Comment bien commencer ta journée? Facile, premièrement, arrive en retard à ton travail en raison de ton animal de compagnie, qui a accidentellement débrancher ton cadran. Deuxièmement, se lever précipitamment dans son lit avec l’impression que tu as loupé quelques choses. Troisièmement se recoucher en effaçant le doute de cette impression. Puis, quatrièmement, réaliser une fois la tête couchée depuis quelques minutes sur ton oreiller que ton impression d’il n’y a pas trop longtemps n’était pas si mauvaise finalement. Tu hésites entre courir après ton chat et le menacer de le jeter par ta fenêtre ou encore courir, te dépêcher pour te rendre au bureau. Heureusement pour ton chat, la Villa est bien trop grande pour que tu puisses le retrouver après une heure de recherche en revirant tous les meubles sur ton chemin. À nouveau à la course, tu farfouilles dans ton dressing (toujours en peur de voir trois hommes nus ou encore à moitié nu comme dans celui d’Hirohito) et tu t’habilles rapido expresso. « Bordel le maquillage. Putain mes cheveux. La poisse mon visage. Saloperie, j’ai oublié de brosser mes dents. » Une comptine que tu simules pour la première fois et que tu espères ne pas ressortir. Arrivé à l’auto, ta pression redescend voyant que en avait presque fini avec cette super journée. Tes clés, la pédale, le gaz et direction Motors District.
Inutile de le dire, ça te faisais amèrement chier. Il suffisait que tu te fixes quelques secondes dans le miroir et tu apercevais ton dégoût. Jamais au grand jamais n’as-tu été en retard au travail. Le chat, le foutu chat ou plutôt TON CHAT, TON FOUTU CHAT, devait évidement bousiller ton karma. Tu respires calmement une fois arrivée à la lumière rouge, retrouvant ton sang-froid. Tu entends soudainement un bruit de klaxon qui fait aussitôt déborder le vase. Ta vitre se descend rapidement et tu fixes le conducteur voisin.
« BORDEL TU PEUX PAS TE CALMER UN PEU TU VOIS PAS QUE CES ROUGES PUTAIN! TON KLAXON VA PAS PLUS STIMULER LA LUMIÈRE À DEVENIR VERTE C’EST COMME DEMANDER À UNE FEMME D’ARRÊTER D’ÊTRE DANS SA SEMAINE. S’IL TE PLAIT. ÇA-NE-SE-FAIT-PAS! ALORS TU LÂCHES TON FOUTU KLAXON SINON JE TE LE METS OÙ JE PENSE. »
Tu remontes ta vitre, inspire, expire et souris. Pauvre homme. La bonne nouvelle dans tout cela, c’est qu’avec un acharnement constant sur ce dernier, tu retrouves ton calme et tous tes soucis s’évaporent. Ne restant plus qu’à aller à Motors District, tu te dépêches arrivée là-bas à monter jusqu’à ton bureau toujours avec tes talons qui faisaient écho lorsque tu marchais. Tu espères que cette petite absence matinale ne te vaudra pas le regard de tous. En y réfléchissant à maintes reprises, tu tentes de trouver une alternative potable à raconter, qui semble toutefois professionnel. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et tout est normal – ou presque. En avant-midi, tous, agissent de façon bien normale, travaillant à leur bureau et faisant ce qu’ils avaient à faire. Ce n’est que vers la fin de la journée que tu vois tes employés discutés à basses voix en te fixant et en continuant de discuter. Tu détestes ça. Ils le savent peut-être? Non, tu n’as parlé à personne hormis le livreur de sushis. Peut-être qu’Hirohito ou Mushido l’ont su? Mais, ils n’étaient pas à la maison à ce moment…Tu réussis finalement à entendre un bout de conversation « secrète » entre deux employés.
« Tu savais pour Miu et Mushido Nakamura? »Dit l’un des deux ne faisant nullement attention à ta présence. « Tu veux dire…Miu Aisaka? Mais si, depuis la soirée chez les Nakamura, ils paraient qu’ils sont en couple! » Réplique l’autre.
Tu ne t’énerves pas contre eux, au contraire, tu ne fais que marcher normalement pour ainsi t’éloigner. Sur un rythme de pas plus pressé, tu vas là où se trouve Miu. Miu que tu adores, que tu aimes et que tu chéris. Rendu à destination, tu t’adresses sans plus tarder.
« Miu ma chérie, aller viens tu as l’air fatigué si on allait prendre un verre au bar? Oh tu es partante? Cool, suis-moi! »
En fait, tu ne lui as pas vraiment laissé le choix hein…C’était plutôt une question à réponse unique qui ne pouvait d’être autrement. Te voilà avec Miu à la main, te précipitant à l’extérieur des bureaux, puis en direction du bar.
« Passez une belle journée? Vraiment ça ne doit pas être facile tout ça! »
Puis, tu continues ton chemin pour finalement dépasser tous ceux qui attendent pour rentrer et assois tout d’abord Miu, puis toi-même à une table avec des chaises hautes.
« Donnnc! Alors? Toi et Mushido hein? Ça date depuis la soirée à la Villa et j’imagine que ce n’est pas facile tout de même! Un Nakamura, un vrai de vrai! Ne lui en veut pas au lit hein, il n’a pas trop l’habitude quoi, ce n’est pas Hirohito après tout! Et dis-moi ça c’est fait comme dans Frozen cette petite histoire ou? Aller ne sois pas timide, je t’écoute! »
just like you want.
Dernière édition par Tomoe Nakamura le Jeu 31 Juil - 22:32, édité 3 fois
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POINTS : 60 CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire) MESSAGES : 430 FEAT : enomoto takane CRÉDIT : upsilon DATE D'INSCRIPTION : 31/07/2013
MUSIQUEΔ La journée commençait plutôt bien, pourtant. Enfin, "commençait". A vrai dire, il était déjà dix-huit heures trente lorsque les choses ont commencé à se gâter : tu étais tranquillement alanguie à côté de la machine à café, en train de te poser des questions existentielles de type "est-ce que si je jette ce satané percolateur par la fenêtre les agents d'entretien seront obligés d'investir dans du matériel de meilleure qualité", un gobelet à moitié vide trônant fièrement devant toi. Tu détestes le goût amer de cette boisson que la plupart des cadres responsables élèvent au rang de divinité - probablement parce que tu es incapable de le préparer correctement, à la réflexion. C'est donc une soirée tout à fait banale dans les locaux de Motors District ; t'es habillée comme tous les autres jours, à savoir plutôt mal, et t'aurais certainement hâte de rentrer chez toi si tu n'avais pas élu domicile à l'hôtel depuis plus d'une semaine, fuyant obstinément les foudres de ta petite sœur. Du coup voilà. Ouais, "voilà", c'est le mot idéal pour décrire ta situation actuelle : les choses sont comme elles sont, tu n'y peux rien, mais tu l'acceptes, un peu comme le fait que tes cheveux gonflent en réaction à l'humidité soit totalement inévitable. C'est un peu triste que t'en viennes à comparer ton existence à de vulgaires échecs capillaires, mais étant donné que t'es plus que probablement en train de t'empoisonner avec du café, personne n'oserait t'en blâmer - d'ailleurs si qui que ce soit s'y risquait, tu n'aurais pas le moindre remord à lui casser la gueule (ou plus vraisemblablement, d'envoyer tes charmants amis de la sécurité le faire à ta place, parce qu'on va pas se mentir, t'as pas tellement envie de te casser un ongle. Pas franchement pour des raisons esthétiques, mais parce que ça fait un mal de chien, ces trucs là). En ta qualité de petite princesse autoproclamée de Motors District, tu as bien défini la règle absolue : le premier qui t'insulte, tu le détruis.
