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 Stalker-Chisame

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Dim 20 Juil - 16:13


Hax
feat.Chisa



Ça faisait déjà un bon moment que tu n’avais eu aucune possibilité de contacter Chisame. Depuis l’épisode qu’il s’était passé entre vous, elle ne répondait plus à la sonnerie, t’interdisant d’approcher ou d’entrer dans son domicile. Ce faisant, tu n’avais aucune nouvelle d’elle. Tu ne savais même pas comment elle se portait et si elle avait trouvé une piste de solution. De ton côté, tu n’avais rien trouvé de plus. Aucun mutant n’était en mesure de lui venir en aide et tu commençais à devenir désespéré. En fait, le seul moyen était qu’elle apprenne à contrôler son pouvoir, mais ça risquait d’être difficile, surtout qu’elle avait déjà essayé par le passé, sans forcément obtenir des résultats concluants.

-Mince…

Tu t’étais longuement demandé ce que tu pouvais faire pour l’aider et tu en étais venu à une conclusion. Tu allais être l’épaule sur laquelle elle allait pouvoir se confier. Elle se devait d’avoir des interactions et d’éviter de se couper de la réalité. En fait, tu avais peur qu’elle se coupe totalement de la réalité et qu’elle finisse par vouloir mettre un terme à sa vie. À toute chose, il y avait une solution et à sa situation, il devait y en avoir une. Dans le cas ci-contre, tu avais trouvé une brèche, quelque chose qui allait probablement te permettre de lui parler, mais surtout de la sauver. Eh oui, grâce aux conseils et à l’enseignement de la magnifique Roksana, tu avais été en mesure de trianguler son adresse I.P grâce aux adresses qui étaient dans son immeuble. Ce faisant, tu avais pu localiser son ordinateur et y glisser un virus tout à fait inoffensif. En fait, celui-ci avait pour but de te donner un contrôle total de son ordinateur. Ce faisant, pendant qu’il était ouvert, tu en profites pour démarrer sa caméra à son insu avant d’afficher la tienne. Elle ne devait pas s’y attendre, mais ton visage venait d’apparaître dans une boîte au sein dans son écran. Aucune possibilité de faire disparaître ton visage  ou de fermer sa webcam, elle était dépendante de toi. D’ailleurs, les haut-parleurs aussi étaient contrôlés par toi, donc même si elle avait le réflexe de fermer son ordinateur, ta voix risquait de continuer d’être projeté, car cet ordinateur n’allait jamais tomber en veille, pas sous ton contrôle.

-Hey Chisame, ça fait longtemps.

Tu souris doucement avant de réaliser qu’elle était en train de faire son travail, en sous-vêtements. Sur le coup, tu rougis un peu, gêné de t’être introduit dans son ordinateur à ce moment précis. Mais bon, tu continues tout de même de la regarder, content de voir qu’elle allait bien.

-Tu sembles en bonne santé de ce que je vois.

Tu complimentais son physique sans te rendre compte qu’elle avait des bandages sur son corps. Tu ne les avais pas encore remarqués, mais ce n’était qu’une question de temps.

-Quoi de nouveau depuis le temps?


C'est comme ça qu'une conversation normale se serait déroulée si elle n'avait pas décidé de hurler et de fermer son écran aussitôt les salutations faites. Tu devais donc te contenter de projeter ta voix à travers ses haut-parleurs en voyant du noir. Ce n'était pas que tu étais un pervers, mais tu préférais la voir en sous-vêtements. C'était beaucoup plus agréable et sympathique.

-Tu sais Chisame, tu n'as pas à avoir peur. Je ne te ferais pas de mal à cette distance. Je suis simplement là pour discuter et ce n'est pas la peine d'attendre que ton ordinateur ce ferme, ça n'arrivera pas.

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Chisame K. Hoshiyo
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Lun 21 Juil - 23:09

Don't panic.

Elle s’était assise à la table, comme à son habitude, dès qu’elle s’était sentie assez réveillée pour le faire, apportant avec elle, à sa gauche, une théière sur un brûleur en céramique, où une chandelle orne en son centre afin de garder le liquide chaud durant les prochaines heures. Son ordinateur portatif trônait devant elle, s’enlevant du mode veille alors qu’elle rentre son mot de passe, se prépare pour une nouvelle journée de travail. L’habitude voulait qu’elle ne mange pas un grand repas. Elle avait perdu l’appétit, le plus gros de celui-ci, dans les dernières semaines et n’avait aucunement à se demander la provenance de ce soudain manque.

Ses côtes lui faisaient extrêmement mal, encore, et la douleur, avait-elle constaté en s’informant sur ces maux, durait pendant un minimum d’un mois et demi, mais pouvait s’étendre sur deux. Considérant qu’elle n’avait pas reçu une assistance médicale professionnelle pour son mal, elle n’espérait pas s’en sortir, même avec l’optimisme le plus poussé qui aurait pu l’animer, avant au moins deux mois, si ce n’était pas plus.

Elle ne se sentait pas très optimiste sur ce coup.

Elle n’avait pris le temps que de mettre ses sous-vêtements et des pantalons amples, ne serait-ce que pour ne pas avoir froid. Le soutien-gorge était bien assez, après les bandages couvrant l’entièreté de son thorax ; tout autre poids supplémentaire aurait pu facilement venir encombrer ses côtes, empêcher sa concentration par des chocs constants de douleur qui étaient déjà bien assez présents : elle les ressentait à chaque fois qu’elle respirait trop profondément, et, de ce fait, s’était habituée à respirer plus souvent du ventre, mais aussi extrêmement doucement.

La journée s’annonçait calme. Une douce musique de fond jouait des haut-parleurs près du lit, parfois en notes pianotées et parfois soufflées dans une flûte traversière. Les caractères voletaient de ses doigts à l’écran, ses yeux hétérochromes parcourant les lignes d’un document afin de le traduire à l’autre, cherchant dans son esprit le mot le plus convenable.

Parfois, son esprit se mettait à voguer ailleurs.

Elle repensait aux dernières semaines et aux événements. Elle repensait à Kizashi qui était venu souvent; tentant d’avoir de ses nouvelles, probablement. Chisame refusait de l’entendre. Refusait de le voir, sous n’importe quel prétexte. Elle ne voulait pas s’attacher et son entêtement lui faisait plus de mal que de bien.

Mais il n’était pas le seul à occuper sa pensée. Il y a quelques jours seulement, un étranger était venu la voir, l’avait perturbé jusque dans la moelle de ses os, autant par ses paroles que par ses gestes.

Chassant la mémoire, elle ne remarque pas, se reconcentrant sur ses écrits, la lumière bleutée s’étant enclenchée sur le haut de son écran. Kizashi se voyait confronté à un visage neutre pendant quelques secondes alors qu’elle restait concentrée, ses doigts voletant contre les touches.

Elle n’aurait jamais pu se douter de sa ruse.

Autant le son de sa voix que son visage qui apparaît brusquement sur l’entièreté de son écran la surprend. Ça la frappe comme l’aurait fait un violent coup. Sous la surprise la plus brusque, un cri d’épouvante s’échappe de ses lèvres alors qu’elle effectue un violent mouvement de recul.

Douleur déchirante. Son hurlement se métamorphose de la terreur la plus profonde à une sourde agonie alors qu’elle tente désespérément de rabattre l’écran de son portable et y arrive finalement. Ne panique pas.

