session 4 δ spectateurs

*Dim 27 Avr - 17:55*

« Le sixième combat, opposant Mei Kurona à Kyo Saga , a été lancé. »

*Dim 27 Avr - 18:36*

Le ton avait monté un peu trop rapidement. En même temps entre Taiga et Dris, il ne faut pas s'attendre à une discussion avec un cookie dans la main et un café dans l'autre. Mais là, la conversation était plus que sérieuse.

- JE NE POUVAIS PAS PRÉVENIR, BORDEL !

... Merde, les Eldorado commençaient à attirer le regard des curieux. Dris partait, furieux. Un soupir las s'échappait des lèvres du recruteur. Taiga, faire des erreurs ? Mei, une erreur ? Il fixait miss rosette avant de décroiser ses bras. Le combat 5 était terminé. C'était à son tour maintenant. Mei était partie combattre. Il fallait qu'elle soit utile, qu'elle montre à cet autre enfoiré qu'elle pouvait faire plus. Bref, il fallait qu'elle fasse ses preuves.

*Dim 27 Avr - 19:24*

Formidable Sora, tu viens de te faire un ami, et jusqu'ici, il n'est ni traqueur, ni sur le point de se faire assassiner. Incroyable. Tu envisages franchement marquer ce jour d'une pierre blanche, parce que niveau sociabilisation, t'es franchement pas gâté. D'ailleurs, tu devrais peut-être le prévenir que sympathiser avec toi réduit considérablement l'espérance de vie, mais tu te dis qu'il finira probablement par le découvrir tout seul (en espérant que celui-ci ne termine pas en cendres dans les prochaines semaines), et puis de toute façon, il ne te laisse pas en placer une. Tant mieux, quelque part, tu n'aimes pas tellement parler.

Mei est pas méchante..Juste....C'est...Mei quoi.
Ah parce que te couvrir d'araignées imaginaires en lançant des confettis était sa façon de se présenter ? SANS MEME PARLER DE LA DANSE RITUELLE BIZARRE DE L'ASSIETTE ? Très bien, tu ne savais pas, autant pour toi. Mais, je savais pas qu'elle faisait partie d'Eldorado... Elle était potentiellement ma seule amie du coin. Ahahaha.

Ahahahaha ouais.
Attends. Attends, QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? DRILATERE ? QUOIDRILATERE ?

MAIS NON MEI NE FAIT PAS PARTIE D'ELDORADO C'EST IMPOSSIBLE C'EST PRESQUE TA POTE MAINTENANT ELLE NE TE FERAIT PAS UN TRUC PAREIL NON. Tu refuses catégoriquement de croire ce que Shin te raconte. On ne peut pas faire confiance à un mec qui chante aussi faux. Et qui parle autant. C'est forcément une erreur. Si elle se trouve actuellement dans ces gradins, c'est juste pour encourager ses... SES CAMARADES QUI SONT JUSTEMENT DES ELDORADOS OH MON DIEU NON NON NON C'EST PAS VRAI TU L'AS MEME CLAIREMENT ENTENDUE PRONONCER LE NOM DE TAIGA YAMAZAKI POURQUOI TANT DE HAINE NON C'EST PAS VRAI. BFEHDCSJKW.

A l'instant même où tu t'apprêtes à répliquer quelque chose de particulièrement intelligent, dans le goût de "hein quoi non", la voix de l'animatrice de la session résonne, présentant les combattants. Oh, c'est le tour de Kyo, formidable tu vas pouvoir t'en alle- EST-CE QUE TON MEILLEUR AMI SE BAT CONTRE TON AUTRE MEILLEURE AMIE PAR DEFAUT ETANT DONNE QUE LA PRECEDENTE S'EST FAIT DRAMATIQUEMENT ASSASSINER OH MON DIEU NON. NON. NON TU NE VEUX PAS VOIR CA.

"- Oh Mei ! déclames-tu avec un certain désespoir en te relevant brusquement, une main tendue en direction de l'écran géant. Mei, Mei, POURQUOI ES-TU ELDORADO ? Renie ton gang et abdique ces connards ou, si tu ne le veux pas... NE BUTE PAS KYO PUTAIN IL A DEJA SOUFFERT ! Tu vas pleurer. C'est officiel, c'est trop pour toi. Tu te laisses piteusement retomber sur ta chaise, adressant un regard rempli d'horreur à ton vis-à-vis. Ah bah ça pour une surprise ahahah ouais je euh j'm'en serais pas douté d'ailleurs euh putain pourquoi y'a un problème avec TOUS mes amis ? Le karma, Sora. Le karma. Surtout que le type sur qui elle va taper, lui aussi, c'était, euh. 'Fin je l'aimais bien."

Ô RAGE Ô DESESPOIR Ô VIEILLESSE ENNEMIE N'AI-JE DONC TANT VECU QUE POUR N'AVOIR AUCUN AMI TELLE EST LA QUESTION.

*Dim 27 Avr - 19:50*

Tu détaches ton attention lors du combat opposant Tikal et Atlantide, plus intéressé par les sms de Satsuki qui a décidé de te détacher du spectacle pour te demander des nouvelles des combattants. Oui, tu sais qu'il est d'Atlantide mais bon. Tu n'as jamais jugé qui que ce soit là-dessus. On peut faire partie d’un gang sans être un sombre connard.

Alors j'étais classe hein ! Je suis sûr que tu rêvé de me ressembler :-D. Mais cette meuf m'a niqué la tête. Je suis parti me reposer chez moi. Comment ça se passe du côté de Atlantide ? Et c'est quoi cette histoire de Basilic :0 ?

Tu ricanes en lisant son message, amusé. Il a cru quoi lui, qui aurait envie de ressembler à une demi-portion qui a besoin d’aide pour ouvrir un pot de mayonnaise.

Désolé mec, je suis arrivé à la bourre j'ai pas pu te voir. Repose toi bien du coup, je te tiens au jus si tu veux o/
Mais ils ont foutus un gros serpent dans l'arène, si j'ai bien compris en plus des autres combattants. Atlantide a tout gagné du coup. Puis Taiga a démonté son adversaire aussi, mais ça c'était quasi évident. J'attends qu'ils lancent le prochain combat là

Quoiiii ?! Ils ont foutus un serpent geant ? Mais c'quoi c'bordel ? Putain il est trop fort Koyo... Je pensais pas qu'il pourrait tous les battre...
Ouais c'était un peu prévisible pour Taiga, c'est un connard, et en plus il est hyper fort...
Le prochain combat c'est celui avec Zero et Aeife c'est ça ? J'espère qu'ils vont gagner. Ça se passe comment pour l'instant ?

