons qui te pousse à suivre une rééducation c'est ça. Merde est-ce que je suis devenu un détraqué sexuel ?
Allant enfouir ton visage contre son épaule, tremblotant, mêlé entre la honte et l'excitation, tu grommelles une énième fois :

« Tu. Tu es vraiment... ! »

Pas possible. Pervers. Détraqué. Mais rien ne sort de ta bouche, tandis que tu sens quelque chose de dur contre ton visage. A ta grande surprise, c'est bien son épaule dont l'os semble presque transpercé la peau. Il n'y a rien de plus qu'un voile d'épiderme sur son corps, cachant à peine ses organes. Tu as la sensation qu'il est si chétif face à toi, musclé et hybride.
Il n'est plus mince, c'est de pire en pire.

Ton excitation descend une fois arrivé à cette constatation. Tu le regardes alors, culpabilisant.

« Tu es tout maigre bon sang ! Est-ce que ça t'arrive de manger des fois !? »

Mais tu sais que quelque part, c'est ta faute. C'est ta faute : tu n'étais pas là pour prendre soin de lui. Alors c'est à toi de réparer tes erreurs.

« ... Erf. Bon. Commences-tu en lui embrassant le cou. Tu ne pourras pas tenir comme ça Sora, sois réaliste. Faut que tu fasses quelque chose ou tu vas finir par en mourir. Et ce n'était même pas exagéré. Je.. Je peux te proposer de t'affermir un peu, si tu veux. Des entraînements basiques qui pourront te servir, tu vois ? »
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Dernière édition par Sébastien De Nivral le Lun 14 Avr - 8:33, édité 1 fois
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Dim 13 Avr - 20:55







Il est dix heures trois du matin, ce que tu saurais si tu n'étais pas trop occupé à caresser ton amant en-dessous de la ceinture pour jeter un coup d’œil à l'horloge. Même pas midi, donc, et tu as déjà envie de lui faire l'amour. Ce qui est, en soi, assez terrible, puisque tu ne sais pertinemment qu'il y a bien plus important dans la liste des priorités : primo, survivre, secundo, t'occuper de lui, tertio, éventuellement prendre en compte le fait que Sébastien n'est plus humain qu'à approximativement quatre-vingt pour cent, et que si tu t'obstinais à le toucher de la sorte, tu aurais définitivement l'allure d'un détraqué sexuel bon à enfermer. Tu pourrais, dans l'espoir vain de te justifier, arguer qu'il l'a bien cherché, à te pousser dans la cabine de douche et, de façon générale, à être aussi attirant qu'il ne l'est toujours.

« O-Oi ! Sora ! »
Sa voix prend des accents presque angoissés alors que tu accélères progressivement tes effleurements, l'eau brûlante dégoulinant inlassablement sur ton dos nu. Tu sais que cet appel est un avertissement, que tu devrais cesser tes bêtises immédiatement et le laisser se doucher tranquillement, mais rien n'y fait : s'il y a bien une chose qui attise invariablement ton excitation, c'est de l'entendre prononcer ton prénom, dénaturé par ses accents bouleversés. Dis-le encore. Son front cogne contre ton épaule et tu le sens trembler, vulnérable, fragilisé par son incapacité totale à t'empêcher de le torturer de la sorte.

Tu. Tu es vraiment... !
Impossible. Détraqué. Infernal. Tu le sais, tu entends les mots qu'il ne prononce pas, les syllabes qu'il étrangle impitoyablement. Tu les entends parce qu'ils résonnent dans ta tête, parce que c'est vrai, parce que tu te comportes comme un dégénéré au beau milieu d'une entreprise de harcèlement.

