Une journée de merde... Voilà sans doute la pensée que tu avais en cet instant alors que tu trouvais la à même le sol, un simple gobelet dans tes mains un misérable liquide nommé café se trouvant au cœur de celui-ci alors qu'il y a quelques heures tu étais là en ce bar entrain de siroter un délectable whisky. Tu te demandais comme ta journée pouvait elle devenir bien plus pourri là où tu avais déjà rempli depuis de longues heures tes préoccupations de mercenaire ou plutôt chasseur de primes. Ainsi tu repensais quelque peu à l'entretien que tu avais mené en cette bâtisse dont tu avais été évacué suite au séisme. À l'appel que tu avais réalisé où ton interlocuteur n'était que l'un de tes nombreux contacts en cette ville, l'un de tes meilleurs gisements de données lorsqu'il te fallait retrouver la trace d'une personne ou plus ou moins l'espionner de temps à autres et c'était ce que tu souhaitais faire avec un certains Taïga Yamazaki, avec ce garçon que tu avais autrefois rencontré en tête à tête mais qui ne semblait en aucun cas totalement honnête en chaque réponse qu'il t'avait alloué vis à vis de son vécu de No Dawn, de sa libération et bien plus. Recruteur ou non d'Eldorado il ne t'inspirait tout simplement rien de bon...
Café toujours entrain tes mains alors que tu le sirotais tantôt bien loin de toute cette foule, des enfants qui criaient, pleuraient suite aux précédents événements. Tu aurais tellement voulu être en ton duplex loin de toute cette civilisation parfois excessivement irritante, tranquillement blotti en ton lit somnolant comme à l'accoutumé. Nouvelle gorgée de ce liquide opaque que tu vins boire, voilà que le destin semblait un peu plus s'acharner sur ton cas. Douleur innée à ta mutation commençant à ce faire ressentir comme si une lame pénétrait doucement mais sûrement ton corps en ayant pour seul d'empaler ton cœur, sensation qui n'était autre que la manifestation des effets secondaires de ta mutation, tu commenças à serrer les dents ne voulant faire profiter à une quelconque personne de ton malheur alors que la mal ne cessait d'un peu plus s'amplifier en ton corps, là où il ne cessait de se propager auprès de tes poumons, de ta tête comme si bien plus qu'une migraine avait décidé de t'affliger. Ainsi en cet instant tu n'espérais qu'une chose, avoir encore une dose de morphine sur toi là où tu en avais pris l'habitude au quotidien.
Carrure chancelante, peut être tremblotante en ce moment même. Tu plongeas l'une de tes mains en la poche de ton sweat y récupérant une fiole sur la quelle se trouvait déjà une petite aiguille, tu plantas non pas sans brutalité ou plutôt difficulté la chose la où l'une de tes veines étaient bien plus que visible le long de ton bras, le long de ton derme albâtre. Tu t'empressas de t'injecter ce délicieux produit à but parfaitement médical dans ton cas, laissant par la suite une voir deux larmes de sang ruisseler le long de ta chair, ces gouttes naissantes là où l'aiguille avait profanée ton corps. T'écroulant quelque peu dès lors, t'allonger là où tu te tenais dos à un mur, assis, la substance commençait doucement très doucement à faire effet la où tu souffrais encore en cet instant, ton regard étant dénué d'une quelconque lueur hormis celle de la douleur qui s'estompait un tant soit peu... Pupilles myosotis perdus, là où tu reportas celles-ci auprès d'une silhouette qui te disait vaguement quelque chose, auprès de cette femme à la couleur de cheveux des plus exotiques mais non pas déplaisantes, tu tenais là, pitoyable, recroquevillé... Impuissant ne pouvant qu'attendre.
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
a journée n’avait pas si mal commencée. Ton supérieur avait appelé chez toi alors que tu dormais encore, épuisée par le travail que tu avais eu à faire pour la fermeture la veille au soir. A moitié endormie, tu n’avais pas compris tout de suite qu’il avait besoin de toi maintenant pour tenir le bar. Apparemment celle qui aurait dû être là était trop malade pour venir. Tu n’étais pas trop pour venir, mais lorsqu’il t’a parlé d’heures supplémentaires, tu as accepté. Voilà pourquoi tu te trouves au bar à cette heure-là, tes longues cernes cachées sous ton maquillage, alors que ton colocataire se trouve encore dans ton appartement en train de dormir. Dire que tu le jalouse serait peut-être un peu vrai … Pourtant tu es prête à tout pour de l’argent, surtout lorsqu’il n’est pas sali. Mais la journée n’a pas continuée à être aussi belle. Le tremblement de terre avait frappé et vous voilà évacués autre part par mesure de sécurité. En même temps, ce n’est pas le premier à faire quelques dégâts, ni le dernier. Mais tu te retrouves au milieu de tous ces gens, alors que tu aimerais retourner dormir. Tu étouffes un bâillement et lorsque ton regard est attiré par un homme aux cheveux blancs, tu hausses tes sourcils. Il n’a pas l’air très vieux, et pourtant ses cheveux ont perdus toute leur couleur. Une décoloration ? Qu’importe. Regarde plutôt ce qu’il fait.