Miu ma chériiiiiiiiie. Oh god - t'as tout juste le temps de lever la tête en direction de la personne qui t'interpelle qu'elle t'a déjà attrapé la main. Cette voix, tu la connais bien : c'est celle de Tomoe Nakamura, à savoir la cousine de ton petit ami - qui semble d'ailleurs t'aimer beaucoup plus que lui, ce qui est tout de même plutôt inquiétant, quand on y réfléchit. Tu as l’air fatigué si on allait prendre un verre au bar ? Fatiguée ? Non, pas tant que ça, tu as plutôt bien dormi cett- MAIS C'EST QU'ELLE T'ENTRAINE HEY NON T'ETAIS EN PLEIN SUICIDE CAFEINtrop tard. La poigne de fer de l'adorable demoiselle qui a visiblement décidé de te monopoliser pour les quatre prochaines heures environ t'arrache à ta confortable solitude, et tu te résignes immédiatement à la suivre ; tu t'es habituée depuis un certain temps déjà à ses démonstrations d'affection un peu bizarres et ses lubies désespérément envahissantes.
De fait, sept minutes plus tard, tu es installée au beau milieu d'un bar un peu guindé (très différent de celui où, pour la première fois, ton patron t'a embrassée. Tu espères que Tomoe n'a pas dans l'idée de faire exactement la même chose parce que tu n'es pas certaine de pouvoir supporter les assiduités de deux Nakamura en même temps), face à face avec ton interlocutrice de fortune. Soit. Tu as tout juste le temps d'indiquer ta commande au serveur le plus proche (un Blue Lagoon, fort en vodka histoire de pouvoir tenir le rythme effréné de conversations de ta partenaire, et assorti aux mèches qui encadrent ton visage rendu blême par la lumière crue de l'établissement) qu'elle reprend la parole, beaucoup trop enthousiaste à ton goût.
Alors ? Toi et Mushido, hein ? Voilà donc ce que te vaut l'honneur d'une invitation surprise - tu aurais du t'en douter. Ta jeune amie n'aurait certainement pas pris la peine de t'enlever sans autre forme de procès sans une idée bien précise derrière la tête, et tu n'aurais pas pu éviter cette conversation éternellement ; quand bien même tu l'aurais préféré. Tu n'es pas spécialement à l'aise avec le fait de parler de tes sentiments confus avec la cousine de ton amant, a fortiori au beau milieu d'une taverne bondée qu- Ne lui en veut pas au lit hein, il n’a pas trop l’habitude quoi. Tu t'étrangles, manquant déjà de recracher l'alcool que l'on te t'a pas apporté. Ta grand-mère maternelle se retournerait probablement dans sa tombe si elle te voyait rougir à la mention des performances sexuelles d'un homme avec qui tu n'as pas encore couché, ET ELLE N'EST MEME PAS MORTE. Tu plaques tes paumes contre tes joues, t'efforçant d'adopter une position naturelle - la vérité, c'est que tes pommettes viennent de prendre une teinte abominablement rouge, suffisante pour exciter toute une armada de taureaux anthropophages. Tu jettes un regard passablement horrifié à Tomoe, comme pour lui dire "MAIS ARRETE OH MON DIEU NE ME DIS PAS CA JE NE VEUX PAS SAVOIR STOP ON A RIEN FAIT ON SE TIENT LA MAIN ET ON SE CALINE", qui semble totalement à l'aise avec le sujet qu'elle vient d'amener sur le tapis mental qui s'étale entre vous. Allez, ne sois pas timide, je t’écoute !
Option n°1 : Nier. Il n'est peut-être pas trop tard pour affirmer que tu n'as jamais rencontré Mushido Nakamura, et de fait qu'il ne t'a jamais embrassée, et que tu ne lui as jamais dit que tu avais envie d'essayer, et que tu ne t'es jamais déshabillée au beau milieu de son bureau pour exhiber ta féminité nouvelle. Cependant, cette solution est plutôt lâche, et tu es presque sûre que ton petit ami n'apprécierait pas que tu mentes aussi éhontément sur la nature de votre relation. Option n°2 : T'évanouir. Le problème, c'est que tu es en excellente santé, et que tu ne sais pas encore perdre connaissance sur commande, ce qui en soi est plutôt tragique. Tu aurais bien besoin qu'un parfait inconnu débarque dans la salle armé d'un gourdin et t'assomme pour tu ne sais quelle obscure raison (genre, "HEY TOI FILE MOI TON FRIC s'il te plait m'dame j'ai faim". Tu adresses une pensée émue à Oméga). Option n°3 : Paniquer.
Et les faits sont là : tu paniques. Tu manques de t'écrouler en arrière, renversant ta chaise au passage, te rattrapant tout juste au rebord du comptoir et - oh formidable on vient de t'apporter ton verre. Tu t'agrippes à ton euphorie liquide comme Rose DeWitt Bukater à sa porte, vidant ton gobelet en trois longues gorgées. Le spiritueux te brûle la gorge, mais tu n'en as que faire ; si tu pouvais mourir maintenant, honnêtement, ça t'arrangerait. Ok. Respire, Miu. Tu as vécu pire, dans le genre stressant.
"- Je je je je, finis-tu par bégayer en désespoir de cause, d'un ton abominablement timide. Depuis quand es-tu si prude ? Où est passée ta répartie légendaire ? C'est donc ça, le prix à payer pour avoir un mec ? Ugh. Tu secoues la tête, t'absorbant dans la contemplation du sol. Je ne. Je ne lui en voudrais pas, enfin. Je. T'es désormais plus ou moins aussi écarlate qu'un champ de bataille à la fin de la guerre - à la différence près que la tienne vient tout juste de commencer. Ca ne fait que quelques jours, tu sais. Neuf, en fait. Tu as compté. Tu n'es qu'une idiote. Mais je. Je. ARRETE DE BALBUTIER IMBECILE. J'en sais rien, c'est juste arrivé comme ça. Si par "comme ça" tu entends "je suis juste allée demander à un type chelou de me faire changer de sexe avant d'aller pleurer sur Mushido en soutien-gorge", alors oui, le déroulement des choses a été parfaitement naturel. Il. Il n'y a pas grand chose à en dire."
