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Ton pouvoir, il va de pire en pire. Normalement, tout va bien quand tu ne t'énerves pas, et quand tout est calme. Mais on dirait qu'il est de plus en plus enervé. Peut être parce que tu as rencontré les gens de Tikal. Tu entends dire qu'ils sont mauvais et que les mutants doivent être envoyés en prison, et tu en a peur. Du coup, t'as pas vraiment envie de finir en prison. Mais tu sais que pour aider Tikal, il faut que tu sois plus fort. Parce qu'on te sous estimes beaucoup. Tu entends parfois sa voix dans ta tête, mais tu espères que c'est juste ton imagination. Par contre, tu sais qu'il a faim. Il veut reprendre le contrôle au plus vite, et ça te fait encore plus peur. Alors t'es sorti de chez toi en cachette. Parce que peut être que si tu manges ce qu'il veut, il arrêtera de t'ennuyer.
Alors t'es allé loin. Le plus loin possible, la ou Papa et Maman ne viendraient jamais te chercher. Et à ce qu'il paraît, t'es arrivé à Roppongi. T'es un peu jeune pour aller dans des endroits comme ça, qu'on te dirait! Mais tu t'en moques parce que tu es sur qu'à 22h30, et bah il y a encore des petites épiceries ouvertes. Et de toute manière, si on te touche, et bah tu dira que t'es de Tikal. Ou encore pire, Shredd se réveillera ! Et ça, ça serait très grave. Tu n'as pas envie de finir en prison. Zut. T'es arrivé dans une impasse toute sombre. C'est typiquement le genre de coin ou les gens de Tikal te diraient de pas aller. Mais t'es pas un petit garçon, t'es un bonhomme !
Dernière édition par Rin Ichiari le Mer 9 Avr - 21:18, édité 1 fois
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
Pourquoi est-ce que tu te retrouves dans cette ruelle en train d’épier un adolescent ? Est-ce que tu peux te l’expliquer au moins ? Te serais-tu trouvé une nouvelle passion ? Tu as envie de tester les plus petits que toi maintenant ? Et pourquoi pas hein ? Ta vie n’a plus de sens, ta tête non plus alors à quoi bon ? Tu peux faire ce que tu veux. Tu es libre de te taper des jeunots s’il te prend l’envie. Voilà pourquoi tu l’accostes. Tu te déhanches dans ta petite robe pourpre. Presque noire. Ton attirail noir y est aussi. Rouge à lèvres noir, crayon noir, mascara noir. Et ta chevelure abyssale. Tu viens appuyer ton épaule contre un mur et tu viens souffler à tout contre son oreille.
« On cherche quelque chose … ? »
Tu poses une main innocente sur son épaule pour le rassurer. Vraiment ? Et si ce jeune était armé ? S’il venait d’être surpris et te tuait sur le champ ? Tu répondrais que tu t’en fous pas vrai ? Mais tout le monde sait que tu tiens à rester en vie. Même si c’est pour errer à la surface de la terre jusqu’à la fin de tes jours. Même si tu n’aimes pas la vie que tu mènes ? La vie ? Quelle vie ? Arrêtes donc de te poser des questions aussi débiles alors que tu es en présence d’un homme. Regarde-le au moins ! Enfin observes ce que tu peux voir au moins, vu qu’il te tourne le dos. L’éclairage n’est pas parfait mais tu devines des cheveux blonds, une carrure un peu enfantine mais il est légèrement plus grand que toi. Eh bien, cela fera l’affaire non ?
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Tu t'attendais pas à ça. Tu t'attendais plutôt à quelqu'un de méchant, en fait. Sauf que bah...c'est une voix plutôt agréable qui est arrivée derrière toi. Même si elle a l'air super dark et que ça change des gens avec qui tu traînes d'habitude. Elle s'approche beaucoup quand même, c'est bizarre. En plus avec sa main sur ton épaule, plus la phrase à l'oreille, t'as eu un peu peur qu'elle te morde. Parce qu'elle ressemble à une vampire. Mais on sait très bien que les vampires, ça existe pas, pas vrai? Pas plus que les gens qui se transforment quand ils sont énervés. Oups. De toute façon, si elle t'énerve, elle aura du mal à s'occuper de toi ! C'est le seul avantage. T'as pas trop envie qu'il ressorte.
Et tu la regardes dans les yeux, parce que c'est comme ça que tu dois faire. La voix sombre dans ta tête te l'a déjà dit. Qu'il fallait que tu arrêtes de baisser les yeux. Mais la, techniquement, t'es obligé de les baisser un peu, parce qu'elle a quelques centimètres de moins que toi. Mais tu baisses pas les yeux pour autant ! Pour rendre fiers les Tikal. Eux, ils ont compris que t'es pas un monstre ,mais un ado comme les autres.
Oh, je cherchais juste des grenades pour Sh..pour un ami!
C'est pas vraiment un ami, mais en même temps, c'est quand même la vérité. T'es pas la pour acheter de la drogue. De toute façon ça te servirait à rien, et ça donnerait de l'argent aux autre gangs! Et le but c'est pas ça. Parce que tu serais pas cool avec la famille. Ouais, Tikal c'est comme une grande famille dans laquelle tout le monde se soutient! T'as jamais vraiment vu les supers chefs mais t'es sur qu'ils protégeront tout le monde tant qu'on travaille bien pour les rendre contents. Et ça, c'est tout ce que tu veux.
Et vous madame ? Je pense pas que cette allée soit un bon endroit pour les jolies demoiselles comme vous. Vu les gangs super dangereux qu'il y a en ce moment!
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
Et c’est un jeune homme étonné qui se tourne vers toi. Une belle gueule d’ange, à n’en pas douter. Même qu’il te plait beaucoup à river son regard dans le sien. Un peu comme s’il cherchait à montrer qu’il n’est pas intimidé ou apeuré. Ce qui a l’avantage de te faire sourire.
« Oh, je cherchais juste des grenades pour Sh..pour un ami! »
La première chose qui te passe à l’esprit, c’est que cet adolescent est tout simplement adorable. Pour sortir à cette heure-là, et surtout à Roppongi pour acheter des fruits. Enfin tu penses que c’est cela. Après tout, avec le regard innocent qu’il a, serait-il capable d’acheter des armes ? Ce n’est pas mon affaire. Non, en effet. Tu es là pour te le taper hein ? Ou tout du moins, tu essaies de t’en persuader.
« Et vous madame ? Je pense pas que cette allée soit un bon endroit pour les jolies demoiselles comme vous. Vu les gangs super dangereux qu'il y a en ce moment! »
Tant de cuteness dans un seul corps. Et dire que cela fait longtemps que tu ne t’étais pas extasiée sur quelqu’un de plus jeune que toi … Parce que tu aimes t’occuper d’eux. Que ça soit un bébé, un enfant ou un peu plus grand. Tu aimais penser qu’on avait besoin de toi. Ce temps est révolu à présent. C’est pour cela que tu ne peux retenir ton rire, qui secoue ton corps froid.