« Tu es tout maigre bon sang ! Est-ce que ça t'arrive de manger des fois !? »
Huh ?
Le ton choqué de Sébastien t'arrache définitivement à ta torpeur, et tu te figes instantanément, cessant tes va-et-viens. C'est vrai que tu ne manges pas beaucoup, voire même presque plus. Un repas par jour tout au plus, et encore, tu privilégies les soirées où Kyo est là pour te tenir compagnie. Ce n'est pas que tu n'en éprouves aucun besoin : la faim est là, présente, oppressante, mais tu t'y es tellement habitué en cinq ans que tu n'y fais plus réellement attention, pas plus que tu ne te préoccupes de ton physique. Pourtant, cette remarque t'arrache une grimace, parce que tu prends subitement conscience du fait que tu n'as rien d'attrayant : un cadavre, tout au plus, juste de la peau  trop blanche et des os, le tout doublé d'un nombre considérable de carences en vitamines. Tu t'apprêtes à esquisser un pas en arrière dans l'optique de t'excuser et de t'enfuir lorsqu'il t'embrasse doucement dans le cou, recommence à parler. Tu te paralyses.

Tu ne pourras pas tenir comme ça Sora, sois réaliste.
Mais si tu peux, bien sûr que tu peux, tu l'as toujours fait, et tu es encore là. De toute façon, tu n'as pas vraiment les moyens de t'offrir plus que tu n'as déjà. Tu as beau avoir abandonné définitivement l'université depuis l'incident avec Eldorado, tu te dois de payer ton semestre, ne serait-ce que par acquis de conscience. Qui plus est, tu ne travailles plus réellement, ayant renoncé à tes activités de dealer à ta semi-désertion du gang. Tes seuls revenus se résument donc à la maigre pension que te versent mensuellement tes parents, qui est à peine suffisante pour subvenir à tes besoins vitaux. Tu songes avec acrimonie à James Winchester et sa fortune dont il semblait n'avoir que faire avant de s'évaporer littéralement dans l'atmosphère, et tu te demandes s'il avait conscience de la situation dont, à l'époque, il t'avait presque sauvé. Fait est que tu es réaliste, même un peu trop pour ton âge, et que c'est précisément pour cette raison que tu ressembles à ça. Que tu ne ressembles à rien.

Je... Je peux te proposer de t'affermir un peu, si tu veux. Des entraînements basiques qui pourront te servir, tu vois ?
Un sourire amer se dessine sur ton visage et tu retires lentement tes doigts pour croiser tes bras sur ton torse, comme dans l'espoir de camoufler tes côtes inesthétiques. Tu baisses piteusement la tête, t'écartes de quelques centimètres. A cet instant précis, tu voudrais devenir invisible, disparaître ; tu n'en es pas loin, après tout, si tu continues à ne pas te nourrir, tu finiras peut-être par être transparent. Ce qui serait un soulagement, en soi.

"- C'est si laid que ça ? Tu parles à voix basse, t'efforçant de t'exprimer comme si la réponse n'importait pas. Pardon. Je ne me rendais pas compte, je... Je ferai des efforts. Des entraînements. Bien sûr. Tout ce que tu veux."
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Lun 14 Avr - 8:51