Tu assistes sans aucun doute à Gravity 2.0 ayant comme protagoniste Miu. Fini la femme qui flotte loin de la station spatiale en risquant pour une première fois. Fini la femme, qui après avoir manquée d’oxygène et risque à nouveau de manquer d’oxygène, arrive vers un autre satellite et où le feu prend à l’intérieur de celui-ci; sans oublier le parachute qui ne s’ouvre pas et les débris, qui risquent à nouveau de la tuer. N’oublions pas le froid et également sa capsule risquant littéralement de la brûler, bref. Miu, c’est un fast foward de tout cela. Elle s’étouffe, elle panique, elle renverse sa chaise, elle s’échoue telle une baleine (non elle pas qu’elle est grosse mais bon, la métaphore vaut la peine d’être placée) sur le comptoir et rougit à en faire griller des marshmallows. Tu ne réagis pas en fait, tu ne sais pas si tu devrais, puis finalement tu hésites à nouveau et puis merde non tu restes assise là pendant cette fraction de seconde, où Miu risque de s’étouffer. Tu aimerais bien l’aider, mais tu ne sais pas trop comment, en fait tu ne sais aucunement pourquoi elle réagit comme ça. Tu relèves tout d’abord la chaise, non même mieux, tu l’enlèves pour qu’elle évite de la renverser et qu’elle risque à nouveau de tomber noyer dans son étouffement. Après tout, ça manque de dignité comme mort. Tu imagines mal l’auto-psy : « Femme morte en raison d’un renversement de chaise après un étouffement. » Ça manque de classe un peu et tu ne veux surtout pas sa mort sur la conscience (de plus Mushido t’accuserait sûrement et ta relation avec lui sera deux fois plus pire qu’elle ne l’est en ce moment). Avant que tu ne poses la question, elle y répond.
Avant Gravity et maintenant Porcinet. Elle bégaye drôlement « je, je, je, je » tu comptes les mains sous la table, la fixant de tes plus grands yeux et ne comprenant aucunement ce qui lui prenait à être aussi rouge à ce que tu as dit avant qu’elle ne s’étouffe. « Je ne lui en voudrais pas enfin. »…« Vouloir…Qui? Quoi? Comment? Pourquoi en vouloir bordel? Elle m’en veut? » Tu penses, tu penses, tu réalises. Enfin, tu crois avoir trouvé ce qui l’a mis dans cet état et tu t’abstiens de rire, tu t’abstiens de tout sourire. À l’inverse des personnes qui ont les paroles faciles lorsqu’on mentionne « relation sexuelle », d’autres n’en sont pas capable ou plutôt, ils en deviennent rouges et timide. Tu sais pertinemment que si ce n’est pas de toi, Hirohito passera par là et la traumatisera à jamais (Mushido ça ne risque pas appart baiser son travail disons que…voilà quoi). Tu t’abreuves une dernière fois avant de prendre la parole pour découler un long discours qui risque probablement de la changer (ou la faire fuir) à jamais.
« Bien, sexuellement parlant, Mushido n’a pas, enfin à ma connaissance une grande expérience. Remarque, on n’aborde pas ce genre de sujet dans la famille, je veux dire, on ne parle pas de sexe. Évidemment, on se doute que chacun de nous ait eu des relations sexuelles, mais les relations sexuelles de Mushido, ça ni moi ni Hirohito en sommes informés. Mais bon, il fera bien ce qu’il voudra de son sexe, je dois t’avouer qu’un tel « sex-appeal » fais de lui un vrai sex-symbol! L’avantage avec Mushido, c’est qu’il n’est pas sexiste comme Hirohito, ça je te l’accorde! Justement, Hiro se demandait si Mushido n’était pas encore vierge et jamais émis comme théorie que peut-être était-il timide et préférait-il envoyer des sextos, mais bref, le sexe entre vous, ça vous regardera hein! »
Comment abuser des lettres s, e, x par Tomoe. Tu veux exagérer, tu veux voir ce qu’elle fera, si c’est réellement ça qui l’a fait réagir au risque de s’étouffer. Avant de finir ton monologue et même pendant que tu le faisais, tu enlèves le verre des mains de Miu, pour s’assurer qu’elle ne s’étouffe pas. Malgré que tu trouves la situation plutôt comique, tu trouvais tout cela bien mignon puisqu’elle était encore une petite fleur fraîche et mal habile avec l’amour. Par propre expérience, tu savais ce que c’était, tu savais exactement ce qu’elle ressentait, mais tu ne lui souhaitais nullement une fin de relation comme la tienne. Enfin, elle n’était pas finie parce que tu n’avais pas terminé de jouer, autrement dit, c’était bel et bien terminé. Si Mushido se permettait de faire un Yugo de lui-même, non seulement cela puerait l’ironie du fait que ton cousin ait jugé la façon de faire de ton ex-mari (ou du moins), mais en plus il aura le droit à la citation signé Scar : « Pars. Pars très loin et ne reviens jamais. » Mais tu n’en sais rien de ce qu’il va en faire de sa relation. En fait, pour toi, Mushido n’avait qu’un seul amour et c’était bien et bel le travail suivit de près par le pouvoir. Tu l’imaginais mal être ce romantique refoulé, vieux garçon, mais tu aimais bien l’imaginé durant sa première relation. Abat l’inceste, car le simple fait de voir Mushido qui manque de contrôle sur la situation est à se rouler par terre. Tu y penses, tu y réfléchis. À voix haute…
« Ensuite c’est de savoir quel trou, peut-être qu’il prendra quelques minutes enfin, minimum 10 puis la suite alors ça! Avec premièrement les précautions nécessaire pour éviter d’avoir un bébé bionic et aussi l’imaginer en train de lire les instructions sur « Comment ça marche? » ou peut-être poser une question Yahoo, je suis sûre qu’il ne manque pas d’option. La suite, c’est de savoir combien de temps il tient! C’est pas comme si… »
Merde. Merde. MERDE. Ça t’arrive pour la millième fois, fois mille de dicter tes pensées à voix haute. Tu t’arrêtes, la bouche entre-ouverte portant à tes lèvres ton drink pour mettre en gras le mot « AKWARD ». Tu peux fuir, il y a en gros là-bas écrit avec des néons, « SORTIE » ou encore, tu peux faire semblant que tu n’as rien dit et tenter de découler sur un autre sujet ou…faire comme tu fais présentement et tenter bêtement de te rattraper ce qui te permettra de creuser ton trou encore et encore plus profond…
« …Je veux dire, euh il…oui il sait c’est quoi un vag…NON je veux dire qu’il sait ou plutôt connait l’anatomie de la femme et c’est pas comme si…enfin oui c’est peut-être sa première fois…il est vierge après…NON VIERGE SON SIGNE ASTROLOGIQUE HEIN PAS QU’IL EST…puis les condoms il connait hein toujours et encore il ne te sortira surtout pas un petit sac ziploc en même temps ça gaspillerait de l’espace pour rien dans le plastiq…NON MAIS pas que j’ai déjà vu et que je suis du genre incestueuse PAS DU TOUT jusque je…blague…haha. »
Bois, tais-toi et cache-toi.
just like you want.