« Eh bien, si je pensais qu’un jour on me dirait ça … »
Tu viens recoller ta hanche contre la sienne pour lui passer un bras par-dessus ses épaules. Dans quel but ? Pour lui murmurer d’autres mots au creux de son oreille. Et en profiter pour la lui mordiller.
« Je pense que ce serait plutôt à toi de faire attention ici … Il y a des gens dans mon genre qui sont affamés de jeunes garçons comme toi. »
Tu ne te veux pas menaçante. Mais c’est l’impression que tu donnes. Que d’un instant à l’autre tu risques de lui sauter dessus pour le dévorer. Mais dans un sens figuré. Puisque ta faim est plus charnelle qu’autre chose. Mais tu hésites à en faire plus, de peur de le voir fuir. Sauf que tu vas détester le voir courir loin de toi. Peut-être que tu lui montreras l’un de tes talents ? Lui montrer qu’on ne t’échappe pas aussi facilement ? Ton pouvoir le clouera au sol. Au pire, tu lui feras la peur de sa vie. Et peut-être qu’il ne trainera plus par ici. Ces rues sombres ne sont pas faites pour les petits minois dans son genre.
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Elle est quand même vachement tactile pour quelqu'un que tu viens à peine de recontrer. Surtout dans une ruelle bizarre comme ça, alors que tu viens de lui dire qu'elle risquait de croiser des gens dangereux. Et si c'était elle la dangereuse ? Non. Même si elle était dangereuse, de toute façon, tu es protégé. Parce qu'en plus il faut que tu apprennes à vivre avec lui. Parce que même si il te terrifie, parfois, c'est rassurant. Et même si elle te dit des trucs encore plus étranges -comment ça elle veut te manger?- tu t'inquiètes pas vraiment. Tu vas lui montrer que t'as pas peur, et toi aussi tu poses une main sur son épaule pour aller lui parler à l'oreille. Merde. Qu'est-ce que Shredd dirait dans ces moments la ? Enfin, il lui mettrait surement un gros coup de poing donc c'est pas une bonne idée de l'écouter.
Je suis pas si faible que j'en ai l'air, vous en faites pas !
Il fait trop sombre pour que tu sois vraiment capable de voir tout ce qu'il y a autour de toi, mais tu supposes qu'il n'y a pas un policier caché la. Du coup, tu risquerais pas grand chose parce que même si Shredd prenait le contrôle, il resterait dans la pénombre. Quoi que t'ai pas l'impression qu'il soit fluorescent. T'espères pas, tu t'es jamais demandé ! On verra bien, on s'en moque!
Surtout que j'ai l'impression que vous non plus.
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
Ah la jeunesse. Le jeune garçon qui n’a pourtant pas l’air d’avoir plus de quatre ans de différence avec toi, est aussi pur que tu l’étais à cinq ans. L’innocence même. Que tu as envie de salir, d’écrabouiller de ta main noircie.
« Je suis pas si faible que j'en ai l'air, vous en faites pas ! »
Tes traits se figent en un sourire immonde pour toi. Un sourire qui pourrait paraitre tellement gentil. Attentionné même. Si tu avais pu lui caresser gentiment la tête et lui murmurant des mots aussi doux que lui, on t’aurait vraiment crue heureuse. Seulement … Sa main sur ton épaule.
« Surtout que j'ai l'impression que vous non plus. »
Pourtant ce n’est pas un rire malsain qui s’échappe de tes lèvres. Bien au contraire. C’est presque joyeux. Ce garçon a le don pour te faire joyeusement éclater de rire. Si ce n’est pas mignon. C’est pour ça que tu dois lui faire voir tout ce qui est noir. A commencé par toi. Après tout c’est pour ça que tu étais là depuis le début non ? Alors tu retires ton bras de ses épaules et viens le plaquer contre le mur, les mains sur son torse. Tu ne t’arrêtes pas là, et tu coincer ta jambe entre les siennes.
« Bonne impression gamin. »
Pourtant tu ne bouges pas plus. Comme si tu étais prise de remords. C’est vrai quoi. Il ne t’a rien demandé, il est juste là en même temps que toi. Tu ne pourrais pas faire une bonne action pour une fois ? Comme le renvoyer chez lui avant que quelque chose de fâcheux n’arrive ? Figée. Tu restes juste à contempler ses yeux, dans le noir. Que fais-tu ?
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Voila qu'elle te lâche. En fait, ça te rassure un peu, parce que même si tu penses qu'elle ne t'attaquera pas, c'était un peu bizarre. Et puis elle rigole. T'es pas vraiment sur de ce que ça veut dire,mais tu commences un peu à paniquer. Surtout qu'elle finit par te plaquer contre un mur en te poussant le torse -en même temps t'es léger, c'est pas très difficile- et qu'elle te met dans une situation super bizarre en passant une jambe entre les tiennes. Tu sais pas vraiment quel art martial c'est, mais t'es presque certain qu'aucun Tikal te l'a jamais montré ! Et puis elle te traite de gamin. Et vous vous fixez, comme ça, dans le blanc des yeux, pendant quelques instants.
Je suis pas vraiment sur de ce que vous voulez faire. Mais c'est assez gênant de vous regarder dans les yeux comme ça.
Aaah l'erreur tactique. Il fallait pas admettre ça. Tu sens qu'il est énervé, dans ta tête. Tu sens qu'il a juste envie de te coller une claque. Mais il peut pas, c'est l'avantage! C'est pour ça que tu es un peu rassuré. Parce qu'aussi violent qu'il soit, il pourra jamais te faire de mal. Parce que vous avez le même corps. Parce qu'en te faisant du mal, il se ferait du mal. Et tu penses pas qu'il veuille. Mais il essaye de te pousser à le laisser te contrôler ? Pas question. Tu finis par poser une main dans son dos pour la rapprocher -ok, c'était pas ton idée mais il te contrôle pas hein?- et la regarder un peu plus dans les yeux
Comme ça c'est mieux ! Il faisait bien trop noir pour que je puisse voir quelque chose !
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Ton petit manège à l’air de durer … Heureusement que le garçon fini par ouvrir la bouche. Tu comptais rester longtemps à jouer à ton jeu bizarre ?
