Chaton, la faim est toujours plus forte que le reste sur ta personne. Et cette fois, c'est elle qui te guide, elle qui te pousse à sortir de ta torpeur, elle qui t'entraîne dans les bas quartiers de Tokyo, dans l'infime espoir de trouver de quoi apaiser les torsions de ton minuscule estomac. Tu t'enfonces peu à peu dans l'univers des bipèdes pauvres, sans domicile ou tout simplement paresseux, trempant dans leur propre illusion de richesse. Tous ces êtes humains te dégoûtaient, mais là était ta place, là fut ta place pendant ce qui te sembla une éternité. Tu ne pouvais rejeter ces pauvres créatures dénuées de bonheur, incapables d'arracher avec leurs dents leur lambeau de joie, cette petite consolation que leur ont volé tous les riches. Tu avais toujours eu une basse opinion de leur système, une fois que l'on te l'avait expliqué - une âme charitable qui, visiblement, n'était pas choquée par le fait qu'un chaton blanc lui adressait la parole comme un spécimen de sa race.
Une fois les rues peu fréquentables traversées sans trop de soucis, tu entres dans celles des aisés, des riches et des gaspilleurs. Un vrai buffet pour toi qui recherche un peu de nourriture. Le premier restaurant qui tombe sous ton regard perçant devient ta cible, tu glisses discrètement entre les sièges pour atteindre les cuisines, consciente du danger que tu courais en t'aventurant aussi loin en territoire ennemi. Animée par une bouffée de courage suicidaire, tu bondis sur ce qui semble être du poisson grillé, toutes griffes et crocs sortis. Une fois le butin entre tes dents, tu t'enfuis sans demander ton reste, les bipèdes pris par surprise n'ayant pas le temps de réagir que l'éclair blanc avait disparu, laissant à la place de leur supposé repas un vide désespérant.
Sans cesser de courir, tu tiens fermement ta prise, cherchant en même temps un endroit où te sustenter sans rien craindre. Une petite maison apparaît devant tes pupilles bleues, ravissant ton être entier à la pensée d'un habitacle chaud pour se reposer quelques instants avant l'arrivée des bipèdes - un simple silence d'une poignée de secondes t'avaient suffi : aucun humain n'était présent dans ce domicile. Méfiante malgré tout, tu y pénètres par la fenêtre, ô grand miracle ouverte, atterrissant souplement sur le sol. Deux/trois reniflements plus tard, tu es installée sur un matelas et tu dévores sauvagement le poisson subtilement volé.
Et à un repas consistant suivi une faible sieste d'une demi-heure, avant que l'arrivée des propriétaire de l'habitation ne rentrent, ce qui te poussa à t'enfuir en galopant. Tel était le quotidien de ce petit chaton, se lever chaque matin pour risquer sa vie, dans le maigre but d'obtenir un peu de nourriture comestible. En une vingtaine de mois, tu avais réussi à t'habituer à cette vie, la considérant comme normale après quelques conversations avec d'autres félins - les moins agressifs, bien entendu.
Ta fuite te guide jusqu'à un parc, agréable pour le calme régnant et la luminosité presque volontairement ajustée grâce aux arbres. L'affreux soleil dévastateur de vue est caché par leurs feuilles épaisses et leur doux parfum ravit tes narines fragiles. Mais en arrivant sur le sol vert, ce n'est pas la nature que tu sens, c'est la délicieuse odeur de quelque chose de sucré, de fortement sucré. Certes, un chat ne devrait pas manger d'aliment de cette sorte, néanmoins tu ne t'es jamais gêné pour subtiliser un gâteau par-ci par-là quand tu y parvenais.
Te laissant envoûter par les effluves des pâtisseries, tu te retrouves bien vite sur la toile d'un pique-nique, entre deux jeunes filles hors du commun. Ce qui attire tout particulièrement ton attention : leurs manifestes attributs de félin, identiques aux tiens. Prise par surprise, tu redresses les oreilles et ton poil s'épaissit, ton désir d'être unique s'évanouissant - oui, tu tenais à ce souhait. Mais à peine te remets-tu de cette observation qu'autre chose vient bouleverser ton esprit. Deux étranges boules tendant le vêtement de la brune, t'intriguant tout particulièrement. Aussitôt, ton cerveau les apparente à deux oreillers et, hypnotisée, tu t'approches d'eux, tu grimpes sur la pseudo-humaine et pose tes petites pattes sur les objets en question, les tâtant légèrement.
