MUSIQUE – Chacune de tes erreurs se verra être réparée, Sébastien. Qu'il s'agisse d'aimer, haïr, faire le bien, ou le mal. Tu n'as le droit de rien faire, seulement exécuter les ordres du haut de cette tour déchue qui porte le nom de Traqueur, de Höder, ce pseudonyme terrifiant dont tu te retrouves sous le joug. Il est évident que la cécité de James Winchester n'allait pas passer inaperçue, dans les médias, dans le gouvernement. James est l'une des trois têtes de Tokyo, celle que l'économie ne peut décidément pas se passer. Tu fuyais la base depuis des semaines et des semaines. Tu n'y avais remis les pieds que pour arracher l'oeil de la seule personne à qui tu faisais confiance dans cette organisation ; à savoir Amaya Ikeda. Depuis, plus rien. Tu étais comme mort, un lieutenant manquant aux appels. Mais celui-ci, tu n'avais pas pu l'esquiver, il était arrivé trop rapidement, menaçant sans doute ton poste, et en d'autres termes, ta vie. Il fut pour toi difficile de faire face à ce monstre gigantesque aux doigts squelettiques, et lorsqu'il a planté son regard inhumain sur toi : ton sang s'est glacé et ton cœur a cessé de battre. Et les choses se sont terminées comme cela : ton amant a brisé l'un des pions les plus importants de Tokyo, et c'est à toi de recoller les morceaux. Höder n'avait sans doute que faire de Winchester en lui-même et tu avais du mal à comprendre ces intentions, d'autant plus que James est un mutant aujourd'hui alors... à quoi jouait-il ? Mais la réponse te parut plus ou moins évidente : si les Traqueurs sont apparus, c'est parce que le Japon va mal, et sans Winchester, le Japon ira encore plus mal.
Tu n'avais pas discuté les ordres, tu avais simplement tiqué car tes envies de meurtres résidaient encore en toi comme des voix maladives qui te souffle dans l'oreille de ne pas obéir, de fuir, de tuer James, de disparaître comme tu as toujours voulu le faire. Mais tu es encore trop faible, tu sens encore ta gorge se faire ouvrir et ton sang pâteux dégouliner le long de ton torse. Il t'arrive par moment de passer ta main contre ton cou et d'y sentir une cicatrice fantôme. Ce jour où Arisa est revenue de l'Enfer, tu t'es senti coulé au plus bas. Pourtant, demain ; tu pars pour la France, tu as pris congé et rien que cette perspective t'arrache un large sourire intérieur.
Il te fut facile de retrouver la trace du PDG de l'entreprise de mode, on t'avait même prêté une voiture pour t'y rendre. Tu remontes les manches de ta chemise et, une fois arrivé sur la presqu'île d'Enoshima, devant cette villa digne des grandes stars américaines, tu quittes le véhicule. Doucement tu t'approches et prends un grand bol d'air. James est aveugle, mais pas Arisa. Arisa te tuera si elle croise ton chemin. Arisa achèvera sa vengeance, et cette fois, tu ne seras peut-être pas apte à esquiver les coups ni même à te tuer faussement sous leurs yeux. Mais les ordres sont les ordres, n'est-ce pas ? Tu fronces les sourcils dans cette expression haineuse qui est devenue ton vraie visage et tape la porte de tes phalanges. Pourtant, à peine ta main heurte-t-elle le panneau que ce dernier s'écarte et tu aperçois l'intérieur dans l’entrebâillement de la porte. Ouvert, vraiment ? Tu es un inconscient, James Winchester. Avec méfiance, tu entres dans la pièce, l talon de tes chaussures résonnant. Ton regard reste droit et ne s'intéresse en rien à l'architecture n même à la décoration. Tu connais ton but. Et il est là, dans la salle de vie. Doucement, tu t'approches. Doucement, tu souffles :
- Winchester.