« Tout va bien ? »
Tu t’es rapprochée pour qu’il puisse t’entendre, même si tu dois avouer que tu ne sais pas trop s’il t’écoute. Et si tu te retrouves accroupie devant lui, c’est bien parce que tu as reconnu un client du Benny’s House. Il y était en même temps que toi d’ailleurs. Et pourtant tu le regardes, penchant la tête pour savoir si tu as affaire à un drogué ou quelque chose du genre, observant la seringue d’un air suspicieux. Mais finalement tu avances ta main vers son épaule pour le secouer légèrement. Tu ne voudrais pas qu’il meurt devant toi quand même. C’est surtout que tu ne sais pas comment réagir dans ce genre de situation. Est-ce que tu dois appeler quelqu’un pour qu’il vienne l’examiner ? Ou alors il ne s’est assis là que parce qu’il était fatigué ? C’est moi qui suis vraiment trop crevée oui. La preuve, n’est-ce pas un autre bâillement que tu viens de chercher à cacher ?
Une simple parole afin de s'assurer que tu allais plus ou moins bien. Tu n'en avais pas spécialement les forces ou plutôt l'envie de lui répondre en cet instant alors que tu patientais encore et encore attendant que cet antidouleur fasse effet. Tu pris une grande inspiration tandis qu'un long soupir se permit de couronner celle-ci. Bougeant quelque peu par la suite, tu décidas donc de te placer sur le dos, t'allongeant en une position un peu plus confortable alors que tu commençais doucement mais sûrement à te sentir mieux. Tu daignas enfin reporter tes iris myosotis auprès de sa délicieuse silhouette appréciant sans doute son corps bien plus gâté par la nature il fallait l'avouer, sa poitrine relativement généreuse en étant la parfaite illustration. Ainsi tu finis par doucement repenser à ses précédentes palabres qui n'avaient que pour but de savoir si tu étais plus ou moins vivant et non entrain d'agoniser comme un insecte à même le sol. Peut être était il enfin temps de lui allouer une réponse là où le pire était passé, regard vagabondant tantôt entre cette seringue à même le sol et les pupilles de la belle, tu te doutais déjà qu'elle t'avait ainsi perçu comme un des nombreux droguées qui peuplent cette ville.
Alors que tes lèvres se jalousèrent, tu lui offris enfin la réponse qu'elle devait sans doute attendre depuis un moment. Ta voix mielleuse quittant ton être afin de se porter à son ouïe.
« - On peut dire que ca va, merci. D'ailleurs ca m'étonne que vous me portiez attention, généralement de par les temps qui courent on pourrait crever la gueule ouverte, des fois personne ne lèverait le petit doigt. »
Grimaçant une nouvelle fois alors que ton état de santé se rétablissait petit à petit, tu n'avais tarder à faire un anodin rapprochement à tes yeux, appréciant brièvement les traits harmonieux de son visage et sa teinture plus ou moins exotique, tu avais enfin remarqué que la jeune demoiselle n'était autre que celle qui t'avais un peu plus tôt servi. Un léger sourire sans doute d’amusement là où le hasard faisait
« - Mais je te reconnais, tu étais la serveuse de ce bar non ? Tu viens t'assurer qu'un éventuel client est encore vivant ? »
Léger rire franchissant le seuil de tes lèvres sur ces palabres, tu te redressas doucement non pas sans difficultés.