Ton regard brille soudainement, c'est aussi moelleux et doux qu'un coussin de soie. Tes yeux glissent vers la jeune femme, tu t'intéresses en particulier à ses oreilles. L'escaladant comme un vulgaire membre de l'immobilier d'une antique maison, tu te poses sur sa tête et mordilles une des bosses. La déception t'envahit, leur texture étant très différente de celle des vrais chats. Redescendant pour te pelotonner contre ses coussins, tu plonges tes pupilles dans celle en face, forçant difficilement ta voix à retentir par-dessus les ronronnements de contentement qui font vibrer ta carcasse.
« Qu'est-ce que vous êtes ? » Toujours dans la subtilité, eh.
L'air est agréable en ce moment, il est moins humide, il devient un peu plus sec avec cette soudaine chaleur alors que le printemps n'est pas encore terminé. Cela donne envie de dormir, en aucun cas envie de travailler. Ou alors piquer une tête dans une piscine, c'est une autre idée aussi, surtout que les demoiselles le peuvent, elles ont une piscine chez elle. Mais cela ne changerait pas d'habitude de plonger dans l'eau la tête la première, elles le font quasiment tous les jours, pour s’entraîner encore et encore, afin de maîtriser parfaitement le don qu'elles ont obtenue. Cependant, suite au séisme qui a touché quelques arrondissements de Tokyo, elles ne peuvent pas encore aller travailler à Paris Avenue, du coup elles travaillent chez elles, pour ne pas perdre de temps. Mais aujourd'hui, elles ont décidées de faire une pause, une pause pique-nique. Pour légèrement profiter du temps qu'il fait, mais également humer la douce et agréable odeur des fleurs. Elles avaient emmené à l'aide d'un petit panier en osier, en compagnie d'un sac en tissu ; plusieurs bonbons, deux tasses de thé avec leurs soucoupes respectives et deux part de gâteau que les domestiques leurs ont préparer le matin même : un délicieux gâteau avec quelques cerises dessus, un véritable délice pour les papilles.
Elles s'étaient donc dirigés vers le parc le plus près de chez elles, déposant au pied d'un arbre une toile de pique-nique sur laquelle elles s’assirent, pour déguster ce qui se trouve dans le panier qu'elles ont emmenés avec elles. Un peu plus tard dans l'après-midi, elles s'étaient allongés sur la toile afin de piquer un somme. La blanche s'étant allonger la première, ayant poser un de ses bras sous sa tête pour qu'il sert d'oreiller, en ce qui concerne la brune, elle posa sa tête sur le ventre de sa sœur. L'odeur sucré des fruits rouges qui se trouvent dans le sac du panier en osier enivre les narines des demoiselles en plus de l'odeur des fleurs autour d'elles.
Au bout de quelques minutes, la brune se retrouva dans les bras de Morphée et pourtant quelque chose vint la déranger, une chose qui fait son poids, une chose qu'elle ne voit pas encore car ses paupières sont lourdes et elles ont du mal à se rouvrir. La chose se déplace d'ailleurs, se retrouvant sur le visage de la brune. La texture est douce, mais elle a du mal à respirer. Finalement, ses paupières arrivent à s'ouvrir et là, des poils, une boule de poil sur son visage qui l'écrase à moitié. Une petite boule de poil par contre. Ses lèvres rosées ont même eu un léger contact contre la peau du ventre de ce petit animal, qui a tout l'air d'être un chat, un chat curieux ? Peut être, si ce serait un chien, il serait tomber sur les mauvaises personnes, elles détestent les chiens pour une raison encore inconnue. En tout cas, cette petite boule de poil avait bien de la chance qu'elle ne lui fasse rien, elle attendait simplement et il se bougea finalement. Ses yeux se perdirent dans le regard de la petite boule de poil qui se retrouva sur sa poitrine, heureusement qu'il ne met pas ses griffes, vraiment heureusement. Sinon, elle l'aurait virer de sur elle comme un vulgaire chien. Pourtant, elle ne s'attendait vraiment pas à la suite, le chat, venait de parler ?! Ses yeux se mirent à cligner rapidement, l'attrapant soudainement en-dessous ses pattes avant pour soulever la petite carcasse de cet animal afin de se redresser et s'asseoir, posant ensuite le chaton blanc sur ses cuisses.