Ca te répugne. Répugne de devoir faire ça, d'être ici. Parce que la haine est toujours là, que tu es fatigué de souffrir et d'être trahi par les seules personnes auxquelles tu es susceptible de t'attacher. Tu ne t'étais pas retrouvé devant James, seul, depuis votre première rencontre. La malette que tu tiens à la main se pose au sol mais tu n'oses point t'aventurer plus près de l'anglais, de peur que l'autre furie ne débarque sans crier gare.
- On m'a envoyé pour toi, commences-tu sèchement, ne me pose pas plus de question, c'est tout ce que je sais.
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POINTS : 274 CITATION : Je vois... Ah non. #ahahah (<- Ca m'a fait rire je laisse) & roses are black, violets are black, everything is black, i can't see MESSAGES : 551 JUKEBOX : The Bee Gees - I can't see nodoby (<- Ca aussi) FEAT : Noctis Lucis Caelum CRÉDIT : BYAMOUR (je sais que tu m'aimes à en mourir, kissu kiss mon petit borgne. ♥) DATE D'INSCRIPTION : 22/04/2014
Depuis qu'Hoder t'avais fait face, tu doutais. Depuis qu'Aleksey t'avais rendu visite, t'avais décidé.
Il était temps que tu cesses de dire que tout était fini, il était temps que t'arrête de te cacher en disant qu'il n'y avait plus rien à faire. Zero allait probablement t'en vouloir, elle s'était déjà fortement opposée à l'idée que tu cèdes à la proposition de votre monstre favori, mais de toute manière, secrètement t'étais déjà livré aux traqueurs, alors tu n'avais concrètement rien à prendre & eux non plus. Ils avaient besoin de toi en tant que James Winchester, le PDG de Paris Avenue, la face recto, celle qui aidait l'économie du Japon à ne pas totalement s’effondrer, mais il avait aussi besoin du verso, celui de James Winchester mutant et membre de l'Heptagramme. Mais évidemment, ça, c'était plus ou moins confidentiel.
Tu t'étais arrangé pour être seul aujourd'hui, parce que tu savais que c'était ce jour-ci que ça allait tomber. Tu avais donc par conséquent demandé à Zero de remplir quelques missions bien spécifique pour pouvoir libérer les lieux. Tu lui avais d'ailleurs précisé que tu attendais la visite de quelqu'un du bureau pour qu'elle se résigne à laisser ouvert. Puisqu évidemment, on va pas remettre en doute tes capacités de trouver la porte du premier coup dans ton état actuel.
T'es tranquillement posé sur ton canapé, tasse de thé que Zero t'avais préparée avant de sortir à la main, la porte s'ouvre. Tu ne réagis pas et continue tranquillement de boire ta thé. Tintement. Winchester. Tu connaissais cette voix, tu connaissais cette voix que trop bien. Tu savais qu'on t'enverrais un traqueur, mais de là à ce que soit Sébastien lui-même tu manques de t'étouffer. Il avait vraiment beaucoup d'humour ce monstre pour t'envoyer l'amant de celui qui t'avais crevé les yeux, soit la personne qui devait le plus souhaiter ta mort ces derniers jours. Ils auraient pu t'envoyer Sora tient, tant qu'il y étaient.
On m'a envoyé pour toi, ne me pose pas plus de question, c'est tout ce que je sais. Silence. Tu l'entends rester à distance, il devait tout comme toi pas vraiment être enchantée par la situation.
« Je sais pourquoi tu es là. Tu poses ton verre sur la table basse . Zero n'est pas là, tu devrais pas avoir peur à ce point, Sébastien. Léger sourire. Alors que tes cheveux recouvres une grande partie de ton visage, tu y passes une main pour laisser apparaître ce qu'il restait depuis ce jour. Tu es là pour ça. Reprends-tu. Toutefois, j'étais loin d’imaginer que c'est toi qu'on m'enverrais. Ça faisait longtemps qu'on s'était pas retrouvé seul à seul, aha. » Sarcasme, ça faisait vraiment longtemps. En réalité, la seule fois où c'est arrivé c'était le jour de votre rencontre, jour qui avait marqué le début des ennuis. Jour où t'avais décidé de descendre parmi les autres pour sortir de ton ennui. Au final, t'étais pas descendu, mais tombé. Toutefois, ça n'avait plus d'importance, maintenant tu avais appris, tu ne feras pas deux fois la même erreur.