« Je suis pas vraiment sur de ce que vous voulez faire. Mais c'est assez gênant de vous regarder dans les yeux comme ça. »
Si ce n’est pas mignon. Bon sang ce mec respire l’innocence à plein nez. C’est tellement adorable que ton instinct de crie de le protéger. Contre quoi hein ? Eh bien de toi pardi. Mais il y a tout à parier que s’il est ici c’est qu’il n’est pas sans défenses. Tu ne sais pas encore comment il peut se protéger mais tu finiras pas trouver hein ? Pour pouvoir te défendre si tu lui joues un mauvais tour. Mais il se passe quelque chose que tu n’avais pas prévu. Et pour cause. Qui aurait pu imaginer que le mignonet avait l’intention de te rapprocher de lui ? Une main dans le creux de ton dos et te voilà tout contre lui. Ce qui ne te dérange absolument pas. Mais ce sont encore des paroles plus innocentes que tu ne pourras jamais l’être qui sortent de sa bouche.
« Comme ça c'est mieux ! Il faisait bien trop noir pour que je puisse voir quelque chose ! »
Et s’il ne faisait que jouer la comédie ? Si c’était un puissant mutant ? Tu serais en train de tomber entre ses griffes. Seulement tu t’en fous. C’est pour cela que ton sourire s’agrandit alors que tu poses ton front contre le sien en fermant les yeux. Une pause. Juste cinq secondes pour faire passer la surprise. Bon et après ? Tu comptes passer la nuit dans l’ombre d’un immeuble en compagnie d’un garçon que tu ne connais pas ? Eh wait. Mais c’est ce que tu fais tous les jours ça. Tu finis par rire doucement et tu remontes tes bras pour les passer au tour du cou du jeune homme et tu recules légèrement ta tête pour le regarder.
« Bon sinon c’est quoi ton petit nom ? Moi c’est Saaya. »
Tu n’as pas changé pour ça. Tu détestes toujours autant t’adresser à quelqu’un sans savoir comment l’appeler. Et dans un élan toujours aussi inattendu tu viens lui mordiller le menton. Parce que tu trouves ça drôle de le taquiner. Tu t’amuses beaucoup de ses réactions, tu dois bien l’avouer. Et puis c’est la proximité de vos deux corps que tu ne peux supporter sans faire tourner la situation à ton avantage …
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Wouah, elle est décidée à ce que vous soyez plus proches que maintenant. Toi, ça te gêne pas trop -puisque de toute façon c'est toi qui l'a attirée en premier- et t'as même l'impression de te sentir mieux qu'avant. Comme si t'avais un truc chaud dans la poitrine. Pas comme quand Shredd arrive, non, un truc beaucoup plus doux. Mais tu sais qu'il est la, qu'il est réveillé, et qu'il n'attend qu'une petite faille pour pouvoir arriver. Il ne faudrait pas que ça arrive, tu risquerais probablement de blesser la demoiselle -qui vient de se présenter sous le nom de Saaya-, et tu finira en prison. Pas question de finir en prison ! Papa et Maman ne seraient pas fiers de toi. Pareil pour Ban. Et t'as pas envie que les gens ne soient pas fiers de toi.
Moi c'est Sh...Rin ! Rin. Ichiari Rin!
Oops. C'était pas prévu, ça. Il a vraiment envie de sortir, dites donc. Pas question! T'es déjà bien gentil de faire le mur pour aller lui chercher à manger, pas question de le laisser sortir maintenant ! Tu sursautes un peu quand elle vient mordiller ton menton -pourquoi elle fait ça exactement?- et tu poses tes grands yeux dans les siens. Passé de tout calme à surpris, c'est ce genre de trucs que tu ne contrôle pas vraiment. Il paraîtrait -d'après les médecins que maman a vu- que tu es émotif. Peut être que ça se voit, maintenant. Parce que la frontière entre toi et lui est très fragile, mais que tu dois te concentrer, comme les membres de Tikal t'ont dit. Pour ne pas sombrer du mauvais côté et dans la peur. Et allez savoir pourquoi, tu vas poser doucement ta tête dans son cou. Elle sent bon. C'est agréable.
J'aime bien votre odeur ! Je crois que ça me rappelle quelque chose, mais je sais plus trop quoi.
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Tu rêves où il a hésité à dire autre chose ? Est-ce qu’il se moque de toi et te donne un faux non ? Bha, au pire ce n’est pas grave, tu pourras l’appeler autrement que le blondinet ou le gamin, qui en soit, ne doivent pas lui plaire. Et puis le jeune innocent vient déposer sa tête dans ton cou. Tu restes figée un instant car tu ne t’y attends pas. C’est vrai quoi, toi qui pensait qu’il allait fuir …
« J'aime bien votre odeur ! Je crois que ça me rappelle quelque chose, mais je sais plus trop quoi. »
Tu fronces les sourcils. Et doucement tu viens appuyer ton genou contre son entrejambe. Tu poses tes mains, dans un mouvement lent, sur ses épaules et tu appuies dessus pour le plaquer violemment contre le mur. Le détacher de ton cou pour avoir accès au sien.
« On ne dit pas des choses pareilles sans conséquences. »
Une accro au sexe telle que toi ne peut supporter des paroles pareilles. Si tu pouvais, tu l’aurais déjà entrainé dans un lit. Mais ça va être dur d’en trouver dans cette ruelle. Alors tu te contentes de déposer un baiser à la base de sa mâchoire, puis un autre un peu plus bas pour atterrir dans son cou, à ton tour. Tu souffles sur sa peau blanche et déposes un ultime baiser sur son épaule. Bien sûr, tu as écarté le tissu qui t’empêchait de le toucher lui. Et dans un élan de pure méchanceté tu viens mordre cette partie que tu couvrais de baisers. Parce que tu te lasses de toute cette innocence. Parce que tu penses au moins le faire réagir en agissant ainsi. Personne ne peut rester de marbre alors que l’on vient de marquer sa peau … Si ? Tu observes les traces de tes dents d’un air satisfait puis tu rives ton regard dans le sien.
« Alors Rin, tu aimes toujours autant mon odeur ? »
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Okay ce qu'elle vient de dire c'est vachement bizarre. En plus elle te pousse contre le mur encore plus. Tu commences à stresser, et elle commence à te faire peur. Ce qui se passe après, c'est une grande question. Le chaud en toi, il change. C'est plus le chaud que tu as d'habitude. Sa voix devient de plus en plus forte, et chaque passage des lèvres de la demoiselle sur ton corps te fait sombrer. Et quand elle te mort, c'est le déclic. Tout commence. Le chaud dans tout le corps qui se transforme en un froid glaciaire, comme si ton humanité partait avec la température. Comme si tu t'abandonnais entièrement à cette force bien trop puissante pour l'esprit d'un gamin. Comme si d'ange tu passais à démon.