Sa voix continue de se faire entendre dans ses haut-parleurs. Pourquoi ne se met-il pas en veille? Pourquoi?

Elle a mal. Sa respiration se fait haletante. La douleur continue. Elle continue et empire et sa peur en fait de même. Son ordinateur ne se ferme pas. Kizashi lui parle et son ordinateur ne se ferme pas.

Il finira par le faire. Parfois, ça prend plus de temps, c’est ça. Voilà.

Elle doit se calmer. Elle doit se calmer, maintenant.

Entre ses inspirations et expirations se faufilent des gémissements paniqués, endoloris. Elle s’empare de sa tasse de thé, la collant contre elle et se levant de sa chaise. Elle se réfugie seulement quelques pas plus loin, se glissant sur son lit, la tasse, entre ses deux mains, collée contre sa poitrine. Chisame respire et tente de reprendre contrôle de sa respiration. Son ordinateur va se fermer. Elle garde son regard, insistant, sur celui-ci. Il va disparaître. Tout va bien aller.

Les secondes passent. Et le voilà qui la rassure. Le voilà qui lui dit qu’il ne lui fera pas de mal. Et elle, elle qui se met lentement à paniquer parce qu’elle a tellement mal qu’elle en a peur, la douleur ayant provoqué ce trop plein d’émotions qui continue, et lui, lui qui ne veut pas lâcher prise, qui continue d’insister, de vouloir la sortir de son trou quand elle se sait déjà profondément enfoncée. Elle lui a dit de la laisser tranquille. Pourquoi ne le fait-il pas? Pourquoi?

L’ordinateur ne se mettra pas en veille.

Il s’y est infiltré.

Frisson de panique alors qu’elle comprend ce qui arrive. Ce qu’il a fait. Ce qu’il est sur le point de faire.

Gorgée hésitante de thé à deux mains pour éviter de tout renverser. Calme-toi. Ce n’est rien. Respire. Respire.

La douleur ne s’estompe toujours pas et une main se détache doucement de la tasse pour se réfugier sur une des côtes endolories.

Ne parle pas. Si tu ne dis rien, peut-être partira-t-il.

Elle apporte une nouvelle gorgée à ses lèvres, peinant à l’avaler, s’étouffant presque. Ce n’est pas le moment.

Va-t’en, je t’en prie, va-t’en.
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Mar 22 Juil - 1:18


Stalker or savior?
feat.Chisa


MUSIQUE-Tu ne la vois que pendant un court moment perdant ainsi ta sublime vue pour se faire subjugué par un noir total, joie. Elle venait de te fuir, probablement effrayée par ton apparition soudaine. En fait, c’était tout à fait normal surtout qu’il était rare de voir quelqu’un apparaître soudainement sur son écran. Mais bon, malgré le fait qu’elle n’y était pas encore accoutumée, elle allait devoir finir par l’être, car tu comptais bel et bien revenir à la charge à plusieurs reprises. Après tout, ce n’était pas parce que tu agissais comme un voyeur ou un stalkeur que tu avais de mauvaises intentions. Surtout, que tu te sentais un peu mal de savoir que tu venais de la mettre dans un état de bouleversement total ! En ce moment, elle devait probablement attendre que tu disparaisses en même temps que la mise en veille de l’ordinateur. Surprise, tu avais programmé les nouvelles configurations de son ordinateur pour qu’il ne puisse pas se fermer même si elle baissait l’écran. C’était dommage, très dommage même, mais c’était la seule initiative. Tu t’y étais préparé et tu savais avec pertinence qu’elle n’aurait pas réagi comme un personnage de séries animées. Quoique ça aurait pu être plaisant de la voir privilégier sa pudeur au lieu de se demander ce que tu faisais là. Bref, il te fallait réparer ton erreur et surtout briser ton silence. À la longue, elle risquait de finir par croire que tu étais enfin disparu et que l’ordinateur s’était mis en veille. Surtout que surprises et faux espoirs ne faisaient pas bon ménage. Tous les deux combinés risquaient d’être trop difficiles pour qu’elle puisse les supporter. Pauvre enfant…

-Hey Chisa, essaye de te détendre tu veux? Je ne suis pas là pour te faire de mal et tu ne peux pas me faire mal à cette distance, tu m’entends ?

Ta voix était douce, remplaçant ton enthousiasme habituel. D’ailleurs, tu aimais parler de la sorte avec elle puisque tu te sentais étrangement doux. En fait, tu avais l’impression d’être un père en train de cajoler son enfant ou dans une scène du genre. Ça te permettait ainsi de ressortir la douceur et la lumière qui sommeillait en toi. Tu espérais voir les gens aller le mieux possible et tu espérais la voir se porter bien. Ton désir de l’aider était fort, très fort depuis que tu l’avais prise dans tes bras. À cette seconde précise, tu avais compris que tu ne voulais pas la lâcher. Ton âme s’était donnée pour mission de la délivrer du joug de son oppresseur. Tu étais donc là, brandissant la lance et le javelot contre ses persécuteurs, défiant ainsi son isolement de ta présence. Ça n’allait pas être facile surtout que tu avais perdu le premier combat, mais la guerre était encore en train de se jouer. Tu la jouais à chacune de tes paroles, à chacun de tes mots et à chacune de tes expressions qu’elle ne pouvait voir pour le moment. C’était la guerre !

-C’est Kizashi, tu te souviens? Je voulais prendre des nouvelles de toi et m’assurer que tu allais bien. J’ai tenté de te rejoindre et de te contacter, mais sans façon, et je te comprends tout à fait. J’aimerais juste que tu me permettes de passer du temps en ta compagnie et discuter avec toi.

Tu te sens un peu gêné des dires que tu étais en train de prononcer. On aurait dit que tu étais en train de faire une déclaration amoureuse ou quoique ce soit du genre.

-J’ai aimé notre première rencontre et j’ai aimé être à tes côtés et depuis, j’ai envie d’être là pour toi, mais si tu refuses mon aide, je n’y peux rien, donc j’ai pris l’initiative de te forcer la main sans pour autant t’exposer aux effets négatifs de ton don.

Tu te sens un peu ridicule et désolé de pénétrer son intimité de cette manière, mais tu n’avais pas vraiment le choix. La mission que tu t’étais donnée était claire et te poussait à faire des choses peu recommandables quoique de toute manière, tu ne travaillais pas pour la police. Tu n’avais pas besoin de respecter la loi, car tu faisais ta propre loi.

-J’ai donc cru que c’était une bonne idée de venir te parler ici et je comprends que ça puisse être choquant, surtout que j’aurais du t’avertir avant de démarrer la webcam, mais je me suis dit que tant qu’à te surprendre, aussi bien le faire à 100%.

Tu ricanes nerveusement, rougissement en repensant à ses sous-vêtements.

-Mais au moins, j’ai pu voir que tes broderies étaient magnifiques.

Un autre rire nerveux. Tu venais probablement de la gêner, la contaminant ainsi de la couleur pivoine qui flirtait avec tes joues. Tu étais taquin et tu en étais un peu fier, même si ce n’était pas tout à fait le meilleur moment pour dire ou faire ce genre de trucs.

