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 L'heure des retrouvailles. #rui

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Sai Yamada
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Dim 11 Jan - 22:58

Quelques jours après les événements du centre de recherche, le traqueur, pas complètement remis de ses blessures, pense pouvoir oublier temporairement cet épisode. Enfin, oublier, c'est vide dit. Il va sans dite que ses supérieurs et sa collègue - qui n'a guère apprécié le fait que l'oreillette lui soit tomber de l'oreille et qu'elle n'ait donc rien pu entendre au moment précis où ça devenait intéressant - lui ont posé de multiples questions. Impossible de cacher la présence d'une mutante sur les lieux, et de toute façon, Sai n'a aucune raison de la protéger. Ah, si, elle l'a épargné alors qu'elle avait parfaitement les moyens de le tuer, il devrait faire preuve d'un peu plus de reconnaissance. Toutefois, il ne peut pas mentir à son institution, ça lui tomberait dessus. Et il ne peut pas prétendre avoir fait tous ces dégâts tout seul. De toute façon, ses blessures témoignaient de son combat. Bref, voilà une mutante de plus repérée par les Traqueurs. Enfin, ils n'ont pas son nom, ils ne savent pas ce qu'elle fait, donc tant qu'elle ne recroise pas le chemin de Sai, tout devrait aller bien. Le jeune homme est sorti de l'hôpital assez vite. Ses brûlures continuent de le faire souffrir et il se déplace en béquilles pour soulager sa jambe, mais la bonne nouvelle, c'est que sa côte n'a finalement rien pris. Elle est quasiment guérie, donc bientôt, ce ne sera plus que de l'histoire ancienne. Hélas, cela ne veut pas dire qu'il sera indemne. Sai est encore parti pour quelques mois de souffrance. Ces derniers temps, c'est devenu son lot quotidien. Entre les connaissances de lycée qui le blessent par amour et les mutantes qui jouent avec lui, il y a de quoi devenir fou.

Vu son état, Sai est en congé. On ne voit pas très bien ce qu'il pourrait faire avec une jambe dans un tel état. S'il force trop dessus, il pourrait se faire plus mal. Conclusion de son chef : mieux vaut qu'il prenne un peu de repos, quand il reprendra le travail, on lui fera faire des choses plus douces en attendant. Enfin, ça, c'est chez les Traqueurs. Concernant son job, il reprendra dès qu'il le pourra. Le lendemain, très certainement. En attendant, Sai a du temps libre, et pas forcément beaucoup de choses à faire. Il n'a pas des masses d'amis, il a perdu le contact avec sa famille et ses proches d'avant car il ne veut pas qu'ils le voient devenir, progressivement, un tueur partagé entre l'horreur et le plaisir de tuer. D'une certaine façon, il est contente de ne pas l'avoir tuée. Ça n'aurait pas arrangé ses affaires, lui qui trouve qu'il prend un peu trop goût à ce qu'il fait. Ce sera toujours un crime qu'il n'aura pas à porter. Mais un crime qu'il aurait pu commettre quand même. De telles pensées n'ont cessé de tourner dans sa tête toute la journée, de sorte qu'au bout d'un moment, le jeune traqueur n'en pouvait plus. Alors il a enfilé un manteau et est sorti. Après toute une après-midi à traîner les rues, Sai commence à avoir soif et s'arrête à un café pour boire un verre.

Même s'il n'est pas en mission, il observe les alentours avec minutie. Ce n'est pas une déformation professionnelle. Simplement de la paranoïa. D'ailleurs, son artefact est soigneusement rangée dans son sac. Au cas où. Il ne compte pas s'en servir et ne craint pas vraiment une agression, cela dit, avec la chance qu'il a, il ne peut guère en être sûr. D'ailleurs, en parlant de problème... N'est-ce-pas la mutante qui vient d'entrer ? Sai soupire en priant intérieurement pour qu'elle ne le voit pas. Pour qu'elle aille s'installer ailleurs et qu'elle lui foute la paix. Parce qu'ils sont en public, et parce qu'il est blessé, Sai n'a pas l'intention de se battre avec elle, c'est pourquoi il aimerait bien qu'elle se tienne à distance de lui et... Bah voyons. Avec sa tignasse, évidemment qu'il se fait repérer. Sai grogne quand il la voit s'approcher de lui, puis soupire quand il la voit s'asseoir sans lui demander si elle peut le faire. « Vas-y, fais comme chez toi. » : grommelle-t-il en détournant le regard. Elle vient juste de gâcher tout le plaisir de sa journée, et de réveiller les interrogations qui sommeillaient sagement en lui. Une bonne raison pour la tuer, très certainement. Bon, faut que j'arrête de vouloir tuer tout le monde, j'vais devenir quoi, moi ? « Si tu viens pour t'amuser à mes dépens, j'aimerais autant que tu ailles ailleurs. Ne crois pas que je t'ai pardonnée. »
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Rui Ninomiya
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Lun 12 Jan - 9:40

