Depuis l’arc Nakamura, tu avais mis quelques personnes dans ton journal de cible. Aussi nombreux avaient été les invités, aussi nombreux ton carnet était marqué de nouveaux noms. Tous et chacun possédaient une chose et une seule en commun : Ils étaient tes cibles. De la famille Aisaka à la famille Nakamura, tu comptais t’occuper chacun des membres. C’est pour cette même raison que tu étais dans un restaurant assez cher du quartier. Pour la classe moyenne, l’assiette coutait un loyer voire même deux mois de logement. Or, pour un riche comme toi ou ton invité, ce n’était rien. D’ailleurs, si ton choix s’était arrêté sur un tel lieu, c’était principalement parce que tu ne voulais pas être sujet à certaines turbulences qui pourraient empêcher le bon fonctionnement de ton repas. Tu voulais que tout soit parfait et propice à la conversation.

-Monsieur, votre invitée est arrivée.

Tu souris, sachant très bien que tes calculs étaient véridiques . Pour une raison qui t’étais obscure, miss Tomoe Nakamura t’avait fait l’honneur d’honorer sa présence à ce tête à tête. Tu en étais fortement heureux. En fait, tu en tremblais presque d’excitation. Malgré tout, tu affichais toujours ce même air impassible que les gens voyaient. Si seulement ils pouvaient voir une parcelle de ce à quoi tu pensais réellement… Ahah, si seulement… Bref, tu attends qu’elle arrive et vienne poser son fessier sur la chaise histoire de commencer le souper. D’ailleurs, il fallait savoir que tu avais pris soin de choisir un menu qui risquait de vous convenir à tous les deux. Malgré le peu de temps que tu avais passé à examiner la réception Nakamurienne, tu avais tout de même regardé vers quelle gastronomie la riche famille penchait. C’est d’ailleurs ce même type de plat qui allait être servi ce soir. Tu faisais tout pour qu’elle puisse se sentir à l’aise. Était-ce parce que tôt ou tard, tu risquais de la mettre mal à l’aise? Probablement.



Joie, tes pronostics parlaient pour toi, ne te donnant pas vraiment confiance pour la suite des choses, mais bon.

-Bonsoir Tomoe, vous êtes ravissante.

Tu ne pensais pas un traitre mot de ce que tu venais de dire puisqu’elle n’était pas encore arrivée. Tu te pratiquais simplement à attiser ta proie avant de la cueillir pour …

-Bonsoir Tomoe, votre présence m’honore. J’imagine que la lettre a dû vous sembler étrange. Pardonnez-moi mon sens de l’humour, je tenais simplement à lutter contre l’anticonformisme.

Quelle lettre? Ah le truc étrange que tu avais écrit… ouais.

Genkishi a écrit:

Chère Tomoe, depuis notre rencontre dans le vestiaire de votre frère, mes nuits sont pénibles. Le sommeil semble être devenu mon ennemi alors que votre hardiesse et votre visage semblent être la source de mon tourment. Mon corps me rappelle désespérément la pertinence à laquelle votre autorité ébranle mes entrailles. Je vous demanderais donc de vous présenter au lieu de rendez-vous inscrit ci-bas à 21h00. Je vous offrirais un souper digne d’un kidnapping luxueux auquel vous-même, vous ne vous rendrez pas compte. Mes regrets de vous arracher à vos futurs plans, mais mon intérêt supplie votre présence. Veuillez porter le moins de tissus possible. Je rigole… pas. Haha.



Mes compliments

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Haveeee youuu met...TINKY WINKY?

