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CITATION : Il ne faut jamais sous estimer le caractère prévisible de la bêtise humaine. ~ Snatch
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DATE D'INSCRIPTION : 17/02/2014
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Setsuna Y. Ishikawa
Setsuna Y. Ishikawa
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Lun 12 Mai - 19:20

His gift is a curse, forget the Earth, he's got the urge to pull his dick from the dirt, and fuck the whole universe... EMINEM - NOT AFRAID
What a Joke...


She falls apart by herself, No one's there to talk or understand. Feels the sting, dries her eyes, Finds herself opens the door and sighs. FALLS APART ~ SUGAR RAY


Putain il était temps..

C'est après un long soupir et des applaudissements que la jeune femme peut quitter le plateau. Des heures, cette séance photo avait durée une éternité, traîné en longueur. Elle se dirige vers la loge, histoire de se changer et de se préparer. Ce n'était pas son seul travail de la journée, bien au contraire, elle devait aller dans les locaux de Paris Avenue pour une nouvelle séance photo assez mystérieuse... Effectivement, elle ne savait pas vraiment de quoi il était question, juste que l'équipe l'avait choisi. Son agent avait donc insisté, enfin, elle lui avait surtout fait des yeux doux tout en lui forçant carrément la main... Ce n'était pas vraiment une galère, Setsuna avait besoin d'argent ces derniers temps, mais devoir vendre son image... Pourquoi faisait elle ce métier ? Elle détestait, c'était indéniable, mais il fallait l'avouer, cela rapportait gros... Et puis que pouvait elle bien faire d'autre ? Elle n'a aucune passion, rien, aucun but, si ce n'est de ne pas mourir de façon pitoyable. La fatigue, Setsuna commençait à la ressentir, elle n'avait pas vraiment beaucoup dormi, c'était quand même énormément investit pour cette séance. Devoir enchaîné tout de suite après ne l'enchantait pas vraiment. Allez Setsuna, motive-toi c'est pour la bonne cause. Elle attrape sa veste en cuir noir, enfile en vitesse ses baskets et sortit de la loge en direction de sa moto. Son agent avait quelque chose à faire, elle la rejoindrait donc directement dans les locaux... Enfin, peut-être ne viendrait-elle carrément pas. Setsuna le voyait venir gros comme une maison. La demoiselle jure entre ses dents alors qu'elle enfile son casque, c'était partie pour une longue traversée dans Tokyo.

Elle s'arrêta dans un combini afin d'acheter des cigarettes ainsi que des choses à grignoté, après tout, cela faisait plus de trois heures qu'elle posait dans un studio avec une climatisation à moitié pété, à devoir arborer des expressions qui ne lui plaisaient aucunement et cela, entrecoupé de pause bien trop courte pour pouvoir se niquer les poumons. La jeune femme reste à la sortie de l'épicerie, mange une de ses barres de céréales avant de remonter sur sa comparse, non, Setsuna ne conduisait pratiquement plus sa belle Suzuki, sauf quand elle était clean, ce qui était rare.. Sa moto ne lui servait qu'à se déplacer pour le travail, les soirs de fêtes, elle préférait le métro et rentrer à pince, plus pratique pour décuver. Plusieurs feux rouges, plusieurs conducteurs qui semblent avoir acheté leur permis dans une pochette surprise... La jeune femme se demandait bien si elle allait arriver à l'heure ou non. Ce qui semblait être le cas. Quelqu'un roule lentement, beaucoup trop à son goût et Setsuna est loin d'être patiente, elle le double alors sans préavis, faisant rugir le moteur de sa moto avant de s'apercevoir le pourquoi d'une telle lenteur... Des flics. Et voilà qu'avec son comportement, elle n'était pas passé inaperçu, l'un d'eux la rattrape en voiture, lui demandant de s'arrêter afin de contrôler les papiers du véhicule et tout le bordel qui allait avec... Il semblerait qu'elle ai dépassé la limite autorisée sur ce genre de route, chose dont elle se foutait royalement, la loi Setsuna s'en tape... Mais l'amende qu'elle se prend lui plaît déjà beaucoup moins ! Elle peste, jure entre ses dents... Et dire que les locaux n'était plus qu'à dix putain de minutes !

Elle arrive, se gare, continue de lancer des insultes à tout va, les sourcils froncés. Déjà qu'elle était fatiguée et à bout de nerf, la c'était le pompon. Elle shoot d'ailleurs dans un poteau, ce faisant mal au passage, mais tant-pis, cela venait de la détendre, ou pas. Setsuna dégaine son paquet de cigarette, son paquet de Seven Stars, s'en allume une avant de constater qu'elle était carrément dans les temps, voir même en avance. Il n'était que 16 H 19... La séance commençait à 17H. Le temps de se préparer, ouais, elle était dans les temps, largement. Inspire, expire, la jeune femme commence un peu à stresser, comme d'habitude avant un travail, surtout que cette fois, elle ne savait pas du tout ce qu'elle allait devoir faire. On ne lui avait pas dit ce qu'elle allait devoir faire, juste que cela risquerait d'être pour de la lingerie, chose que Setsuna avait déjà fait, à contre-coeur certes, mais elle l'avait fait quand même. Elle écrase son mégot de clope et le jette dans une poubelle à l'entrée. Ses pas la guide à travers les couloirs, l'ascenseur, elle monte, monte, monte, continue de stresser, monte, monte, ding... La voilà arriver. La jeune femme se gratte la nuque et approche, des gens semblaient se presser, se trimbalait avec diverses choses dans les bras.. Apparemment le décor n'était pas finis. La jeune femme s'approche alors de celui qui semblait être le photographe. Ils échangent quelques mots avant qu'il ne la laisse se diriger vers la loge.

Le stress s'estompe, elle doit faire de son mieux, encore une fois, ne pas succomber à la panique, ne pas faire attention à tous ses regards qui vont être braqués sur sa personne. Ne pas perdre la tête, pas maintenant. La jeune femme se maquille, c'était une habitude qu'elle avait, pas besoin de maquilleuse. C'est en sortant de sa loge avec une robe de chambre noire qu'elle entendit quelque chose.

Une séance à... Deux ? C'est une blague ?

Elle s'approcha du photographe et commença à débattre avec lui à ce sujet... Ce n'était pas ce qui était convenu, mais en même temps... Elle n'en savait strictement rien en fait ! Quelqu'un arrive ? Faites que ce ne soit pas son partenaire, faite qu'il soit malade et qu'il ne puisse pas se déplacer !

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Aäron Weiss
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Lun 12 Mai - 21:36

A different job.


Un simple regard venant s'apposer sur ta montre, tes iris observant doucement les aiguilles qui y défilaient en un sempiternel bal. Il te semblait que c'était l'heure ou du moins bientôt l'heure de ton rendez-vous professionnel. Pour une fois non ce n'était pas l'assassinat d'une personne ou encore l'interrogatoire d'un quelconque individu qui t'attendait mais plutôt un travail dont tu ne connaissais quasiment ou plutôt en lequel tu n'avais la moindre expérience. Lorsque tu avais répondu à cette annonce ce jour-ci tu avais juste appris qu'il te fallait savoir décliner un parfait sourire, arborer les traits parfaits d'un hypocrite chose qui était parfaitement en tes cordes en quelque sorte de par ta vie civile de tous les jours depuis cinq ans. Ainsi tu ne savais qu'une chose sur ce job, que tu te devais de rejoindre les locaux de Paris Avenue, oui tu avais effectivement signé pour une séance photo, pour être un de leur modèle l'espace de quelques heures afin de peut être t'assurer une simple revenue d'argent. Mensonge, en réalité tu avais répondu à cette annonce par simple divertissement, par simple envie d'un peu te bouger, de voir autre chose en journée que ton duplex vide de vie. Afin de peut être te rassurer du fait que tu étais un être humain comme les autres et non un monstre qui se contentait de sortir pour s'assurer lui même de la mort d'un ennemi commun à ton espèce.

Décidé à quitter ton chez toi tu n'avais point utiliser un quelconque moyen de transport comme le métro etc... Mais tu avais plutôt abusé de ton pouvoir afin de rapidement rejoindre les locaux de Paris Avenue, ta silhouette s'étant téléporté comme frénétiquement d'immeubles en immeubles afin d'arriver à bon port, il ne t'avait fallu qu'une poignet de secondes afin d'arriver sur place, au pied de l'immeuble tant convoité. Un pas puis autre, alors que tu arpentais les couloirs de cette bâtisse, empruntant tantôt l'ascenseur, tu avais enfin trouvé le chemin dédié à la salle où devait se passer la séance. Excessivement curieux, tes pupilles balayant avidement les lieux là où l'équipe s'occupait du décors. Tu n'avais tarder à remarquer une jeune femme en une tenue peu commune de par l'heure qui l'était mais relativement plaisante au regard pour tout homme il fallait l'avouer. Te disant sans doute que la belle devait être la mannequin d'une séance avant celle pour laquelle tu avais postulé, tu ne tardas à être invité à rejoindre ta loge afin de te préparer là où la mise en place du décors touchait sûrement bientôt à sa fin. Un pas, un second s’enchaînant et ainsi de suite, tu finis par entrer en la seule pièce de ce lieu dédiée à ton intimité, afin de te changer et enfiler les créations de la fameuse entreprise nippone.

Des simples sous vêtements dans ton cas, il fallait dire que le terme de variété n'existait point dans le cas de la garde robe des Hommes là où les tenues bien plus affriolantes étaient si nombreuses pour la gente féminine. Enfilant donc ce bout de tissu estampillé Paris Avenue et qui devait donc valoir une fortune de par ces simples lettres, tu quittas ta loge te dirigeant vers le photographe alors qu'il semblait toujours entrain de discuter avec la jeune femme que tu avais aperçu à ton arrivé. Apportant une certaine attention à leurs paroles, tu finis par ouïr des mots comme deux, mixte ou toutes autres palabres synonymes. Un tant soit peu étonné, tu n'avais jamais su que cette séance devait avoir lieu tout d'abord pour de la lingerie mais aussi avec une femme, quoi que ceci avait le don de t'amuser intérieurement mais aussi de te plaire peut être car si cette délicieuse femme était l'autre mannequin, tu allais être en très charmante compagnie.

« - Hm, si ca te rassure je n'avais pas signé pour ca, quoi que enfaîte j'avais juste accepté de poser durant une séance sans plus. »

Léger haussement d'épaules suite à ces dires avant de brièvement reporter ton regard sur le photographe, tu rajoutas ces palabres.

« - Bon dans ce cas autant faire tout ceci rapidement cela arrangera tout le monde je pense. »

Léger sourire naissant le long de tes lèvres, une dernière phrase quitta celles-ci alors que tes pupilles vinrent trouver refuge auprès de celles de la jeune demoiselle.