MUSIQUE – C'est vrai ; ça aurait été trop évident s'il ne savait pas. Alors James sait. James sait pourquoi tu es là, tu n'as pas à parler, et quelque part, c'est tant mieux. Tu n'as plus envie de lui adresser la parole, la haine te ronge et pourtant tu ne pourras jamais te résigner à le tuer. Pourquoi t'es-tu pris d'empathie avec lui ? Vous n'aviez rien vécu ensemble, il ne t'a apporté plus de mal que de bien et te voilà à avoir presque pitié, à refuser de le haïr et pourtant ça te ronge. Tu es tiraillé par ta monstruosité et ton humanité. Mais est-ce qu'un être humain pourrait supporter tant d'horreurs de la part de ses plus proches ? Tu fronces les sourcils et serrent les dents. Tu ne peux plus rebrousser chemin désormais et tu t'avances jusqu'en face du canapé où il se trouve. Ses yeux sont absents, il n'y a plus rien, que deux creux derrière des paupières abîmées. Pourtant c'est comme si son regard était toujours là, pesant sur ta personne pour mieux te mépriser. Tu n'as jamais su quels sont été les sentiments de Winchester à ton égard et tu serais curieux de savoir s'il a su t'apprécier un jour, juste un, dans tout ce chaos. Tu reprends la mallette en main et l'ouvre, déposant le tout sur la table. Sur le présentoir : deux yeux clairs, paraissant... réels. Et pourtant tu sais que ce n'est pas juste des yeux d'être humain, ce sont des yeux robots, et dieu sait quelle idée Höder à derrière la tête. Il ne t'aurait pas envoyé implanté ses nouvelles mirettes s'il avait s'agit de véritables yeux. Rien qu'à voir la façon dont tu as arraché l'oeil d'Amaya, tu n'avais aucune connaissance en médecine. Tu savais recoudre les plaies et encore.
- Crois-moi, je n'avais aucune envie de te revoir seul à seul. Lances-tu sèchement avant de poser ton pied contre le canapé, prenant les deux yeux dans le creux de ta main que tu as gantée préalablement. Je ne te pardonnerai jamais pour ce que tu as fait à Sora. Tu peux me faire subir tout ce que tu veux, ça n'a pas d'importance. Mais ce que tu as infligé à quelqu'un qui croyait en toi dans un amour presque fraternel n'est pas pardonnable. Soupir. Tu as tiré des balles dans le corps de quelqu'un qui t'aimait. Sora n'arrêtait pas de parler de toi le jour où il a vu que tu étais de retour.
Tu poses ta main sur son front, l'obligeant à lancer son visage vers l'arrière avant de te pencher au-dessus de lui, ouvrant ses paupières doucement de tes doigts. Tu n'y vois que le néant.
- Et quand ce sont les personnes les plus proches qui deviennent vos plus grands démons, alors votre vie ne cesse de s'assombrir.
Tu n'ajoutes rien. Cette phrase était celle de votre première rencontre dans le haut de la tour de Paris Avenue.
- Ces yeux ne sont pas des yeux humains. J'espère que tu sais dans quoi tu te lances.