-Mais bon, je pourrais bien m’en aller, mais j’aurais trop de regret donc, ne compte pas sur ton ordinateur pour s’éteindre, je veux juste que tu m’accordes une chance Chisa…

Tu revois la scène que vous avez passée, le doux moment dans lequel elle était blottie contre tes bras et tu ne peux qu’en être encouragé. Tu voulais revivre ce genre de moment et tu voulais désespérément l’aider.

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Chisame K. Hoshiyo
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Mar 22 Juil - 5:19

Don't panic.

Inerte. Silencieuse.

Chisame continue de contempler l’ordinateur. Le bruit constant du ventilateur lui annonce le problème toujours non-résolu. L’ordinateur ne se fermera pas, malgré ses prières constantes tambourinant contre sa tête. Ce serait beaucoup trop beau, et elle sait, ne serait-ce que simplement avec sa dernière – et unique – rencontre avec Kizashi qu’il ne s’arrêtera pas, malgré le fait qu’il l’a vue paniquer. Malgré qu’il doit entendre, encore, chaque gémissement plaintif s’échappant de ses expirations. Ça fait mal.

Évidemment, il ne peut se contenter de son silence constant. Sa voix perçant le silence lui annonce qu’il est toujours bien là, et qu’il est au courant de sa panique intérieure. Non seulement lui demande-t-il de se calmer, mais il renchérit sur le fait qu’il ne pourra aucunement lui faire du mal. Il ne se doute pas que le mal a déjà été fait. Visiblement, le peu de temps qu’elle a été visible ne lui a laissé aucune chance de voir ses blessures.

La damnée ferme ses yeux dans une grimace douloureuse, retenant un moment sa respiration alors qu’elle se mord la lèvre inférieure. Elle doit se calmer, certes, mais ce n’est certainement pas de cette manière que ça va se faire. Dernière gorgée de thé avant qu’elle ne dépose sa tasse sur la table à côté de son lit, attrapant par la suite une petite couverture orange avec laquelle elle recouvre ses épaules, serrant contre elle son corps et se balançant, tentant de calmer la douleur, l’hyperventilation, la nausée qui la prend. Il n’aurait pas dû faire ça. Il n’aurait pas dû faire ça, elle était bien, elle était tranquille. Elle ne demandait à voir personne, ne demandait qu’à avoir une certaine paix intérieure. Une paix qui venait d’être brisée.

Et il précise qui il est, même si elle a eu le temps de voir son visage, de reconnaître sa voix.  Elle lui paraît aussi douce que la dernière fois, toute aussi rassurante, mais elle n’arrive tout de même pas à se calmer. Elle n’y arrive pas, parce que ça l’a tellement effrayé, ça lui a tellement fait de mal qu’elle n’arrive plus à fonctionner. Chisame ne répond toujours pas, incapable de prononcer quoi que ce soit, incapable de se calmer. Elle ne peut pas lui faire de mal, certes, mais lui, il peut encore. Il peut encore lui faire du mal, tenter de la persuader que sa présence sera pour elle quelque-chose qui l’aidera, sans savoir que ce sera le contraire, sans savoir que ce sera toujours le contraire.

La voix de Kizashi reprend. J’ai aimé être à tes côtés. Non. Non, il ne comprend pas. Il ne comprend pas que C’est ce qu’elle tente d’éviter. Pourquoi doit-il lui infliger ça? Pourquoi doit-il insister? Elle ne veut plus avoir mal, elle ne veut pas s’attacher. Ses mains retrouvent ses bras, ses ongles s’enfonçant dans sa peau, l’éraflant, rouvrant les plaies précédentes qui n’avaient pas encore eu le temps de guérir depuis la dernière crise. Ils s’enfoncent plus loin et elle ne l’écoute à peine. Elle l’entend, mais ne comprend pas ce qu’il dit.

Sa voix est rassurante. Elle lui rappelle sa main dans ses cheveux, ses bras autour d’elle. Elle lui rappelle cette espèce de vide qu’elle avait ressenti, cette absence soudaine de peur, de panique, ce soudain calme après le torrent qu’elle lui avait infligé.

Finalement, elle arrive à inspirer, ravaler sa panique.

Il l’avait calmé, et cette simple mémoire réussit à lui changer les idées alors qu’il continue de parler,  à la fin de son discours. Elle l’entend rire, avant qu’il ne renchérisse sur un certain point qu’elle avait complètement oublié. Elle était toujours en soutien-gorge. Bien sûr, qui aurait pu s’attendre à une telle surprise, surtout elle, quand, dans tous les autres cas, la solitude restait sa seule complice?

Elle inspire, s’arrête avant que ça ne fasse mal, plus mal que ça ne le fait déjà, ses côtes témoignant encore violemment de leur présence, et expire, doucement, rouvrant les yeux et les posant sur son ordinateur. Bien sûr qu’il ne s’en irait pas. Bien sûr qu’il resterait. Dans toute autre situation, elle aurait pu trouver une telle détermination louable, mais, dans celle-ci, c’était plutôt regrettable.

Il ne partirait pas, et, si elle voulait ravoir le contrôle de son ordinateur, si elle voulait continuer ce qu’elle avait entamé, elle serait dans l’obligation de le confronter. Cette idée lui paraît extrêmement désagréable, mais elle n’a pas le choix.

Elle aurait eu envie de se coucher sur son lit et de ne plus se lever jusqu’à ce qu’il parte, peut-être s’endormir sur sa voix, n’importe quoi. N’importe quoi lui semblait mieux que de le confronter, mais elle devait le faire. Elle devait le faire.

Nouvelle expiration.

Doucement, elle se relève de son lit, apportant avec elle sa couverture, émettant un bruit de frottement contre le sol alors qu’elle s’assoit sur la chaise, devant l’ordinateur. Sa main reste en suspension au-dessus de l’écran, son regard remarquant la faible lumière bleutée annonçant que la webcam est toujours bien allumée, et que, lui, est toujours là.

Allez. Après, ce sera fini.

Son pouce atteint le coin de l’écran, se positionnant en-dessous alors qu’elle le soulève, la lumière de son ordinateur revient, révélant le visage de Kizashi, qui se fait souriant, au contraire du sien, de ses traits fatigués, de ses sourcils froncés.

Ses yeux parcourent ses traits fins, son sourire. Il n’a pas mal. À une telle distance, ce serait impossible. C’est ce tracas-là qui est en moins, mais ça n’empêche pas le reste de la ronger intérieurement.

Elle se retrouve muette, dans un silence qui devient plus désagréable encore. Que devrait-elle lui dire? Elle n’a qu’envie de lui dire de partir, tout en sachant que ça, il ne le fera pas.