« - Dit toi que ton partenaire aurait pu être pire mais à qui ai-je l'honneur ? »


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Setsuna Y. Ishikawa
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Mar 13 Mai - 0:10

Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout. FIGHT CLUB
How Amusing.


La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien ! ~ FIGHT CLUB


Rare furent les fois ou Setsuna avait partagé l'affiche avec quelqu'un... Cela n'était quasiment jamais arrivé, pourquoi ? Tout simplement parce que ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait. Son boulot avait tendance à l'agacé, à la foutre hors d'elle. L'idée de congeler quelqu'un par inadvertance devant des photographes ne lui plaisait pas des masses. Pour l'heure, elle se retrouva à écouter les explications vaseuses du photographe qui lui sortait par les yeux... Ce mec n'arrêtait pas de faire son éloge, mais en même temps, Setsuna sentait autre chose, il était en train de la prendre de haut et s'en vraiment prendre de gants. Décidément, il ne savait pas à qui il avait affaire celui la. Sans mannequin, pas de séance, si elle se cassait, cela ferait bien chier tout le monde, même si la ville regorgeait de gens tout à fait capable de poser pour ce genre de photo. Haussement d'épaules, soupir long pour accentuer un peu plus son côté blasé et voilà qu'un énergumène sort de l'ombre.

Hm, si ça te rassure je n'avais pas signé pour ça, quoi que enfaîte j'avais juste accepté de poser durant une séance sans plus. 

Le voilà qu'il hausse les épaules en plus. Décidément, il avait du cran celui la. Déjà qu'il venait d'interrompre une discussion assez importante sans être invité, v'la maintenant qu'il faisait celui qui avait de quoi se plaindre.. La demoiselle croise les bras, lève un sourcil et attend, car apparemment, il semblait encore avoir des choses à dire, mais pas à elle, au photographe.

Bon dans ce cas autant faire tout ceci rapidement cela arrangera tout le monde je pense.

Non mais alors là, on aura vraiment tout vu. C'était la fête, la débandade. Est-ce qu'il était en train de prendre la décision à la place de la demoiselle ou c'était juste une hallucination ? Non non Setsuna, tu n'hallucines pas. Faire cela rapidement ? Voilà bien un débutant en la matière. C'est le photographe qui décide de quand c'est fini et bien évidemment le client des photos, celui de qui on porte les vêtements, les accessoires. Si ce dernier ne trouvait pas son bonheur dans les nombreux clichés, c'était toute la réputation d'une bonne équipe qui était en jeu et donc, de sa personne. Cela allait prendre des heures, pas moyen que cela se fasse rapidement, impossible. Il reporte son attention sur la jeune femme, ainsi il n'avait pas oublié son existence ? Charmant. Tant-mieux, un bon petit point pour lui, même s'il se retrouvait déjà avec un ratio négatif d'entrer.

Dit toi que ton partenaire aurait pu être pire mais à qui ai-je l'honneur ?

Pire ? La situation ne pouvait pas être pire. Elle était sur les nerfs, avait juste envie de prendre un bain et de s'écrouler dans son canapé... Setsuna sortait déjà d'une séance photo épuisante, mais alors la, c'était le comble, ça pouvait juste pas être pire. Pourtant, la demoiselle savait être professionnelle et elle devait l'être à l'heure actuelle. Elle esquisse un sourire au photographe en usant de son charme habituelle avant de ponctuer ce dernier par un petit « Nous allons faire de notre mieux. Ne vous en faites pas. » Ce dernier sembla ravit et tourna les talons, laissant les deux modèles seuls. Son sourire s'estompa tout de suite, plus besoin d'être hypocrite, l'autre con est partit. Les sourcils froncés, elle plante ses iris dans ceux de son interlocuteur.

Et dit toi que c'est un très grand honneur de pouvoir poser à mes côtés.

Il ne devrait pas la décevoir. Oui, Setsuna est hautaine, Setsuna est beaucoup trop fière et pour le coup, elle l'assumait totalement. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, pour l'heure il devait reconnaître que cette situation était agaçante et assez dur à gérer. Le fait d'être à moitié à poil, voir même carrément à poil, ne la dérangeait pas, pas qu'elle était exhibe ou quoi que ce soit hein ? Mais c'était tout à fait naturel de vouloir montrer aux gens quelque chose de beau ; et il fallait avouer qu'elle avait assez confiance en ses atouts... Non sincèrement, Setsuna est loin d'être déplaisante pour les yeux, alors oui, être à poil ou à moitié à poil n'était pas un problème pour elle. Le seul problème était que son tempérament ne lui permettait pas de poser avec quelqu'un... Et puis poser avec un débutant... Allait-elle devoir le diriger ? Non, vu la façon dont il s'exprimait, il avait clairement confiance en lui, tant-mieux, Setsuna n'appréciait pas les boulets. La jeune femme retire sa robe de chambre et la lâche tout en continuant de le regarder, un regard haineux ? Non, plutôt blasé, mais dans lequel on pouvait lire une certaine conviction.

On se présente avant de demander l'identité de quelqu'un, question de principe. M'enfin, Setsuna Ishikawa, retiens le bien.

Des fois, Setsuna se surprenait elle-même. Elle qui d'habitude aurait envoyé paître quiconque l'énervant, cette fois-ci, il fallait avouer qu'elle était restée soft. La jeune femme reporte son attention sur son ensemble, il n'avait rien de vraiment extraordinaire, noir et blanc, avec un peu de dentelle... C'était assez affriolant et mignon, mais pas vraiment dans ses goûts. Dans son dos se trouvait son tatouage, des ailes d'anges, elle savait que le photographe était au courant, mais le client l'était-il ? Elle devrait sans doute éviter de le montrer... Voilà qu'elle se mettait déjà dans la situation. La jeune femme se gratte la tête avant de se tourner de nouveau vers lui.

N'oublie pas que tu joues un rôle devant l'objectif. Donc quoi que je fasse là-bas, tu n'auras pas le droit de te plaindre. Cela va dans les deux sens bien évidemment.

Autant en profiter, c'est vrai qu'il n'était vraiment pas laid le bougre... M'enfin, là n'était pas le sujet. La jeune femme s'étire, marche à travers les locaux avant d'arriver en face du décors... Un canapé, dans une sorte de salon assez branché... C'était différent des photos grunge et rock qu'elle avait l'habitude de faire. Ce n'était pas bon chic bon genre non plus, mais c'était relativement soft comme décors. Pas plus mal. C'était bientôt l'heure, ils allaient devoir assurér...

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Aäron Weiss
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Mar 13 Mai - 2:28

A different job.


Ton sourire se faisant soudainement bien plus marqué sur les tous premiers dires de la belle, ton côté taquin avait délicieusement apprécié ces précédentes palabres concernant ne serait-ce que l'immense honneur que tu avais de poser à ses côtés. Certes mais réciproquement tu aurais pu lui répondre qu'elle ne savait quel chance elle avait elle aussi de se trouver aux côtés d'un être qui depuis dix ans avait vu son surnom associé à la perfection dans un domaine peu recommandable et excessivement entaché par cette chose nommé l'hémoglobine. Cependant le contexte ne s'y prêtait point après tout là où en cet instant tu étais le commun civil Aomine Azuna, simple chômeur survivant de quelques boulots et n'ayant point eu la chance ou la malédiction plutôt de devenir un mutant. Un parfait menteur en soi, un mensonge qui ne s'était effrité depuis plus de cinq années. Hautaine à souhait, il est vrai que tu avais toujours apprécié ce genre de femme, bien trop fière sous leur masque de confiance. Robe de chambre de ta partenaire finissant par la suite à heurter le sol afin de laisser place à une lingerie tout aussi plaisante au regard qu'importe sa banalité en cet univers, tu ne tardas à voir aussi le tatouage que sa chair opale arborait venant un peu plus couronner la parfaite sculpture qui se trouvait face à toi.

Une nouvelle pique de sa part venant trouver refuge auprès de tes oreilles, il est vrai que tu aurais peut être dû décliner ton identité avant de lui imposer cette question. L'identité et l'immense politesse et tact qu'elle imposait, il fallait dire que une nouvelle de fois de par ta profession tu l'aurais quasiment oublier mais enfin passons. Setsuna Ishikawa, oh que oui tu l'avais bien retenu mais moqueur comme tu l'étais volontairement l'oublier pourrait te faire plaisir en certains instants afin d'apprécier un nouvelle instant, une nouvelle vision de sa personne crachant son veine sur toi ainsi elle aurait facilement été une tigresse a une toute autre échelle du règne animal. Puis vint enfin sa toute dernière réplique vis à vis de ce qui allait se passer de l'autre côté du projecteur, de l'appareil photo. Tu aurais cru qu'elle comptait te faire un discours qui comme quoi ce qu'il allait se passer dans quelque minutes était purement dans le cadre du travail là où à ta surprise elle s'était contentait de dire qu'elle allait sûrement prendre des libertés tout comme tu pouvais en prendre avec elle et son enveloppe charnelle. Un léger rire, des plus discrets et imperceptible franchissant le seuil de tes lèvres, la séance allait donc commencer tandis que tu la rejoignais d'un pas monotone.

Un bref regard vers le canapé alors que tu venais de dépasser la belle encore debout, il fallait dire que tu n'allais avoir le moindre mal à t'acquitter de ce rôle là où au quotidien tu portais ce masque afin d'estomper les soupçons de la créature qui somnolait le jour en ton être, cet assassin aux talents horriblement efficaces et prisés. Ainsi, le jeu pouvait donc commencer et sans la moindre hésitation et une assurance atrocement arrogante, tu mêlas l'une de tes mains à sa jumelle féminine tandis que finit par définitivement rejoindre ce canapé, amenant à tes côtés la jeune femme. Finissant par t'allonger sur l'amas de tissus si confortable, tu avais attiré avec toi ta partenaire lui offrant le droit sans doute de dominer ta carrure de sa frêle silhouette. Allongé sa personne juste au dessus de la tienne, un espace séparant malgré tout vos deux corps, l'une de tes mains s'offrit le naturel droit d'après les indications qu'elle t'avait allouer avant la séance de se loger auprès de ses hanches tandis que sa jumelle vint trôner le long de la nuque de cette délicieuse créature là où ton visage se trouvait bien trop près du sien, ton nez se trouvant à ne serais ce que quelque infimes millimètres du sien. Regard atrocement arrogant et surtout bien trop provocateur, tu finis enfin par murmurer ces quelques paroles.