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POINTS : 274 CITATION : Je vois... Ah non. #ahahah (<- Ca m'a fait rire je laisse) & roses are black, violets are black, everything is black, i can't see MESSAGES : 551 JUKEBOX : The Bee Gees - I can't see nodoby (<- Ca aussi) FEAT : Noctis Lucis Caelum CRÉDIT : BYAMOUR (je sais que tu m'aimes à en mourir, kissu kiss mon petit borgne. ♥) DATE D'INSCRIPTION : 22/04/2014
D'une certaine manière, la situation était ironique pour ne pas dire désolante. Au final, vous ne pourrez jamais faire comme si de rien n'étais, trop de choses se sont passé, trop de gens ont souffert. D'une autre manière, vous étiez les deux monstre qui avaient entraînés les autres dans la décadence. Vous vous étiez vu une première fois seuls à seuls & aujourd'hui n'allait probablement pas être une dernière fois, trop de secrets, trop de mensonges que tu sais ou que tu ignores et inversement. Il n'y à rien à dire, rien n'a faire juste à avancer. Tu t'étais décidé quitte à tout détruire de continuer, peut-importe le prix que cela avait.
Entends Sébastien s'armer de ce qui était très probablement les deux pupilles qu'Höder t'avais concocté. Il n'avait pas envie de te revoir seul à seul, hein ? Tu ris légèrement. Évidemment, tout comme il n'avait pas certainement pas envie de te rendre la vue ou te de laisser la vie. Tu sens son pieds s'écraser contre ton canapé, décidément, il n'avait visiblement pas gagner en amabilité.
« Tu ne veux pas rester seul avec moi, pourtant on t'offres là une belle occasion d'en finir avec moi, non ? » Provocation ? Pas vraiment, plutôt une réalité. Tu savais toi-même pas pourquoi on t'avais envoyé Sébastien. Après tout, il devait être l'une des personnes te haïssant le plus désormais. Tu n'excluais donc pas la possibilité que cette entrevue ne soit rien d'autre qu'un stupide test. Qui sait à quoi pensent les traqueurs.
Il te pardonnera jamais dit-il. Un amour fraternel évoque t-il. Tu as tiré sur quelqu’un qui t'aimais raconte t-il. C'est vrai, c'est vrai & pourtant d'une certaine manière c'était tellement loin de la réalité. Tu t'installes dans ce silence, pardonner ? Fraternité ? Aimer ? Ça te rappelait amèrement Riku. Oui, c'était tellement loin de la réalité que connaissait Sébastien. Tu restes calme, tellement calme que tu pourrais t’écœurer toi-même, mais tu avais accepté cette réalité. Tu l'avais enfin accepté.
Et quand ce sont les personnes les plus proches qui deviennent vos plus grands démons, alors votre vie ne cesse de s'assombrir. Tu reconnais malgré toi ces paroles, tu te souviens parfaitement de chacun de ces mots, c'était assez drôle des les entendre de nouveau maintenant, maintenant que les choses avait évolué. - Ces yeux ne sont pas des yeux humains. J'espère que tu sais dans quoi tu te lances. Sourire narquois, on aurait presque pût croire qu'il s’inquiétait pour toi, mais de toute évidence ça ne devrait pas être le cas. Ca ne devrait pas, alors pourquoi te pose-il la question ?
« Tu sais Sébastien, je sais des choses que tu ignores, ne l'oublie jamais. Tu reprenais les mots du français lors de votre première entrevue. Il n'était pas le seul à savoir ce qui s'est dit & désormais les positions s'étaient en un sens inversé. Tu n'étais en apparences pas en position de force & à la merci de l'autre, mais tu ne perdais rien aujourd'hui, tu gagnais. Alors, oui, je sais ce que je fais. » Il n'y a aucune hésitation dans ta voix, aucun trémolo, plus rien qui peut te trahir. Tu as fait ton choix & tu ne reviendrais jamais sur celui-là. C'était avancé ou s'arrêter, tu as décidé d'avancer, c'est tout. Ce qui était fait, était fait. Il n'y a plus de place pour les remords ou les regrets.
