Eh oui, on est dans le monde du Rp, et on a toujours été un peu fier de nos écrits un jour ou l'autre. Ou on aimerait savoir ce que les autres en pense, alors ici on vous en offre l'occasion. Une fiche, ou du moins son histoire vous a marqué parce que vous en étiez satisfait ? Ou tout simplement une nouvelle random que vous voulez nous faire lire ? C'est par ici. Et puis, ça fait de la lecture, ça fait plaisir de faire partager ses oeuvres.
En ce qui me concerne, c'est l'histoire d'un de mes personnages de RP dont le forum est malheureusement peu actif - pour dire pas du tout - et j'avais tellement passé de temps dessus que ça me fout la rage d'avoir fait tout ça pour rien. So, bonne lecture. :meurt:
Du plus profond de ses souvenirs, rien ne l'avait amené à se rappeler d'un visage semblable au sien, au sourire chaleureux d'une mère ni aux bras protecteurs d'un père. Peut-être n'en avait-il jamais eu et était le résultat d'un phénomène étrange. La seule chose dont il se souvient, c'était ce froid de décembre accompagné par une épaisse neige, s'étendant sur un sol boueux parmi les arbres. Il était là, assis sur un petit rocher qui allait bientôt être ensevelit sous cet océan immaculé, grelottant, le regard abattu et l'échine courbé. Ses bras s'enroulaient autour de lui, cherchant tant bien que mal une source de chaleur, de réconfort afin de n'être plus effrayé par cette nuit ténébreuse. Le seul son qui caressait ses tympans fut celui de la petite rivière s'écoulant près de ses pieds. Cette glissade lui permettait ainsi d'oublier les battements de son coeur, sa respiration haletante et ses membres tremblants. Dire qu'il ne se souvenait de rien. Absolument rien. C'est comme si son corps n'était qu'un assemblage de flocon. Mais s'il était né à cet instant même, pourquoi pleurait-il déjà ? Pourquoi ne quittait-il pas cette place pour découvrir le monde ? Pourquoi avait-il déjà envie de mourir ?
L'enfant se redressa sur ses deux pieds, faisant quelques pas en direction du cours d'eau. Il pouvait s'y voir, ainsi que la lune. Il n'était pas beau avec ses cheveux blancs et ses yeux rouges, sa peau cadavérique et son corps nu si frêle qu'on aurait pu briser ses petits os dans une simple étreinte. Il ne comprenait pas le sens de sa présence et laissa son corps tombé dans la rivière, espérant être emporté au plus loin.
« NON ! »
Cette voix lui fit sursauter, et, en s'apprêtant à plonger le nez dans l'eau, il sentit une pression autour de son poignet, le retenant vers l'arrière. Après quoi, il se redressa grâce à cette mince force avant d'être saisit par les épaules. Il découvrit alors le visage de son sauveteur. On aurait dit un ange avec ses longs cheveux blonds, ses lèvres roses et luisantes et son regard perçant. Il la dévisageait un long moment, sans rien dire, sans rien exprimer, mais pourtant, elle était si belle.
« Q-Qu'est-ce que tu fais dans cet endroit ? Comment tu t'appelles mon garçon ? » « Je ne sais pas. »
Avait-il répondu d'un ton neutre. La demoiselle prit un visage inquiet et à la fois compatissant. Elle ne souriait pas, ses sourcils se courbait. Elle avait l'air si triste. Il avait envie de passer sa main sur sa joue mais elle ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit, que, dans un petit soupir, elle laissa sa voix mélodieuse s'extirper de ses lippes :
« Quel âge as-tu ? » « Je ne sais pas. »
Ce petit ange tombé du ciel à la chevelure dorée n'ajoutait rien. Elle retira son manteau avant de le mettre autour du corps dénudé du garçon, cachant ainsi son cou dans un large col et son buste dans une cape bleue. Se redressant sur ses grandes jambes, elle tendit sa main à l'albinos. Ce dernier restait fixer ses longs et fins doigts avant de lier leurs paumes, sans grande hésitation, juste un regard un peu perdu.
« Viens avec moi. »
Et ils partirent loin d'ici.
Cette femme s'appelle Ariel. Il n'a jamais su son nom ni rien d'autre sur elle. Pourtant, il a continué à la voir tous les jours, comme s'il en était tombé amoureux. Elle était l'une des infirmières de l'hôpital pour enfant à Oslo, collé à l'orphelinat. Il s'avérait que le petit garçon ne se trouvait pas bien loin de la ville, mais suffisamment pour pouvoir se perdre tout seul. L'on avait beau lui demander, jamais il ne donnait son prénom ni son âge pour la simple et bonne raison qu'il ne s'en souvenait pas. Ses yeux sanglants et ses cheveux neigeux lui donnait l'air d'un démon, d'un être venu d'ailleurs. Ce personnage énigmatique finit par prendre place dans cet orphelinat, n'ayant plus de parents, on le supposait abandonné mais jamais les médecins ne pouvaient dire s'il était amnésique ou non. Ayant une constitution assez faiblarde, personne n'osait le toucher et encore moins l'étudier un tout petit peu. Son cœur était si fragile. Comme de la porcelaine. Ceci étant dit, vu qu'il ne répondait à aucun prénom - l'on osait point lui en offrir un - les autres enfants – et aussi certains membres du personnel - de l'établissement le surnommait Porcelen (« porcelaine » en norvégien), ou pour le moins, ceux qui l'appréciaient. En revanche, ceux qui en avaient peur et gardaient leur distance lui donnait le nom de Djevel (« diable »).
Malgré tout, contrairement à ce que les histoires laissent imaginer sur les orphelinats, il s'y sentait comme chez lui, avec des innombrables frères et sœurs. Mais il y avait toujours Ariel. Ah, Ariel. Elle venait tous les jours pour voir l'état de santé de l'albinos, le déconseillant de s'aventurer au soleil à cause de cette maladie génétique qui risquait de lui apporter des problèmes. Elle était devenue un peu une mère. Quelle était belle. Il s'y était très vite attaché, et c'est elle-même qui avait estimé son âge à 7 ans lors de leur première rencontre. La jeune femme l'appelait « mon trésor », elle aussi ne voulant pas lui donner de nom. Sa vie à l'établissement ne le décourageait pas, et il avait même commencé à sourire, à apprécier la compagnie des autres même s'il était assez calme, discret, voir même timide et soumis que certains en profitaient. C'était sa vie de tous les jours, mais il ne pourrait jamais remercier correctement Ariel de lui avoir sauvé la peau.
Il entamait sa neuvième année alors que la grosse femme aux épais sourcils entraient dans sa chambre, faisant claquer la porte contre le mur, ses mains se posant fermement sur ses hanches. Tous les visages des enfants se tournaient vers elle, un léger sourire pour certain et une grimace pour d'autre.
« Porcelen, viens avec moi. »
Abandonnant sa peluche et ses amis dans un léger regard intrigué, il leur fit un signe de main avant de suivre la directrice de l'orphelinat.
« Voici la famille Adelson. Ta nouvelle famille. »
Il y avait une femme laide au nez crochu à côté d'un homme très grand et moustachu. Derrière eux se cachaient trois autres enfants, deux plus jeunes que notre héros et un plus vieux. Tous des garçons. On le dévisageait de haut en bas. Aucun d'entre eux n'affichait une once de sourire, de bonne humeur. L'albinos ne comprenait pas qu'il allait vivre un cauchemar auprès des Adelson, dont il prit le nom. Il n'était pas concevable pour ce clan d'héberger un enfant sans que ce dernier ne porte au moins un prénom, voir deux, histoire de ne pas souiller l'image de la famille. Il répondait désormais au nom de Thorstein, ainsi que Svein.
Comme vous vous en doutez, ce ne fut pas une gentille et adorable famille. Pas celle qu'il espérait du moins, et l'orphelinat n'a pas cherché à le prévenir. Après tout, un pensionnaire en moins voulait aussi dire une bouche à nourrir en moins, ils ne pouvaient que s'en ravir. Thor n'avait jamais revu Ariel depuis et il en a longtemps souffert. Il aurait aimé lui dire au revoir, et, au mieux, rester avec elle, pour qu'elle l'adopte. Il l'aimait tant. Son cœur le martyrisait. Il avait si mal. Il voulait encore mourir, mais il n'en avait plus le courage. Il était accroché à ces quelques souvenirs de l'orphelinat et de ses anciens amis. Il ne pouvait pas abandonner les choses ainsi, malheureusement.
Son quotidien ne fut pas des plus doux auprès de ce nouveau « refuge ». En effet, les Adelson étaient aigris, désagréables et en plus de ça violents. Sauf.. Envers leurs trois fils biologiques. Dans le fond, il n'avait adopté Thorstein que pour s'en servir de soumis, de serviteur, ne voulant pas financer un domestique, faute de moyen bien qu'ils vivaient dans une luxueuse maison en banlieue chic. Dans ce milieu social assez élevé, les autres membres proches des Adelson étaient tous pareils et n'éprouvaient que du mépris envers l'enfant bien qu'ils ne levaient pas la main sur lui.
Il aurait pu être aidé par ses trois frères adoptifs, mais ils n'en avaient que faire. Les deux plus jeunes, Jakob et Teodor, jumeaux, prenaient le petit Thor comme un jouet, à lui faire des farces, souvent de très mauvais goût. Il en a encore les marques. Notamment de CE jour-là.