Un bandage par-ci... un autre par-là... et hop, une côte réparée. Le sang s'était arrêté de couler depuis un moment mais on est jamais trop prudent avec les armes des traqueurs. Se pencher en avant ou porter des choses lourdes lui faisait toujours un mal de chien et ce n'était pas une sinécure. Toujours est-il que l'androgyne n'avait rien subit de particulièrement excitant ces derniers jours : il était parti régler quelques soucis de repérage avec des trafiquants qui souhaitaient qu'on ne piste pas leur cargaison de merveilles; couvrir un meurtre et faire sortir un type de prison... en clair, rien de particulièrement excitant. Lui qui s'attendait à avoir une foule de traqueurs sur le popotin pour avoir un peu trop joué avec l'un de leurs produits, c'était plutôt raté. Rui est quelqu'un qui vit pour s'amuser et manipuler les autres après-tout... ce genre d'ennuis c'est l'adrénaline dont il a besoin pour se sentir vivant et... souffrant aussi. Etant donné qu'il ne travaillait ni comme détective, ni comme arrangeur de problèmes; il s'habilla de vêtements simples A.K.A débardeur, jupe, collants et bottes, et fila vers la porte pour voir ce qu'il allait bien trouver d'excitant à faire dehors. Pister une personne au hasard et tout apprendre sur sa vie? Être témoin d'un meurtre? d'un trafique d'humains? Tokyo est une ville tellement excitante parfois.

Les premiers pas que le blond fit dehors furent décisifs pour son humeur : un temps magnifique visible du pallier de l'agence de détectives. Un ou deux nuages dans le ciel qui se battent en duel; pas trop de monde pour l'instant... une chaleur assez agréable pour sortir bras-nu (enfin, pour des tarés comme lui) et en plus il était assez tôt dans l'après-midi. Que demander de plus?! ...Ah oui, un bon thé pour démarrer la journée. Et quelle chance, il connaissait une boutique qui servait des thés et des cafés de très bon goût. C'est en sautillant sur place comme un gamin sur toute la longueur du chemin que l'androgyne se dirigea vers le magasin en regardant à droite et à gauche pour voir si quelque chose ne pourrait pas détourner son attention au passage... il était vrai qu'à Shibuya ça commençait à être un petit peu bondé. Des vieux, des jeunes, des bombasses, des gamins, des métrosexuels, des coréens, des connaissances... il y en avait plus qu'on ne peut en compter. Une véritable fourmilière humaine qui s'étends sur toute la zone... une chance que Rui ne soit pas agoraphobe ou sa vie en ces lieux en aurait été pas mal compromise. Il longea le trottoir et continua son chemin jusqu'à arriver finalement près de l'enseigne. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il levait ses yeux de flammes vers la petite pancarte avant de les baisser et poser ses deux mains sur la poignée de la porte pour la pousser. Celle-ci émis le petit son nostalgique des petits bouts de métal qui s'entrechoquent dans un "ding-ding-ding" qui doit être sérieusement chiant après l'avoir entendu milles fois. Le gérant de la boutique et la serveuse bien gaulée le saluèrent de loin avec leurs regards et voilà que le détective regarde à droit et à gauche pour se trouver une place où poser son fessier. Cela dit... il s'arrêta subitement de regarder partout pour se focaliser cette fois sur un point particulier : une face venait d'attirer son regard. Un visage qu'il avait vu il n'y a pas plus tard que quelques jours seulement. Quelles étaient les chances pour qu'ils se retrouvent tout les deux dans le même café; sur toutes ces personnes qui vivent dans cette ville!? dans cette fourmilière humaine? Nulles! quasi-nulles! Et c'est cette magnifique ironie qui fit esquisser un sourire diabolique sur les lèvres de l'androgyne qui marcha dans la direction du type aux cheveux rouges. Sans attendre la permission du pauvre type qui affichait une face digne de celles qu'on fait lorsqu'on apprend que quelqu'un vient de tuer votre mère; il s'assieds face à lui et pose ses deux coudes sur la table en faisant un grand sourire qui se voulait mignon et innocent.

Le mec avait l'air de l'avoir mal pris. En tout cas c'est ce que lui indiquait le sarcasme dans sa voix. Il avait l'air encore en colère pour les événements qui avaient pris place il y a quelque jours... et il y avait de quoi, c'était une sacré bagarre de laquelle les deux protagonistes s'étaient sortit avec des blessures pas rigolotes. Bien que Rui pouvait comprendre cette tension et l'avertissement de "ne te fous pas de ma gueule" de son interlocuteur... il ne pouvait tout de même guère ne pas se gaver de cette ironie trop forte pour être laissée de côté, eux qui s'étaient indirectement promis de prendre un café ensemble. De plus, c'était l'occasion rêvée pour le transsexuel d'avoir un peu plus d'intel sur sa personne, et fouiner dans sa vie personnelle jusqu'à connaître le nom de ses parents ou de son premier chien de compagnie. Sur une voix calme, relax, et qui se voulait cute-as-fuck tout en étant parfaitement sarcastique; Rui répondit à ses propos.

- Baaaaah' ne dis pas ça voyons! Comment pourrais-je être aussi cruel?

Oui, il peut être cruel, c'est un monstre après-tout. Il poursuivit.

- Je suis plutôt surpris de ne pas avoir reçu la visite de tes copains, je les attendais moi!