Il lui dira bien ce qu’il veut d’elle, lui posera bien des questions auxquelles elle devra répondre. Mais pour l’instant, il est de nouveau confronté au silence, au vide qu’elle lui projette en attendant les premiers coups.
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Mar 22 Juil - 18:32


Soft
feat.Chisa


MUSIQUE-L’espace d’un instant, tu cesses de parler, saisissant de nouveau ton erreur, ta faute. Tes yeux se plissent légèrement alors que tu observes son expression qui n’inspire rien de bon. Dans son regard, tu lis son désarroi, une peine intense causée par ta faute. Tu ne le réalises jamais, mais tu fais constamment quelque chose qu’elle n’aime pas. Tu tentes toujours de faire vivre aux gens le meilleur et pourtant, ce n’est jamais ce qui arrive. Lorsque tu regardes tes actes et leurs impacts, bien souvent, le résultat est négatif, favorisant ainsi l’existence d’une mélancolie omniprésente. Toi qui étais si fier de pouvoir la voir, si fier d’être en mesure de lui offrir une porte de sortie et de pouvoir l’aider, tu te retrouves planté là, dans un silence total. Ton sourire fond rapidement, devenant une expression empreinte de déception. Tu te décevais, te révulsais. Tu aurais dû y penser et savoir qu’elle allait réagir de manière négative. Pourtant, elle te l’avait bien fait comprendre lors de ta dernière visite, elle te l’avait clairement dit. Tu avais le don, la faculté de gâcher tout ce que tu voulais faire de bien. Vraiment, tout ça te déprimait, tu étais figé là, incapable de la faire sortir du nid dans lequel elle sommeillait pour ne blesser personne. Elle était comme un dragon qui s’était éloigné de la population pour ne blesser personne. Pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de vouloir compatir, de vouloir lui offrir une présence. Qu’avait-elle fait pour mériter un tel sort? Pourquoi elle? Pourquoi quelqu’un devait-il vivre une expérience remplie de souffrance du genre? Pourquoi…?

L’espace d’une seconde, tes lèvres semblent former le dernier mot auquel tu as pensé, mais rien. Aucun son n’ose s’échapper de ta bouche, apeurée de venir la brusquer d’une certaine manière. Tout ça devenait lourd, autant l’ambiance que le poids de ta culpabilité dans sa tristesse. Tu n’osais presque pas la regarder dans les yeux, mais tu ne voulais pas qu’elle réagisse mal à ta peine soudaine. Tu fais donc l’effort de lever tes yeux vers la brunette. Tes iris étaient légèrement humectés par l’eau qui avait soudainement voulu s’emparer de tes lèvres, mais rien ne coulait- heureusement. Tu n’osais même pas imaginer de quelle manière elle allait réagir en voyant une larme couler sur ta joue. Tu avais fait assez de dégât, ce n’était pas le temps d’en ajouter. Tu essuies donc tout indice de ta tristesse avant de revenir à la charge, contemplant ses iris chromés. L’espace d’un instant, tu perds contrôle de tes gestes, ne pensant plus. Comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, tu lèves doucement ta main vers ton écran, comme s’il allait te permettre de lui caresser la joue ou de lui faire sentir ne serait-ce qu’une dose de réconfort. Mais rien, tu ne peux rien faire et il faudra que ça finisse par entrer dans ta cervelle. Tu es inutile! Inutile! Tu as compris Kizashi? Arrête de luter et laisse la tranquille!

-Non…

Tu sanglotes ses paroles d’un ton nullement viril. Tu avais perdu ton assurance, ta fierté et l’aisance à laquelle tu parlais d’habitude. Tu avais décidé de t’ouvrir à cette inconnue, lui montrant ainsi toute ta sensibilité. Des légendes urbaines circulaient sur le net, expliquant qu’il était toujours plus facile de se confier à quelqu’un en ligne que dans la vraie vie. C’était vrai dans ton cas, car derrière la webcam, tu arrivais à être faible. Tu supportais de ressentir ne serait-ce qu’une dose de faiblesse.

-Je sais que ma présence n’est pas la meilleure chose, autant pour toi que pour moi, mais tu n’es pas obligé de parler, tu sais. Juste savoir que tu vas bien est amplement suffisant.

La brise souffle un délicat sourire sur tes lèvres, te donnant l’impression d’avoir toujours un espoir. En fait, tu ne savais pas quand abandonner. À tes yeux, la vie ne pouvait qu’être utopie, et pourtant, elle avait tenté de te prouver à maintes reprises que tu te trompais. Alors pourquoi te torturais-tu ainsi? Pourquoi te dévouais-tu à ce point à tenter de prouver le contraire…?

-Ne me demande pas pourquoi j’y tiens alors que je sais que tu ne veux pas t’attacher. C’est juste que…je préfère te voir souffrir en étant là pour te réconforter que de savoir que tu souffres seule , sans aide…

Voilà, tu venais de dire le fond de ta pensée et tu ne t’attendais à rien de positif, mais au moins, tu l’avais dit.


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Mer 23 Juil - 3:28

Don't panic.

Moment écrasant où elle sent son cœur s’enfoncer, son âme se déchirer en deux, la seconde exacte où il comprend ce qu’il a fait, qu’il vient de la briser, à nouveau, plus encore que la première fois. Les yeux de Chisame renvoient sa douleur et elle semble soudainement se miroiter en lui, tant l’empathie pourrait sembler forte.

Une seconde en suspension qui en paraît beaucoup plus grande qu’elle ne l’est réellement. Plusieurs suivent. Une éternité suit. Les questions ne viennent pas. Les paroles ne viennent pas. Il ne fait que la regarder, de cet air fracturé, toute la douleur du monde sur son visage.

Il n’ose plus la regarder; il tourne son regard. La circonstance l’empêche de ressentir une quelconque souffrance à son égard – Chisame n’attend que la fin de cette conversation, qui ne vient toujours pas. Elle se voit contrainte à endurer le même silence qu’elle avait voulu lui faire vivre ne serait-ce qu’une minute plus tôt. Ses sourcils se froncent. Ce n’est pas de l’impatience. C’est sa souffrance qui continue de s’empreindre contre Kizashi. Pourquoi ne parle-t-il pas?

Il avait tant l’air de vouloir lui parler, quelques minutes plus tôt.

Ne sont-ce pas des larmes, sous ses yeux? La qualité de l’image aurait pu démentir ce qui semble être un reflet de lumière sous ses yeux soudainement plus humides. Ça lui paraît pourtant évident alors que sa main traverse ceux-ci, comme pour enlever une trace moindre de tristesse. Avant qu’il ne repose ses yeux dans les siens, que sa main s’avance dans l’écran.

Confusion. Incompréhension.

Elle se voit effectuer un semblant de mouvement de recul, comme si elle avait voulu éviter le contact, fronçant de plus belle les sourcils, ses lèvres entrouvertes montrant une moue à la fois ébranlée et heurtée.

Et sa voix.

Sa voix soudainement brisée, plus aussi douce qu’elle ne l’a été.

Elle l’accable, horriblement. Elle voit ce qu’elle aurait aimé ne jamais voir. Elle voit la tristesse et l’attachement. Elle le voit en lui, et ça la dégoûte. Ça l’attriste, la terrifie. Ça augmente son mouvement de recul. Minime inspiration alors qu’elle penche la tête, son regard toujours vers le sien, esquissant un faible mouvement de gauche à droite. Non.

Chisame préférait de loin son sourire. Elle préférait de loin son semblant d’assurance, cet air presque supérieur qu’il se donnait, s’improvisant le sauveur du monde. Elle aurait aimé mieux être confrontée à sa naïveté qu’à ça. Tout sauf ça. Tout sauf ce stupide, stupide lien d’attachement qui s’était formé, du moins, qui se formait de son côté, elle niant qu’importe le lien qu’il voulait avoir. Niant son contact contre elle, niant ses embrassades et la chaleur de son corps, le réconfort momentané qu’elle avait pu vivre, qu’elle se refusait à nouveau. Elle n’avait pas oublié sa douleur, cette douleur même qui l’avait cloué au sol sans qu’elle ne puisse rien y faire.