Le petit esclave était dans sa chambre, assis sur son lit, à dévorer l'une des fabuleuses histoires d'Agatha Christie. C'était son seul temps libre à vrai dire, et il n'avait rien d'autre à faire que cela. C'était un lieu qui se vieillissait, alors on vivait comme il y a longtemps, sans objets électroniques, pas de télé, pas de téléphone, pas de jeux vidéos. Il s'y était habitué et ça ne lui manquait pas, de toute façon, il n'avait pas le temps pour ça même si, du haut de ses onze ans maintenant, il aurait aimé avoir d'autres distractions que celle-ci.
« Pssst ! Thoooor. Viens voir. »
Fis Jakob dans l'encadrement de la porte. Dans un léger sursaut, ses yeux bifurquèrent vers ce même endroit en regardant son frère, intrigué. Il quitta son roman pour s'approcher de sa porte, l'ouvrant un tout petit peu avant de chuchoter :
« Je ne peux pas venir, je n'ai pas le droit de sortir de ma chambre... » « On ne dira rien ! Promis! »
Lançait Teodor avec un sourire pour le moins étrange, tirant plus sur la grimace qu'autre chose. Dans une certaine hésitation, Thor quitta la pièce et suivit les jumeaux. Ils se faisaient tous les trois très discrets pour ne pas se faire remarquer par les parents ou bien Elias – le frère aîné.
« Où va-t-on ? » « On a trouvé une potion magique dans le laboratoire de papa, tu vas voir. » « Mais c'est interdit d'aller dans le laboratoire... » « Le tout, c'est de ne pas se faire prendre, hihi. »
Les jumeaux aimaient bien aller au-delà des interdits, mais à l'époque, naïf et doux comme il était, le petit Thorstein se laissait facilement berner par les deux pestes. Mr Adelson était un chimiste et possédait un grand laboratoire dans le sous-sol tandis que Mme Adelson était une femme à la tête d'une agence de mannequinat. Oui, ils gagnaient bien leur vie. Mais pas assez pour se payer des domestiques au lieu de réduire un enfant à l'esclavage, paraît-il.
Arrivé dans ce fameux laboratoire, l'albinos découvrit un lieu très blanc, lumineux, avec plein de produits étranges autour. Que voulaient dire les jumeaux par « potion magique » ? Intrigué, lorsqu'il se retourna vers eux, un large sourire se dessinait sur leurs visages pourtant innocents. Ils lui disaient de se retourner et de retirer son haut pour pouvoir appliquer le produit. Ne comprenant pas, il continuait de rester docile et, un peu peureux, il ôtait sa chemise pour dévoiler son torse maigre et blanchâtre. Puis soudain, une douleur. Vive. Il sentait son échine et sa nuque brûlée. Dans un effroyable cri de douleur, il se laissa tomber sur le sol, hurlant à la mort tandis qu'il avait l'impression que l'épiderme de son dos se mettait à se déchirer petit à petit. Effondré en larme par cette si vive torture, son visage ruisselant se tournait vers les deux autres enfants. Teodor, tenant le bocal à la main, se mit à ricaner un peu.
« Oups... Je me suis trompé. Je crois que ça, c'est de l'acide. Sans rancune ! »
Puis ils s'en allèrent, abandonnant l'enfant, brûlant sur le sol.
Bien entendu, retrouvé par Mr Adelson, Thorstein subit diverses sanctions à cause de son infiltration dans ce lieu interdit et l'avait enfermé trois jours dans sa chambre, sans manger, juste avec un peu d'eau. Il avait beau dénoncé les jumeaux, ces deux là niaient totalement car ils étaient des saints auprès de leurs parents.
Ce genre d'histoire se répétait au fil des années, et peu à peu, malgré qu'il grandissait et devenait adolescent, il continuait de courber le dos et se laisser faire même si un sentiment de révolte faisait son apparition à l'intérieur de lui. Il attendrait le bon moment pour s'extirper de cet Enfer. Chaque soir, il pensait de plus en plus à comment se venger, à comment s'enfuir. Pendant ce temps-là, il entendait le père raconter des histoires sur le Croque Mitaine dans la chambre voisine, à ses deux plus jeunes fils. Il trouvait ces dernières ridicules et s'en allait dormir avec un rictus la plupart du temps.
Du moins, c'était avant que le Croque Mitaine ne vienne le hanter. En effet, au fil des nuits, il avait d'étranges visions, des cauchemars. Il se voyait près d'un cour d'eau, dans la neige. Il voyait des enfants près de lui et il allait leur arraché le nez, les doigts, les pieds et j'en passe. Il faisait si sombre mais pourtant, il pouvait voir la neige se maculer d'un liquide carmin tandis que des cris de douleur lui perçaient les tympans. Ce genre de rêve le réveillait en sursaut, transpirant. Il avait désormais peur de dormir.. Ce monstre l'obsédait, dans le mauvais sens du terme. Thor devenait peu à peu paranoïaque pendant la nuit, n'osant point regarder sous son lit ou son armoire, encore moins par la fenêtre. Devenait-il fou ou succombait-il à la tentation de croire en ce qui n'existe pourtant pas ? Ou alors était-ce le fait qu'il grandissait qui jouait sur son imagination ? Car, lorsqu'il avait ces horribles cauchemars, il avait treize ans, et cela avait continué pendant de longues années, ça n'a même jamais fini.
Peu à peu, il s'y habituait. Il en avait toujours peur, certes, mais il commençait à lier quelque chose d'étrange avec ce monstre issu pourtant d'un conte pour enfant. Qui sait, il était peut-être le Croque Mitaine en personne.
Son esprit le torturait, il ne voyait pas des choses normales pendant la nuit et... Toujours ce même rêve d'assassiner des enfants au bord de l'eau. Il se demandait souvent si cela n'était pas lié avec son enfance, lorsque Ariel l'a retrouvé nu en plein mois de décembre.
Au bout de sa seizième année, son Enfer chez les Adelson était loin d'être terminé. Les jumeaux avaient maintenant 15 ans et avaient fini petit à petit par se calmer, mûrir, à tel point qu'ils se détachaient complètement de l'albinos à tel point qu'il n'existait plus à leurs yeux. Ils sont devenus des adolescents hautains mais plus calmes que lorsqu'ils étaient encore petits. Elias, l'aîné, lui, avait 19 ans et n'a pas fondamentalement changé. Il est toujours aussi mystérieux. Ou du moins, c'est l'image qu'il laisse paraître.
En effet, il y a de cela un an, le grand frère s'est avéré ne pas être si exemplaire qu'il en avait l'air. Monsieur est plutôt du genre à se laisser plonger dans les plaisirs de la chair, et je vous laisse deviner qui fut sa proie favorite. Vous ne le savez pas ? Eh bien, c'est Thor lui-même.
Il est arrivé qu'un jour, il y a seulement un an de cela, Elias est arrivé dans la salle de bain alors que notre albinos avait commencé à prendre sa douche. Une minute d’inattention et l'aîné se retrouvait nu, derrière lui, le visage lové contre son cou et sa main sur son sexe. Il ne s'y attendait pas. Pourquoi agissait-il de cette façon ? Etait-il devenu dingue ? Peut-être qu'au fond, il l'a toujours été. C'est d'ailleurs avec une fermeté extrême qu'il lui a volé sa virginité, lui faisant du chantage si jamais il en parlait. Corrompu par cet homme, l'adolescent au regard sanglant ne pouvait que se taire et devoir supporter cette nouvelle forme de torture, qui fut loin d'être la dernière. Régulièrement Elias avait envie de lui, et il venait des fois, dans la nuit, dans sa chambre, le violer. Thorstein n'a jamais été consentant à ce qu'on lui faisait subir mais il ne cherchait pas à se battre non plus à cause de sa faible constitution – même si ses problèmes de cœur s'étaient arrangés au fil du temps. Il restait maigrichon, les côtes apparentes bien que quelques discrets muscles se dessinaient sur ses bras, mais rien de plus. Elias lui, était grand et fort. Il ne pouvait que se plier à sa volonté et servir de jouet sexuel pendant de nombreuses années.
Néanmoins, passé sa seizième année, le petit maigrichon sentant des pulsions le prendre. Des pulsions pour le moins violentes et qui lui donnait une envie étrange d'arracher les extrémités d'un corps. Quand il le pouvait, il fuyait, et il allait réfléchir au bord d'un cours d'eau, cherchant tant bien que mal la raison de ses cauchemars. Dire qu'il aurait pu fuguer plus d'une fois. Il ne l'a pourtant jamais fait, ni même essayé. Il voulait que justice soit faite pour avoir tant souffert. Il ne voulait plus flancher et continuer de se soumettre même si, d'apparence, il ne changeait pas fondamentalement, il commençait à se faire plus mature, plus agressif dans le regard et moins doux dans ses gestes et sa façon de parler. On sentait que sa petite bulle allait bientôt exploser.
Pendant le dîner, Thor avait déjà prévu son coup. Alors qu'il débarrassait la table et que les Adelson retournaient vaguer à leurs occupations, l'albinos saisit le bras d'Elias pour le stopper. Il tira sur son bras pour l'abaisser, effleurant son oreille à ses lèvres en y susurrant doucement :
« S'il te plaît, Elias, ce soir, laisse-moi venir dans ta chambre... J'ai envie de toi... Et de te faire du bien. »
Le visage de l'homme esquissa un bref sourire pervers, et il put même le sentir frissonner. En essayant de jouer le jeu jusqu'au bout, l'adolescent lui saisit l'entrejambe entre ses doigts fins avec fermeté avant de retourner jusqu'à la cuisine faire la vaisselle. Dans un léger sursaut, le frère adoptif lança :
« Tiens, prends ça avec toi. Il lui tendit une petite clef. C'est pour que tu puisses rentrer. »
Thorstein fixa longuement l'objet alors que l'homme disparaissait dans l'ombre. Il le serra à l'intérieur de la paume de sa main, le glissant dans sa poche.