Et tu tombes à genou en la repoussant. Et puis tu enfonces ta tête dans tes mains, tu te tiens le crâne si fort. Si fort, parce que tu ne veux pas qu'il explose. Parce que c'est comme ça que tu le ressens. Les yeux fermés, tu le sens arriver. Tu le sens jubiler, tu le sens heureux. Tu le sens aussi violent que d'habitude. Tu ressens la lumière verte. Celle qui éblouira sûrement la ruelle pendant quelques instants.
Enfin, ça fait bien trop longtemps que j'attend ça, bordel.
La voix a changé. Le gosse est retourné se coucher, et toi, t'es enfin à la place que tu mérites. Parce que c'est bien marrant d'être dans un coin de la tête et de lui gueuler des âneries à faire, mais parfois, faut s'avoir prendre son envol et le contrôle du corps. Enfin, du corps, si on peut appeler ça comme ça. Finit d'être un gosse chétif ! A toi squelette, brouillard vert flippant, et grand manteau noir. Ta lanterne à la main, qui n’éclaire pas grand chose. Tu ne restes pas longtemps à genoux, mais tu prends ton temps pour te relever. Parce que tu comptes bien l'effrayer. C'est sympa d'être affectueuse avec le gamin, mais faudrait être sur de faire ça dans de bonnes conditions, qu'il devienne pas un homme dans une ruelle pourrie.
J'ai cru que le gosse allait jamais lâcher. Oh, pardon, j'avais oublié la politesse, mademoiselle Saaya. C'est moi, Shredd. "L'ami".
Le ton se fait bien plus sur, bien plus rugueux. Tu attrapes son bras et d'un mouvement plus fort que précédemment, tu la fait tourner pour qu'elle soit du côté du mur. Pour lui montrer ce que ça fait, de passer de prédateur à proie. Et tu profites aussi de ta taille -bien 20 centimètres de plus qu'elle- pour te pencher en avant et la regarder dans les yeux. Qui supporterait ton regard de mort? Peu de monde, sûrement. Tu ressens la froideur tout autour de toi, comme si ton apparition avait brisé l'ambiance chaleureuse et plutôt érotique qu'elle s'était efforcée d'instaurer.
Je suppose que tu voulais savoir ce que c'était, la défense du gosse, hein? La voila.
Et puis tu t'approches encore plus, et tu colles ton crâne, froid, dur, squelettique, à son front. Front contre front, comme tout à l'heure.
Bouh ♪
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Il se passe quelque chose d’étrange. Il te repousse et tu manques de tomber à la renverse. Heureusement, tu tiens bien sur tes talons et après avoir lâché une insulte à l’intention de Rin, tu retrouves ton équilibre. Le plus étrange ici ? Cette soudaine lumière verte qui vient du jeune homme. Tu lèves de nouveau les yeux sur lui et … Oh. Qu’est-ce que c’est que cette merde. Le gamin a disparu, laissant place à … Tu ne peux même pas d’écrire ce que c’est.
« Enfin, ça fait bien trop longtemps que j'attend ça, bordel. »
Ton corps est prit d’un frisson. Tu es horrifiée. Qui ne le serait pas en même temps ? Tu es appuyée contre une poubelle, les jambes soudainement en coton. Fuir ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
« J'ai cru que le gosse allait jamais lâcher. Oh, pardon, j'avais oublié la politesse, mademoiselle Saaya. C'est moi, Shredd. "L'ami". »
L’ami ? L’ami ? Donc ce gosse est bien lui ? Ou lui est ce gosse ? Ou … Merde un putain de mutant de mes … Oui on a compris. Toi qui croyais pouvoir t’en sortir indemne, il te plaque contre le mur. Ce n’est plus toi qui domine Rin mais R- Sredd qui te domine toi.
« Je suppose que tu voulais savoir ce que c'était, la défense du gosse, hein? La voila. »
Tu aurais préféré ne pas la voir. Cette forme bizarre. Ce squelette qui te donne l’impression d’avoir la mort en face de toi. La mort qui se rapproche trop de toi. Qui pose son front contre le tien. Et toi qu’est-ce que tu fais pendant ce temps-là hein ? Tu te contentes de fermer les yeux pour ne pas voir ce qui se déroule en face de tes pupiles.
« Bouh ♪ »
C’est à ce moment-là que tu te rends compte que tu es toujours en vie. Tu n’es pas blessée. Tu n’as mal nulle part. Shredd serait-il en train de jouer ? Tu ne sais rien sur lui et il n’a aucunement l’air d’un humain. Alors que faire ? Faire Saaya c’est tout. Tu rouvres les yeux et tu t’obliges à observer la couleur verte qui émane de cet être. Et tu prends ta voix la plus mielleuse.
« Et donc qu’est-ce que l’on fait maintenant ? Parce que bon, ce n’est pas que je suis acculée au mur mais … »
Tu ne peux pas bouger la tête, mais tu viens poser tes mains entre vous deux. Sur ce qui devrait être son torse. Tu n’oses pas toucher autre chose. Peut-être parce que tu as peur de rencontrer du vide ? Trop de questions s’enchainent dans ton esprit. Mais étonnamment, tu n’as pas plus peur que ça. Des choses bizarres ou horribles tu en as déjà vu des tonnes … Comme le fantôme qui t’a laissé une trace ignoble sur le buste … Est-ce que le gros bonhomme vert va te blesser lui aussi ? Tu t’en fous en fait. Comme tout. Depuis que tu es seule. Alors tu l’obliges à s’écarter de toi et tu vas presque à lui cracher dessus … Mais tu n’es pas suicidaire. Tu restes juste appuyée contre le mur en le fusillant du regard.
« Excuses moi mais le garçon était quand même plus séduisant que toi. Evites de trop me toucher. Tu-me-ré-pugne. »
Là ce sont tes paroles que tu craches tel un venin. Pas suicidaire mais légèrement accro à l’adrénaline. Tu attends patiemment de voir sa réaction. Va-t-il te frapper ? Te mordre ? Ou tout simplement rire ? Pour accentuer tes paroles, tu fais en sorte de ne plus entrer en contact avec la chose qu’a été Rin. Tu détournes le regard pour le poser un peu plus loin comme si sa vue était un supplice. Mais en ton fort intérieur tu ris. Je voulais de l’action ? La voilà.
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Elle essaye de s'enfuir ? Comme c'est mignon. Elle qui pensait être le prédateur, elle devient traquée, bloquée. Elle veut te vexer, mais tu t'en moques. Tu n'es pas humain, tu n'a rien à faire de leurs préoccupations. La beauté n'est que subjective, et voir son visage pétrifié par la peur est bien plus jouissif que tout ce que les non-mutants pourraient apporter. Elle essaye de détourner le regard, alors tu bloques son bras contre le mur à l'aide de ta lanterne, froide, effrayante.
Est-ce que tu as l'impression que j'en ai quelque chose à foutre de pas être un gamin mignon?
