Verrouiller la porte ? Mais quelle idée brillante ! Pourquoi aucune de nous deux n'y avait pensé plus tôt ? La simple et meilleure solution pour avoir la paix assez définitivement. Si la colocataire ne comprenait pas le message cette fois-ci, c'est qu'il y avait de quoi s'inquiéter. En même temps.. Bon, non, ne nous enfonçons pas plus dans ce sujet dérangeant. Je lui adressais un sourire, histoire de lui signifier que je ne lui en voulais pas. De ne pas y avoir pensé plus tôt hein. Et même, pour tout. Je ne pouvais pas lui en vouloir tout court pour ce qu'elle avait fait avant. Moi-même, je n'étais pas spécialement mieux. Donc bon, passons.
Je mangeais tranquillement, savourant le plat préparé par la demoiselle. Un plat original pour moi, et très bon. Leiko était bonne à marier ? Aha. Il faut que j'arrête de me faire des blagues à moi-même. Puis la belle revint à la charge avec une petite question coquine. Impossible de ne pas sourire, et de ne pas poser mon regard sur elle. D'ailleurs, je l'observais un peu plus en détail, suivant le contour de son peignoir, m'arrêtant sur ses lèvres, ses yeux. Elle savait comment s'y prendre pour que je ne lui refuse rien. Coquine va. Je passais l'une de mes mains sous la table, profitant du fait qu'elle soit assise à coté de moi et non en face de moi pour la poser sur sa cuisse. Je remontais légèrement le tissu de son peignoir, faisant courir mes doigts sur sa peau nue, histoire de la taquiner un peu.
-Je pense qu'il me restera même une grande place pour te dévorer ma Belle...
J'ôtais alors ma main de la même manière qu'elle était venue. Tout ça dans le seul et unique but de la faire languir. Ce n'est pas raisonnable oui, mais comment résister ? Je suis chez une femme magnifique qui prend soin de moi, et je ne pourrais même pas la toucher ? Pff, ce serait mal me connaître. Blessure ou pas, je n'allais certainement pas me retenir. Au pire, mon pouvoir et les anti-douleurs feront l'affaire. Non ? Oh mais on s'en fout.
-J'ai toujours de la place pour le dessert...
Je reculais légèrement ma chaise de la table une fois mon assiette terminée. Il était temps de recommencer le jeu des regards et de la provocation. Ce jeu qui me rendait folle de désir pour elle. Aller ma belle, je sais que tu peux faire bien mieux que cette maigre provocation, mh ? Tu as tous les atouts dans ta main.
-Qu'est-ce que tu m'offres..?
Si tu manques d'idées, je peux répondre à ta place. Offre-moi tes lèvres, ta peau, ton corps, tes baisers et tes caresses, tes soupirs, tes sourires... Sois mienne, Leiko. Encore une fois. Encore & Encore.
Oh, mais voyez-vous cela ? Il te restera donc de la place beauté. Mais j’attend de voir personnellement. Je ne crois que ce que je vois. Cela dit tu en es bien capable. Même si cela n’est pas sage, on s’en fiche bien. Après tout, mon père a dit de faire attention, pas de nous l’interdire.
Si c’est le médecin qui nous le dit, cela doit forcément être vrai. Oui j’utilise les propos de mon paternel à mon avantage et alors ? Je pense également que je ne suis pas la seule que cela arrange. Et je pense également qu’une nuit pleine de folies avec elle, lui permettra d’oublier un peu tout ce qui vient de se passer, tant son agression que les vexations qu’elle a subies. C’est un peu une manière de me rattraper je sais, mais si cela fonctionne tant mieux pour moi. Heh ! Remets ta main toi ! Tu avais l’occasion de remonter encore plus haut pourquoi, ne l’as-tu pas fait ? Oh je vois. C’est donc à moi de lui offrir quelque chose ? Ben voyons. Je lui fais un petit repas rien que pour elle et en plus je dois me charger du reste ? Mademoiselle ne serait pas atteinte de feignantite aigüe par hasard ? Oui cette maladie n’existe pas je suis au courant merci. Ma chevelure ne reflète pas forcément mon intelligence désolée de vous décevoir vous les adeptes du machiste. Je posais alors mes émeraudes sur la demoiselle, un petit rire me gagna. Je me levais alors de ma chaise avant de lui dire d’une voix coquine :
Leiko ●●● Mademoiselle veut donc que je m’occupe de tout ? Je viens tout de même de faire le repas ma beauté. M’enfin… je ne vais certainement pas rater une occasion de te montrer un peu ce que je peux t’offrir.
Je reculais alors ma chaise, allant chercher ses lèvres, mais sans les touchers, juste un petit passage en les rasant, histoire de la faire languir. Je lui saisissais alors les mains, l’encourageant à se lever et à me suivre. Ce qu’elle fit. Je la conduisais alors jusqu’à ma chambre. Une fois qu’elle fut suffisamment près de mon lit, je la poussais délicatement en appuyant sur ses épaules pour qu’elle s’assoie. Je reculais alors une nouvelle fois d’elle avant de poser mes mains sur l’attache de mon peignoir. Je lui lançais alors un regard provocateur avant de retirer l’attache, baissant ensuite mon tissu, jusqu’au niveau de ma poitrine, qui était malheureusement pour Hide, recouverte non seulement du peignoir, mais également de mon sous-vêtement. Je laissais alors tomber le tissu d’un coup, fondant sur Hide, pour un petit effet de surprise. J’allais alors chercher ses lèvres avant de lui refaire le même coup que tout à l’heure. Esquissant ensuite un sourire de malice, je refis quelque pas en arrière. J’adore l’embêter.
Je tournais alors, dos à elle, posant mes mains sur l’attache de mon soutien-gorge, que je défaisais. Toujours en étant dos à elle, j’ôtais mon sous-vêtement, dans un mouvement sensuel. Elle n’avait jusqu’à lors, seulement l’occasion de me regarder de dos. Il ne restait plus qu’une petite partie de mon corps qui offrait encore une résistance à ma nudité complète. Il ne me restait plus que mon denier sous-vêtement. Je le saisis alors, jouant un petit peu avec sa flexibilité avant de l’ôter d’un coup. Je me retournais alors subitement vers Hide, avant de m’approcher d’elle. Lentement, très lentement, dans une démarche provocatrice, sensuelle, mais surtout… interminable pour elle. Une fois à sa hauteur, j’allais véritablement lui voler un baiser. Langoureux, sauvage, passionné. Une danse endiablée de nos langues, une danse qui m’avait véritablement manqué. Une fois que ce moment délicieux toucha à sa fin, ma langue alla taquiner son oreille. J’en profitais alors pour lui glisser ceci :
Leiko ●●● Que dis-tu de ça ? Je t’offre mon corps. Je t’offre mes caresses. Je t’offre un orgasme. Je t’offre tout ce que tu désires. Je t’offre même le supplice de pouvoir me contempler sans avoir l’occasion de me toucher si je le désire. Je t’offre tout ce dont tu as rêvé ma belle. Je m’offre à toi. Tu crois attaquer le dessert ma belle, mais je suis le plat de résistance… chérie…
Un discours un peu long certes, mais incroyablement provocant et surtout, diablement sensuel. Je savais qu’elle n’allait pas résister. Je prenais alors son visage entre mes mains, je me mis alors à califourchon sur elle en prenant bien soin d’avoir un équilibre irréprochable pour qu’aucune chute ne soit envisageable. Ma langue alla alors taquiner ses lèvres, tout cela avant que les miennes viennent chercher les siennes. Une fois ce baiser achevé, je lui dis d’une voix amusée :
Leiko ●●● Est-ce que cela convient à la demoiselle ?
Allons allons, je sais très bien que la réponse est oui. Désires-tu quelque chose en plus ma belle ? Tu as d’ores et déjà tout ce que tu veux. Peut-être même plus. Qui sait…
Alors ma Belle, on ne tient même plus la provocation ?
Une simple caresse avait eu l'effet d'une bombe. Je l'avais sentie frémir sous mes doigts, dans l'attente de plus d'audace, de plus d'aventure. Mais ç'aurait été bien trop simple ma Jolie. Je savais très bien que la moindre caresse raviverait l'envie en elle. Elle n'attendait que ça : le signal. Mon signal, comme quoi j'étais d'accord. D'accord pour prendre le risque qu'imposaient les moindres ébats vis à vis de mon dos. Et ce signal était arrivé. J'imaginais très bien le tumulte de pensées qui devaient se bousculer dans sa tête. A vrai dire, elle arrivait à provoquer le même afflux chez moi.
Leiko se leva soudainement, venant me chercher du regard. Je n'allais certainement pas bouger. Viens me trouver, comme tu sais si bien le faire. Elle se lança, limite plaintive. Je ne cédais rien et levais même un peu le menton vers elle, insolente. Après tout, c'était bien elle qui m'avait demandé s'il me resterait de la place pour elle...
-Tu m'as demandé s'il me resterait de la place pour te dévorer... J'attends juste de dévorer mon dessert... Termine donc ce repas, que je puisse te dire ce que j'en pense réellement.
Oui, allons finir ce repas sous la couette, hein. Voilà, elle était partie. La machine était en marche. Leiko allait se donner à fond, j'en étais certaine. Et comme pour confirmer mes pensées, elle vint survoler mes lèvres des siennes avec une sensualité débordante. Là, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait de moi. Et elle le savait très bien. D'ailleurs, elle ne tarda pas à me conduire jusqu'à sa chambre où je la suivais sans opposer la moindre résistance, bien au contraire. Je notais même la délicatesse dont elle faisait preuve pour éviter à tout prix de me faire mal. Ça n'en était que plus excitant. Son show à elle commençait alors. Et apparemment, je n'avais pas le droit de faire quoi que ce soit, puisqu'elle me devança et se dénuda elle-même, juste sous mes yeux. Je me contentais de la regarder faire, inspirant profondément pour refouler la frustration de ne pas la déshabiller moi-même. Peut-être était-ce là ma punition pour avoir joué l'ingrate face à elle ? Surtout ne t'arrête pas. Ses lèvres frôlèrent une fois de plus les miennes, sans que je ne puisse les capturer. Elle jouait. Et ça semblait l'amuser énormément. J'étais totalement impuissante face à ses actes. Je ne pouvais que la contempler, encore et encore, gravant dans ma mémoire les moindres détails de son corps. C'était à s'en mordre les doigts. Elle avait pleinement conscience de la beauté de son corps, et de l'effet que celui-ci avait sur moi. Sans compter l'emprise de sa personnalité sur la mienne. Elle avait su comment capturer mon attention, et ne semblait pas vouloir la lâcher.
Moi-même, je ne le voulais pas.
Les dernières barrières entre mon regard et son corps tombèrent finalement avec lenteur et grâce. Le moindre de ses gestes me faisait frémir d'impatience, bouillir de désir. J'étais à deux doigts de me lever pour la rejoindre, la serrer contre moi, saisir ses lèvres insolentes, la prendre avec toute l'envie qu'elle m'inspirait. Mais une fois de plus, elle prit les devants, s'approchant au plus près, me bloquant toute possibilité d'attaque en m'offrant un baiser comme elle seule savait les offrir. Un baiser sauvage, intense, provocateur. Un baiser symbole de notre relation et de tout le désir qu'elle dissimulait difficilement. Je lui répondais avec la même ardeur, la même passion, histoire de lui faire comprendre -si elle ne l'avait pas encore compris- que tout son manège marchait à merveille. Je n'avais plus qu'une seule envie : la dévorer, tout de suite, maintenant.