Ta tronche, enfoncée dans cet oreiller, trop bien enfoncé dans cet oreiller. Au point d’en baver, au point d’en rêver, au point de…putain, te réveiller. Une sonnerie?...NON UNE ALARME. BON SANG L’ALARME DE F…non ok une sonnerie never mind, fausse alerte. À l’aveugle (à la James Winchester ouais) tu t’étires le bras jusqu’à ta table de chevet à la recherche de ton téléphone. Après avoir lancé ta boîte de mouchoir ainsi que ta bouteille ton d’eau, tu tombes finalement sur ton portable. Ta secrétaire. Un message au beau milieu de foutu matin?? Non ok. Midi. MAIS ÇA RESTE TOUJOURS LE MATIN (am quoi). Elle t’envoie un fichier sur lequel on retrouve une lettre d’invitation que tu ne liras pas par FLEMME ET PARCE QU’ON EST LE PUTAIN DE MATIN. Connaissant ta secrétaire, tu sais très bien qu’il doit s’agir d’une réunion du moins importante pour qu’elle te l’envoie maintenant donc, tu lui écris de le placer dans ton agenda évidement.

Depuis, tu lui en as pas reparlé et elle ne t’en a pas reparlé. La vie continue jusqu’au jour même du « meeting ». Il est écrit « meeting important », avec l’adresse de l’endroit qui se trouve à être un restaurant bien chic et expansif dans la ville. Logiquement, tu t’habilles en conséquence : robe longue d’un noir corbeau, cheveux relevés, rouge carmin appliqué sur les lèvres, mascara, eyeliner et portefeuille.  Tu t’assures que tout soit parfait, tu t’assures que tu n’oublies rien et te dirige dans la limousine uniquement pour les Nakamura. Tu discutes avec ton chauffeur et lui dis que tu n’as aucune foutu idée de ce qu’il allait se passer dans cette réunion ainsi que son motif. Puis, tu t’en fiches après tout. Tu passes la soirée là-bas et hop tu reviens à la maison te mettre en pyjama devant ta télé en mangeant de la glace.

Tu arrives, remercie ton chauffeur, entre dans le restaurant et donne ton nom à l’accueil. Puis, tu le vois. Lui. À nouveau. Ce Tinky Winky ambulant. Pourquoi…NON TU VEUX FUIR. NON TU NE PEUX PAS. MERDE. IL T’A VU? SI? NON? OK AIT L’AIR CLASSE?? MERDE OUBLIE. OK AIT L’AIR NORMAL, RESPIRE ET AVANCE DOUCEMENT VERS LUI EN « SOURIANT ». De l’air, de l’air voilà, ok la soirée allait être plus longue, mais calme toi. Tu te tires une buche doucement, l’air de rien, ne disant pourtant rien. Tu croises tes jambes, hésitant soudainement, plutôt malaisée de ce « meeting important ». En rentrant, tu te promis de passer un joli savon à ta secrétaire QUI T’AVAIS ENVOYER UN MESSAGE LE MATIN (MIDI EST LE MATIN) POUR UN MEETING SOIS DISANT IMPORTANT?? C’en était trop. Mais maintenant, il est trop tard, tu n’as plus le choix de toute façon tu as peur de quoi? S’il fait le clown, tu le balances dans la cuisine et le fait cuir ET HOP!

« …Bonsoir Monsieur Ryota...Enfin bref. Je suis plutôt curieuse de connaître le motif de ma présence ou devrais-je dire…euh l’invitation? Disons que je n’ai pas eu le temps réellement de lire votre invitation vu mon horaire chargé du moins.. » Dis-tu en tentant de lui offrir un sourire potable et du moins vraisemblablement « accueillant ».

Fuis.Fuis.FUIS.

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Elle est sublime comme dans tes souvenirs et dans les imagies que tu avais d’elle à cause que tu avais engagé des paparazzis pour connaître ses moindres faits et gestes histoire d’être en mesure de bien planifier ton coup, mais ce ne sont que des détails et cette phrase est beaucoup trop longue que nature, mais c’est pour masquer le fait que ce que tu as fait est totalement immature et étrange! Bref, tu es très heureux de la voir surtout dans cet habit. En plus, elle te prouve avec honnêté qu’elle n’avait pas lu la lettre, mais tu comptais bientôt le lui rappeler le contenu. Mais avant tout, il te fallait la détendre. Elle semblait vraiment contrariée ou simplement dans un état de gêne totale. Ça ne lui ressemblait pas, ça ne ressemblait pas à la Tomoe forte et imposante que tu avais croisée dans le vestiaire de son frère. Après tout, de la manière dont elle te parlait, nul n’aurait cru qu’elle était en mesure de mettre les deux Nakamura en laisse d’une simple poussée de cris.