Tu pourrais la frapper. Mais honnêtement, qui aurait peur de ça ? Personne. Frapper, c'est bien trop facile, trop gentil, trop honnête. Tu continues de rapprocher vos visages, et tu attrapes le sien dans ta main squelettique, tout aussi froide que ta lanterne, et tu le détourne pour qu'elle te regarde directement, toi, le terrifiant monstre. Tu profites honteusement de ça, oui. Probablement. Mais c'est ta manière de le protéger.
Parlons de Rin, tiens. Pas question que tu l'attrapes dans une vieille ruelle moisie. Jm'en fous que t'ai décidé d'en faire ton quatre heure, tant mieux pour lui. Mais pas question que ça soit ici.
Et tu relâches son visage et son bras avant de la regarder dans les yeux. Tu pourrais t'en aller et laisser Rin rien comprendre à ce qui vient de se passer. Mais bon dieu ce que c'est plaisant de vivre et de t'amuser un peu. Alors tu te mets à rire, d'une manière brusque, démente. Le genre de rire qui fera frissonner tout le monde. Même les plus courageux.
Jt'ai à l'oeil, gamine.
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Ta tentative pour t’éloigner de lui est un échec. Son espèce de lanterne ne t’autorise plus de mouvement. Alors tu chasses la peur de tes poumons en soupirant, puis tu plonges ton regard dans les tréfonds sans âme que sont ses yeux. Tu laisses la colère te prendre pour lui envoyer un regard de tueuse. Mais il n’en a rien à faire pas vrai ?
« Est-ce que tu as l'impression que j'en ai quelque chose à foutre de pas être un gamin mignon? »
Tu ne lui répondras pas. Parce que tu connais la réponse. En fait on dirait que tout ceci le divertit, un point c’est tout. Rin transporte en lui une espèce d’entité qui prend forme quand … Quand quoi exactement ? Tu n’as pas le temps d’y penser plus. Sa main, vient se déposer sur ton visage qu’il enferme pour que tu ne puisses plus détourner la tête. Mais quel connard. Tu n’as plus vraiment peur. Parce qu’il ne t’a pas fait de mal jusque-là ? Possible. Mais aussi parce que ses manières te rebutent. On ne t’oblige pas à faire quelque chose que tu ne veux pas.
« Parlons de Rin, tiens. Pas question que tu l'attrapes dans une vieille ruelle moisie. Jm'en fous que t'ai décidé d'en faire ton quatre heure, tant mieux pour lui. Mais pas question que ça soit ici. »
Tu as envie de rapprocher ta tête de la sienne pour lui siffler que tu n’as pas besoin de son accord. Que quand tu as décidé d’une chose, tu la finis, point barre. Tu n’as pas besoin que quelqu’un dicte ta vie, surtout si c’est un putain d’homme vert. Et il te lâche. Pour rire comme si tout ceci était une blague. Un rire froid, sans fond. Si tu avais pu, tu te serais enfuie. Sauf que tes pieds semblent accrochés au bitume. Et ton dos fondu dans la pierre derrière toi.
« Jt'ai à l'oeil, gamine. »
Comme si tu avais besoin de ça. Tu décides donc de rester là où tu es. Tu ne préfères pas bouger. Qui sait ce que ce truc est capable de faire. Alors tu croises les bras pour te redonner un peu de contenance.
« Ouais c’est ça. Et moi je suis vierge. »
Encore une fois, tu détournes les yeux. Tu as beau vouloir le provoquer, sa vue te met vraiment mal à l’aise. Alors tu tentes quelque chose.
« Et si tu laissais le gamin revenir ? Comme ça on serait deux pauvres gosses dans une ruelle. Et si c’est ça justement qui te tracasse, j’irais le faire mien dans un endroit plus chaleureux. Ça te va Shredd ? »
Tu insistes sur son nom comme si vous étiez de vieilles connaissances. Très malin quand on en peut pas regarder en face son interlocuteur hein ? Et ton moment questionnement se fait sentir. Pourquoi ce sont toujours les personnes qui n’ont rien demandées qui se retrouvent avec un pouvoir dont ils ne veulent pas ? Enfin tu ne sais rien sur lui, mais ça ne doit pas être très agréable de se rendre compte qu’on est devenue un … Homme vert ? Squelette vert ? Bref. C’est comme avec ton pouvoir. On t’a retiré ta voix à jamais. Alors que c’était ce que tu aimais le plus. Chanter. Et lui quoi ? Il se laisse dominer par un autre esprit qui squatte son corps ? Rébellion. Tu as envie de crier au monde entier que tu n’es pas d’accord avec le destin. Alors tu viens brusquement buter contre son corps.
« Saloperie de mutation. »
Tu frappes ton poing contre le torse de la chose. Et maintenant ?
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T'allais t'apprêter à la lâcher, à laisser Rin seul dans l'histoire. Si elle s'était arrêtée à sa première phrase, en tout cas. Qu'elle se moque! En attendant, c'est elle qui tremblait de peur devant le grand méchant loup. Et elle ose te tenir tête ? Elle ose poser ses sales pattes sur toi et te frapper au niveau du torse ? Peu de chances que cela te fasse mal, pas avec aussi peu d'intensité. Tu la laisse frapper sur le cuir froid, et tu plaques ta main sur son cou, puis son cou au mur, un peu plus haut qu'elle ne l'est déjà. Soulever une fille n'aura jamais été aussi facile.
Ose me toucher encore une fois, et je te jure que tu ressors d'ici en sang, sale humaine.
Et tu la relâches avant d'un revers de bras, de claquer sa joue, avec le dos voûté de ta main squelettique. Tu sens les doigts claquer sur le visage frêle et voila que tu recules. Quelque chose de trop chaud perce ton torse, la ou elle avait frappé. Mais ce n'est pas elle, c'est le gosse. Et puis tu te tiens le crâne. Il veut récupérer le corps. Il se serait attacher à l'humaine ? Erk non, pas toi. Pas avec une humaine bon dieu. Mais on dirait que ton temps est compté! Tu te tiens la poitrine avant de disparaître comme tu étais apparu -dans une nuée verte-, retour direction le crâne du gosse.
WAW. C'était imprévu, ça. Enfin pas trop mais un peu quand même. T'as récupéré ton corps, et tu regardes tout autour de toi pour être sur que t'es toujours au même endroit. Et que t'as pas détruit un truc. Saaya a pas l'air en forme alors tu fonces vers elle, en boîtant un peu et en essuyant la poussière sur tes bras. Tu plonges dans les siens et tu la blottit.
PARDON PARDON PARDON PARDON PARDON JE VOULAIS PAS. C'EST PAS MOI PITIE DITES RIEN A PERSONNE JE FERAIS CE QUE VOUS VOULEZ MAIS LE DITES PAS JE VEUX PAS FINIR EN PRISON !!!