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Sora se rétracte automatiquement. S'il était doté d'une carapace, tu parierais qu'il pourrait rentrer à l'intérieur et ne pas en sortir pendant des jours, il l'aurait fait, remettant sa condition physique en question. Et c'est tout comme ; l'adolescent recule et cache un corps qu'il ne semble absolument pas assumer, tu te sens coupable. Déjà parce que tu n'es pas délicat pour te faire comprendre, d'autant plus que si l'asiatique ne subvient pas à ses besoins c'est parce que votre relation est un poison et à la fois une drogue : mortelle mais attractive. Tu le regardes s'écarter de toi et tu aimerais tellement le rattraper, le serrer fort contre ton torse mais seuls tes doigts parviennent à esquisser un maigre geste. Tu fronces les sourcils, cachant ta gêne et ta culpabilité.
Est-ce que Sora serait en dépression ? Tu as passé beaucoup de temps à nier cette possibilité, mais plus tu l'observes, et plus tu réalises que c'est la vérité. Si chétif, si pleurnichard, il n'a rien d'un homme stable et fort, c'est juste un petit garçon qui craint qu'on lève la main sur lui. Tu sais que tu ne peux pas le laisser comme ça, et tu comptes bien changer les choses. C'est si laid que ça ? Tu t'apprêtes à rétorquer d'un ton agacé, qui ressemblerait à une réponse du genre arrête de pleurnicher des conneries. Par chance, tu parviens à te taire, parce que tu dois réfléchir avant de parler, surtout avec ton fiancé. Ce n'est pas un ami, ni un ennemi, c'est l'homme de ta vie et ton trésor le plus précieux, voilà pourquoi tu dois prendre soin de lui. Tout ce que tu veux, conclue-t-il.
Tu as envie de lui coller une gifle, de lui hurler dessus, de lui dire d'arrêter d'avoir l'air si faible alors qu'il est sans doute plus fort que lui pour avoir survécu dans un tel univers pendant cinq mois. Tu demeures silencieux un instant, claquant ta langue contre ton palais.

« C'est faux. »

Lances-tu sèchement, l'air sévère malgré toi.
La distance entre vous se brise, tu refuses rester trop loin de lui alors que vous avez été séparé bien trop longtemps l'un de l'autre. Tu le regardes dans les yeux et tu l'obliges à te faire face.

« Tu es magnifique. Et tu le seras toujours. Tu étais sincère, tu ne cherchais même pas à le rassurer. Pour moi tu es parfait. Et tu m'appartiens. Je ne veux juste pas que tu tombes malade à cause de ça. On a pas traversé toutes ces étapes pour que tu périsses par quelque chose d'aussi bête. Mais maintenant je suis là, alors je vais prendre soin de toi. Et je vais t'obliger à manger s'il le faut. Tu soupires, reposant ta joue contre sa poitrine. Puis, si nous voulons aller au bout de nos projets il va falloir être fort, je te l'ai dit. Je veux juste savoir que tu es capable de te battre et te défendre en cas de problème, autant face aux autres que... face à moi. Tes lèvres embrassent sa peau. Je ne te laisserai jamais comme ça. »
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Mar 15 Avr - 3:47







Laid.
Tu n'avais jamais réellement songé à te qualifier de la sorte jusqu'ici. Tu te situais plus ou moins dans la moyenne, quelque part au niveau des gens tellement ordinaires qu'on se souvient que très rarement de leurs traits. Pas remarquable, ni dans la vilenie que dans la grâce, mais certainement pas difforme. Pourtant, à présent, le terme s'impose dans ton esprit, bouleverse tes certitudes, intensifié par les accents horrifiés de la remarque de ton amant. Tu es si maigre, tellement chétif que tu sembles prêt à défaillir à tout instant, comme incapable de supporter le poids de tes os si fragiles. C'est vrai qu'il a toujours paru capable de te soulever comme il l'eut fait d'une plume, et si cet exploit t'étonnait, tu le mettais plutôt sur le compte de sa musculature que sur celui de ta propre corpulence. Tu évites les miroirs depuis longtemps à présent, tant par crainte d'affronter tes iris éteints que parce que tu n'as jamais trouvé d'intérêt réel à t'adonner à un procédé aussi narcissique. Cependant, tu sais approximativement ce que tu pourrais y voir ; un véritable squelette, les creux laissés par la chair qui d'amoindrie est devenue inexistante, et dans ce néant, une dysmorphie abjecte. Tu ne veux pas que Sébastien ne commence à voir en toi plus de vides que de ressources, et cette idée t'effraie déjà. Il va falloir que tu trouves une solution. De préférence immédiatement.