« - Et j'y pense, cette seringue peut porter à confusion mais non je ne suis pas un drogué, Aomie et à qui j'ai l'honneur ? »
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POINTS : 45 CITATION : « Ma voix est si belle qu'elle vous ruinera. » MESSAGES : 828 JUKEBOX : Yukihime song. ♥ FEAT : Momoi Satsuki - Kuroko no Basuke. CRÉDIT : Love all. ♥ DATE D'INSCRIPTION : 31/08/2013
k. Donc tu daignes t’intéresser à quelqu’un pour voir s’il n’est pas tout simplement en train de mourir à même le sol, et en retour tu n’as même pas un regard. Oui et alors, il est peut être sourd qui sait ? Ou vraiment mal au point. Dans tous les cas, tu serres les dents et tu ne sais pas comment réagir. Heureusement que tu es trop occupée à trouver une solution pour vraiment faire attention au jeune homme. Car finalement ses lèvres s’ouvrent.
« On peut dire que ca va, merci. D'ailleurs ca m'étonne que vous me portiez attention, généralement de par les temps qui courent on pourrait crever la gueule ouverte, des fois personne ne lèverait le petit doigt. »
Tu observes son corps allongé et tu hausses les sourcils. Et puis tu hausses les épaules. Il n’a pas besoin de savoir que tu ne fais rien gratuitement. Dire que tu pensais que c’était une vieille personne serait faux. Avouer que tu attendais quelque chose de sa part, profitant de son âge avancé aussi. Ah oui, vraiment ? Tu n’es pas aussi gentille que tu peux le laisser croire.
« Mais je te reconnais, tu étais la serveuse de ce bar non ? Tu viens t'assurer qu'un éventuel client est encore vivant ? »
Tu laisses un sourire aussi professionnel que faux s’étirer sur tes lèvres, hochant la tête. Eh bien, on dirait qu’il va mieux.
« Et j'y pense, cette seringue peut porter à confusion mais non je ne suis pas un drogué, Aomine et à qui j'ai l'honneur ? »
Il se redresse, et tu en fais autant, tes cuisses commençant à te faire mal. Mais tu gardes ton regard baissé, pour l’observer. Tu réfléchis un instant à ses paroles, ne lui répondant pas tout de suite. Mais après tout, qu’il soit drogué ou non, tu n’en as que faire pas vrai ? Alors qu’est-ce que tu attends pour lui répondre.
« Saaya. Et oui c’était moi au bar. Vous vous sentez mieux ? »
Tu lui proposes ta main pour l’aider à se relever, et une fois debout tu l’interroges du regard. Mais il n’a plus l’air aussi mal qu’avant. Heureusement pour lui qu’il t’a reconnue, sinon tu aurais retrouvé ton tempérament de garce et tu l’aurais laissé là. Mais tu ne peux tout simplement pas tourner le dos à un client. Et s’il revenait au bar ensuite pour parler de ça à ton patron ? Tu serais tellement mal. Tu as déjà eu du mal à dénicher un travail comme ça à cause de ton passé … C’est d’ailleurs étonnant qu’un de tes anciens clients ne t’aient jamais dénichée là. Tant mieux. Oui, alors continues de sourire au monsieur, tape lui la discussion s’il le faut, mais comporte toi bien.
« Et sans vouloir être indiscrète … Vous êtes malade ? Enfin si dans la seringue c’était pas de la drogue, c’était un médicament ? »
Faire semblant de s’intéresser à quelqu’un est la partie la plus facile mais la plus chiante de tes mensonges. Tu penches la tête sur le côté, laissant tes cheveux caresser ton épaule, pour regarder Aomine dans les yeux. Ces étranges iris bleus. Bon d’accord, ta curiosité est piquée par cet homme aussi étrange que toi. Mais juste un peu.
Quelques secondes s'écoulant alors que tu te trouvais face à elle, tu finis enfin par obtenir son prénom qui il fallait l'avouer ne te disait rien. Tu avais beau être l'un des meilleurs chasseurs de cette génération, l'un des mieux informés sur l'état actuel des choses en cette ville, tu avais beau connaître le nom de certains traqueurs que l'on ne soupçonnerait... Il fallait dire que cependant tu ne connaissais rien sur elle, là où tu aurais pu être grandement intéressé par le fait que la belle avait pour habitude de côtoyer Taiga, ce garçon qui avait su éveiller ta curiosité et qui ne te paressait pas si honnête que ça... Mais bon tu ne savais absolument hormis son prénom en cet instant et peut être comptait faire plus ample connaissance là où tu avais peut être attiré son attention, celle-ci pouvant être aussi fausse que ton parfait jeu de comédien en la vie de tous les jours depuis dix longues années. Ainsi elle finit donc par te proposer sa main afin de t'aider à te relever, chose que tu acceptas volontiers tandis que ton regard se permit de croiser le sien qui s'avérait sans doute un tant soit peu inquisiteur, te demandant si elle faisait tout simplement ceci car à ses yeux tu pouvais très bien être un porte monnaie sur pattes, un futur consommateur comme ce fut le cas plus tôt en la journée.