« - Dans ce cas je compte apprécier chaque instant durant lequel je vais devoir rester à tes côtés vu que cela est un si grand honneur comme tu le dis et j'allais oublier, Aomine Azuna, enchanté. »

Nouveau sourire se permettant d'étirer tes lèvres là où la chevelure d'ébène de la demoiselle se mêlaient à tes mèches d'ivoire. Tu te permis une nouvelle fois de t'amuser d'elle de par ces nouvelles phrases.

« - Et après tout jouer un rôle n'est pas si difficile, mannequin n'est pas la seule profession en laquelle l'on doit faire ceci quoi que elle a l'avantage je le reconnais de nous offre de très charmantes rencontres en des contextes des plus agréables et tout ca de par un salaire relativement honnête, surtout que j'ai entendu dire que Paris Avenue était généreuse en ce domaine avec les perles comme toi, vu que tu es si parfaite en ce travail comme tu le prétends. »


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Setsuna Y. Ishikawa
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Mar 13 Mai - 7:33

Les gens me demandent... Qu’est-ce qu’un rock’n’rolla ? Et je le leur explique : c’est pas une histoire de décibels, de défonce et de désintox, oh non... C’est bien plus que ça mon pote. On veut tous avoir la belle vie : pour certains c’est la baise, le fric ou la drogue. Pour d’autres, c’est la volupté, le luxe ou la renommée. Mais un Rock’n’Rolla, c’est autre chose. Pourquoi ? Parce qu’un vrai Rock’n’Rolla... veut la totale ! ROCK'N'ROLLA
Play My Game


Il y a des personnes qui se sentent indignes d’être aimées. Elles ne prennent pas leur place et se font toutes petites, en essayant de n’ouvrir aucune brèche au passé. ~ INTO THE WILD


Levé de rideau, le shooting allait commencer. Le coeur de la jeune bat à tout rompre, ça y est, elle devait se mettre dans la peau de son personnage... Mais quel personnage ? Cette fois-ci, elle ne jouait pas seule devant l'objectif, elle était en compagnie avec ce garçon aux cheveux blancs comme la neige, d'une blancheur pure, presque surréaliste. Elle ravale sa salive alors que quelque chose frôle sa peau, un contact... Il faisait quoi là ? Il prenait ses aises ? Il entremêle leur doigts et l'emmène vers le canapé, sans trop savoir pourquoi, les jambes de la jeune femme avançaient toute seule. Il était bien trop entreprenant, ce n'était pas à lui de faire ça, c'était son rôle. Le jeune homme s'allonge sur le canapé, sur un amas de tissus blancs, entraînant Setsuna dans le mouvement. Elle aurait menti en disant qu'elle n'avait pas été surprise, les battements de son coeur ne mentait pas, c'était pas normal. Voilà qu'elle se retrouvait sur lui, son nez frôlant limite le sien. Cette proximité ne lui plaisait pas vraiment ; mais ne lui déplaisait pas totalement. Elle devrait vite faire soigner cette dépendance qu'était le contact physique... Elle amorce un petit mouvement de recule, cherchant à se redresser, les mains du jeune homme se posent à divers endroits, l'une sur une de ses fines hanches et l'autre vint chercher sa nuque. Un flash, premier cliché ? Putain de merde. Malheureusement pour elle, son visage venait de dévoiler sa stupeur, il était totalement baigné d'incompréhension. Pourtant, cela ne dura que quelques secondes, Setsuna était censée être imperturbable. Son regard se plonge dans celui de son partenaire, le contact de ses doigts sur sa peau était électrisant, elle était totalement déconcertée... C'est sur un ton provocateur qu'il la sortit de ses songes.

Dans ce cas je compte apprécier chaque instant durant lequel je vais devoir rester à tes côtés vu que cela est un si grand honneur comme tu le dis et j'allais oublier, Aomine Azuna, enchanté. 

Quel sinistre enfoiré... C'était bel et bien une pique qu'il lui avait envoyée... Aomine Azuna, elle s'en rappellerait, qu'il en soit sûr. Cet affront, il le paierait un jour et si cela pouvait être aujourd'hui, ce serait carrément mieux. Elle hausse un sourcil, ce n'était pas normal d'avoir autant confiance en soit, c'était totalement flippant et intriguant aussi. La jeune femme secoua légèrement la tête de gauche à droite tout en soupirant. Ce qu'il pouvait être agaçant ! Elle ne perdrait pas ce jeu, quel jeu ? Allez savoir. Les cheveux du jeune homme et de la demoiselle se mêlent, elle ne cherche plus à reculer, elle jouerait son rôle jusqu'au bout, car c'était la son travail. Il sourit et elle ne peut s'empêcher de cligné plusieurs fois des yeux, total incompréhension, pourquoi il se mettait à sourire ainsi ? C'était déstabilisant.

Et après tout, jouer un rôle n'est pas si difficile, mannequin n'est pas la seule profession en laquelle l'on doit faire ceci, quoi qu' elle a l'avantage, je le reconnais, de nous offrir de très charmantes rencontres en des contextes des plus agréables et tout ca de par un salaire relativement honnête, surtout que j'ai entendu dire que Paris Avenue était généreuse en ce domaine avec les perles comme toi, vu que tu es si parfaite en ce travail comme tu le prétends.

Il parlait sans savoir. Elle ne travaillait pas pour Paris Avenue, pas du tout. C'était seulement son troisième job dans ses locaux. Elle pouf de rire tout en plaçant une de ses jambes entre celle du jeune homme, s'étirant un peu tout en regardant l'objectif, nouveau flash, nouveau cliché. La demoiselle passe l'une de ses mains derrière la nuque du jeune homme, glissant cette dernière vers ses cheveux pour ramener son visage vers elle. Setsuna l'invita à suivre son mouvement, ne lui laissant pas vraiment le choix vu qu'elle usait un peu de sa force. Ils se retrouvaient ainsi assis l'un en face deux l'autre, une nouvelle proximité naissante. Tout en continuant de sourire, elle passe ses jambes autour du dos de Aomine, les enroulant afin de le rapprocher un peu plus d'elle, lui laissant encore le privilège d'admirer ses courbes et son visage d'un peu plus prêt. La demoiselle tire un peu plus sur sa tignasse blanche, plantant ses iris dans les siens.

Tu ne devrais pas parler sans savoir. Pour tout te dire, je déteste ce travail, je déteste vendre mon corps et mon image, mais on va dire que je n'ai pas vraiment le choix. Sache que ce n'est pas mon seul job. Arrête de parler maintenant, tu ne voulais pas terminer cette affaire au plus vite ? Alors, exprime toi avec ton corps et tes expressions plutôt qu'avec ta bouche.

Hautaine ? Toujours. C'était dans sa nature, elle n'y pouvait rien. Elle avait eu une sale journée, un boulot des plus crevant, des plus chiants, elle avait dû faire la sportive quelques heures plus tôt, elle s'était pris une amende assez salé... En clair, Setsuna était à cran, totalement crever. Vouloir terminer cette histoire au plus vite commençait à lui traverser à répétition la tête. La jeune femme pose ses lèvres sur le front du jeune homme, nouveau flash, nouveau cliché. Le photographe ne les mitraillait pas, il attendait vraiment que les deux modèles prennent leur poses... Elle devait le guider, sinon ce ne serait jamais terminé. Elle bascule en arrière, passant ses deux bras derrière la nuque de Aomine, ses ongles se plantant un peu dans cette dernière, avant d'allonger une de ses jambes et d'en plier une autre, qu'il soit content, elle ne risquait pas d'être en dessous longtemps. Ce n'était pas dans sa nature, pas son genre.

Si on ne voit pas le caleçon que tu portes, le client risque d'être mécontent, ce n'est pas toi que tu vends, mais le produit, alors fait attention à ce qu'on le voit à chaque prise.

Avait-elle murmure tout en se décollant un peu plus de lui. Cela n'allait pas être de la tarte cette séance, mais le fait qu'ils se provoquaient mutuellement la rendait déjà plus intéressante. Setsuna en était presque persuadé, ce garçon n'allait pas l'ennuyer. Qu'il soit d'autant plus ravit, elle ne bougerait pas, qu'allait-il faire maintenant ? Amuse la, joue le jeu.

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Aäron Weiss
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Mar 13 Mai - 18:44

A different job.


Deux marionnettes si proches l'une de l'autre se jouant mutuellement de sa semblable en un but purement professionnel mais à la fois surtout afin de satisfaire son ego. Tu avais cependant mit le tien de côté durant un certains instant, la laissant jouer avec ta carrure, lui offrant le droit de t'imposer une quelconque position dans le but de simplement faire plaisir aux photographes qui n'avait point perdu de temps afin d'entamer son travail.  Vos deux silhouettes face à face l'une de l'autre, assis à ses côtés, les jambes de la belle se retrouvant en ton dos alors qu'un sourire trônait toujours auprès de tes lèvres celui-ci se faisant bien plus naturel et dénué de par les besoins de cette séance d'un éventuel soupçon de moquerie ou toute autre taquinerie. Tes iris ou plutôt celles de tout homme auraient pu facilement se perdre sur ce décolleté ou plutôt sa poitrine, ses courbes féminines relativement bien mises en valeur de par cette dentelle. En un tout autre contexte peut être te serais tu fait plaisir en lui offrant quelques avances sans doute un peu trop captivé par des désirs primaires mais finalement tu étais ici pour travailler ni plus ni moins, enfin normalement car à la vue de vos caractères tout ceci prenait bien plus la teinte d'un duel relativement étrange.

De nouvelles paroles de sa part, elle s'était offert le droit de t'envoyer de nouvelles piques suite aux tiennes alors que chacun de ses mots t'amusait malgré tout. Tu te demandais bien quel était son autre travail, celui quelle venait indirectement de te révéler. Quelque peu curieux tu lui aurais volontiers demandé ce qu'elle faisait en parallèle mais après tout tu comptais respecter ces dires ceux de t'exprimer de par ton corps, tes expressions quoi que ta bouche, tes lèvres allaient sûrement y jouer un rôle. Cependant ta partenaire t'avait quelque prise de court quoi que ceci ne t'avait pas déplus au fond. Ta carrure dominant donc la sienne, ses mains toujours logés auprès de ta nuque alors qu'un flash marqua une nouvelle photo. Il fallait avouer que tu n'avais quasiment point porter d'attention aux nouvelles palabres qu'elle venait de t'adresser par la suite vis à vis du produit que tu devais faire vendre. Tu avais notifié une chose, qu'elle avait peut être décidé de te rendre la monnaie de ta pièce, l’initiative que tu avais pris pour elle lui ayant alloué cependant le droit de trôner au dessus de ton enveloppe charnelle. Malgré tout tu ne voulais répondre à ces précédentes palabres de par des mots mais plutôt par un acte.