C'est faux, éructe-t-il d'un ton presque agressif, et tes poings se crispent comme dans l'attente de recevoir un coup. Pourtant, tu sais pertinemment qu'il ne te fera pas de mal. Pas lui. Plus maintenant. Tes mécanismes de défense sont ancrés en toi depuis tellement longtemps à présent qu'ils sont devenus ta seconde peau, et tu n'es pas certain d'être capable de t'en défaire un jour. Quelque part, tu es une huître claustrophobe ; tu as peur de l'isolement que tu t'infliges toi-même, peur de ce qui t'attend au-delà de la carapace, peur de la vulnérabilité qui te caractérise.

Tu es magnifique. Il s'est approché, ses yeux plantés dans les tiens, et tu déglutis péniblement, encore plus sensible sous la puissance de son regard aux nuances orageuses. Et tu le seras toujours. Toujours. C'est quoi, ce toujours qui revient invariablement dans vos serments ? Combien de temps encore avant que tout ne vole en éclats à nouveau ? C'est infini, toujours. Pour moi tu es parfait. Tu réprimes une grimace, décroises lentement tes bras, baissant la tête comme un enfant qu'on gronde, encore, encore. L'eau s'écoule le long de ton corps trop fin, réchauffe ta peau blanchie. Je ne veux juste pas que tu tombes malade à cause de ça. On a pas traversé toutes ces étapes pour que tu périsses par quelque chose d'aussi bête. Mais maintenant je suis là, alors je vais prendre soin de toi. Ces mots, tu les connais, tu les as appris par cœur. Je vais prendre soin de toi, je te le jure sur mon existence, aussi médiocre soit-elle. Tout ira bien. Tout ira mieux. Regarde, Sora, il y croit encore. Pourtant, c'est à toi d'être fort à présent. C'est à toi de t'occuper de lui. Et je vais t'obliger à manger s'il le faut. Il se laisse tomber contre toi, et le contact de sa joue contre ton thorax te rassure. Pourtant, tu devrais lui dire que tu n'as rien d'un anorexique, que tu ne te prives pas par volonté de ressembler à un cadavre. Tu devrais, oui, mais tu te tais. Puis, si nous voulons aller au bout de nos projets il va falloir être fort, je te l'ai dit. S'en aller. Vivre ensemble. Survivre. Mais fort, tu l'es déjà, tu l'es pour lui. Tu l'es déjà parce que tu l'as décidé. Je veux juste savoir que tu es capable de te battre et te défendre en cas de problème, autant face aux autres que... face à moi. Tu as le sentiment que ces trois syllabes finales te déchirent le cœur. Ainsi donc, en dépit de tes multiples tentatives pour le rassurer, il se considère toujours comme un danger à ton encontre. Alors qu'il t'a sauvé la vie et qu'il continue de le faire, tous les jours, et que tu sens bien qu'il n'a pas l'intention d'arrêter. Tu te bats déjà, et c'est ce que tu devrais lui répondre. Tu te bats plus qu'il ne le croit. Je ne te laisserai jamais comme ça. C'est quoi, comme ça ? C'est ce que tu es, ce dont tu ne peux plus te défaire. C'est ton fardeau et ta malédiction.

"-  Tu n'as toujours pas compris ? murmures-tu en esquissant un pâle sourire. Je suis un survivant, Sébastien, je... je te l'ai dit. Tu inspires profondément, tends le bras pour saisir le flacon de gel douche disposé à ta gauche. Je... Je ne vais pas mourir. Tu envisages un instant de t'extirper de la cabine pour partir en quête d'un gant de toilette, renonces immédiatement. Et je. Enfin. Tu t'interromps, verses précautionneusement une noisette de mixture bleue dans ta paume. J'ai pas tellement les moyens de. Ta main glisse le long de son dos, lentement, presque sensuellement.  De. Tu sais, de manger plus que ça."