Personne le pensait je crois, il a eu une chance de fou ce con.
Avoues tu rages parce qu'Eldo a gagné ce combat là (et ils vont gagner les autres, j'suis sûr) (･ε･)
Me semble, ouais. Ça va pas tarder à commencer, ils sont encore à la présentation des combattants, toussa, toussa

Tu gardes ton téléphone dans ta main en attendant, pas plus passionné que ça par ce qu'il se passe dans l'arène. Tu regardes aux alentours, surprenant une scène assez coquette. Un trio de rouges en train de se hurler mutuellement dessus. Tout ce que tu comprends c'est que ce n'est pas l'amour fou entre les trois, notamment le barbichu (moustachu, ça existe bien) qui hurle Taiga pour une raison inconnue.

Pendant ce temps le combat défile, sans nouvelles apparentes de Satsuki qui a certainement dû abandonner son téléphone pour un peu de repos. Qu'il fasse donc, hein. Tu entends dire que Tikal a encore gagné, d'ailleurs. C'est des monstres, eux, putain. Enfin, bien fais pour Atlantide. Même si ton ami est l'un des leurs tu ne les aime pas.

Le combat suivant est lancé dans la foulée, et là c'est le drame.

Kyo ?

Tu fixes l'écran, horrifié. Putain qu'est-ce qu'il fout là, qu'est-ce qu'il fout chez Atlantide, qu'est-ce que c'est que ce merdier....? Les questions défilent à vive allure dans ta tête alors que son identité est confirmée par la jeune présentatrice. Le doute n'est plus possible et tu te rends compte non sans une pointe d'amertume qu'il t'a menti. Et dire qu'une poignée de semaines plutôt vous étiez tous les deux, loin de tout ça, et qu'il t'a dit qu'il faisait quelques petits boulots, qu'il n'avait rien à voir avec tout ça, qu'il était blanc. L'enfoiré... Tu sais pas ce qui te rend le plus malade, qu'il soit là dessous entrain de risquer sa vie ou le fait qu'il t'ait menti. Non vraiment, tu es hors de toi, tu aurais aimé être son adversaire là et lui cracher au visage, lui en coller une plutôt que d'être là, impuissant, à bouillir sur place avec une horrible envie de gerber.

Tu crois même entendre le nom de ton "ami" derrière, mais sur le coup tu as préféré débrancher le cerveau avant de tuer quelqu'un ou de descendre régler tes comptes.

*Dim 27 Avr - 21:45*

Et voilà, le combat était terminé et Kizashi venait d’en ressortir presque indemne. En fait, il avait encaissé tous les dommages protégeant ainsi sa collègue Sawako qui avait été d’une utilité exemplaire. Même si elle avait dû se sentir inutile, le duo Tikal devait être tous deux fier de leur performance qui venait de passer un message clair aux autres groupes : Les Tikals existent et ils sont plus forts qu’ils le pensent.

Une fois cette mission accomplie, Kiza était en mesure de rejoindre la zone de visionnement où tout le monde était. Cet endroit était si bruyant qu’il avait hésité un bon moment avant d’y retourner. Malgré tout, sa curiosité de découvrir les autres combattants et la présence de certaines personnes lui firent rebrousser chemin vers le lieu de départ. Une fois arrivé, il sonda les alentours d’un regard neutre. Aucune expression de joie relative à la victoire n’était visible. Non, ses lèvres étaient droites comme un morceau de pain sec. Ce personnage aux cheveux blancs et au cache-œil semblait visiblement asocial. Or, il ne fallait pas se fier aux apparences, ce n’était qu’une impression qu’il tentait de donner aux autres. M’enfin, la plupart devaient être trop occupés à discuter de choses ridicules pour remarquer sa présence. C’était à se demander s’ils avaient regardé son combat.

-Me revoilà…

Phrase dite sans enthousiasme, mais qui voulait dire beaucoup. En effet, il ne démontrait aucun signe de fatigue apparent lié au combat. Il était tout simplement normal même si au fond, il n’avait plus assez d’énergie pour faire appel à ses pouvoirs.

-J’espère que ça n’a pas été trop long dit-il en allant s’asseoir aux côtés d’Aomine.

Bâillant rapidement, il finit par passer sa main dans sa chevelure fine pour témoigner du fait qu’il était préoccupé. Comment dire à la personne qui lui avait enseigné à se défendre adéquatement qu’il s’était fait torturer par une traqueuse alors qu’il était allé lui demander de l’aide ? Encore pire, comment lui dire que c’était Bella qui lui avait martyrisé le corps sans révéler que c’était Bella? Drôle de situation, drôle de songes, mais une seule et unique réponse : se taire.

-Malheureusement, j’ai promis de ne pas révéler les circonstances liées à mon ‘’accident’’. Mais bon, merci de te soucier de moi, je ferai simplement plus attention la prochaine fois.

Reportant son attention vers l’écran, il commença à s’intéresser à la femme qui combattait l’adolescent au pouvoir explosif. Ce combat allait être drôlement intéressant, mais il n’y avait aucun doute quant à l’issu du combat.

-C’est triste, mais cet adolescent risque de se prendre une raclée… Je mise un repas sur elle.

Ryujin n’était pas subtil dans sa tentative de changer le sujet, mais il ne s’en préoccupait guère. Il avait dit ce qu’il avait à dire et il ne comptait nullement ajouter d’autres détails.

*Lun 28 Avr - 1:31*

Hahaha. Merveilleux. Bravo pauvre merde, tu rentres en looser dans les tribunes, une main sur un œil. Elle t'a pas loupé, la rose. Et t'es presque heureux qu'elle s'en sorte dans cet état, ça te fait une petite vengeance au moins. Ça te console un peu. Tu sens même encore sa peau brûlée incrustée sous tes ongles. C'est elle qui aurait dû crever, mais elle était plus résistante que toi. T'avais juste l'avantage de ton pouvoir explosif. Et ça s'est joué de rien, vraiment d'un rien. Un dernier coup t'aurais sûrement arraché une victoire, ta première dans le milieu de la bagarre.
Mais t'as toujours échoué parce que t'es faible.
Alors tu avances dans les tribunes, tête baissée, cherchant Sora du regard. T'as juste besoin de le voir, de lui parler, mais pas pour te soigner en premier temps, juste le voir, au moins. Mais ça grouille autour de toi et tu veux juste te faire tout petit, évitant les regards des gens. T'as pas envie qu'on te voit, t'as pas envie d'entendre que t'es un perdant, un minable. Ou pis : te faire défigurer davantage par les bad potes de ton adversaire.

Mais t'as pas le temps de te cacher plus loin car d'un coup, tu sens l'air te manquer. Quelque chose ou quelqu'un t'étouffe. Ce que t'avais prédit est en train de se passer, c'est fini de toi, Kyo.