Alors que tu l'invitas d'un regard à ôter ces mains de ta nuque, la paume d'une des tiennes bien trop avide de chaleur, de contact avec le derme laiteux de la jeune demoiselle se permit de se perdre auprès du galbe  envieux d'une de ses cuisses. Point de gène, tu comptais jouer avec elle, la provoquer un peu plus et éventuellement faire la joie du photographe. Dès lors ton visage se permit de trouver refuge auprès du cou de la belle, tes lèvres s'apposant en un bref baiser sur sa peau opale là où un nouvelle photo fut prise. Amusement qui ne faisait que commencer, tu descendis le long de son corps aussi agréable au regard qu'au touché afin de déposer un nouveau baiser le long de son ventre, un énième flash naissant, un énième cliché ayant été fait. Tu te demandais intérieurement comment elle réagissait elle mais après ce n'était une nouvelle fois qu'un rôle comme elle te l'avait bien fait savoir. Te redressant donc suite à ces deux précédentes photos, tu lui murmuras doucement ces palabres non pas sur un ton arrogant mais plutôt taquin, bien plus douceâtre alors que tes lèvres s'étirèrent doucement sous un volatil sourire.

« - Dit moi comment fais tu pour concilier professionnalisme et désir en ce genre de travail ? Je dis ca car certaines fois les partenaires doivent être atrocement tentant non ? À moins que c'est la première fois que tu poses avec une autre personne et de plus pour de la lingerie. Il est dur de dire non à une si sublime vision durant le temps d'une séance surtout de par le rôle imposé. »


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Setsuna Y. Ishikawa
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Mar 13 Mai - 22:10

I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless, lost under the surface. Don't know what you're expecting of me, Put under the pressure of walking in your shoes... NUMB ~ LINKIN PARK
Why So Serious ?


Everything you say to me... Takes me one step closer to the edge and I'm about to break ! I need a little room to breathe, Cause I'm one step closer to the edge. I'm about to break ~ LINKIN PARK - ONE STEP CLOSER


Deux êtres semblables, deux êtres qui agissent et semble pensé de la même façon. Setsuna pouvait le ressentir, ce type était comme elle ; imbuvable. Les provocations, c'était une des passions de la demoiselle, elle ne pouvait s'empêcher d'en user, peut-être pour se prouver qu'elle existait... Ou peut-être pour que les gens sachent qu'elle existe, impossible de le dire. Cette fille est une énigme, un mystère que le jeune homme semblait à tout prix vouloir connaître un peu plus. Elle pouvait lire dans les yeux des gens, ressentait le désir qu'elle faisait naître chez eux et il ne pourrait le nier si elle lui posait la question, ce mec en faisait parti. D'un regard, il invite la jeune femme à enlever les mains de sa nuque, surprise ? Elle l'était un peu et aussi étrange que cela puisse paraître, elle s'exécuta sans un mot, sans esquisser un sourire. Son expression était elle aussi importante, elle devait jouer la sensualité, l'amoureuse, la femme en recherche de désir... C'était un rôle pour elle, quoi qu'elle n'aime pas jouer à ce genre de choses devant des appareils.

Dans ses pensées alors qu'elle entrouvre la bouche légèrement, elle réagit instinctivement à son nouveau contact pour le moins, étrange. Sa main vint se cherché sa cuisse pour s'y poser avec délicatesse, la chaleur qui s'en dégageait n'était pas déplaisant, mais c'était quand même assez gênant... Comment pouvait-elle éprouver de la gêne alors qu'elle faisait bien pire au quotidien ? Aller savoir, pour le coup, elle n'en sait rien. Setsuna n'est pas vraiment elle-même aujourd'hui. Il se rapproche d'elle, peut-être un peu trop, n'oublie pas où tu te trouves Setsuna, tu es en train de travailler. Les lèvres du jeune homme se dépose sur son cou, nouvelle sensation de chaleur qui la paralyse... C'était assez flippant, peut-être avait-elle poussé la plaisanterie un peu trop loin ? Qu'est-ce qui était en train de se passer ? La situation échapperait-elle à son contrôle ?

Le photographe prend un cliché, alors qu'elle est déstabilisée, il ose même ponctué sa photo d'un « Magnifique ! C'est ça ! Sensualité ! ». Setsuna ne t'énerve pas, surtout pas. Il descend un peu plus et dans la tête de la demoiselle les pensées se bousculent, oui, c'était une sensation qu'elle ne connaissait pas, pas du tout. Elle n'avait jamais posé et fait ce genre de cliché, les seuls fois où elle avait posé en lingerie, elle était seule et vu ce qu'elle ressentait en cet instant, c'était sans doute mieux. Peur ? Pourquoi ? Que cela dérape ? Peut-être, elle n'en sait rien, pour l'heure elle doit se concentrer, même si cela commence à carrément devenir difficile. Les pensées s'embrouillent. Ce n'est qu'un travail, elle se devait de le mener à bien, de ne pas flancher, ni même se rappeler de choses désagréables. Un énième cliché est prit et le jeune homme se redresse, un sourire taquin sur les lèvres, il se mit à murmurer.

Dit moi comment fais tu pour concilier professionnalisme et désir en ce genre de travail ? Je dis ca car certaines fois les partenaires doivent être atrocement tentant non ? À moins que c'est la première fois que tu poses avec une autre personne et de plus pour de la lingerie. Il est dur de dire non à une si sublime vision durant le temps d'une séance surtout de par le rôle imposé.

Elle rougit faiblement, pas de gêne ou quelque chose du genre, non, de rage. Elle ne couchait pas avec ces collègues et ne les draguait pas non plus. Pourquoi se taperait-elle quelqu'un de son travail alors qu'elle déteste ce métier ? C'était débile. Non, elle n'avait jamais croisé de mannequins qui soient tentant, car il aurait fallu que ces derniers en aient dans le crâne, ce qui n'était pas le cas. Une moue boudeuse se place sur ses lèvres alors qu'elle était de nouveau autorisée à diriger la danse. Elle se lève du canapé, indiquant au jeune homme de s'asseoir afin qu'elle puisse s'asseoir sur le sol, entre ses jambes, tête posée contre l'une d'elle. Paupière closent, la photo est prise. Elle se relève alors puis pose ses fesses sur l'une des jambes de Aomine avant de basculer en arrière, un bras autour de ses épaules pour ne pas tomber. Elle se met à rigoler, pourquoi ? C'est un rôle, un masque. Elle devait faire naître une émotion au regard des photos, elle était donc prête à tout et sur celle-ci, elle voulait évoquer de la joie. Un flash, la photo est prise. Ses doigts parcourent avec lenteur le bras du garçon, avant d'approcher son visage du sien, sortant les crocs, lui mordant le cou légèrement, alors qu'une de ses mains fait barrière avec le photographe. Ce cliché pourrait s'intituler « ne regarde pas. » Un flash, le photographe s'extasie. Encore des « Magnifique, j'adore ! »

Cette séance était vraiment étrange. A la fois déplaisante et en même temps, très intrigante. Était-ce à cause de son partenaire ? Ou tout simplement la situation qui s'y prêtait qui la rendait intéressante ? Posé pour de la lingerie avec un garçon, ce serait sans doute la première et la dernière fois qu'elle ferait un truc pareil. Elle lui attrape la main et l'invite à se lever. Non, elle n'avait toujours pas répondu à ce qu'il lui avait balancé ? Comptait-elle le faire ? Peut-être, très certainement. Ou peut-être pas, très probablement. Setsuna est lunatique, Setsuna est perchée. Elle est quelqu'un d'instable et très prochainement, il pourra le constater. Ils sont debout, l'un en face de l'autre, devant le canapé, elle pose une main sur sa joue tout en se rapprochant, se dressant sur la pointe des pieds pour que leur nez se frôlent de nouveau. Paupière de nouveau closent, elle s'arrête, non, elle ne l'embrasserait pas, Setsuna avait juste feint de le faire. Le photographe prend une nouvelle photo, mitraille sous tous les angles. Forcément, c'était ce type de photo qu'il voulait... ? La jeune femme pose son doigt sous le menton du jeune homme, plantant de nouveau ses iris dans les siens.

J'ai déjà posé pour de la lingerie, mais seule. Et je sais très bien assouvir mes désirs ne t'en fais surtout pas pour ça.

Dealeuse de nuit, mannequin de jour. Cette droguée alcoolique savait très bien comment s'amuser et comment regretter son comportement par la suite, il n'avait pas à s'en faire. La jeune femme pose ses deux mains sur son torse, l'une descendant lentement, dessinant les courbes de ses abdominaux de ses frêles doigts. Elle lâche alors avec nonchalance.

J'ai beau être entouré d'Apollons en tout genre, ce n'est pas pour autant que je succombe. Je sais résister à la tentation moi.

Oui, elle venait de lui balancer une pique, quelque chose qu'il devait sans doute très bien avoir interprété. Setsuna le sait, elle était le fruit de la tentation défendu pour lui, qu'il ne mente pas... Pas possible d'être aussi narcissique hein ?

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Mer 14 Mai - 0:20

A different job.


Léger rougissement qui n'avait de valeur à tes yeux et qui ne signifiait sûrement rien. Elle n'avait tarder à reprendre son second rôle temporaire ou plutôt celui que vous vous échangiez, celui du meneur, de la meneuse depuis le début de cette séance relativement étrange non pas de par son déroulement mais de par une autre chose sans inqualifiable. Assis selon son envie sur ce canapé là où elle trônait elle à même le sol entre tes jambes sa tête se reposant sur l'une d'elle. Tu la laissais une nouvelle faire, tu la laissais jouer avec ton corps car même si ce rôle te plaisait... Cela en devenait quelque peu long mais bon il est vrai qu'à tes yeux la belle, ta partenaire savait parfaitement te faire oublier ceci. Finalement tu finis donc par te lever suite à ses gestes, sa silencieuse requête ton corps une nouvelle fois proche du sien. Elle se permit d'apposer l'une de ses mains auprès de ta joue, son nez se rapprochant du tiens, le frôlant alors que ta respiration se mêlait à la sienne. Paupières closes comme sans doute celles de la jeune demoiselle, tu ne t'étais point fait d'idée, tu étais sûre qu'elle n'allait t'embrasser. Ainsi ces mêmes doigts autrefois le long de ta joue glissèrent petit à petit vers ton menton là où elle se décida à t'offrir des paroles.

