c'est un paon bien dressé que vous avez là. ─ saaya & aeife.

*Jeu 1 Mai - 15:47*

──Le froid, le vent, la solitude.
─Tu avais l'habitude de tout ça, tu avais l'habitude de choisir l'inconfort et la misère, la peine et la douleur plutôt que d'être soumise à la condition du protagoniste de romans à l'eau de rose. Même si certains de ses critères auraient pu t'enchanter, l'amour inconditionnel et la gentillesse à toute épreuve te faisaient doucement rire.

─Ce soir-là -ou matin si l'on considérait qu'il se faisait trop tard pour que ce soit justement tard- tu étais partie. Peut-être que Charmant viendrait te chercher mais actuellement, le prince avait aussi le droit de te foutre la paix, au moins te laisser respirer. Effy (le paon domestique qu'il t'avait offert) t'avait suivie jusque dans les rues étroites et peu accueillantes de Shibuya. Tu te demandais même comment est-ce qu'il avait pu être si bien dressé, au point d'en reconnaître sa maîtresse et de la suivre tel un chien et son propriétaire alors que cela ne faisait même pas une semaine que tu l'avais.

─Tu aimais bien la compagnie d'Effy. il était affectueux sans que tu ais besoin de le regarder dans les yeux. C'était une bonne chose ? Peut-être. Un instant, tu te demandas comment et où tu serais sans le poison de tes iris dorés. Sans doute morte, peut-être mendiante au coin d'une rue malgré toute ta fierté ou même cannibale, à dévorer les cadavres de tes proies, s'il t'avait été donné de savoir tuer. Cette pensée t'arracha une grimace alors que le paon était venu chercher ta main de son bec lorsqu'il sembla remarquer tes yeux perdus dans le vide.
─Tu lui adresses un bref et maigre sourire en enroulant sa laisse autour de ton poignet. D'un coup, il te tire jusqu'au coin d'une ruelle et te fait percuter quelqu'un, vous faisant tomber, elle et toi. Merde. Tu avais horreur de devoir des excuses aux gens. Surtout si c'était des filles. Pourquoi ? Aucune idée.

─ uhm.. Désolée, c'est le paon..

─Tu te relèves et tends une main hésitante à la blondasse (qui n'avait pas de cheveux blonds) et hausses un sourcil. Tu l'aides à se relever alors que tu foudroies Effy du regard qui vient caresser sa joue à tes mollets. Tu soupires, reportes ton attention sur la fille. Si tu avais l'air d'une bourge depuis quelques jours, elle, de son côté, semblait avoir obtenu ton ancien statut social. Tu n'avais même pas souri.

─ Normalement il obéit. 'Fin c'est ce qu'on m'avait dit. Faut croire que non.

─Il volait la nourriture aussi mais ça, c'était parce que tu lui avais bien appris. Une pensée incertaine se dirigea vers Tiamat. Le fait que tu étais partie avant d'être rétablie ne prendrait que trop peu de temps avant de l'alarmer et il ne tarderait sans doute pas à venir te chercher. A moins qu'il soit pris d'un élan de bonté, c'était certain qu'un cyborg débarquerait pour t'arracher à l'air de la nuit. Tu détestais ça. Est-ce qu'il ferait venir un cyborg, même s'il y avait cette fille ? Tu la regardes un instant, te dis qu'il valait peut-être mieux profiter de sa compagnie avant d'être de nouveau enfermée dans une relation trop étroite. C'était fatigant. Mais tu étais contente que le paon t'ait fait heurter cette pauvre fille, finalement.

*Lun 5 Mai - 9:35*

C'est un paon bien dressé
que vous avez là.