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POINTS : 60 CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire) MESSAGES : 430 FEAT : enomoto takane CRÉDIT : upsilon DATE D'INSCRIPTION : 31/07/2013
MUSIQUE• Tu prends une profonde inspiration, te remémorant ton dernier rapport sexuel en date. Tu n'es pas foutue de te rappeler de son nom - probablement parce que tu n'as pris la peine de le lui demander. Dans le doute, tu le nommeras affectueusement Jimmy à l'avenir. Il devait être trois heures du matin, et il avait bien du te payer l'équivalent de trois bouteilles de bourbon dans l'espoir de s'attirer tes faveurs ; il faisait abominablement chaud, et tu commençais à en avoir sérieusement assez d'être accoudée à ce bar miteux, entourée d'adolescents éméchés et trop bruyants. Jimmy n'avait rien de particulier : il n'était pas spécialement beau, pas spécialement laid non plus. Sa voix était atone, et son regard bovin - probablement à cause des six verres de vodka consécutifs qu'il venait de s'enfiler cul sec dans l'espoir de t'impressionner. Ca n'avait pas marché, bien évidemment ; à vrai dire, il te faisait terriblement pitié, avec sa chemise mal repassée et son sourire pseudo-séducteur aussi bancal que sa démarche. Tu l'écoutais réciter son boniment sans sourciller. Je te trouve très jolie, disait-il. Ca te dirait pas qu'on aille discuter dans un coin plus tranquille ? Et tu le faisais languir, ce pauvre Jimmy. Là était l'ironie de la situation : il croyait être le fin Casanova qui affaiblissait sa proie à grands renforts de shooters à mille yens pièce, alors qu'en vérité, tu étais celle qui était en train de le saouler - et à ses frais à lui, qui plus est.
A quatre heures tapantes, il te prenait dans les toilettes publiques adjacentes - trop bourré pour t'emmener jusqu'à l'hôtel, trop bourré pour réaliser qu'il était en train de s'exciter sur le corps d'un homme, trop bourré pour s'en souvenir le lendemain, certainement. C'était intime, moite, épuisant ; tu restais immobile, tes poings crispés contre le mur sale, ta mâchoire serrée dans l'espoir de retenir tes gémissements de douleur. Un coup d'un soir pour te sentir exister, sans réel intérêt, et sans une once de plaisir - ce n'était pas ta première fois (tu ne veux pas penser à ta première fois), mais à l'époque, tu t'étais juré que ce serait la dernière. Tu avais abandonné Jimmy à moitié nu, étalé par terre, souillé par ses propres fluides corporels, et tu étais partie sans autre forme de procès. Depuis, tu t'étais tout simplement abstenue d'y songer.
Jusqu'à TOUT DE SUITE dans CE PUTAIN DE BAR à cause de CETTE SATANEE NANA ET DE SES QUESTIONS INDISCRETES (après le colonel moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier, j'accuse Tomoe Nakamura, dans la beuverie du coin, avec sa curiosité déplacée, responsable non pas de l'assassinat d'un respectable milliardaire, mais de la petite amie de son cousin. sponsorisé par ravensburger). Et donc, bien évidemment, tu continues à paniquer (la vérité, c'est que tu es au bord de la crise d'apoplexie, et que tu crains sincèrement pour l'espérance de vie de ton myocarde. tant qu'à faire, tu aimerais autant ne pas mourir d'une rupture d'anévrisme ici et maintenant). D'ailleurs, alors même que tu t'étrangles avec le néant (bravo. un véritable prodige scientifique, qu'on appelle l'église tu es formidable), le cauchemar au visage d'ange qui se tient juste devant toi reprend son discours infernal. Le problème, c'est qu'à ce stade de la conversation, tu ne comprends plus rien... A l'exception de sexe, sexe, sexe, sexe, sexe, sexe, sexe, sexe, sexe, sexe. Ouais. Tu es presque certaine qu'elle l'a dit DIX FOIS D'AFFILEE, et oh mon dieu elle avait l'air si mignonne pourtant avec sa chevelure blonde et son teint de jeune fille en fleur tout juste sortie de la puberté et ses robes sages et POURTANT ELLE EST EN TRAIN D'EVOQUER LES ALEAS DE TON EVENTUELLE VIE SEXUELLE ET TU AS TRES ENVIE DE PLEURER. Tu voudrais bien être Mushido, là, tout de suite - histoire de pouvoir la foudroyer du regard et la réduire instantanément au silence comme il sait si bien le faire. Malheureusement, tu en es tout à fait incapable, et tu n'as pas d'autre choix que celui d'écouter les élucubrations de l'énergumène qui te toise (avec un certain plaisir sadique). Voilà qu'elle te parle d'inceste, à présent, et tes yeux s'écarquillent avec horreur, l'image d'un threesome entre Nakamura s'imposant à ta psyché. God. Non. NON. TU N'AVAIS AUCUNE ENVIE DE VISUALISER UN TRUC PAREIL AEGFGDHBXKWLJW/?N BNJHKJLKLFDX UFHDSJKMKJFN ce serait carrément le moment idéal pour partir vomir et oh hey elle se tait c'est un miracle, si tu faisais semblant de t'évanouir ?
"- Tomoe, prononces-tu en baissant la tête, d'une voix enfantine et un peu honteuse qui ne te ressemble pas. Fais-moi plaisir. Tu inspires profondément, t'absorbant dans la contemplation du vide. Ouais. Le vide, c'est super. Calme-toi, Miu, tout va bien. Ne me parle plus jamais de sexe. PLUS JAMAIS. Tes doigts se crispent sur ton verre, avec tant de violence que tu as le sentiment qu'il va se briser sous tes doigts. Si ça doit arriver, ça arrivera, d'accord ? Mais c'est certainement plus délicat pour moi que pour lui. Quoi que, tu n'en sais rien. Tu n'en as jamais discuté avec lui. Tu te vois mal amener le sujet sur le tapis au détour d'une conversation. Genre hey, dis-moi, c'est quand qu'on va passer aux choses sérieuses ?. Ridicule. Pitoyable. De nous deux, je suis certainement celle qui ne serait pas la hauteur. Tu te mords la lèvre, effarée par tes propres confessions. Tu ne veux pas parler de ça, pourtant. D'ailleurs, tu ne trouves pas ça bizarre, toi ? Qu'il sorte avec une fille dans mon genre, je veux dire. Une roturière, tu vois. Ahah."
C'est ça, t'as raison. Mieux vaut en rire, après tout.
Tu la vois ou plutôt ses doigts oui voilà, tu LES vois s’agripper à son verre comme s’il s’agissait de sa vie, comme s’il ne restait que cela pour la sauver. Fait confirmé. Elle avait un sérieux problème avec le sexe. Ok c’est pas mal, enfin elle avait le droit après tout sa virginité et ses relations dites « sexuelles » avec Mushido le concernaient si juste il y en avait. Par contre t’avais plutôt de la misère à imaginer Miu et Mushido pour une première fois. Mushido le mec qui a passé la grande majorité de sa vie à baiser avec son travail et Miu…Miu qui avait de la misère qu’avec la prononciation du mot « sexe ». Du coup, au final, ça te faisais plutôt rire. T’imaginer la scène du « C’est quel trou déjà? » ou encore « Et ça, ça sert à quoi? » peut-être avec un soupçon de « Peut-être que sac de plastic ça fait le même travail qu’un condom non? ». Ok suffit Tomoe. Ta gueule. Non. Non. NON TROP D’IMAGES. Des images qui valaient par contre la peine d’être dans ta tête pour une fois parce que voilà quoi, c’était le délire totale puis bordel que tu donnerais n’importe quoi pour assister à ça. LA PREMIÈRE FOIS, THE FIRST TIME! T’hésites à lui demander si tu peux pas filmer et puis après ils auront les droits d’auteurs donc c’est bénéfique à tous!