La nuit était tombée petit à petit sur la demeure Adelson. C'est une fois que tout le monde semblait endormi que, d'un pas de loup, l'adolescent traversa le corridor, évitant de faire craquer le parquet. Arrivé à destination, il utilisa la clef pour entrer, puis pour refermer derrière lui. Elias l'attendait, assis sur le lit. Il s'apprêtait à se relever, mais Thor, qui était adossé contre la porte, lui fit un signe de main.
« Non, ne bouge pas. »
Sans poser de question, le frère stagna et se posa.
C'était bête à dire, mais il aurait pu s'en douter. Jamais l'albinos n'avait eu idée de s'offrir volontairement ainsi. Comme quoi, la luxure s'était épris de lui. Il abaissait lentement son pantalon, son boxer, déboutonnant sa chemise doucement, avec sensualité. Même si sa brûlure sur son dos, ses nombreuses cicatrices et les quelques bleus qui parsemaient son corps avaient tendance à gâcher la blancheur de son épiderme, il n'en restait pas moins un beau jeune homme. Son visage a toujours été très fin, allongé, des cils très longs et blancs, entourant ses pupilles sanglantes. Une bouche large, des lèvres fines, un nez allongé, une pomme d'Adam bien dessinée sur son cou, des abdominaux se dessinant un peu faiblement, des jambes longues, élancées. Il aurait pu avoir honte d'être nu ainsi, mais cela arrachait un regard satisfait à Elias qui semblait s'impatienter. Il s'approchait doucement de lui, se posant à califourchon sur ses genoux, le fixant avec une certaine sensualité à laquelle l'homme ne pouvait que succomber... Avant de lui planter un couteau dans l'épaule, s'écartant vivement.
Le sang jaillit après un énorme cri de douleur de la part du frère adoptif qui s'écroulait à terre. Peu à peu, il entendait des pas vifs s'approcher de la pièce, fermée à clef. Thor en profitait alors pour le ruer de coups, lui détruisant totalement le visage.
« Je vais te tuer, te tuer.. TE TUER ! »
Ses pieds, ses poings, ses genoux, son crâne, il se servait de tout cela pour le frapper jusqu'à ce qu'il se sente retenu en arrière, attrapé sous les bras par Mr Adelson qui avait défoncé la porte pour sauver son fils.
Elias fut emmener à l'hôpital, restant dans le coma durant un long mois. Thorstein était content de lui, mais la rage l'envahissait alors qu'il était enfermé dans sa chambre. Il brisait tous les objets présents, frappaient contre les murs à tel point que la famille l'avait bâillonné sur une chaise, mais rien n'y faisait, il trouvait toujours le moyen de se défaire de ses liens et de continuer à faire ressortir sa haine, sa rancœur. Il était prisonnier de cette pièce depuis de nombreuses semaines, personne n'osait ouvrir au risque de se faire tuer. Puis, petit à petit, épuisé à force de ne plus dormir, il se calmait, s'asseyant sur son lit, écorchant la base de ses doigts pour s'infliger encore plus de souffrance tant il y était habitué. Il est resté un an comme ça. Puis, des hommes et des femmes vêtus de blancs sont arrivés dans sa chambre. Il ne se souvient de rien par la suite. Mais lorsqu'il a ouvert ses paupières, il était dans un hôpital. Alors, c'est donc cela. Il était fou, il était dans un asile, non ? Non. Non et non. Ce n'était pas un asile. Les Adelson l'avait abandonné en échange d'argent, offrant son corps à la science.
Dire qu'il pensait cet Enfer terminé, il était loin de s'imaginer qu'on allait encore lui faire du mal. C'est assez surprenant qu'il fut l'un des survivants aux nombreuses expériences. Il est pourtant si faiblard. On a du mal à s'imaginer que cette brute impulsive, vulgaire, hautaine et désagréable ait été un enfant doux et innocent. Il était juste... Le résultat de la vie elle-même.
Parallèlement, il continuait de cauchemarder du Croque Mitaine, même à l'hôpital. Il se réveillait pendant la nuit en hurlant, mais les scientifiques le calmaient sans pour autant répondre à ses questions. Où était-il ? Qu'est-ce qu'on lui faisait ? Ce fut toujours un silence pesant. En son séjour de plusieurs mois à cet hôpital, on lui apprenait le français, mais ce fut tout avant d'être libéré, un peu comme un animal captif.
Thor n'a jamais revu qui que ce soit de son passé depuis. Que ça soit Ariel, Teodor, Jakob, Mr et Mme Adelson ou même Elias, ils étaient tous les poussières d'un douloureux passé qu'il aimerait oublier malgré les traces sur son corps et ces souvenirs qui le hantent. La seule personne qui continue de l'accompagner n'est rien d'autre que le Croque Mitaine qui s'amuse à le martyriser un peu plus chaque nuit, l'obligeant à se tailler les doigts, soit avec un objet coupant, soit en se les mordant. Et, en 6 ans, rien n'a fondamentalement changé.. Lui qui pensait faire face à un renouveau, ça ne fut jamais le cas... Il se sentait toujours aussi... Vide. Seul. Dans un profond désespoir. Et malgré qu'il souhaite oublier ce cauchemar, il garde toujours la clef de la chambre d'Elias avec lui. Peut-être par fierté, qui sait.
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Lun 19 Aoû - 21:35
Putain. Ça. Gère. Berthy'. *__* y'a pas de scène de bz. ARNAQUE. IL LUI PLANTE SON COUTEAU.
Sinon. Le texte dont je suis le plus fier. C'était pour devenir administrateur sur un forum. :3
Spoiler:
cc tewah loul sa va ? ^^ tsai ke tes seiksy ? :p jsé pa si ont doigt postez la mé ont ma dit ke vs cherchait des modo é kom g assé d'expérience dan se domén jpourrez certainemen bucoup vou aidez :p pr lé code, loul jconnaissez rien avan mé mtnt sava mieu haha & puii kom tpeut lé voar gé mewah mém fait mn avatar dc ont peu dire ke sava :p g déja était admin & modo sur dé fofo mai cté vite fé puiske la fonda abnadonnez tjrs le fofo en se foutan de nus itou mé g déjà traitai des trycs admistratives xdxdxd Bwef acdepter mwah Oupa du tou cpa grv jserai tt de mém kontenteuh dvou avr aidez :)
Devinez quoi ? J'ai été modo. /POUTRE/ it was a joke. I'm kidding. OOPAS.
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Ven 23 Aoû - 12:14
Parce que ce perso me manque et que j'aurais aimé le jouer plus longtemps, malheureusement le forum a fermé. Mais il y eut un rp que j'ai aimé écrire et dont je me lasserais jamais de lire parce que Bon Dieu que j'ai aimé jouer ce prédéfini malade, malsain et complètement fou. Puis, j'étais avec Seth sur ce forum, un duo à croquer <3
Alors voici l'histoire de mon petit Lancelot Walker <3
Spoiler:
« Et tu tapes, tapes, tapes. C'est ta façon d'aimer. »
Enfance. (De un an à neuf ans) « Au fond, tu l’as toujours su que tu étais différent. Bien que cela te sois complètement égal. Quand les enfants du village t’invitaient à jouer, tu déclinais leur offre. Tu avais bien d’autres projets en tête. Tu ne pouvais décemment pas délaisser la fourmilière que tu avais trouvée plus tôt. Quel étonnant enthousiasme t’envahissait lorsque ces pauvres insectes s’enfuyaient à toute vitesse alors que tu démolissais gaiement leur habitat. Tu ne te surprenais même plus à sourire face à la détresse des animaux que tu mutilais. Les cris apeurés des bestioles qui sentaient un danger omniprésent les guetter t’encourageaient dans ta folie. Tu pouvais disparaitre une journée entière sans que quiconque se soucie de tes activités. Tous les soirs, tu retrouves ta famille autour d’un repas. On te pose des questions et tu y réponds avec ruse. La même routine s’installait chaque jour, sans que tu te lasses. Tu évoluas dans ta cruauté. Les armes blanches étaient dépassées, tu te passionnas pour les feux d’artifice. Tu cachais d’ailleurs une boite remplie de pétard dans un coin sombre de ta garde-robe. L’espérance de vie de tes proies diminuait grandement face à ta nouvelle passion. Lorsque les pauvres bêtes succombaient à leurs blessures, comme soudainement épris d’un sentiment de rédemption, tu leurs creusais des tombes à l’aide des outils de jardinerie que tes parents t’avaient offert pour la Noël. Habituellement, tu t’attaquais aux animaux de ta propriété mais une exception se manifesta. Le chien de Madame Hubert, un affreux cabot qui aboyait sans cesse. Tu n’avais jamais ressenti autant d’aversion envers un canidé. Mais comme toujours, tu trouvas la solution. Un matin, un cri d’effroi ébranla le chant des oiseaux. Madame Hubert venait de découvrir le corps sans vie de son animal domestique, la gueule complètement éclatée et les membres lacérées. »