Ses iris figés auprès des tiennes alors que tu soutenais volontiers son regard, tes pupilles se refusant à quitter leurs jumelles. Voilà qu'elle se mit à répondre à ta précédente question, te déclarant qu'avoir un homme à ses côtés pour ce genre de travail était la première fois que tout le reste n'était qu'un vécu qui se ressasser. Assassine à souhait en sa nouvelle réplique il est vrai que dans tout cas lorsque l'éventualité d'une chance se présentait tu n'avais jamais hésité à vouloir la saisir car celle t'amène sûrement loin de ton quotidien.  Loin de la douleur que pouvait causer ton pouvoir, loin du sang et d'un devoir marqué par le fait d'ôter une vie moyennant un quelconque paiement. Peut être qu'un soupir aurait voulu quitter tes lèvres à cet instant mais tu t'étais contenté d'aborder un sourire quelque peu amère. Pour une fois que tu n'avais voulu la blesser ou sans doute flatter son ego, tu ne t'étais heurté qu'à une rose aux épines bien trop prononcés, bien trop dérangeantes pour pouvoir apprécier ses sublimes pétales. Cependant tu n'allais rester muet, tu allais répondre à ces dires de par une surenchère en ces propos ? Non pas forcement, tu te demandais si tu allais être blessant ou alors bien trop douceâtre et pardonner ces paroles sur ta personne qu'elle ne connaissait point.

Ainsi comme ce fut déjà le cas il y a quelques instants en cette séance, tu ramenas une nouvelle fois la paume d'une de tes mains auprès de son corps afin de la faire trôner en haut de son dos. Descendant doucement, décrivant diverses formes abstraites du bout du doigt, ta tact guidée par le sens du touché s'arrêta instinctivement lorsqu'elle arriva à la limite de l'acceptable. Un bref mouvement et tu aurais pu oser touche le galbe envieux de sa tentatrice chute de reins mais tu n'en avais fait point et avait directement amené cette même main le long d'une de ces cuisses, de cette partie de son corps que tu avais déjà profané de tes actes. L'invitant donc à lever la jambe, tu lui fis prendre place au niveau d'une de tes hanches alors que ton corps vint se blottir auprès du sien. Sa généreuse poitrine au contact de ton buste, une simple bribe de tissu séparant votre chair, tandis que ton bassin était venu se heurter au sien. Ton visage n'avait jamais été sans doute si près du tiens alors que ta main libre se perdait en sa chevelure d'ébène.

« - Sommes nous différent nous deux Setsuna ? Finalement je ne pense pas, chacun de nous a son petit ego qu'il cherche à satisfaire. Chacun de nous adore blesser l'autre. Cela m'a toujours interloqué de voir que deux personnes ayant un caractère comme le notre ne peuvent que très rarement s'entendre. Je me demande si nous pouvons faire exception à la règle. »

Sur ces palabres, tes lèvres se permirent d'effleurer les siennes sans pour autant pleinement lui ôter un baiser là où un autre flash ne tarda à naître. Le photographe qui vous guettait semblant être bien trop satisfait alors que ton corps était encore bien trop près du sien.


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Mer 14 Mai - 2:56

Unfortunately I am, but I just hide behind the tears of a clown. So why don't you all sit down? Listen to the tale I'm about to tell. Hell, we don't gotta trade our shoes And you ain't gotta walk no thousand miles BEAUTIFUL ~ EMINEM
Winter is Coming


In my shoes, just to see, What it's like, to be me. I'll be you, let's trade shoes Just to see what it'd be like to. Feel your pain, you feel mine, Go inside each other's minds Just to see what we find, Look at shit through each other's eyes ~ EMINEM - BEAUTIFUL


Bordel de merde. C'est la phrase qui se répéta en boucle encore et encore dans sa tête. Cette séance photo s'éternisait, prenait une tournure qu'elle n'arriverait pas à gérer, pas dans son état actuel. Récemment tout partait en couille, tout ce qu'elle touchait ; peut-être d'ailleurs que ce petit travail ne ferait pas exception, c'était quasiment certain. Son coeur lui intime l'ordre de fuir cet endroit, de rentrer chez elle se reposé, de s'enfermer dans sa chambre à double tour et d'évacuer.. Mais elle n'en avait pas le droit, parce que ce n'était qu'une poupée de glace sans émotions, car elle se devait en tout cas d'en être une. Les émotions ne sont qu'une faiblesse, la sienne, la seule et l'unique. Concrètement, qu'est-ce qui la forçait à poser à l'heure actuelle ? Rien. Elle avait encore de l'argent, certes l'amende assez sucrée qu'elle s'était choppé n'avait pas été prévu dans ses calculs, mais elle aurait très bien pu se passer de cette séance. Ce n'était pas le seul travail qu'on lui avait proposé. Rien ne l'a rattache à cet endroit, si ce n'est peut-être le jeune homme qui avait attiré sa curiosité... Et encore, même ça, aux yeux de Setsuna, ce n'était pas important.

Voilà que le jeu continu, un jeu qu'elle n'arrivait désormais plus à suivre, des choses en elles se bousculent, la faisant perdre pied.. Ce n'était pas dans les habitudes de la demoiselle de se laisser guider, mais étrangement, elle n'avait pas le choix. L'atmosphère était palpable, quelque chose qui devenait pesant, qui se faisait lourd. La paume du jeune homme se niche dans le creux de son dos, ça recommence, son touché la paralyse encore une fois... Il descend doucement, peut-être beaucoup trop, qu'il fasse cela rapidement. Elle ne savait pas pourquoi, mais son coeur lui envoyait des décharges, il ratait plusieurs battements, ce n'était pas normal, ce n'était pas quelque chose qui lui arrivait. Depuis quand le contact avec un homme se veut si déplaisant ? Parce que tu n'es pas dans un état second Setsuna, parce que tu es bien trop clean, parce que tu ne t'es rien injecté pour te détruire le cerveau aujourd'hui... Parce que tu es totalement sobre depuis plusieurs jours... Tremblotante, elle continue de se laisser faire, sans trop savoir ou cela allait la mener.

Le manège continue et elle perd la tête, elle le sent, quelque chose change, en elle, quelque chose se brise. Setsuna connaissait bien cette sensation, celle d'être au pied du mur. Les clichés, ne pas oublier qu'elle est en train de travailler, cela devient carrément flou, elle s'en contre-fou. Quelque chose allait tourner au désastre et elle en serait la principale coupable. Spéctacle macabre. La tension est palpable. La cuisse de la demoiselle se retrouve porté par le jeune homme et plaqué contre sa hanche, une nouvelle proximité qui l'inquiète, qui la pétrifie encore un peu plus... De quoi tu te rappelles Setsuna ? Il se blottit contre elle, la plongeant encore plus dans l'incompréhension, inspire, expire, n'oublie pas de sourire.. Mais comment on sourit déjà ? Son visage est si prêt, peut-être un peu trop. Leur pupilles se croisent, s'affrontent une nouvelle fois...

Sommes nous différent nous deux Setsuna ? Finalement je ne pense pas, chacun de nous a son petit ego qu'il cherche à satisfaire. Chacun de nous adore blesser l'autre. Cela m'a toujours interloqué de voir que deux personnes ayant un caractère comme le notre ne peuvent que très rarement s'entendre. Je me demande si nous pouvons faire exception à la règle.

Un donjuan. Lui aussi n'en avait qu'après son corps, mais qu'il fasse attention, une rose à de nombreuses épines. Faire exception à la règle ? Qu'il était drôle, mais pas assez pour faire esquisser un sourire à la demoiselle, au contraire.. Ses lèvres viennent frôler les siennes avec désinvolture.. Elle s'enferme encore plus, sur son visage on ne pouvait désormais lire plus qu'une seule et même émotion ; peur. Elle ne souhaitait blesser personne, elle ne désirait qu'une chose, ne pas faire de mal à qui que ce soit. C'est pourquoi elle dressait une barrière avec les gens, car à cause de ses émotions, elle pouvait les détruire. En une fraction de seconde, elle pouvait tout réduire à néant ; réduire une existence au silence. Son corps recule instinctivement, de la sueur dégoulinant de son front. Une droguée en manque, un coeur meurtri par l'indifférence. Ne te rappelles pas Setsuna, ne te rappelles pas l'abandon, ne te rappelles pas ta mère, ni ton beau-père, surtout pas ton beau-père. Repense à de bons moments, ne te laisse pas submerger par cette haine, par cette rage... Trop tard.

La nausée, elle avait la nausée, une envie de déglutir... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été sobre et la voilà déjà en train de flancher, comme une gamine. C'était pathétique, misérable, pitoyable. Son corps tangue de droite à gauche alors qu'elle repousse le jeune homme de ses frêles bras. Les yeux écarquillés, elle s'assoit le temps de quelques secondes sur le canapé, tentant de reprendre tant-bien que mal son calme et de retrouver une respiration non saccadé. Le rythme de son coeur s'accélère, les gens se posent un tas de questions, mais aucun sons ne parvient à ses oreilles, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle à froid. L'intérieur de son corps est gelé et ne demande qu'une chose, à être libéré. Elle s'enserre de ses propres bras, grelottant, les dents qui claquent.. C'était trop tard, ça allait arriver, vite, partir avant qu'on ne le voit.

Certains enfilent des pulls, d'autres sortent carrément chercher de quoi réchauffer la pièce, elle peut le voir, mais ne le comprend pas. C'est une main d'une assistante se posant sur son bras qui la sortit de ses songes, avec violence elle la repousse, tout en se relevant.

Ne... Ne me touchez surtout pas !

Calme, retrouvez son calme. Rien ne vas plus. Tous ses regards, toute cette tension. Partir, il faut partir Setsuna... Tout ce que tu avais battit ne tenais plus qu'à un fil. Fuis. C'est ce que tu sais faire de mieux.. Alors fuis. Trouve un prétexte, n'importe quoi, mais barre toi Setsuna.

Je ne me sens pas dans mon assiette, je vais dans ma loge... Désolé pour la séance, remettons ça à plus tard.

Et sans vraiment prendre attention aux réactions, elle attrapa l'une des robes de chambres accrochés et s'en alla sous un pas pressé vers sa loge. Se contenir, résister jusqu'à son arrivée, jusqu'à ce qu'elle soit en sûreté, enfermer. Son coeur se serre encore plus alors que ses pas se font de plus en plus rapide. La porte fermé vole à son passage, se refermant aussitôt. Elle se laisse glisser le long de la porte, tout autour d'elle devient blanc, puis noir. Setsuna à pourtant les yeux ouverts, nouvelle baisse de tension. Son pou, elle devait le prendre.. Mais dans son état ce n'était pas la peine, elle n'arriverait pas à suivre le rythme. La jeune femme rampe à travers la loge, s'allume une clope et s'allonge sur le sol. Respire calmement Setsuna. La nicotine parcours ses poumons, elle peut le sentir, la bouffé de nicotine qu'elle vient de prendre est comme une brise d'air glacé qu'on hume en hiver. N'ai plus peur Setsuna, plus personne ne te vois. Les souvenirs afflux, tout s'enchaîne.. Et sa clope ne devient plus qu'une baguette congelé, une baguette de glace qui tombe au sol...