Soudainement, la raison pour laquelle ces "copains" ne s'étaient pas pointés lui revint en tête. Il regretta de ne pas l'avoir réalisé plus tôt, et manifesta cette soudaine réalisation en ouvrant les yeux et en laissant s'échapper de sa bouche un petit "Oh!" avant de plonger sa main dans son sac bandoulière pour en sortir un petit carnet et un stylo sur lequel il griffonna quelques trucs sous les yeux du traqueur qui n'avait pas l'air ravis de cette visite. Il déchira la feuille et lui tendis, tout sourire, provocateur et parfait connard. Dessus, il y avait marqué son nom, son adresse, son numéro de téléphone, ses choses préférées dans la vie, ses mensurations et le nom de son hamster de compagnie.

- Je m'appelle Ninomiya Rui, j'ai 22 ans et je suis un garçon! Et toi comment tu t'appelle?

C'était suicidaire de donner son nom et son adresse aux traqueurs.. c'était comme écrire la dernière lettre sur son certificat de décès. Mais... Rui était confiant en ses propres capacités. Il n'avait pas peur des traqueurs. Il avait à lui tout seul tué plus de personnes dangereuses qu'on ne peut en compter. De plus, il avait déjà enragé deux d'entre eux, et le fait d'être repéré par ces cinglés ou non ne changeait rien au fait qu'il vivait de toutes façons toujours sa vie dangereusement. Cependant... le type déchira la feuille contre toutes attentes. Apparemment il ne voulait pas de sa pitié. Rui haussa les épaules et soupira... après-tout peut-être qu'être grognon comme ça était ce qui rendait ce type un petit peu mignon dans un sens. La serveuse se pointa et leur demanda leurs commandes. Mais ce fut Rui qui répondit pour les deux et commanda un thé et un café. Après qu'elle soit partie, l'androgyne retourna son attention vers son interlocuteur et lui fit les yeux doux.

- Alors alors alors tu me dis comment tu t'appelle? S'il te plait! Pwease! Sois gentiiiiil! et passe moi ton numéro de téléphone aussi, que je t'ajoute à mon répertoire.

Il ne lui avait même pas laissé le temps d'en placer une qu'il avait déjà sortit son téléphone portable et avait navigué les onglets jusqu'à arriver à la page des ajouts. Il dévorait des yeux son interlocuteur qui ne semblait toujours pas vraiment ravis d'être en sa compagnie.
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Sai Yamada
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Lun 12 Jan - 11:22

Est-ce qu'il a le droit de la frapper pour effacer de son visage cette horrible expression innocente, faisant comme si elle n'avait pas failli l'étriper quelques jours plus tôt ? Non, ça ne passerait pas, il n'aurait pas d'excuses aux yeux du monde. Et aurait du mal à convaincre les autres que cette femme est une combattante hors pair, parfaitement capable de se défendre. Il n'a pas le droit de la frapper, mais il en a bien envie. Sa façon de le regarder l'horripile. D'autant plus qu'il croit avoir deviné ce que pense la détective. N'ont-ils pas, justement, parlé de prendre un café ensemble, quand bien même ce n'était pas sérieux ? Quelle ironie, il semble que Sai va bien finir par devoir l'accepter. Et supporter ses remarques en évitant de lui hurler dessus. Le lieu est vraiment mal choisi pour leurs retrouvailles - même si, au vu de son état, Sai n'aurait pas cherché la bagarre de toute façon. Elle lui fait comprendre qu'elle attendait la visite de ses amis, et Sai sourit légèrement. Pas assez d'informations pour cela, elle devrait plutôt s'estimer heureuse. Mais on dirait que toutes ces histoires l'amusent. Est-ce qu'elle aurait, par hasard, envie que les traqueurs lui tombent dessus ? Il faudrait être taré pour le désirer. Elle semble d'ailleurs comprendre pourquoi elle était tranquille jusque là, et sort une feuille sur laquelle elle commence à noter quelques trucs. Sai la regarde faire, mal à l'aise. Et ne prend le papier qu'elle lui tend, ayant comme un mauvais pressentiment, que pour le déchirer.

Ninomiya Rui, vingt-deux ans, garçon... Ce n'est pas une fille ? Sai la dévisage. Il a tout d'une fille, même la voix. Et s'habille comme une fille. « Attends, t'es un mec ? » : demande-t-il, de façon parfaitement stupide parce qu'il a un peu du mal à y croire. Pourquoi est-ce qu'il se sent très bête, tout à coup ? Ce n'est pas comme s'il l'avait ménagé parce qu'il avait affaire à une fille. Et, d'une certaine façon, c'est toujours mieux d'avoir été battu par un autre mec, question de fierté. En tout cas, ses anciens potes l'auraient mieux accepté, il s'en souvient parfaitement. Sauf qu'il ne les fréquente plus depuis fort longtemps, et c'est mieux ainsi. Maintenant, ce que veut savoir Rui, c'est son nom. Et son numéro de téléphone, il a même déjà sorti le sien pour l'ajouter. Est-ce qu'il croit qu'il va le lui donner ? Sai lui arrache le portable des mains et le garde près de lui, n'ayant nulle envie de le voir pianoter dessus avec impatience. « Ça répond à ta question. » : rétorque-t-il d'un ton froid. L'appareil reste à côté de lui, il ne bouge pas. S'il le voulait, Rui pourrait le reprendre ; mais apparemment, ça semble plutôt l'amuser. Peut-être espère-t-il que Sai finira par rentrer lui-même son propre numéro dans son répertoire. Bah voyons.