Sayori ∞ « Ce qu'on est ? Des humaines, cela ne se voit pas ? Et tu as de la chance d'être un chat, si tu serais un chien, ça aurait été autre chose. Pourquoi cette question d'ailleurs, chaton qui parle ? »
Celle à la chevelure plus clair se redressa également, se frottant doucement les yeux, observant le chaton blanc qui se trouve sur sa sœur, elle se rapproche alors de Sayori. Son regard étant captivé par la présence de ce petit chaton, posant finalement sa main sur le sommet de la tête du chaton alors qu'elle commence à le caresser doucement.
Inori ∞ « Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un chaton qui parle... »
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Dim 15 Juin - 15:07
On résiste à tout, sauf à la tentation
Des lippes caressent involontairement ta fourrure, t'arrachant un minuscule ronronnement. « Ce qu'on est ? Des humaines, cela ne se voit pas ? Et tu as de la chance d'être un chat, si tu serais un chien, ça aurait été autre chose. Pourquoi cette question d'ailleurs, chaton qui parle ? »
Étrange retournement de situation. Elles sont complètement humaines, mais ressemblent à ta propre forme hybride. Tu as l'impression que quelque chose cloche mais ne dis rien, les observant à tour de rôle. Oui, pas de doute, elles sentent l'humain, rien de plus. L'une d'entre elles pose ses doigts fins sur ton crâne, tu fermes les yeux par réflexe et remue la queue contre la poitrine de l'autre. « Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un chaton qui parle... »
« Et c'est pas tous les jours que je vois des humaines qui ressemblent à des chats.. » Tu sautes sur le tissu posé au sol et t'assois là, réfléchissant intensément. Le goût de plastique de ses oreilles, leur réponse directe... Pourquoi est-ce qu'elles font semblant d'être des hybrides comme toi, si elles ne le sont pas ? Tu fronces intérieurement les sourcils et remue extérieurement les moustaches, ton petit cerveau ne parvenant pas à faire un rapprochement logique. Tu pourrais leur demander mais tu préfères éviter, persuadée d'être capable de trouver toute seule la réponse.
« Je comprends pas. Si vous êtes des bipèdes normales, pourquoi vous avez ça ? » Tu marches lentement autour d'elles, comme si tu faisais les cents pas. « Satsuki m'a dit que les gens qui sont pas normaux sont capturés et emmenés dans un endroit sale où ils meurent. » Légère pause, le temps de rassembler tes idées. « Si en plus vous faites semblant, c'est stupide ! Les méchants gens vous emmèneraient et vous tueraient alors que vous êtes comme eux ! »
Maintenant que tu as placé tes idées, tu t'attends à ce qu'elles les mettent dans l'ordre et donnent une explication claire et précise, même si au fond, tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'elles sont idiotes - après tout, elle prennent des risque inutiles et assez dangereux pour leur coûter la vie. Tu pourrais te transformer pour leur montrer que toi aussi tu as des oreilles et une queue féline, mais Satsuki t'as interdit de faire ça devant n'importe qui, ce qui te handicape un peu pour tes habitudes. Tu renifles et soupires, déçue de ne pas pouvoir illustrer tes propos.
