D'un coup de pied, Sanrei ouvrit la porte du bureau. Elle était sans doute fermée pour une raison, mais même si le boss d'Asgard se changeait, non, surtout si elle se changeait, il se devait d'ouvrir et de se rincer l'oeil. En plus il avait une bonne raison cette fois-ci. La lumière était éteinte, les stores baissés. Petite ambiance tamisée, s'il avait été seul, il aurait pris ça pour une invitation. Le minimum de décence lui interdisait de montrer dès sa première fois au repère à Chikako à quel point lui et la boss s'aimaient. Enfin surtout lui. Non, le vrai soucis, c'était qu'en fait, il n'y avait pas de boss dans le bureau du boss. En fait il n'y avait personne. Il n'avait pas besoin de chercher partout dedans pour le savoir, Chihiro n'était pas femme à se cacher, elle aimait trop la lumière. Oh, d'ailleurs en parlant de cacher, et de lumière... Sanrei referma la porte, avant de conduire une Chihiro capuchonnée ailleurs, dans une petite salle de repos, avec canapé en cuir, télévision, et machine à café. Là, il lui retira le sac de la tête.
- Assieds-toi Chikako. Le boss est pas là pour le moment, on va attendre calmement ici. D'ailleurs, bienvenue à Asgard. Tu veux un café ? Jte le paye, tu me le rembourseras plus tard.
Ah ça, quand elle serait intégrée au gang, elle allait lui en payer. Des cafés, des bières, de la vodka, des clopes. C'était lui qui l'avait trouvée, il allait pas laisser les autres en profiter.
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POINTS : 97 CITATION : Some infinities are bigger than other infinities MESSAGES : 74 JUKEBOX : Sigur Ros ▲ Brennisteinn FEAT : Zero▲Drag-on Dragoon CRÉDIT : iom. DATE D'INSCRIPTION : 13/10/2014 LOCALISATION : englishterre
Tout arrive trop rapidement. Enfin en tout cas assez pour que Chikako ne puisse pas réagir à proprement parler. Elle monte dans la voiture, l’inconnu la conduit à Asgard, lui donne son nom, il lui propose une cigarette, verrouille les portes, arrête la camionnette.
Arrivés à destination, la gamine n’a pas le temps de regarder où elle se situe qu’elle se retrouve avec un sac sur la tête. Paniquée elle essaie de l’enlever que “Sanrei-sempai” lui enlève les mains du visage et tire un peu plus sur le sachet. Il a si peur que ça qu’elle reconnaisse les lieux? Cela ne soit pas assez que Chikako est en fait une paysanne? Apparemment pas, tant mieux pour elle. Il la prend par le bras, d’ailleurs ça fait mal mais passons. Un ascenseur. Une porte. Un couloir. Une autre porte. La stagiaire est bousculée dans tous les sens, tenue tel un pantin dans les couloirs d’Asgard. S’il y a un problème elle ne pourra pas s’enfuir et courir jusqu’à la sortie, à moins que sa mémoire lui permette de retrouver son chemin sans sa vue.
- Boss ? J'ai un cadeau pour vous.
Un cadeau? Depuis quand Chikako est censée être un cadeau? Elle doit simplement s’expliquer avec le président d’Asgard sur l’affaire des costumes qui sont en parfait état au passage! Il n’y a pas d’histoire de cadeau ou pas cadeau. Ce Sanrei est vraiment bizarre, et effrayant aussi, avec ce pouvoir qu’il détient…
Un bruit de porte. Une pause bien trop silencieuse au goût de la fillette. Puis ça recommence, l’homme tire Chikako dans tous les sens, néanmoins cette fois-ci c’est plus court. Une autre porte s’ouvre, ils bougent, il lui prend les deux bras et l’amène à s’assoir sur un canapé - un peu dur - et finalement lui enlève le sac de sa tête.
Serait-ce une salle d’attente? Alors ils ont ça ici? Non ce n’est pas possible cette pièce est trop éloignée de la précédente. Peu importe. La stagiaire c’a pas que ça à penser.
- D'ailleurs, bienvenue à Asgard. -
Euh. Je crois qu’il y a erreur sur la personne. Chikako n’est pas à Asgard, et Sanrei le sait très bien. Pourquoi déballe-t-il cela? Sa proposition de café ne la calme pas du tout même. Elle le remboursera? Alors là non. Après cet incident ils ne se reverront jamais, en tout cas l’adolescente fera tout pour.
- Non merci, pas de café pour moi.
La demoiselle croise les jambes, puis commence à montrer son impatience en tapotant sur le canapé avec ses ongles.
- C’est quand que le président d’Asgard sera là en fait? Parce que ce n’est pas comme si je n’avais que ça à faire, tu poses ton regard sur le conducteur, mais j’ai du travail moi.
Que vont dire ses supérieurs à Paris Avenue s’ils se rendent compte qu’elle a disparu pour passer quelques heures avec cet homme peu élégant? Et ce n’est pas comme si la stagiaire appréciait fortement la présence de “Sanrei-sempai”.
Bon, très bien, elle ne veut pas de son once de bonté, pas de soucis. Il vivra très bien sans. Elle va juste en baver quand il lui apprendra le métier, d'ici quelques jours. Pas de bol, ça aurait pu bien se passer, mais non. Sans insister, Sanrei se serre un mug plein de café, ça en fait plus pour lui. Il ne lui restait plus qu'à attendre.