« Yamada Sai. Je suis mineur. » : finit-il tout de même par avouer en détournant le regard. Il ne sait même pas pourquoi il le lui dit, sans doute un reste de son éducation qui lui fait comprendre que c'est très, très impoli de ne pas se présenter quand l'autre vient de le faire. Même si ça pourrait toujours lui retomber dessus, si jamais ses chers collègues s'avisaient qu'une de leurs cibles connaissait son nom. M'enfin, il n'est pas un enfoiré non plus, et il ne déteste pas les mutants. La seule chose qu'il peut haïr, c'est la façon dont Rui le traite. « Et ça te dérangerait de me laisser tranquille ? Je ne vais certainement pas me battre contre toi maintenant, mais je ne supporte pas les gens dans ton genre. Tu peux pas te mêler de tes affaires et me laisser tranquille ? » C'est à ce moment précis que la serveuse revient avec ce que Rui a commandé, ne lui laissant pas le temps d'en placer une. Ça aussi, c'est le genre de choses qui l'énervent. Ces personnes qui se croient tout permis, et qui décident pour les autres. Sai les déteste. Peut-être parce qu'il a parfois la désagréable impression de ne pas choisir grand-chose, dans sa propre existence. Le regard sévère de la serveuse est clairement désapprobateur et Sai soupire. Ça y est, encore quelqu'un qui se mêle de ce qui ne la regarde pas et qui se fait de fausses idées. Elle repart, et Sai ne touche pas à sa tasse, plongeant son regard dans celui de Rui. « Pourquoi est-ce que tu t'intéresses à moi ? Ça t'excite, les gens qui ont du sang sur les mains, ou quoi ? Tu peux pas te faire des amis normaux, comme tout le monde ? » Comme tout le monde... Cela fait rire Sai. Une chose est sûre, lui, on ne peut pas dire qu'il est comme tout le monde. Pas alors qu'il sape minutieusement les efforts de toute personne qui tenterait de s'approcher de lui...
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Rui Ninomiya
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Lun 12 Jan - 12:41

Des amis... non, il n'en avait pas. Des connaissances, oui, beaucoup même. Un répertoire qui comptait énormément de monde. Rui était très connu dans le domaine sombre de la société. C'est la personne vers qui on se tourne pour faire disparaître ses problèmes en un claquement de doigts, ou celle à qui on demande des informations qu'on ne pourrait trouver nulle-part ailleurs. Un travail qui l'amène à se faire détester par énormément de monde, et qui souvent met sa vie en jeu. Toujours est-il que même s'il lui avait demandé gentiment... Rui n'avait pas l'intention de lâcher ce "Sai" de la journée. Il venait d'avoir la gentillesse de lui offrir une information avec laquelle il allait continuer de jouer pour un bon moment encore. Le blond est la définition parfaite de "sans-rancune" se fichant complètement du fait qu'ils étaient encore en train de se déchirer en morceaux il y a quelques jours à peine. S'introduire dans la vie des gens et rester avec eux jusqu'à avoir tout appris sur eux était l'un des passe-temps préféré de l'androgyne, ce qui devait sûrement expliquer pourquoi il n'avait pas beaucoup d'amis. Son téléphone confisqué comme on prive son appareil à un adolescent un peu trop chiant; les mains de Rui durent se rabattre sur la tasse de thé qu'il porta à ses lèvres pour en boire une petite gorgée avant de la reposer sur la table; posant l'une de ses mains contre sa joue en souriant innocemment.

- Je m'intéresse à toi parce que tu es intéressant bien sûr! Et puis tu es blessé pas vrai? Transporter tes courses en béquilles ça va être compliqué, t'as besoin de quelqu'un pour t'aider non? Hahahaha!

Un vrai petit con qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. Rui fit un petit tour rapide des informations qu'il avait déjà accumulées sur ce type : Un traqueur du nom de Yamada Sai, mineur. Mineur? C'est pas difficile à croire, il a vraiment l'apparence d'un jeunot. Après... ce n'était peut-être pas à Rui de juger sa jeunesse étant donné qu'il ressemblait lui-même à une adolescente de pas plus de quinze ans. Retirant sa main de la table et haussant les épaules, Rui poursuivit sur un ton monotone et un peu déprimé.

- Mais tu as raison sur un point, je n'ai pas vraiment d'amis. Les gens ont du mal à me supporter parce que je fouine un peu trop dans leur vie privée. Eh ! Dis moi Yamada! est-ce que tu veux être mon ami?

Oui enfin "Ami" et "Source d'information" riment ensemble après-tout. Mais ça.. il n'avait pas besoin de le savoir. Rui sourit de toutes ses dents, attendant patiemment une réponse de son interlocuteur sur cette question qui s'assurait d'être un "non". Mais qu'avait-il à perdre de toutes manières? Ah oui, son temps. Mais il aurait aussi quelque chose à gagner : un intel permanent sur une potentielle cible à abattre et une continuelle nuisance au travail des traqueurs, j'ai nommé Ninomiya Rui!