Tes pommettes rosissent une nouvelle fois.
C'est fou ce que tu peux avoir honte d'être toi, parfois.
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Sébastien de Nivral
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Mar 15 Avr - 19:24


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Pas tellement les moyens de se payer de quoi manger, hm ?
Tu hausses les sourcils et fermes les yeux, tu essayes de ne pas penser à quel enfer il vit depuis ses parents ont quitté le domicile. Lâches, arrogants, ce sont bien des adultes. Une chose est sûre, si un jour ils passent le pas de cette porte : tu les tortureras, et tu les tueras, sans en ressentir une once de culpabilité et sans laisser le choix à Sora que de voir sa maison tâchée de sang une nouvelle fois ; mais pas du sien ; de celui de ces choses qui lui servent de géniteurs. Tu seras un véritable animal, un monstre, et personne ne pourra te retenir d'exécuter ce désir morbide. Tu tentes malgré tout de te détendre, sentant les mains du plus jeune s'écouler le long de ton dos, te faisant frémir de plaisir. Si tu avais été un chat domestique tu te serrais mis à ronronner, mais manque de chose, si tu dois t'approcher d'un animal, ce serait définitivement d'un serpent. Rampant, misérable, dangereux. Pourtant il y a un homme qui a réussi à te charmer. Et tu l'en remercies.

Tu lâches un soupir, affrontant le regard émeraude – et si fascinant – de ton fiance.

« On va partager mon argent. Ce sont peut-être des billets sanglants étant donné qu'ils viennent de mes services auprès des Traqueurs, mais on s'en fout, d'accord ? On en a rien à faire des autres ; c'est juste nous. Et si tu veux pas le faire pour toi, alors fais-le pour moi. »

Sans laisser le temps à Sora de répliquer par quelque chose qui ressemblerait à « mais je je je je ! » tu t'empresses d'aller écraser ses lèvres contre les siennes, reproduisant le même mouvement que précédemment, l'entraînant contre la paroi malgré que cette fois-ci le corps de ton amant n'avait sans doute pas suivi les événements et se retrouvent à glisser le long du mur, tout doucement. Tu l'accompagnes, refusant de quitter ce contact langoureux, assis fièrement sur ses cuisses, si proche de lui.

« Et je t'interdis de discuter. »

Tu souris amoureusement, laissant ton fessier se soulever un peu pour éviter d'engourdir les jambes maigries de Sora. Tu laisses ta tête tomber vers l'arrière, l'eau déferlant le long de ton visage. Tes lippes sont toujours autant étiré. Tu ne pensais pas prendre autant de plaisir en te douchant. Ma foi, les moments les plus simples sont devenus les plus merveilleux dans ton quotidien sanguinolent.

« Bonheur. »

Murmures-tu d'extase avant de revenir vers lui, reposant ton front contre son comparse. Depuis quand es-tu si niais ?
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Sora Winchester
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Mar 15 Avr - 21:06







Tu détestes être pauvre, tu détestes être maigre, tu détestes être toi.
Tu as beau faire ton possible pour camoufler tes évidentes difficultés à conserver le contrôle de ton existence, ton corps déjà décharné est la preuve implacable de ton échec. Tu sais que chacun des os qui point à travers ton épiderme est le rappel fatidique d'un mois passé dans le manque ; la faim, absolue, permanente. Faim de nourriture, d'attention, de compagnie, de chaleur humaine, faim de la vie dont l'on t'a privé, faim du quotidien facile dont jouissent tes semblables. Tu n'es plus un adolescent, tu es un vortex, insatiable et désertique - du moins, tu l'étais, autrefois. A présent, c'est différent, c'est plein de lui, de sa voix, de rires, de ses je t'aime. Les carences ont été compensées par la puissance des sentiments, et tu avais presque réussi à les oublier. Ces désagréments d'un ordinaire affligeant sont passés au second plan, éclipsés par les événements récents, autrement douloureux de par leur cruauté. C'est pas grave, voudrais-tu dire. C'est rien.

« On va partager mon argent. »
Tes yeux s'écarquillent alors que les intonations de ton amant t'arrachent à ton interminable monologue spirituel ; tu le regardes intensément, plongé dans l'incompréhension la plus totale. Non, il n'a pas pu dire ce que tu as cru comprendre, c'est insensé, tu te trompes forcément.