« Bon aidez-moi là je suis perdue. » Tu choppes entre tes crocs un petit gâteau et tu poursuis, te comportant comme le bipède que tu avais vu plus tôt. « Je réfléchis. Mais j'arrive pas à comprendre. Vous voyez je suis un chat et on m'a dit que les chats étaient pas assez intelligents pour comprendre certains trucs mais ça je sais que c'est pas compliqué. » Regard vers leurs faux attributs. « C'est pas des vrais, je sais pas en quoi c'est mais c'est pas des vrais. Pourquoi ? »
Oui, bon, tu aurais pu deviner seule mais visiblement leur demander est plus simple. Si perturbée que tu te contredis toute seule, pauvre petite Den'kou. Grognant contre ton incompréhension, tu t'installes dans un des paniers et tu commences à grignoter son contenu, ronronnant paisiblement. C'est presque comme si tu avais oublié l'importance de ta question - et simplement les deux inconnues. Sauf que tu relèves ton petit museau plein de crème et les fixe encore. « Vos noms ? »
Un chat curieux, un chat qui vole, un chat qui parle... Les deux premiers c'est plutôt normal, le troisième pas trop. Cela perturbe légèrement les jumelles Ashina, Inori retire sa main de la petite tête du chaton qui se trouve toujours sur le corps de Sayori, celle-ci papillonne des paupières et se redresse une fois que le chaton a sauté sur le tapis de pique-nique. Et vous l'écoutez, vous écoutez toutes les paroles de ce petit chaton blanc qui a l'air de se poser des multiples questions auxquelles il n'a pas de réponses. & vous vous jetez un regard du coin de l'oeil, retenant un rire pour ne pas offensez ce chaton. Il est trop mignon après tout ! Et puis vous aimez bien les chats, même-ci ce chaton là est différent des autres. Pas de doute, il a eu des symptômes de mutation, seulement la capacité de parler comme un humain ? Qui sait... C'est plutôt idiot d'ailleurs que ce chaton parle comme ça aux jumelles, elles auraient pu être des traqueurs ! Même-ci un chaton ne doit pas être très dangereux, surtout qu'il n'a pas l'air très futé futé.
Il ne comprend pas pourquoi vous avez des accessoires de chats, des accessoires que vous avez confectionné vous même avec de la fausse fourrure que vous pouvez trouver à votre lieu de travail. Vous le suivez du regard en restant silencieuses, car c'est plutôt amusant de l'écoutez parler, ce n'est pas tous les jours que vous croisez un chaton qui parle après tout, alors pourquoi ne pas en profiter ? Il tourne autour de vous et il parle d'une personne du nom de « Satsuki » qui lui aurait dit que les personnes qui ne sont pas normales sont capturés et emmenez dans un endroit où ils se font apparemment tuer. Vous comprenez rapidement que la personne qui a dit ces mots, parlait des traqueurs qui chassent les mutants. Vous clignez rapidement des yeux, vous regardant un instant avant de reposer les yeux sur le chaton qui vous a involontairement -ou peut être pas- insultez.
La brune fronce légèrement ses sourcils, mais elle soupire doucement en glissant une main dans sa chevelure, remontant sa frange alors qu'elle se met à ricané en entendant qu'il est perdu, ou plutôt qu'elle est perdue ! Parce que oui, ce petit chaton a une voix féminine, donc vous ne pouvez pas continuer à vous dire que c'est un mâle, mais une petite femelle ! Une petite très curieuse et pas très futé malgré qu'elle fait fonctionné ses neurones. Et en prime elle est gourmande ! Elle vient de piquer un morceau de gâteau ! Vous ne dites rien pour le moment, même-ci cela à fait froncer les sourcils d'Inori, vous l'écoutez encore dans son petit monologue sans l'interrompre. Cependant, lorsqu'elle s'installe dans le panier en osier, Sayori l'attrape par la peau du cou, encore une chance que ce soit un chaton et qu'il y a toujours cette peau en surplus, que les félins utilisent souvent pour attraper leurs petits avec leurs crocs. Elle le repose doucement sur le tapis de pique-nique, alors qu'elle lui retire la crème sur son museau d'un doigt alors qu'elle lui offre ensuite une légère pichenette sur le museau -sans être trop forte, pour évitez de lui faire mal, mais assez pour le lui faire remué.
Sayori ∞ « Avant de demander nos prénoms petite gourmande, tu n'es pas très futée. » Un soupire, elle ferme ses yeux un instant avant des les ouvrir à nouveau. « On ignore qui est ce Satsuki, ce qu'il a dit est certes vrai. Mais, comme tu as pu le voir, ce ne sont pas de vrais attribut de chat, ce ne sont que des accessoires de modes car on trouve ça mignon, on les a fait nous-même et c'est en fausse fourrure. On a le droit d'aimer les chats non ? Et on fait ce que l'on veut. »
Elle soupire légèrement, alors qu'Inori offre tout de même le morceau de gâteau que le chaton était en train de grignoter dans le panier, fixant de ses pupilles d'eau le petit corps du chaton.
