18H20. Il y avait de moins en moins de monde à cette heure-ci, le parc se fermera bientôt. Enfin, il pouvait se fermer je trouverai facilement un moyen d'en sortir, je ne me fais pas vraiment de soucis. Je préfère sortir tard, là où il fait moins chaud et où il y a moins de monde. J'étais tranquille pour faire mon petit footing du soir. Oui oui, moi ce n'est pas les matins mais le soir. Et comme je souhaite m'entretenir histoire de ne pas ressembler aux américains poulet-chips-coca... C'est donc avec la musique aux oreilles, que je courrais en rythme. J'aperçois un petit coin interdit d'accès à cause du tremblement qui a eu lieu quelques jours avant. A ce que je vois y'a eu pas mal d'objets cassés, mais bon, ça devient un peu une habitude. Même si ça n'a empêché personne d'avoir eu peur. Alors je continue à nouveau, et je m'arrête DE NOUVEAU en plein chemin à la vu d'un rat. On en voit pas tous les jours, mais il y en a. C'est comme une forêt. Mais merde quoi j'ai peur de ces choses. Rrrrh. OUST ALLER RETOURNE A TON HERBE et laisse le chemin des passagers libre gkkdfjlgk. Il devrait être effrayé à la vue d'un homme MAIS IL ME REGARDE. Comme la chose ne semblait étrangement pas bouger, j'ai eu quelque sueur froide, j'ai observé autour de moi histoire de savoir si quelqu'un m'observe et se fiche de moi. La voix est libre, je fais demi-tour en lâchant un soupir de soulagement. Je hais les bestioles. Quelque chose m'intrigue à nouveau. Déjà ça ne sent pas très bon. Ensuite, c'est un lieu isolé, il n'y a personne pour le moment mis à part ses 3 types. Oh, d'accord, ça deal tranquillement. Puis je les entends parler de nous, Paris Avenue. Je décide de m'avancer pour mieux écouter leur conversation car à vrai dire, je me sentais forcément concerné. Ça parle de combat. Aucun doute, il s'agissait bien d'un gang, après lequel... Je n'en sais strictement rien. Je ne suis pas un expert en la matière.
- HEY. Qu'est-ce que vous complotez là ? Ce n'est pas un lieu pour drogue ici, alors barrez vous chez vos potes les gangsters et NE SALISSEZ PAS CE PARC BORDEL. Sion j'appelle les flics. - ....Qu'est-ce que tu veux toi, tu sais seulement à qui tu parles ? Tu crois que les flics viendront si on te fait la peau, là de suite ? - Je sais à qui je parle oui, A DE GROS DÉLINQUANTS INUTILES QUI POURRISSENT LA SOCIÉTÉ. Trouvez-vous un travail au lieu de gagner votre fric en vous battant, clochards.
Moi, ou comment signer son arrêt de mort en deux secondes. Le jeune au crâne rasé, avec un style américanisé me lance un regard noir. Il se redresse, s'avance de quelques pas dans une démarche exagéré, tandis que moi, je recule. S'ils me touchent, je m'arrangerai pour que personne ne mise sur leur gang, déjà faudrait-il que je sache du quel ils en font partie. Le jeune homme s'approche dangereusement de moi, oeil pour oeil, dent pour dent. Vous savez, c'est exactement la même scène que ceux dans les films de gang, ou bien de deux lions qui se préparent à se battre. Il me regarde de haut en bas, et crache sur ma gueule. Ma gueule. Oui oui, ma gueule, my face, ma figure quoi. Pas mes chaussures mais ma gueule. En temps normal, j'aurai fuit. J'aurai joué au lâche. Même si je vais sûrement pas tarder à le faire mais là. LA. LA C'EST UNE RÉELLE PROVOCATION DE VERMINES. UN MANQUE DE RESPECT. Je m'essuie le visage complètement dégoûté, et, à mon tour je lui crache à la figure avant de lui donner un coup de pied magnifique aux bijoux précieux d'un homme. QUOI C'EST LÂCHE. JE M'EN FOUS. IL SE MÉFIERA PLUS TARD, Y'A PAS QUE LES FEMMES QUI SAVENT LE FAIRE. Je n'ai aucune pitié organique. Puis, vous savez quoi. Je cours.