T
u as déjà vu des animaux de compagnie assez … Bizarres. Toi-même, entre ton caneton tout jaune que tu as perdu et ton lapin bélier, tu as déjà fait dans l’étrange. Mais là, tu dois dire que tu es légèrement abasourdie. Un paon. Ca s’éduque ces oiseaux-là ? Tu l’observes, les fesses par terre. Parce que non seulement la fille à un paon en laisse, mais en plus elle vient de te faire tomber. Ton visage ne doit pas respirer le bonheur hein … Tu lèves le regard sur l’autre, en mode chien méchant et tu hausses de nouveau les sourcils. Verts. Ses cheveux sont verts.
Quel manque de goût.
C’est vrai que toi tu préfères le rose … Ou préférait qu’importe.

« uhm.. Désolée, c'est le paon.. »

La jeune femme t’aide à te relever - heureusement d’ailleurs - et se remet à trouver une excuse pour son animal.

« Normalement il obéit. 'Fin c'est ce qu'on m'avait dit. Faut croire que non. »

Quant à toi, tu ne lui adresses plus un regard, trop occupée à épousseter ton jean noir fatigué. Il faut dire que les clients se font rares en ce moment. Alors on fait avec les moyens du bord comme on dit. Enfin, tu fais passer tes cheveux par-dessus ton épaule, et tu soupires lentement.

« En effet. »

Tu n’as pas envie de t’éterniser ici. Avec une personne encore plus étrange que toi. Alors tu jettes un dernier coup d’œil à l’oiseau avant de regarder pour la première fois, la jeune femme dans les yeux. Et tout d’un coup, tu n’as plus tellement envie de t’en aller. Ou plutôt, quelque chose t’en empêche.

HRP:

© Pandette.

*Jeu 8 Mai - 17:23*

──Soit, elle n'avait pas l'air d'avoir envie de rester, elle. C'était quoi, l'objectif, essayer de la faire rester sans perdre ta fierté ? Ou, au pif, peut-être, la laisser partir mais la suivre d'assez près pour que des cyborg ne viennent pas t'enlever ?
─Ça commençait très sincèrement à te fatiguer de ne rien pouvoir faire sans te sentir observée par un homme trop riche pour qu'il s'appelle encore riche.

─En effet. Pff. Comment osait-elle insulter Effy, ton doux paon pas bien élevé ? Ou alors il était bien élevé mais il avait décidé que tu rencontrerais Saaya. Tu t'efforçais de croire que c'était ça; c'était toujours plus valorisant pour lui. En fait tu t'identifiais au paon plus que tu ne l'aimais. Déjà, tu lui avais donné le raccourci de ton prénom, alors si en plus à chaque fois qu'il se faisait insulter tu le prenais pour toi, ça allait mal se passer pour ton estime.

─Tes yeux voyagent pour la définir, la détailler sous tous les angles (ou peut-être pas tous, quand-même) et au moment où tu relèves tes pupilles vers son visage, elle te regarde.
─Merde. Pitié pas une fille. A la limite, séduire Koyomi, Tiamat (malgré le résultat) ou même Zero et Satsuki, c'était amusant, peut-être un minimum divertissant, mais là ? Non. Non. Tu devais détourner les yeux, faire quelque chose.. Mais tu avais besoin d'elle, de sa présence. Il ne fallait pas que tu sois seule.

─ ... euh.

─Un signe d'incompréhension se dessine sur ton visage alors que tu savais très bien ce qu'il se passait. Tu cherchais à te prouver toi-même que tu n'étais pas coupable de ça alors que tu étais bien consciente du poison qui stagnait dans tes iris dorés. Sérieusement, pourquoi il fallait qu'elle te regarde ? Tu ravales ta salive, passes ta langue sur ton palais. Il ne fallait pas la faire fuir mais pas lui faire des avances. En fait tu savais vraiment pas quoi faire.

─ Vous.. Tu... Aimes les paons ?

─C'était nul. Vraiment beaucoup trop nul. Mais t'avais eu que ça en tête. Effy, lui-même, semblait te regarder comme si tu étais une grosse imbécile: il avait bien raison. Le bec levé vers toi, tu sentais toute sa déception t'envahir. Ok. Il fallait dire quelque chose de mieux que ça.