Inori ∞ « Et aussi, évite de dire qu'on est stupide indirectement, tu es un chaton très mignon. Mais, imagine un instant qu'on ferait parties de ces « méchantes personnes » hm ? Tu n'es pas normal, tu parles, tous les chats ne parlent pas comme les humains et tu fais peut être partie d'un gang ! » Une légère pause afin de respirer, reprenant ensuite. « Alors que nous, cela se voit que ce ne sont que des accessoires, rien que la queue de chat n'est pas relié à notre corps, elle est tenue par une épingle à nourrisse et un élastique. Tu es une mutante petite, et c'est sûrement assez pour que les méchantes personnes t'attrapent, donc évite de parler aux personnes que tu ne connais pas, malgré leurs accessoires de mode. »
Elle pose ensuite sa main sur la petite tête du chaton, la lui caressant en douceur.
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Mar 15 Juil - 17:12
On résiste à tout, sauf à la tentation
« Avant de demander nos prénoms petite gourmande, tu n'es pas très futée. » Tch. Pour qui elle se prend, celle-là ? Bien sûr que tu es futée, voyons ! Tout le monde le sait et le confirme, Chaton n'a rien de pas intelligent - bon, peut-être que certains ont des capacités mentales plus développées, mais pour un chaton, tu es un génie. « On ignore qui est ce Satsuki, ce qu'il a dit est certes vrai. Mais, comme tu as pu le voir, ce ne sont pas de vrais attribut de chat, ce ne sont que des accessoires de modes car on trouve ça mignon, on les a fait nous-même et c'est en fausse fourrure. On a le droit d'aimer les chats non ? Et on fait ce que l'on veut. »
Tu trouves ça étrange, les fausses choses. Les accessoires, comme elle dit. Leurs quatre yeux sur toi auraient pu t'intimider, si la présence d'un morceau de gâteau juste en face de toi ne t'avait pas lavé le cerveau. Mâchonnant la pâtisserie en ronronnant aussi fort qu'un moteur d'avion, tu remues tranquillement la queue, comme si tout ça t'appartenait. « Et aussi, évite de dire qu'on est stupide indirectement, tu es un chaton très mignon. Mais, imagine un instant qu'on ferait parties de ces « méchantes personnes » hm ? Tu n'es pas normal, tu parles, tous les chats ne parlent pas comme les humains et tu fais peut être partie d'un gang ! »
Aucune réponse de ta part - si elle s'attend à ce que tu avoues ton appartenance à Eldorado... Elle peut se crever les deux yeux ! Toujours en train de te remplir la panse, tu ne lui jettes qu'un vague regard, l'air de dire « je me fiche totalement de ce que tu racontes et je mange ta nourriture ». C'est ça le problème avec toi, Chaton. Tu te désintéresses trop vite. « Alors que nous, cela se voit que ce ne sont que des accessoires, rien que la queue de chat n'est pas relié à notre corps, elle est tenue par une épingle à nourrisse et un élastique. Tu es une mutante petite, et c'est sûrement assez pour que les méchantes personnes t'attrapent, donc évite de parler aux personnes que tu ne connais pas, malgré leurs accessoires de mode. »
Une des rares choses à ne pas te faire si tu n'as pas donné ta permission, c'est de te caresser la tête - ou toute autre partie de ta petite carcasse. Tu n'aimes pas être surprise et ce contact t'effraie subitement, te faisant faire un bond spectaculaire. Grimpant dans l'arbre comme si la mort était à tes trousses, tu feules dans leur direction, avant de remettre en place ton pelage blanc. On ne touche pas la Reine sans qu'elle vous y autorise !
« J'sais pas qui vous êtes et ça m'est égal, mais on me touche pas ! Hmpf. Si j'suis venue c'juste parce que je m'ennuyais et j'avais faim, pas pour être prévenue sur les dangers du monde et nyanyanya. » Arrogante et dédaigneuse, tu agites maintenant la queue dans un mouvement plus agacé et rapide, les oreilles plaquées sur ton crâne.