Et t'essaye de reprendre ta respiration et de pas pleurer. T'es un bonhomme !
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
Peut-être que cette fois tu aurais dû tourner ta langue plusieurs fois dans ta bouche au lieu de parler puis de le frapper. Toujours à chercher les ennuis où il n’y en a pas. Ou alors c’est la peur qui te fait faire ces choses débiles ? Toujours est-il que tu fais moins la maligne quand il te plaque contre le mur, empoignant ton cou. C’est à peine si tes pieds touchent encore le sol. Tu blêmis et tu t’accroches à ce bras squelettique pour ne pas mourir étouffée. Salopard. Tu l’insultes silencieusement pour te sentir mieux.
« Ose me toucher encore une fois, et je te jure que tu ressors d'ici en sang, sale humaine. »
Tu lui aurais bien répondu quelque chose de cinglant ou, tu lui aurais bien cassé une bouteille vide sur la tête mais tu n’es pas en position de force. Et heureusement, sinon tu ne serais plus sur tes jambes à présent en train de te frotter le cou en reprenant ta respiration quand il te lâche. Mais sa main vient cogner contre ta joue. La douleur vient te vriller dans la mâchoire et tu lâches un léger gémissement. Bordel c’est que ça fait mal. Tes dents se sont entrechoquées et si tu n’avais pas fait attention, ta tête aurait claquée contre le mur derrière toi. Et aussi soudainement que le truc vert est apparu, voilà le gosse de retour, plongeant dans tes bras. Sous le coup de la surprise tu te laisses glisser contre le mur, les bras ballants.
« PARDON PARDON PARDON PARDON PARDON JE VOULAIS PAS. C'EST PAS MOI PITIE DITES RIEN A PERSONNE JE FERAIS CE QUE VOUS VOULEZ MAIS LE DITES PAS JE VEUX PAS FINIR EN PRISON !!! »
Tu restes un petit moment, la tête appuyée contre le mur derrière toi puis tu laisses un soupir de soulagement passer tes lèvres. Le blond ne contrôle pas son pouvoir ? Possible. Puis en réfléchissant à ses paroles, un rire rauque monte de ta poitrine, finissant de te secouer de la tête aux pieds. Tu te calmes rapidement et passe un bras autour de son cou.
« Oh merde j’avais jamais vu un truc pareil. Et tu crois vraiment que je vais appeler la police ? J’me ferais surement arrêter à ta place, garçon. »
Le prendre de haut est un moyen pour toi de ne pas le serrer contre toi comme si tu avais vraiment eu la trouille. Tu as juste eu peur. Un peu. Ce n’est pas comme si tu étais une gamin non plus. Puis tu te rends compte d’une chose. Il a l’air plus secoué que toi sur le coup. Rin serait … un espèce d’Hulk ? Ça en a tout l’air. Après un dernier soupir, tu le sers contre toi comme pour le rassurer. Ouais tu le rassures. Enfin tu essayes. Ce n’est pas ton truc de remonter le moral des autres.
« Bon. Tu vas me devoir quelque chose pour la baffe que j’me suis prise. »
Tu te contentes de passer une main distraite à la base de son cou en reprenant tes esprits. Et tu notes dans un coin de ta tête de ne plus essayer de chercher Rin. Tu ne tiens pas à le voir de nouveau ce Shredd. Il faut aussi savoir où est ce que tu vas emmener le blondinet maintenant. Aussi étonnant que cela puisse paraître, tu n’as pas envie de le laisser là. Est-ce que c’est à cause de son visage enfantin que tu veux le garder près de toi ? Tu n’as jamais su résister aux gosses. Pourtant il ne doit pas être aussi jeune que tu peux le penser. Sinon il ne serait pas là. Seul qui plus est.
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C'est vachement horrible ce qui vient de se passer. Parce que t'aimes pas trop faire du mal aux autres, même si c'est eux qui commencent. Et que quand il était la, t'as ressenti plein de méchanceté et de haine. Des trucs que toi, t'aimes pas, et que t'as pas envie de voir. Du coup, elle a pas l'air de vouloir appeler la police. C'est plutôt bien parce que déjà, tu va peut être pouvoir rentrer chez tes parents ! Le bon côté, c'est que tu commences un peu tard, et que ils sont pas censés te réveiller ! Tu pourrais presque aller en cours le lendemain directement, si c'est pas cool. Par contre, elle veut quelque chose en retour, et t'es pas très bon à ça. Faut que tu réfléchisses un peu. Sinon, ça va être ta fête !
Hmmmm je sais pas trop ce que je pourrais faire en échange! Je suis pas quelqu'un de très doué.
Et puis tu recules un peu et tu caresses sa joue, avec la même main qui l'a frappée. Enfin, la même, façon de parler, puisque c'est la tienne et pas celle de Shredd. Il frappe, tu soignes, c'est un peu l'idée. Sauf que t'es mauvais en soin et que lui il est fort en frappe. Du coup, t'as une super idée et tu vas faire un bisou sur la joue , tout chaud tout agréable !
Et voila! Je pourrais donner plus mais je sais pas trop aha!
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« Hmmmm je sais pas trop ce que je pourrais faire en échange! Je suis pas quelqu'un de très doué. »
Est-ce qu’il est possible d’être aussi innocent que ça ? Malgré tout, un sourire doux s’étale sur ta face froide. Le blondinet se recule et tu réarranges tes cheveux. Habitude superficielle que tu as prise il n’y a pas longtemps. Tu fronces les sourcils et ébouriffe ta crinière noire, agacée. Puis tu sens sa main se poser sur ta joue. SI ce n’est pas mignon. Et quand il vient déposer ses lèvres sur ta joue tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire.
« Et voila! Je pourrais donner plus mais je sais pas trop aha! »
Tu te redresses et lui attrape le poignet, vrillant ton regard dans le sien. Tu secoues la tête et vient poser un doigt sur son menton.
« Je vais te montrer ce que je veux. Mais pas ici. Je préfère te voir sous cette forme là si tu vois ce que je veux dire. Tu viens ? »
Alors tu l’entraînes à ta suite. Tu n’as pas de chez toi. Il est hors de question que tu l’emmènes au QG d’Eldo ou chez Taiga. Alors tu vas devoir puiser dans tes économies … Hôtel alors. Quelque chose de pas trop cher mais de pas trop glauque pour effrayer le gosse. Là c’est parfait. Heureusement que Roppongi possède ce genre d’établissement. Tu ne laisses pas le choix à Rin et tu entres, demandant si une chambre est libre. Tu attrapes la clef que l’employé te tend et fait signe au blond de te suivre. Et tu paries qu’il va le faire. Tu ne l’obliges à rien mais s’il reste le gentil petit gars du début, il ne voudra pas s’en aller sans payer sa dette. Tu as bien le droit de te détendre avec lui alors que le truc vert t’a fait une peur bleue non ? Une fois à l’intérieur tu refermes doucement la porte derrière lui et pousses un soupir satisfait. Puis tu vas t’assoir sur le lit et tu croises les jambes.