Parce qu'effectivement les deux autres zigotos me pourchassaient, délaissaient leur collègue pour le venger. Évidement entre racailles, ils se soutiennent hein. La bonne blague. J'enlève mes chaussures pleine de boues et tente de les viser. Super, j'en ai eu un. J'espère qu'il a pris le temps de respirer ma chaussure histoire qu'il garde cette douce odeur de transpiration dans ses poumons. Mais du coup... je me retrouve comme un clochard avec des chaussettes. Et franchement, ces petits cailloux sont en train de faire saigner mes pieds. Alors je passe sur la pelouse, c'est déjà bien plus agréable - puis vous savez, le ridicule ne tue pas sur le moment, personne ne pense à la honte -. Je tombe sur une jeune fille brune, super, je m'arrête un instant pour reprendre ma respiration.
- JE ME FAIS COURSER PAR DES PSYCHOPATHES S'IL TE PLAIT SAUVE MA VIE INVENTE UN TRUC OU VIENS ON VA DERRIERE UN BUISSON EN FAISANT DES BRUITS BIZARRES JUSTE POUR QU'ILS SE BARRENT. ....non. NON ATTENDS CA VA LES ATTIRER, C'EST LE STRESS GKLGJDLDFH FAIS QUELQUE CHOSE S'IL TE PLAIT MARIA.
Pourquoi Maria Pourquoi appeler une inconnue Maria Je ne sais pas
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Mer 9 Avr - 21:51
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Sam 19 Avr - 14:06
et toi t'aurais fait quoi ?
Gen, pourrais-tu un jour parler à une parfaite inconnue de manière poli, calme, courtois et doux. Et non pas ce que tu es en train de faire c'est-à-dire lui hurler aux oreilles jusqu'à la rendre sourde et paniquée ? Non ce n'est tout simplement pas possible. Pas dans ce genre de situation où je risque d'y laisser ma figure. Tu tu tu tu ne t'appelles pas Maria hein ? Mais mais comment te dire que actuellement ça n'a strictement aucune importance de comment tu t'appelles je suis en train de te demander de l'aide, chaque seconde compte, de simple paroles en fait perdre, tu vas voir si je meurs dans une minute tu auras ma mort sur la conscience petite. Oh non je crois qu'il arrive je les entends chercher et courir adieu, adieu maman, papa, tous ces gens que j'ai pu rencontrer, adieu Seri, adieu les deux types aux visages parfait, adieu Tanaka, adieu le lama, adieu hirohito le papy, adieu la fille porcine chelou, adieu patron, adieu. Ouais non, je suis un guerrier je ne vais pas me laisser faire, qu'ils essaient seulement de.
Je ne sais pas très exactement ce qu'elle comptait faire, mais elle me donna son sweat, et mis sa capuche sur ma tête. Oh, tu veux me déguiser mais ça ne va jamais marcher. Ils ne sont pas idiots quand même oh non je vais mourir. Ou peut-être pas finalement. Ça ne s'arrêtait pas là puisqu'elle se collait à moi en m'entourant de ses bras. Je baisse alors légèrement la tête vers elle comme si je la rassurais. Et j'ai compris le cirque suite à ses paroles. Je frottais alors ma main contre son dos tout en douceur. Mais au fond de mon âme, mon coeur battait tellement vite, je me sentais en train de trembler. J'avais peur qu'ils s'approchaient pour nous demander où j'étais parti. Peut-être aurait-elle répondu mais s'ils me soupçonnait je. En plus je n'ai pas mes chaussures oh mon dieu.
Puis par chance, miracle et par l'aide de cette fille. Ils partent comme des attardés. J'attends quelques bonnes secondes histoire d'être bien sûr qu'ils soient assez loin. Je souffle un bon coup, c'était presque si j'avais envie de me jeter sur l'herbe pour évacuer tout ce stress. Je pose ma main contre ma poitrine et lève les yeux vers le ciel. MAMAN BORDEL. Alors que je m'apprêtais à remercier la demoiselle, elle insiste de nouveau sur le fait qu'elle ne s'appelait pas Maria. Mais. je. j'ai compris. Je sais que tu ne t'appelles pas Maria j'ai juste eu une déconnexion mental pendant de longues secondes.
- Euh. Ouais, ouais je sais mais Maria te vas super bien je trouve. Tu ne trouves pas, hahaha ? Ouais ok non. PARDON MAIS J’ÉTAIS TELLEMENT PAS BIEN JE NE RÉFLÉCHIS A RIEN QUE JE, voilà. Comprends moi. Uf. Je lui saisis la main, pose un genou au sol tel un chevalier. Je te remercie Ô Mari...je ne sais quel est ton nom, tu m'as sauvé la vie, la vie d'un homme. Un homme qui aurait pu les vaincre, mais hélas ils étaient beaucoup trop nombreux. Je pose ma main contre mon front avant de la retirer. Que pourrais-je faire pour te récompenser ?