*Lun 28 Avr - 1:59*

Tu sais pas si tu dois rire, t’énerver ou pleurer, alors tu bouges pas, tu restes stoïque, un nœud à l’estomac et un gout désagréable dans la bouche.
Tu n’es pas déçu du voyage, en tout cas et tout le long du combat tu restes silencieux et attentif à chaque coup porté que ce soit par l’un ou l’autre. Plus particulièrement ceux de Kyo à vrai dire, et tu ignores pourquoi mais intérieurement tu serais presque prêt à venger son adversaire. Tu en as les moyens, totalement. Qu’est-ce qui t’empêche de brûler son visage, hein ? Rien, absolument rien. Après une telle déception tu t’en sens même obligé, encouragé par une voix dans ta conscience, mauvaise et perfide qui te convint un peu plus que tu as fait confiance à la mauvaise personne. Tu craignais qu’il ait changé au début. Bien sûr qu’il a changé. Il t’a bien eu sur ce coup là.

Un jour on t’a dit que ce sont les gens à qui on tient le plus qui nous déçoivent le mieux. Cette phrase prenait tout son sens à ce moment tandis que tu attendais qu’il daigne se montrer devant toi. S’il venait dans les tribunes, tu ne garanties pas de pouvoir te retenir. Pas après ça. Lui non plus il allait pas être déçu du voyage.

Et le résultat est sans appel. A peine a-t-on annoncé la victoire de l’Eldorado que tu guettes l’entrée des tribunes, les bras croisés. Il arrive à moitié estropié mais apparemment suffisamment en bonne santé pour marcher seul. Pas garantie que ça dure. Il passe devant toi, sans même te remarquer, à moitié aveuglé. Alors t’en profite pour l’attraper par le col, le retenir.
Attends, attends, j’ai deux mots à te dire, connard.

« Tu pourrais dire bonjour au moins. »

Tu siffles, sèchement en le fixant d’un regard plein de reproches, mauvais, si ce n’est pas cruel. Mais quelque part, tu te trouves peut être trop gentil contrairement à ce qu’il a fait. Voilà où ça te mène de faire confiance à quelqu’un, on finit par être déçu, on finit par avoir mal.

*Lun 28 Avr - 2:19*

Ahlala, Masato. Tu t'écartes de lui en lui ébouriffant es cheveux.

Certes. On peut donc dire que tu fais bien la plante en pot, tu préfères ?

Petit tirage de langue avant de hausser les épaules, puis yeux de merlan frit. Pourquoi je suis là ?

Eh bien, parce que tu me l'as demandé andouille ! Alors oui j'avais dit non au début, mais bon, voilà quoi, tu vois...

Moulinet d'une main dans les airs avec espoir de noyer le poisson. Après tout, il ne serait peut-être pas content de savoir que c'est votre chef en personne qui t'a en partie forcée la main pour que tu viennes et que son bras droit ne se retrouve pas seul. Enfin... Vous regardez les autres combats d'un œil un peu distrait en continuant votre papotage, surtout intéressés par les potentiels mutants se trouvant dans l'arène et potentiels bons combattants adversaires. Eh, faut prendre des notes pour survivre parfois !

D'ailleurs, mais ça c'est parmi vous les spectateurs, la rose semble faire du grabuge avec deux potes à elle. Si tenté que "potes" soit le bon terme. Et puis, combat suivant QUI TU VOIS SUR L'ECRAN ? Elle s'appelle Mei, donc. Bien. Tu sais que tu ne devrais pas encourager l'ennemi, mais, pour le coup, tu espères qu'elle gagne face au machin blanc se tenant devant elle. Tu ne fais pas attention à Kizashi, d'ailleurs il vaut mieux que lui aussi ne fasse pas attention à toi après l'épisode des Louboutins, te servant même de ton meilleur ami pour te cacher, l'air de rien.

Euh, fais pas attention Masato, hein, surtout, euh. Restes comme ça hahaha.

*Lun 28 Avr - 3:22*

Ayant patiemment suivi le combat et étant quelque peu fière malgré tout du fait qu'il venait de gagner. Tu ne tardas à faire naître de la paume de ta main une chose opaque dont les courbes ressemblaient vaguement à un oiseau. La chose s’animent doucement alors que le jeune homme s'approchait de toi, son combat ayant pris fin depuis plusieurs minutes. Tu le vis prendre place à tes côtés et doucement énoncer un à un vos sujets de préoccupation communs. Il ne tarda à énoncer les divers péripéties liés à son œil ou plutôt à les éluder avec une certaine sincérité et non pas en enjolivement des plus typiques à ce genre d'actes. Alors qu'il ne tarda à aborder le nouveau combat qui se profilait à l'écran où une autre de tes connaissances allait se battre, où Mei allait devoir se battre. Tu te contentas de lui souhaiter la victoire intérieurement même si elle ne savait pas qui était derrière ce masque que tu arborais en ce lieu. L'oiseau que tu avais forgé ou plutôt la chose ténébreuse qui y ressemblait ne tardant à prendre son envol de ta main afin de se poser sur l'épaule de ton interlocuteur. L'imitation du volatil le fixant d'un regard intensément... Vide de par son existence artificielle et son esprit, sa conscience inexistante. Tu finis par lui répondre une simple phrase n'insistant plus sur le sujet.

« - L'argent, la volonté et toutes ces choses peuvent acheter le silence mais pour un temps, la mort elle l'achète pour l'éternité. Un jour, le temps voulu tu finiras par parler, je ne le suppose pas j'en suis sûr ou je finirais par tout savoir d'une quelconque façon. »

Le combat face à vous prenant fin alors que la jeune femme venait de gagner comme tu l'espérais, on pouvait se demander si tu portais chance à tes proches, qu'importe s'ils connaissaient ton identité. L'oiseau d'ombre toujours perché sur l'épaule du Tikal, celui-ci fini par disparaître aussi subitement que tu l'avais modelé alors que tu lâchas ces paroles pensives, changeant de sujet.

« - Pas encore tout à fait au point, mais il suffirait que j'arrive à lui donner une conscience ou voir à travers celui-ci et ca pourrait être utile. Vois tu entre deux combats faut bien que je m'occupe alors je m'amuse comme je peux, je tente d'innover, de parachever la maîtrise de ma mutation. »

N’énonçant point le fait que tu connaissais Mei à Kizashi car par regroupement d'informations ceci aurait pu nuire à ton identité, éludant quelque peu le combat, tu t'étiras observant de nouveau la foule.

« - Bon je vais pas te retenir plus longtemps tu dois avoir des connaissances dans le coin à moins que celles-ci souhaitent assassiner une personne je vais te laisser les rejoindre si tu le souhaites car je vois mal comment tu pourrais présenter un homme dont le visage est inconnu, donc les traits ne sont que du néant, de l'obscurité et de surcroît non affiliés à un gang. »

*Lun 28 Avr - 17:57*

Tu retiens ta respiration. Ou plutôt, c'est ton souffle qui se coupe tout seul. Comme si le timbre de voix que tu reconnais que trop bien avait eu l'effet d'un choc, en plein dans l'estomac tandis que ton cœur loupe un battement.
Tu pourrais dire bonjour au moins.