-J'accepte tout ça avec plaisir...
Je la laissais s'installer, passant possessivement mes bras autour de sa taille pour la serrer doucement contre moi. Je prenais avec plaisir le baiser qu'elle vint poser sur mes lèvres, mordillant tendrement sa lippe inférieure. Maintenant qu'elle était dans mes bras, elle n'en repartirait pas si facilement. Ah ça non. Si ça me convenait ? Oh mais tu connais déjà la réponse Chérie. Elle est bien évidente non ? Si vraiment tu en doutes, alors ouvre un peu les yeux et vois le regard que je te porte. Ce regard qui me choquerait moi-même si je pouvais le voir. Sans prévenir d'aucune façon, je la déséquilibrait pour la basculer sur le lit, me plaçant tout naturellement au dessus d'elle. Ça picote un peu, mais ça ira.
-Mais je préfère quand même quand je peux me servir moi-même...
Les bandages qui barraient mon buste sous mon t-shirt me dérangeaient un peu, mais ils finiraient bien par se détendre avec un peu de mouvement. Je m'abaissais légèrement sur mes bras, histoire que mon bassin repose contre le sien avec douceur et sensualité. Elle était nue, laissée à disposition de mes caresses et de mes baisers. Et je n'allais certainement pas la décevoir. C'est pourquoi je fondais vers son cou, parsemant sa peau de baisers tantôt aérien, tantôt pressants, appuyés. Nos deux corps se caressaient mutuellement avec lenteur, ondulant au rythme d'une danse dont nous étions les seules à connaitre les pas. La chaleur de son corps était agréable, rassurante, même au travers de mes vêtements. Et puis de toute façon, ils n'allaient pas faire long feu.
Je te connais quand même assez bien sur certains points, pas vrai, Leiko ?
Alors comme ça tu acceptes ma belle ? Mais quelle surprise ! Non vraiment, je suis étonnée que tu craques aussi facilement. Non je plaisante. Je sais très bien que tu ne peux pas me résister. Je le sais parce qu’il en va de même pour moi. Je m’abandonne complètement à toi. Sans barrières, sans obstacle. Juste toi et moi. Personne pour nous arrêter. Personne.
Maintenant, je suppose que je devais lui faire confiance pour le reste. Sachant très bien qu’elle ne résistera pas à l’envie, sachant aussi que faire l’amour sera un moyen, pour elle comme pour moi, de reprendre le dessus sur nous-mêmes. Sur nos erreurs et nos colères que nous avions eues quelque temps plus tôt. C’est sans doute le meilleur moyen que je connaisse pour décompresser. Une activité physique intense, un plaisir incommensurable, on oublie tous nos problèmes. Voilà ce que j’aime dans le sexe. Que ce soit pendant une minute ou bien une heure, on oublie tous nos problèmes et on se concentre sur l’instant présent. Enfin… si ça ne dure qu’une minute on peur surtout se rendre compte à quel point notre vie est merdique. Mais ce n’est pas le cas pour Hide et moi bien entendu. Pour nous, le fait de le faire… c’est une véritable libération. On s’exprime à travers nos corps, que ce soit nos sentiments ou nos désirs inavoués, tout s’exprime par nos baisers, nos caresses. Tout ce qui fait de nous des amantes. Mais peut-être que c’est bien plus que cela. Je ne sais pas… je n’en suis pas certaine. Pas encore.
Je fus alors interrompu dans mes pensées par la demoiselle, celle-ci avait tenté quelque chose d’assez périlleux dans sa situation. En effet, elle m’avait fait basculer sur le lit pour se retrouver au-dessus. Ouhla. Je ne pense pas que son dos va apprécier ce geste. Je plongeais mes émeraudes dans ses yeux, attendant la fin de sa phrase pour lui dire d’une voix un petit peu gênée :
Leiko ●●● Je comprends ma chère. Mais fais attention tout de même… je ne veux pas que tu te fasses mal… surtout que je m’attellerais à te faire gémir de plaisir…
Provocation, encore et toujours. Hide répondait alors de la meilleure des manières. Attaquant mon cou avec passion, fondant sur moi, ondulant son corps contre le mien. J’arrivais à ressentir ses caresses au plus profond de moi. Cette sensation était tellement agréable. Mais je regrette tout de même quelque chose, elle a encore ses vêtements si je ne m’abuse ? Elle a encore son bandage également. Cela me ramène à la triste réalité. Si je voulais lui faire un peu de bien, il fallait d’abord que je supprime ces quelques remparts. Raison pour laquelle, au moment même ou son visage de délogea de mon cou, mes mains s’amusèrent à parcourir délicatement sa poitrine, avant d’enlever finalement son haut. Laissant ainsi, son buste à découvert, malgré le fait qu’il était couvert de bandages. Je ne sais pas si continuer est une bonne idée. Plus le temps passe et plus j’ai des doutes à ce sujet. Je ne veux pas lui faire de mal dans mes mouvements, je ne veux pas non plus qu’elle soit gênée à cause de cela. Raison pour laquelle, avant toute chose, je prenais son visage entre mes mains pour lui demander d’une voix hésitante :
Leiko ●●● Hide… tu crois que c’est raisonnable de faire ça… même si je ne tiens plus en place, je ne veux pas te faire de mal à cause d’un mauvais mouvement. Tu veux vraiment continuer ? J’ai un peu peur que ta blessure te gâche le plaisir…
En fait j’ai peur tout court. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je suis taraudée entre l’envie de le faire et la raison qui me dit que cela n’est pas recommandable. Tu vas devoir choisir ma belle. Je ne peux pas le faire à ta place. Je ne le ferais pas. Je ne ferais pas passer mes envies avant ton bien-être. C’est ainsi.
Leiko, tu es si inquiète que tes mains en trembleraient presque.
Pause. Quelque chose n'allait pas. Son inquiétude était si grande que je pouvais la ressentir rien qu'en la regardant. C'était en partie compréhensible. Elle connaissait presque mieux que moi l'étendue des dégâts. Elle avait même sûrement vu la profondeur des plaies ouvertes, dans l'ambulance. Moi, je n'avais vu que les points qui les fermaient une fois l'opération terminée. Mais il me restait une certitude, c'était bel et bien moi qui en ressentait la douleur. Il m'en revenait donc le choix de continuer ou non.
J'appuyais mon front contre le sien un instant, toujours étendue au dessus d'elle. Apparemment, elle avait besoin d'être rassurée avant de continuer. Je plongeais donc mon regard dans le sien, un léger sourire en coin flottant sur mes lèvres. Voir quelqu'un sourire est toujours un peu rassurant, légèrement certes, mais rassurant quand même. Si elle pouvait voir que j'avais confiance en moi, alors peut-être accepterait-elle de me faire confiance également.
-Le médecin... Ton père pardon, a bien précisé qu'il suffisait de faire attention... Alors fais moi simplement confiance. Et de mon côté, j'essaierais de faire attention aux mouvements brusques...
Je lui offrais un baiser léger, du bout des lèvres, histoire de laisser la fin de ma phrase en suspens. Puis un clin d'oeil plus tard, je continuais :
-Même si ça risque de ne pas toujours être évident avec toi...
Oui, la tendresse et la douceur c'est bien, c'est beau. Mais les ébats plats et sans variations sont souvent, et très rapidement, ennuyeux. Le plus plaisant reste la surprise, l'anticipation, et parfois même un peu de sauvagerie pour plus d'excitation. Leiko sait très bien de quoi je parle, j'en suis certaine. Je l'empêchais de protester par un nouveau baiser, davantage appuyé contre ses lèvres, davantage sensuel, provocateur, désireux. Il est temps de me faire confiance ma Belle, et si je me fais mal, ce sera disons... pour la bonne cause. Après que nos deux langues aient dansé passionnément l'une avec l'autre, je filais à nouveau vers son cou, le parsemant de baiser, mordillant sa peau douce et parfumée ici et là, continuant de descendre peu à peu vers sa poitrine. Une nouvelle pause, histoire de la taquiner un peu et de faire monter la pression d'un cran.
-Depuis que je t'ai vue dans cette robe somptueuse, et davantage après avoir dansé avec toi, j'attendais ce moment avec impatience...
Toute cette histoire sordide n'a été qu'un contretemps. Un contretemps de taille, mais rien d'assez gros pour nous empêcher de laisser à nouveau nos corps s'exprimer. Je suis probablement très têtue et bornée. Mais c'est en partie grâce à ça que je suis là. Non ?
Alors cesse de t'inquiéter ma Belle. Et laisse-toi aller. N'y pense plus.
Je suis peut-être un peu trop hésitante. Je suis peut-être un peu trop peureuse sur le coup. Mais je ne tiens pas à lui faire de mal. Et je ne veux pas qu’elle s’en fasse également juste parce que j’ai envie d’elle. Il ne s’agit pas de mon bien-être, mais le sien.
Après tout, la victime de l’histoire c’est bien elle pas moi. J’attendais le feu vert de la demoiselle maintenant. Parce que même si cela n’est pas raisonnable, je dois tout de même faire en fonction de ce qu’elle pense. Je dois agir pour elle. Je ne fais pas cela par obligation bien entendu, il s’agit de mon choix. Que vous le vouliez ou non, j’ai décidé de faire attention à elle. C’est dingue, plus je parle et plus j’ai cette impression qu’Hide est beaucoup plus qu’une amante. En vérité ce n’est peut-être même plus du tout une impression, c’est sans doute que c’est le cas. Je suis peut-être en train de développer des sentiments pour elle. L’envie d’être avec elle, l’envie de lui faire plaisir, l’envie d’elle. Tout cela, en général indique des sentiments que l’on développe pour une personne. Il est bien possible que ce soit elle que mon cœur ait choisie. Mon corps peut s’exprimer avec d’autres personnes, mais avec elle c’est différent. C’est bien plus qu’un simple coitte. Avec elle, j’ai cette impression que je fais l’amour ni plus ni moins. Ce n’est pas de la baise contrairement à ce que je faisais avec Luna. Argh ! Je ne sais plus quoi penser !
Et il faut dire qu’elle ne m’aide pas non plus ! Encore une fois elle tentait de me rassurer, en appuyant un peu ses baisers, histoire de me faire taire. Je n’y peux rien si je m’inquiète ma belle, je suis comme ça ! Mais au fur et à mesure que le temps avançait, je me laissais finalement charmer par Hide, j’ai confiance en elle après tout, elle ne fait pas cela uniquement pour me baiser, mais parce qu’elle sait que je m’inquiète et cet acte sera sans doute pour nous un moyen de décompresser. Je dois cependant faire un peu attention, mais bon… allez, je n’ai plus qu’à me lancer.
Leiko ●●● J’attendais ce moment avec au moins autant d’impatience que toi… j’aurais aimé d’autres circonstances, mais bon, maintenant que nous y sommes… je ne vais pas résister une seconde de plus. Je vais te prendre une nouvelle fois ma belle… il semblerait que tu sois tout aussi irrésistible que moi.