Ce sont peut-être des billets sanglants étant donné qu'ils viennent de mes services auprès des Traqueurs, mais on s'en fout, d'accord ?
Non, on s'en fout pas, on s'en fout pas, c'est pas vrai. Tu peux pas faire ça, arrête, j'veux pas être un gosse à ta charge, un môme que tu dois entretenir. Je vais m'en sortir tu verras, je finirai par trouver une solution. J'vais me trouver un boulot, t'as pas à faire ça, j'veux pas de ton argent, j'veux pas. C'est toi que je veux le reste c'est pas grave, je m'en sors, tu sais, je m'en sors. J'en ai peut-être pas l'air mais je tiens le coup, t'as pas à t'inquiéter c'est mon tour de te protéger, arrête. Arrête.

On en a rien à faire des autres ; c'est juste nous.
Et si tu veux pas le faire pour toi, alors fais-le pour moi.

Tu réprimes une grimace. Tu voudrais lui dire qu'il triche encore, encore, que tu refuses de le laisser te prendre en pitié, mais tu sais qu'il ne t'écoutera pas. C'est juste nous. Tu ne veux pas que ça ressemble à ça, nous, tu ne veux plus être le gamin pathétique que l'on doit secourir, tu as assez joué ce rôle pour le reste de ton existence.

Il t'embrasse à l'instant même où tu ouvrais la bouche pour répliquer, comme dans l'espoir à peine déguisé de te faire taire, et tu perds l'équilibre, désarçonné. Un instant plus tard à peine, ton dos mouillé glisse le long de la paroi et tu te retrouves à terre, vos lèvres toujours scellées. Ton visage reprend instantanément des couleurs ; tu as beau t'efforcer de garder ton calme, le fait que Sébastien, nu et humide, se tienne installé sur tes cuisses limite drastiquement tes capacités intellectuelles. Tu te demandes s'il réalise à quel point sa proximité te fait de l'effet et s'il joue consciemment de son corps pour t'arracher ton assentiment - dans tous les cas, cette technique démoniaque fonctionne, et tu sens déjà tes convictions s'effondrer.

« Et je t'interdis de discuter. »
Comme si tu étais capable de lui refuser quoi que ce soit.
Tu déglutis, immobile, alors qu'il te sourit, renversant sa tête en arrière sous le jet brûlant. A le voir avec une telle expression, tu pourrais presque croire que la soirée de la veille n'est rien de plus qu'un cauchemar oublié depuis longtemps. Pourtant, tu te souviens de ses larmes, de ses supplications, de ses tremblements. Mais ça va, maintenant, ça va mieux. Vous allez vous en sortir, et pour cela, tu dois accepter de faire des concessions. Vous n'êtes pas seulement un couple, vous êtes une équipe, et ce mot implique de ne pas rejeter son aide s'il te l'apporte. Tu serres les dents.

Bonheur.
Il murmure, si bas que tu n'es pas réellement sûr d'avoir bien entendu, et son front se pose contre le tien, ses cheveux trempés plaqués contre sa peau. Oui, ça doit être à ça que ça ressemble, d'être heureux. Dans votre bulle de paix au cœur de l'apocalypse. L'une de tes mains remonte contre sa nuque et tu resserres ton étreinte, t'évertuant à ne pas songer à son poids contre ton entrejambe alors que tu te colles contre lui, ta tête enfouie dans son cou. Tu ne prêtes plus attention à son épaule métallique ; tu commences à t'habituer, en quelque sorte. Ça ne change en rien ce qu'il est, et il est sublime, et tu es incapable d'y résister, et finalement tu t'illumines toi aussi.