Fin de l’enfance, début de l’adolescence. (De neuf ans à dix-huit ans.) « Le jour où on t’as annoncé la venue d’un nouveau membre dans la famille, tu ne t’es pas senti impliqué. Ce n’est que lorsque le bébé commença à vivre dans la maison que tu compris le problème. Pour ce bout de femme, tu n’avais aucun sentiment. Pour toi, ce n’était qu’un tas d’os couvert de chair. Ce bébé était fort bruyant. Plusieurs nuits tu te réveillais en sursaut à l’entente de ces cris de famine. Cette chose était encore plus horripilante que le défunt chien de Madame Hubert. Et un soir, tu craquas. Une seule pensée flottait dans ta tête, et elle n’était nullement en faveur du nourrisson qui s’époumonait à s’en tuer la voix. Tu t’emparas de quelque pétard et te dirigeas vers sa chambre. Ce jour là, tu ne la tuas pas, faute de temps. Tes parents étaient intervenus avant que tu ne commettes ton crime. Tu sus feinter face aux interrogations de ta présence. Tu te sauvas la mise, une fois de plus. Tu l’observais grandir et endurer ta perfidie. Tu lui pourrissais bien la vie, à cette gamine. Tu lui faisais porter le chapeau lorsque tu cassais un objet. Tu ne la nourrissais pas lorsque tes parents te la confiaient. Tu lui contais des histoires glauques avant de la coucher. Ton imagination ne te trahissait jamais quand il s’agissait d’effrayer un enfant. Et toi, tu prenais un plaisir malsain à concocter tes fourberies. Tu jubilais face à ses réactions si enfantin, si humain. Sans t’en rendre compte, tu commençais à prendre gout à la maltraiter. Tu délaissas peu à peu tes activités au grand air pour te concentrer sur le cas de ta sœur. Au bout d’un temps, tu ne pus te contenter uniquement de sa souffrance morale. Tu l’emmenais dehors avec toi, sous les yeux naïf de tes parents. Elle représentait ton art, ta création. Tu t’occupais d’elle différemment, pas comme ces animaux que tu éventrais grossièrement. Non, tu t’appliquais. Tu étais même très minutieux et appliqué. Le temps ne semblait nullement te presser lorsque tu étais à ces cotés. Tu te délectais de ces gémissements, de ces plaintes et suppliques. Ces atrocités qu’elle endurait, adoucissait ta violence et apaisait tes pulsions. Entre les heures passées sur les bancs de l’école et les moments exquis que tu passais en compagnie de ta sœur, tu n’avais pas un instant d’ennui. Tes camarades de classe t’appréciaient. Tu étais souriant, tu étais hypocrite à souhait et tout le monde tombait dans le panneau. La majorité des personnes que tu fréquentais, tu pouvais à peine les supporter. Tu tolérais leur présence juste pour collecter des informations. Tu aimais tout savoir, pour toi, ce mot était synonyme de pouvoir. Il t’arrivait de faire des coups tordus, tu avais d’ailleurs réussi avec brio à faire accuser un innocent d’un vol de téléphone portable. Et pour te ravir davantage, cet incident avait même été jusqu’au tribunal. Tu avais bien ri pour le coup, toi qui n’étais nul autre que le vil voleur. Pour assouvir ta soif de sang, tu emmènes ta sœur dans des extrêmes éprouvants. Tu l’avais tellement bien dressé qu’elle t’obéissait au doigt et à l’œil. Un regard suffisait pour qu’elle comprenne que tu ressentais le besoin de te divertir. Tu savais qu’elle ne te trahirait jamais, et tu en étais fier. Tu la pensais incapable de te dénoncer, et tu avais bien raison. Elle se délivra d’une façon qui te déplu. Lorsque tu appris la nouvelle de son suicide aucun son ne franchi tes lèvres. Du haut de ces neuf ans, tu t’inclinas devant sa force de caractère bien que sur ton visage on pouvait lire à quel point sa mort t’embêtait. Tu n’éprouvais aucune peine, aucun remord, simplement une grande insatisfaction. Tu su encaisser la seule victoire que ta sœur ait eu sur toi, tu pouvais bien la lui accorder. Comme un enfant qui pleure la perte de son jouet préféré, tu étais déjà prêt à reporter ton amour sur un autre. Tu devenais plus violent, les tortures que tu infligeais aux bêtes ne te suffisaient plus. Tu les tuais presque machinalement, tu n’y retrouvais plus ce plaisir jouissif d’antant. Tu ne te contentais plus de défigurer tes victimes, tu calcinais entièrement leurs cadavres. Le contrôle que tu pensais avoir sur tes pulsions t’explosait entre les mains, mais ce n’était pas comme si ce mal te dérangeait. La violence te suivait où que tu ailles. Tu déversais ta rage folle sur quiconque te cherchait des noises. Tu t’exaltais à chaque altercation, plus encore, tu te découvrais une euphorie malsaine quand tes adversaires ripostaient férocement à tes assauts. La douleur faisait bouillir ton sang d’une excitation nouvelle. Et dans un excès de folie incontrôlable, tu finis par mettre le feu à ton propre lycée. Depuis la mort de ta sœur, tout s’était enchaîné à une vitesse folle. Tu passas des nuits en prison, et on t’imposa un psychologue. Ce fut ce même psychologue qui insista auprès de la loi pour que l’on t’enferme définitivement. Il aura été le premier homme à qui tu confias tes crimes. Peu de temps après, tes pieds foulèrent le sol carrelé d’un couloir qui te semblait interminable, les yeux bandés d’un épais foulard. »
De nos jours. « Tu te souvenais encore de ces jours passés dans ta ville natale, cet élégant petit village de Derbyshire, et tu te disais que rien n’équivalait la vie que tu menais à présent. Tu irais même jusqu’à bénir ta condamnation, ce cadeau du ciel. A Gefängnis, il n’y avait pas de place à la morale. Tu étais libre à réaliser tes fantasmes les plus fous, les plus sanglants. Ce lieu était devenu ta maison, bien que les premiers pas fussent difficiles. Tu te remémores la peur qui avait envahi tes membres lorsque tu croisas le sourire hostile de ce chat squelettique et à quel point tu avais aimé ressentir cette sensation de danger. Sa voix plus que ces mots résonnait encore dans ta tête. Tu en frissonnais encore, sourire aux lèvres. Tu explorais ces terres avec une âme d’enfant déchu. Tes pas étaient guidés par ta soif de sang et ton esprit belliqueux. Malgré les trois années qui s’étaient écoulées, tu n’oublieras jamais cette rencontre qui bouleversa ta routine. Le nom de Hurle-au-vent, ainsi que ces méfaits n’étaient pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Tu avais déjà entendu parler de cet homme qui terrorisait de part sa cruauté les natifs de la région. Les gens murmuraient son nom comme s’il s’agissait d’un tabou. La frayeur que tu décelais dans leurs yeux dès qu’ils abordaient le sujet défendu, agitait ta curiosité. Tu ne su contenir cette joie étouffante qui t’opprimait la cage thoracique lorsque tu croisas le chemin de celui qui faisait trembler le peuple de Gefängnis. Tes orbes scintillaient d’une douce ivresse devant cet homme qui semblait danser avec les corps qu’il tranchait. Cette violence sereine qu’il dégageait t’envoûtait tellement que tu ne su détourner le regard du spectacle qu’il t’offrait. Tu t’approchais de lui en éliminant les obstacles d’un mouvement net de ton épée, et lorsque vos yeux s’accrochèrent une excitation intense gravit ton corps. Tes lèvres s’étirèrent en un sourire dément. Et lorsque que tu eu vent de ces idéaux, tu trépignas d’une impatience dont tu ne te connaissais guère. Tu admirais l’audace de cet homme et la douce folie qui l’habitait. Oui, même toi tu pensais qu’il n’y avait qu’un fou pour défier ceux qu’on pouvait qualifier de Dieux. Et pourtant, l’idée te séduisait à ton tour. Un intérêt farouche s’insinuait dans tes veines, tu désirais plus que tout être le premier spectateur de son ascension et tu su parvenir à tes fins. Tu su t’attirer ces mérites en te démenant comme un beau diable, la perte de ton œil droit prouvait ta loyauté. Tu aurais sacrifié ta vie, juste pour lui. Il te fallu peu de temps pour que tu acquerras le post de Second. Tu lui obéissais aveuglement, arrachais les mauvaises langues qui osaient pester dans son dos. Tu voulais voir de tes propres yeux jusqu’où cette homme pouvait aller, et tu ne laisserais personne se mettre en travers de son chemin sans que ce dernier goûte au tranchant de ta lame. Et puis, il y avait eut l’arrivé d’Alice. Dès que tu eus posé les yeux sur elle, tu avais su immédiatement qu’elle jouait un jeu. Tout dans son être, son attitude, te sonnait faux. Elle t’insupportait, clairement. Tu ne ratais aucune occasion de l’épier. Tu n’appréciais guère l’apercevoir rôder autour de ton Chef, jamais tu accepterais qu’une arriviste vienne s’immiscer dans ces affaires. Elle était bien la seule parmi les Rafleurs dont tu te méfiais comme la peste. Alice n’avait plus qu’à prier pour que jamais tu ne découvres son secret. »
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POINTS : 59 CITATION : my lover's got humour, she's the giggle at the funeral MESSAGES : 411 JUKEBOX : Fauve - VOYOU FEAT : Spain - Axis Power Hetalia DATE D'INSCRIPTION : 05/08/2013
Bon c'est pas très modeste mais je suis plutôt fier de cette série de 4 (courts) textes que voici : http://highway-to-utopia.blogspot.fr/2012/06/pouring-rain.html donc si ça vous tente, foncez ! (Je prends le temps de vous lire dès que j'en ai, du temps justement, promis !)