Oh putain, non, le monde s'acharne contre toi, le monde ENTIER est contre toi et t'as juste envie de te rouler en boule et pleurer en mangeant des chocolats PUTAIN SORA T'ES OÙ sauve moi fugjekrfz. T'es humilié jusqu'au bout des ongles, et aucune fuite possible, merveilleux. Alors, tu te retourner, sans lâcher ton œil, dont tu ne veux même pas imaginer l'état, pour lui faire face. T'entends le gong en toi qui annonce ton deuxième combat, et celui-là étant encore pire que le précédent. Ouais parce qu'honnêtement, tu préfères revivre trois fois ton combat avec Mei plutôt que de l'affronter lui. T'en as juste pas la force mentale, ni physique d'ailleurs. Mais tu t'attendais à quoi, Kyo ? C'est ça quand on décide de mentir ou de cacher la vérité. Alors, porte tes couilles maintenant.

« ... Sa-lut. »

Tu réponds, détachant chaque syllabe d'une voix faible. T'as envie de disparaitre, de mourir, de pouvoir t'enfuir, vite et loin. Mais tu ne peux pas, t'es comme un animal pris dans un piège doté de dents d'acier. Dents qui s'enfoncent dans ta chair, et plus tu tires, plus t'essayes de t'échapper, plus ça se resserre. Ta respiration sifflante se met à accélérer brusquement, et c'est la première fois de ta vie que tu viens à craindre ton meilleur ami. Tu sais qu'il sait. Et il sait que tu sais qu'il va te faire la peau. C'est ça le pire.
Je suis désolé, Mizuki. J'ai jamais voulu ça, je te le jure. C'était pour nous, pour notre bien.
Mais rien ne sort. Tu l'implores juste de ton unique oeil qui a perdu toute la trace de fierté ou d'arrogance qu'il arbore d'habitude.

*Lun 28 Avr - 19:44*

Il capte ta présence aussitôt que ta main a agrippé son vêtement, il se retourne, te regarde à moitié estropié. Son semi-regard suppliant ne fait qu’attiser un peu plus ta colère.
Jamais dans toute ta vie tu n’avais été aussi hors de toi. Pourtant dieu sait que tu t’étais toujours énervé pour un rien. Mais là ce n’était pas rien, loin de là.
La confiance c’est la base d’une amitié, la tienne vient de s’envoler de disparaître littéralement. Parce qu’il vient de te prouver qu’il ne croyait pas en toi non plus, qu’il ne te connaissait pas. Il devrait le savoir pourtant, que tu t’en foutais de tout ça, que tu préférais mille fois qu’il te poignarde plutôt que de te cacher la vérité derrière un beau sourire et des belles paroles. Sale menteur.
Et comme si ça ne suffisait pas il fait l’innocent.

« ... Sa-lut. »

Il répond.

Il se fout de ta gueule en plus. Salut ? Putain, non, non. Pas salut, tu fermes ta gueule, tu dis plus rien. T’as plus droit de rien dire. On coupe la main au voleur dans certains pays, on devrait couper la langue des menteurs aussi. Salaud. Connard. Enculé. Ferme ta putain de grande gueule.
Tu l’agrippes par le col plus fermement, à deux mains, l’air véritablement hors de toi. C’était de trop, de trop. Chaque mot sortit de cette bouche sonne si faux à tes oreilles, c’est comme un grincement, c’est détestable ça te donne envie de vomir tes trippes.

« Ferme ta gueule, ok ? Fils de pute. »

Et comme si les mots ne suffisaient pas, ton poing vient se coller en plein dans sa mâchoire (Elle était déjà dead, ça fera moins de boulot à Sora) qu’il ne puisse plus sans servir, qu’il ne puisse plus articuler le moindre mot, le moindre mensonge. Tu lui laisses pas le temps d’aligner une parole, que tu continues à te déchainer sur lui.

« Tu me dégoutes putain. Je pensais qu’on était amis ! Mais ça aussi c’est un mensonge je suppose ! T’AS MENTI SUR QUOI ENCORE KYO ? SUR TON FRANGIN ? C’EST TOI QUI L’A BUTTE C’EST CA ? TU L’AS TRAHI LUI AUSSI ? »

Tu lui assènes un nouveau coup, en lui hurlant dessus des paroles sans sens, en vidant toute la rage que t’as sur le cœur. Tu frappes une, deux, trois fois encore au niveau du visage. Tu veux pas chercher à savoir s’il est encore conscient, s’il entend, s’il est déjà à bout de force. Tu t’en fous de tout ça.
Ta frénésie finit par cesser, tu te calmes, le tenant à bout de bras par le col de son haut. Tu finis par lui cracher au visage sans autre forme de procès, avant de le lâcher.

« Va te faire foutre. »

Tu siffles, avant de tourner les talons, bien décidé à partir d’ici. Vite.

hrp:

*Lun 28 Avr - 20:37*

Un. Deux. Trois coups. Une pluie de violence s'abat sur toi avec une force et une rage démesurées. À côté des poings de Mei, ceux-là son pis encore, décrochant ton mâchoire un peu plus, t'atrophiant davantage et tu gémis sous les coups qui se ruent sur toi sans relâche. T'as même plus la force de hurler, même plus la force de te défendre. T'es qu'un jouet, un pantin sur lequel un gosse qui en demandait trop défoule son caprice. Et la seule chose que tu fais, c'est d'entourer ta tête avec tes bras tremblants, serrant les dents tout en priant le ciel pour que ça s'arrête. Recroquevillé sur toi-même comme un petit animal frêle et blessé, tu fermes les yeux, attendant que ça se finisse. Tu sais que c'est fautif, c'est indéniable, et à découvert maintenant, tu assumes, encaisses. Tu t'y es attendu, à ce moment, mais tu ne l'avais jamais imaginé aussi violent, aussi haineux. T'avais pensé d'abord qu'il te demanderait pourquoi, qu'il aurait essayé de comprendre. Que pour une fois, avec toi, il se serait pas montré impulsif. T'avais pensé qu'avec toi, il aurait tenter de cerner le problème, le pourquoi du comment. Mais rien de tout ça, et même si t'es le coupable, t'es déçu.
Mais tu comprends.
Après tout, il ne doit plus te voir comme un ami, alors pourquoi il ferait ça ?

Fils de pute.
Écho, écho, écho.

Sa phrase se répète inlassablement dans ta tête, et te monte enfin au cerveau.
De pute. De pute. Il insulte ouvertement ta mère défunte. Ta mère qui l'a toujours considéré comme un troisième fils, qu'elle a toujours su accueillir chez elle avec le sourire, avec un amour presque maternel. Et voilà comment il la traitait. De pute.
Tu commences à voir rouge, rouvrant les yeux. Tu ne vois presque rien d'un œil, tu souffres toujours, et tu tentes de te redresser mais ses poings ne semble pas vouloir cesser de tomber sur toi, sur ton visage, partout.

Ton frangin, c'est toi qui l'a butté ?
Tu l'as trahis aussi ?