Tout ça te rappelle plus ou moins ta première fois. Enfin, une première fois peut-être merdique tu sais pas trop t’étais dans « ta phase » comme on dit. À tout va tu couchais par-là et par-ci ensuite tu ne voulais plus être concernée par le garçon gardant ton imagine de petite fille à son papa. À tout va, tu t’arrangeais pour que le garçon soit aussi chaud que toi pour qu’il n’y ait pas le moindre souvenir de toi ce qui t’arrangeais parfaitement. Pendant deux ans tu t’amusais à ce petit jeu sans te préoccuper de ton amour propre jusqu’attend que tu te regardes dans le miroir et que tu doutes de ce que tu étais réellement. À un certain âge, tu te demandais si t’étais pas une salope, si les femmes qui faisaient du bénévolat sur le bord du trottoir n’étaient pas mieux que toi. Au final, c’était bien le cas. T’avais plutôt de la misère à l’avaler celle-là, c’était pas comme avant où cela n’était qu’une simple habitude délabrée sur des souvenirs loin d’être sobre. Cette fois-ci, ça te dégoûtait et tu souhaitais toujours éviter cette glace pour ne pas te retrouver face à ta vraie personne, face à la réalité. Maintenant tu n’étais plus une gamine, t’étais une femme. Une femme bordel avec des soutifs, ses règles et un emploie. L’avenir au fond, ça t’effrayait, enfin…avant. T’as eu ta phase de « no way je grandis pas suck it up je reste une adolescente ». Grandir, les rides, avoir des responsabilités, travailler ET QUOI ENCORE? À tout cela, tu devais t’afficher avec le titre de « pute ». Celle qui couche d’un bord et puis de l’autre, celle qui, avec le nom des Nakamura n’est pas encore digne de s’afficher avec celui-ci. À 20 ans tu t’es promis que plus jamais, plus jamais tu regretteras de te regarder, plus jamais tu regretteras d’être toi. Au final, c’est peut-être grâce à Yugo que tu compris finalement qu’être une adulte, c’est pas si mal au fond. T’as un job de rêve, tu fais ce que tu veux malgré certaines responsabilités qui te rattachent à la réalité et puis tu peux être stable pour ce qui est d’une relation. Après quoi, ça c’était bien avant que tu souhaites exploser ton mari parce que oui, c’est un salop. Celui qui préfère baiser ta fortune plutôt que toi, t’as parfois envie de lui rentrer joyeusement dans le derrière et de l’étouffer question qu’il ne revienne plus t’embêter. BREF. Aujourd’hui tu t’aimes, tu fais plus confiance à l’amour et pour le reste viva la vida!
Du coup, pour en revenir à Miu tu t’étouffes lorsqu’elle dit être la moins prête. Parce qu’on se souvient que Mushido lui, il est peut-être pas mieux placer. Appart le dildo électrique, tu ne crois pas qu’il connait autre chose en moins qu’il est construit durant ses années aux États-Unis une machine capable de remplacer une femme ce qui lui vaudrait un bon coup de poing. Remplacer une femme parce un dildo électrique OU un robot femme…really? Bon tu juges pas mais en fait oui. Ça serait tout con et cela ferait de Mushido un puceau peureux du coup. Bref…Peut-être que Miu n’est pas prête vrai. Mais Mushido ne l’est surement pas plus ce qui en revenait à tes réflexions et à ton sourire qui ne se lasse pas d’épouser tes lèvres de façon plutôt…bête. Comme la question de Miu.
« Bizarre? Ce que je trouverais franchement bizarre c’est qu’il ne pense PAS à être avec toi. Il est du genre con parfois, du genre perdu aussi et du genre…trop sérieux, trop bref. Mais sur ce coup enfin…t’es pas un coup hein, tu es une magnifique femme d’ailleurs PAS QUE JE SUIS INTÉRESSÉE ET QUE JE VEUX TE PRENDRE…PAS PRENDRE, PRENDRE COMME MUSHIDO IL FAIT MAIS…OK NON MUSHIDO NE LE FERAIT PAS IL EST PUCEAU/PEUREUX MAIS PAS QU’IL SERA PAS BON NON PLUS AU LIT NE T’INQUIÈTE PAS ENFIN OUI INQUIÈTE TOI MAIS PAS TROP. »Une gorgée, deux gorgées. « Bref…Je disais que non tu n’as pas à t’en faire, je crois que pour une fois il a pris une bonne décision dans sa vie même si la moitié de ses choix de vies me semblent merdiques, je dois avouer que pour une fois, il me surprend. » Bon t’as dit quelque chose de bien maintenant fini ton verre et laisse-la parler.
just like you want.
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POINTS : 60 CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire) MESSAGES : 430 FEAT : enomoto takane CRÉDIT : upsilon DATE D'INSCRIPTION : 31/07/2013
TOKYO • Tu ne sais pas tellement ce que tu cherches à obtenir. Une bénédiction, certainement - une preuve concrète qu'en dépit de ton ascendance plébéienne & de ton sang impur, tu as ta place aux côtés de l'homme le plus puissant de Tokyo. Tu aimerais que Tomoe te regarde et qu'elle te dise que mais enfin Miu tu ne devrais pas parler de toi de cette façon tu es une fille formidable d'ailleurs qui ne voudrait pas sortir avec une telle déesse ohlala mais il va de soi qu'une personne saine d'esprit ne placerait jamais une telle réplique dans une conversation ; ce qui, à la réflexion, n'est vraisemblablement pas le cas de la cousine passablement sociopathe de ton petit ami. Toujours est-il que tu sais pertinemment ce qu'on murmure sur ton passage, et quand bien même les commentaires calomnieux & les blagues salaces (qui te mettent général en scène à genoux sous son bureau, exactement comme il l'avait prévu) n'ont rien de particulièrement nocif, tu aimerais bien que ne serait-ce qu'une fois dans ta vie, quelqu'un soit réellement enthousiaste à l'idée que toi, petite secrétaire sans prétention & sans héritage, ait pu gagner les affections du directeur général de Motors District sans espérer une quelconque rétribution financière en retour. Dans tous les cas, tu préfères largement décliner ton pedigree peu glorieux que de t'étaler sur ton simulacre de vie sexuelle au beau milieu d'un bar snob et bondé - en parlant de ça, un serveur bien intentionné (et probablement en quête d'un généreux pourboire) a adroitement re-rempli ton verre, et c'est donc avec un certain désespoir que tu portes une nouvelle fois le spiritueux à tes lèvres. Super.