─ Ok dit comme ça c'est bizarre.. En plus.. Bah c'est un paon. A la limite un chien, un chat, fin voilà, c'est pas la même chose; Tu vois ? Non. Ok. Tu vois pas. Mais. Je suis pas douée pour trouver des trucs à dire, en fait.

─Une vraie handicapée de la vie sociale.

*Sam 10 Mai - 12:17*

C'est un paon bien dressé
que vous avez là.

D
écidément, la soirée s’annonce plutôt amusante non ? Oui, enfin pas pour toi, surtout si tu dois rester les bras ballants, à regarder cette femme comme si c’était ton idole. Alors on fait quoi hein ? Parce que c’est bien de rester en face d’elle pour ne rien faire. Mais c’est légèrement gênant.

« … euh. »

Ca résume assez bien la situation en effet. Mais qu’est ce qui te prend de l’observer ainsi ?

« Vous.. Tu... Aimes les paons ? »

Pardon ?
Sa phrase te refroidit et tu secoues lentement la tête, comme pour te réveiller. Et lorsque tu détournes les yeux pour les poser sur l’animal, cette sorte d’attraction qu’elle exerçait sur toi se stoppe un instant. Alors tu peux respirer librement de nouveau.

« Ok dis comme ça c'est bizarre.. En plus.. Bah c'est un paon. A la limite un chien, un chat, fin voilà, c'est pas la même chose; Tu vois ? Non. Ok. Tu vois pas. Mais. Je suis pas douée pour trouver des trucs à dire, en fait. »

Vu du dehors, vous devez être assez drôles à regarder toutes les deux. Ton air dubitatif et la fille au paon qui essaye d’engager une conversation de manière plutôt spéciale. Tu aurais ris si tu pouvais la regarder dans les yeux. Sauf que tu as peur de ne plus pouvoir les détourner de ces yeux étranges. Alors tu fixes ton regard sur ses cheveux et tu croises les bras.

« Bha si t’aimes les paons hein … »

Si on devait décerner la médaille de la pire discussion, elle vous reviendrait à l’unanimité. Parce que vous avez l’air pas mal pareil sur ce point-là. Alors tu finis par soupirer et toujours sans la regarder, tu t’adresses de nouveau à elle.

« Est-ce que si je te regarde de nouveau, j’vais plus pouvoir réfléchir … ? Enfin c’est juste que. C’est vachement bizarre ça. Ou alors c’est le paon qui m’a tout retourné dans la tête et … Oh bordel. »

Vous avez franchement besoin d’aide là.

© Pandette.

*Lun 12 Mai - 15:47*

──Si tu aimais les paons ? Peut-être un peu. Mais ce n'était pas vraiment les paons en général que tu aimais, c'était surtout ce paon-là. Parce qu'il s'appelait presque comme toi, qu'il était dressé et qu'il te mordait la lèvre pour te dire bonjour. Oui, c'était surtout ça, parce qu'au pire, un paon bruyant qui faisait la roue en te regardant méchamment, c'était juste effrayant. Et puis à la base, tu avais demandé la bestiole uniquement pour faire un caprice de plus à Tiamat. Tu avais essayé de trouver une chose qu'il te refuserait. Tu essayais toujours, d'ailleurs. Mais soit, ça ne marchait pas.

─Tu étais devenue tout à coup pensive, cherchant un moyen pour qu'il se fâche. Tu l'écoutes d'une oreille absente alors que le paon se met à crier Léon. Tu soupires et attrape son bec pour le fermer l'espace d'une seconde. Tu lâches et il te regarde, te questionnant de ses petits yeux. Les yeux. Ah oui, elle avait parlé de tes yeux. Merde. Tu l'avais regardée, c'est vrai.

─Cette connerie, tu l'avais faite trop de fois et tu le regrettais. Regarder les gens dans les yeux était dangereux, tu le savais, pourtant. Un soupire t'échappe, caresse le bout de tes lèvres alors que tu commençais très sérieusement à penser à te crever les yeux. Enfin non, parce que tu n'avais ni envie de mourir d'hémorragie ni de faim lorsque tu n'auras plus d'argent. Aha.