Hitori. Non, t'as juste pas le droit de prononcer ces mots. T'as juste pas le droit de dire ça, ni même de le penser ne serait-ce qu'une seconde. Tu pensais qu'on était amis ? Ah, moi aussi. Mais plus après ça. Tu peux te défouler autant que tu veux sur moi, tu peux m'insulter de tous les noms, vraiment. Mais pas mère, pas mon frère. Pas eux. Sale petit enfoiré.

Quelque chose de mouillé t'atteint en plein visage et il te laisse là, te pensant rassasié, voir même peut être inconscient. T'aurais dû l'être, en temps normal. Mais là, non, la haine qui te consume te garde la tête à la surface, te rend fou. Tu sens ta peau se tendre sous tes muscles fins et froissés par les coups, tes cheveux et tes poils se hérisser aussi. Et tu te relèves, ignorant le monde autour de toi. Parce que là, c'est entre vous. Il n'y a plus que lui et toi. Tu manques d'abord de tomber, mais tu te rattrapes comme tu peux et tu le suis en titubant, le visage gonflé, sanglant. T'es méconnaissable, et tant mieux. Tant mieux.

« Tu. T'as pas le droit... » tu murmures, à bout. Et ça te broie le visage un peu plus. Mais tu t'en fous, pour ce que tu as à faire et dire, tu veux bien enrôler le jeu du masochiste.

Vous êtes presque à la sortie, et tu profites du fait qu'il y ait moins de monde pour te jeter sur lui avec le peu de force qu'il te reste. Et tu frappes. Tu sais pas où, tu vois presque rien, mais tu frappes. Puis, à ton tour, tu hurles comme tu peux, ta mâchoire se mettant à grincer et craquer sinistrement.

« T'AS PAS LE DROIT, PUTAIN. »

T'es presque certain que ton visage se noie sous les larmes de colère et de douleur, parce que t'es furieux, hors de contrôle. Et t'as juste envie de lui faire payer ses paroles.

« Tu vois Mizuki, tu peux me dire ce que tu veux, que je suis un putain de connard égoïste, le pire des salaud du monde, mais eux... Eux. Je t'interdis de parler d'eux comme ça, JE TE L'INTERDIS APRÈS TOUT CE QU'ILS ONT FAIT POUR TOI. » tu t'arrêtes, tes poings aussi, t'en peux plus, alors tu t'accroches à tes mots. « Je suis peut être un monstre, le pire de tous, tu me crois vraiment capable de faire ça ? De le tuer ? »

Maintenant, c'est officiel, les larmes déferlent sur tes joues, tu sens leur sapidité au coin de tes lèvres gercées. Tu les essuies rapidement d'un revers de la main en reniflant bruyamment.

« Si je t'ai caché ça, c'était pour te garder, pour pas te dégoûter. Pour pas que Emiko sache d'une autre bouche que la mienne que si je la récupère, ça serait avec de l'argent sale. »

T'es anéanti, littéralement. Bouffé par les regrets et les remords. Et tu recules, t'éloignes de lui sans oser le regarder dans les yeux.

« Désolé, j'aurai pas dû faire comme ça mais... Putain, ma mère, Hitori... Mec... »

T'oses même pas croire si ces mots sont bien sortis de sa bouche à lui, et tu ne veux pas y perdre ton temps car déjà tu te retournes et tu cherches ton fantôme brun dans la foule, désespérément.

*Lun 28 Avr - 20:38*

Tu soupirais en la voyant venir se cacher derrière toi, comme effrayée par quelque chose ou quelqu'un. Apparemment, c'était toi qui lui avait dit de venir. Tu ne t'en souvenais pas. Effets secondaire de l'amnésie ?
« Bon, Keiko qu'est-ce que tu fous ? Et- »
Quelqu'un de random venait de t'interrompre, sûrement quelqu'un de Tikal ou qui participait au bon fonctionnement des combats, tu te tournais vers cette personne.
« Bonsoir Egawa-san. Mihoko et Saki sont introuvables, elles devraient être là normalement. Sans elles, on ne peut pas faire le combat, il faudrait un remplaçant pour Tikal. »
Tu tournais ta tête vers ta meilleure amie, bizarrement elle aussi te regardait droit dans les yeux. Tu lui fis comprendre ce que tu pensais, elle semblait refuser ce que tu pensais, et tu la forças quand même en l'emmenant vers le couloir où passent les combattants.
« C'est le seul moyen pour nous de faire le combat d'accord ? Je te fais confiance. N'oublie pas ce que je t'ai appris, ok ? Sois forte. Et puis, avant que tu fasses la remarque : je ne peux pas reparticiper, pigé ? J'ai déjà combattu donc voilà. Bonne chance Keiko ! »
Et tu l'abandonnas là, la laissant aller vers les égoûts. Meilleurs amis, hein.

*Lun 28 Avr - 20:41*

« Le septième et dernier combat, opposant Pen-Pen à Keiko Ohkina, a été lancé. »

*Lun 28 Avr - 21:14*

Masato se questionne sur ton attitude, mais tu t'en fous, tu aimerais juste ÉCHAPPER A KIZASHI ET oh wait c'est qui ce mec qui vient comme ça genre tranquille fais toi plaise fais comme chez oit ma gueule ??

... DE QUOI ? Tu regardes ton meilleur ami, perplexe. Il vous manque des combattants, soit. Mais. POURQUOI MASATO TE REGARDES COM-NOOOOONNNN ? Tu ris nerveusement, un peu beaucoup fort, pas du tout, DU TOUT dans ton assiette.

De quoi hahaha ? Est-ce que TU RIGOLES ?

Ta voix part en live, ton cœur s'emballe, tu ne veux pas MOURIR ?? ET POURQUOI IL TE POUSSE LA NON STOP STOP

STOOOO-AAAAAAAAHHH !

Tu cries dans les aigües avec la très ferme et résolue intention de leur briser les tympans, mais, ce n'est pas ton pouvoir, HELAS alors te voilà trainée jusqu'au couloir des combattants et il te met face à la dure réalité.
T'as juste une énorme envie de chialer, mais tu t'avances, obligée.

THE SHOW MUST GO ON FUCKING BITCHIES.

*Lun 28 Avr - 21:32*

Tu repars, encore perdu dans une colère incontrôlable. Pourtant elle se calme s’estompe à mesure que tu marches en direction de la sortie. Inspires, expires. Comme ça. Tes membres se détendent un peu, tu serais incapable de dire ce que tu viens de faire ni ce que tu as dit, t’étais comme possédé.
Par un démon qu’on appelle déception.

Tu la rouais de coup il a rien dit, il a rien fait pour t’arrêter. Rien. Ça te surprendrait presque. Venant de lui. Ah mais c’est vrai, ce type tu ne le connais pas, tout bien réfléchi. Ça te brise le cœur mais c’est comme ça. C’est dingue l’effet de huit ans sur une personne, tu n’imaginais pas.