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Lun 26 Aoû - 3:44
Euh euh euh c'est pas tant des histoires que des bouts de rps en fait. C'était ma phase "coucou je joue un gamin débile profond 8D"
Un combat pour un badge dans un univers Pokémon:
IT'S TIME FOR SOME REVENGE, MOTHAFUCKA!
Wouhou, enfin, c'est ton tour. T'as vachement attendu ton tour parce que forcément bah Astria ils sont pas beaucoup et y'a beaucoup de gens qui veulent les badges parce que les badges bah c'est trop cool et que comme les gens veulent devenir super cools ils veulent tous avoir des badges. Mais ça sera toi le plus cool en premier parce que t'es super motivé à tous les battres, ces sales peaux de bananes flambées! Alors on t'a dis d'aller aux arènes pour avoir un premier combat. ET MEME QUE TON PREMIER COMBAT IL VA ÊTRE CONTRE REINA DONC TU VAS POUVOIR TE VENGER DE CETTE MECHANTE MENTEUSE QUI VOULAIT PAS DIRE LA VERITE ET QUI VEUT FAIRE DU MAL AUX POKEMONS PARCE QU'ELLE EST MECHANTE ET QUE C'EST UNE MENTEUSE.
Alors on t'a aussi dis de prendre trois pokémons. MAIS T'AURA MEME PAS BESOIN DE PRENDRE TROIS POKEMONS POUR LUI FAIRE RAVALER SA LANGUE DE CHÊNE! T'auras besoin que de ton arme secrête anti pokémons éléctriques. Même que c'est un Spiraea qui t'a dis comment tu pourrais la battre super facilement. Ehe faut réfléchir avec les types et les contre types! Donc tu vas prendre un pokémon qui va écraser les types éléctriques super facilement ohoho ! L'heure de la vengeance à sonnéééé !
Tu arrives à l'arène, habillé avec ton grand manteau noir avec la capuche sur la tête, et tu rentres vers l'intérieur parce que toi tu veux pas aller dans les gradins. Même que c'est une autre arène, parce que c'est pas celle qui a explosé la dernière fois! Normal en même temps, si y'a des restants de bombe bah ça peut ptêt péter. Et faudrait pas un autre accident, même si du coup t'en profiterais pour courir sur Reina, la taper et lui voler son badge. Et puis tu ferais ça avec touuuut le monde! Comme ça aucun pokémon sera maltraité et tu deviendras un méga champion d'Alcea Rosea!
Mais tu crois que t'as pas trop le droit. Donc du coup, tu sors le pokémon le plus apte à dégommer ses pokémons éléctriques et tu jetes la balle dans l'arène
PREPARES TOI A PERDRE , ESPECE DE VILAINE !
Des quotes random du même perso:
"HAN FAUDRA TROP QUE TU LE MONTRE A ROZZY SEMPAI ELLE SERA TROP CONTENTE DE VOIR QUE T'AS GAGNE! Et tu l'écrira sur les murs du Château, ils vont voir à qui ils ont à faire ces sacs à Miamiasme ! "
"Alors tu commences à courir, vite. Le plus vite possible, pour être trop fort. Puis t'essayes de courir longtemps pour prouver que t'es un Super Héros! Un Vrai! Mais tu trébuches en te prenant les pieds dans une racine, et tu finis la tête sur le sol...wah...t'as trouvé ta Lukryptonite. "
"Toi, on dirait que tu connais pleins de trucs. Et moi, jveux savoir pleins de trucs. De toute façon, je progresserais quoi qu'il arrive, alors si tu me trahis aussi, quand je serais plus grand, jme vengerais. Et comme dans tout les mangas et les animes, quand le héros bat un méchant sans le tuer, le méchant devient gentil. Comme Gaara, Yamcha, Piccolo et tout et tout. Mais t'as pas l'air d'être aussi nulle que Yamcha, quand même. Alors on va dire que vu que moi jsuis Naruto, et que Martha c'est Sasuke, bah t'es Rock Lee! Même si Rock Lee porte sa robe bien moins classe que toi!" (Il disait ça a une rebelle genre violent 8D)
"WESH WESH TU COURS COMME ALTAIR. Et tu fais une roulade sur le Sol, et quand tu te relèves, y'a deux Malosse. Genre le tien et un autre? UN POKEMON SAUVAGE. TU TE METS EN POSITION DE COMBAAAT."
"Je sais! Genre mon Malosse parfois il part loin. Et puis il revient après, et moi entre temps j'ai eu le temps de compter sur mes doigts jusqu'à beaucoup. Mais vu qu'il revient toujours, et bah moi jme dis que c'est plutôt cool parce que ça veut dire qu'il m'aime bien. Et même qu'il est niveau Quinze! Q-U-I-N-S-Z-E!"
"Moi c'est Super Lukas Auditore da Vergazon." (Il était Super Héros la nuit, écolier le jour et assassin en cachette. Mais c'était dans sa tête.)
"Alors tu vas faire preuve de stratégie, et de diplomatie. La diplomatie, c'est pas comme un Diplodocus, c'est pas un super dinosaure trop cool, c'est un truc où genre faut être malin. Et toi, t'es malin comme un Keunotor ! Ehehe."
"Si t'utilises ton Malosse pour assassiner des gens, est-ce que c'est toi l'assassin, ou est-ce que c'est le malosse? Grmbl, encore une question à laquelle t'arrives pas à répondre parce que c'est super dur. Mais du coup bah si tu prends un Tomahawk pour les tuer, bah c'est toi l'assassin non? Mais le problème c'est que tu seras le seul à avoir un tomahawk, donc les gens ils vont savoir quand c'est toi qui tue des gens. DONC, donc la fille elle a raison, il faut entraîner ses pokémons pour rouler sur Astria! They see me roolliiin , they hatiiin! Aha!"
Je crois que j'ai jamais écrit de trucs aussi stupides. Quoi que. xD
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POINTS : 93 MESSAGES : 1725 FEAT : yogi. DATE D'INSCRIPTION : 09/07/2013 LOCALISATION : je pensais oklm voulait dire " ok le monde " #oklmonde
Omg j'écrirai jamais aussi bien que vous, mais moi aussi j'me suis un peu lancer dans les histoires. Ca doit faire quelques semaines que j'ai eu la soudaine envie d'écrire, de tester (MEME SI TOUT LE MONDE SAIT QUE JE SUIS NULLE QUE CE SOIT POUR M'EXPRIMER OU EN ORTHO, puis surtout fatigué, mbof, bref NON CPAS DES EXCUSES) 'fin breeef voilà un bout. y'a pas de scène d'action wow ni rien vu que c'est un début, et en fait je sais même pas si j'aurai le courage de continuer donc kdgljfg for fun
Spoiler:
Mon nom est David, David Dunat. J'aurai préféré avoir un nom de famille plus stylé, genre Cameron, ou Pitt, Jefferson, un truc qui sonne américain. Actuellement je suis au lycée en dernière année et pour ne rien vous cacher, les cours ne sont franchement pas ma passion, ma vie est plutôt monotone. Les professeurs me voient comme un bon élève malgré le fait que je dors quasiment à tous les cours, cela ne m'empêche franchement pas d'obtenir un résultat plutôt moyen : ni bon ni mauvais. Vous savez, comme plein d'adolescents je fais mes devoirs tard le soir, passe mes week-end à manger des chips devant un jeu, quand je m'ennuie alors je dors ou appelle des amis. Wow. Quelle vie, je suis sûr que tu voudrais la même. Actuellement j'ai juste envie de suicide. Je n'entends même pas le professeur parler : c'est un bruit de fond, comme cette horloge que tu entends la nuit lorsque tu glisses dans ton lit et que tu finis par ne même plus remarquer. C'est exactement ça. Regardez moi, la tête sur la paume de ma main, les yeux levés vers la vitre à observer la neige tombée. Ce spectacle était nettement plus intéressant que son cours sur l'IVG. Non pas que je m'en foutais réellement... ça aurait été plus animé et imagé, j'aurai sans doute apprécié. C'est ce qui nous manquait dans les écoles. On devrait nous faire des cours par un film/vidéo : la preuve on retenait pas mal de choses. Là, hélas ce n'est pas réellement le cas. Mes voisines derrière critiquaient les chaussures ridicules du professeur, tandis que les deux cancres du fond embêtaient leur autre collègue avec des boulettes de papier. Celui de la première rangée se tenait droit et prenait des notes, le petit gros bouffait tranquillement ses chips en posant les pieds sur la table, et enfin notre bimbo de la classe parlait de ses talons achetés h- ATTENDEZ pourquoi je les écoute ? Ça a même fini par m'atteindre. J'ai presque envie de m'incruster dans leur conversation tellement l'ennuie était insupportable. Mais c'est aussi dans ce genre de moment que je me dis qu'un flingue et une corde pour chacun ne me serait pas inutil-
Ding. Dong.
Mon dieu. Ce n'était pas trop tôt, encore un peu et je pensais que j'allais sauter par la fenêtre. J'enfouis la moitié de mon visage dans mon écharpe et renifle. Je dois sans doute avoir le nez rouge maintenant. Ça m'apprendra de m'acharner avec le pauvre mouchoir. Je range rapidement mes affaires dans mon sac et quitte enfin la salle comme tous le monde. Je me rends ensuite au hall, jette un petit coup d'oeil vers les vitres : il continuait à neiger. Il va falloir appeler mes parents, ce n'est pas possible de rentrer chez moi à pied et pas moyen de demander l'aide à mon entourage non plus : ils ont préféré sécher les cours à cause de ces milliards de flocons. Je doute fort qu'ils se déplaceraient pour ma petite pomme, vive les amis hein. Toujours à l'abris, je sors mon portable et tente d'appeler mon père. et. et. et bah merde, aller décroche quoi ! Pour une fois que j'ai besoin de ton aide. Bon sang. Suite au nombreuses tentatives je finis par abandonner : va falloir jouer au montagnard. Je pleurais déjà pour mes pauvres petits pieds qui allaient prendre cher, très cher. Let's go.