─ .. Me regarder ?

─Tu fais mine de ne pas comprendre. Tu avais toujours été très douée pour ça, finalement. C'était peut-être une des seules choses que tu savais faire seule, d'ailleurs. Mentir. Et tu mentais bien, qui plus est.
─Tu hausses un sourcil et regardes le paon d'un air méchant.

─ A moins que vous tu ne sois impressionnée par les couleurs des plumes, je crains que le paon n'ait aucun autre pouvoir que de faire la roue et hurler.

─Tu souris un peu nerveusement et soupires aussitôt. Est-ce que c'était vraiment possible d'avoir l'air aussi handicapée socialement que vous ? Deux idiotes dans une rue trop étroite trop tard le soir.

─ Au pire arrêter de réfléchir, c'est peut-être pas ça le plus embêtant.. Tant que c'est temporaire.

*Mar 13 Mai - 9:58*

C'est un paon bien dressé
que vous avez là.

P
endant un instant, tu as l’impression qu’elle ne te répondra pas. Elle est aussi perdue dans la contemplation de son paon, que toi devant ses yeux il y a quelques instants. Ce qui te fait vraiment penser que cet oiseau à quelque chose à voir avec ce bordel. Ou pas en fait.

« Me regarder ? »

Bon ok, tu te sens légèrement bête parce qu’elle a vraiment l’air de ne pas savoir de quoi tu parles. Du coup tu tripotes une mèche de tes cheveux en te raclant la gorge.

« A moins que vous tu ne sois impressionnée par les couleurs des plumes, je crains que le paon n'ait aucun autre pouvoir que de faire la roue et hurler. »

Bon alors c’est vraiment toi qui es à côté de la plaque. Et que tu es vraiment bizarre pour avoir réagi comme ça.

« Au pire arrêter de réfléchir, c'est peut-être pas ça le plus embêtant.. Tant que c'est temporaire. »

Tu ne comprends pas tout mais le rire nerveux que tu lâches trahis ta pensée. Arrêter de réfléchir ? C’est un peu dur pour toi mais une fois que tu as arrêté d’y penser, ça devrait être facile de passer à autre chose. Mais pour le moment, à part regarder tes pieds tu ne fais pas grand-chose. Le pire c’est que tu étais là pour chercher un appartement. D’accord, de nuit c’est pas la meilleure chose à faire, mais tu n’en peux plus de squatter là où tu peux ou de dormir dans la rue. Tu as besoin d’un endroit chez toi. Sauf que tu n’arrives pas à détourner le regard de la fille une fois que tu as posé tes yeux verts sur elle. Enfin, si tu y arrives. Mais au prix d’un énorme effort. Ce qui te laisse perplexe er irritable.

« Bon euh … Sinon, tu ne saurais pas où y a des appartements en vente par ici … ? »

Autant se servir d’elle pour arriver à tes fins non ? Puisque t’arrives pas à la quitter, tu vas faire ce que tu avais prévu avec elle. C’est pas une bonne idée ça ? … Non pas trop, surtout qu’elle a l’air encore plus paumée que toi là. Alors c’est bien joli tout ça, mais maintenant tu fais quoi ? Tu ne vas quand même pas lui dire que tu as eu le plus gros coup de foudre de ta vie.
Attends une seconde.
Coup de foudre ? Toi qui pensait que tu étais destinée à choisir entre Rin et Taiga … Sauf que l’individu que tu as en face de toi eh bien … C’est pas un homme quoi.

© Pandette.