Déjà commence par lui rendre sa veste et arrête ce cinéma. Et c'est ce que je fais. J'espère seulement qu'il n'a pas trop empesté de ma transpiration en quelques secondes, sinon je suis désolé pour elle. En y pensant, ça n'aurait pas été certain m'auraient fuit, m'aurait ignoré... m'aurait même trahi en me pointant du doigt par la panique. Je. Nous vivons dans un monde trop cruel, je pleure intérieurement. Je sors alors quelques billet de yen et lui pose sur la paume de sa main.
- Tiens. Si si j'y tiens garde le ne sois pas gênée. Insistais-je sans qu'elle n'ait encore pu dire un mot. Comme ça tu pourras raconter à ton entourage que tu as sauvé la vie d'un homme...........Bon j'aime bien exagéré c'est drôle mais j'aurai peut-être pu finir à l'hôpital. Et excuse moi si ton sweat non sent pas très bon, je n'ai pas de parfum sur moi. Raaaah je te jure ces racailles de nos jours. Ils n'ont rien d'autre à foutre que de jouer au rebelle parce qu'ils sont dans un gang. ET EN PLUS ILS MANQUENT DE RESPECT. Quelles pourritures.
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Sam 3 Mai - 12:50
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Mar 6 Mai - 22:57
et toi t'aurais fait quoi ?
Quoi ? Sérieusement ils reviennent ? Et merde, je me disais bien que c'était trop facile, je regarde donc à droite à gauche et commence à sautiller sur place en me mordant le pouce. Finalement je me rends compte que ma soit disant sauveuse, m'a fait une petite blague. Pas spécialement drôle hein, ça m'a mis un bon coup de pression. Je fronce légèrement les sourcils et prends un air sérieux pour montrer que ça n'est pas spécialement MARRANT. Néanmoins, j'étais soulagé de savoir que ce n'est pas réel. Moi ? Moi les avoir chercher ? Et ne pas assumer ? Bon, certes oui. Un peu, j'avoue. Si je n'avais rien dit rien de tout ça ne serait arrivé, mais ça serait bien qu'on ait un parc sans dealeur et peut-être même que ce sont des agresseurs, qui sait. Ils ont osé me menacer quand même, hein. S'ils font parti d'un gang, tout est possible. Rah, ce sont tellement des parasites.
- J'ai seulement dis que le parc n'était pas un lieu d'échange de drogues. Ils m'ont menacé et je les ai insulté après, haha. Donc forcément quand j'ai vu que l'un s'avançait vers moi, j'ai préféré sauver ma peau que faire le kaid. Franchement, ils font parti d'un gang et n'ont plus aucun respect pour personne, leur violence ne m'étonne tellement pas.
Je n'avais pas grand chose à me reprocher de toute façon. J'ai toujours fait ma vie tranquillement de mon côté. Je savais la raison du pourquoi des gangs se sont formés, et bien qu'on ne dort pas spécialement toujours bien le soir (en plus de savoir qu'ils sont énormément nombreux) mais ce n'est pas comme si ma petite personne allait changer les choses. D'ailleurs ça ne devrait même pas être mal vu de participer aux mises, au contraire on les aide avec ça d'un point de vue, avouons le. D'ailleurs, j'y repense d'un coup. Mes chaussures, euh. Il est hors de question que je rentre chez moi comme ça quoi.
- Je dois chercher mes chaussures, je suis sûr qu'ils ne les ont pas apporté avec eux, tellement ils étaient préoccupés à me courir après haha. Ils doivent forcément être dans le coin, tu m'aides à chercher ?
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Mer 14 Mai - 20:28
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Ven 27 Juin - 12:24
et toi t'aurais fait quoi ?