Pas maintenant putain... Pas maintenant.

When everything falls appart. C'était ta punition Setsuna. Ta seule et unique punition.

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Mer 14 Mai - 5:16

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Un touché, ta partenaire te reposant dans les secondes qui suivirent. Tu fis dans un premier temps étonné par son acte là où ton corps te faisait clairement savoir que l'atmosphère de ce lieu ne lui plaisait point. Un long frisson t'ayant déjà traversé au moment où elle avait décidé de quitter ta carrure et son étreinte. Tu pouvais observer ton bras, chacun des poils qui se trouvaient le long de celui-ci, de ta chair hérissé comme si un long hiver venait de s'installer en cette pièce. Il faisait froid, si froid que ton corps avait décidé de faire son possible, avait décidé comme si tu venais soudainement de te retrouver emmené loin de cet saison aux températures agréables de réagir afin d'assurer ta survie car il était vrai que autant l'équipe aurait pu se plaindre, tu étais dans ton cas vêtu d'un simple bout de tissu. De coup s'en doute facilement attraper bien plus qu'un anodin rhume. Alors que tu n'avais rien à te mettre dessus, tu aurais pu te diriger vers ta loge comme d'autres personnes qui avaient quitté les lieux mais tu t'étais contenté de la fixer alors car elle semblait si fébrile en cet instant. Assistante ayant posé ses mains sur la silhouette bien plus frêle soudainement de la jeune demoiselle, sa réaction n'avait tarder comme un dur rappel à la réalité.

Alors qu'elle annonça qu'elle allait rejoindre sa loge, tu la vis s'y précipiter sans le moindre regard derrière elle. Peut être qu'une autre personne aurait quitté les lieux suite à ses dires de reporter la séance, peut être que tu aurais pu estimer que ton travail était fait et que tu n'avais plus rien à faire ici pour aujourd'hui cependant une chose te déranger. Pourquoi faisait il quand même si froid paradoxalement au même moment elle semblait éprouver une faiblesse bien plus que marqué, de plus l'atmosphère avait tendance a un peu plus se réchauffer depuis son départ afin de couronner le tout. Pour toi le raisonnement fut rapide et tu n'avais tarder à devine qu'il s'agissait d'une mutante qui se voyait gangrené par son propre don ou en son cas, sa propre malédiction. Hésitation non pas inexistante en ton être tu fis doucement mais sûrement quelques pas vers la loge de la jeune demoiselle qu'importe les dires de l'équipe derrière. Ta main effleurant la poignée de porte, celle-ci était gelée, de quoi facilement ôter à une toute autre personne un énième frisson. Ainsi tu ne savais pas vraiment ce qui t'attendait derrière cette porte mais au fond... Tu ne voulais la laisser seule, peut être que tout ceci était de ta faute ? Peut être voulais tu avoir une réponse.

Une dernière seconde d'hésitation et tu t’empressas finalement d'ouvrir la porte, d'entrer en cette pièce refermant la porte aussi rapidement. Tu la vis là, allongée au milieu de la loge, son paquet de clope à quelques mètres d'elles, une cigarette au sol entièrement gelée alors qu'elle paressait être en un état pitoyable. Il faisait de surcroît excessivement froid et bien plus encore à chaque pas que tu faisais pour t'approcher d'elle. Qu'importe ce qu'elle comptait dire, tu allais dès lors ignorer ces palabres et peut être agir. Tes mains venant se saisir de sa silhouette excessivement fébrile, tu finis par t'asseoir adossé à un mur en ayant pris au préalable entre l'une de tes mains son paquet de cigarette tout comme son briquet. Sa frêle personne se trouvant entre tes jambes, son dos adossé à ton buste, tu la cajolais d'un de tes bras lui allouant cette unique palabre.

« - Chut... »

Sur ces dires, tu lui allumas une nouvelle cigarette, la portant délicatement entre ses lèvres l'invitant par la suite à la reprendre si elle en avait la force. Apposant ta tête finalement sur l'une de ces épaules sans pour autant exercer une pression sur son corps chancelant.

« - Ne la gèle pas celle-ci. »

L'une de tes mains se logeant doucement sur son poignet, ou plutôt sous celui-ci, deux doigts apposés sur le lieu où se trouvait l'une des artères permettant de prendre le pouls d'un individu normalement constitué, celui-ci étant anormalement faible chose qui t'inquiétait bien plus que le fait que tu te gelais littéralement.

« -  Mutante n'est-ce pas ? D'ailleurs je pense qu'il est inutile de te demander si tu vas mieux... La réponse allant être sûrement négative. »

Ainsi tu couronnas ces dernières palabres en resserrant quelque peu son étreinte sur sa personne mais si tu étais un peu plus refroidi en chaque seconde qui s'écoulait. Comme on pouvait dire... Un bien pour un mal.


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Setsuna Y. Ishikawa
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Sam 17 Mai - 7:42

Imaginez un monde ou nous manquons de temps. Nous n’avons pas le temps de nous demander comment cela est arrivé, les choses sont ce qu’elles sont. Nous sommes génétiquement modifié pour arrêter de vieillir à 25 ans. Le problème, c’est que l’on a qu’une seule année à vivre, à moins d’obtenir encore du temps. Le temps est devenu la monnaie d’échange, on en gagne et on en dépense... TIMES OUT.
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Sick Boy par exemple. Il avait décroché en même temps que moi. Pas parce qu’il en avait envie, juste pour me faire chier. Me montrer à quel point c’était facile pour lui. Pour dévaloriser mes efforts. Vicieux l’enculé non ? ~ TRAINSPOTTING


Perdue dans ses pensées, peut-être même un peu trop, elle continue de jurer entre ses dents. Elle ne fait plus attention au monde qui l'entoure, ne méritant pas son attention. Pour l'heure, Setsuna devait penser à elle et seulement à sa personne. Ne pas paniquer, ne pas perdre son calme. L'air se fait rare, elle a dû mal à respirer calmement, tout autour d'elle bouge au ralentit... Cette sensation, elle ne la connaissait que trop bien, cette sensation de manque... Ne pas succomber, surtout pas. Elle s'était promise de ne plus toucher à ses saloperies. Résister, elle devait résister. De toute façon, elle n'avait pas le choix, elle n'avait rien de ce genre sur elle, ayant jeté tout ce qu'elle possédait dans la benne à ordure en bas de son appartement. Dans sa torpeur, Setsuna n'avait pas fait attention et son erreur aurait pu lui être fatale. Quelqu'un est entré, elle n'a pas verrouillé la porte de sa loge. Sortir, qui que ce soit, cette personne devait sortir. Un bruit parvient à ses oreilles, celle d'une porte qui se referme. Tant-mieux, que quelqu'un aille crier quelque part, que cette personne hurle sur les toits qui elle était réellement, cela ne la dérangeait plus. Setsuna s'en fichait, dans l'immédiat, elle se foutait d'être découverte. Quelque chose l'enveloppe, la sortant de sa torpeur tout comme la voix qui brise le silence.

Chut...

Un écho, alors que la jeune femme ouvre de nouveau les yeux, le regard dans le vague, à moitié à côté de ses pompes. Un bras la cajole, pourtant, elle pouvait voir, constater que le bras de ce mec ressentait le froid qu'elle dégageait. Les poils qui hérissent, la couleur qui change, n'étant plus vraiment beige, mais qui tourne au fil que les secondes passent, au violet... Une cigarette se loge entre ses lèvres alors que son regard se tourne de nouveau vers son interlocuteur.

Ne la gèle pas celle-ci.

Si elle pouvait contrôler son pouvoir, elle ne serait pas venue se cacher ici. La chaleur que le buste du jeune homme dégage ne lui parvient pas, elle ne la ressent pas. Tout ce que Setsuna ressent pour l'heure c'est le froid qu'elle à en elle. Son sang était gelé, tout comme le reste. L'une des mains du jeune homme vint se loger sur son poignet, il n'avait pas peur de congeler sur place ? Quel idiot. Il ferait mieux de fuir tant qu'il le pouvait encore.

Mutante n'est-ce pas ? D'ailleurs je pense qu'il est inutile de te demander si tu vas mieux... La réponse allant être sûrement négative.

Et voilà qu'il resserre son étreinte sur elle. Il n'avait rien compris ou quoi ? Désirait-il vraiment mourir de froid ? La jeune femme fronce les sourcils alors que sa bouche dégage une haleine glacéequi gèle de nouveau sa cigarette qu'elle cracha avec le peu de force qu'elle avait. Attrapant l'un des bras du jeune homme et en le serrant de toutes ses force, cherchant à le faire lâcher, ce qu'elle réussit après quelques secondes. La voilà qui rampe sur le sol, s'accrochant au rebord d'une table qui tangue un peu. Sa vision ne suit plus vraiment les choses, l'enfer. Elle avait vraiment l'impression d'avoir atterrit en enfer, de ne plus être elle-même. C'était inédit, jamais la jeune femme n'avait ressentit une telle sensation de manque. Elle se cogne la tête sur le rebord de la table alors qu'elle essaye de se relever, en se massant le front, la jeune femme lâcha avec nonchalance.

Comme tu l'as dit, ça ne va pas mieux... Et ça ne risque pas d'aller mieux tout de suite. Tu ferais mieux de t'en aller, j'aimerais pas te congeler par inadvertance.

Setsuna trouvait encore le moyen de s'inquiéter pour ceux qui l'entouraient alors qu'elle était dans cet état pitoyable ? C'était à ni rien comprendre. Les yeux de la jeune femme scrute les alentours, tente de repérer quelque chose... Soif, elle avait soif. Elle secoue la tête, tentant de retrouver une vision descente, une bouteille était debout sur la table et ne demandait qu'à être attrapé, ce que Setsuna fit toute tremblotante. Le bouchon se retrouve sur le sol alors que la jeune femme porte la boisson à ses lèvres... Mais rien ne coule. Le temps qu'elle l'attrape et voilà que la bouteille c'était déjà congeler... Elle peste, elle grince des dents, jetant cette dernière sur le sol. Ce putain de don allait la rendre cinglé. La jeune femme attrape une robe de chambre pas loin et la jeta en direction de Aomine avant de s'allonger de nouveau sur le sol.

Je suppose que tu ne va pas m'écouter et rester ici, pas vrai ? Alors, tu ferais mieux de te couvrir... L'Alaska comparé à moi, c'est une petite brise hivernale sympathique.