*Jeu 15 Mai - 11:42*

─Elle ne semblait pas croire que tu avais vraiment un truc dans les yeux, finalement. Tant mieux, c'était parfait, comme ça. Autant pour elle que pour toi. Tu n'aimais pas manipuler les gens grâce à tes iris mais qu'ils le sachent était encore pire. Tu n'aimais pas être dévoilée ainsi et heureusement, personne ne s'en était encore rendu compte. Tu soupires un instant alors que tu l'écoutes, sans une syllabe sortie de ta bouche. Un appartement ? Il y avait toujours celui de ta sœur.. Tu avais les clés, non ? Tu cherches dans tes poches, rapidement, et en sort un trousseau. Tu lui souris et lui tend deux des clés.
─Stop. On recommence. Tu lui avais donné les clés de l'appartement que ta sœur t'avait dit de vendre ? Jamais une fois tu n'aurais craché sur l'argent qu'il coûtait et te voilà occupée de l'offrir à une fille lambda dans la rue. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce qu'elle avait des jolis cheveux -chacun son truc.

─ J'étais censée le vendre. Mais euh. J'ai pas vraiment besoin de cet argent alors.. Si tu veux on peut aller le visiter il est.. Euh.. Pas loin, je crois.

─Tu regardes autour de toi, cherches le chemin que tu connaissais si bien, d'habitude et finis par démarrer d'un pas lent. Le claquement de tes talons sur le béton résonnait dans la ruelle alors que tu vérifiais souvent pour voir si elle ne s'était pas enfuie, à cause du paon, ou à cause de toi, aussi. Tu t'arrêtes devant un immeuble.

─ La première clé, celle carrée, c'est celle de l'immeuble. L'arrondie c'est celle de l'appartement. Il est au.. Cinquième étage. Il y a un balcon et une jolie vue sur le petit jardin fleuri derrière.

─Tu l'observes un moment, puis regardes encore une fois l'immeuble, attendant sans doute qu'elle utilise les clés que tu lui avais donnée. C'était l'appartement de ta sœur, qui était pétée de tunes, alors l'espace, le choix de l'emplacement, tout était assez modeste et sobre mais toujours assez joli pour lui plaire. Elle avait des bons goûts, généralement. C'était la différence avec toi, finalement : elle se contentait de quelque chose de bien, toi tu exigeais la perfection. C'était peut-être la raison pour laquelle Tiamat n'avait pas encore embrassé le sol.

─ S'il ne te plait pas tu peux quand-même le garder, essayer de le vendre ou.. Je sais pas, l'offrir à des amis. Moi j'en ai pas besoin alors.. Alors voilà.

─Toi tu pouvais même demander qu'on construise un immeuble rien que pour toi et ce serait fait. Ton don était effrayant, quand tu le voulais bien. Enfin, cette fois au moins ça lui aura permis d'avoir un appartement gratos et entièrement payé, c'est déjà ça.

*Ven 16 Mai - 10:27*

C'est un paon bien dressé
que vous avez là.

E
st-ce que tu as de la chance un peu parfois ? Enfin tu ne sais pas trop si c’est de la chance ou un coup du destin, mais ce qu’elle te tend là fait s’illuminer ton visage. Est-ce vraiment des clefs qu’elle te donne. Les clefs d’un appartement ? Wait, ça doit cacher quelque chose.

« J'étais censée le vendre. Mais euh. J'ai pas vraiment besoin de cet argent alors.. Si tu veux on peut aller le visiter il est.. Euh.. Pas loin, je crois. »

Franchement tu ne sais pas trop quoi faire. Est-ce que c’est une ruse ou un truc du genre ? Parce que tu n’as jamais vu quelqu’un donner un appartement à un inconnu. Surtout quand l’inconnu en question est aussi lugubre que toi. Sauf qu’un regard suffit à te faire marcher. Tu la suis comme ti ta vie en dépendait. Quoi ? Encore cette impression bizarre. Tu fronces les sourcils et tu butes contre son dos quand elle s’arrête, te faisant revenir à toi.