"- ... Merci, chuchotes-tu après une seconde d'hésitation. Parce que tu ne peux pas dire non, que tu ne peux rien dire d'autre, que tu as honte mais que tu lui est reconnaissant. Parce que tu es incapable de formuler à quel point cette simple intention signifie pour toi. Mais... Tu t'interromps, prends une profonde inspiration. Ça... Ça veut dire que tu vas rester ?"
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Sébastien de Nivral
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Mer 16 Avr - 13:13


RELUCTANT HEROES
sora & sébastien

Ca veut dire que tu vas rester ?
Tu demeures un peu surpris par cette question, tu as l'impression de faire face à un petit garçon qui demande à son père d'arrêter de travailler pour rester jouer avec lui. C'était peut-être ce qu'il y avait de plus étrange dans votre relation, elle n'était pas qu'amoureuse, elle était amicale, fraternelle et paternelle. Tu voyais cela un peu avec recul mais ce n'était pas repoussant. Tu n'as jamais eu de vrais amis depuis Christian, ni de parents, ni d'enfants, ni même un frère, fils unique à tout jamais à devoir supporter la libido d'une mère pervertie. Et ça te convient, que tout ça soit Sora.
A vrai dire, tu n'avais jamais songé à faire de la maison de Sora ta propre maison. Tu vivais la nuit, le jour, tout dépendait de ton travail. Tu passais plus de temps dans les bureaux de la base qu'à être sur le terrain, parce que tu attendais avec impatience de te débarrasser de ta punition. Mais maintenant que tout cela est terminé, peux-tu espérer obtenir enfin un train-train quotidien ?

« Je. Tu avales ta salive avant de secouer ta tête pour mettre tes cheveux trempés vers l'arrière, les perles aqueuses volant dans ton mouvement. Oui ? Pourquoi tu étais si peu sûr de toi ? C'était si effrayant de rester vivre avec quelqu'un ? Je n'ai aucune raison de rester là-bas sauf pour travailler. Mais. Mais. Oui. Enfin. Si tu veux toujours de moi. »

Tu disais cela bien évidemment pour le taquiner, tu l'imaginais te sortir des jolies phrases du genre « mais oui reste avec moi pour toujours, j'ai besoin de toi » et tout ce qui s'ensuit. Tu ne te moques pas de lui, tu le trouves adorables sous toutes les coutures.
Tu aurais pu être poli aussi, et attendre sa réponse, mais son cou blanc ne cesse de t'attirer l'oeil et surtout les lèvres ; tu ne résistes pas plus longtemps à la sensation et pars pincer doucement l'épiderme laiteux, y laissant une marque brune d'appartenance.
Puis ton visage glisse de l'autre côté, rééxécute ce même geste. Tu te laisses glisser le long de ses cuisses afin de déposer sur sa poitrine, son abdomen, sa taille et ses épaules une trace de ton passage avec sensualité et possessivité.

« Quand tout ça sera parti... Tu te redresses, assis sur lui correctement. J'aurai appris à bouger mes bras. »

Tu te donnes donc une semaine et demie, voire deux si tes suçons tiennent, pour pouvoir reprendre tes forces initiales. Tu souris, fier, sûr de toi.
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Jeu 17 Avr - 3:44







Ce n'est que la troisième fois que vous vous confrontez à cette idée.
Jusqu'ici, l'éventualité que vous puissiez vivre ensemble te semblait un peu idyllique, toujours évoquée au futur, à l'instar de vos promesses de quiétude. Mais c'est différent, désormais, tout a changé : ils ne vont plus te le reprendre et le démolir encore. Il ne leur appartient plus, il est à toi, et c'est à tes côtés qu'est sa place. Qui plus est, tu aurais moins le sentiment d'être une maîtresse entretenue par son riche amant que l'on tient à l'écart de l'épouse légitime s'il ne partait plus. Si tu n'avais plus à compter ses jours d'absence avec l'ardeur d'un possédé, priant pour qu'il te revienne sain et sauf. Tu préférerais quitter cette maison, l'abandonner à ses fantômes une bonne fois pour toutes : mais pour l'instant, un déménagement est complètement hors-de-question. Sébastien a besoin de se reconstruire. Tu le sais pertinemment, en dépit de ses efforts pour paraître en pleine forme, et tu en as la preuve sous les yeux - ces deux fardeaux métalliques qui luisent faiblement alors que l'eau s'écoule le long de la surface grise, qui, comme tu l'espérais, semble effectivement étanche.