Je devrais arrêter de me prendre la tête. Il me semble qu’elle sait ce qu’elle fait. Ce n’est plus une gamine et moi non plus. Alors d’accord Hide. Je vais te faire confiance. Nous allons nous amuser un peu ce soir. Peut-être que cette fois, au lieu de mettre l’accent sur le côté sauvage, je pense qu’il serait plus judicieux d’appuyer sur l’intensité des sensations qu’elle peut ressentir au contact de mes caresses. Je sais exactement comment. Ce que je vais faire est un peu de la triche, mais bon, avec ça nous serons enfin libérées de tous les sentiments négatifs que nous pouvions avoir jusqu’à lors. J’ouvrais alors mon esprit, laissant la demoiselle s’imprégner du mien, autant que moi je m’imprégnais du sien. Je lui demandais alors de venir m’embrasser sans attendre. Fort heureusement elle répondit favorablement à ma demande. Suite à ce baiser, je tenais son visage entre mes mans avant de lui dire :
Leiko ●●● Tu sais Hide… mon pouvoir est encore plus utile que tu ne le crois. J’aimerais que tu me fasses confiance… que tu laisses ton esprit cohabiter avec le mien. Tu vas découvrir que faire l’amour avec quelqu’un… ne pourra jamais être aussi bien qu’avec moi.
Je l’embrassais alors fougueusement avant d’aller chercher son oreille. J’y laissais alors un passage délicat avec ma langue, avant de mordiller son lobe. Après ces quelques petites caresses, je reprenais la parole, d’une voix provocatrice :
Leiko ●●● Ça te tente mon amour ?
Hein ? Que… qu’est-ce que je viens de dire ? MON AMOUR ? Ouhla. Mon esprit s’emballe ou c’est moi ? À moins que ce ne soit mon cœur ? Et pourquoi pas les deux ? Han Hide… Tu me rends folle !
Salut toi. Je ne sais pas vraiment ce que tu es. Mais je t'aime bien.
A nouveau cette présence, ce ressentit. Un peu plus d'elle en moi, dans une mesure différente. Elle usait de son pouvoir sur moi, mais je ne le sentais pas de cette manière. Sa présence me semblait si naturelle. Et ce qu'elle me demandait de faire aussi, d'ailleurs. Un baiser de plus, un frisson de plus, une envie de plus. Il y avait de quoi devenir dingue avec elle. Son corps était comme un aimant pour moi, et je ne pouvais m'empêcher de le toucher, de le voir.
Quel genre de sorcière es-tu Leiko ? Et quel sort m'as-tu jeté ?
Je savais pertinemment que les sentiments en moi ne venaient pas de son don. Ils ne venaient pas d'elles puisqu'ils venaient de moi. C'était de plus en plus évident. Et un peu effrayant, aussi. D'ailleurs, elle m'intima de me laisser faire par son don, de lui faire confiance pour la suite des événements. Faire l'amour avec quelqu'un ne pourrait jamais être mieux qu'avec elle ? Elle ne prend pas un peu la grosse tête, ça va..?
-Je le sais déjà ça...
QUOI ? Je déraille complètement. Ouhou, c'est quoi la drogue que tu as mise dans mon verre ? Sérieusement, j'ai vraiment dit ça ? Super. Trop bien. N'importe quoi. C'est tellement vrai. J'avais ressentit tellement de chose en faisant l'amour avec elle. Bien plus que du plaisir, c'était du bien-être, de l'assurance, de la sûreté. Tellement de choses qui avaient fait qu'au final, je ne l'avais pas "baisée". Nous avions fait bien plus que cela. Nous avions fait l'amour alors que nous ne nous connaissions pas... Mais... Je rêve où elle vient de m'appeler "mon amour" ? Ouah, ça à l'air d'être un peu le bordel chez elle aussi. Mais en fin de compte, ça ne me dérange pas tant que ça. Ça le devrait, sûrement, mais ça ne le fait pas. Cette appellation me paraît limite normale, évidente. Déjà en place. Et d'ailleurs, je lui répondais tout naturellement, comme si cette mini déclaration n'était pas nouvelle :
-Bien sur que ça me tente...
...Chérie. Propose une nouvelle drogue à un drogué. Et voyons s'il arrive à refuser. Leiko ne le voyait peut-être pas ainsi, mais je savais déjà que "ça" aurait l'effet d'une drogue sur moi. Car je savais déjà que j'allais apprécier. La demoiselle ne se vantait généralement pas pour rien. Et moi non plus, d'ailleurs.
-Je pourrais aussi te donner cette impression... Mais chaque chose en son temps...
Je peux affûter davantage tes sens pour te tu ressentes les choses comme tu ne les as jamais ressenties, avec une précision hors norme et une douceur inouïe. Les avantages de certaines drogues, dont je peux extraire un ou plusieurs effets de mon choix. Mais prenons les choses une par une, non ?
Ne prenons pas de risques inutiles. Au contraire, prenons notre temps. Parce que nous en avons, ensemble. Autant en profiter.
Parfait, grâce à cela, pas besoin de forcer les choses. Cela risque certainement d’être une sensation nouvelle pour elle. Mais du moment que cela lui fait du bien. Quand les portes du septième ciel s’ouvrent. On se fiche bien du comment, on a d’autres préoccupations. Alors, allons-y ma belle.
Hide n’avait donc pas d’opinion négative à me soumettre, au contraire elle avait même envie de me faire la même chose certainement grâce à son don dont je ne connais pas encore vraiment la teneur en fin de compte. Je ne sais pas exactement ce qu’elle est capable de faire, mais elle en revanche elle est au courant de ce que je sais faire. Elle doit très certainement ressentir cette présence en elle, ce n’est pas n’importe laquelle, c’est la mienne. À défaut de pouvoir être sauvage, pour éviter de lui faire mal, son esprit est connecté au mien, ainsi elle ressentira chaque sensation que je ressens. C’est un peu déstabilisant d’ailleurs, mais c’est un peu le but en même temps. Mais mon don ne va pas servir uniquement à cela. Il augmentera la sensibilité de la demoiselle en adaptant sa perception du plaisir à la mienne. En d’autres termes, elle ressentira chaque caresse plus fort, plus intensément et plus longuement. Une drogue dure, mais incroyablement bonne et surtout sans danger. Je suis certaine qu’elle va apprécier. Et moi dont d’ailleurs. Mais il y a tout de même une petite chose qui m’étonne un peu.
Pourquoi elle ne semble pas inquiète du fait que je pénètre dans son esprit aussi facilement ? Me fait-elle confiance à ce point pour prendre un tel risque ? Dois-je appeler cela une certaine preuve d’amour ? Nah. Je pense surtout que l’épisode de la dernière fois lui a fait comprendre que mon don est une arme redoutable quand il est sous mon contrôle. Mais elle a également vu les effets négatifs, dangereux, voir même mortels si l’esprit perd complètement les pédales. D’ailleurs, c’est ce que j’ai risqué tout à l’heure. Mais passons si vous le voulez bien. J’ai d’autres chats à fouetter. Hide par exemple ? Oui tout à fait. Je prenais alors subitement son visage entre mes mains avant de le contempler dans un sourire béat. Malgré tous ces événements, je suis ravie de constater que je n’ai pas perdu mon envie d’elle. Elle ne s’est pas forcément renforcée, mais maintenant que mon esprit est connecté au sien j’ai la chance de pouvoir savoir ce qu’elle ressent pour le ressentir à mon tour. Je ressens son envie de sexe, et je dois bien dire que plus le temps passe, plus cette envie commence à prendre définitivement le pas sur ma raison. Allez, je vais arrêtez de me prendre la tête. Amusons-nous.
Leiko ●●● Chaque chose en son temps en effet. Dis-moi ma belle… pourquoi ne viendrais-tu pas me chercher un petit peu ? Occupe-toi un peu de moi… que tu puisses constater les effets de mon don… tu vas voir, cela va te plaire.
Fais-moi ressentir des sensations fortes. Elles viendront ensuite te côtoyer. Tu connais l’effet du retour de bâtons ma belle ? Bah c’est la même chose, mais avec une amplification. Non je n’y serais pour rien dans cela. Quoique… ça peut s’arranger. Allez, viens !
J'arrive ma Beauté. Je sais que tu t'impatiente. Que tu m'attends.
Mais elle sait également à quel point j'aime la faire languir. A quel point je me délecte de l'entendre me demander un peu d'attention, toute mon attention. Si je ne viens pas assez vite à son goût, elle m'appelle, m'attire. Et elle sait s'y prendre à merveille. Elle a ce petit quelque chose dans le regard, dans la voix qui, malgré ce qu'elle peut me demander, insinue toujours la demande expresse de "Fais-le, et fais-le maintenant." Ce n'est pas un ordre non. C'est un accord, une envie. Quelque chose d'évident pour moi. Elle veut que je vienne la chercher ? Mais elle est déjà toute à moi. Et le moindre de mes gestes retient déjà toute son attention. Mais bon, trêve de bavardage. Elle voulait de l'action, à moi de lui en donner.
Je revenais à la charge de ses lèvres, les taquinant avec sensualité et légèreté. Je lui offrais des baisers rapides, puis plus lents, plus langoureux. Des baisers qui lui promettaient des tas de choses, dont moi, pour des heures et des heures encore. Nous avions le temps, et je comptais bien en profiter. Surtout que désormais, rien n'était sensé pouvoir nous déranger. Du moins, je l'espérais. Mes mains se mêlèrent à la danse de nos lèvres à leur tour, dessinant des fresques invisibles sur la peau nue de la belle. De Ma Belle. De la douceur, de la lenteur. Tout n'était et ne serait que sensualité cette fois-ci. Elle devait pouvoir se laisser aller, se détendre, et il me fallait donc éviter la moindre douleur. Je ne connaissais pas parfaitement son don, mais je restais persuadée qu'elle sentirait le moindre petit désagrément que pouvait m'apporter mon dos. Mon corps glissa légèrement contre le sien alors que je plaçais mes jambes entre les siennes pour plus de confort. Mon jeans la gênerait peut-être un peu au bout d'un certain temps, mais la connaissant, il ne ferait pas long feu dans les parages.
-Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses.. Je vais m'occuper de toi, Leiko.
Je passais une main dans ses cheveux, jouant quelques instants avec une ou deux mèches. Une petite occasion pour la contempler simplement. La micro-pause terminée, je reprenais la valse de mes baisers, glissant de ses lèvres à son cou avec une légère distance pour la tenter. Chaque nouvel endroit où se posaient mes lèvres semblait bouillant, désireux. Et il en serait de même encore un bon moment. Mon index gauche effleura l'extrémité de sa poitrine, soudainement, précautionneusement. Jouer la carte de l'imprévisibilité ne pouvait être qu'un plus. Sans en abuser, évidemment. Une petite surprise de temps en temps est toujours agréable. Mais si elle se répète trop souvent, on en perd vite le goût. Campe-toi bien derrière ton assurance provocatrice ma Jolie. Parce qu'elle va être mise à rude épreuve, une fois de plus. Je veux te montrer que je peux te faire perdre la tête, te faire douter de tes propres pensées. Tu peux être si chamboulée que ton esprit te paraîtra flou, déraisonné.
Je venais saisir l'une de ses mains, la plaçant moi-même sur le bandage qui couvrait mes côtes, comme une autorisation soudaine. J'avais pour but de lui faire plaisir, dans tous les sens du terme. Et par tous les moyens possible. Elle ne devait plus penser à ce qu'il s'était passé lors du gala. Désormais, nous étions au présent, dans son lit, et seules.
-Peux-tu me le retirer..? J'aimerais pouvoir sentir la chaleur de ta peau contre la mienne..