-Vous me semblez assez tendue je dois dire, mais en même temps, je dois vous comprendre.

Tu toussotes légèrement, tentant d’afficher un peu plus d’assurance afin de faire en sorte que ton charisme prenne les devants.

-Après tout, vu la manière dont les gens me perçoivent, vous devez probablement vous demander ce que je vous veux et qu’elles sont mes mauvaises intentions.

Tu la fixes dans les yeux pour lui faire comprendre que tu comprends ce qu’elle vit et ressent. Tu tentes aussi de lui témoigner du fait que tu le vis avec elle et non le contraire. Tel un vrai psychologue, tu entres calmement dans sa tête en tentant de créer un lien de confiance sur lequel tu pourrais jouer.

-Laissez-moi donc vous aider à vous détendre un peu.

Tu te lèves subitement et tu claques des doigts. Sur le coup, le changement charge et commence à se mouvoir lorsqu’une piste entre en scène. C’était une chanson assez relaxante. On pouvait entendre le bruit d’un courant d’eau et d’un espace aquatique. Bref, c’était très relaxant et pour amplifier les effets, la force des lumières frôlaient 20% de sa force normale.

-Vous verrez..

Tu lui fais un clin d’œil avant de venir te positionner derrière elle. Lentement, tu glisses ta main dans sa chevelure pour venir arranger ses cheveux.

-Faites-moi confiance d’accord?

Tu t’étais approché de son oreille pour lui souffler ses mots qui devaient probablement sonner l’alerte chez elle. C’est donc pour cette même raison que tu te saisis rapidement de ses épaules. Tu la massacres à l’aide d’un massage extrêmement tendre et relaxant. Tu fais exprès de jouer avec les points de pression pour qu’elle n’ait aucun autre choix que de se laisser faire. Ce qui était bien avec les arts martiaux était que la connaissance des zones de chakra devenait innée. Ainsi, combiné à de bonnes techniques de massage, une personne comme toi pouvait devenir très redoutable dans ce genre de domaine.

-Si vous permettez, on va continuer la conversation.

Tu continues de te concentrer et relâches un peu la vigueur dans tes gestes.

-En fait, si je vous ai invité aujourd’hui, c’était principalement pour passer un bon moment ensemble et apprendre à connaître qui est cette femme forte qui a été en mesure de tenir en laisse les deux frères Nakamura devant des gens. Vous savez, ce geste m’a grandement impressionné et je suis devenu admirateur de vous après en avoir été témoin. Même en tant que sœur, il vous fallait énormément de cran pour oser à ce point…

Tes gestes étaient ridiculement doux ce qui risquait de susciter des sentiments paradoxaux en elle.

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Haveeee youuu met...TINKY WINKY?

Comprendre? Non pas du tout. Il ne devait pas comprendre DU TOUT CE QUE TU PENSAIS À CE MOMENT MÊME. Tu hésitais à appeler la police et dire qu’un calinours mauve t’avais capturé en te disant des trucs trop chelou OU ENCORE fuir aussi rapidement que possible. Bon ok. Calme Tomoe. Tu dois laisser des chances. Tu dois laisser le temps aux autres de s’exprimer avant de réagir et auss…Mauvaises intentions? OK ABATTRE CE TRUC MAUVE. NON CALME TOMOE. Tu dois doucement respirer et laisser ton esprit ouvert. Peut-être pour cela que t’as parfois de la misère à te faire des amis? Enfin, que cet homme mauve soit devant toi, faut l’avouer, ça fait peur. Un homme mauve. Hormis Tinky Winky, t’en connais peu À PEINE SI TINKY WINKY EST RÉELLEMENT UN HOMME? Peut-être est-ce une femme? Personne l’a jamais su mais bon, aussi bien douter comme chaque enfant ayant grandi. Au final, tu espères ne pas être la seule à penser cela de cet étrange nounours ou…personne…ou extra-terrestre tu te sentira…pourquoi il te touche? POURQUOI IL A LES DEUX MAINS POSÉES SUR TES ÉPA…ahh. Ok ce n’est pas si mal mais ça reste toutefois malaisant pour toi. Tu ne sais toujours pas trop comment réagir.