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Sai Yamada
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Lun 12 Jan - 14:15

D'une certaine manière, Rui l'intrigue. Sai a l'impression que ce doit être quelqu'un de très seul. Trop ouvert, trop spontané pour pouvoir s'attacher à quelqu'un. Avec un peu de chance, d'ici à quelques temps, Sai tombera dans l'oubli, et il pourra passer à autre chose. Peut-être. Sai ne le plaint pas. Il ne plaint jamais les personnes qui ont l'air d'avoir leur propre façon de vivre, différente de celle des autres. En tout cas, Rui est bien des choses. Mais c'est aussi un mutant, et c'est pourquoi le plus prudent, pour Sai, serait de se lever et d'aller boitiller jusqu'à la sortie. Une fuite assez peu élégante, mais pleine de sagesse. Force est de constater qu'il n'en fait rien. Qu'il reste là, face à cette curieuse personne qui ressemble à une fille sans en être une. Au fond, peut-être que c'est le traqueur qui a un problème. Aucune personne censée ne resterait à la même table que quelqu'un qui semble visiblement s'amuser du fait qu'il soit obligé de marcher avec des béquilles par sa faute. Pour la charité, on repassera. Sai soupire. « C'est si gentil de me proposer ton aide, mais je me dois de décliner. Je préfère m'embêter à faire mes courses seul, même si je suis ridicule. » Il dit tout cela d'un ton patient, celui que l'on prendrait pour expliquer à un enfant quelque chose de trop compliqué pour lui. D'une certaine manière, il a l'impression que c'est un peu comme ça que ça fonctionne, avec Rui. Les paroles semblent lui glisser dessus, comme s'il refusait de se rendre à l'évidence. Les raisons pour lesquelles Sai ne veut pas lui parler, il les ignore complètement. Alors Sai se dit qu'il ferait peut-être mieux d'entrer dans son jeu. Peut-être qu'en parlant un langage proche du sien, il arrivera communiquer avec lui, et lui faire comprendre qu'il n'a pas envie de compagnie, et encore moins de la sienne ? Ce n'est pas que Sai soit rancunier. Des blessures, il en a déjà récolté un paquet depuis qu'il travaille comme traqueur, il commence à les voir avec plus de distance. Et il ne déteste pas Rui, ça non. Sai se souvient qu'il a aussi voulu le tuer, c'est normal que l'autre ait cherché à se défendre. Il ne peut lui reprocher d'avoir tenté de s'en prendre à lui alors qu'il en faisait de même. Non, le problème est différent. C'est qu'il n'a pas la moindre envie de se rapprocher de lui. Il n'est pas comme lui, jouer avec les autres ne lui procure pas de plaisir - même si, pour être honnête, Sai a toujours aimé faire des choses peu légales, qui ne pouvaient que blesser d'autres personnes. S'ouvrir à Rui : voilà un pari qu'il ne veut pas prendre.

« J'ai pas d'amis non plus. » : réplique-t-il quand Rui lui demande innocemment s'il peut être le sien. Pas pour la même raison que lui cependant, mais peut-être est-ce aussi le caractère de Sai qui joue. Il n'est peut-être pas un fouineur, mais il a une fâcheuse tendance à avoir l'air indifférent et renfermé. Ce qui le dérange, c'est qu'il devine les motivations de Rui. Devenir son ami, pour apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur le traqueur et sur l'homme, avant de le lâcher quand il n'aura plus grand-chose à apprendre. « De toute façon, tu ne veux pas devenir mon ami. T'es juste un fouineur. Rien de plus. » Les doigts de Sai se referment sur l'anse de sa tasse, la serrant avec force à la manière dont on serrerait un poing quand on est en colère. Sai est toujours en colère. Sai est impulsif et ne supporte pas grand-chose. Et certainement pas Rui. « Je peux toujours faire comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu. Si tu te barres tout de suite. Va te trouver un autre ami, une bonne poire qui ne demande que ça. »

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Rui Ninomiya
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Lun 12 Jan - 14:53

Blessé... oui et non. Il se contentait de rire et sourire bêtement en ignorant complètement à quel point ça faisait mal de se faire rejeter de la sorte. Tout ce qu'il pu faire c'était ricaner comme un crétin. à quoi il s'attendait.. ça n'allait pas être si facile : c'est un traqueur, et ces gens là sont souvent très renfermés sur eux-même et ne dévoilent pas d'informations qui risquent de les mettre en danger. Ah, c'était une plaie, cette situation était vraiment chiante. Avoir la sensation qu'on peut creuser plus loin mais qu'on touche le fond en même temps.. une barrière qu'il faut traverser pour aller plus loin. S'avouant vaincu, le blond conserva son sourire et attrapa sa tasse en laissant quelques gloussements s'échapper d'entre ses lèvres.

- T'es horrible toi, moi qui croyait enfin m'être trouvé un copain ~ ♪

Il pris une gorgée de la tasse et la reposa à nouveau, croisant les bras et faisant complètement abstraction de ce qu'il venait de se passer pour rebondir sur un nouveau sujet. Rui est une personne qui tourne très, très rapidement la page sur les événements regrettables. Et surtout il est têtu comme une mule, collant et un parfait emmerdeur.

- C'est comment la vie chez les traqueurs? comment tu te sens quand tu tues quelqu'un?