Silence s'installant doucement l'espace d'un instant elle ne tarda par à nouveau t'allouer des nouvelles palabres vis à vis de ce produit que tu avais pris, dont tu avais l'habitude depuis quelques années par pur nécessité... Après tout la morphine était utilisée par certaines personnes comme drogues alors que pour toi elle n'était que le seul traitement qui marchait en tout unique cas. Puis pour la seconde fois, elle s'était empressée de te décrire voir de sceller ses iris auprès des tiennes. Il est vrai que la nature ou plutôt ta mutation avait su quelque peu gâter ton physique ou plutôt ton regard, teintant celui-ci d'un myosotis fort plaisant et surtout naturel là où les japonais en étaient réduit à des lentilles dans la majorité des cas afin de pouvoir sans doute se démarquer du commun. Quand à elle tu pouvais paradoxalement te dire qu'elle se démarquait de par la teinte de sa coiffure mais aussi sa sublime silhouette, comme on le disait vulgairement... Il y avait du monde au balcon mais passons. Cependant peut être fallait il que tu songes à répondre à ses précédentes question non ? Penchant doucement la tête à ton tour, tes lèvres s'étirèrent docilement sous un volatile sourire alors que le timbre de ta voix se fit ouïr.
« - Oui ca va mieux ne t'inquiète enfin du moins je le pense, et effectivement c'est un médicament, un antidouleur de la morphine, bon certes c'est utilisé comme drogue par certains mais dans mon cas c'est uniquement à usage médicale. »
Réponse incomplète à tes yeux, il fallait que tu trouves un argument ou plutôt un mensonge afin de couronner le tout et de ne pas éveiller les soupçons sur le simple fait que tu étais mutant là où absolument tout le monde te voyait comme un humain en la vie de tous les jours.
« - J'en prends car j'ai eu une opération il y a deux semaines et ils m'ont dit qu'il était possible que j'ai encore mal de temps à autres alors ils m'en ont prescrit. »
L'une de tes mains venant trôner derrière ta nuque afin de doucement mais sûrement la masser tu lui allouas encore et encore de nouvelles paroles cette fois bien plus taquines sans doute afin de témoigner de ta santé refaite.
« - Pourquoi ne pas parler de vous maintenant que je me suis un peu livré ? D'ailleurs j'y pense vous n'avez pas mal au dos au quotidien ? »
Léger sourire taquin, tu ne tardas à pointer d'un doigt faussement timide la poitrine de la belle te voulant être sans doute joueur.
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a commence à te fatiguer tous ces sourires forcés. Mais ce n’est de la faute de personne si tu possèdes un caractère de merde, alors tu continues de jouer la fille parfaite, tu fais passer tes mèches roses derrière ton épaule et tu arrêtes de te plaindre.
« Oui ca va mieux ne t'inquiète enfin du moins je le pense, et effectivement c'est un médicament, un antidouleur de la morphine, bon certes c'est utilisé comme drogue par certains mais dans mon cas c'est uniquement à usage médicale. »
Après tout, tout ceci ne te regarde pas, il peut bien faire ce qu’il veut de sa vie, tu n’en as que faire.
« J'en prends car j'ai eu une opération il y a deux semaines et ils m'ont dit qu'il était possible que j'ai encore mal de temps à autres alors ils m'en ont prescrit. »
Tu penches la tête, petit sourire aux lèvres pour ne pas faire la totale désintéressée que tu es. Un minimum quoi.
« Pourquoi ne pas parler de vous maintenant que je me suis un peu livré ? D'ailleurs j'y pense vous n'avez pas mal au dos au quotidien ? »
Lorsqu’il pointe ta poitrine, tu hausses les sourcils. Est-ce que ce monsieur serait en train de te taquiner là ? Eh bien soit, pourquoi pas après tout. Avec un joli sourire enjôleur, tu viens attraper tes seins, les soupesant de tes mains. Tu n’as jamais été très pudique de toute façon, et puis de la provocation n’a jamais tué personne.
« Absolument pas. Si vous voulez mon avis, ils ont juste la taille parfaite. Et puis un joli soutien-gorge de dentelle et les voilà bien en place. »
Tu les relâches en haussant les épaules. Il ne sait pas sur qui il est tombé. S’il pensait te déstabiliser ou quelque chose comme ça, c’est raté. Tu n’es pas le genre de fille à prendre avec des pincettes bien au contraire. Et tu ne le fais pas de ton côté non plus de toute façon.