Mais le silence touche à sa fin. De nouvelles paroles fusent de ses haut-parleurs, son ton doux touché d’une nouvelle tristesse qu’elle peine à comprendre. Et elle l’écoute – elle n’a pas le choix. Elle n’a pas le choix de l’entendre prononcer ces mots fatidiques. Mots qui, une fois prononcés, la trouble de nouveau.

Voir qu’elle va bien le rassure. Il lui jette ces paroles à la figure comme si de rien n’était. Il lui jette à la figure le fait qu’elle va bien. Bien?

Mais elle ne va pas bien. Elle ne va pas bien; pourquoi s’entête-t-il à croire des idées aussi sordides? Tout – autant son expression que sa posture, ses gestes, son silence – indique le contraire. Pourquoi s’entête-t-il à baigner dans un mensonge? Ne la voit-il pas? Ne voit-il pas à quel point elle a mal, à quel point ses paroles sont vaines, souffle constant de mensonges? Elle se sent irrémédiable. Une boule de tristesse se forme dans sa gorge, désagréable, omniprésente. Elle hoche négativement de la tête, niant son sourire, non, ça ne l’est pas. Ce n’est pas suffisant, c’est un mensonge.

Nouveau hochement négatif de la tête alors qu’elle rapproche son visage de la webcam, ne serait-ce qu’un peu, son regard planté dans le sien.

Tu le sais, et pourtant, tu continues. Sais-tu à quel point c’est dur, pour moi? Sais-tu à quel point j’ai mal à rester là, à ne voir personne? J’ai mal, Kizashi. J’ai mal de te voir. J’ai mal de ne pas pouvoir te voir autrement que… que ça. J’ai mal de devoir endurer la distance. Parce que la distance, c’est tout ce que j’aurai. La distance fait mal, je te ferais du mal. sa voix augmente en volume, comme les larmes augmentent contre ses paupières alors qu’elle continue, sa gorge se serrant. Je pourrais te tuer. Je souffre de ne pas pouvoir te voir, mais si je te vois, je pourrais te tuer. Tu le comprends, ça? Tu comprends pourquoi je ne veux pas? Tu ne m’aides pas. Tu me fais mal, Kizashi. J’ai mal.

Une pause infinie se glisse entre ses paroles alors qu’elle tente de percer son regard.

Regarde-moi. Lance-t-elle, son regard empli de toute la souffrance du monde. Regarde-moi, et ose dire que je vais bien.
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Mer 23 Juil - 15:20


Lost in the echo
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Ses paroles résonnent dans ton cerveau comme une symphonie qui se transmettait de kilomètre en kilomètre grâce à un écho. Ce même écho percutait tes tympans de plein fouet, te faisant réaliser ô combien ce que tu venais de dire était le dernier coup de marteau dans la plaie. Ça faisait mal, très mal. Tu n’arrivais même plus à parler, te retrouvant de nouveau muet. Le destin avait décidé de couper ta langue, de te la voler à tout jamais de manière à ce que tu cesses de blesser les gens qui entraient dans ta vie. Tu devais cesser d’être si honnête et si stupide. Par moment, tes paroles étaient simplement mal placées et désagréables, mais tout ça, tu ne le réalisais pas. Tu ne comprenais jamais ce que tu devais faire, jamais au bon moment. Tu arrivais à voir le potentiel chez les autres et à leur donner de bons conseils, mais tu n’y arrivais jamais quand ça te concernait.

-Non, tu ne vas pas bien…

Tu te résignes à devoir lui dire la vérité, captant complètement l’étendue de son état. Déjà que c’était difficile à dire, tu n’imaginais même pas les difficultés liées au vécu. La situation était si complexe qu’elle commençait carrément à te désespérer. On dirait qu’il n’y avait aucune solution. En fait, tu aurais dû couper la conversation dès ce moment précis. Tu aurais dû alléger ses souffrances pour lui permettre d’essayer d’oublier ce qui venait de se passer en paix. Mais non, tu n’y arrivais pas. Pour toi, c'était une preuve de lâcheté, quelque chose qui ne te ressemblait pas. Tu aimais foncer, braver les torrents du problème, pas les fuir comme un enfant apeuré.

-Et je sais bien que tu pourrais me tuer, c’est pour ça que j’ai pris des précautions, mais en fait ça ne fait que rendre les choses pires qu’elles ne le sont déjà.

Tu n’avais pas prévu une telle tournure ou quoique ce soit du genre. Dans ta tête, elle allait beaucoup plus se préoccuper de ton intrusion au lieu de prendre en considération les effets de ta présence.

-Et c’est chiant…je peux toujours venir moi, mais juste pendant une période limitée de temps, mais tu refuseras toujours. Donc, sincèrement, je ne sais plus quoi faire. Je sais juste que je n’ai pas envie de t’abandonner. Si tu veux, on peut tout simplement s’écrire ou quelque chose du genre…

Tu réfléchissais, désirant même t’arracher les cheveux tellement tu étais perplexe. Ce n’était pas facile, pas facile du tout. Tu ne savais plus rien, plus quoi faire, plus qui tu étais, ni où et comment tu allais trouver une solution à cette problématique.

-Pardonne-moi mon égoïsme, voilà. Je suis trop têtu pour voir la réalité en face, je crois.

Ton regard change, devenant soudainement mélangé entre la compassion et le regret… tu t’en voulais énormément.

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Lun 28 Juil - 2:29

Don't panic.

Confrontée au vide, Chisame soutient le regard de Kizashi. Son cœur résonne entre ses tempes comme s’il avait tenté d’en sortir, comme si sa tête se mettait à enfler. Elle avait l’impression qu’elle allait exploser. Ça faisait mal, tellement mal de devoir le confronter, aussi loin puisse-t-il être. Ça faisait mal, mais elle devait lui faire prendre conscience. Elle devait lui faire prendre conscience que tout ne tournait pas autour de lui, que ses désirs n’allaient pas être assouvis par une simple conversation. Elle n’en voulait rien, ne voulait que se fondre et oublier, oublier à quel point c’était dur de seulement le regarder.

Lui en ferait rien. Elle le percevait au plus profond de son regard. Même sa tirade n’y changerait rien, rien de plus que de lui faire comprendre à nouveau ce qu’elle vivait, ce dans quoi elle s’était embarquée en revenant dans ce foutu pays. Elle n’aurait jamais dû. Elle n’aurait jamais dû, et la voilà, enfermée dans cette pièce. Loin de chez elle, loin de tous ceux qui comptaient réellement à ses yeux, sans contact, sans rien d’autre que des photos, stupides photographies qui ne la consoleraient jamais, ça, et son visage à lui qui continue de la hanter de par son écran.

Elle ne voulait que travailler, bon sang.

Est-ce que c’était trop demandé?

Sa journée s’annonçait si bien, si paisible, si … Normale; sans événement drastique. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il soit venu tout changer?

Seulement pour ses simples convictions égoïstes. Pour la voir pleurer et la « consoler », quand l’apitoiement sur son état était la dernière chose dont elle aurait eu besoin. C’était sale. C’était horriblement déplacé. Il était déplacé.

Et ça la rendait malade.

Écrire… Écrire ne changera rien; ça ne repousse pas le problème. Ça ne l’allège pas. Ça reste pareil. Son regard se baisse sur son clavier, puis sur sa théière, toujours sur son brûleur. J’aimerais pouvoir te parler, Kizashi. J’aimerais ça, mais je ne peux pas et tu le sais autant que moi. Ça finira par nous tuer.