Le sujet n'était certainement pas le bon à aborder dans un endroit publique mais l'androgyne n'en avait strictement rien à faire. Il allait droit au but, souriant comme à son habitude. Il était curieux, vraiment très curieux à propos de ce type à la tignasse rougeoyante. C'est vrai qu'après-tout il n'avait pas souvent eut la chance de discuter avec des traqueurs... après-tout, ils sont tellement coincés qu'ils refusent de laisser s'échapper le moindre mot. Enfin... ça c'est en prenant pour modèle le baraqué aux cheveux blancs avec sa jitte de glace. Peut-être qu'ils n'étaient pas tous pareil... mais la façon dont le jeunot était renfermé sur lui-même montrait bien qu'on leur apprenait à bien garder leur fierté et leurs secrets là-bas. Bah... Rui était du genre à rire au danger et danser sur les têtes de ceux qui veulent le tuer. Il pencha la tête sur le côté, fermant un oeil avec un sourire malicieux aux lèvres.

- Je te plains. Être obligé de chasser les autres sans but, faire le tour, et se rendre compte à quel point sa vie est vide d'intérêt lorsqu'on a plus de tête à accrocher au mur. On ne devrait pas tuer à moins d'en avoir envie. Vois la vie du côté amusant. Si je t'avais tué la dernière fois, on aurait pas cette fabuleuse conversation. Parfois ça vaut le coup de laisser la vie sauve à quelqu'un. Tu devrais essayer de temps en temps.

Enfin... autant dire ça à un sourd à qui on aurait amputé les deux oreilles. Les traqueurs se fichent complètement de la réaction que ça provoquerait de laisser un mutant en vie. Une notion que l'androgyne ne pouvait absolument pas comprendre puisqu'il avait toujours pris la vie du côté amusant en faisant complètement abstraction des gens qui mouraient tout autour de lui. Le malheur des autres ne le concerne pas, seules les conséquences excitantes ont un intérêt à ses yeux. Du coup, il ne regrettait aucunement d'avoir laissé filer celui-là. Cela dit... son interlocuteur constituait une contradiction à sa drogue préférée (à savoir l'amusement) en s'opposant à tout ce qu'il lui proposait... ça ne pouvait pas se passer comme ça, non non non. Rui voulait jouer avec lui plus que tout, comme un enfant trouvant un partenaire de jeu après être resté seul dans un parc pendant des heures et des heures. Il allait le faire danser dans sa main comme tout les autres. L'androgyne fit passer l'une de ses mains sous la table; et il s'échappa de sa paume d'infimes particules noirâtres qui volèrent et allèrent se déposer sur le pantalon du pauvre traqueur. Un sourire diabolique se dessina sur les lèvres de l'androgyne alors qu'il se pencha sur la table, approcha son visage du sien. Ses lèvres proches de son oreille, il chuchota sur un air à la fois joyeux et machiavélique.... il allait rendre cette journée plus intéressante, oh oui.

- ....Ceci est un Kidnapping. J'ai déposé de la poussière sur ta jambe, je peux la faire sauter en charpies si ça me chante. Je n'ai pas envie qu'on se batte, mais j'ai vraiment envie de passer une bonne journée en ta compagnie. Comme tu refuse d'être mon ami, tu vas le devenir de force. Oh et ne pense pas à sortir cette matraque devant tout le monde... après-tout je ne suis qu'une pauvre jeune fille à son premier rancard. Personne ne me soupçonnera d'être capable de dévisser ta jambe en un claquement de doigt pas vrai? Allez... laisse-toi aller, on va se marrer, hihihihahahahaha

Voyant la serveuse revenir vers eux; l'Androgyne se leva de sa chaise et fit le tour pour rejoindre un Yamada manifestement perturbé. Il était en train de se faire kidnapper sans rien pouvoir faire. Le blond pris sa voix la plus féminine et innocente possible en attrapant le coude du traqueur pour l'aider à se lever en jouant parfaitement son rôle de petite-amie diabolique. Laissant l'argent des boissons sur la table.

- Oh allez Yamada-chéri on s'en va! j'ai vraiment envie de faire quelques emplettes! Me laisse pas toute seuuuule ~

Et c'est ainsi que Rui le démon en jupette amena le pauvre traqueur à quitter la boutique, et à entamer leur journée d'errance dans les rues de Shibuya.
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Lun 12 Jan - 20:55

Voilà, c'est dit, Sai lui a demandé de partir, de le lâcher, de quitter définitivement sa vie. De le laisser enfin tranquille, parce que Sai ne pourra jamais rien lui donner, sinon une longue suite de déceptions. Pourquoi Rui ne peut-il pas le comprendre ? Que Sai ne veut pas, et que même s'il le voulait, il ne le pourrait pas ? Au fond, Sai ressemble un peu à ses autres collègues. Pas les petits jeunes encore tout frivoles qui aiment trop s'amuser, non, ceux qui ont un peu plus d'expérience et qui ont perdu le goût à toutes ces futilités ; ceux qui prennent tout au sérieux ; ceux qui, peut-être, vivent dans la peur. Sauf que Sai n'a même pas l'expérience pour compenser, ça ne fait même pas un an qu'il fait cela. Avant, il aurait été peut-être plus ouvert et aurait prêté un peu plus d'attention à Rui, parce que c'est quand même un gars fascinant. A présent, il est juste « horrible ». Il ne pense pas avoir blessé Rui, non, pas alors qu'il a dit la vérité. Et puis, il devait très certainement s'attendre à un refus de sa part, ce n'est pas comme s'il s'était montré très réceptif jusque là.