Tu ne peux pas m'en vouloir, ni vraiment me le refuser. Je sais que tu le veux, toi aussi. Ton corps le demande, même si tes lèvres restent muettes. Tu ne peux pas forcer cette peau qui frémit à chaque contact, qui s'échauffe d'envie, à mentir. Certainement pas à moi.
Alors pas d'histoire. De l'action. L'occasion d'un moment plus qu'intime à notre niveau. Un moment qui montrera l'évidence.
Et la tendresse qui n'existe pas chez un coup d'un soir.
Je l’attends toujours avec cette même impatience. Et cela depuis notre rencontre. Je voulais coucher avec elle. Mais le temps passe, les choses changent, et parfois cela va très vite. Il y a quelques jours, Hide était une parfaite inconnue. Aujourd’hui elle est dans mes draps. Dans mes bras. Aujourd’hui et comme depuis le premier jour. Je veux lui faire l’amour.
Alors je lui demandais de venir me chercher. De me faire un peu de bien. Pourquoi je ne prends pas les devants ? À cause de mon don bien entendu. Maintenant que nos deux esprits sont connectés, Hide va pouvoir ressentir ce que je ressens. Je suis un peu plus sensible que la majorité des femmes aux caresses. Enfin, cela dépend avec qui. Parfois avec elle j’ai cette impression qu’un rien pourrait m’émouvoir. Mais c’est sans doute que je n’ai pas les idées claires. Ou bien peut-être qu’elles le sont, mais que je refuse de me l’avouer. Plus le temps passe et plus je pense que je suis véritablement éprise d’elle. On ne peut pas parler d’amour, c’est encore un peu tôt. Mais on peut en revanche parler de sentiments. Je pense que c’est dans l’ordre du possible. Mais trêves de bavardages. Elle vient me chercher la demoiselle, je ne peux pas me permettre de ne pas répondre à ces baisers, ces caresses, c’est tout ce dont j’ai besoin pour le moment. Je ne veux rien d’autre. Je n’ai besoin de rien d’autre. Juste d’elle.
Je répondais donc à ses baisers et avec un certain plaisir non dissimulé. Je me laissais faire, docilement, je n’avais aucune intention de reprendre le dessus. Malgré le fait que la température commençait à monter, je devais tout de même rester au minimum un petit peu lucide, même en perdant totalement la raison, suite aux caresses de la demoiselle, qui ne vont certainement pas tarder à être beaucoup plus coquines. Tant mieux. Pour l’instant, je me laissais aller, je laissais la demoiselle m’inonder de caresses, de baisers. Je me délectais de ces regards, de ces petites manies. Je laissais ensuite mon don faire le reste, plus l’atmosphère se détendait, plus je me détendais et donc elle aussi. C’est l’empathie la plus extraordinaire qui puisse exister. Savoir EXACTEMENT ce que ressent une personne, la moindre petite sensation. Je ressentais même la gêne qu’occasionnait son dos. Mais peu à peu, cette gêne laissait sa place à quelque chose de plus rassurant, l’envie. L’envie de faire l’amour, l’envie de caresses, de tendresse, de sensualité. Cette envie prenait le pas sur moi, et donc sur la demoiselle. Et c’est alors que celle-ci attrapa ma main, pour la placer à un endroit où je n’avais plus le loisir de sentir sa peau. Elle me demanda alors quelque chose, je rétorquais avec un sourire amusé :
Leiko ●●● D’accord… mais précaution est le mot d’ordre alors. M’enfin… je ne me fais plus de soucis. Mon don va mettre fin à ta douleur, au moins pour ces instants.
Voilà à quoi il sert. Bien entendu ce n’est pas tout, mais je ne dévoile pas le reste. Et c’est encore hors de portée pour moi. C’est très périlleux pour moi d’utiliser des manipulations encore plus poussées. Mais n’en parlons plus. Étant donné que j’avais fait le bandage, je savais exactement comment le défaire, ce que je fis. Mais en prenant bien mon temps, je laissais ainsi tout le loisir à la demoiselle de s’impatienter, parce que j’adore la faire languir, tout comme elle le fait depuis tout à l’heure. Mais je ne m’arrêtais pas là. J’enlevais également son jean et son sous-vêtement d’un coup. Histoire d’être sur un même pied d’égalité. Je prenais alors son visage entre mes mains avant de lui montrer un sourire radieux. J’allais ensuite chercher ses lèvres avant de bifurquer vers son oreille, la taquinant de mes dents. Je lui susurrais alors d’une voix sensuelle :
Leiko ●●● Maintenant… prends-moi. Tout de suite !
C’est un ordre. Tu ne peux pas le refuser. C’est comme ça et puis c’est tout. Non je plaisante ma belle. Mais je m’impatiente là !
Je ne refuserais certainement pas. C'est peut-être un ordre -chose que je ne supporte habituellement pas- mais un ordre si sensuel, si pressant. Impossible de refuser.
Son souffle au creux de mon oreille me fit frissonner. Je ne m'inquiétais plus pour mes blessures, car je savais qu'elle m'en protégerais au moins le temps de prendre un peu de plaisir. Leiko, malgré ses quelques mensonges, m'inspirait beaucoup de confiance. Elle était rassurante et usait d'une attitude assez sûre d'elle. Même si j'avais désormais compris qu'elle était fragile, elle en restait rassurante. Peut-être était-ce grâce à son don ? Je n'aurais su le dire. Mais trêve de pensées inutiles, la belle avait demandé quelque chose. Il fallait donc passer à l'action. Je me redressais un peu sur mes bras, la contemplant un instant avec envie. Elle était là, nue, entièrement mienne. Et incroyablement sexy. Je revins finalement chercher ses lèvres, histoire qu'elle ne s'impatiente pas davantage, les embrassant avec passion, mêlant tendrement ma langue à la sienne. Une bien maigre distraction offerte alors que je commençais à effleurer sa poitrine du bout des doigts. Avec une douceur extrême, une lenteur adéquate. Je n'étais pas dans mon état normal, il y avait quelque chose en plus. Son don. Elle m'avait prévenu, m'avait offert ce cadeau. Et dès les premiers instants, ça promettait d'être une expérience bien particulière, et fortement agréable.
-C'est vraiment étrange...
Quelques mots écrasés sur ses lèvres, une pensée à voix haute. Mon corps glissa légèrement contre le sien alors que je descendais mes lèvres le long de son cou. Il me fallait adapter chaque action a une position confortable, car même si la douleur était absente, le risque de déchirure était présent, lui. Je m’efforçais donc de rendre l'expérience un peu plus piquante, rajoutant quelques ondulations de mon corps contre le sien, la provocant, venant la chercher pour ensuite la fuir. Mes lèvres se posèrent finalement sur l'extrémité de l'un de ses seins. Je levais un instant les yeux, à la recherche de son regard. Regarde comme je te désire, Leiko. Tu ne verras une telle envie dans les yeux de personne d'autre. Et lentement, je laissais ma langue venir titiller ce sommet délicat. Un simple début à de longues caresses, de longs baisers. Elle voulait que je la prenne, et je le ferais. Avec la plus grande douceur, la plus grande tendresse, mais aussi, la plus grande sensualité. Je sais le faire, et j'adore le faire.
-Ton don est incroyable...
Parce que je ressens tellement de choses. Des sensations qui me font vibrer, des caresses que j'ai l'impression de sentir sur ma peau, alors qu'elles effleurent la tienne. Tout semble comme amplifié, décuplé. Mais je ne me laisserais pas déstabiliser. Car je vais être à la hauteur, et bien plus encore. Je vais te montrer que tu ne peux déjà plus te passer de moi. Je vais te rendre folle, et sûrement me rendre folle moi-aussi.
Parce que c'est peut-être encore flou, mais c'est surtout de plus en plus évident.
Je ne sais pas si on peut considérer cela comme un ordre. C’est plutôt une demande, mais assez bien appuyée si je puis dire. Je voulais qu’elle me fasse du bien. Parce que si moi je suis extrêmement sensible. Alors c’est qu’elle va le devenir incessamment sous peu. Grâce à mon don.
Mais trêves de mondanités. Passons à la suite si vous le voulez bien. La demoiselle semblait tout de même un peu troublée. Sans doute que les effets de mon don commencent à se faire sentir. Et encore elle n’a rien vu. Attends un peu de voir cet orgasme que nous aurons tous les deux en même temps, je te garantis que cela est une expérience unique dans une vie. Mais alors elle se redressait un peu, certainement pour mieux me voir. Je sentais qu’elle aimait me contempler. Je savais qu’elle aimait cela. Sans doute parce qu’elle aime se dire que je suis à elle pour ces instants encore. Et certainement plus longtemps si tout va bien. Parce que oui, je ne compte plus le cacher une seconde de plus. Je pense ressentir quelque chose pour elle. Seul le temps me dira si cela était une forte attirance ou bien quelque chose dépassant le contexte physique. Même si j’ai déjà quelques indications là-dessus. Hide vint alors chercher mes lèvres, je répondis immédiatement, laissant ma langue danser avec la sienne, avant que ses mimines ne viennent se balader un peu sur ma poitrine.
Étrange ? Mais quoi donc ma chère ? Partage un peu tes pensées avec moi. Elles sont miennes certes, mais j’aime aussi les entendre à haute voix. Oui, dans un état de résonance comme dans lequel nous étions, je suis capable de tout entendre, de tout voir. Je suis connectée à elle. Si j’avais de mauvaises intentions, je pourrais certainement aller fouiller un peu dans sa mémoire, mais je n’ai pas vocation à cela. D’autant plus qu’une intrusion pareille se ressentirait immédiatement. Car ce que je ressens, elle le ressentira et inversement. Je fus alors interrompu dans mes pensées par les ondulations de la demoiselle, auxquelles je répondis bien évidemment. Mais alors que je voulais chercher ses lèvres une fois de plus, elle décida de bifurquer au niveau de ma poitrine. Titillant l’extrémité de sa la langue. Ce qui m’arracha un petit frisson de bienséance. Oh ça y est, ça commence. Je sens que cela va encore être une partie de plaisir. C’est alors que j’entendis la voix de ma chère et tendre, raisonnant dans mon esprit comme une gondole. J’en profitais pour me faufiler en glissant le long du lit, histoire de retrouver son visage en face du mien; J’en profitais pour venir cherches ses lèvres, en les mordillant avant de lui rétorquer vivement :
Leiko ●●● JE suis incroyable ma belle. Celle qui contrôle mon don. C’est moi. Et encore, tu n’as vu que les préludes. Les sensations sont minimes pour le moment. Attends un peu de ressentir le reste… tu vas adorer.
Je titillais alors ses lèvres à l’aide de ma langue avant de finalement bifurquer un peu. En effet, je glissais une nouvelle fois le long du lit, mais pour cette fois atteindre sa poitrine. J’y laissais d’abord un léger passage de ma langue, avant de saisir une extrémité avec mes lèvres. Je la pinçais ensuite aussi délicatement que langoureusement, avant de finalement la mordiller légèrement. Les sensations commençaient tout juste à devenir enivrantes. Je ressentais le plaisir d’Hide et par ricochet, celle-ci ressentait le mien. Une sorte de cercle vicieux si vous voulez, sauf que c’est une boucle de plaisirs. Des sensations incroyables. Qui ne font que commencer à nous illuminer de leurs puissances et leurs singularités. Pour le moment nous n’étions qu’au début.