« Tu. T'as pas le droit... »

T’entends sa voix, te sortant de ton espèce de torpeur. Tu t’arrêtes. Sans rien dire. Toi non plus t’avais pas le droit de me mentir, mais tu l’as fait.
Tu ne t’attendais pas à ce qu’il se jette sur toi, brusquement, te faisant perdre l’équilibre et tomber à la renverse alors que tu te retournais tout juste. Il te rend tes coups, te frappe comme tu l’as fait quelques minutes plutôt. Il hurle et tu ne comprends pas. Tu comprends pas pourquoi t’as pas le droit. T’as pas le droit de lui en vouloir de t’avoir menti, d’avoir remis comme ça en doute tout ce sur quoi votre relation est basée ? Non, évidemment.
Tu fermes les yeux tu peux qu’encaisser tu ne peux pas te défendre, t’es coincé, il est encore en train de te faire mal, concrètement avec ses poings. Non en fait, ça fait moins mal, moins mal que de découvrir qu’il n’a fait que mentir.

« Tu vois Mizuki, tu peux me dire ce que tu veux, que je suis un putain de connard égoïste, le pire des salaud du monde, mais eux... Eux. Je t'interdis de parler d'eux comme ça, JE TE L'INTERDIS APRÈS TOUT CE QU'ILS ONT FAIT POUR TOI. Il marque une pause, te laisse le temps de souffler avant de reprendre. Je suis peut être un monstre, le pire de tous, tu me crois vraiment capable de faire ça ? De le tuer ? »

Le tuer… Tes mots te reviennent. C’est vrai tu l’as accusé de ça. Et là, maintenant que t’es calmé tu ne sais pas vraiment. T’en sais rien. Il était pourtant à deux doigts de la crever, la fille dans l’arène. Il est pourtant entrain de te ruer de coups. Ca le met en tort, et pourtant. T’en sais rien. Tu ne connais pas ce type qui te frappe.
Tu sens quelque chose d’humide sur ta joue, puis une autre. Il te crache dessus lui aussi ? Non. Non ce n’est pas ça. Quand tu rouvres les yeux tu le trouves entrain de chialer.

« Si je t'ai caché ça, c'était pour te garder, pour pas te dégoûter. Pour pas que Emiko sache d'une autre bouche que la mienne que si je la récupère, ça serait avec de l'argent sale. »

Pour pas me dégoûter ? Putain, c’est l’effet inverse là. Là je suis dégoûte, là j’ai envie de pleurer d’hurler. Putain. Putain.
Tu sens que ça monte aussi, t’as les yeux qui piquent.
Finalement il recule, s’écarte de toi alors que t’es encore par terre, perdu.

« Désolé, j'aurai pas dû faire comme ça mais... Putain, ma mère, Hitori... Mec... »

Tu conçois que tu étais allé trop loin… En disant certaines choses… Et il repart, sans rien ajouter.
T’es plus en colère, t’as plus envie de frapper qui que ce soit. T’es juste déçu mais tu sais plus de qui. De lui ou de toi-même parce que tu t’es laissé emporter, que t’as dit des choses que tu ne pensais pas au lieu de chercher à comprendre. Tu t’en veux, c’est horrible comme tu t’en veux. Tellement que tu te mets à chialer pitoyablement dans ton coin en te redressant pour t’asseoir, essuyant d’un revers de manche le sang de ton nez.
Tu t’oses même à l’appeler, dans le moindre espoir qu’il se retourne.

« Kyo… »

Tu gémis douloureusement en essuyant tes larmes, frottant tes yeux rougis avec tes poings comme un enfant.
T’attends pas de réaction de sa part, tu veux juste qu’il sache que tu t’en veux.

« Reviens… Je suis désolé je… »

Tu t’étrangles dans tes sanglots et t’abandonnes l’idée de te ridiculiser davantage. C’est foutu, fini.
Mais tu ne veux pas le perdre une nouvelle fois. Tu ne veux pas perdre ton ami une nouvelle fois après avoir attendu huit ans pour le revoir.

hrp:

*Lun 28 Avr - 22:28*

Ok well. Non seulement tu déclames un remix définitivement suspect de Roméo et Juliette au beau milieu d'une salle remplie d'au moins trois personnes tout à fait à l'aise avec l'idée de te taper dessus, mais en plus, tu découvres tout juste que Kyo est un psychopathe. Non, sérieusement, est-ce qu'il est sur le point d’éviscérer ta meilleure amie par défaut, là ? Oh god. Oh god. Oh god mais qu'est-ce que c'est que ces putains de psychopathes t'avais pas signé pour ça, ni du côté de l'hystérique aux confettis ni du sien. Argh. Tant de violence. Ainsi donc, toi aussi mon fils.

Ah bah c'est bon c'est fini trop cool tu vas pouvoir rentrer chez toi bientôt vu que tu n'as profondément rien à faire des deux derniers combattan- attendez. Attendez, c'est un pingouin, le machin à l'écran géant ça ? UN PINGOUIN ? UN PINGOUIN IHIHIH OH MON DIEU ON A DU TE TAPER UN PEU TROP FORT SUR LA TETE PARCE QUE SUBITEMENT TU TROUVES CA ABSOLUMENT FORMIDABLE TU DOIS IMPERATIVEMENT EN PARLER A SHIN TON NOUVEAU POTE IMMEDIATEMENT AVANT QUE CETTE IDEE NE TE SORTE DE L'ESPRIT.

"- Mec, dis-tu d'un ton extrêmement inspiré en lui tapant fraternellement sur l'épaule. Mec, les pingouins c'est le truc le plus COOL du monde. Non mais TU REALISES ? Ils GLISSENT, et ils ont des COSTARDS INTEGRES A LEUR FOURRURE et putain j'suis tellement jaloux de leurs sick moves si tu savais c'est l'animal le plus FABULEUX DE LA TERRE et j'crois que j'les aime viens viens Shin viens on adopte des pingouins tous les deux et... Ah non non non attends je peux pas avoir de gosses avec toi j'suis fiancé j'suis désolé MAIS FAUT TROP QUE JE TE DISE les pingouins c'est vraiment GRAVE LA VIE et oh tiens attends attends tu veux venir avec moi y'a mon meilleur copain il se fait encore tabasser et ça c'est un peu moins la vie !"

Sur ces mots extrêmement louches, tu te lèves d'un bond, entraînant Shin au passage, dans l'espoir de retrouver ton albinos de compagnie dans la foule.

*Lun 28 Avr - 23:04*

T'essayes d'avancer, t'essayes. Un pas devant l'autre, lentement. Trop lentement. Tu te traines, t'en peux plus, t'es à bout. Pas physiquement, mais mentalement surtout. T'es complètement anéanti, tu sais pas quoi faire et pourtant t'as envie de faire marche arriere, te jeter par terre devant Mizuki et lui dire à quel point t'es désolé, à quel point tu ne voulais pas faire mal les choses. Mais c'est trop tard, il pensait que vous étiez amis. Il a employé un temps passé alors... ça ne doit plus vraiment être le cas. Du moins pour lui.
Un bruit de sanglot se fait entendre, derrière toi. Malgré le bruit et l'ambiance, tu l'entends très nettement. Et ça te brise le coeur.