Franchement, qui demande à quelqu'un ce que cela fait de tuer ? C'est très certainement une des questions les plus grossières que l'on puisse poser à quelqu'un. D'autant plus qu'elle gêne Sai. Il pourrait lui dire que c'est horrible, que cela le révolte, qu'il a vomi les premières fois et que même maintenant, l'idée ne lui plaît guère. Le problème, c'est que tout cela n'est qu'une partie de la vérité. Que faire de ce qu'il ressent lorsqu'il est au cœur de l'action, qu'il fait abstraction de tout le reste, et qu'il n'y a plus aucune pensée morale qu'il compte ? Il est bien obligé d'admettre que l'autre partie, loin de se révolter, est parfaitement d'accord avec son travail. Plus que d'accord, pour tout dire. « J'aime et je déteste tuer. Qui t'a dit que je n'en avais pas envie ? Je ne suis pas une pauvre victime. » Non, mais franchement, insinuer que sa vie est dénuée d'intérêt, c'est franchement cruel. Okay, d'un point de vue social, la vie de traqueur n'est pas des plus enjouées. Quand on rencontre une nouvelle personne, et qu'on s'intéresse à elle, en général, ça se termine très mal pour elle. D'un autre côté, ce n'est pas comme si Sai se plaignait vraiment. Il ne s'ennuie jamais. Et le fait d'être seul ne lui pose pas vraiment de problème, il a toujours été très individualiste. De toute façon, tout vaut mieux que la prison. Mais il ne le dira pas à Rui. Il n'a pas envie que ce fouineur découvre qu'il a affaire à un délinquant juvénile. Pourri depuis son plus jeune âge. De la mauvaise graine, en somme, rien d'étonnant à ce qu'il finisse mal. Alors, qu'il laisse la vie sauve à quelqu'un, ou qu'il ne le fasse pas... peu lui importe. Là, en ce moment, il est en train de regretter de ne pas avoir eu l'opportunité de tuer Rui.

Et cela devient pire lorsqu'il sentit quelque chose se coller à son pantalon. Enfin, senti est un bien grand mot : plutôt l'impression que quelque chose déplace légèrement le tissu contre sa jambe indemne. Le fait que la main de Rui se trouve sous la table et que celui-ci le regarde tout sourire confirme son pressentiment. Rui se penche alors vers lui, et lui annonce qu'il est en train de le kidnapper, pour en faire son ami. Sai lève les yeux au ciel. C'est tout ce que cet imbécile a trouvé pour le forcer à lui parler ? « Je ne suis pas bête, je ne vais pas sortir mon arme en public, rétorque-t-il avec humeur. En plus, tu ne sais même pas si je l'ai prise. » Bon, en fait si, et Rui s'en doute très certainement. De toute façon, pas le temps de protester davantage, Rui se met d'office dans la peau de sa petite-amie, et personne n'accepterait de croire que ce n'est pas le cas. Ils ont beaucoup trop l'air d'amoureux lors d'un rencard. Au moins, c'est Rui qui paye, ça compense un peu. Et puis, avec ses béquilles, ils ne peuvent pas aller trop vite, à moins que Rui ait envie de le voir s'affaler sur le trottoir. Ce ne serait pas dans son intérêt, pas s'il veut passer du temps à « s'amuser » avec Sai.

Les voilà dehors, et Sai porte la main au front, l'air désespéré. Yamada chéri... Dire qu'il craignait justement qu'à un moment ou à un autre, Rui l'appelle par un petit nom affectueux et ridicule... C'est encore pire ce qu'il craignait. « Ninomiya, attends. » Sai a un peu de mal à avancer, avec d'un côté ses béquilles et de l'autre le bras de Rui entrelacé au sien... S'ils continuent ainsi, il va vraiment finir par se ramasser. « Écoute, je sais que t'es en train de me kidnapper, et comme je tiens à ma jambe, je ne vais pas m'enfuir. Sérieusement. Mais y'a un truc qui me gêne, c'est la façon dont tu te colles à moi. J'veux dire, tu veux un ami, non ? t'es pas obligé non plus de faire comme si on était ensemble. T'as ma jambe en otage, alors ça devrait te suffire... » Parce que oui, ça gêne Sai qu'un inconnu se comporte ainsi à son égard et qu'il se permette une telle proximité physique. Surtout si c'est un mec. Si Rui avait été une fille, il aurait peut-être pu se détendre et jouer le jeu. Mais voilà, il sait que ce n'est pas le cas, et cela change le regard qu'il porte sur la personne. Alors oui, cela le dérange de jouer au parfait couple avec un garçon. C'est quelque chose dont il n'est certainement pas capable. « Si tu veux être mon ami, tu peux faire cela pour moi ? Je te promets de me montrer plus ouvert et plus gentil et de ne plus te cracher à la gueule et tout le tralala. C'est donnant-donnant. » D'une certaine façon, c'est certainement la chose la plus agréable que Sai ait sorti depuis le début de l'après-midi. Il espère bien que Rui comprendra qu'il n'a rien à gagner à forcer Sai à le suivre dans ses délires.
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Mer 14 Jan - 9:57