Ce comment tu le voyais dans ta tête :

« Vous êtes bien aimable monsieur et je dois avouer que vous avez une certaine expertise, mais cependant je me dois de vous demander d’ôter vos mains de mes épaules question de tenu dans un restaurant. Puis, il est bien touchant de savoir que vous remarquez mes relations avec mes cousins! »

Dans la réalité :

« Ok. TU ÔTES TES MAINS DE MES ÉPAULES TU CROIS QUOI? UN CLUB DE MASSAGE PEUT-ÊTRE NON J’CROIS PAS » Dis-tu avant d’enlever brusquement ses mains et de te lever en position ninja (en robe priceless). « Oh…merde…PARDON JE…disons que cette semaine-ci je… » Tu es dans ta semaine oui. « Suis débordée de tous côtés voilà… » Tu te rassois. « Sinon, enfin, depuis que nous sommes petits, j’essaie du mieux que je peux de maintenir mes deux cousins actuellement pour éviter qu’ils finissement marié et marié. Ils s’haïssent tellement qu’on dirait qu’ils souhaitent se sauter c’est pas possible… »

Et puis tu te noies dans ton verre d’eau espérant que ta zone rouge allait bientôt se terminer…

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Voilà ce que tu attendais depuis un bon moment, la lionne qui sommeillait en elle. Dès le départ, tu avais cherché cette vigueur et cette animation que son visage trahissait. À première vue, malgré la dureté de ses traits, elle semblait une personne agréable et aisée d’approche. Or, quiconque l’avait vu hurler à ce point se rendait rapidement compte qu’elle n’était pas du tout comme elle le laissait présager. Voilà donc une chose de confirmé. Or, tu devais te garder une petite gêne. Ce faisant, tu caches ton rire en posant ta main sur tes lèvres alors que tu retournais t’asseoir à ta position initiale.

-Ça tombe bien que vous soyez aussi …débordante parce que je peux facilement absorber tous vos débordements.

Tu disais ça pour tenter de lui faire comprendre que ses sauts d’humeur ne te faisaient pas peur. Jamais tu ne te serais douté qu’elle parlait de son cycle menstruel. Dommage, tu risquais de sembler encore plus étrange qu’à ton habitude, mais ce n’était pas grave. De toute manière, elle n’avait pas le choix de rester à la soirée. Tu avais prévu tant de choses, qu’elle allait finir par y trouver son compte.

-Mais concernant vos cousins, j’ai l’impression que ça ne marche pas tellement.

Vous recevez les plats. De ton côté, tu avais ton plat favori et du sien, elle avait elle aussi son plat favori. Quels hasard… ou pas.

-Après tout, Hiro est jumelé à Sae Aisaka et Mushido semble complètement perdu dans les culottes de Miu-Chan.

Tu commences tranquillement à manger sans la quitter du regard. Pour une fois, la conversation était devenue passablement normale. Mais bon, comme le disait le dicton, ce n’était que le calme avant la tempête hein. Rien de rassurant.

-Donc si ça vous inquiète tant, et bien, selon ce que j’ai vu dans le regard meurtrier de Mushido, il ne semble pas vraiment prêt à quitter des yeux cette petite perle qui occupe le poste de secrétaire. Quant à Hiro…ce n’est qu’une question de temps.