« La première clé, celle carrée, c'est celle de l'immeuble. L'arrondie c'est celle de l'appartement. Il est au.. Cinquième étage. Il y a un balcon et une jolie vue sur le petit jardin fleuri derrière. »

Tu regardes les pièces de métal qui gisent dans le creux de ta main. Et si tu en profitais ? D’habitude tu n’as pas autant de scrupule à voler un téléphone portable. Alors un endroit où loger ? Et gratuit ? Non mais franchement arrête d’être méfiante !
C’est vraiment trop bizarre.
Tu essaies de trouver un piège quelconque mais … A part le paon, tu ne trouves rien de bizarre ici. Surtout que ça à l’air d’être un beau quartier. La chance te sourirait elle enfin ?

« S'il ne te plait pas tu peux quand-même le garder, essayer de le vendre ou.. Je sais pas, l'offrir à des amis. Moi j'en ai pas besoin alors.. Alors voilà. »

Franchement, tu n’as aucune raison de faire la difficile. Et l’endroit te plait déjà. Tu montes les étages à ses côtés pour aller visiter mais tu te sens déjà propriétaire. Tu es excitée comme une puce et tu as un peu de mal à le cacher. Alors quand tu te retrouves en face de ta future porte, tu restes figée un instant. Tu vas enfin avoir un endroit à toi. Quelque part où revenir. Tu vas même pouvoir y déposer ton lapin pour qu’il soit en sécurité ! Mabelle aura une cage dans un coin de ton appartement et … Et si tu entrais ? Une minute à attendre devant une porte c’est long, alors tes projets tu les feras plus tard.
Tu glisses la clef dans la serrure puis tu tournes la poignée. Tu mets un pied dans le logement et ta décision est prise. C’est peut être un cadeau empoisonné mais tu vas le prendre. Lorsque que tu as fait le tour d’un pas léger, tu te tournes vers elle, un sourire sur tes lèvres carmin.

« Je sais pas comment je vais faire pour te remercier mais l’appartement me plait beaucoup. C’est juste super et … Whoaw j’avais jamais reçu de cadeaux comme ça surtout de quelqu’un que je connais pas, je. Et je commence à trop parler mais j’suis super contente. »

Tu es tellement heureuse que tu pourrais la prendre dans tes bras. Sauf que tu as l’impression que si tu fais ça, tu vas l’inviter à rester. Mais tu peux pas la mettre à la porte là pas vrai ?

« Euh … Mais du coup je peux y habiter tout de suite ? Enfin je sais pas c’est vraiment super étrange je. »

Cette jeune femme te fout vraiment dans tous tes états c’est incroyable.

« Oh euh sinon je m’appelle Saaya. Saaya Ohara. »

C’est la meilleure ça. Toi qui ne divulgue jamais ton nom de famille d’habitude … Bha tu peux au moins faire ça non ? Elle vient de te sauver de la rue c’est super pour toi.
Gênée, tu observes le paon courir dans l’appartement, les ailes ouvertes. Il essaie de faire quoi là ? Les paons ça vole pas. Ou peut-être que si.

© Pandette.

*Lun 26 Mai - 13:24*

──Tu avances.
─Comme elle, tu rentres dans l'appartement que tu connaissais si bien. Il manquait presque tous les meubles, à part ceux de la cuisine, la salle de bain et.. ton ancien lit. Que tu étais censée venir récupérer. Un léger sourire naît sur tes lèvres alors que tes yeux dorés voyagent dans la pièce comme si elle t'était inconnue. Oh, il restait aussi un canapé. Pourquoi diable Kei avait-elle laissé un canapé ? Est-ce qu'elle n'en voulait pas ?

─Tu esquisses un soupire alors que la demoiselle prenait déjà la parole. Tu ne la regardes pas, tu continues d'avancer dans les pièces, jusqu'à aller à la cuisine. Tu ouvres le frigo. Plus rien. Juste un mot de Kei pour te narguer. Elle y précise qu'elle n'avait pas laissé le moindre sushis pour la sœur détestable qui était sans doute celle que tu étais. Tu n'as pas haussé un sourcil, pas même esquissé un sourire. Tu t'es contentée de récupérer le papier et de le plier avant de le glisser dans ta poche. Entre elle et toi, ça avait toujours été le grand amour mais tu n'avais jamais pu lui en vouloir. Après tout, tu étais en vie grâce à elle.. Et à tes yeux mais ça, c'est sans doute tabou.