Bizarre ? Ce que je trouverais franchement bizarre c’est qu’il ne pense PAS à être avec toi.
Eeeeeeet bingo : ce commentaire est un solide coup de pompe supplémentaire pour ton orgueil gonflé à bloc. Tu ébauches un sourire, parviens à conserver ton expression on ne peut plus sérieuse juste à temps. Il est du genre con parfois, du genre perdu aussi et du genre… trop sérieux, trop bref. Tu arques un sourcil. Mushido, perdu ? Il ne te serait jamais venu à l'esprit d'utiliser un tel adjectif pour le qualifier. Au contraire, tu as l'impression qu'il sait exactement ce qu'il fait, et que c'est exactement en ce point que réside sa force. Mais sur ce coup enfin…t’es pas un coup hein, tu es une magnifique femme d’ailleurs PAS QUE JE SUIS INTÉRESSÉE ET QUE JE VEUX TE PRENDRE…PAS PRENDRE, PRENDRE COMME MUSHIDO IL FAIT MAIS…OK NON MUSHIDO NE LE FERAIT PAS IL EST PUCEAU/PEUREUX MAIS PAS QU’IL SERA PAS BON NON PLUS AU LIT NE T’INQUIÈTE PAS ENFIN OUI INQUIÈTE TOI MAIS PAS TROP. Hein. Tu relèves la tête, tes joues de nouveau empourprées ; tu n'arrives pas à déterminer si Tomoe est oui ou non en train de te faire des avances, mais dans tous les cas, ce commentaire était abominablement embarrassant. Je disais que non tu n’as pas à t’en faire, je crois que pour une fois il a pris une bonne décision dans sa vie. Super. Amen. Si tu n'étais pas trop occupée à balbutier mentalement une véritable litanie de sons plus décousus les uns que les autres ("euh je quoi hein mais euh hm"), tu serais certainement ravie.
"- D'accord, finis-tu par répondre sobrement, affichant une grimace. C'est gentil, Tomoe, j'apprécie.Même si ta façon de le formuler est carrément douteuse. Tu relèves finalement les yeux, plantant ton regard le plus intense dans celui de ton interlocutrice, un vague rictus tordant tes lèvres. Je suppose que j'avais un peu peur que tu m'en veuilles. Tu t'interromps, tordant nerveusement tes doigts. C'est ton cousin, après tout. Et je. Enfin... je ne veux pas me fâcher avec toi. Vraiment."
C’était définitivement trop. Trop pour toi. Tu. Non. Tu. LA TROUVAIS TROP MIGNONNE EOIRJAOWEIJ. T’avais envie de littéralement sauter sur elle pour ensuite la couvrir de bisou et lui dire qu’elle était trop chou à ne pas vouloir que tu te fâches et que tu ne la détestes pas. Ton cousin ou pas, il était clair dans ta tête que cela n’allait aucunement t’offusquer qu’elle soit avec ou peu importe. Tu t’en faisais davantage pour la personne qui allait devoir endurer ton cousin plutôt que l’inverse. En fait…tu ne voulais pas que personne sorte avec lui pour la simple et bonne raison que tu avais peur pour sa propre vie ET NON PAR JALOUSIE OU WHATEVER SIGNE D’INCESTE. EN PLUS, QU’ELLE TE DISE QUE TU SOIS GENTILLE OAIRJOAIERA.
« …MIU JE T’AIME. OK TU ES TROP MIGNOOONNE J’AI L’IMPRESSION D’AVOIR UN BÉBÉ LION DEVANT MOI. ENFIN….PAS QUE TU ES UN BÉBÉ LION MAIS VOILÀ TU ES IRRÉSISTIBLE PARCE QUE TU ES TROP MIGNONNE ET TROP….OMG COMMENT MUSHIDO PEUT SORTIR AVEC UNE PERSONNE COMME TOI….JE VEUX DIRE COMMENT IL PEUT MÉRITER ÇA OK. TU ES TROP BIEN POUR LUI COMMENT..PUIS. Me fâcher contre toi?? Jamais. Oublie. Je veux dire, je t’adore et je te protégerai si jamais Mushido fait le connard pour faire changement. DU COUP FAUDRAIT ALLER MAGASINER ENSEMBLE OU PEUT-ÊTRE MANGER UN DE SES JOURS? » Tu es partie. Loin. Loin. Loin.
Quelques verres plus tard…Tu la saoules et tu es saoules où va le monde? Il bouge, il est plus drôle, il est plus moelleux, il est plus doux et plus affectueux, plus chaleureux. T’a soudainement envie de faire un câlin à Miu. Tu parles toujours, encore et encore.
« Mais hic, tu sais hic oh put’hic ain j’ai l’hic hoquet HAHAHA HIC. Tu savais hic qu’en fhic, les phic nis ….JE SAIS PLHIC CE QUE JE VHIC LAIS DIRE HAHA… »
Pouf. Tu tombes sur elle. Enfin, sur ses genoux. Tu tombes endormie durant quelques secondes à peine, assez pour te relever en plaçant tes mains de chaque côté de ses cuisses et ta tête arrive directement face à la sienne. Un hic et pouf. Tu l’embrasses sur la bouche. Trop affective. TOUJOURS TROP AFFECTIVE SOUS L’EFFET DE L’ALCOOL.
« Eh bah…Le mythe est vrai?? QUAND T’EMBRASSES ÇA T’ENLÈVE LE HOQUET OH MON DIEU C’EST TROP MAGHIC!!.... »
Et comme une conne, tu l’embrasses à nouveau croyant qu’embrasser un cyborg était le secret ou whatever LA FORMULE MAGIQUE POUR ENLEVER LE HOQUET?
« Dis-moi? Tu crois que les cyborgs sont magiques? COMME UNE LAMPE DANS ALADDIN?? »
Puis tu la frottes. Malaise. Un gros malaise. Dans sa tête, elle doit certainement déjà fuir. Dans ta tête, tu trouves que tout est parfait et tu aimes bien finalement sa présence. En fait, n’importe qui aurait pu être là et tu l’aurais aimé pour la simple et bonne raison que l’alcool te rend bien trop affective et…collante.
« Tu sais, je me suis toujours demandé c’que ça faisait d’être un cyborg…EST-CE QU’ON PEUT SE TRANSFORMER?? OU ON A DES SUPERS POUVOIRS?? ET COMMENT C’EST POUR BAISER AVEC MUSHID… »
Une gorgée. Puis deux. Putain ta gueule Tomoe. L’art de la subtilité signé Tomoe Nakamura en gueulant à travers un bar complet près de Motors District les relations sexuelles de son dirigeant avec une cyborg. À cet instant, tu ne faisais que rire doucement plutôt que de t’inquiéter pour ce qui était de ce secret ou du moins cette intimité partagé à tous. En même temps, pour toi, tout le monde était bien trop pompette, bien trop saoul pour pouvoir se rappeler de cela non? Enfin…tu espères et croises les doigts…
« Hic. »
Et pour une troisième fois tu l’embrasses t’endormant en plein baiser pour finalement te réveiller deux secondes plus tard en reprenant ta respiration.