Tu toussotes lentement, tentant de masquer la connotation négative dans tes paroles. En plus, tu n’étais pas venu pour parler d’eux, mais bien d’elle. C’était Tomoe qui t’intéressait, qui te faisait vivre des frissons et vibrer au rythme de sa colère.

-Peut-être est-ce votre célibat qui vous fait peur. Pour ma part, je me demande comment une merveilleuse femme comme vous peut être célibataire.

Sur ce, tu lèves un sourire beaucoupppppppp trop souriant . Oui, un sourire souriant. Rien que les deux mots ensemble ne présageaient rien de bon, surtout en provenance de toi Genkishi. En fait, elle risquait de se demander quelles étaient tes intentions, et c’était justement ça le but.

-Quelle est la clé de votre secret pour repousser les nombreuses avances qui se dressent devant vous Tomoe-chan?


Puis comme pour illustrer ce que tu entends pas avances, tu viens caresser sa joue à l'aide de ta main avant de ramener son menton vers ton visage.

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Il prononça les paroles qui te donnaient le goût de partir en fuyant. Pas par faiblesse, mais par honte et par horreur de ces mots qu’il empilait à travers ses phrases. Ton visage n’exprimait pas toutefois ce mouvement de recule qui se faisait intérieurement. Non seulement tu trouvais ça IMMONDE, mais de plus PUTAIN CE SONT TES MENSTRUATIONS ET LUI IL PARLE DE LES ABSORDER C’EST M.TAMPON OU QUOI?? PAS QUESTION QUE TU TE FOUTES CE GENRE DE TAMPON NON MAIS.

Après les menstruations, il aborde les cousins, la famille. Un sujet dangereux, un sujet aussi brûlant que le feu si tu ne sais pas trop comment l’utiliser. Tu restas toutefois blême de toutes émotions pour ne pas faire paraître la colère montant tranquillement à l’intérieur de toi. Tu détestais (surtout dans ta semaine) qu’on use mal, à différents degrés, la parole pour ainsi parler de tes cousins et leur vie privée. Tu t’en fichais pourtant tu refusais d’entendre une quelconques insultes même pour Mushido. C’était un réflexe que tu as adopté il y a longtemps de cela et qui depuis, ne quitte plus tes sens. Ton plat arrivé, tu pris doucement quelques bouchés remerciant le serveur et fixant à nouveau l’homme mauve. Au final, qu’il relate les événements si cela l’amuse, toi, tu vies ta vie et eux la leur. Tu le laisses continuer sticker à ton plat n’étant pas apte encore à le regarder droit dans les yeux sans avoir une légère monté de lait.

Puis, après avoir abordé tes deux cousins, ton tour arriva. Célibataire. Dans ton cœur, tu l’étais, mais pour la peine et pour la haine de Yugo, tu ne l’étais plus. Tu souhaitais être sa femme aka, son pire cauchemar. Tu t’en fichais de porter l’anneau au doigt ou encore de devoir prétendre être sa femme, pour toi, il n’était qu’un jouet, qu’un simple homme pour qui ta haine se consume afin de l’anéantir une fois pour toute. Bref. Tu n’étais pas célibataire, marié à la haine et la vengeance, c’est tout ce qui t’importait.

« Bien, j’y résiste tout simplement parce que je suis mariée et que je ne tiens pas à voir ailleurs réellement. Les autres hommes m’importent peu. Du coup, il est plus facile pour moi de refuser et d’accepter le fait que mon cœur appartienne déjà à une autre personne ainsi que mon corps. »

Ou du moins? Ton cœur s’emplissait de haine envers Yugo vrai. Ton corps, il était libre et dès qu’un homme se trouvera bien plus attirant et qu’il ne s’agira que de se dégourdir le tout, tu ne te gêneras sûrement pas. Tu n’avais rien d’autre à rajouter et tu ne t’attendais pas vraiment à du tact, ni d’autres questions vraiment sur le sujet. Tu n’étais tout simplement pas encore ouverte tant que tu n’aies pas vidé tout ce que tu avais sur le cœur.