Et ça ne fait que commencer. Cette danse vient tout juste de prendre son départ. Destination le septième ciel. Mais cette fois. Ensemble. Et plus fort que jamais.
Je remontais alors d’un coup vers elle; allant lui voler un énième baiser avant de la contempler. Je prenais son visage entre mes mains avant de plonger mon regard dans le sien. Mes émeraudes semblaient vouloir se jumeler avec leurs voisines. Je ne pouvais défaire mon regard d’elle. Je ne le voulais pas également. Plus le temps passe, plus l’évidence devenait claire. C’est de moins en moins flou. C’est à la fois effrayant, mais également envoutant. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Mais entrer dans cette résonance avec elle provoque en moi quelque chose d’inédit. Je peux ressentir ces émotions, ses sentiments, et il y a en un en particulier qui m’intrigue. Je ne sais pas exactement ce que c’est. Mais cela devient de plus en plus clair.
Leiko ●●● Même si mon don est incroyable. Rassure-toi. Cela ne veut pas dire que je ne m’occuperais pas de toi… Pour l’heure, amuse-toi un peu sur moi, je te réserve quelque chose que tu n’oublieras pas de sitôt.
Je pense qu’à ses yeux je suis déjà inoubliable. Je pense que je suis unique pour elle. Et de plus en plus. Cela devient la même chose pour elle. Il y a moi. Il y a elle. Il n’y a personne d’autre. Et bon sang ! J’aime ça !
"Sexy as hell", comme on dit. La jolie blonde jouait avec moi. Elle jouait de son corps, de sa voix, toujours et toujours. Elle avait beau m'avoir déjà dans ses bras, elle m'y attirait davantage à chaque instant. Elle avait parfaitement conscience des atouts qu'elle possédait, et les posait sur la table les uns après les autres. Et moi... Moi j'étais limite partie sur une autre planète. Salut, je suis quelqu'un que je ne connais pas, et je vis sur la planète des bisounours mais tout va bien. Je me laissais aller avec elle, la dévorant du regard, écoutant attentivement les moindres de ses paroles. Je me laissais enivrer, séduire, charmer. Les chevilles de Leiko. A croire qu'elle pourraient éclater parfois. Ce n'était pas spécialement mon genre en général, mais venant d'elle, c'était autre chose. Ce trait de caractère faisait partie d'elle et de son charme. Ça la rendait encore plus désirable, et légèrement hautaine.
-Je sais que tu es incroyable Leiko. Je m'en suis doutée dès les premiers instants...
Ses lèvres qui glissent sur ma peau. Une excitation grandissante, qui n'est pas entièrement mienne. Pourquoi ? Parce que je ressens son envie, autrement que par ses mots et ses gestes. Je la ressens, mêlée à la mienne, au fond de moi. Et le tout me semble si naturel, encore une fois. Rien à voir avec nos derniers ébats qui se situaient déjà à un niveau très haut. Non, cette fois-ci était une expérience différente. Une expérience sans doute impossible à recréer avec quelqu'un d'autre que cette diablesse blonde. Je levais légèrement la tête, inspirant profondément tout en me pinçant la lèvre inférieure. Un réflexe de répression de la surprise, car je ne pensais pas réagir aussi fortement au simple contact de ses lèvres contre ma poitrine. Je n'eus pas besoin de me justifier car elle revint assez rapidement à l'assaut de ma bouche pour me voler un baiser. J'étais évidement prête à riposter, mais ses mains de chaque côté de mon visage m'arrêtèrent avant même que je ne bouge. L'échange de regards qui s'en suivit fut intense. Je ne savais pas avec exactitude ce que la demoiselle pouvait bien penser. Mais ses yeux racontaient à eux seuls un certain nombre de choses... Puis vint le retour à la réalité, à la tension sensuelle qui nous liait. Tout en douceur. Elle voulait que je m'amuse un peu sur elle ? Mais Chérie...
-... Je ne m'amuse plus...
Je suis passée aux choses sérieuses. Car je sais qu'au final, ce n'est pas un simple jeu où chacune repartira de son côté avec la simple satisfaction de s'être amusée. Il y a bien plus que ça derrière cette apparence insouciante et éphémère. Je sais déjà ce qu'il se passera "après". Aucune de nous deux ne quittera ce lit sans l'autre avant un petit moment.
Les choses sérieuses.
Tout d'abord des caresses aériennes et provocantes. Avec un index audacieux qui explore chaque espace de peau nue, qui se mêle au pouce pour pincer délicatement un sommet de poitrine excitée. Puis quelques ondulations sensuelles, appuyées. Comme des murmures incessant, venant déposer aux creux de l'oreille de la jeune femme quelques pensées encore inavouées.
Je te veux Leiko. Je te veux maintenant. Te faire l'amour, encore et encore. T'embrasser, te toucher, t'effleurer. Jusqu'à la limite de nos corps.
-Je n'ai pas peur d'être déçue... Et tu peux faire de même il me semble.
Une caresse plus basse que les autres, plus intime, encore plus délicate.
-Ton corps n'a pas l'air prêt à être déçu..
Car il brûle. La peau de la belle était agréablement chaude, tout comme la mienne, à coup sûr. Simple manifestation évidente du désir grandissant. Il n'est plus à cacher. Désormais, le but du jeu est de le montrer. Et je vais te montrer à quel point et avec quelle douceur je te désire Leiko. Je venais donc prendre le contrôle de ses lèvres, l'embrassant avec une délicatesse renouvelée, remodelée. Le côté sauvage est à proscrire, alors laisse moi t'emmener à un niveau de douceur et de tendresse que l'on ne t'a jamais ouvert.
De nouvelles caresses, intimes, légères. Et un frisson qui s'échappe entre deux bouches. En secret.
Oh alors comme ça, MADEMOISELLE ne s’amuse plus ? C’est dommage, moi je ne fais que commencer. Mais bon en même temps, Hide prend cela au sérieux. Pour moi c’est encore un jeu. Je suis dans une phase où je m’amuse. Mais je sens que tout cela va changer, et tant mieux d’ailleurs.
Et voilà que son doigt se promène. Explorant mon corps, enfin mon buste pour être précise. Celui-ci alla titiller l’extrémité d’un de mes seins, me laissant ainsi tout le loisir de frissonner un peu. C’est vraiment différent de la dernière fois. Il n’ y a aucune sauvagerie, il n’y a aucun mouvement brusque. Nous sommes dans une petite bulle de sensualité. Chaque caresse est un délice. Chaque ondulation de son corps contre le mien ou bien le mien contre le sien provoque en nous une sensation de bien-être. Je ne savais pas que mon don pouvait provoquer un écho aussi extraordinaire. J’ai l’impression que la moindre petite caresse pourrait provoquer un orgasme. Non j’exagère certainement un peu, mais tout de même. Une véritable farandole de plaisirs, de sensualité. Je ne considère plus vraiment cela comme du sexe, mais de l’art. Ou bien sans doute autre chose, mais je n’oserais certainement pas encore me l’avouer. Et pourtant cela devenait de plus en plus clair. Mais cela me semblait encore flou. Serais-je encore un peu trop hésitante sur mes sentiments ? Je ne sais pas. Je ne veux pas y penser pour le moment.
Non je veux être dans l’instant présent. Cet instant où Hide me provoque avec ses mouvements. Cet instant où son corps caresse tout le mien. Cet instant où la chaleur qui émane de nos chairs semble se confondre. Cet instant presque magique. Qui ne fait que commencer.
Leiko ●●● Que ce soit mon corps ou mon esprit, tous deux savent que tout ira pour le mieux. Mais tout cela… il n’y a pas que moi qui dois le ressentir. Cela vaut pour toi aussi. Il n’est pas question de déception. Avec moi tu ne le seras jamais.
Et avec toi je ne le serais jamais non plus. Surtout quand tes caresses viennent se porter à mon intimité. Cette fois je ne peux pas retenir un petit soupir de plaisir. Ma lèvre inférieure fit alors la rencontre de mes dents. Un petit mordillement qui laissait apparente mon envie d’en avoir plus. Oui je voulais qu’elle continue. Je voulais qu’elle me fasse du bien. Mais j’ai une idée encore meilleure. Si nos deux esprits sont en résonance, pourquoi nos corps n’en feraient pas de même ? Oui je pense que vous voyez de quoi je parle. Cette position qui fait tant fantasmer. Je propose de la mettre en œuvre, parce que je sais que cela va être du grand art. Parce que je sais que si nos deux corps sont sur la même longueur d’onde que nos esprits, alors le plaisir n’en sera que plus parfait. À vrai dire, je ne vais pas vous mentir, cette position me plait tout particulièrement parce qu’elle permet aux deux personnes de pouvoir faire chavirer l’autre. Et c’est ce qui me plait le plus.
Je veux que cette fois-là ne soit que douceur. Je suppose qu’Hide pense la même chose que moi. Non je le sais pertinemment. Son esprit me le dit. Je vais donc lui faire comprendre ce que je désire.
J’allais alors chercher ses lèvres. Les mordillant pour commencer. Je laissais alors soudainement ma main droite descendre le long de son corps. Tandis que mon autre main alla taquiner sa poitrine. Sa jumelle alla tout à coup découvrir une nouvelle fois l’intimité de la demoiselle. Des caresses incroyablement douces. En vérité je ne faisais que l’effleurer. Comme si mon doigt était un souffle qui parcourait ce fruit défendu. Sauf qu’il allait le taquiner de temps en temps. Je lançais alors un sourire provocateur à la demoiselle. Posant une nouvelle fois mes lèvres, mais cette fois sur son front, je plongeais mon regard dans le sien avant de lui faire une petite moue hésitante. Je prenais alors la parole, d’une voix douce, non sans sensualité bien entendu. J’allais provoquer une nouvelle fois ma partenaire, mais pour obtenir ce que je veux. Je doute qu’elle me refuse ceci, car nous sommes sur le point de découvrir une expérience, tout simplement hors du commun :
Leiko ●●● Hide… cette fois, je veux que nous venions ensemble. Mais pas uniquement grâce à mon don. Ça te tente ma jolie ?
Tu sais ce que je veux ma belle. Tu n’as qu’un petit mot à dire. Qui se résume en trois lettres. Une fois qu’il sortira de ta bouche. Je ne répondrais plus de rien. Moi non plus. Je ne m’amuse plus. Alors, t’en dis quoi, sublime créature ?
Je sais. Je sais que je ne serais pas déçue. Ça ne m'a même pas effleuré l'esprit ma Belle.
Le moindre de mes gestes, de mes mots, fait son effet. Je le vois, je le sens. Une expression sur son visage, un mouvement de son corps. Tout en elle me parle, me demande encore plus. Et ce pincement de lèvre, ce soupir.. c'est.. Totalement irrésistible. Je fond devant cette femme. Elle me rend dingue. Je la veux. Je la veux tout de suite. Je la veux mienne. Toujours plus. Je veux la combler, pouvoir une fois de plus voir ce sourire satisfait et légèrement fatigué. Sentir à nouveau son corps se reposer finalement contre le mien, essoufflé, bouillant. Mais ce qui m'attend est encore mieux, je le sais. Son don me le promet à chaque instant, à chaque caresse que je lui offre. Le moindre effleurement devient une décharge de plaisir, comme si l'orgasme pouvait survenir à n'importe quel moment. Mais nos corps et nos esprits devront patienter un peu. Il faut nous laisser le temps d'en profiter un peu tout de même. Si la complicité et le désir qui nous uni venait à s'échapper aussi facilement, ce serait.. Frustrant.