Kyo...
Il t'appelle. Il t'appelle avec cette voix étranglée, brisée, et tu te sens céder. Progressivement, tu t'arrêtes, serrant les poings pour te retenir de fondre, de passer pour un faible, encore une fois. Mais tu l'entends pleurer davantage, ton cœur lourd et douloureux manquant un battement. Non, Mizuki, je suis pas l'ami qui te faut, laisse moi partir, je veux pas te faire du mal avec tout ça.

Reviens... je suis désolé, je...
Non, tais-toi.
T'as beau résister, t'as beau te hurler intérieurement de ne pas y aller, c'est trop tard. Tes pas t'ont ramené en arrière, rapidement, accourant à cet appel de détresse. Et puis tu te laisses tomber à genoux par terre, en face de lui, le souffle court, les yeux vitreux. Et, dans un élan que tu ne peux refouler, tu l'enlaces, passant tes bras autour de lui fermement, murmurant.

- "Je suis désolé, j'aurai pas dû, je suis désolé. Mizuki... Pardon, je te mentirai plus, je te dirai tout. Promis. Je. Désolé..."

Tu le serres fort contre toi, comme si ta vie en dépendait. Tu ne veux plus lever la main sur lui, t'as jamais voulu. T'as pas voulu lui mentir aussi, mais t'avais trouvé juste ça mieux pour vous. De garder votre amitié loin de tout ça.
Ton étreinte dure un certain temps, tes lames venant mouiller son haut et tu tentes de calmer ses sanglots et les tiens en même temps. Tes mains lui frottent doucement le dos alors que tu te recules, l'examinant en tâtant le plus délicatement possible son visage d'une main. Tu l'as blessé. Ça saigne. Et tu t'en veux. Terriblement. Rapidement, tu lui demandes d'un ton pressant et inquiet.

- "Je. Ça va ? Je t'ai pas trop mal ?"

Tu t'en fous d'être à moitié borgne. Tu t'en fous d'avoir mal, d'être épuisé. Il y a que lui qui compte, que lui qui mérite tout sauf ça. Parce que c'est ton meilleur ami, putain.

*Lun 28 Avr - 23:29*

C'était une victoire qui était loin d'en avoir le goût.
On -qui, tu ne savais pas- t'avait aidée à sortir de l'arène, mais maintenant, t'étais seule. Tu savais à peu près comment te rendre jusqu'aux tribunes, mais une fois là bas, que faire ? Ta peau te brûlait & surtout, t'y voyais quasiment plus rien. Seulement des formes & des ombres, pas vraiment de quoi reconnaître un potentiel visage familier.
T'as arrêté de pleurer, mais t'as toujours envie de te rouler en boule par terre & de te laisser crever là. T'es une habituée des combats maintenant, tu savais que ça pouvait plus ou moins bien se passer, mais tu t'attendais certainement pas à ça. Oh non, clairement pas.

En entendant des pas, t'en déduis que le dernier combat va bientôt commencer, & que t'as pas d'autre choix que de retourner aux côtés des spectateurs avec ton visage monstrueux. Quoi que. Rassemblant tant bien que mal les dernières forces qu'il te reste, tu actives ton pouvoir &, désormais, ton visage a exactement la même apparence qu'avant. Pour les autres, tout du moins. Toi, tu sens toujours ta peau à vif & les démangeaisons insupportables. Mais tu te lèves, tu trouves le courage de mettre un pied devant l'autre & tu te traînes, terrorisée, jusqu'aux tribunes. La lumière de l'écran géant t'éblouit, tu te sens bousculée sans ménagement & t'as juste envie de te remettre à pleurer, quand à ta droite une voix familière retient ton attention.

- Shin ... ? tu murmures, hésitante. Shin, c'est toi ? Shin j'y vois rien, j'ai mal, je ... tu pourrais m'aider ... ? tu demandes faiblement, ta voix sur le point de se briser de nouveau.

*Lun 28 Avr - 23:39*

En fait ton nouvel ami était encore plus dingue que ce que tu pouvais t’imaginer REMEO ET JULIETTE PUIS UNE DÉCLARATION D'AMOUR ENVERS UN PINGOUIN ??? Wow. C'était vraiment quelqu'un.... d'étonnant ? Puis il te parle de son meilleur ami qui venait de se faire tabasser d'après la description c'était celui qui avait défigurer Mei avant de se faire latter par cette dernière, well. Il t’entraîne avec lui et au fur à mesure qu'il avance, il perd sa prise et tu le perd de vu. Well. Tu allais bien le retrouver, enfin plus tard parce que là c'était bienvenue a Zombiland qui te faisait face.

C'était Mei ? Au timbre de la voix il n'y avait aucun doute. D'accord t'avais peut-être essayé de l’esquiver sur le début, mais t'allait définitivement pas la laisser comme ça. « Viens là, je vais te soigner » Tu l’entraînes par le bras dans un coin plus tranquille & fouille dans ton sac. T'avais toujours un peu de morphine sur toi, tu tend son bras et lui injecte le produit. « Ca t'aidera a avoir moins mal » parce que, OUI, RÉCUPÉRER UN VISAGE CA FAIT MAL.
Tu tends les bras vers son visage, les enveloppant et commençant a user de tes pouvoirs, ils avaient eu le temps de revenir entre deux combats, elle avait de la chance.
Quelques minutes plus tard & voilà que c'était comme si personne ne l'avait jamais frappé. Sa peau retrouvait sa netteté. « C'est bon j'ai terminé. »

POST EN 5MIN OK JE VAIS DORMIR BONNE VALSE ET ROULAGE DE PELLE MEI.

*Mar 29 Avr - 12:26*

Il revient, il revient, et même toi t’as du mal à le croire alors qu’il est là. Contre toi. Tu sens ses bras passés autour de toi, alors qu’il t’étreint doucement. Il a beau être si près tu as du mal à vouloir croire qu’il est là. Ça te semble irréel alors que tu le pensais parti pour de bon. Rien que cette simple pensée te fait sangloter davantage alors que tu viens agripper son haut, comme un chaton apeuré qui craindrait qu’on l’abandonne au milieu de tous ses inconnus.
D’ailleurs tu t’en moques, des gens autour.