Franchement, il se passait quoi ? Personne dans cette salle, à cette heure ? Totalement inhabituel. À moins qu'on ne soit un jour de tournage, mais puisque les costumes étaient dans la camionnette, c'était impossible. Oh les costumes. Se levant brusquement, il se précipita vers la porte.
- Toi, tu bouges pas de là, j'ai envoyé à sms au boss pour lui dire qu'il devait se pointer ici dès que possible, je reviens vite. Si t'as besoin d'aller aux toilettes pendant que je suis pas là, y'a une porte juste à côté de la machine à café. Au cas où, y'a pas de fenêtre.
Et sans attendre de réponse, il claqua la porte, prenant la précaution de fermer à clé. Tous les membres d'Asgard en avaient la clé, Chihiro incluse. Pas de soucis à se faire donc. Pour l'heure, il avait des costumes à livrer, et vite.
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Il la quitte sur ces mots peu rassurants, la laissant seule dans cette pièce vide. Ce n’est vraiment pas un mec réconfortant ce Sanrei… Il l’amène dans un endroit la tête dans un sac qu’elle ne connait absolument pas, l’enferme dans une salle, seule, sans rien pour la distraire. Ah si, il y a une télé. La gamine cherche vite fait la télécommande pour allumer la machine. Peu emballée par les programmes qui passent à cette heure, elle zappe à n’en plus finir. Son regard dévie toujours en direction de la porte par laquelle est sorti l’homme toute à l’heure. Un peu nerveuse Chikako se lève du canapé pour empoigner la porte. Elle ne s’ouvre pas. Ce fumier a fermé à clé. C’est comme ça qu’on accueille des invités ici? En les enfermant dans des salles d’attente glauques? L’adolescente décide d’aller aux toilettes, en effet, il n’y a pas de fenêtre. Il n’y a donc rien, absolument rien qui puisse lui permettre de s’échapper. Cependant ce n’est pas comme si elle avait eu l’intention à un seul instant de partir, non? Elle avait eu le choix entre le PDG de Paris Avenue ou le PDG d’Asgard, c’est elle qui a choisi Asgard. A mieux y réfléchir, elle aurait peut-être dû rester à son lieu de travail. Ou alors, non. Elle n’aurait pas voulu faire mauvaise impression. En aucun cas il ne doit savoir ce qui lui est arrivé. Peut-être qu’il n’en a rien à foutre aussi, ce n’est pas comme si Chikako était un personnage super important de la compagnie. Bref.
Cette attente fait valser des pensées les unes plus débiles que les autres dans la tête de la gamine. Elle n’arrive pas à se concentrer. De toute façon elle est bloquée ici alors qu’est-ce qu’elle peut faire? La stagiaire se replace dans le canapé, perdant son regard dans une émission des plus pourries. Sa tête se vide petit à petit, sa vision se trouble, son ouïe devient de plus en plus bruyante, faisant apparaitre des bourdonnement… Lorsque la fillette sort soudainement de sa rêverie. Elle ne peut pas rester comme ça à attendre que quelqu’un arrive. Si l’autre a fermé la porte à clé, c’est qu’il y a une raison. Il ne veut pas qu’elle parte discrètement. Mais pourquoi le devrait-elle si ce n’est qu’une simple discussion qu’elle demande avec le directeur d’Asgard. Pas besoin de la traiter comme une prisonnière. Apeurée, l’adolescente commence à avoir une respiration saccadée. Peut-être qu’elle ne sait pas tout sur ce qu’elle vient faire ici, c’est même sûr quand on y repense sinon il n’aurait pas condamné cette fichue issue de sortie. Sur la table où il y a la machine à café elle voit des magasines, des piles de vieux journaux entassés sans ménagement. Puis, au-dessus, il y a un stylo. Même plusieurs, sûrement laissés là pour pouvoir remplir les sudoku ou autre jeu stupide du genre. La gamine se rapproche pour en attraper un, on ne sait jamais vu au point où elle en est. Elle a vu dans des films policiers qu’un stylo peut être une arme. Mais bon. Entre ses mains elle doute que ça puisse faire office d’arme; honnêtement. De toute façon c’est la seule chose qu’elle a à disposition.
Toujours pas revenu, Chikako prend rapidement la télécommande pour augmenter le son de la télé à un niveau plus que dérangeant pour les tympans. Elle décide de se cacher dans les toilettes. Par chance peut-être que quelqu’un viendra ouvrir la porte, ira la chercher et elle aura le temps d’agir avant qu’il ne la trouve. Mais pour faire quoi? Même elle n'en a aucune idée. Elle se cache donc, dans une des cabines mises à disposition. Et elle attend, patiemment.
Espérons que son plan fonctionne.
HRP:
Je suis désolée 1000 fois désolée cette attente a été absolument trop longue et pour quoi en plus une réponse qui ne fait absolument pas avancer le rp je suis détestable sur ce coup allez-y maudissez-moi bouhouhou ;; et aussi j'ai pas eu la force de me relire pardonnez mes fautes stupides et mes phrases redondantes...
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Das Ende der Lüge ist der Anfang der Wahrheit [Chihiro - Chikako]