─Tu hausses un sourcil lorsqu'elle exprime sa joie et arrive même à laisser passer un maigre mais très sincère sourire. Tu la regardes rapidement avant de continuer d'avancer dans l'appartement. Tu ouvres une porte. Ton ancienne chambre. Et le lit y était, évidemment. Bon, y avait plus de draps mais c'était pas trop grave..
─Tu entres dans la chambre et ouvres les armoires. Tu attrapes dans l'une d'elle les seuls draps qui t'appartenaient et les poses sur le lit. Ta voix s'élève à la limite de l'audibilité.

─ Si tu n'as rien contre le fait de dormir dans de vieux draps, je t'en prie. Ils sont propres, hein.. Juste vieux.

─Doucement ton regard suit les mouvements du paon qui voyage ici et là. Lui, il n'était jamais venu ici; depuis que Tiamat avait décidé que tu étais la femme de sa vie, tu n'avais plus eu à utiliser l'appartement de ta sœur. Mon Dieu cette histoire commençait à devenir vraiment très étrange. Tu soupires et t'appuie sur l'armoire après l'avoir fermée. Saaya Ohara. Est-ce que c'était son vrai nom ? Bon elle venait d'accepter ton appartement, c'était peut-être signe de confiance.. Mais quand-même.

─ Aeife Nishimura.

─Et décidément, tu ne faisais preuve d'aucune prudence, toi qui d'habitude mentait très facilement là-dessus.

─ Tu peux y habiter aujourd'hui. Les meubles qui sont dedans sont tous des anciens à moi. Si tu n'en veux plus, tu peux les envoyer à la déchetterie, ils ne m'intéressent plus.. Tu t'arrêtes un instant alors que ton regard se pose sur une peluche. Une peluche de paon. Sauf celui-là. Je le garde.

─Bon c'était pas un meuble mais c'était à toi quand-même. Si tu avais demandé un paon, c'était uniquement pour cette peluche, parce que l'idée t'était venue depuis cette boule d’acariens que tu chérissais plus que tout au monde. Peut-être au même titre qu'Effie. Tu souris un instant et relèves les yeux. Merde. Il y avait deux autres peluches.

─ Par contre le panda et le mouton, tu peux les avoir. Mais si tu n'en veux pas, ne les jette pas, je les récupérerai plus tard.

─T'avais sûrement l'air très conne.

*Mar 3 Juin - 12:24*

C'est un paon bien dressé
que vous avez là.

F
inalement elle t’accorde enfin un sourire qui semble illuminer ta journée. Whow franchement y a quoi de bizarre chez toi ? Tu la suis lentement dans une pièce qui semble être la chambre et tu la regardes sortir des draps. Eh bien voilà la réponse à ta question.

« Si tu n'as rien contre le fait de dormir dans de vieux draps, je t'en prie. Ils sont propres, hein.. Juste vieux. »

Elle semble se déconnecter de la réalité un instant puis tu apprends enfin son prénom.

« Aeife Nishimura. »

Aeife hein ? Tu n’avais jamais entendu un prénom pareil. Mais après tout, tu en as déjà vu des choses étranges. Ce n’est pas ça qui va te permettre de la classer dans la case ‘bizarreries’ dans ta tête.