Enfin, vingt minutes de marches douloureuses - entre les passages piétons, les pentes, les trottoirs mal fait et j'en passe - je finis par apercevoir mon immeuble. Un léger sourire de satisfaction s'étire sur mes lèvres, c'est notamment pile à cet instant qu'une moto passe tranquillement à deux centimètres de moi. Tranquillement. Naturellement tranquillement, oui oui, vous avez très bien entendu.
" - Ça va pas la tête ?! Motards de mes couilles ! j'inspire. REVENEZ ICI BANDE DE BÂTARD ! "
Je n'ai jamais dit que j'étais poli. Ouais vas-y, c'est ça, fais moi un doigt d'honneur si ça t'amuse espèce de petit connard. Osez revenir et me refaire le coup. Ne même pas faire attention alors qu'il neige et que forcément ça glisse. N'importe quoi, ça me sidère. Je soupire en secouant négativement la tête et ouvre mon sac afin de chercher mes clefs - pas facile avec les mains gelées, je peux vous le garantir - Oh... haha. Je crois bien que. J'ai oublié de les prendre. Oh mais c'est que David est très content. Mes parents sont à l'intérieur de toute manière alors je vais sonner. Une fois. deux fois. Je me mords la lèvre inférieure : ne me dîtes pas qu'ils sont partis je ne sais où, qu'ils dorment ou même autre chose de plus louche. Je sautille légèrement sur place, claquant des dents tellement il faisait si froid. Tiens, voilà qu'il y a un de ces crétins qui refait un tour par ici. Je lève un sourcil. Mais qu'est-ce qu'i- Nom d'une licorne coincée du cul par une baleine. Ce type venait de se casser la figure avec sa moto ! Pour le coup, j'hésitais à en rire ou non, de le montrer du doigt en me tenant le ventre même avec une jambe cassé. Petit bâtard, ça t'apprendra à faire le fier avec tes petits camarades aussi ridicule que ta petite gueule.
Mais il ne bouge vraiment pas.
J'accours alors rapidement vers le type, quelque peu inquiet. Si je me rappelle bien, il ne fallait jamais retirer le casque d'un blessé sous peine d'aggraver les blessures. Enfin à part ça, je n'y connaissais franchement rien, je ne savais même pas s'il fallait toucher le pouls ou le coeur : ou bien les deux ? Je tente le coup, mais même après ça je n'avais aucune idée de son état. Il ne pouvait tout de même pas mourir aussi ridiculement ? Le malade mental lâche enfin un gémissement et bouge le pied.
" - Wow il est vivant. J'espère que ça t'apprendra. Voilà ce qui arrive quand on roule sous la neige et surtout quand on fait chier son monde, n'est-ce pas ? Aller, va te plaindre chez ta mère maintenant. A plus. " Je me retourne. " - A..attends mais aide-moi au moins ! Ce n'était pas moi, mais mes amis... " Il tend sa main, pensant certainement que j'allais gentiment le relever. Je pense que s'il aurait été plus en forme je l'aurai frappé. Je me retourne alors de nouveau vers lui, l'observant à travers son gros casque noir. Je le fixe l'air ennuyé. Finalement je tends ma main comme aide et au moment où il tente de l'attraper, j'esquive. " - Nan. " Je me recule. Très bâtard, je sais. Le mec tente de retirer son casque jusqu'à ce qu'il commence à hurler de panique. " Hé... je... je je n'y arrive pas ! C'est coincé !! " " - Quoi tu veux rire ?! Ta tête a gonflé pendant que tu t'es cassé la gueule ou quoi ?! " merde, je soupire et viens finalement à son secours en tentant de me rendre utile. Je n'y mets pas toute ma force par peur de le blesser, sait-on jamais. J'abandonne bien vite et décide d'appeler les urgences. Même si ce mec se disait en forme, ce n'était peut-être qu'une impression car il ne ressent pas la douleur ou je ne sais quel connerie. Enfin, ayant moi-même été spectateur de la scène, n'avoir aucune blessure me semble peu probable.
Après que les secours soient venus, mes parents sont arrivés avec la femme que je haïssais le plus en ce monde : ma tante - et quand elle s'est dirigée vers le hall là où je les attendais depuis quelques minutes, elle ne m'avait pas même reconnu, ou du moins, elle avait fait semblant - Je ne vous dis pas le pourquoi du comment, vous verrez ça vous même dans quelques heures, voir même dans quelques minutes. C'est le genre de tante lourde, dans les deux sens du termes.
Nous voilà à table et ça sentait déjà la clope. C'est vrai elle était invitée en ce mois de Décembre, ça devait seulement réjouir ma mère, mais certainement pas mon père. Quel malheur. J'annonce à mes parents que je mangerai seul et dans ma chambre, mais ils me retiennent, préférant qu'on fasse " un dîner en famille en chantant tous en coeur ensemble youpi " je les fixe alors longuement d'un air blasé. Je supplie ma mère des yeux, mais elle m'évite du regard. Ce vent.
Ah merde et l'autre avec sa voix grave qui arriv... Quoi ? Mes yeux s’agrandissent lorsque ma tante m'attrape par le poignet et me tire à côté d'elle, me serrant dans ses gros bras et par la même occasion, sa poitrine. Déjà que j'avais l'impression d'être dans les bras d'un homme mais en plus elle sentait tellement la cigarette. Ce n'est pas possible, ça ne peut pas être la soeur de ma mère.
" - Daviiiiiiiiid mon bébé tu as grandi, tu as complètement changé ! T'es tout beau tout mignon ! " Hélas, mes joues deviennent ses premières victimes. Elle les étire comme si j'avais cinq ans et pourtant Dieu sait combien cette femme ne m'apprécie pas forcément. Je n'ai jamais réellement su. Dire que même ma grand-mère ne l'aurait pas fait. Tu sais que j'ai un cadeau pour toi ? Attends... TADAM ! Une figurine de Batman et Spiderman ! Alors ? Tu vas les rajouter dans ta collection ? Oh mon chou raconte moi tes journées à l'école, en quelle classe tu es ? Haahaha, je te pose trop de question mais je suis sûr que tu as tant de choses à me raconter ! Tu as une petite copine ? Hein ? Elle est bonne, potable, ou t'es tellement désespéré que t'es allé chercher le reste ? HAHAHAH ! " Silence dans la pièce. Elle seule rit de sa propre connerie. J'entends seulement ma mère se retenir de pouffer tandis que je la foudroie du regard, je n'ai pas spécialement envie de plaisanter ou subir le sarcasme des autres. Ma tante insiste plus sérieusement en me donnant un coup de coude au ventre (enfin, multipliez le par dix et comprenez moi) Je me tourne vers mes parents qui me fixent et puis c'est tout. Ils étaient presque terrifiant. " - Nan. Ça fait seulement un an que l'on ne s'est pas vu et je ne joue plus à ça depuis mes 9 ans... " " - Les magazines pornos ont tout remplacé à cet âge ? tu viens de me décevoir mon garçon. " Et la folle finit par m'attraper par les cheveux, changeant bien vite de sujet. Trouver toujours n'importe quoi à dire. Aaaaaah mais pourquoi tu t'es teint les cheveux en noir ? C'est moche, et pour un mec en plus ! " " - M-M-MEH QUOI ?! MAIS NON ! Mais ne dis pas ça c'est GÊNANT ! Et laisse mes cheveux tranquille... bon sang. "
Visiblement ça l'amusait, elle rit en même temps que mes parents : ridicule. Si je n'avais pas un nom stylé comme les américains, j'avais complètement le contraire de ce que je voulais : un mélange d'une famille ridicule qui rient de bon coeur comme dans les films américains les jours de Noel, et des Simpson. N'y a t-il donc que moi de parfaitement normal ? Je me racle la gorge et garde toujours le même ton désagréable.
" - ...Marlène, mes parents m'ont adopté. Voilà, ils ne voulaient pas te le dire. Ça te fais un choc ? Ça te calme ? Perso j'ai tout bien encaissé, va savoir pourquoi. " " - David... mais qu'est-ce que tu racontes ? Mais tu délires ! " " - Baffe moi alors m'man. " " - Pourquoi tu me demandes ça... ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? " " - Ok on va faire ça autrement : je me drogue et je vends, je bois, je paie des prostitu- "
Et vlan. Je n'ai même pas eu le temps de terminer, que je me suis fait claqué. La bonne grosse claque par... ma tante. ouais. Je me disais qu'elle était trop puissante. Elle n'y était pas allée de mains mortes. Je gémis. Ah, vous que savez tout ça est faux, forcément, je ne suis ni adopté ni un dépressif. Je voulais seulement une claque de ma mère (et non de la tarée). Je dois être un peu masochiste, sans doute. Non, j'avais besoin qu'on me réveille un peu, je crois que j'ai vraiment la tête dans le cul en ce moment. Allongé par terre, je garde les yeux fermés alors que ma tante m'hurle dessus comme pas possible. Je n'entends même pas mes parents. Je pense qu'ils ont du se douter que je rigolais. Je lâche un petit rire nerveux. Je fais signe à ma mère de se rapprocher et chuchote.