« Je suis désolé, j'aurai pas dû, je suis désolé. Mizuki... Pardon, je te mentirai plus, je te dirai tout. Promis. Je. Désolé... »

Je te mentirai plus… Ça veut dire que tu vas rester là, alors. Promets-moi que tu vas rester aussi.
Mais tu dis rien, tu le penses juste très fort alors que t’essaye de te calmer. Tu te sens mieux déjà, soulagé. Tu fermes les yeux en restant contre lui, tu t’en fous de ce que peuvent penser les gens, tu veux juste qu’il comprenne que tu veux qu’il reste. Avec toi.
Finalement tu retrouves le contrôle de tes émotions, les larmes ont cessé de dévaler tes joues humides alors qu’il recule un peu la tête pour constater l’étendue des dégâts. Tu essuies tes yeux d’un revers de manche en le laissant faire. Tu saignes juste du nez, et t’as un beau coquard aussi.

« Je. Ça va ? Je t'ai pas trop mal ? »

T’as déjà vu pire, va. Tu t’en remettras.

« Tu ferais mieux de t’inquiéter pour toi, abruti. »

Tu réponds en venant taper au sommet de son crâne, histoire de lui rappeler que c’est lui qui est mal en point. Sérieusement il s’est vu cet imbécile ? C’est pour lui qu’on devrait se faire du souci. Mais toi tu t’en fais pas plus que ça, tu sais qu’il est tenace celui-là, s’il a la force de s’inquiéter pour toi c’est qu’il est en forme.

*Mar 29 Avr - 13:12*

Tu sens des gens qui te bousculent, tu distingues des ombres en mouvement & tu te dis que t'es à deux doigts de te mettre à hurler. T'as l'impression que ton coeur va exploser dans ta poitrine, jusqu'à ce qu'enfin la voix familière de Shin te réponde. T'es qu'à demi-consciente lorsqu'il t'entraîne dans un coin, lorsqu'il te fait une injection de dieu seul sait quoi, lorsqu'il pose ses mains sur ton visage & que ta peau se régénère, lentement. Puis à mesure que son pouvoir fonctionne, l'injection se met elle aussi à faire effet & tu te sens mieux, plus légère, plus tranquille. Les battements de ton coeur se calment, & il te semble soudain crucial de déterminer si oui ou non l'oxygène est un poison qui mettrait potentiellement 80 ans à nous tuer. D'ailleurs, tu trouves ça vachement rigolo comme question, parce que t'éclates de rire dans la seconde même où elle te traverse l'esprit. Toute contente, tu sautes au cou de Shin en bégayant des remerciements totalement inintelligibles entre deux gloussements. Dans un accès de conscience, tu te demandes s'il n'aurait pas volontairement surdosé ce qu'il t'a injecté dans le bras, puis ensuite ladite conscience se fait la malle pour de bon.

Tu te relèves & tu t'éloignes en sautillant, un grand sourire aux lèvres, tout en te demandant ce que pensent les oursins de l'agriculture intensive en Moldavie occidentale. Personne ne pourrait se douter que tu t'es battue & que t'avais tout le visage à vif quelques minutes plus tôt, & à vrai dire même toi t'y penses plus. T'adresses à Shin un grand signe de la main dont toi seule comprend la signification -& encore, pas sûr- avant de te fondre dans la foule en titubant. Au loin, t'aperçois Taiga & puisque Dris est parti & ne risque plus de te manger parce que Dris mange les enfants c'est évident, tu te mets à courir vers lui, manquant de t'étaler par terre plus d'une fois.

- HeeeEEEeeeey, tu lances, dis dis dis Taiga tu trouves pas ça DRAMATIQUE que les gens dansent aussi peu de valses ? Moi je trouve ça honteux C'EST TELLEMENT BEAU LA VALSE danse la valse avec moi allez s'il te plaaaaaaait tu lui dis en faisant la moue, tout en tirant avec insistance sur sa manche comme une enfant de quatre ans.

& sans plus attendre, t'attrapes son bras ~~dont judge me je n'ai ABSOLUMENT AUCUNE IDEE de comment on danse la valse~~ & tu l'entraînes dans un semblant de danse, manquant de trébucher dès que t'esquisses un pas. L'idée qu'il n'a probablement aucune idée de ce qui se passe ne t'effleures même pas l'esprit ne serait-ce qu'une seconde, ni quand tu danses, ni quand tu finis par l'embrasser sans trop savoir pourquoi. De toute façon, la vraie question, c'est de savoir savoir si les orchidées ont une conscience propre & indépendante, on est bien d'accord.

POURQUOI J'AI FAIT CA:

*Mar 29 Avr - 14:42*

Le combat qui avait opposé Mei a un Atlantide avait été à la fois fantastique et effrayant. La victoire était pour Eldorado, mais la jeune femme n'était pas sortie indemne du combat. Au contraire, de ce qu'avait vu Taiga, elle était salement amochée. Mais voilà, le dernier combat opposait ce pingouin d'Afrique du Sud à une Tikal. Qui allait gagner ? C'est évident, Taiga n'avait pas besoin de regarder le combat pour savoir ça. Ca le désespérait mais au moins, les Eldorado avaient gagné deux combat sur quatre, c'est déjà ça de gagné. Alors que certains commençaient à partir du bâtiment abandonné, le jeune recruteur recherchait Mei parmi la foule. Peut-être qu'elle était à l'infirmerie ? Peut-être qu'elle est morte ? Ouais, peut-être.

Et bah non, Taiga pouvait l'entendre au loin. Elle avait l'air en parfaite santé comme à son habitude. Et ça ne clochait pas, elle qui venait de recevoir le plus gros pain brioché aux trois chocolats dans sa gueule, son état ne devait pas être aussi cool. Un mutant l'aurait soigné ? Sûrement. Par contre, le mec qui a dû soigner cette fille a dû aussi modifier un neurone de son cerveau parmi tant d'autre. Mh, salsa ? Quoi salsa ? Et le voilà parti, à danser de la "salsa" avec Mei. Alors là, elle n'avait pas perdu un neurone mais son cerveau tout entier. Aller, j'accuse les Atlantide de lui avoir donné une drogue hallucinogène à la con. Et là, le couple s'immobile. Et voilà qu'un baiser venait d'être échangé. Un baiser doux et amour-ferme ta gueule ce baiser n'était juste pas PRÉVU. Ce putain de roulage de pelle intense était pas prévu DU TOUT.

- ...............

Long, gros et profond silence. Taiga n'en revenait pas là. On avait vraiment drogué Mei.

- ... Je savais pas que t'avais des penchants pour moi.

Non mais sérieusement, il y croyait. Peut-être qu'elle était heureuse de gagner ce combat, elle avait peu de chance .. Mais là, y'a des doutes, de gros doutes.

- Je sais pas ce que t'as fumé mais c'est de la bonne. J'te propose qu'on rentre au repère, histoire de ... Savourer notre victoire à notre façon, mh ?

Et il posait ses mains sur les épaules de la miss pour l'emmener hors du lieu. Non mais autant prendre des précautions et ne pas aggraver les choses. Déjà que Mei était bien aggravée mentalement, elle pouvait aggraver la situation à cause du fait qu'elle soit aggravée. Bref.

Cette session fut particulièrement intéressante.

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