Mais la Belle pense comme moi. Et d'ailleurs, elle a une idée derrière la tête. Car elle a ce regard qui me dévore, ces gestes provocants qui viennent juste piquer mon esprit. Que désires-tu Leiko..? Dis-le et je te l'offre.
Encore plus de partage. Un partage équitable, et équilibré. C'est ce qu'elle veut ? Comment refuser une demande pareille. Impossible. Et la réponse en est évidente. Le fait qu'elle me l'ai demandé avec cette fausse gêne me fait rire. Je ris légèrement, avant de poser un baiser dans son cou. Elle aurait pû sembler si innocente avec cette demande. Mais je sais pertinemment qu'elle ne l'est pas. Leiko n'est pas si innocente que ça, et certainement pas maintenant. Non, elle sait ce qu'elle veut. Elle le sait très bien. Et je le sais également, désormais.
-Et comment que ça me tente... Je veux que cet instant reste gravé dans ta mémoire. Je veux te faire hurler de plaisir.
Et j'y arriverais, crois-moi. Je ne prétends absolument pas qu'elle n'en serait pas capable. Car je n'y crois pas une seule seconde. Je sais qu'elle est largement à la hauteur, et qu'elle y arriverait sans mal. Voir même qu'elle y arrivera. Car provoquer Leiko Özilis ne se fait jamais sans réponse.
Je me redressais lentement pour m'asseoir au dessus d'elle, insistant sur la sensualité de ce geste pour en dissimuler la moindre gêne que pourrait m'imposer mon dos. Je saisissais ensuite son visage entre mes mains et me penchais pour venir effleurer ses lèvres. Viens à moi ma Belle. Je me redressais à nouveau, soufflant doucement sur ces lippes envieuses, histoire qu'elle me suive jusqu'à s'être assise elle aussi. Quand son buste vint finalement à rencontrer le mien, je frissonnais et attaquais à nouveau son cou avec délicatesse, passant un bras dans son dos pour la maintenir au plus près de moi. Ma main libre se posa sur son ventre, entre nous finalement glisser lentement vers sa poitrine.
-Je suis toute à toi, fais ce que tu veux de moi.
Un murmure, comme si quelqu'un était susceptible de nous écouter, de nous observer. Un secret entre nous. Le secret du désir que cette fille m'inspire. Un désir qui sera rapidement dur à cacher. Mais pourquoi le cacher ?
Un instant gravé dans ma mémoire ? Tu m’en as déjà donné plus que nécessaire. Encore un de plus ? Je suis gâtée décidément ! Hurler de plaisir hein ? Oh… tu sais me parler ma belle. Mais si tu crois que je vais être la seule… tu rêves éveillée.
Je vais attendre un petit peu avant cela tout de même. Parce que je sais exactement comment m’y prendre. Si Hide ressent la même chose que moi désormais, il me suffira de l’amplifier encore un peu pour arriver à mes fins. Et tout cela est bien entendu fort possible. Ce n’est certainement pas acquis, mais c’est presque trop facile. Non je plaisante. Au lieu de dire cela, je devrais me hâter de lui faire tout ce que je veux. Mais pour une fois je vais laisser la main à la demoiselle. Qui d’ailleurs commençait à prendre les devants. S’asseyant au-dessus de moi, elle vint alors chercher mes lèvres, pour finalement se redresser, comme-ci elle voulait que je vienne la chercher. Il ne faut pas me le dire deux fois ma belle, je viens avec plaisir. J’allais une nouvelle fois chercher ses lèvres, non sans les mordiller un peu. Mon regard chercha alors le sien, il le trouva sans aucune difficulté. La demoiselle colla alors son buste contre le mien, j’en profitais alors pour onduler légèrement, de nouvelles sensations venaient alors à nous. Tout cela formant un écho délicieux. Un écho de plaisir, de sensualité, d’envie. C’est vraiment singulier de ressentir le désir de l’autre.
Mais ainsi le mensonge n’est pas permis. Ainsi elle peut voir que je la désire tout comme elle. Ainsi je peux me rendre compte de ce qu’elle ressent. Tout comme moi c’est un peu flou. Mais au fur et à mesure que le temps passera. Tout deviendra plus clair.
Leiko ●●● Ce que je veux ? Vraiment tout ? Oh… ma chère, tu risques de regretter ces paroles…. Allant chercher ses lèvres une nouvelle fois, j’agrippais sensuellement ses cheveux avant de me mordre la lèvre inférieure, histoire de la provoquer une nouvelle fois avant de reprendre : Ou pas… Je gloussais alors avant que mes lèvres revinrent vers elle.
Je laissais maintenant mes mains faire le reste. Tandis que mes lippes quittaient les siennes pour se poser dans son cou, ma langue alla titiller celui-ci tandis que ma main droite caressait tendrement la chevelure de ma partenaire. Mon autre mimine quant à elle, alla s’amuser un petit peu avec la poitrine de mon invitée. Pinçant son extrémité pour commencer, ajoutant un peu de piquant à mes ébats. Mais au lieu de continuer sur cette même extrémité, je laissais mon index dessiner les contours de la poitrine de la demoiselle. Passant par tous les recoins, s’amusant avec certaines parties plus que d’autres. Ma langue, toujours sur cou, remonta alors subitement au niveau de son oreille. Y laissant tout d’abord un passage rapide. Mes dents vinrent alors mordiller son lobe, l’espace de quelques secondes. Mon index quant à lui, quitta sa poitrine, laissant ma main gauche orpheline du corps de la demoiselle. Mais patience patience, tout va commencer à devenir de plus en plus intéressant. Laissez-moi juste le temps de faire monter la température. Parce que je ne tiens pas à la décevoir. Mais aussi parce qu’elle ressentira, je le sentirais deux fois plus fort et par conséquent, il en sera de même pour elle.
Un véritable partage. Équitable, sensuel, un partage parfait. Une communion de nos deux corps, dans une danse plus lente certes, mais diablement plus enivrante. Mes dents pincèrent alors une dernière fois le lobe d’Hide avant de laisser le relai à ma langue, dessinant les contours de son oreille, prenant exemple des mouvements de mon index il y’a quelques instants. Mais qu’en est-il de celui-ci ? Je ne peux vraisemblablement pas le laisser orphelin de la chaleur torride de ma partenaire n’est-ce pas ? Alors, laissons-le s’aventurer. Un peu plus bas… Mais avant cela, ma main droite, toujours plongée dans les cheveux de la belle, les saisit finalement plus fermement, reculant tendrement sa tête, pour me laisser tout le loisir de la contempler un petit peu avant toute chose. Mon regard se fondit alors dans le sien. Un sourire provocateur prit alors place. Mais ce n’est pas tout. J’allais une nouvelle fois mettre à contribution ma chère Hide, car avant de passer à quelque chose de plus torride. Je voulais d’abord lui montrer que j’avais envie qu’elle se joigne à moi. Mordant donc ma lèvre une énième fois, consciente du fait que cela lui plaisait, ma voix résonna subitement dans sa tête :
Leiko ●●● Si tu es à moi. Je suis à toi. Alors, n’hésite pas une seule seconde. Viens me chercher toi aussi, mon corps commence à être orphelin de tes caresses. Ne le laisse pas se morfondre dans l’attente. Viens. À. Moi.
Je ne passerais pas aux choses sérieuses sans toi ma chère. Oh non. Je veux que tu viennes toi aussi. Rappelle-toi. Je veux que cette nuit soit placée sous le signe du partage. C’est comme ça et puis c’est tout. Tu n’as pas les moyens de négocier. Et l’envie encore moins. Je commence à te connaître. Ma chère et tendre Hide… Viens me chercher.
Est-il possible de perdre la raison en si peu de temps ? Est-il possible de la perdre de cette façon ? Je ne pourrais pas répondre, car je ne sais pas si je ne suis pas actuellement entrain de la perdre.
Les assauts de la belle contre mes lèvres étaient d'une sensualité extrême. Chacun de ses geste semblait calculé, dans le seul but de me faire craquer. Mais de me faire craquer, n'était-ce pas déjà le cas ? Un simple regard suffisait à me faire craquer pour elle. Un simple baiser passionné suffisait à me faire craquer et céder à l'envie d'elle. De simples caresses suffisaient à me faire craquer complètement et ne plus vouloir qu'être dans ses bras toute la nuit. Les blessures toute fraîches que je portais dans le dos ne me faisaient pas souffrir. Pas maintenant que j'étais enveloppée par son pouvoir et occupée par son corps. Elles n'étaient pas guéries, oh ça non, mais disons qu'elles étaient plutôt... Muettes. Mais ça ne durerait pas, c'était évident. Avec un peu de chance, elles attendraient la fin de nos ébats pour se manifester à nouveau et me lacérer le dos comme si cette connerie de monstre m’agressait à nouveau.
Mais bon, le moment n'était pas à de telles pensées. Là, mes pensées devaient être dirigées vers une seule et unique personne : Leiko. La belle Leiko qui jouait avec mes lèvres, avec mes oreilles, avec ma peau. Elle savait très bien ce qu'elle faisait, et son don lui permettait aussi d'en mesurer les effets.
-Je ne regretterais rien.
Affirmation pure et dure. Certitude même. Comment regretter quoi que ce soit dans un moment pareil ? Impossible. Ma peau n'allait pas tarder à se consumer elle-même tant la température de mon corps avait augmenté. Il faisait incroyablement chaud dans cette chambre, et chacun des baisers de mon amante était plus brûlant encore.
-Ne sois pas si anxieuse.. Je vais m'occuper de toi, tout autant que tu le fais pour moi.
Et à chacune de ses caresses, les miennes répondaient. A chacun de ses baisers, je posais également mes lèvres sur son corps. Chaque geste esquissé sur ma peau avait son jumeau sur la sienne. Un partage oui. Un partage quasi parfait, destiné à nous mener l'une et l'autre au plus haut, ensemble et simultanément. Mes lèvres mordillaient sa peau par endroits, effleuraient les siennes avec provocation, avec envie. Mes mains dessinaient des fresques invisible sur son corps, allant aussi bien tourner autour de ses seins que dessiner de longues courbes dans son dos. Puis vint ce moment, où les caressent se font plus appuyées, plus insistantes. Ce moment où le caractère intime de ce genre d'ébats prend tout son sens. Ce moment où nos deux corps ne font en quelque sorte plus qu'un.
Montre-moi ce que je sais déjà. Montre-moi que je ne serais pas qu'un coup d'un soir, ou deux. Montre-moi que tu tiens déjà à moi comme je tiens à toi.
I’ts a para-para-paradise. Oh pardon ! Je divague un petit peu. Il faut dire aussi il y a de quoi. Mais en même temps… tout n’est pas encore poussé à son paroxysme. Et j’attends cette échéance avec une certaine impatience. Mais ne brusquons pas les choses. Non… tout doit être parfait.