Soif, une envie de fumer indescriptible... Et cette sensation de manque. Putain. La drogue l'avait vraiment rendu cinglé. Pourquoi avait-elle commencer à prendre ce genre de connerie ? Certes Setsuna, tu avais des circonstances atténuantes à l'époque... Tu étais jeune et conne, d'ailleurs, tu es toujours jeune et conne. Tu payes ton insouciance, ta naïveté à l'heure actuelle. Cela t'apprendras à ne pas faire n'importe quoi avec ta santé. Tu as envie de chialer, mais tu n'y arrives pas, c'est normal, respire un grand coup et ça passera...

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Dim 18 Mai - 4:20

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Secondes s'écoulant alors que l'air se faisait bien plus froid alors que ton corps tremblotait un peu plus en chaque instant. Tu sentais que ta carrure s'engourdissait petit à petit, doucement mais sûrement comme si une chose cherchait à te dévorer. Nouvelle cigarette finissant par s'écrouler au sol, elle aussi gelée comme sa sœur elle ne tarda pour la seconde fois à vouloir se défaire de ton étreinte, sa main glacée agrippant ton bras, lui faisant dès lors relâcher toute étreinte de ta part. Elle retrouva enfin une seconde liberté en quelque sorte, sans doute pour ton bien car elle devait te penser humain comme bien d'autres mais à tes yeux ceci n'était pas excessivement bienfaiteur pour sa propre personne en cet état. D'ailleurs ta pensée n'avait tardé à se manifester alors que la pauvre vint se cogner en souhait en vain se hisser, atteindre sans doute une quelconque chose qu'elle désirait. La fixant encore et encore sans lui offrir la moindre, sans lui allouer le moindre témoignage d'un éventuel sentiment de compassion ou tu ne savais quoi qui traversait ta personne, les traits de ton visage étant des plus neutres. Tu avais enfaîte de la pitié pour elle, quoi que le terme était faible en cet genre de situation où ce que tu ressentais était bien plus que ca.

Première parole de sa part vis à vis de ta présence en cette pièce, qu'importe les risques tu ne comptais bouger. Finir comme un simple bloc de glace ? C'était tout simplement impossible pour toi dans tous les cas, ta mutation surpassant de loin une grande poignée déjà présente sur cette terre en tous domaine, autant dans le domaine, dans l'art de faire couler le sang que dans le domaine de la survie. Bouteille d'eau subissant le même sort que ces cigarettes, la jeune demoiselle te lançant une robe de chambre, une nouvelle parole de sa part ne tarda à se faire ouïr alors qu'elle t'invitait à enfiler ce bout de tissu qui en quelque sorte était mieux que rien là où tu ne voulais utiliser ta mutation ou plutôt sa forme qui se rapprochait le plus de celle qui abordait lors de tes heures de travail. Frictionnant quelque peu ton enveloppe charnelle afin d'un tant soit peu te réchauffer, tu tentas de te relever non pas sans difficulté là où tu ne sentais plus ou quasiment plus tes jambes. Démarche maladroite, tu finis donc par reprendre place juste à côté d'elle, de sa silhouette allongé. Ainsi tu comptais plus ou moins braver son interdiction et faire du mieux que tu pouvais pour faire en sorte qu'elle se sente mieux.

Récupérant la bouteille d'eau qui avait subit le courroux hasardeux de son don. Une substance noirâtre ne tarda à s'échapper de la main dont tu tenais le réceptacle en plastique, le dévorant, le recouvrant. Une et deux secondes se profilant, cette brume opaque finit par se volatiliser là où la glace avait retrouvé son aspect originel, celui d'une marre d'eau cajolée par cette bouteille. Comment avais tu fait ca ? C'était relativement long à expliquer mais moins elle en savait sur ce point mieux elle se portait.

« - Enfaîte on est vraiment pareil. »

Parole doucement prononcée alors que tu la fixais de nouveau d'un regard dénué de toutes mauvaises intentions, tu passas l'un de tes bras derrière sa tête afin de doucement la relever là où tu portais la prison aqueuse vers ces lèvres. Là où un éternel recommencement aurait dû avoir lieu, là où ce liquide aurait dû geler au contact de ses lèvres, de son souffle, il ne passa rien car cette chose noirâtre refit doucement surface autour du plastique là où elle semblait empêché à ce liquide de vie de se geler. Une première gorgée puis une autre, alors que tu lui offrais sans doute l'un des plaisirs les plus simples mais qu'elle devait ardemment désirer en cet instant.

« - Ce que tu as vu, tu n'en parles à personne absolument personne d'accord ? »

Faisant de même avec une cigarette, lui ayant offert une seconde peau sibylline pour par la suite l'allumer, tu la glissas entre les lèvres de la jeune femme en un acte que tu avais déjà fait mais cette fois-ci elle ne pouvait geler. La belle allait enfin pouvoir satisfaire l'un de ses désirs.

« - Mais passons... Bon je suppose que tu t'en fous de ce genre de paroles mais désolé si tout ceci est de ma faute. »

Toujours là à ses côtés là où l'une de tes mains avait trouvé refuge auprès de son poignet s'assurant que son rythme cardiaque revienne à une normale acceptable, tu finis par conclure tout ceci de par cette phrase couronnée d'un sourire un peu taquin mais surtout entièrement ampli de compassion.

« - Mais il faut dire qu'il est dur de résister aux provocations d'une femme gâtées par mère nature même si ceci n'était que purement professionnel. »


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Setsuna Y. Ishikawa
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Mer 21 Mai - 20:06

Imaginez un monde ou nous manquons de temps. Nous n’avons pas le temps de nous demander comment cela est arrivé, les choses sont ce qu’elles sont. Nous sommes génétiquement modifié pour arrêter de vieillir à 25 ans. Le problème, c’est que l’on a qu’une seule année à vivre, à moins d’obtenir encore du temps. Le temps est devenu la monnaie d’échange, on en gagne et on en dépense... TIMES OUT.
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Un être faible, voilà ce qu'elle était. Une fourmie que l'on pouvait écraser sans grande difficulté. C'était si simple de jouer la fière, de faire la forte, mais ce n'était pas vraiment facile de dissimuler ses faiblesses. Son coeur accélère continuellement, c'est son impression, si seulement cela pouvait être le cas... Les pulsations sont en réalité bien lente, très lente et c'est sans doute pour ça que ton monde tourne au ralentit Setsuna. Tout autour d'elle semble avancé, reculé, un peu comme une cassette vidéo qu'on rem-bobine. Les choses lui parviennent, sans vraiment l'atteindre. Si elle était dans la merde ? Pas de doute là-dessus. Une crise d'angoisse et une chute de tension au travail, à quelques mètres de gens normaux, il y avait de quoi paniqué. Pourtant, si elle continue, si elle ne se ressaisis pas, ces gens découvriront son secret. Il y avait déjà une personne qui venait de la démasquer, elle n'avait pas besoin de plus. Elle ne voulait certainement pas être découverte, pas être torturé ni examiné comme une bête de foire... Hors de question que cela lui arrive. Se remuer, se réveiller, elle essaie, mais rien n'y fait. Les tremblements de son corps ne s'arrête pas, cette putain de sensation de manque, c'était à vomir, cette situation était vraiment à gerber. Setsuna se faisait vraiment pitié, surprenant ? Pas tant que ça, cela faisait des années qu'elle ne pouvait plus se supporter, que son propre reflet dans le miroir lui donnait des envies de meurtre. Comment tient-elle bon ? Aucune foutus idée. Sa peur de mourir sans aucun doute.

Il s'approche, elle le sent... Ainsi il comptait ne pas l'écouter et rester ? Qu'est-ce qui le poussait à agir ainsi ? Rester seule, c'était sa meilleure option, la meilleure solution pour Setsuna. Le jeune homme attrape la bouteille d'eau complètement glacé et... Elle ne sait plus ce qui se passe, quelque chose enveloppe cette dernière, la dégelant avec simplicité. Ce qui venait de se passer ? Non mais il faut mieux ne pas lui demander, Setsuna n'a pas toute sa tête... Elle était prise d'hallucinations maintenant ? Ou alors lui aussi n'était pas... ? De la stupeur peut désormais se lire dans ses yeux, c'était donc un mutant lui aussi ? Cela la surprenait, un peu, beaucoup, ou pas en fait. Tout en ce monde était devenu banale à ses yeux, sauf les gens qui se retrouvaient comme elle, victimes d'un don qu'ils n'avaient jamais vraiment demandé. En soit, Setsuna était contente de ne pas être comme le reste de la population, elle était vraiment soulagée de ne pas suivre, tel une fourmis, la reine qu'était leur société. Ce putain de système, qu'est-ce qu'il pouvait bien la foutre en rogne... Et ces imbéciles qui ont peur des mutants... Des gens différents... C'était tellement pathétique. La voix de Aomine la sort tout de suite de sa putain de réflexion philosophique.

Enfaîte, on est vraiment pareil.

Il semblerait en effet, qu'ils étaient semblables, au moins pour un point. Ils se trimbalaient tous les deux un putain de truc maudit. Pourquoi lui avoir dévoilé ? Pourquoi n'était-il tout simplement pas parti ? Ce mec était vraiment bizarre. Setsuna aurait sans doute fait pareil, ou peut-être pas. Elle n'aurait jamais aidé quelqu'un qui rejetait sa main, hors de question... Enfin. En fait, elle n'en sait rien. Peut-être l'aurait-elle fait, ou peut-être pas. Tout est possible avec la demoiselle et c'est bien quelque chose qui l'agace chez elle, le fait qu'elle soit si indécise, si contradictoire. Un bras passe derrière sa tête, la soulevant un peu... Ca tourne encore c'est tellement énervant, rageant. Le regard du jeune homme pourtant, arrive à l'apaiser un peu, ce n'était pas un ennemi, pas quelqu'un de mauvais, Setsuna l'avait compris. Le goulot de la bouteille se retrouve devant ses lèvres qui lâchaient toujours un souffle glacial, elle pouvait le ressentir, mais... L'eau ne gèle pas, grâce à lui. L'eau pénètre dans sa bouche, lui donnant un peu de répit, c'est fou ce que cela pouvait la soulager. Cela effaçait un peu cette brûlure, cette chaleur qui lui broyait les entrailles... Putain de substance de merde... Voilà qu'elle lui faisait signe d'éloigner la bouteille, rassasié ? Setsuna l'était un peu, juste un peu.

Ce que tu as vu, tu n'en parles à personne, absolument personne d'accord ?