" - Hey, maman.... si un jour je devais mourir jeune, tu diras à Marlène de ma part qu'elle n'est pas forte par ses muscles mais par sa graisse. " " - Je t'entends. Si tu continues comme ça tu vas réellement mourir jeune. Sale obsédé des nénés. " " - Marlène ! T'es encore plus débile et gamine que lui ! " " - ...Maman. " " - Il tient ça de son père le pauvre. " " - Ah non ! Elle ne va pas commencer celle-là ! T'AS UN PROBLÈME ?! Stef, j'ai dit OK pour qu'elle vienne si elle ne me cherchait plus mais visiblement elle va faire demi-tour en Belgique et passer ses vacances de Noel seule et AVEC SON PUTAIN DE CHAT TOUT MOCHE. " " - Hey. Papa t- " " - Mooooh, qu'est-ce qu'il veut lui ?! Je suis sûr que ma soeur reste avec toi PARCE QU'ELLE A UN FILS SINON ELLE AURAIT DIVORCE, DUCHNOCK. " Je veux me suicider là. Ce n'est pas possible. " - ...Oi. hé. oh ! " - OUI OUI POUR LE MOMENT J'AI TOUJOURS MA FEMME, UN GOSSE, ET JE VIS PAS SEUL AVEC UN CHAT ! " Je vois, c'est un peu mort. Je me lève brusquement et hurle d'un coup : " - AARRRH ! JE PERDS MES EAUX JE CROIS !! " silence. C'est bon vous avez fini ? Aller, on débarrasse et on se tait maintenant. " " - ....si ton fils pouvait tomber enceinte, ça ne m'étonnerait même pas. " " - Mais elle continue ! Elle contin[....]
Il était 18:20 quand tout a commencé. Ça s'est terminé à 23:00.
Je fais renaître ce sujet truc de ouf ahah. En tous cas j'ai écrit une mini nouvelles (6 pages ça vaaaa) récemment et j'adorerais avoir votre avis voilà ! http://textup.fr/85535Um
Bon bah fallait que ça arrive, j'ai ENFIN écris quelque chose centré sur le concept du personnage de Laam. Parce bon, je pense que c'est un secret pour personne, Laam est l'un de mes bébés les plus aboutis à ce jour, même si c'est qu'un petit con. Et donc, j'ai voulu écrire quelque chose, reprenant un peu le concept du personnage, mais dans un background totalement différent. Une pure invention, dans laquelle j'ai envie de vous plonger si vous voulez bien vous prêter au jeu krkr. Bon évidemment, c'est un petit truc sans prétention, mais en cas de retours positifs, je serais tenté d'écrire une petite suite. (J'ai déjà eu quelques retours positifs donc au final je vais l'écrire quoi qu'on en dise. xDD) Bref, si vous avez envie de lire un truc sans prise de tête et de me donner votre avis dessus, j'en serais vraiment ravi. Les critiques négatives sont aussi les bienvenues, moi j'ai aucun problème avec ça. :3
J'ai pas trouvé de titre au truc... alors si vous avez des idées... xDD.
Spoiler:
1er janvier 2014. 04h00. Quelque part dans Paris…
Bonne année ! Il est dommage que le froid envahisse la ville pour cette nouvelle année, mais c’est ainsi. Quoi de beau pour ce 1er janvier ? Un corps. Gisant à même le sol, répandant un liquide carmin sur les pavés du trottoir. Réjouissant hein ? Ouais je trouve aussi personnellement. Cette silhouette inerte laisse présager que cette personne n’a visiblement pas passé un bon réveillon. Reste juste à savoir s’il est mort cette année ou l’année dernière. Qu’est-ce que ça change ? Absolument rien, mais c’est une question que je me pose pour passer un peu le temps. Bon… je suppose qu’il est temps pour moi de passer aux choses sérieuses. M’approchant de ce macchabée dans un long soupir las, je trouvais ce quartier bien silencieux pour une nuit de réveillon. À croire que personne ne fait la fête ici. Et loin de moi l’idée d’associer la bourgeoisie à la tranquillité de la rue, mais il semble visiblement qu’ici, les habitants ne savent pas s’amuser. Je ne détecte pas un seul mouvement, pas un chat, un silence assourdissant. La grosse éclate quoi. Je devrais cependant éviter de marcher sur le sang, ça va tacher mes chaussures et non merci. En revanche, je ne résiste pas à l’envie de donner un petit coup de pied à ce corps sans vie. Pourquoi ? Eh bah…
— Allez, on se réveille ! J’ai pas que ça à faire !
Je sais, ça parait bizarre comme ça, mais je vous assure qu’il y a une bonne explication. Allez bon sang, on se bouge !
— Huh… o-où suis-je ? — Dans la rue. — J-J’ai mal… — Arrête de te foutre de ma gueule, un mort ne ressent pas la douleur ! — MAIS BON SANG ! LAISSEZ-MOI LA JOUER MÉLODRAME !
Hein ? Sérieux ? Mais c’est qui ce dingue ? Il se paye ma tête ou c’est moi qui hallucine ? Non, mais sérieusement, les morts sont de plus en plus mal élevés ! En plus il essaye limite de m’attendrir, non, mais je n’en reviens pas quoi. Arrête de me regarder comme ça toi putain ! J’y suis pour rien si t’es mort comme une merde dans une rue lambda. Je devrais me sentir compatissant ? Je devrais te dire ô combien je pense que tu ne mérites pas ta mort ? Mais ce ne sont pas les plus sages qui restent en vie le plus longtemps; ou ceux ayant eu une vie parfaite, ou que sais-je encore. Non malheureusement pour vous, c’est totalement aléatoire, hasardeux, voire même chaotique. Vous croyez qu’en jouant le Dalai-Lama toute votre vie ça va vous permettre de vivre jusqu’à 120 ans ? Sérieusement, toutes les personnes vivantes sur cette terre sont aussi naïves que ce pauvre gland-là ? J’en ai vu des morts un peu cons… mais alors lui il bat tous les records. Mais arrête de me raconter ta vie merde ! Oui t’as été triste, patati et patata. Bon, là ça suffit.
— STOP ! J’en ai marre. Ferme là. — Mais je n’ai pas fini ! J’en étais au moment où j’ai surpris ma mère dans la salle de bain et… — Ouais, mais non… tu t’arrêtes tout de suite, là ça devient carrément flippant. — Mais… MAIS VOUS ÊTES QUI D’ABORD ? — Laam. Enchanté. — Vous êtes… un ange ?
TU. TE. FOUS. DE. MA. GUEULE ? Oh putain non pas encore ! Un croyant de mes deux ! Allez, vas-y t’es quoi toi ? T’es chrétien, musulman, juif ? Non vu ta gueule tu dois être chrétien. Genre Jésus et tout le délire tsé. Ça va lui faire un de ces chocs quand je vais lui annoncer que tout ce qu’on vous met dans la tête c’est que des conneries inventées par les humains. Ah bah ouais vous croyez quoi ? Vous savez comment je vois les religions maintenant ? Des pompes à fric. Ni plus ni moins. Et vous savez au fond de vous que j’ai raison. Je vais vous dire une bonne chose, Jésus c’est une star et les chapelets, les bibles, les cierges, les églises, tout ça, c’est des putains de goodies ! Et si vous ne me croyez pas, essayez de prendre un peu de recul et vous allez vous rendre compte qu’on se paye vos têtes. Nous on rigole beaucoup quand on entend les histoires des morts. Genre t’as rencontré Dieu et tout. J’ai tellement de mal à leur dire que tout ça, c’est dans leur tête. Et t’en as certains, ils ont tellement la foi qu’ils pensent qu’ils sont en train de vivre une épreuve du purgatoire ou je ne sais pas quelle autre saloperie encore. T’en as même certains qui me prennent pour Satan en personne. Eh c’est trop d’honneur que vous me faites les gars. Je ne mérite pas ça sérieux. Et c’est là que vient la question fatidique : je suis qui moi au fait ? Oui Laam… très drôle. Non, mais sérieusement ? Bah ça vient, deux secondes.
— Non. Je suis un passeur. — Un quoi ? Un passant ? — UN PASSEUR DUCON ! Je suis chargé de faire passer les âmes dans l’au-delà. Mais avant cela, va falloir faire une petite vérification de tes antécédents. — Je… je ne comprends rien. Où est Dieu ? N’est-il pas censé m’accueillir au paradis ? — Non, mais qu’est-ce que vous avez tous avec le paradis putain ? Ça ne vous suffit pas de crever faut en plus que vous ayez des exigences ? Non tu vas dans le royaume des morts ou le royaume des damnés et basta. Y’a pas d’anges qui va venir te sucer après ta mort faut pas déconner non plus. Maintenant lève ton gros cul j’ai pas que ça à foutre. — Mais… JE NE SUIS PAS MORT SI ÇA SE TROUVE ! C’EST PEUT-ÊTRE UNE PLAISANTERIE ! — Avec la carotide tranchée et la quasi-totalité de ton sang répandu sur les pavés ? Non là j’suis pas expert en médecine, mais normalement t’es foutu.