Parce que j’estime qu’Hide mérité ces moments-là. Mon corps contre le sien. La chaleur émanant de nos peaux, faisant de cette pièce un véritable sauna. Oh oui tout devenait tellement plus intense. Et pourtant il n’y avait aucun geste brusque. Non, tout était fait dans une délicatesse sans pareille. Une singularité que je n’imaginais pas ainsi. Parfois je me dis que je suis privilégiée d’avoir un don comme le mien. Je ne me doutais pas qu’im était capable de pousser les émotions à une intensité aussi conséquente. Quand j’évoque le paradis, je pense que cela ressemblerait à quelque chose comme ça. Je ne pense pas que le sexe soit cependant le seul moyen de ressentir des émotions aussi intenses, mais en tout cas c’est un moyen TRÈS efficace. Mais uniquement si ma partenaire est capable de faire la même chose que je sais faire, à savoir, couvrir un corps de caresses, de voluptés, je veux qu’elles soient sensuelles et affriolantes. Hide en est capable. Elle le fait à chaque fois que ses mains parcourent mon corps, ou bien encore ses lèvres. Et j’en passe. Hide est capable de me transporter dans un autre monde. Une petite bulle, où nous ne sommes que toutes les deux.
Dans cette bulle nous sommes coupées du monde. Nous ne faisons qu’un. Un plaisir incommensurable. Un paradis quoi.
L’intensité nous gagna subitement. Je pouvais le ressentir, elle aussi. Les caresses se faisaient plus appuyées. Mais pour l’instant pas véritablement de tendresses intimes si vous voyez ce que je veux dire. Non pas encore. Mais cela risque de venir bien assez tôt. Seuls nos bustes avaient été mis à contribution pendant que notre ébat gagnait en intensité. L’atmosphère devenait de plus en plus sexy. Ces moments-là sont ceux qui me font vivre comme jamais. Pour moi le sexe n’a rien de pervers. C’est une façon d’exprimer ses sentiments, par un autre biais que la parole par exemple. Pourquoi une caresse intime serait-elle obligatoirement taboue ? Les gens se mentent à eux-mêmes en disant qu’ils trouvent cet acte uniquement cochon ou que sais-je encore. Pourquoi dit-on faire l’amour dans ce cas ? L’expression de ce sentiment peut prendre toutes les formes. Le sexe est un moyen de prouver son amour. En tout cas, c’est ce que je ressens en ce moment. J’ai cette impression d’offrir mon corps à une personne que j’aime. Pourtant c’est encore tellement flou. J’ai cette impression, mais en même temps je ne veux pas prendre de risque.
Je suis trop méfiante certainement. Je devrais peut-être arrêter de réfléchir un peu et me remettre dans l’instant présent. Car il y a une certaine personne qui me désire. Et cela depuis notre rencontre. Je ne veux pas la décevoir.
Leiko ●●● Han… tu me fais fondre ma belle… mais là… il est temps de passer aux choses sérieuses. Il est temps de te faire soupirer, gémir et enfin crier de plaisir.
Et crois-moi ma belle. Je vais te suivre dans ce moment. Je ne serais pas seulement spectatrice, je serais aussi actrice. Dans le plus beau rôle que j’aurais à jouer jusqu’à présent. Le rôle de cette femme fatale. Capable de te transporter dans un autre monde. Allez Hide, à toi l’honneur.
La confiance est, selon bien des gens, la base de toute relation positive. Je suis du même avis. Comment être capable d’éprouver quoi que ce soit qui ne soit pas négatif, s'il n'y a pas de confiance pour tout soutenir ? J'ai beau ne pas être la plus sentimentale des filles, je suis par contre quelqu'un qui cherche la confiance. Inspirer la confiance et la trouver. Quoi qu'il arrive. Pour moi, la confiance est la base de tout. Et là, en ce moment précis, j'étais en confiance. Leiko m'inspirait énormément de confiance. Je ne la connaissais certes que depuis quelques jours, mais nous avions passé ces quelques jours l'une avec l'autre sans être séparées ne serait-ce que quelques minutes. Hormis mon opération, évidement. Être dans les bras de cette fille, ou devrais-je plutôt dire femme, était quelque chose d'apaisant, de réconfortant. Et il n'y avait rien à voir avec sa situation professionnelle qui lui donnait un espèce de "pouvoir". Ni avec son argent. Ni avec quoi que ce soit d'autre de matériel.
Chacune des caresses dont elle gratifiait mon corps était débordante d'intensité, de chaleur, de douceur. Son souffle effleurant parfois ma peau l'était tout autant. Et tout ne faisait que commencer. Il n'y avait là qu'un "jeux" préliminaire. Une annonce pour quelque chose d'encore plus fort. Un quelque chose qui s'annonçait peu à peu, approchant silencieusement, mais franchement. Pas de mots, rien. Juste nos corps qui attendaient impatiemment.
-Il est temps, oui...
Temps de se laisser aller au désir, au plaisir. Temps de partager encore plus. L'une de mes mains se promenant toujours de son dos à son ventre, l'autre glissa jusqu'à l'intimité de la belle. De ma Belle. La première glissa juste après dans son dos, pour la maintenir contre moi, afin que nos bustes ne s'éloignent pas trop. J'entamais alors de lentes caresses bien plus appuyée, bien plus curieuses et exploratrice de ce fruit défendu désormais bien connu. Et c'est là que les choses sérieuses commençaient réellement. Un débit de sensations énorme qui m'arrivait en pleine face, sans que je ne m'y attende. Elle ne m'avais pas encore touchée que je ressentais déjà bien des choses. Ses choses. Ce qu'elle ressentait. Alors c'était ça que me réservait son pouvoir. C'était ça qu'elle m'avait promit. Je n'allais pas être déçue hein ? Oh ça non, j'en étais certaine. Un long frisson me parcourut l'échine, me faisant trembler un instant. Woaw. Intense. Je me penchais pour saisir le lobe de l'oreille de la demoiselle, le mordillant très légèrement avant de murmurer, au creux d'un souffle :
-Je te veux Leiko. Je te veux maintenant.
Cette fois-ci, oui c'est un ordre. Parce que je ne peux plus attendre. Tu m'as déjà bien trop faite languir. Alors viens. Tout de suite.
Oui il était temps. Attendre n’est plus possible. Ce n’est même plus envisageable. C’est révolu, idiot, surréaliste même. Nous sommes prêtes toutes les deux. Prêtes à nous diriger vers les sommets. Ceux que nous avons côtoyés il y a peu. Mais cette fois de manière différente. Mais… ô combien envoutante !
Car oui, Hide n’avait visiblement pas plus d’intentions que moi pour faire trainer les choses. Une nouvelle dont je ne devrais pas me réjouir ? D’aucune façon. Je ne sais pas comment vous le dire, mais. Elle et moi sommes dans un stade où rien ni personne ne peut nous atteindre. Si ce n’est quelque chose d’exquis. Car oui, nous venons de passer aux choses sérieuses. Enfin moi en tout cas je ne jouais plus désormais. Je voulais passer la vitesse supérieure et faire ce que je fais le mieux avec elle, la rendre folle. Et je peux sentir que c’est le cas, je peux le ressentir au plus profond de mon être. Je n’ai même pas besoin de me torturer l’esprit à deviner ses intentions pour moi, elles m’étaient servies sur un plateau d’argent, contenant des denrées en or, parsemées de diamants. Bon d’accord, j’exagère un petit peu. Mais une cohésion pareille, je savais que mon pouvoir était exceptionnel, mais là, ça dépasse tout. Tout ce que je pouvais imaginer. Mon Dieu que c’est bon. Je ne veux pas que ça s’arrête. Mais je veux aussi qu’elle se joigne à moi.
Je veux des caresses plus intimes. Plus sensuelles, plus provocantes, plus excitantes. Je veux ressentir encore plus de sensations exquises. Et je veux qu’elle les ressente à son tour. Alors… vas-y Hide, descend un peu plus bas. Ose taquiner ce fruit défendu. Je veux frémir, gémir et hurler de plaisir. Je le veux au plus profond de mon être.
Leiko ●●● Je t’en prie ma belle… montre-moi ce que tu sais faire.
Voici donc que ma belle partenaire se décide. Ses caresses venaient enfin de se concentrer sur l’endroit désiré. Mon intimité. Que je partageais uniquement avec elle, et cela risque certainement de durer encore un petit bout de temps. Oh oui… je n’ai pas de doutes là-dessus. Et c’est alors que dès les premières caresses, les sensations commencèrent à devenir plus intenses. Mes premiers soupirs se firent entendre. Cela venait tout juste de commencer, mais cet écho de plaisir était véritablement assourdissant, retentissant, et ô combien agréable. Oui tout devenait tellement plus fort quand les caresses se concentraient sur ce fruit défendu. Que je n’avais toujours pas pris la peine d’explorer par ailleurs. C’est une erreur que je compte corriger au plus vite. D’autant plus que la belle semblait visiblement déterminée à me provoquer pour que je la prenne maintenant. Voilà qu’elle me glissait un ordre. Oh ce n’était pas vraiment nouveau, mais… avec celui-ci je pouvais comprendre à quel point elle désirait que le plaisir soit commun, pas seulement avec la cohésion de nos esprits, mais aussi celle de nos deux corps. Mais comment refuser une telle demande ? Pas moyen.
Leiko ●●● Oh… mais c’est qu’elle donne des ordres maintenant. Pas la peine de me le dire deux fois ma beauté, je n’ai nullement l’intention de te laisser me faire du bien… sans que je ne t’en fasse à mon tour. Je commence à peine.
Bon ce n’est pas tellement vrai, mais bon. Un coup de bluff de temps en temps ça ne fait pas de mal. Alors tandis que les caresses de ma partenaire devenaient plus insistantes sur mon fruit défendu, je n’eus pas d’autre choix que de moi aussi commencer mon exploration. Je laissais donc ma main s’aventurer au-delà des limites. Je la laissais s’approcher doucement, glissant sur la peau de la demoiselle. Une ultime provocation, avant de passer à ce que nous attendons toutes les deux. Oui. Enfin. J’effleurais d’abord son intimité, avant de finalement commencer par des caresses aussi tendres que possible. J’obligeais ainsi la demoiselle à ralentir le rythme qu’elle avait accéléré. Je voulais prendre mon temps. Pour me faire languir encore un peu. Parce que… je ne veux pas que cet instant soit court. Je veux que cet écho, d’une résonance incroyable, nous fasse oublier que prendre son temps, permettait d’attendre l’orgasme d’une manière tellement plus singulière.
Alors mes caresses se faisaient d’abord délicates sur son intimité. Tandis que les siennes calquaient le rythme des miennes. La même cadence. La même danse. Le même tempo. L’écho qui provoquait mon pouvoir s’accentuait. Allez, encore un petit peu. Encore un tout petit peu de temps. Et là… nous accélérerons. Pour le meilleur. Comme toujours. Hide… tu es prête ? Moi je le suis.
Leiko ●●● Han… continue mon amour… continue…
Je pense que je suis assez claire. Allons-y mon amour. Je ne tiens plus en place. Toi non plus.
Il est un lieu où nulle douleur n'est acceptée. Un lieu où le temps n'est plus. Un lieu où il n'y a rien. Rien d'autre qu'elle, que nous.
Ce lieu est actuellement défini par le contour de son lit, par l'emprise de ses draps. Il n'existe plus rien en dehors de notre étreinte, de nos souffles.