« Et si tu venais t’assoir ? »
En fait, tu ne sais tout simplement pas comment t’y prendre pour l’amener à coucher avec toi. Et s’il refusait ? Tu n’es pas une violeuse bordel. Mais tu dois bien avouer qu’il te plait bien. Sauf que tu sais y faire avec les plus vieux. Dois-tu t’y prendre de la même façon ? Eh pourquoi tu te stress comme ça ? C’est un homme, point.
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T'as pas vraiment posé de questions, depuis le début. Et la, c'est pareil. T'as suivi, parce que tu te dis que de toute façon, vu qu'elle a vu Shredd, et qu'elle t'a pas dénoncé tout de suite, tu risques rien. Surtout que vous allez dans un hôtel -un endroit ou y'a du monde- et ou, en cas de problème, tu pourra trouver de l'aide. Vous montez dans les escaliers, continuez dans les couloirs, et finalement, vous voila dans une nouvelle pièce. Passés du froid de la ruelle au chaud d'une chambre, c'est toujours agréable. Et elle te fait signe de venir, alors tu t'assied, à côté, un peu tendu, les jambes serrées, les mains croisées.
J'ai pas vraiment l'habitude de venir dormir avec une fille. Encore plus dans un hôtel. D'habitude, avec Ban, y'a deux grands lits, et puis c'est séparés.
Et tu cherches des yeux un endroit ou dormir, mais à priori, y'a que le lit. Alors tu finis par la regarder directement. T'as laissé une sacré trace sur sa joue, et tu te sens un peu coupable, alors tu tortilles tes doigts, et puis tu viens caresser sa joue d'une main, comme pour lui demander de t'excuser, avec un petit regard tout cute que tu lances quand tu veux quelque chose en particulier. Parce qu'être un poil plus enfantin que les autres, et bah ça a parfois de gros avantages.
Mais ça me plait bien d'être ici avec toi. C'est confortable.
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Il a l’air plutôt tendu le blondinet. Alors que toi, tout dans ta position confirme le contraire. Une attitude plutôt provocante, peut être vulgaire. Tu fixes tes yeux dans les siens et tu te contentes de passer une main innocente sur les épaules du garçon pour le rapprocher de toi et l’écouter parler.
« J'ai pas vraiment l'habitude de venir dormir avec une fille. Encore plus dans un hôtel. D'habitude, avec Ban, y'a deux grands lits, et puis c'est séparés. »
Dormir. Tu pouffes à son oreille mais tu ne rétorques rien pour le moment. Et il finit par te regarder pour venir caresser une nouvelle fois ta joue blessée. Depuis combien de temps n’as-tu eu aucune attention de ce genre ? Tu as l’impression que cela fait des années. De la douceur voilà qu’est ce qui émane de Rin. Et ce regard. Il te ferait presque fondre hein ? Presque. Tu l’aurais rencontré plus tôt, tu aurais certainement craquée à cette face adorable. Mais maintenant hein ? Il reste un homme, rien de plus.
« Mais ça me plait bien d'être ici avec toi. C'est confortable. »
Rien de plus ? Vraiment ? Avoues-le, tu es totalement fascinée par le blond. Parce qu’il ne te juge pas. Il ne me connait pas. Dans un élan de rage contre toi-même, tu viens te coller à lui, appuyant sur ses épaules pour l’obliger à s’allonger. Tu viens ensuite passer ta jambe au-dessus de lui pour venir le dominer. De là où tu es, tu l’observes en silence. Puis tu te penches au-dessus de sa tête et tu viens lui mordiller l’oreille pour lui murmurer quelques mots.
« Parce que tu penses que je vais te laisser dormir ? »
Un petit passage de langue dans son cou puis tu viens doucement souffler sur ses lèvres, sans le toucher pour autant.
« Alors tu n’as pas une petite idée de pourquoi je t’ai emmené ici ? »
Plus le temps passe, plus tu te dis que tu ne fais que te servir de lui. Si ton appétit pour les hommes ne t’avait pas rongé à cet instant, tu l’aurais laissé filer. Tu lui aurais dit de retourner à ses occupations. Il serait rentré chez ses parents et aurait repris l’école. Si au moins il avait une vie normale. Eh stop. Arrête de penser à autre chose, c’est la faute au gamin, il n’avait qu’à partir. Allons nous amuser.
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Tu commences un peu à te douter de ce qui va se passer. Parce que même si t'as pas l'air, t'es quand même au lycée, et que les garçons à ton âge, et bah ça les intéresse un peu. T'as toujours été quand même vachement gentil et innocent, parce que si tu commences à faire des âneries, tu sais qu'il prendra le contrôle de ton corps pour longtemps. Et t'as pas envie. Mais si c'est quelque chose qui est amené comme ça, peut être qu'il sera tranquille? Tu oses espérer. Et puis de toute façon, dans ta position actuelle, tu ne peux espérer quitter la pièce.
Je...euh...je crois que oui madame.
Tu dis madame parce qu'elle t'impressionne à nouveau. Le rapport de force ne fait que changer, depuis que tu es rentré dans cette ruelle sombre. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Faut voir. Tu frémis de la tête au pied et tu rabats un peu ton bonnet sur tes yeux pour ne pas avoir à l'affronter en face. Tu es un bonhomme, mais pas assez pour te défendre maintenant. Contre quoi? Bonne question. Rien de malveillant, en tout cas.
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Alors Saaya, qu’est-ce que tu espères maintenant ? Veux-tu vraiment le peindre en noir comme toi ? Etaler ta crasse sur son corps ?
« Je...euh...je crois que oui madame. »
Madame. Tu éclates à nouveau de rire et tu secoues doucement la tête.
« Appelle-moi Saaya bon sang. »
Et sans plus attendre tu glisses tes mains sous son haut pour tracer des lignes sur sa peau. Tes doigts se promènent librement, presque avec tendresse sur cette peau blanche. Trop blanche. Tes ongles peints en noirs ressortent crument. Alors tu portes ton attention sur son visage enfantin, sur lequel tu viens doucement frotter tes lèvres. Sur sa pommette que tu embrasses puis au coin des lèvres. Et avec un sourire enjoué tu l’embrasses sans douceur. Parce que tu as l’habitude de recevoir ce genre de baisers. Pour apprécier sa réaction, tu te redresses et tu l’observes alors que tu fais passer cette robe, qui te remontait sur les cuisses à cause de ta position, au-dessus de ta tête. Ce sont des sous-vêtements noirs qui apparaissent sur toi. Plus de pourpre, que du noir. Partout. Ce qui est d’ailleurs un peu dommage puisque cela te donne un teint trop blanc, presque maladif.