« Mais c’est gentil à vous, de vous intéresser à mon mal de dos … Ou alors j’aurais dû comprendre autre chose ? »
Tu te retiens de lui faire un clin d’œil, ne voulant pas non plus dévoiler trop de ta personnalité. Tu reprends juste une position normale et tu redresses le menton pour observer ses yeux étranges. Et la chose qui te dérange le plus est que tu n’es pas la seule à le scruter. Aomine a un regard lucide qui semble chercher quelque chose sur toi. Et ça te dérange un peu. Tu n’aimerais pas que ta couverture de gentille serveuse saute déjà.
Un simple haussement de sourcils alors qu'elle se tenait face à toi, ta personne se demandant comment elle allait réagir face à ceci car après tout tu ne connaissais rien d'elle. Ses mains vinrent doucement trouver refuge auprès de sa poitrine, évaluant, pesant plus ou moins celle-ci chose qui t'étonna quelque peu au début alors qu'elle se permit de surcroît de couronner son acte d'un sourire fort plaisant. Sourire trouvant donc naissance le long de tes lèvres face à son geste, sans doute purement en écho au sien là où il fallait bien plus pour te tenter. Ton amusement n'en fut que bien plus marqué lorsque la belle se décida de couronner ces gestes par ces palabres t'offrait une étrange impression... Elle te faisait indirectement les yeux doux ou c'était juste une impression ? Non car finalement elle aurait pu seulement te répondre d'un unique non, d'un simple mot tandis que ce détails se faisait peut être moqueur mais bon en ton cas ceci ne te dérangeait point bien au contraire, tu commençais doucement à l'apprécier en sa façon d'agir la belle étant relativement pleine de mystère car en soi, en temps normal tu savais tout sur ton interlocuteur hormis lorsque la rencontre était imprévue...
Un haussement d'épaules par la suite, voilà qu'elle se permit de répondre à ta question de façon encore bien plus poussée ou sûrement plus insistante... Tes iris toujours après des siennes, ton regard myosotis ne souhaitant quitter le sien, tu fis un pas puis un autre, te rapprochant d'elle doucement mais sûrement. Tes doigts venant se loger auprès de son menton, le cajolant d'une étreinte si frêle qu'elle aurait pu s'en défaire à n'importe quel instant. Amusée par sa dernière parole, tu rapprochas donc par la suite tes lèvres des siennes avant de te décider à enfin lui répondre, à quelque peu jouer avec elle car en parallèle tu te demandais toujours à qui tu avais réellement à faire affaire. Elle était serveuse... Mais c'était une bien maigre chose vis à vis d'elle, peut être qu'elle appartenait à un quelconque gang ou autres mais au fond tu t'en fichais complètement.
« - Si j'aurais voulu te faire comprendre une autre chose, je pense que j'aurais agit de façon un peu plus tactile, quoi que c'était peut être le cas. »
Déclinant un nouveau sourire à son attention, tu fis un nouveau pas en arrière avant de doucement t'adosser au mur, glissant le long de celui venant par la suite reporter tes pupilles auprès de leurs jumelles.
« - Mais passons pourquoi ne pas parler un peu plus de toi, vu qu'on va être bloqués ici un petit moment je pense pourquoi ne pas faire plus amples connaissances ? Je te laisse commencer. »
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omine se rapproche de toi pour te prendre le menton et rapprocher ses lèvres des tiennes. Un sourire taquin prend place sur les tiennes, le regardant faire. Et pour une fois que quelqu’un te permet de faire passer le temps sans te prendre la tête …
« Si j'aurais voulu te faire comprendre une autre chose, je pense que j'aurais agit de façon un peu plus tactile, quoi que c'était peut être le cas. »
Il se laisse à présent glisser contre le mur. Et toi tu restes debout, les bras croisés, rigolant presque. Tu aimes sa répartie. Il n’a pas l’air d’être du genre à tout prendre mal, ou trop sérieusement. Et c’est plutôt satisfaisant pour toi.
« Mais passons pourquoi ne pas parler un peu plus de toi, vu qu'on va être bloqués ici un petit moment je pense pourquoi ne pas faire plus amples connaissances ? Je te laisse commencer. »
Tu hausses les épaules et tu viens s’assoir à ses côtés. Tu veux bien jouer le jeu. Oui enfin, pas trop non plus. Tu n’es pas du genre à te confier à un inconnu. Tu n’es pas stupide, un traqueur ça ressemble à monsieur tout le monde, tu l’as appris à tes dépends.