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Tu l’écoutes parler, apprenant la triste nouvelle en même temps que certaines personnes qui devaient être en train d’épier la conversation. Elle était mariée, ce qui était forcément triste, mais tu comptais mettre ton grain de sel dans sa réponse, histoire d’en savoir davantage sur les conditions de ce mariage. Dépendant sa réponse, tu allais ajuster le plan de la soirée en conséquence. Eh oui, tu ne t’étais pas attendu à une telle chose, et ce, même si les probabilités qu’elle soit célibataire étaient minimes. Quoiqu’avec un caractère du genre, tu avais osé espérer qu’elle le soit, mais semblait-il qu’il y avait d’autres masochistes que toi dans cet univers.

-Oh, vous êtes mariée?

Tu fais mine de mimer une surprise alors que tout s’était passé intérieurement. En fait, c’était juste pour mimer une action de surprise, sinon tu n’aurais même pas daigner un sourcillement. Son état matrimonial ne t’intéressait aucunement parce que quoiqu’il arrive, ça n’allait rien changer. Tout ce que tu désirais savoir se rapportait aux circonstances de cette union.

-C’était un mariage forcé que vos parents ont planifié pour augmenter la richesse familiale ou était-ce vraiment l’homme de votre ‘’vie’’?

Tu prends le temps de placer des guillemets à l’aide de tes doigts pour lui démontrer que tes croyances en cette union étaient totalement péjoratives. En fait, le mariage était une bonne chose sauf que le nombre de divorces était si élevé que tu commençais à te demander s’il y avait plus de divorces que de mariage. Haha, crétin.

-Parce qu’en fait, j’ai l’impression que vous parlez comme au 15e siècle , où les femmes disaient appartenir aux hommes comme de vulgaires objets.

Tu prends une bouchée, sondant la graine que tu étais en train de semer. Tu voulais faire pousser une plante chaotique, aux épines aussi dangereuses que les ronces qui devaient vivre dans les enfers. Semer le chaos était ta seconde profession, ton second nom puisque tu aimais voir comment les gens s’en sortaient. Du moins, s’ils réussissaient à survivre. Haha.

-Donc, ça m’étonne en provenance de votre part que vous disiez appartenir à quelqu’un. Jamais je n’aurais cru qu’une Nakamura de votre calibre pourrait se faire dompter de cette manière. Je dois avouer que cela me déplait fortement.

Tu avales même ton eau de travers, signes que tu étais perplexe vis-à-vis ce qu’elle venait de te dire. En fait, tu commençais à te demander si Tomoe n’était pas une tsundere classique. Une femme ayant un fort caractère externe, mais qui pourtant était très douce à l’interne.

-Mais si votre cœur ‘’appartient déjà à quelqu’un d’autre’’ comme vous le dites. Vous devriez vous intéresser aux autres hommes, car ce serait impossible de tomber amoureux d’eux non?

Tu venais semer le doute dans son esprit, utilisant un argument qui se défendait assez bien. Plus qu’à voir sa réaction surtout que ta main était venue caresser son délicieux visage. Quel gâchis...

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Vous êtes mariés? Oui. Tu es mariée. Soit il était sourd, soit il le faisait exprès. Déjà, la situation te paraissait déjà assez critique merci, mais de te le rappeler, ça, ça n’aidait pas du tout. Ton mari valait un gros zéro, un gros rien, un gros salop qui s’était payé ta tête. « Payé » c’est le cas de le dire après toutes ses années passées à t’écorcher les moindres sous pour faire de lui une personne « riche ». Il ne voulait pas se marier à toi, il voulait se marier à ta fortune. Un hypocrite qui te disait bonjour en souriant, je t’aime en t’embrassant et une fois le dos tourné il baisait avec ton avoir. Cet égoïste, cet hypocrite, cet homme, cet enfoiré, Yugo quoi.