Comme ça l’a tué, lui. Comme ça l’a achevé, laissant des parties d’elle au vent comme s’envolent les pétales.  Elle prie pour qu’il n’ait pas vu ses côtes. Qu’il s’inquiète trop pourrait le faire débarquer chez elle, et, encore, c’est la dernière chose qu’elle pourrait souhaiter. Prenant conscience de ses bandages, probablement visibles par les fissures laissées par sa couverture, elle la rajuste, reposant son regard sur l’intrus sur son bureau.

J’ai déjà assez de regrets. J’ai déjà assez mal. N’en rajoute pas. Je t’en prie, n’en rajoute pas, laisse-moi.

Sur ces paroles, elle espère qu’il va comprendre et qu’il va la laisser tranquille. Ses côtes pulsent contre son abdomen et lui procure une douleur quasi constante. Elle sait qu’elle finira par s’éteindre, qu’elle ne le sentira que d’une manière plus stable et moins envahissante d’ici quelques heures. Elle retournerait dans son lit. Attendrait que ça passe, moindrement, avant de continuer.

Mais, avant, il fallait qu’il s’en aille.
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Lun 28 Juil - 15:38


White Flag
feat.Chisa


Tu baisses légèrement la tête vis-à-vis les paroles qui visent carrément à te décourager. Chisame n’avait aucune once de pitié envers toi. En fait, c’est ce qu’elle laissait transparaître, mais en fait, tu étais celui qui n’avait aucune pitié, aucun scrupule. Ce faisant, tu tentais de persévérer et chaque seconde qui s’écoulait ne faisait que rendre plus lourd le poids de la douleur qu’elle avait déjà sur les épaules. Tout ce qui se produisait était simplement trop, oui, c’était bien trop difficile pour que tu puisses supporter ce genre de choses sans penser à abandonner. Ça ne te ressemblait pas, mais pour une fois, tu optais pour l’option lâche. D'ailleurs, tu commençais à te dire qu’il n’y avait peut-être rien à faire. L’espace d’un instant, tu buvais les moindres paroles de la fameuse femme que tu tentais d’aider. A l'instant, tu te trouvais stupide, inconscient et irresponsable. Alors, pourquoi restais-tu là? Pourquoi continuais-tu la conversation alors que tes iris n’osaient même pas être rivés sur l’écran ? Tout ce que tu faisais se résumait à un mot : mal. Tu oubliais que tu n’étais pas le seul à être sujet de ton regard triste. Tu semblais oublier qu’elle aussi devait souffrir de te voir dans un état aussi pitoyable, surtout que c’était en partie à cause d’elle que tu adoptais une mine aussi cadavérique.

-C’est vrai…

Tu avales durement les paroles que tu viens de prononcer, comme si tu étais encore trop immature pour l’admettre. Tu venais de perdre Kizashi, subissant ainsi une double défaite, car dans ta déchéance, tu n’avais même pas été en mesure de remarquer les blessures qu’elle avait. Si seulement tu ne t’étais pas découragé, peut-être aurais-tu eu la permission de venir chez elle pour guérir ses plaies. Or, ça n’aurait fait que rendre les choses pires qu’elles ne l’étaient déjà, mais au moins…tu aurais peut-être eu l’occasion de la revoir, qui sait?

-En fait, je ne comprends pas… D’habitude, je ne me sens pas aussi inutile, mais sache que ce n’est pas parce qu’on ne se parlera pas ou qu’on ne se verra pas que je t’oublierais Chisame.

Tu venais de te résigner. Même si le niveau de difficulté était élevé, tu avais eu la force d’esprit de le faire. C’était un pas de plus vers l’avant, une étape vers la progression. Sans le savoir, une nouvelle quête venait de germer dans ton esprit. Après avoir résolu celle liée à Tsubasa, tu comptais te consacrer à son sauvetage, sa guérison. Chisame était un merveilleux nom que tu comptais délivrer du joug de son oppresseur.

-Prends soin de toi Chisame, et s’il y a quoi que ce soit…juste au cas hein, tu cliques sur l’icône que je viens d’installer sur le bureau de ton ordinateur et je vais recevoir directement ton appel sur mon ordinateur ou sur mon cellulaire d’accord? N’hésite jamais à l’utiliser.

Tu tentes du mieux que tu peux de sourire, même si la sincérité n’y était pas vraiment. Après tout, ce n’était pas de ta faute si tu étais un mauvais perdant. Mais perdre était bon puisque tu comptais revenir avec plus de force et plus de vigueur. Tu comptais apprendre de tes erreurs et être plus fort pour la guerre finale. Tu t’étais lancé dans un combat, tête baissée en pensant surprendre celle que tu tentais de sauver, mais c’était elle qui t’avait surprise. Dorénavant, tu allais prendre le soin de connaître à 100% les forces contre lesquels tu combattais histoire d’être en mesure de te préparer de manière convenable.

-Allez.
Tu la regardes une dernière fois avec difficulté, te disant que si tu ne trouvais rien, ce pourrait être la dernière fois que tu allais la regarder. Ton doigt dirige légèrement la souris vers le bouton sur lequel il faut appuyer pour mettre un terme à ce cauchemar. Malheureusement, ton doigt reste bloqué jusqu’à ce que l’image du mot douleur te revienne en tête.

-Désolé..

Tu raccroches l’appel, enlevant du même coup le contrôle que tu avais sur son ordi. Toutes traces de ta présence disparaissent sauf que toi, tu peux toujours la voir sur ton ordinateur. Or, tu n’étais probablement pas prêt à voir ce que tu risquais de voir…mais au moins, ça allait te motiver Kizashi. De la même manière que tu venais d'enfoncer ton poing sur la table du bureau, tu comptais créer une brèche à travers ses ténèbres.


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Sam 2 Aoû - 3:59

Don't panic.

C’est fini.

Tout va bien, c’est fini. Il est parti. Tu es seule, à nouveau.

Tu es seule. N’est-ce pas là ce que tu voulais?

Non.

Non, mais elle n’a pas le  choix. Et elle le sait, elle le sait, mais ça la tue. Doucement, ça la tue, ça l’assassine. Pendant encore longtemps, elle regarde l’écran de son ordinateur, sans bouger, sentant les larmes remonter contre sa vision bicolore, l’empêchant de voir clair. Le texte se brouille où un visage s’était quelques secondes plus tôt affiché, mais elle le revoit et le réentend comme un écho constant cognant contre sa tête.

C’est fini, elle est seule.

Inspire. Dans l’expiration, ses yeux se ferment et se sourcils se froncent en laissant derrière des parcelles de l’océan de son regard s’échappant en légères pluies.

Elle aurait aimé dire quelque-chose, n’importe quoi, mais les paroles auraient simplement empiré la chose, empiré ce sentiment qui montait contre sa gorge, contre sa poitrine. L’absence la rend consciente qu’il réside dans sa demeure un vide beaucoup trop grand pour qu’elle ne puisse pallier à celui-ci d’une quelconque manière, sans aide, et cette conscience la fait secouer la tête, essuyer les larmes.

C’est passager. Tu vas t’en remettre, c’est passager. Oublie ça.

Son visage, bas, se relève vers le plafond, les yeux toujours fermés contemplant un vide constant alors qu’elle laisse ses pensées voguer. C’est passager. La douleur finirait par s’estomper.