« Tu ne pardonnera jamais pour Sora ? Il m’aimait & me considérait comme un frère ? Sourire. Regarde-moi donc, Sébastien. Tu avances ta main & agrippe le traqueur par le col afin de l'approcher. Dis-moi ce que tu vois ? Un frère pour Sora ? Un père ? Un traître ? Je ne suis rien de tout ça. J'ai tué mon propre petit frère, j'ai tué celui que j'aimais le plus en ce monde, crois-tu désormais un instant qu'il aurait été sauf à jamais à mes côtés ? Tu le relâches. C'était la bonne chose à faire. Sora n'a pas besoin de croire en moi. Il ne doit pas croire en moi pour survivre et toi non plus. C'est tout. »
MUSIQUE – Regarde-toi James Winchester avec ces deux crevasses dans le crâne. Regarde-toi Sébastien de Nivral qui doit répondre au titre de pseudo-sauveur alors que tu étais responsable de la situation quelque part. Tu aurais dû empêcher Sora de faire ça, tu aurais dû le tenir dans tes bras jusqu'à ce que ça cesse. Il n'aurait jamais dû y avoir autant de sang entre ses doigts, autant de sang dégoulinant de long de ses bras, autant de sang sur ses vêtements. Le souvenir amer de cette soirée-là te répugne et, même s'il n'a plus d'yeux, tu refuses de regarder James Winchester. Tu sens son regard absent s'imposer sur ton être et tu as peur. Tu crains, non pas pour toi, mais pour la suite, pour Sora. Combien de temps le chaos va-t-il se répandre ? C'est vrai, t'avais toutes les occasions de tuer Winchester et t'en as pris aucune. Quelque part tu pouvais pas tuer quelqu'un avec qui tu avais couché, t'avais même pas réussi à buter ta mère alors qu'elle abusait de toi. Alors pourquoi parviendrais-tu à faire crever le PDG ? Tch.
Tu es quelque peu surpris par son mouvement, te sentant soudainement attiré vers lui. Tu parviens à te stopper très justement en te tenant au canapé. Son visage est trop proche et cette proximité t'est amèrement familière. Tu fronces les sourcils en écoutant ses quelques mots en te défaisant de l'attache maudite.
- Tu crois que nous avons choisi ? Silence. C'est à toi d'assumer la façon dont tu as voulu t'immiscer dans nos vies.
Sur ces quelques mots, tu te mords la lippe et finis par perdre patience. Tu poses ta main sur son visage pour écarter les paupières. Tu fixes ces deux futures pupilles qui trônent dans ta main comme tes billes. Que faire ? Tu t'arrêtes de respirer et tu insères le premier œil. Étrangement, la réaction est la même qu'avec l'oeil cyborg d'Amaya ; le nerf optique se lie à l'oeil comme s'il se ressoudait par magie, dans un léger choc électrique. Tu ne te feras jamais à ces bizarreries. L'autre œil est en place.
James Winchester a retrouvé la vue.
Aussitôt fait, tu t'écartes, te sentant soudainement agressé par ce nouveau regard. Ton cœur s'écrase contre tes côtes et tu songes déjà à rentrer et pourtant tes jambes tremblent quelque peu. Mais tu lui tiens tête. Tu dois lui tenir tête.
- Ce n'est pas en détruisant la famille que tu te créais que tu ramèneras la famille que tu as brisé. Tu serres les poins. Si tu as tué ton petit frère tu avais peut-être l'occasion de racheter ton crime. Puis tu ris nerveusement. ... quand j'étais enfermé dans les sous-sols d'un bâtiment face à un traqueur, qu'il m'a déshabillé, qu'il m'a coupé les bras et qu'il les a réduit en morceaux pour s'amuser à me les mettre à l'intérieur des plaies ouvertes... je ne me suis jamais vengé sur mes collègues. Quand on m'a installé ces bras et qu'on les a commandé pour que je tue un homme qui avait été emmené dans la pièce et que j'ai découvert qu'il s'agissait de mon père biologique, je ne me suis jamais vengé sur les pères de cette ville.
Pourquoi tu faisais tout ça ?
- Le monde est cruel, le monde est sombre, mais nous devons continuer de nous battre. Je ne pensais pas que tu t'assombrirais à ce point pour assurer ton égoïste survie. Tu affrontes son regard intensément. Si tu as quelque chose à me dire, à me reprocher ou quoi que ce soit, fais-le maintenant. On ne se reverra plus jamais. J'ai accompli mon travail et j'ai bel et bien l'intention de disparaître de ton existence, tu sembles tellement accoutumé à la solitude que ça ne changerait pas grand chose, n'est-ce pas ?