Tu perds le fil ne sachant pas si l’homme en face de toi t’avait parlé pendant tes réflexions et tu ne captas que sa question par rapport au mariage forcé. Non. Du tout, tu as été stupide tout simplement de laisser un homme comme lui devenir ton mari. Yugo lui il venait d’un milieu dans lequel il aurait dû rester puisqu’il ne valait pas plus que la valeur de sa classe même encore moins. Il te dégoûtait au point que la pitié s’égarait à travers tout cela.

Te faire dompter. Non. Tu ne t’es pas fait dompter, tu t’es fait arnaquer. Comme une enfant nageant au cœur de la naïveté et de la stupidité. Tu rageais soudainement de l’intérieur par la prononciation de ces mots. Tu te levas d’un bond et le pris par le collet. De haine, tu le regardais et le méprisais d’avoir ramené tout cela à la surface.

« Écoutez, je ne souhaite pas me répéter. Mariage forcé ou pas, j’ai été stupide tout simplement. L’amour, ce n’est pas ma tasse de thé et non malheureusement ce n’était pas un mariage forcé. Cette fois-ci je ne peux pas pardonner l’erreur de m’être juré fidélité par le biais de ma parenté. Puis oui, mon mari possède des buts bien plus bénéfique au niveau de son porte-monnaie qu’au niveau de sa vie amoureuse, ses relations, appelez cela comme vous le voulez. Puis les autres hommes je n’en ai rien à faire. Un m’a suffi. » Dis-tu fermement. Après cette scène de drame, tu le relâche, prenant une grande respiration et fixant ton assiette pour manger quelques bouchés.

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Hmm… quelle était cette douce brise qui était soufflée dans tes narines? Était-ce le courant d’air que tu attendais ou simplement son haleine fraîche? Dans les deux cas, tu te retenais de ne pas tourner tes yeux à l’envers tellement l’excitation était forte. Contrôle-toi Genkishi. Plus que quelques secondes et tu allais flancher. Plus elle parlait de manière colérique et plus ça t’excitait. Tu commençais même à perdre le nord, te rendant compte qu’elle t’aguichait sans le savoir.

-Hm….

Elle te relâche, mais il était trop tard. Tu étais déjà en transe dans ton mode bizarre. D’ailleurs, tes lèvres superposées l’une par-dessus l’autre commençaient déjà à vibrer, effectuant ainsi un son étrangement dérangeant.

-Désolé.

Tu fermes les yeux pendant une dizaine de secondes, calmant ainsi la flamme qui venait de se dresser intérieurement. Par la suite, tu retournes dans ton état naturel. Or, quelques secondes sont suffisantes pour que tu redeviennes étrange. À ton tour, tu te jettes sur Tomoe en venant saisir son menton. Tu la fixes en étant face à face alors que tu peux de nouveau contempler cette fameuse proximité. Ce faisant, tu humes son parfum pour le garder gravé dans ta mémoire avant de t’occuper de tes propres affaires. Oui, tu allais oublier ce pour quoi son visage était si proche du tien.

-Quel est votre nom déjà?

Ton esprit a tellement erré loin que tu viens d'oublier son nom. Malgré tout, tu finis par le retrouver et tu reprends de plus belle, armé cette fois-ci d’un sourire.

-Je rigolais. M’enfin, vous méritez mieux que cet homme alors pourquoi rester fidèle à quelque chose avec lequel vous n’êtes pas confortable. Je doute que vous soyez du genre à rester malheureuse toute votre vie avec quelqu’un qui vous maltraite de la sorte alors que personne ne vous …

Tu prends le soin de caresser l’ensemble de son visage avant de terminer ta phrase.

-dompte…

Tu lâches le contact en lui faisant un sourire charmeur avant de te lever.

-Mais le souper est terminé. C’est le temps de passer à la partie la plus captivante de la soirée. Si vous voulez bien me suivre.

Tu lui tends gentiment la main tel un gentleman.

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