Elle se remémore une nouvelle fois son visage. Désolé, avait-il murmuré avant de disparaître.

Désolée, Kizashi. Je sais que tu fais ça pour mon bien, mais je ne peux pas. Je ne peux tout simplement pas.

Ses doigts se serrent contre la couverture qu’elle tient toujours contre son corps, refermant l’étreinte contre elle alors qu’elle repose une nouvelle fois ses yeux sur ses documents, ses yeux passant doucement contre le format qu’elle était en train de retaper. Elle remarque, à la fin, les fautes de frappe occasionnées par la panique, tout juste avant que l’ordinateur ne soit plus sous son contrôle.

Pouvait-elle réellement recommencer?

La douleur s’était emparée d’elle et ne semblait plus vouloir la quitter. La fatigue demeurait encore, peut-être une séquelle de sa panique si vite passée. Un effet secondaire à la douleur et à son manque constant de sommeil. Un mal de tête engendré par l’appel menaçait son esprit. En conflit avec elle-même, décontenancée, elle doute être capable de trouver la concentration qu’elle avait en début d’après-midi.

Elle avisera ses supérieurs et demandera un délai. Si elle ne peut pas l’avoir, elle donnera des heures supplémentaires avant la date d’échéance. Pour l’instant, elle doit se reposer.

C’est au retour de cette pensée qu’elle reprend conscience de la musique qui lui avait servi d’ambiance apaisante pour qu’elle puisse se concentrer, quelques heures plus tôt. Les notes de piano se dénouent en une douce ballade aux notes nostalgiques. Elle essuie une nouvelle fois les larmes qui continuent de s’échapper de ses yeux.

Allez.

Sa main glisse sur la souris sans-fil attachée à son ordinateur portable. Elle prend soin de sauvegarder le dossier sur lequel elle était en train de travailler, fermant par la suite le fichier, révélant son bureau, où un somptueux éléphant se baigne dans une eau peu profonde, le soleil couchant se reflétant en fragments orangés contre sa silhouette noirâtre. Chisame éteint la bougie qui se trouve à l’intérieur du brûleur avant de se lever de sa chaise, dans un mouvement lent, calculé – ce qui lui ferait le moins mal possible.

Elle ne pourrait se douter une seconde que Kizashi est toujours présent – même la lumière annonçant que sa webcam était allumée demeurait fermée, preuve de l’expertise en hack du Tikal. L’ordinateur se mettrait en veille de lui-même après quinze minutes à ne pas être utilisé, ce pourquoi elle ne pense pas le fermer.

La jeune femme se retourne vers son lit, en face du bureau sur lequel elle travaillait quelques secondes plus tôt.

Dans son mouvement brusque pour s’emparer de sa couverture, ses peluches s’étaient éparpillés d’une drôle de manière sur le matelas et au sol.

Kizashi peut l’entendre soupirer par le bruit de son micro, comme il peut entendre le bruit de la couverture glissant doucement de son corps pour s’étaler à la base du lit, laissant à découvert les bandages blancs recouvrant l’entièreté de ses côtes, laissant transparaître dans la lumière du jour les ecchymoses qui tardent à partir, toujours bien là, toujours bien douloureuses.

Chisame vient poser ses mains contre ses yeux, les laissant glisser sur son front, dans son cuir chevelu alors que les larmes tombent, qu’elle se glisse dans son lit, contemplant le plafond, contemplant le vide, se laissant sangloter silencieusement.

Ça passera. C’est passager. Ne t’inquiète pas, c'est passager.
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Mer 6 Aoû - 14:44


Denied
feat.Chisa


Tu allais tout débrancher, tout déconnecté. Oui, il fallait que tu le fasses et que tu passes à autre chose. En ce moment, tu étais plutôt en train de te torturer, en train d’exposer tes yeux à des choses qu’ils n’avaient pas forcément besoin de voir. Mais il était trop tard. Tu ne pouvais plus faire marche à arrière. Au fur et à mesure que ta douleur se malaxait dans ta poitrine, un ingrédient important s’insère dans le mélange. Dès lors, tu commences à avoir terriblement mal, comme si tu avais des pierres aux reins. Ce que tu vois te trouble et te bouleverse. Sur le coup, tu as envie de chanceler, mais tu ne perds pas pied. Tu te tiens fermement, ayant toujours espoir que ce que tu voyais n’était qu’illusion. Malheureusement, un son strident  vient percer tes tympans, te ramenant solidement à la dure réalité qu’était la vie.

-Chisame!

Elle ne t’entend pas et elle n’est pas censée en avoir la capacité. Ton hurlement s’échoue donc le long des murs, résonnant un court moment dans ton appartement tel un acouphène incessant. Ainsi, tu te sens inutile, dénué d’intérêt et de potentiel. En fait, tous les reproches que tu viens d’avaler te rendent hésitant dans tes gestes. Tu n’es plus toi-même, tu n’es plus celui que tu étais. Tu n’es qu’un corps vide qui tente de faire ce que les gens jugent le mieux pour lui, pas ce que tu juges le mieux pour toi. Tu tentes donc diverses combinaisons, en vain. Tu n’arrives à rien, car ce n’est pas toi. Tu tentes donc de te retrouver, de retracer les pas de ton âme. Elle erre quelque part et tu dois mettre la main dessus. Sans elle tu n’es rien. Sans toi, elle n’est rien. Vous êtes deux éléments qui forment une parfaite symbiose. Lorsque séparé, vous n’êtes que deux épaves sans potentiel. Tu navigues donc dans ton être en quête de cette lueur d’espoir que tu as toujours été. Certes, tu es quelqu’un de suroptimiste et d’utopique, mais c’était ça ta force. Ta capacité à voir le bien là où ténèbres ne semblaient exister était la source de ton pouvoir principal. Le désespoir n’aimait pas l’espoir ni la tendresse. Alors pourquoi le laissais-tu baigner dans ton environnement? Pourquoi le laissais-tu vivre alors que jamais tu n’avais accepté sa présence dans ta vie par le passé.

-Assez!

Sur le coup, des voix commençaient à résonner dans ton esprit. Tu avais trop de parcelles de toi qui tentaient de s’exprimer, trop de morceaux qui voulaient se placer au même endroit. D’une part, tu recevais une influence et de l’autre tu recevais des indications contraires. Il fallait te décider et ne choisir qu’une voie, la tienne. Tu mets donc un terme à cette cacophonie en venant saisir ton destin. Tu tiens fermement entre tes doigts tes clés de voiture, mais aussi ton kit de crochetage de portes. Alors qu’il y a une minute tu étais dans ton appartement, tu te retrouves maintenant sur la route, pesant avec force sur la pédale. Tu n’étais pas du genre à conduire vite, mais il y avait une urgence. Tu franchis donc la distance nécessaire en peu de temps, arrivant au lieu de destination. Les procédés qui te mènent jusqu’à la porte de Chisame sont éphémères puisqu’ils n’avaient rien de complexe en comparaison à ce que tu risquais de vivre. Soudain, le son de déclic se fait entendre, signe que tu avais réussi à crocheter la porte. Dès lors, tu entres dans cette pièce qui ne te rappelle que trop de souvenirs. L’odeur de lieu renfermé vient te saisir, mais cette fois-ci, elle est accompagnée. On aurait dit que tu venais d’entrer dans la chambre d’un patient d'hôpital. C’était très désagréable, mais c’était amplement supportable. Pour prendre toutes les précautions nécessaires, tu actives rapidement ton immunité. Dans ta poche se trouvaient quelques batteries qui allaient te permettre de recharger ton énergie si tu en trouvais la nécessité. Dans ton autre main, tu possédais ton kit de soin que tu n’avais pas utilisé depuis longtemps. Tu étais fin prêt à affronter ton avenir.