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POINTS : 274 CITATION : Je vois... Ah non. #ahahah (<- Ca m'a fait rire je laisse) & roses are black, violets are black, everything is black, i can't see MESSAGES : 551 JUKEBOX : The Bee Gees - I can't see nodoby (<- Ca aussi) FEAT : Noctis Lucis Caelum CRÉDIT : BYAMOUR (je sais que tu m'aimes à en mourir, kissu kiss mon petit borgne. ♥) DATE D'INSCRIPTION : 22/04/2014
Musique A quoi vous jouiez exactement ? C'était une bonne question, mais sans réelle réponse. Tu jouais aux poètes maudit & Sébastien aux pseudo-sauveur, pourtant ce n'est qu'une façade, c'est superflu, abstrait à un point où l'on pourrait se douter sur le degré de réalité des choses. Vous vous détestez sans réellement le faire, vous vous méfiez l'un de l'autre tout en vous faisant confiance. C'était drôle. Non, c'était stupide.
De toutes manières, les dés étaient lancés & les jeux faits. Il n'y avait pas de retour possible, pas de regret à avoir, sinon c'en était fini de vous. Alors oui, du sang avaient coulé, oui vous auriez pût évitez tout ça, mais vous ne l'aviez pas fait, par conséquent, c'était trop tard pour regretter. Sébastien se défait de la prise que tu avais sur lui. Tu crois que nous avons choisi ? C'est à toi d'assumer la façon dont tu as voulu t'immiscer dans nos vies. Quelles conneries. Sébastien avait visiblement acquit le don des belles & stupides paroles depuis la dernière fois. Choisir ? Assumer d'avoir voulu s’immiscer ? Qu'est ce que c'était une blague ? Il faut croire que non. Ça te fait rire & pas qu'un peu malgré tout le sérieux dans les propos de Sébastien.
«Si t'es venu me raconter des absurdités, tu peux t'en aller maintenant. Vous auriez pu me fuir comme la peste, or vous n'avez même pas chercher à vous éloignez de moi, quand bien même tu savais quel genre de personne j'étais, Sébastien. Je me suis immiscé dans vos vie ? Tu es venu en premier dans la mienne, je te rappelle. Tu devrais aussi assumer cette part de l'histoire, non ? » Sourire narquois. Au final, Sébastien ne serait pas venu te demander une alliance ce jour là dans ton bureau, votre rencontre aurait eu un tout autre aspect ou alors elle n'aurait jamais eu lieu, comme tout les autres événements vous reliant. Alors, d'une certaine façon, il t'avais choisit.
Tu sens alors tes paupières s'ouvrir en dépit de ta volonté & puis une étrange sensation par la suite. Un œil, puis le second. Tu refermes aussitôt les paupières suite à une désagréable sensation & le traqueur s'écarte aussitôt. Tu te penches soudainement en avant, mordant ta lèvre inférieur, portant ta main à tes pupilles. Tu ouvres doucement les paupières, lumière. Tu vois & la luminosité te procure l'horrible sensation qu'on t'arrache de nouveau les yeux, pourtant tu viens de recouvrer la vue. Tu observes ta main, que tu plies & déplies & relèves le buste, ainsi que la tête lorsque Sébastien reprend la parole. Tu le sens faible, tu le vois faible, plus aucun détail de t'échappe & tu réalises de la sorte que ces yeux n'ont pas fait que te rendre la vision, il te l'ont améliorée.
Tu écoutes alors la tirade de l'ex chef d'Atlantide, tout en l'observant de près, jusqu'à qu'il termine & une fois cela fait tu te relève. Tu soutiens aussi le regard de ton interlocuteur, ça te faisait sourire, cette sensation t'avais manqué. Tu fais un pas en avant.