« OH J’AI PLUS DE HOQUET. »
just like you want.
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POINTS : 60 CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire) MESSAGES : 430 FEAT : enomoto takane CRÉDIT : upsilon DATE D'INSCRIPTION : 31/07/2013
TOKYO • On ne va pas se mentir : tu exagères. Tu apprécies Tomoe, à ta façon - tu as beau la qualifier de véritable désastre ambulant, tu as un certain respect pour la sincérité brute de ses faits et gestes. Quelque part, tu lui envies cette spontanéité que tu n'as plus depuis longtemps ; tu as appris à soupeser chaque mot avant de le prononcer, à tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de l'ouvrir - tu manipules la linguistique avec une habilité redoutable, te positionnant systématiquement en position de force & tournant la plus complexe des situations à ton avantage. Tu sais pertinemment ce que les gens attendent : certains veulent de l'attention & d'autres au contraire adorent te courir après, certains recherchent à être asservis & d'autres à te soumettre, certains aiment te voir sourire quand d'autres préfèrent que tu restes de glace. Tu es plutôt douée avec la psychologie humaine, et tu détiens la clé du succès ; entretenir l'admiration de ceux à qui tu plais & pousser ces derniers à détruire tous les autres. Tu n'as rien de l'adorable jeune fille mignonne & maladroite que la plupart de tes prétendus amis semblent deviner en toi - tu es calculatrice et, au demeurant, un tantinet sournoise. C'est donc avec un certain détachement que tu aurais accepté la colère potentielle de la cousine de ton petit ami si, par malheur, celle-ci avait désapprouvé votre relation naissante. Tu l'aimes bien, oui - juste assez pour accorder un minimum de prix à son semblant de bénédiction. Ce qui, à la réflexion, est déjà relativement incroyable.
MIU JE T’AIME. Tu arques un sourcil, relativement perplexe - cette déclaration est pour le moins inattendue (d'ailleurs, Mushido lui-même ne te l'a jamais dit, et ne te le dira probablement jamais). Tu envisages un instant de te lever dramatiquement pour lui répondre quelque chose dans le goût de "NON TOMOE CA NE PEUT PAS FONCTIONNER ENTRE NOUS JE SUIS PROMISE A L'HERITIER DE LA FAMILLE", mais heureusement, tu t'abstiens, l'écoutant en silence te déclamer son affection. TU ES IRRÉSISTIBLE PARCE QUE TU ES TROP MIGNONNE. Oh. Well. Tu as presque l'impression d'entendre Jimmy répéter ces mêmes mots en écho, juste là, dans la section de ton cerveau réservée aux souvenirs dont tu te débarrasserais en premier si un type intelligent prenait la peine d'inventer un sérum d'oubli sélectif. COMMENT MUSHIDO PEUT SORTIR AVEC UNE PERSONNE COMME TOI. TU ES TROP BIEN POUR LUI. C'est officiel, tu as envie d'éclater de rire (en mode "tu plaisantes ? Non seulement il est carrément sexy malgré ses cheveux super conceptuels mais en plus il est brillant, riche, et vraiment trop gentil avec moi." Mais tu devrais certainement cesser d'y penser) - Tomoe ne réalise pas la chance que tu as, et à vrai dire, toi non plus. Me fâcher contre toi?? Jamais. Ah tiens, c'est marrant, tu as l'impression d'assister en direct à un remake de la campagne complètement traumatisante à propos du téléchargement illégal. Genre, VOLER UN SAC ? JAMAIS. VOLER UNE VOITURE ? JAMAIS. VOLER UN FILM ? JAMAIS. ME FACHER CONTRE TOI ? JAMAIS. TELECHARGER DES FILMS PIRATES, C'EST DU VOL. Featuring une jolie blonde carrément saoule. Je veux dire, je t’adore et je te protégerai si jamais Mushido fait le connard pour faire changement. Tu tiques, te retenant difficilement de ne pas répondre que "cesse d'être aussi dure avec lui il ne mérite pas tant de haine donner rend heureux tu sais sois miséricordieuse avec ton prochain". Tu n'es pas dans ce bar pour te mêler de leurs éventuels conflits familiaux. TU ES LA POUR TE BOURRER LA GUEULE PARCE QUE HEY L'ALCOOL GRATUIT C'EST TOUJOURS BON A PRENDRE.
D'ailleurs, en parlant de ça, on dirait bien que les derniers neurones qui restaient à ton interlocutrice viennent de se noyer dans le whisky. Elle parle, mais tu ne comprends plus rien (elle est désormais prise d'un hoquet tellement violent qu'on dirait presque qu'elle cherche à faire des rimes, genre "les bitnics piquent les moustiques magiques". Un super concept de comptine pour enfants). Elle tangue, s'écroule sur la table - sous la table. Sur tes genoux. Sur tes cuisses - l'espace d'une seconde, tu n'as pas la moindre idée de POURQUOI est-ce qu'elle te regarde avec ces yeux-là et là BIM C'EST LE DRAME. Ses lèvres se plaquent sur les tiennes et attendez wow elle vient de faire quoi là. C'est bien la première fois que tu embrasses une fille - ou plutôt qu'une fille t'embrasse, en fait, parce que tu étais paisiblement en train de NE FAIRE STRICTEMENT RIEN DE RÉPRÉHENSIBLE, et quand bien même la vodka est en train de te monter relativement brutalement à la tête, tu n'es pas encore assez déchirée pour trouver ça normal. A fortiori en prenant en considération le fait que 1) il s'agit de la cousine de ton petit ami et que 2) tu ne t'intéresses pas aux femmes et que 3) VOUS VENEZ JUSTEMENT DE DISCUTER DE TA VIE SENTIMENTALE Omg Tomoe why do you do this to me. QUAND T’EMBRASSES ÇA T’ENLÈVE LE HOQUET OH MON DIEU C’EST TROP MAGHIC !! hurle-t-elle un peu trop près de tes oreilles et tu t'apprêtes à répondre un truc genre "MAIS T'ES COMPLETEMENT MALADE" sauf que pas de bol, elle est de nouveau en train de te rouler une pelle et c'est pas franchement idéal pour articuler. Tu crois que les cyborgs sont magiques? COMME UNE LAMPE DANS ALADDIN ?? Donc, à ce niveau de la conversation, tu mental breakdowns complet. Parce que primo, elle te frotte, et tu es CARREMENT PAS A L'AISE AVEC LE CONTACT PHYSIQUE, et que secundo, ce qu'elle dit n'a plus du tout, DU TOUT de sens. je me suis toujours demandé c’que ça faisait d’être un cyborg…EST-CE QU’ON PEUT SE TRANSFORMER?? OU ON A DES SUPERS POUVOIRS?? ET COMMENT C’EST POUR BAISER AVEC MUSHID… Eeeeeet tu rougis encore. Tu aurais VRAIMENT mieux fait de t'évanouir, finalement. Tu aimerais bien qu'elle cesse de crier, parce qu'à présent, tous les clients vous regardent avec une certaine curiosité - et c'est reparti y'a de nouveau sa langue dans ta bouche je répète IL Y A SA LANGUE DANS TA BOUCHE oh mon dieu tu ne méritais pas un tel calvaire. A croire que les bars font l'effet d'un aphrodisiaque aux Nakamura - c'est très probablement génétique. Tu ferais mieux de creuser la question. OU DE REPOUSSER L'ESPECE DE DETRAQUEE SEXUELLE QUI A ELU DOMICILE SUR TES GENOUX. Argh. OH J’AI PLUS DE HOQUET, finit-elle par conclure, visiblement ravie.