« Eh bien … Je n’ai pas grand-chose à dire. J’ai arrêté les études dès que j’ai pu parce que je déteste être enfermée. Au début ça a été dur à accepter pour mes parents, mais finalement ils s’y sont faits. Et puis, ils sont plutôt fiers de mon frère, il réussit tout ce qu’il entreprend. Il est plutôt doué contrairement à moi aha. »
D’où tu sors ça hein ? C’est la vie que tu aurais voulu avoir non ? Exactement. Petite maligne. Il n’a pas besoin de savoir que tu ne vois plus personne de ta famille. Entre tes parents disparus, et ton jumeau absent, c’est pas la joie pour toi. C’est aussi ça qui a déclenché ton entrée chez Atlantide tout d’abord. Mais là encore, les membres de gangs ne sont pas très bien vus.
« D’ailleurs … J’espère que mon immeuble n’a pas été touché par le séisme. Surtout que ça ne fait pas si longtemps que je me suis installée là-bas. M’enfin. »
Tu hausses les épaules, et tu tournes la tête vers ton compagnon. Et comme si tu le connaissais depuis toujours tu viens poser ton bras sur son épaule. Lorsque tu te rends compte de ce que tu fais, tu hausses un sourcil et tu fais mine d’essuyer son épaule en souriant. Fais attention à tes manières jeune fille.
Pupilles se reportant tantôt sur sa personne alors qu'elle avait fini par prendre place à tes côtés, tu avais dès lors alloué une certaine attention à son histoire même si elle ne t'avait accordé que les grandes lignes de celle-ci tu te demandais malgré tout si elle te mentait ou si elle t'avait raconté la vérité. Après tout il était aisé de piocher en sa connaissance afin de peaufiner un faux vécu, une vie de procuration, un mensonge que l'on chérissait sans doute que son existence actuelle. Ne pouvait cependant cerner son caractère et donc plus ou moins la véracité de ces palabres, ceci n'avait de réelle importance de par fait le que tu avais toujours menti de ton côté au commun des mortels sans le moindre gêne. Ton monde tu l'avais bâti sur le mensonge, falsifier sa vie était parfois une nécessité même pour des personnes comme toi, il n'y avait qu'à prendre en considération ton métier tout bonnement en lequel la vérité ne se transmettait que lors du dernier souffle d'un homme. Cependant dans le cas où elle te mettait il fallait dire qu'elle avait du talent, inclure à son histoire une toute petite dose de dramatique de par le fait qu'elle avait abandonné ces études, c'était une façon de rendre tout ceci bien plus crédible.
Rien n'était totalement joyeux en notre, de par l'ordre de la société actuelle et c'est sur cette pensée que tu finis donc par remarquer l'acte de la jeune femme, tu avais tout d'abord simplement arqué un sourcil alors qu'un rictus d'amusement avait fini par se dessiner le long de tes lèvres il fallait dire qu'elle t'amusait plus ou moins de par cette maladresse de sa personne qu'elle semblait vouloir cacher de par un tout autre acte. Donc c'était à toi de répondre à ton tour ? Quelque peu pensif intérieurement, tu te demandais quel mensonge tu comptais lui servir, autant innover cette fois-ci et c'est donc sur cette pensée que tes lèvres vinrent doucement mais sûrement se révoquer.
« - Je suis fils unique à l'opposé de toi et non content de ma situation disons que mes parents pestent sur ma personne car je ne cherche pas vraiment à faire d'efforts, d’écorcher un quelconque diplôme, je préfère mener une vie simple et me reposer sur la fortune familiale qui m'attend même si aujourd'hui je mène une vie lambda, chômeur et sans qualification comme beaucoup de gens en cette ville d'ailleurs tout comme vous je me demande si l'immeuble de mon duplex est encore debout. »
Tu voulais dès lors te montrer un peu plus curieux vis à vis d'elle même si ceci était quelque peu un mauvais défaut surtout de par le sujet que tu désirais aborder ainsi. Rapprochant doucement ta tête de son épaule avant de l'apposer sur celle-ci tu te contentas de fébrilement déclarer ceci.
« - Je me demandais c'est peut être pousser un stéréotype un peu loin mais tu fais partie d'un gang ? Généralement à défaut de trouver un travail qui paye de nombreux gens finissent là. »
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