« Racheter mon crime ? Tu pouffes, crois-tu un instant que ça m'a traversé l'esprit ? Tu fais un second pas en direction de Nivral. Me venger ? Ne soit pas stupide, je me suis déjà vengé de la seule personne dont je voulais voir son cadavre croupir sous mes pieds. Un troisième pas. Oh oui, le monde est cruel & tu sais quoi ? Tu lui fais face. Je fais parti de la cruauté de ce monde. Tu le regardes de haut. Fuis si tu veux, je n'ai rien a reproché à personne, ce qui est fait est fait. Pourtant, ne te voile pas la face Sébastien, désormais c'est trop tard. Tu pourras me fuir comme la peste & le choléra si tu le veux, mais même sans chercher à vous poursuivre, nos chemins se recroiseront. Tu comprendras tôt ou tard ce que j'insinue par là, mais ne croit pas pouvoir disparaître de mon existence. Ça ne dépend plus de notre volonté, à toi & moi, ce sont les choses qui sont de la sorte. »
MUSIQUE – L'égo de James n'avait fait que grossir, se présentant comme la monstruosité de ce monde et la cruauté même. Fait est que des monstres, tu en as rencontré bien trop de fois pour affirmer le contraire, Winchester est loin d'être le pire. Mais tu dois avouer qu'il excelle dans le domaine de la manipulation, du mensonge. Même toi qui n'inspire aucun sentiment, tu es capable de ressentir les choses, tu as pleuré devant trop de personne, tu es apparu faible et fort ; ton humanité n'est plus à remettre en doute. Mais lui, où est parti son cœur ? Qu'est-ce qui a bien pu véritablement le dérober ? L'argent, la renommée ? Non, tu serais prêt à parier que quelque chose de bien plus sombre sommeil dans les souvenirs de l'anglais. Quoi ; en revanche, tu n'en as pas la moindre idée. Quelque part, s'il doit mourir un jour, il mourra avec ses secrets. Ses péchés seront enterrés avec lui et il ne restera de Winchester qu'un nom et un grand appartement. Pas de parents, pas d'amis pour pleurer sa perte.
Vous vous faisiez face, et tu pourrais partir. Mais comme à chaque fois, tu restes. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'en empêcher, et pourtant, c'est la seule solution à vos problèmes. Tu pourrais enfin partir ; néanmoins pourquoi gardes-tu espoir de le faire changer ne serait-ce qu'un tout petit peu ? Tu lèves ta main, et tu le gifles. Tu ne lui donnes pas de coup de poing, ce n'est pas un coup pour lui faire mal, c'est un coup pour lui faire descendre les pieds sur terre. Une bonne fois pour toute.
« Il faudra t'y faire ; si les gens souhaitent partir, alors tu n'as pas d'autres choix que de l'accepter. Ravale tes menaces, ravale tes belles paroles, ça ne m'atteint plus vraiment. Je suis blasé de ton comportement, blasé de tes manipulations, blasé de tes mensonges, blasé de ton air supérieur, blasé de ton argent et de ton pouvoir, blasé de toi. »
Soupire.
« Peu importe combien de fois nos chemins pourront se recroiser, pour moi tu n'es qu'un souvenir. »
Tu serres les poings.
« J'avais cru en toi. »
& baisses la tête.
« J'y avais vraiment cru. »
Ta voix se casse.
« Mais t'as fait le choix de partir, alors moi aussi, je ne peux plus rien faire si ce n'est que de l'accepter. »
Tu plantes tes yeux dans les siens. Une dernière fois.
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Musique Une gifle. Un acte d'une imprévisibilité des plus total, puisque jusqu'alors lorsque Sebastien t'avais frappé, c'était de ses poings, c'était pour te blesser et te détruire, alors que cet acte ressemblant d'autant plus à un rappel à l'ordre. Une demande de retour à la réalité. Tu devais visiblement lui apparaître comme un fou ou la plus pitoyable des créatures pour qu'il se décide de te faire retourner sur terre. Pourtant, les pieds, tu les as bel & bien sur terre. Tu n'as jamais été aussi lucide face à la réalité, dernièrement tu as beaucoup perdu, mais cela ne voulait pas dire que tu avais tout perdu. Tu décrivais juste les choses tel quels.