Un long soupir s'échappe d'entre tes lippes, tu les lèches pour retirer les restes de crème pâtissière. Passant tes pattes sur tes oreilles pâles, tu attends que ton coeur se calme pour bondir sur celle aux cheveux clairs, atterrissant souplement sur ses genoux. « Oublions. Puisque je ne dois pas parler à des inconnus, devenez mes amies. Ou juste des connaissances. Vous êtes qui, au juste ? »
Toujours aussi volatile, petit chaton. Tu n'aimes pas qu'on te dise quoi faire, mais tu restes un simple animal, à la base. Alors tu oublies vite et tu fais comme si de rien n'était. Recommençant à chercher de la nourriture en remuant tes petites fesses, tu attends distraitement qu'elles répondent. Ces filles sont bizarres, mais en un sens, elles pourraient peut-être être utiles.
Désolée pour le temps de réponse tu peux me fouetter si tu veux.
Eh bien quel mouche l'a piqué à ce chaton ? Il n'aime pas les caresses ? Ou plutôt, elle n'aime pas les caresses. Parce que d'après la voix qu'a ce petit mammifère, on dirait une fille. Inori voulait simplement lui caresser la tête, mais à la place de ronronner comme un brave petit chat, l'animal s'est mit à bondir subitement pour aller se réfugier sur une branche d'arbre. Aurait-il eu peur ? Le pauvre chaton.. En tout cas sa réaction a réussit à surprendre les jumelles Ashina, elles se sont jetées un regard du coin de l'oeil, se retenant de rire pour éviter de blesser émotionnellement la boule de poil.
« J'sais pas qui vous êtes et ça m'est égal, mais on me touche pas ! Hmpf. Si j'suis venue c'juste parce que je m'ennuyais et j'avais faim, pas pour être prévenue sur les dangers du monde et nyanyanya. »
Un chaton qui grogne et qui parle, si ce n'est pas mignon ! Vous êtes tombé sur un drôle de phénomène aujourd'hui, c'est le cas de le dire. Un léger sourire se dessine sur vos lèvres rosées, vous observez la boule de poil blanche sur sa branche d'arbre qui agite rapidement sa queue. Il est assez vif comme chaton en tout cas et vous ne le quittez pas du regard. Vous l'observez tranquillement en étant assise sur votre tapis de pique-nique. La brune se redresse doucement, allant un peu fouiller dans le panier qu'elles ont ramener pour prendre un petit pot où se trouve des cerises. Elle en mange une, puis deux, puis trois, retirant bien évidemment les noyaux de sa bouche, car ceux-là ils ne s'avalent pas, évitons de s'étouffer.
Finalement le chaton saute de son perchoir, se retrouvant alors sur les genoux de la jolie Inori qui papillonne des paupières en le scrutant de ses pupilles bleutés. « Oublions. Puisque je ne dois pas parler à des inconnus, devenez mes amies. Ou juste des connaissances. Vous êtes qui, au juste ? » Ben voyons, devenir ses amies ou simplement des connaissances, elles seraient plus penchées pour le second choix que le premier, même si c'est un chat. Sayori se rapproche doucement sa sœur en marchant sur ses genoux et elle s'assied sur ces derniers allant ensuite poser une cerise sur le sommet du crâne de la boule de poil.
Sayori ∞ « Puisque tu insistes autant, on peut devenir des connaissances pour le moment, je ne pense pas qu'on peut dire officiellement qu'on soit amies. Même si ça me dérange pas de l'être. » Une légère pause en fermant ses yeux, elle récupère assez rapidement la cerise qui se trouve sur la petite tête du chaton pour la passer entre ses propres lippes, la dégustant assez rapidement en retirant ensuite le noyaux pour le lancer un peu plus loin, après tout ce n'est que de l'herbe. « Sinon, ma sœur c'est Inori et moi Sayori, et toi jolie boule de poil ? »
Vous la regardez attentivement, Inori est rester silencieuse, ne bougeant pas d'un poil pour ne pas embêter le chat qui se trouve sur ses genoux et puis discuter avec un chat ce n'est pas désagréable non plus, cependant quelque chose la chiffonne. Elle fronce légèrement les sourcils, posant ses mains sur le tapis, inclinant doucement sa tête sur le côté en la posant contre l'une de ses épaules qui est légèrement relevé au fait qu'elle ne soit pas totalement droite.
Inori ∞ « D'ailleurs, puisque tu parles, tu as seulement eu le don de la parole pour communiquer avec les humains, ou c'est quelque chose de différent ? »
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