Je. Oui ?
Ton visage s'illumine instantanément alors que tu plonges ton regard dans le sien, incrédule. Tu as presque le sentiment que tu viens de le demander en mariage - à l'exception du fait qu'une alliance orne déjà ta main gauche, et que tu étais déjà tout à fait convaincu que tu allais passer le reste de ton existence avec lui, de toute façon. Je n'ai aucune raison de rester là-bas sauf pour travailler. Mais. Non, il n'y a pas de mais, pas de discussion possible. Tu ne veux plus qu'il s'en aille. Jamais. Mais. Oui. Enfin. Si tu veux toujours de moi. Tu fais la moue, prêt à lui rétorquer que s'il continue à avoir le moindre doute sur la question, c'est que décidément, il n'écoute vraiment jamais ne serait-ce qu'un mot de ce que tu racontes. Quoi qu'il arrive, tu voudras toujours de lui ; il est l'unique soleil de ton existence.

Tu tressailles légèrement. Ses lèvres glissent contre ton cou, marquant ta peau translucide avec application. Tu demeures immobile, tes muscles tendus alors qu'il réitère le procédé, se laissant couler le long de ton thorax, inlassablement. Je te possède, semblent hurler ces tâches sombres qui contrastent avec la pâleur laiteuse de ton épiderme. Je ne te laisserai jamais à personne. Ta tête bascule en arrière, et tu dois serrer les dents pour retenir un gémissement. Ton corps lui-même est une preuve accablante de ce délit exquis que sont les sentiments ; tu lui appartiens, et tu le sais. C'est tout ce que tu souhaites.

« Quand tout ça sera parti... J'aurai appris à bouger mes bras. »
Il se redresse, s'installe à nouveau sur tes cuisses comme s'il était tout à fait naturel pour lui de s'y trouver, t'adressant un autre de ces sourires qui te sont si précieux. Tes joues sont brûlantes, et tu dois te faire violence pour chasser les pensées obscènes qui s'imposent dans ton esprit corrompu : tu as envie de lui. Tu as envie de lui tout de suite. Mais grand dieu, ce n'est pas le moment, et tu devrais probablement consulter un médecin à propos de la propension extraordinaire de ta libido à anéantir ton bon sens à chaque fois que ton fiancé s'approche un peu trop près de toi. Dans ton état actuel, tu es prêt à lui accorder n'importe quoi, y compris ta confiance absolue en sa réussite - malgré le fait que ses objectifs te paraissent extrêmement ambitieux. Tu ne sais pas exactement combien de temps une rééducation classique est sensée durer, mais tu es presque certain qu'il faut beaucoup plus qu'une dizaine de jours pour apprendre à maîtriser des bras robots. Cependant, tu le crois. Tu le crois, parce qu'il est Sébastien de Nivral, et qu'au fond, il est indestructible. Tu le crois parce que tu as envie d'espérer encore, ne serait-ce qu'un minimum.

"- Tu devrais peut-être recommencer, alors, juste au cas où, murmures-tu timidement, t'efforçant de reprendre une expression convenable. Tes mains se posent sur ses hanches, et tu laisses échapper un léger rire. Il va rester. Tout va s'arranger. Tu es si heureux. Je t'aime. Tellement. Tu te penches pour embrasser doucement sa joue, ce qui te parait si innocent, en opposition avec les intentions lascives que tu repousses bravement. Mais ne te force pas, d'accord ? On a le temps. On a l'éternité, pour nous."

C'est fou ce que tu peux être niais, parfois.
Oh non, attends : constamment.
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