-Chisa…

Tu tentes de l’interpeller, mais tu remarques qu’elle était endormie. C’était le moment idéal pour examiner ses blessures sans trop l’effrayer, ce que tu fais sans hésiter. Lentement, tu défais les bandages pour y voir de sévères ecchymoses. Sur le coup, une réaction de surprise prend d’assaut ton corps alors que tu te mords l’intérieur de la lèvre. Elle était dans un était pitoyable et ses ecchymoses semblaient douloureuses.  Tu commences donc par mouiller une lingette que tu utilises pour enrober des cubes de glaces. Ainsi, tu poses le tout en priant pour qu’elle ne se réveille pas. D’ailleurs, tu te surprends à te dire que c’est triste qu’une si jolie personne soit confinée chez elle. C’est peut-être même cette pensée qui a agi en tant élément déclencheur pour la suite des choses.


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Mar 26 Aoû - 7:05

Dreamless.

On se dit qu’avec le temps, la douleur finit par s’estomper. Autant soit-il que cette affirmation demeure véridique pour les blessures physiques l’est-elle aussi pour les blessures psychologiques, si, confrontés aux ruines de ce qui était jadis l’étendue prospère d’un passé révolu, l’on accepte leur sort sans pour autant détruire leur mémoire. Accepter est primordial afin de continuer, de se relever.

Mais comment accepter une telle chose si toutes ces ruines ne pourront jamais se reconstruire? Ces ruines sont son seul repère, la seule chose à laquelle elle peut encore se rattacher. Elle n’a que ces douces réminiscences qui continuent de la hanter. Ses plus chers amis ne sont que des mémoires depuis longtemps repoussées auxquelles elle tente vainement de s’accrocher dans ses pires tergiversations. Elle n’est qu’une âme troublée recherchant ses repères.

Ne lui avait-il pas dit qu’elle ne pouvait continuer ainsi, qu’elle ne pourrait qu’avancer une fois qu’elle aurait accepté de l’aide?

Ne lui avait-il pas dit que de se couper était extrêmement égoïste, malgré le fait qu’elle pensait le contraire, qu’elle s’acharnait à se laisser croire qu’elle le faisait pour les autres?

Mais elle le faisait bien pour les autres, autant que pour elle. Pourquoi donc aurait-elle accepté, elle, si sociale auparavant, si enthousiaste à l’idée de rencontrer tous ces gens, de se tenir avec tous ceux qu’elle appréciait, de s’enfermer pour ne plus jamais ressortir?

Ses sanglots secouent ses côtes et elle a du mal à retenir ses lamentations de douleur. Subtiles, elles s’immiscent dans ses pleurs et elle n’a qu’à peine la force de les retenir. Elle a mal. Tellement mal. Encore.

Au son de pleurs silencieux et de la musique émanant des haut-parleurs, épuisée par tant de nuits de sommeil rompu par la douleur et les larmes, finit-elle par s’assoupir, les traces des larmes le seul résidu de sa souffrance sur son visage endormi, paisible.

Son esprit est caoutchouteux, ses membres morts à ses côtés. Elle n’a pas bougé, ne bougera pas. Au loin, son nom est murmuré, mais son esprit s’est exilé beaucoup trop loin pour qu’elle ne l’entende. Aucune douleur. Aucun mal ne sera fait.

Un sommeil sans rêve où tout semble s’éteindre dans une sensation de brouillard d’esprit et de corps. Elle se sent flotter dans un vide, sans contrôle d’elle-même ou de quoi que ce soit. Elle ne ressent rien, un rien qui lui paraît pourtant froid, glacial, dans une entièreté qui est moindre. Entre le sommeil et l’éveil, entre le rêve et la réalité.

On lui aura alloué un repos peut-être réparateur, d’un temps qui pourrait s’avérer être quelques minutes ou bien quelques heures. Dans tous les cas, il en restera profond; malgré son mal, peut-être était-ce temps que l’on lui accorde ne serait-ce que cela.

Elle frissonne.

Le vide glacial s’intensifie. Ses muscles se tendent sous la pression pourtant douce qui est appliquée sur celui-ci. C’est froid. Mouillé.

Ses doigts sont animés de faibles mouvements.

Ses paupières papillonnent et ses yeux tardent à s’ouvrir.

Perdue entre la réalité et le rêve. Le sentiment de brouillard s’estompe tranquillement. La douleur. Le froid. Elle a froid. Elle a froid et elle n’arrive pas à trouver sa couverture.

Elle n’aurait pas dû la laisser tomber par terre. Elle n’aurait pas dû, mais n’y pense pas alors que sa main la cherche comme si elle savait où elle pouvait se trouver.

Mais elle est  nulle-part. Sa main n’en atteint qu’une autre, simple toucher du bout de l’auriculaire.

Est-ce que ça fait mal?

Oui, ça fait mal. Mais tu sais, ça finira par partir. Ça finit toujours par partir. Ce n'est rien.

C'est passager.

Tu m'as manqué. Tu me manques.

Pourquoi es-tu disparue?

La lumière filtre dans son regard alors qu’elle la laisse entrer de ses paupières mi-closes. Une silhouette. Elle n’a aucunement rapport à celle qu’elle aurait cru voir. Ainsi s’évanouit le rêve qui laisse transparaître par fissures la réalité derrière son mirage.

Kiza…?

L’esprit peut parfois perdre ses repères lors d’un réveil et ainsi prendre quelques secondes à comprendre ce qui se passe, se retrouver dans l’espace et même parfois dans le temps. Il peut prendre quelques secondes à ramener à sa mémoire les événements passés, voire même quelques minutes. Elle reste ainsi dans l’incompréhension la plus totale lorsqu’elle se voit confrontée au visage de celui qui tient tant à lui venir en aide.

Le froid demeure. Elle frissonne de nouveau, mais ne tente pas de se lever. Le froid est dérangeant, mais lui fait extrêmement de bien, gèle la douleur, ne serait-ce que d’un côté.

La fatigue demeure extrêmement tangible.

▬ … Froid, soupire-t-elle, murmure à peine audible, son regard se posant sur la serviette et devinant la présence de glace. Qu’est-ce que tu…fais… ici?

Ses yeux se referment. Elle fronce les sourcils, rouvre les yeux. Ça pourrait être dangereux. Ça pourrait être extrêmement dangereux. Il ne peut pas rester.  

Mais la douleur ne vient pas à lui. Elle reste loin, présente dans aucune de ses formes. Kizashi demeure en sécurité, pour l’instant.

Tu ne peux pas rester.

Elle murmure ces mots à contrecœur, mais c’est pour son bien. Elle n’acceptera pas de heurter quelqu’un d’autre. Doucement, elle pose sa main sur son bras, son regard croisant le sien.

Je voulais juste… Je voulais juste aider les gens, tu sais. C’est tout ce que je voulais faire.
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