"- Tomoe, appelles-tu avec circonspection, posant sévèrement les mains sur ses épaules pour la tenir à distance de ton visage. Pour commencer, je suis hétér... Attends. Non, tu ne peux pas dire ça, tu n'étais pas une fille jusqu'il y a moins de deux semaines. Je veux dire, je m'intéresse aux hommes. Enfin, à Mushido. JE M'INTERESSE A MUSHIDO. Voilà qui est particulièrement bizarre à formuler. JE SORS AVEC TON COUSIN TOMOE AURAIS-TU LA DECENCE DE M'EXPLIQUER CE QUE TU ES EN TRAIN DE FAIRE ?! finis-tu par hurler en désespoir de cause, tes pommettes empourprées tant à cause de l'alcool que de ton malaise plus que total. JE NE SAIS PAS SI VOTRE FAMILLE EST UN GENRE DE CLUB ECHANGISTE PARTICULIEREMENT MALSAIN MAIS DANS TOUS LES CAS J'AIMERAIS QUE TU TE LIMITES AUX CALINS A L'AVENIR. Ta tête tourne, et une migraine particulièrement vicieuse commence déjà à poindre à l'arrière de ton crâne. Allez, reprends-tu d'une voix basse, faussement responsable. Tu vas tomber. Tu vaaas tombeeeeer. Je te ramène en lieu sûr avant que tu ne provoques une émeute."
Elle émet une pression sur tes deux épaules mais tu as toutefois l’impression de ne rien sentir. Normal, t’es bourrée putain. Comme un boudin, comme un boute-en-train. Tu ne sens que le contact tandis que ton esprit reste toujours là à flotter au-dessus de cette conversation qui devenait de plus en plus étrange. Miu faisait par de ton acte « cyborg magique » en te mentionnant qu’elle préférait les hommes et en rectifiant en disant plutôt Mushido. Mushido. Homme. Homme. Mushido? REALLY? Tu ris intérieurement de cette blague. Mais tu te retiens pouffant de rire légèrement et attendant la suite de son discours.
Dans ta tête c’était clair. MIU ÉTAIT UN CYBORG MAGIQUE. T’imaginais même l’annonce à la télévision à la suite du Shamwow. « Aujourd’hui nous vous présentons leeeeee NOUVEAU CYBORG MAAAGIQUE!!Fini les lampes d’Aladdin, fini les tapis volants ET BONJOUR LE CYBORG MAGIQUE! Il suffit d’un bizou pour arrêter vos hoquets, maladies, etc. Puis, il suffit d’un frottement pour enlever toutes blessures! » Délire de ouf que tu arrêtes instantanément pour rediriger toute ton attention (ou du moins) sur Miu. Elle la copine de ton cousin, elle qui aimait les hommes, elle qui ne voulait que des câlins. QUE DES CÂLINS. Tu ne savais pas trop comment réagir. Elle était un cyborg magique peut-être cela faisait-il partie du processus? Il fallait attendre un certains nombres de jour avant de pouvoir user à nouveau de sa magie? Qui sait. Tu étais après tout la première personne, la première femme à user des pouvoirs magiques d’un cyborg. Bref. En fait, plus tu y repenses plus tu te demandes s’il ne fallait pas la vénérer ou autre? Peut-être qu’en f…WAIT ELLE VOULAIT TE RAMENER? NON. NON JAMAIS. Tu t’accroches à sa jambe l’entourant de tes bras et de tes jambes, assise par terre.
« NOOONNNN MIUUUUUU JE NE VEUUUX PAAS S’IL TE PLAÎTTTTTT. » Comme une gamine. Première impression bizarre. Check. Tu reprends un ton de voix du moins sérieux pour ensuite reprendre une réponse au sujet qu’elle avait abordé. « Tu sais Miu, Mushido a une bite je te l’accorde. MAIS C’EST JUSTE S’IL SAIT S’EN SERVIR. » Et tu ris. Tu ris. Tu ris. Puis tu t’arrêtes. « Tu sais, je me demandais peut-être qu’il faut finalement avoir un rapport sexuel pour que tes pouvoirs fonctionnent. IMAGINE PEUT-ÊTRE QUE TU ES UN CYBORG À LA TRANSFORMER?? TU PEUX TE TRANSFORMER EN MOTO DIS-MOI? Ok non. Peut-être pas un Transformer. Du genre plus, femme bionic ou euh…Terminator sans être…OUAIS BREF. Non peut-être pas coucher, peut-être juste vénérer. En fait, JE SUIS SÛRE QUE SI JE TE VÉNÈRE TES POUVOIRS S’ACTIVERONT. Tu vois t’as du rouge sur les joues, si elles deviennent encore plus rouge, il y a sûrement un bouton secret qui va s’activer. PUTAIN. JE VIENS DE COMPRENDRE POURQUOI MUSHIDO TENAIT TANT À VOULOIR ÊTRE AVEC TOI CE CONNARD. IL VEUT LES POUVOIRS DE CYBORG À LUI. Il croit faire un enfant du genre trop bien qui va sortir de ton ventre et va se transformer en grill-pain ou peut-être en machine à café OU, OU ENCORE PLUS GROS DU GENRE CAMION MONSTER TRUCK WHATEVER. Pfiou. Ce truc de ouf. »
Et voilà. Tu étais perdue à travers tes pensées merdiquement impossibles et Miu allait sûrement te prendre pour une débile mentale. Bref. Une Nakamura. Entre Hirohito, Mushido et toi, il n’y avait pas de degré plus pire ou moins pire puisque vous étiez chacun sur le même palier à votre façon. En ce moment, tu voyais flou. Tu voyais tout plus gaie, tout plus joyeux. Tu te perdais facilement dans tes pensées et tu pensais plus ou moins aux gens à l’entour. QUELS GENS À L’ENTOUR? Dans ta tête tu étais seule avec Miu dans un bar en train de siroter (ou plutôt engloutir) quelques verres. Tu penses, tu penses, tu penses tellement que tu en viens à nouveau à. Dormir sur la jambe de Miu. Génial. Le pire dans tout ça, c’est que tu venais à peine de rencontrer Miu. Oui ok. Tu l’as vu bien avant dans la Villa de la famille mais ça c’était rapidement. Maintenant, c’est autre chose. Tu l’as rencontre pour finir par l’embrasser, pour finir par lui dire que Mushido est merdique et que. IL EST NUL AU LIT PUISQUE C’EST UN PUCEAU PEUREUX. Voilà, tout était dit.
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