Je sais c’est difficile à croire que je parle à un mort. Mais pourtant c’est bien ce qu’il se passe. Ça commence en partir en sucette dans votre tête pas vrai ? Je vous vois déjà en train de ne rien comprendre à ce qu’il se passe. Vous voulez peut-être que je vous explique ? Va falloir vous accrocher, je vous préviens. Mais bon comme je sens que je ne peux pas vous empêcher d’être dubitatif malgré tout, on va commencer depuis le début. Mon nom à moi c’est Laam. Comme je viens de le dire, je suis un passeur. Mon travail est d’envoyer les âmes des morts, dans leur royaume. Là-bas… je ne sais pas exactement ce qu’ils foutent, mais il parait que c’est sympa. En tout, c’est ce que notre maître nous dit. Ouais… y’a un gérant dans le monde des morts faut pas croire. Sinon qui pourrait contrôler toutes ces âmes ? Moi je suis juste là pour m’assurer qu’ils arrivent à bon port. Point final. C’est un boulot de longue haleine, un sacré labeur. Parce que je me dois d’avoir l’accord de la personne décédée pour l’envoyer dans l’au-delà. Bah ouais sinon elle va contester auprès du maître et moi on va me faire chier. C’est souvent difficile de leur faire entendre raison… mais il y a toujours une solution miracle au cas où ça devient trop compliqué.
En ce qui concerne la victime ici présente. Son âme est désormais hors de son corps. Je l’ai d’ailleurs extirpé pour que notre énergumène se relève plus facilement. Il ne semble pas accepté son sort, ou alors il n’en pas conscience et il imagine certainement que tout cela est un calembour de mauvais goût. Mais en lui montrant son corps gisant sur le sol, il a bien fallu qu’il finisse par comprendre. C’est la première fois de la soirée qu’il se montre coopératif, c’est bien on avance. Dans un petit soupir agacé, je dirigeais mes saphirs vers lui, avant de prendre… mon téléphone portable. Bah quoi ? Vous croyez que les passeurs utilisent des calepins avec des plumes et de l’encre pour écrire ? Franchement, faut vivre avec son temps à un moment donné. Cet appareil à quoi il sert ? Non, pas à téléphoner. Démonstration. Je le pointais vers notre cher macchabée, avant d’appuyer sur un bouton. Ce dispositif permet de scanner l’âme d’une personne, mais ce n’est pas tout. Elle explore son passé et ses possibilités d’avenir si la vie n’en avait pas décidé autrement. Une fois l’analyse terminée, le verdict tombe :
— Innocent. Félicitations, tu échappes au royaume des damnés. Tu n’as visiblement pas commis de crimes atroces, quelques larcins, mais rien de bien méchant. Par contre le délire de mater sa mère sous la douche c’est vraiment… bref. — M-Mais comment vous savez ça ? — Je sais tout. — Vous m’avez espionné ! — Hein ? Non, mais t’es dingue ?! Je kiffe pas mater des mecs qui matent leur mère sous la douche moi. Huh… rien que d’y penser ça me dégoûte. Bon… je te fais vite fait le topo parce que j’ai pas que ça à faire. Mon travail, c’est de t’envoyer dans le royaume des morts. Là-bas… t’attends la paix pour l’éternité. — Vous… vous ne venez pas avec moi ? — Non… j’ai pas le droit. — Pourquoi ?
Pas envie de répondre à cette question. Je me contentais de hausser les épaules, prétextant que je ne savais pas pourquoi. Il semble avoir compris, il a sans doute encore plein de questions, mais… je vais laisser le maître se démerder pour les réponses, faut bien qu’il bosse un peu ce con aussi. Dans un énième soupir, j’appuyais sur un bouton différent de mon appareil et avant même que notre macchabée me pose une question, je lui lançais un regard dissuasif, suffisamment pour qu’il ferme sa bouche le temps de mes manipulations sur mon téléphone. Dans sa tête ça doit certainement être un sacré bordel, mais je n’ai pas le temps pour des explications. Le moment est venu pour moi de finir ce boulot vite fait bien fait. Notre cher monsieur semble visiblement plus calme que tout à l’heure, on va pouvoir clôturer ça dans les règles. Bon, tout est prêt, manque plus qu’à attendre. J’eus tout d’abord un regard dubitatif diriger vers mon interlocuteur, celui-ci s’était adossé contre le mur et n’avait plus l’intention de bouger apparemment. Tant mieux. Je laissais place au silence maintenant. Je baladais mes saphirs à divers endroits de la rue, ainsi que sur mon ami d’un soir. Je suis étonné par son calme olympien… non, je déconne. La vérité c’est qu’il est en train de trembler comme une feuille, comme-ci il avait invitée la fille de ses rêves au bal de promo et que celle-ci ne lui avait toujours pas donné de réponse. Je le regardais d’un air las, dans un nouveau soupir de dépit. Ces morts sont irrécupérables. Dire que j’ai été comme ça à une époque. J’en aurais presque honte.
Quel calme. Pas un bruit… je n’aime pas ça. Mais en même temps, même s’il y avait une émeute là maintenant, ça ne nous concernerait pas. Si la rue est déserte tant mieux, mais vraiment… pour un soir de fête c’est vraiment étrange. Mais bon… j’imagine que je n’ai pas besoin de m’en faire. Ah ! Enfin ce n’est pas trop tôt ! Le portail. Un immense trou noir apparait soudainement dans la rue. Occupant tout l’espace, engloutissant la moindre lumière sur son passage. Mais avant même que l’autre se décide à paniquer, je lui lançais un regard rassurant. Je voudrais éviter à tout prix qu’il se fasse la malle, parce qu’on ne comptera pas sur moi pour le rattraper. J’allais soudainement fouiller dans ma poche, y saisissant alors un paquet de cigarettes ainsi qu’un briquet. L’une d’elles alla se loger entre mes lippes. La flamme quant à elle se chargea du reste. Profitant ainsi de ce moment, le temps que le portail engloutisse toute la rue, nous laissant dans le noir complet. La seule lumière qui émanait maintenant venait de l’âme de notre mort. Une lumière scintillante, d’une pureté rare. Ce mec n’a jamais rien fait de mal au final, il est juste un peu bizarre. Un peu beaucoup je dois l’avouer. Et pour ce qui est des circonstances de sa mort… bah on va dire qu’il était au mauvais endroit au mauvais moment. Ça arrive, dommage pour lui. Je tirais quelques fois sur ma cigarette, gardant la fumée dans ma bouche pendant quelques instants, avant de la relâcher, dans un souffle lent et satisfait. Il ne manquait plus qu’un protagoniste et j’en aurais fini avec cette journée. Soudain, une voix retentit dans la rue. Une grosse voix, grave, suave, envoutante. Celle du maître des lieux. Bien évidemment, ses premiers mots furent dirigés vers moi :
— Laam. Je vois que tu prends ton travail bien à cœur. Toujours aussi efficace, un de mes meilleurs éléments. — Arrête de me lécher le cul et prends ton dû.
Un puissant rire émana alors de cette même voix. Vous savez, il n’a de maître que le nom ce type. Il est juste propriétaire du royaume des morts, mais il n’est pas respecté et adulé pour autant. On travaille pour lui certes, mais ce n’est pas pour autant qu’on a le choix. À vrai dire on ne l’a pas. Mais bon… je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort. J’effectue mon job, ni plus, ni moins. Je ne suis pas du genre à chercher les emmerdes. Mais ce type me sort par les yeux. Je n’ai aucune considération pour lui. Je fais juste mon taff, point final. Et c’est alors que celui-ci reprend la parole, toujours avec ce ton sarcastique :
— Quelle âme lumineuse ! Cet homme mérite vraiment sa place parmi nous. Indubitablement. Contrairement à toi Laam. — Ouais… contrairement à moi.
Et c’est alors que notre sujet de conversation décida de se joindre à nous. Il s’éclaircit la gorge pour commencer, avant de s’adresser à la voix :
— Vous êtes Dieu ? — Non. Je suis le maître du royaume des morts. Tu as gagné un aller simple pour ton nouveau chez toi. Tu vivras ainsi en paix pour l’éternité. — J’en suis ravi. Mais… et Laam alors ?
Cette fois c’était à mon tour d’éclater de rire. Je prenais cependant le temps de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette, la finissant dans un sourire amusé. Je la jetais ensuite sur le sol, avant d’utiliser la pointe de mon pied pour l’éteindre. Je dirigeais alors mes saphirs vers la seule source de lumière de cette obscurité envahissante, avant de m’approcher un peu de lui, d’un pas lent et assuré. Je posais alors une main sur son épaule, avant de le pousser un peu vers l’avant, pour qu’il se rapproche ainsi de la dernière porte qu’il empruntera dans ce monde. Mais avant de le pousser plus violemment pour qu’il franchisse le portail, je répondais à sa question :
— Les passeurs n’ont pas le droit de rejoindre le royaume des morts. — Mais pourquoi ? — Parce que nous n’avons pas le droit d’être en paix. — Mais… pourquoi enfin ? — Tu ne remarques rien d’étrange ? Comment se fait-il que de ton âme scintille d’une lumière pareille, alors qu’on peut à peine me distinguer dans l’obscurité ? — Je… je ne comprends pas. — Laisse-moi être plus clair dans ce cas. Si notre âme est sombre… c’est parce que nous avons tous commis un acte irréparable. Un acte que personne ne saurait pardonner. Un acte qui a tellement assombri notre lumière, qu’il faudrait sauver des milliers de vies pour que celle-ci scintille d’une manière pareille à la tienne. Les passeurs ne sont pas des humains. Les passeurs ne sont pas des morts. Les passeurs ne sont rien. — Je vois, mais dans ce cas… — Fin de la discussion. Bon voyage !
Cette dernière déclaration de ma part fut suivie d’un violent coup de pied dans le dos de mon interlocuteur. Celui-ci venait ainsi de quitter le monde des vivants. Tandis que moi… j’y étais encore. L’obscurité disparue soudainement, laissant la faible lueur émanant des lampadaires éclairer la rue. Quant à moi, un soupir de plus et je quittais les lieux. Cigarette à la bouche, le sourire aux lèvres.