Il faudra t'y faire ; si les gens souhaitent partir, alors tu n'as pas d'autres choix que de l'accepter. Tu restes silencieux & écoute Sébastien qui n'avait visiblement pas relevé la partie où tu détaillais la volonté des acteurs de leurs prochaine rencontre. Ce n'était plus vous qui décidiez, c'était bien au dessus te vous & qui sait ô combien tu admettais peu de personne comme supérieur à la tienne. Preuve que tu étais quand même devenu quelque peu plus sensé.
Ravale tes menaces, ravale tes belles paroles, ça ne m'atteint plus vraiment. Je suis blasé de ton comportement, blasé de tes manipulations, blasé de tes mensonges, blasé de ton air supérieur, blasé de ton argent et de ton pouvoir, blasé de toi. Tu souries vaguement, quelque seconde avant que ce dernier s'évanouit. Toi aussi tu étais en quelques sorte blasé. Blasé de devoir à jouer sans cesse pour un oui ou pour un non. Pourtant, tu le devais, c'était quelque chose d'assez triste dans la forme, sachant que tu ne peux pas faire autrement. Tu ne sais pas faire les choses autrement. Tu passes doucement ta main sur ta joue rosé sous le coup de l'impact. Elle ne te fais pas si mal qu'on pourrait le croire, c'était superficiel. Au final, c'était plus ta personne que ton corps qui était blessé, mais encore une fois tu te tais & l'écoute dire que tu n'es plus qu'un souvenir. Mh, c'est ça. C'est ce qu'il fallait, c'était le mieux qu'il puisse arrivé. Tu fermes les yeux & entends ces mots résonner dans la pièce : J'avais cru en toi.
J'y avais vraiment cru. Tu ouvres de nouveau les paupières & voix Sébastien la tête baissé, la voix cassé. Si certaines choses n'était pas arrivées, tu te demandes réellement ce qu'il aurait advenue de votre relation. Est ce que vous en seriez là, face à face à parler du fait qu'on croyait en toi ? Aucune idée. Tout ce que tu sais, c'est que croire en toi est définitivement la pire idée possible, alors finalement c'était un mal pour un bien.
Il relève la tête & te regarde droit dans les yeux. Tu soutiens son regard & pourtant le tien est quelque peu vide ; il n'y a plus cette lueur d’ambition. Il n'y a plus que cette mécanique. Ces rouages qui tournent & fond en sorte que tu sois capable de nouveau de percevoir aujourd'hui. Mais t'as fait le choix de partir, alors moi aussi, je ne peux plus rien faire si ce n'est que de l'accepter. C'est ça. C'est ce qu'il faut faire. C'est ce que tu attend de lui. Tu t'approches & pose ta main sur la tête de Sébastien. Ton geste n'a rien d'agressif, il est juste ce qu'il est sensé être.
« C'est ce qu'il y a de mieux à faire, oui. Ta voix est posé, elle est calme. Plus de haine, plus de ton hautain, plus de sarcasme. Tu joues cartes sur table. Tu devrais faire attention à Sora aussi. Commences-tu en te rappelant ce soir de réunion des traître, ce soir où d'Heptagramme s'est retrouvé. Sébastien ne devait très probablement ne pas savoir & comme tout les autres membres tu avais défense d'en parler à qui que ce soit. Il y a des choses qui t'échappent, Sébastien. Tu retires ta main. Moi, je ne peux pas changer. Mes fantômes m'ont eu, par contre pour lui ce n'est pas encore le cas, alors fais attention à lui. Ne le laisse pas sombrer. Sinon, tu le dépasses en t'avançant encore plus & te retournes vers lui à nouveau. J'ai beau être qu'un traître à vos yeux, mais cela n’empêche en rien que tu auras affaires à moi. »
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