Et pourquoi irait-elle crier quelque chose le concernant sur les toits ? Surtout s'il était un mutant comme elle... Non, Setsuna n'était pas une balance, loin de là. Elle ne céderait même pas d'information sur Eldorado, même sous torture, alors qu'il ne s'en fasse pas... C'était d'ailleurs ce que son regard venait de lui faire comprendre, qu'il pouvait lui faire confiance. Elle avait fermé les yeux, soulever son pouce pour bien accentuer ce fait. Non, elle ne dirait jamais rien, ce n'était vraiment pas son genre. Voilà qu'une cigarette vint se loger à sa bouche, grâce à lui, elle pouvait fumer, ça c'était quelque chose de sympa. Sans trop savoir pourquoi, la brûlure qui lui détraque les boyaux, vient de se soulager dès la première bouffé. Voilà que la voix du jeune homme brise de nouveau le silence qui s'était installé.

Mais passons... Bon je suppose que tu t'en fous de ce genre de paroles, mais désolé si  tout ceci est de ma faute.

Alors là... Si elle s'y attendait ? Pas vraiment. Elle ne lui en voulait pas et ce n'était en aucun cas sa faute. C'était elle, elle qui pensait à des choses, qui se rappelait d'événements, qui avait paniqué suite à ces souvenirs macabres. Setsuna ne contrôlait rien et c'est bien cela la cause de cette situation. Il n'avait pas à s'en vouloir, mais comment lui faire comprendre ? Ce n'est pas quelque chose dans lequel elle excelle. La jeune femme se contenta de tirer une nouvelle bouffée de sa cigarette en attendant, il venait de nouveau de poser sa main sur sa peau glacée, au niveau de son poignet... Son rythme cardiaque n'allait pas changer, pas pour l'instant... Pas tant qu'elle n'aurait pas eu sa dose, malheureusement, mais ça, ce n'est pas quelque chose qu'elle pourrait dire, impossible.

Mais il faut dire qu'il est dur de résister aux provocations d'une femme gâtées par mère nature même si ceci n'était que purement professionnel.

Cette remarque eu le don de la faire sourire. Qu'il pouvait être idiot... C'était flatteur certes, mais Setsuna déteste son apparence, parce que les gens ne cherchent pas souvent à regarder au-delà. De toute façon, c'était sans doute mieux ainsi, elle était à vomir. Elle était vraiment un personnage étrange, odieux, solitaire. Peut-être que cela changera, ou peut-être pas. Ce n'est pas quelque chose dont elle avait envie, de changer... Pas pour l'instant, peut-être jamais, elle ne sait pas. Encore une fois tout se bouscule dans sa tête... La jeune femme se relève, doucement, difficilement, alors que tout continue de tourner autour d'elle, putain... Quelle journée de merde. Cette dernière restera gravé dans les anales. La sueur coule un peu de son front, que la jeune femme essuie très vite d'un revers de manche. Sa respiration revient peu à peu à la normal. La température baisse, elle le voit grâce au miroir qui retrouve son apparence véritable. La jeune femme continue de trembler, mais il semblerait que son pouvoir soit enfin contenue, aller savoir par quoi, elle ne saurait pas répondre à cette question. Le tournis, elle avait encore la tête à moitié dans les vapes, elle se rassoit calmement, en tailleur, avant de lâcher avec un sourire en coin.

Mère nature ne ma pas gâtée, loin de là. Mais merci pour le compliment.

La voilà qui baisse la tête, s'ébouriffant les cheveux tout en fixant le sol. Agacé ? Oui, elle l'était, car ce n'était pas dans son habitude de dire ce qu'elle allait dire... Elle n'était pas du genre à être redevable ou quoi que ce soit dans le genre, mais en soit, ce mec l'avait aidé alors qu'il aurait très bien pu passer son chemin et la laisser dans un coin. Elle se mord la lèvre inférieure, avant de relever la tête, un regard blasé, mais un sourire en coin.

Et merci pour la clope et le reste... Sache que mes remerciements sont extrêmement rares...

Et voilà qu'elle recommence, qu'elle joue de nouveau son rôle de femme inaccessible et forte... Elle portait un masque, perpétuellement et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle pourrait le lâcher définitivement... Setsuna ne pourrait sans doute jamais l'ôter, elle devrait vivre avec toute sa vie, pour éviter de blesser autrui, pour ne pas souffrir. Une ombre, c'était ce qu'elle devait être, juste une ombre. La voilà qui se relève, la tension toujours aussi basse vu qu'elle se mange de nouveau le sol. La maladresse légendaire de Setsuna à refait surface. La voilà qui jure entre ses dents, grognant un peu. Il lui fallait quelque chose, mais hors de question qu'elle fasse quelque chose de ce genre devant quelqu'un, parce que ce n'était pas quelque chose dont elle était fière.. Il devait sortir si elle voulait procéder à son rituel... Pourtant, si elle le faisait, les marques seraient visibles... Elle avait réussi à les dissimuler grâce à un peu de crème et du maquillage, mais pas sûr que des marques récentes soit si facile à cacher. Elle soupire encore, se laissant glisser sur le sol, s'allongeant tout en continuant de pester... Pourquoi ne pas être franche ? Pourquoi ne pas dire la vérité pour une fois ? Après tout, qu'est-ce qu'elle pourrait bien perdre ? Elle se foutait totalement de ce que les gens pouvaient penser de sa personne. La voilà qui lâche dans un soupir d'agacement.

Le manque, c'est ce qui à provoqué ce désagrément. Je suis juste une droguée qui est en manque parce qu'elle à pas eu sa dose.

Elle se met à rire, pourquoi ? Elle ne sait pas, sans doute les nerfs qui pètent un câble. La jeune femme se relève, se masse la nuque avant de continuer.

Bref, j'évite de me shooter avant les séances... Même si ça m'aide à mieux faire mon travail, ça m'empêche de réfléchir.

Et la voilà qui s'arrête, soupirant une nouvelle fois. Pourquoi lui avait-elle dit ? Parce que c'était une collègue en soit. Parce que le pauvre n'avait pas du comprendre. Et oui, Setsuna se shoot, Setsuna est alcoolique... Cela lui permet d'être plus à l'aise avec les gens, cela lui permet d'oublier ses problèmes, d'oublier ce qu'elle traîne derrière... Au fond, le masque qu'elle se trimbale, c'est à cause de toutes ses merdes qu'elle s'injectent et qu'elle ingurgitent.

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Aäron Weiss
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Ven 23 Mai - 4:51

it's not in my contract.


Un simple sourire en toute première réponse à tes précédentes palabres alors que tu la cajolais encore quelque peu d'un de tes bras. Elle ne tarda à se redresser, finissant en tailleur juste devant toi, un sourire en coin toujours dessiné le long des traits harmonieux de son visage. À tes yeux même si elle paressait un peu plus proche de toi, tu avais toujours la désagréable impression qu'une sorte de barrière se trouvait entre vous même si celle-ci semblait se faner petit à petit en chaque seconde qui s'écoulait, en ces futurs réponses qu'elle t'offrit. Mère nature qui ne lui avait point offert une quelconque chose nommée beauté ? Tu ne cessais de penser qu'importe ces dires à l'opposé, là où ton corps ne pouvait sans doute se passer du contact charnel aussi anodin puisse il être avec une si charmante créature. Son caractère relativement épineux par moments, il était facile de l'oublier seulement de par une enveloppe charnelle aussi délectable au regard. Ainsi elle finit par s'ébouriffer les cheveux dans l'instant qui suivit chose qui laissa doucement tes lèvres s'étirer sous un sourire quelque peu taquin mais aussi curieux, elle semblait un tant soit peu dérangée à tes yeux, comme si elle s'apprêtait à te confesser une chose...

Elle venait donc de te confier un remerciement pour ce que tu venais de faire, peut être en aurait elle fait autant en ton cas, si tu aurais été à sa place car cela pouvait aussi t'arriver en un sens de par ta mutation au effets secondaires des plus déplaisants et difficiles à supporter au quotidien. Cherchant en vain à se relever, son corps trébuchant à nouveau, cela te sautait aux yeux au fur et à mesure qu'elle semblait comme se détester, haïr la loque qu'elle était devenu à ses yeux. Allongée pour la énième fois, elle finit donc par t'avouer ce qui avait provoqué tout ceci, en soi ceci ne t'étonnait point là où les hommes et femmes comme vous ou plutôt en général l'Humain avait toujours eu ses faiblesses face à certains plaisir malsains, assassins, ne pouvant éternellement révoquer l'inavouable aux yeux de certains. Alors qu'elle se releva quelque peu suite à ses anciennes palabres, elle se confia un peu plus à ta personne, t'avouant que paradoxalement tu avais posé avec la vrai Setsuna en ces instants d'avant, que tu avais eu peut être la chance d'enlacer une femme au caractère des plus plaisants et non un cadavre bien trop facile à manipuler, si distant de ce monde et de son entourage de par un artificiel plaisir.

C'est donc sur cette pensée que cette brume opaque refit doucement surface en la paume d'une de tes mains l'espace d'imperceptibles secondes. Là où une fiole avec l'aiguille prête à l'injection de par une anodine parcelle de chair ou plutôt vaine présente sur vos corps finit par faire surface, ceci était simplement une capsule de morphine dosé en un usage purement médicale pour un gabarit comme le tiens.

« - Morphine, finalement vraiment ce n'est pas un seul point commun que nous avons mais bien plus, je ne me drogue pas à proprement parler disons que j'utilise cette substance pour palier à des effets secondaires quotidiens de mon pouvoir en cherchant à respecter les prescriptions pour une personne comme moi. »

Laissant doucement le récipient de cette substance rouler le long du carrelage alors que tu te permis de doucement ta rapprocher d'elle. Ta main se leva doucement, hésitante alors qu'elle se trouvait là à mit hauteur, se demandant comment elle allait réagir à ceci, tu finis par apposer la paume de celle-ci auprès d'une de ses joues alors que tu la fixais ton visage se rapprochant anormalement du sien. Une nouvelle parole quittant tes lèvres bien trop proches des siennes, ton souffle se mêlait à son jumeau en cet instant.

« - Bon je suppose que si tu veux que nous terminions cette séance il va falloir que tu procèdes afin d'endormir ton manque à moins que tu souhaites la reporter. Cependant c'est dommage... Non pas pour la séance mais de savoir que si je te revois plus tard ou dans les minutes qui vont suivre, je me tiendrai face à une femme gangrenée par cette drogue, un être qui perd de sa splendeur et de son caractère. Cela m'attriste de devoir dire au revoir à la petite peste bien trop fière d'elle et de son petit ego, je commençais à m'attacher à cette personne et je n'ai pas vraiment envie de la voir se substituer à un égal bien plus docile... »


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