Je n'arrivais même pas à lire sur son visage si elle le voulait ou non. Bon j'ai envie de dire que PERSONNE AU MONDE ne rêve d'aller chercher les chaussures d'un autre, inconnu qui plus est. Ils n'ont pas que ça à foutre. Moi je serai déjà parti à l'heure qu'il est. Seulement comme c'est moi qui l'a actuellement dans le derrière un peu d'aide ne lui fera pas de MAL. Elle lance alors par ironie que j'avais deviné son passe-temps favori. Pour le coup je ne savais même pas comment réagir ni comment le prendre. Mais j'haussais les épaules et partais les chercher moi-même. Enfin, je remarque qu'elle voulait me donner un petit coup de main. C'est gentil, c'est gentil. J'EN CONNAIS UN QUI SERAIT PARTI. Non mais je retiens, c'est cool de sa part. Alors que l'on marchait durant quelques minutes à chercher désespérement mes chaussures, elle me demande mon nom.
- Mioshin Gen. Hahah tu as certainement dû entendre mon nom quelque part n'est-ce pas ? C'est normal, c'est normal. Je suis un photographe qui compte devenir très très célèbre. Enfin j'ai déjà commencé... Je racle ma gorge, commençant à me la péter un peu et me faire de la pub Je travaille à Paris Avenue et j'ai photographié de nombreuses stars du Japon alors... Euh oui pardon je m'éloigne. OU SONT CES FOUTUS CHAUSSURES DE MERDE LA SÉRIEUX pourquoi j'ai fait ça, pourquoi je ne réfléchis jamais avant d'agir.
Je soupire et jette un coup d'oeil aux environs.
Toi d'ailleurs c'est quoi ton petit nom ? Et pourquoi tu ne décroches pas ? C'est ton petit ami ? Tu as peur que je parle et qu'il croit que tu le trompes ? Je secoue les mains. Ne t'en fais pas je ferai pas un bruit, vas-y, te gêne pas.
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Sam 19 Juil - 0:42
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Mer 23 Juil - 20:28
et toi t'aurais fait quoi ?
Je n'attendais pas moins sur ce genre de réflexions de sa part. Bien que je ne la connaissais pas certes, mais ces quelques minutes de dialogues m'ont à peu près permis de cerner le personnage. Au moins c'était sincère, mais dur. Enfin bon, je ne pouvais rien lui reprocher après tout elle avait parfaitement raison. Je n'allais pas me contredire : je savais très bien que ce fut complètement stupide de ma part aha. Mais la panique, l'angoisse, ont fait que voilà. Un être normalement constitué chercherait simplement à fuir ou à se cacher, moi je balançais mes propres chaussures. Wow. Ça c'est de l’innovation : je ne suis donc pas normal.
- Ouais mais c'était la panique totale tu vois. Ce n'est pas toi qui t'ai fait courser par des types chelou hein. Forcément j'ai fait avec ce que je pouvais....
Je me frotte l'arrière du crane, montrant malgré tout que je pensais ne pas être celui qui avait tort, bien que c'était quand même cherché. Mais qui vous dit qu'ils n'auraient pas agressé une jeune femme qui aurait seulement voulu prendre l'air ? HEIN ? HEIN C'EST PARFAITEMENT POSSIBLE AVEC CES SALES FKDLGFJH du calme Gen du calme. Les gangs et moi, c'est comme Joe en face de Lucky Luke haha. Bref, nous continuons désespéramment nos recherches et la jeune fille me dit son petit nom. Si elle m'avait repris du début, ça m'aurait évité de l'appeler Maria.
- [...] Pour finir, la personne qui m'appelle est mon père et je ne compte pas décrocher donc parle autant que tu le souhaites. Mais pas trop non plus.
Et paf il a fallu de quelques secondes à peine pour qu'elle m'envoie valser. Ça ça voulait dire ferme la et te mêle de rien. Quel caractère. Je la dévisage un instant lorsque je vois un petit attraper une chaussure alors que sa mère l'engueulait. C'EST LA MIENNE JE CROIS QUE C'EST LA MIENNE. Je me précipite vers lui afin de lui arracher ma godasse : c'était bien elle. Le petit semblait effrayer et la mère tirait une sale tête vu comment je venais d'agir. Mais c'est à moi, ça m'appartiens, qu'est-ce que tu vas faire d'une chaussure alone s'il te plait SÉRIEUSEMENT ? Je m'excuse quand même et reviens, allonger le dialogue sans façon.
- Bon au moi j'ai celle-là ahah. Enfin, si je ne retrouve pas l'autre je ne sais pas ce qui fait le plus clochard : marcher sans chaussure ou avec une. je me racle ensuite la gorge. Roh, excuse moi, excuse moi. J'ai tendance à trop m'emballer et de me mêler de ce qui ne me regarde pas.