« Ça te dit de jouer un peu avec moi ou tu préfères que ce soit moi qui joue … ? »
Tu aimes le voir dans l’embarras, voilà pourquoi tu attends sa réponse en soulevant tes cheveux sur ta nuque, les rassemblant en queue de cheval pour ensuite secouer la tête et les laisser glisser sur tes épaules nues, le regard rivé dans celui du blond.
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C'était marrant deux minutes votre histoire, mais c'était quand même parti en cacahuètes plutôt vite, il faut pas se mentir. Alors qu'au début, t'étais juste parti chercher quelque chose à manger pour calmer la faim de Shredd, te voila dans une chambre d'hôtel -confortable certes mais dont l'ambiance actuelle te pèse un peu- en train de combler la faim d'une demoiselle que tu viens de rencontrer. Et honnêtement, aussi belle et aussi agréable soit ce moment, tu préférerais qu'il passe vite. Parce que tu ne sais pas trop comment agir, parce que tu ne sais pas vraiment comment tu dois te comporter face à elle. Faire le grand? Tu serais ridicule. Mais tu ne peut décemment pas faire n'importe quoi. Tu te souviendra probablement toujours de cette nuit, et tu en sera sûrement fier. Ce qui s'est passé, c'est pas le plus important, alors zappons cette partie, tu veux bien ? Après tout, nous sommes tous assez grands pour comprendre que tu as mis ton zizi dans la dame. Du coup, la nuit était plutôt...agitée, et c'est avec plaisir et fatigue que tu t'es écroulé dans les bras de ta partenaire.
Mais c'est l'arrivée du soleil qui t'a réveillé, le lendemain matin. Un rayon de soleil directement sur ta face. Tu grognes un coup et t'essaie de te rappeler de tout. Ok, tu situes pourquoi t'es pas dans ton lit, et pourquoi tu sens une présence à côté de toi. Par contre, t'as vraiment aucune idée d'ou est passé ton bonnet, et ça, ça te plait pas trop. En plus, tu peux pas bouger, parce que tu as son bras sur toi. Du coup, d'un coup d'oeil, tu fouines, tu scrutes. Ah, si le hasard des dons t'avait mieux doté. Mais tu ne dois pas penser ça. Sans Shredd, tu te serais probablement réveillé dans une ruelle moisie. Tant pis pour le bras, tu t'extirpes du lit et tu cherches tes vêtements. Parce que tout de même, un adolescent en caleçon, c'est jamais très beau à voir. T'attrapes à peine ton t-shirt pour l'enfiler que t'as l'impression de pas être le seul réveillé. Meh.
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ympa la petite soirée n’est-ce pas ? Voilà tes premières pensées quand ton esprit émerge lentement du sommeil. Tu as toujours su être sur tes gardes et le léger grognement que Rin pousse suffit à te réveiller. Mais tu ne bouges pas tout de suite, tu laisses tes yeux fermés et tes pensées divaguer. Il faut dire que le garçon a su changer tes habitudes. Mais ne revenons pas sur cette honteuse soirée où tu l’as perverti. Quand tu le sens quitter le lit, tu viens te frotter les yeux en lâchant un soupir d’aise. Et maintenant quoi ? Tu restes couchée et tu profites du rayon de soleil qui vient réchauffer ta poitrine nue ? Tu pars sans demander ton reste ? Non, ça serait un peu déplacé pour le coup. Tu te contentes de t’assoir tranquillement et de t’étirer bruyamment pour montrer que tu es toujours là. Bonjour, j’suis réveillée, comment ça va ? Tu ouvres tes yeux ensommeillés et secoue ta chevelure noire, ébouriffée et emmêlée.
« Yo. »
Voilà tout ce dont tu es capable pour le moment. Pas du matin comme on dit. Et tu restes à ta place, le drap sur les jambes, observant le jeune homme. Et au lieu de te demander pour la énième fois, pourquoi tu as fait ça tu souris doucement et passe une nouvelle fois ta main sur ton visage avant de bailler. Puis tu te lèves enfin pour enfiler tes affaires. Parce que tu commences un peu à avoir froid. Et comme si tu le connaissais depuis toujours, tu t’approches de lui pour passer un bras autour de sa taille et le coller à toi.
« Ça te dit de descendre grignoter un truc ? J’ai faim et j’ai pas très envie de manger seule. »
Ce que tu ne dis pas c’est qu’après ça tu partiras. Et tu ne reverras surement jamais le petit blond alors autant profiter d’un peu de temps. Parce qu’il a le don de te faire rire alors que tu as l’impression d’être devenue la personne la plus dépressive au monde.
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Tu te colles contre elle, parce qu'elle a chaud, et que t'as un peu froid comme ça. Et puis parce que c'est quand même toujours agréable, même si tu sais pas trop comment tu dois te comporter. Comment les adultes ils font le lendemain matin? Tu as entendu dire qu'ils partaient directement sans dire au revoir, mais quand même, c'est pas très poli. Surtout que c'est elle qui a payé la chambre, alors ça serait encore moins correct. Et on t'a bien élevé, alors tu restes. Tu fais même coucou quand elle te dit bonjour. Tu lui fais un bisou sur la joue parce que c'est comme ça qu'il faut dire bonjour aux dames, et tu enfiles le pantalon que tu venais d'attraper, encore dans ses bras.
Ouais! J'ai faim. Et je suis en avance pour l'école, alors on peut prendre notre temps.
T'es un peu plus confiant qu'hier soir, on va pas se mentir. T'enfiles enfin ta veste et ton bonnet que tu visses bien sur ton crâne, et tu vas te rasseoir sur le lit en croisant les jambes.
ça se voit que c'est moi le plus jeune, j'ai le plus d’énergie le matin, hihi ! Allez, vite vite! J'espère qu'ils ont des roussettes au miel. Je tuerais presque pour en manger.
C'est drôle comment dans ta bouche, ça a l'air incroyablement naïf et innocent, et que si Shredd disait ça, on le croirait, et ça f'rait peur. Ah, c'est pas toujours marrant d'être à ta place, Rin. Parfois, tu te demandes pourquoi t'as pas eu un don un peu plus discret comme te transformer en chien ou faire apparaître des roussettes au miel, mais au final, tu commences à t'y habituer. A moitié apeuré, à moitié rassuré, c'est comme si t'avais un démon gardien. Un mélange de démon et d'ange gardien. Sauf qu'au lieu de multiplier les pains, lui, il les distribue.
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