« Tu peux y habiter aujourd'hui. Les meubles qui sont dedans sont tous des anciens à moi. Si tu n'en veux plus, tu peux les envoyer à la déchetterie, ils ne m'intéressent plus. Sauf celui-là. Je le garde. Par contre le panda et le mouton, tu peux les avoir. Mais si tu n'en veux pas, ne les jette pas, je les récupérerai plus tard. »

Ton regard suit le sien et lorsqu’il rencontre une petite peluche de la taille de ton lapin noir que tu as laissé au repère d’Eldorado, ton visage s’illumine. C’est peut être étrange pour une japonaise d’adorer ces grosses bêtes-là, et pourtant tu ne peux t’empêcher de sourire comme une gamine. Elle te rappelle l’énorme peluche que tes parents t’avaient offerte pour tes 7 ans. Tu te souviens qu’à l’époque, Pan-san était plus gros que toi. C’était marrant de se pelotonner entre ses grosses pattes. Et puis un jour ton frère jumeau lui avait sauté dessus un peu trop brutalement. Pan-san n’avait pas tellement apprécié. Ou plutôt son ventre qui s’est déchiré, envoyant son rembourrage un peu partout dans la pièce.
Tu laisses échapper un soupir à ce souvenir et c’est ce qui te fait revenir à la réalité.

« Je peux garder le panda ? Il est vraiment trop mignon. »

Et c’est tout ce que tu ajoutes. Parce que finalement vous avez beau essayer de faire la discussion, vous êtes aussi perdues l’une que l’autre.
Et maintenant ?

« Euh le frigo doit être vide … Je dois avoir assez d’argent sur moi pour pouvoir faire quelques courses … »

Légèrement gênée parce que tu ne sais pas quoi faire de toute cette reconnaissance que tu as pour Aeife, tu poses tes yeux sur la porte.

« Ça va peut-être faire un peu trop ce que je vais te demander mais … Tu voudrais bien m’accompagner ? Je veux pas acheter énormément de choses mais j’ai peur de ne pas avoir assez de bras. »

Et surtout tu veux la remercier en lui offrant un verre au moins. Puisqu’apparemment c’est la seule chose que tu peux faire pour elle. C’est surtout ce sentiment dérangeant de vouloir lui céder tout ce qu’elle pourrait vouloir.
Génial.

© Pandette.

*Sam 14 Juin - 15:17*

──Elle décide donc de garder le panda. Grand bien lui fasse, tu n'en avais plus l'utilité. Après tout, le prince ne t'avait-il pas offert le plus beau des paons ? Tu acquiesces donc d'un vague mouvement de tête alors que tu semblais te perdre dans les méandres de tes pensées. Elle t'en sort rapidement lorsqu'elle évoque brièvement le contenu absent du frigo. C'est vrai que toi aussi tu avais faim... Tu relèves alors les yeux vers elle tandis que tu évitais soigneusement de croiser son regard. Le poison de tes iris dorés avait déjà fait assez de dégâts.

─Tu acceptes de l'aider et déposes la peluche sur l'armoire la plus proche. Vous vous dirigez donc vers la sortie, direction: le supermarché ─ ou plutôt l'épicerie en face qui doit sûrement être le seul magasin ouvert, à cette heure-ci. Tu voyages d'un air absent entre les rayons, la laissant faire ses courses, de son côté. Tu la retrouves rapidement, un sourire sur les lèvres.

─ Sinon, on peut se faire à manger pour deux ? J'offre les poêles et les casseroles, t'en penses quoi ?

─Tu avais l'impression de t'être enfin faite une amie. Un peu bizarrement, tu l'admets, mais le courant passait mieux que d'habitude. Le paon, lui, se faisait un plaisir de courir à travers, sans but apparent. Il t'arrachait même l'esquisse d'un sourire, illuminant une fois de plus ton visage pâle.

[hrp; Sorry, c'est pas extra.. xD]

» Lèche-vitrine [PV Aeife]
» be the hero. ─ koyomi & aeife & libre
» Praise the Helix [pévé Saaya][NO PNJ]
» I don't know this guy ▬ [PV Saaya]
» J'aime pas les endives ▬ Saaya. ~

c'est un paon bien dressé que vous avez là. ─ saaya & aeife.

c'est un paon bien dressé que vous avez là. ─ saaya & aeife.

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