10H55. Les quelques rayons de soleil passent à travers les volets plus ou moins bien fermés. Il soupire et maudit la personne qui devait s’occuper de ça… Son regard se pose sur sa droite : Un cul à l’air. Un coup à gauche : une paire de sein et quelques mèches blondes. Sans oublier le petit mal au crâne de gueule de bois qui accompagne ce joli décor. Peu à peu le brouillard dans sa tête fini par s’estomper, les souvenirs de la veille reviennent. Entre téquila et vodka son cœur balance mais n’oublions pas les deux pouffiasses qui sont tranquillement en train de finir leur nuit. Posant une main sur son front, il cherche la motivation afin de lever son cul et d’aller prendre une douche. Quand faut y aller, faut y aller. Ni une, ni deux, le jeune homme se lève et se dirige vers la salle de bain. Détectant la présence d’une personne dans la salle de bain, la lumière apparait lui flashant complètement la tronche. Son père ne pouvait pas faire comme tout le monde et faire poser des interrupteurs à variation ? Non trop simple pas assez hightech. Je vous passe les détails de la douche qui s’active seule dès qu’une personne rentre à l’intérieur.  Les gouttes perlent sur sa peau, par moment, elles s’évaporent. La température de son corps est bien plus chaude que la moyenne par moment. Un peu plus « frais », l’esprit plus clair, il retourne dans la chambre ou se trouve les deux gazelles. Prenant l’Ipad au mur, il décide d’ouvrir les volets laissant entrer le soleil et monte progressivement la musique.

« Oh les connasses ! On bouge son cul et on se casse ! Ce n’est pas un hôtel. » Dit-il avec un ton froid.

Descendant à l’étage, il croisa Caroline qui n’était autre que la femme de chambre et la cuisinière du duplex. Il lui adressa un petit sourire et s’assis à table. Aujourd’hui elle avait opté pour un petit déjeuner anglais : Bacon, Omelette, Œuf sur le plat le tout avec des pancakes. Caro était juste parfaite, elle savait à peu près tout faire en terme de cuisine et ne se ratait quasiment jamais. Que demander de plus ? Clairement, c’est le pied de se lever de voir le petit déj déjà prêt.  Comme dirait Maïté : Il n’y a plus qu’a dégusté.  Une fois le petit déjeuner terminé, Kira prépara ses affaires pour aller au gymnase mais il devait passer par la tour 109 afin de s’acheter des fringues. Pourquoi ? Juste une envie. De plus ce soir, il devait aller bosser au bar donc il se devait d’être impeccable. Un choix cornélien se posa : Voiture ou Métro. Métro, il avait juste la flemme de sortir la voiture du garage.

12H12.Déambulant dans les rues tokyoïtes, Il arriva à Shibuya. C’était toujours aussi peuplé… Rien à faire malgré tout ce qui c’était passé les rues de désemplissaient pas. Un bien pour mal ? Il ne fallait pas que Tokyo perde cette « joie de vivre ». Enfin ce n’était sûrement pas les mots employés. Une fois dans la tour comme d’habitude, il ne savait pas quoi prendre… Ce n’était pas une question de moyen, mais juste qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait prendre pour en foutre plein la vue ce soir durant son service, histoire de pas rentrer seul. Non pas que la solitude le dérange, loin de là, le fait d’avoir une fille différente tous les soirs, c’est cool. Chez nous on appelle ça un plan cul. Il l’assume parfaitement et le vie très bien.

Soupirant, il passe sa main dans ses cheveux.

« Qu’est que je vais bien pouvoir acheter… »