Les choses se sont accélérées, comme prévu. Leiko me provoque, m'appelle, me demande. Elle adore ça apparemment. Elle adore me faire bouillir, me faire frémir. Elle le fait sans cesse, et sans jamais d'erreur. Elle sait très bien ce qu'elle doit faire pour me faire craquer, et le pire, c'est que ça marche à coup sûr. Je ne pouvais plus résister dans ses bras. Ses caresses avaient brisé toutes mes barrières, ses baisers avaient fait fondre toute résistance. Désormais j'étais à elle. Jusqu'à quand ? Ça c'était une autre question, pour l'instant sans réponse. J'étais incapable de réfléchir davantage. Son pouvoir me tenait, m'enveloppait, décuplant chacune de mes sensations, et m'offrant même un aperçu de celles de ma partenaire. C'était une expérience incroyable et inédite. Et franchement, à refaire. J'offrais tout ce que j'avais à offrir à la demoiselle, m'appliquant pour lui faire ressentir le plus de choses possible, pour lui faire tourner la tête, la faire basculer du côté de la passion. Je voulais qu'elle ne pense plus qu'à moi.
Puis vint ce moment. Ce moment où tout devient si intense qu'on en perd le contrôle. Ce moment où, ensemble, nos corps se contractent, se rencontrent. C'est l'explosion du plaisir, du désir. C'est ce moment où toute la douceur, toute la tendresse accumulée précédemment se répand en nous. C'est l'orgasme qui nous secoue l'esprit.
Ma main libre se referme, laissant mes ongles glisser sur sa peau, y laissant probablement de légers traits rougeâtres. Pas question de lui faire mal, non. Au niveau griffures, j'ai assez dégusté pour deux. Non, juste une marque, une marque exprimée par ma perte de contrôle sur mes émotions. Une marque, pour signifier à qui-le-veut qu'elle est mienne ce soir.
Et puis tout retombe. Surtout moi, en fait. Je n'ai plus de force, plus de souffle, plus rien. Je parviens juste à repousser Leiko contre le matelas, pour m'allonger au dessus d'elle et ne pas m'appuyer sur mes blessures. Je pose mes lèvres sur sa peau, parsemant de baiser son cou brûlant.
-Rappelle-moi de toujours te prendre au sérieux quand tu me dis quelque chose...
Parce que je ne m'attendais pas à ça, quand tu disais que ton don pouvait changer les choses.
Et c’est le moment où tout s’accélère. Ce moment précis ou le contrôle se perd. Ce moment où nous atteignons les sommets. Ce moment que nous connaissons toutes les deux. En même temps, non seulement grâce à mon pouvoir. Mais aussi parce… nous sommes sexuellement extrêmement compatibles.
Et nous venions d’attendre une nouvelle fois cet orgasme. Dans un gémissement ma foi, parfaitement audible pour ma part. Ma voix avait très certainement recouvert celle de la demoiselle dans cet instant extraordinaire, mais qu’importe. Mon don m’a moi-même surpris, je dois le reconnaître honnêtement. Je ne savais pas que cela pouvait être aussi fort, mais à la fois aussi doux. Un orgasme partagé. Les effets étaient mutuels et résonnaient dans nos esprits comme un écho qui n’aurait jamais de fin. Mais bien entendu, au final l’écho s’affaiblit, très lentement, nous laissant ainsi tout le loisir de savourer ce moment rare. Mon dieu. Je pourrais le refaire encore et encore ne serait-ce que pour revivre cette sensation. Pourquoi n’ai-je pas pensé à utiliser mon don avant ? AH OUI ! Parce que je ne voulais personne dans ma tête pour partager ce moment. C’était un désir un peu égoïste d’ailleurs. Mais la venue d’Hide dans ma vie a tout changé. Je ne comprends pas comment une femme peut en changer une autre en si peu de temps. Je me dis parfois que ça va trop vite. Oh et puis merde ! J’ai adoré ce moment et je veux le revivre. Point final.
Au final, nous fûmes allongées sur le lit après ce moment. Mon souffle commençait peu à peu à calmer son rythme. Les battements de mon cœur également. Han… parfait. Tellement parfait. Et la petite remarque d’Hide derrière qui gonfle mon égo. Je n’en demandais pas tant ma belle.
Leiko ●●● Oh parce qu’avant tu ne me prenais pas au sérieux ? Ce n’est pas gentil ça. Dis-je dans un petit rire amusé avant de reprendre : Mais honnêtement, c’est la première fois que je fais ça… comme ça. Mais bon sang… certainement pas la dernière. J’imagine que tu n’y vois pas d’objections hein beauté ?
Ah non si t’en vois une c’est que là vraiment. Je ne peux plus rien pour toi. Après tout… le sexe est magique comme ça. Que ce soit une minute ou une heure. Tu oublies tout. Et là encore…
Ahlala… il va falloir que je reprenne mes esprits moi sinon je ne vais plus pouvoir en placer une. Je respirais alors un grand coup, prenant le visage de ma partenaire entre mes mains. Un léger sourire se dessina alors sur mes lippes, avant que je n’aille chercher les siennes encore une fois. Non je ne me lasse pas de ses baisers. Non je ne me lasse pas de la regarder. Non je ne me lasse pas de la taquiner. Et non je ne me lasse pas de répéter que je ne me lasse pas. C’est lassant ? BREF. J’étais vraiment heureuse avec elle. J’en arrivais même à oublier sa blessure. Visiblement elle semblait dans un BIEN meilleur état que tout à l’heure. Et je ne peux me vanter en disant que c’est surtout grâce à moi. Même si je n’ai eu qu’à utiliser mon don. Cela dit, fallait y penser hein. Je me demande ce que nous pouvons faire maintenant. Nous ne sommes qu’en début de soirée très certainement. Un petit coup d’œil vite fait sur mon réveil. Ah oui il est encore tôt. Je me vois mal dormir maintenant. Mais je ne veux pas bouger.
Je suis bien dans ses bras. Je ne veux pas en sortir. Je veux y rester toute la nuit. Et même plus si affinité !
Leiko ●●● Hide… tu veux faire quelque chose de particulier maintenant ou on continue les câlins ?
C’est quoi cette question débile ? Je ne deviens pas un peu conne moi ? Oh puis merde. On mettre ça sur le compte de l’orgasme.
C'est fou, ce bien-être que l'on peut ressentir en se trouvant en présence de quelqu'un d'apprécié.
Là, dans les bras de cette jeune femme, quelques jours à peine auparavant encore inconnue, je me sentais si bien, si apaisée. Enfin, dans la mesure où l'on peut l'être avec deux plaies immenses dans le dos, bien évidement. D'ailleurs, le manque de douleur à l'instant présent me laissait penser que le don de Leiko avait eu une très bonne emprise sur moi. L'orgasme y était peut-être aussi pour quelque chose.
Je me redressais légèrement, m'appuyant sur un coude pour la contempler. J'aurais été incapable de dire ce que je ressentais à cet instant là. La voir ainsi allongée, nue, devant moi à me sourire me donnait l'impression de la connaître depuis longtemps déjà. La douceur dont elle avait fait preuve à mon égard m'était encore inhabituelle, mais si agréable. Et voilà qu'elle me demandait si j'étais contre un éventuel recommencement ? C'était la promesse d'une prochaine fois, d'une nouvelle soirée ensemble. aurais-je vraiment pu lui répondre non ? Impossible.
-Aucune objection votre Honneur.
Je me laissais retomber en douceur contre le matelas, me mouvant avec précaution. Je ne souhaitais pas bouger de ce lit. Je voulais simplement rester là, avec elle. A discuter, regarder un film ou simplement se câliner, qu'importe. Je ne voulais pas qu'elle s'éloigne à plus de quelques pas de moi. Nous nous l'étions déjà assez répété : Nous nous appartenions cette nuit. Je prenais donc un peu plus de confort dans ma position, glissant une main sur le ventre de la Belle, y dessinant de petits cercles du bout des doigts. La fatigue de cette journée de questions, et de la soirée cauchemardesque que nous avions passé commençait à se faire sentir malgré l'heure encore peu avancée.
-Je suis pour rester dans ce lit confortable... Mon corps est engourdit, mais je sais que lorsqu'il se réveillera, il sera en miettes...
Car je ne guérirais pas comme ça en un claquement de doigts, malheureusement. Mais je pense qu'avec une demoiselle comme elle dans mon entourage, j'aurais largement la possibilité de penser à autre chose...
Ah qu’est ce que nous sommes bien comme ça. Je pourrais rester ainsi des jours entiers. Il n’y a pas de meilleurs moments que cela. Glander dans le lit tranquillement toutes les deux. Pour, pourquoi pas, refaire l’amour plus tard. Mais pour l’heure, Hide devait se reposer. Elle l’a mérité plus que n’importe qui au monde.
Elle ne voyait visiblement aucune objection à l’optique de recommencer plus tard. Tant mieux. Mais en même temps ça m’aurait un peu étonné qu’elle dise le contraire. Plus le temps passe et plus elle s’attache à moi et vice versa. Comment je sais ça ? Je suis encore dans sa tête à vrai dire. J’essaye de fouiller de manière un peu subreptice, pour savoir ce qu’elle ressent en ce moment même. De plus, je voulais également savoir si la douleur qu’elle ressentait s’était atténuée. Visiblement oui, mais pas suffisamment pour passe une bonne nuit. Je sais que celle-ci risque d’être longue, on ne se débarrasse pas d’une douleur pareille en si peu de temps. Mais bon, c’est à moi d’être là pour elle dans le cas où elle ne va vraiment pas bien. Dans ce domaine-là, c’est moi qui ai la mainmise. Enfin bref, ne pas bouger du lit était le mot d’ordre et je n’allais en aucun cas contester ce fait. Je voulais rester aussi bien qu’elle, avec plaisir même. Tandis qu’elle caressait ma peau, au niveau de mon ventre, l’une de mes mains alla se loger sur sa joue, mon pouce la caressa quelques secondes avant que je ne finisse par répliquer à la demoiselle :
Leiko ●●● T’en fais pas pour ça Hide. Je m’occuperais de la douleur du mieux que je peux. Mon pouvoir est certainement plus sain que le tien pour ce genre de truc. Tu ne souffriras pas d’effets secondaires. Mais bon, j’imagine que les médicaments auront aussi un rôle à jouer. Enfin… ça ira, mieux tu verras.
Je lui souriais alors. Un sourire sincère, presque un peu crédule. J’avais envie de croire qu’elle n’allait pas trop souffrir, mais il faut se rendre à l’évidence, cela va arriver que je le veuille ou non. Une douleur comme ça ne disparaitra pas aussi facilement. Même si j’utilise mon pouvoir, à un moment donné il perdra de son efficacité. Et étant donné que je ne veux pas qu’elle se serve du sien, je vais lui donner le maximum de médicaments. Ça va la shooter un peu, mais tant pis. Fin des débats. Je me blottis alors contre elle, ma tête alla se loger dans son cou. Je laissais d’abord mes lèvres y laisser un dernier passage avant de commencer à détendre mon corps, me laissant complètement à la merci d’un sommeil qui n’allait pas tarder à venir. La journée d’aujourd’hui a été aussi éprouvante qu’hier, j’ai besoin d’autant de repos qu’Hide certainement. Bon j’exagère peut-être un petit peu, mais en tout cas une chose est sûre, toutes les deux, nous méritons de dormir.
Leiko ●●● Je vais me reposer un peu ma belle. Tu devrais en faire de même.
Message reçu visiblement. Et ainsi, nous passâmes plusieurs jours l’une avec l’autre. Entre douleur, sexe et amusement. Finalement Hide se sentit prête à repartir chez elle. Moi il fallait que je retourne bosser. Mais nous allons nous revoir. Ça, c’est certain.
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