Le Collé-collé n'avait pas l'air d'être le genre de relation qui plaisait à Yamadada. Étais-ce parce que Rui est un garçon? ou bien étais-ce tout simplement parce qu'il était grognon de se faire kidnapper (et qui ne le serait pas, c'est ça qui serait le plus étrange réellement). Dans tout les cas, l'androgyne à la crinière blonde s'exécuta sans trop rechigner, lâchant le bras du traqueur en levant les bras en l'air pour bien lui montrer qu'il allait le lâcher un petit peu. Tout sourire, il repris la marche accompagné de son copain du jour. Ils progressèrent dans la rue où des centaines..nah, une fourmilière de mondes étaient en train de marcher à droite et à gauche. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire pour faire de cette journée inoubliable entre deux copains? Un bowling!? enfin, il était probablement mieux de choisir un truc que Yamada pourrait faire avec sa jambe boiteuse. Tout en marchant, l'androgyne laissait les idées s'accumuler dans sa tête, croisant les bras et fermant les yeux... jusqu'à ce qu'il ne se cogne la tête contre le dos d'un passant qui l'injuria. L'androgyne se confondit en excuses immédiatement et revint du côté de Yamada qui avait lentement mais sûrement essayé de creuser la zone d'écart entre lui et son ravisseur. Rui joignis ses deux mains derrière son dos et se pencha en avant pour admirer le visage de sa victime du jour : il avait l'air blasé, très blasé... on allait pas lui en vouloir, il devait se faire sucrer son jour de congés par un taré qui se sape comme une fille et qui le force à devenir son ami pour la journée.

- Aaaaaaalors t'avais prévu de faire quoi de ta journée? Tu veux pas partager un de mes hobbies? chercher quelque chose d'excitant à faire! enfin faudrait déjà que quelque chose du genre se pa----

Il n'avait pas eut le temps de terminer sa phrase que quelque chose d'inhabituel se passa : des gens se mirent à hurler et à courir dans tout les sens. La raison pour laquelle ça arrivait était encore plutôt obscure... jusqu'à ce que Rui ne voit de la fumée s'élever haut dans les airs. Les gens courraient dans le sens inverse cette fois, comme des poissons effrayés par le grand méchant requin. Une détonation? probablement. Mais plus important encore : c'était exactement ce que Rui recherchait pour pimenter un petit peu sa journée. Les actes de terreur de certains gangs étaient de plus en plus nombreux dernièrement, et il semblerait qu'une bombe ai explosé dans une ruelle tout près d'ici. Excité comme une puce, sautillant sur place, l'androgyne attrapa la manche de Sai et tourna les yeux dans sa direction avec plus d'excitation qu'il ne semblait pouvoir en contenir.

- Yamadayamadayamadayamada!! C'est juste ce qu'il nous faut ! allons voir avant que la police n'arrive! je veux avoir une chance de leur casser la gueule! Vite-vite-vite-vi----.... ah merde c'est vrai.

La réalité lui frappa en plein visage comme l'aurait fait le karma : la jambe de Sai étant dans un sale état, il n'allait pas être possible d'aller très vite jusqu'à l'autre bout de la rue. Il soupira : ils allaient devoir marcher lentement et prendre leur temps du coup. posant ses mains contre ses hanches et soupirant profondément; le détective et son otage commencèrent à marcher en contresens de la populace. On pouvait entendre des dires sur la situation par des gens qui discutaient ça et là tout en prenant la fuite : une prise d'otage dans une ruelle. Une attaque d'un gang vers un bâtiment appartenant à un autre gang; le genre de "signature" que les gangstas' avec le sang un peu trop chaud font les uns avec les autres... des nouveaux, généralement. Appartenant lui-même à un gang, il savait que ceux-là devaient être de parfaits abrutis peu importe à qui ils s'adressaient. Toujours est-il qu'il avait comme d'habitude envie de mêler le bout de son nez à cette situation qu'il trouvait plutôt excitante. Et puis, qu'est-ce qui pourrait lui arriver de pire? se faire tirer dessus? les balles ne feraient que creuser un tas de poussière à la base de son corps; il était quasiment intuable par des armes normales. Au final ils arrivèrent dans la rue en question par un chemin détourné étant donné que la police venait de se poster devant la route la plus simple pour y parvenir, et que ces gêneurs les empêcheraient d'entrer au coeur de l'action. Ils se trouvaient maintenant à l'autre bout de la ruelle qui débouchait sur une petite place commerciale où se trouaient des gangsters armés d'armes semi-automatiques. Il devait y en avoir une bonne trentaine, et pas mal de gens étaient couchés par terre avec les mains liées et une arme pointée sur le crâne. La boutique visée était un magasin de vente de vêtements que Rui reconnu : il faisait partie de sa liste de magasins liés aux gangs mineurs, qui abrite des dépôts de drogues diverses et variées.. en gros c'était des bad guys contre des bad guys. La différence c'est qu'un côté était armé et l'autre non. Amené dans cette situation contre son gré, Sai était planqué derrière une caisse et Rui à l'autre bout, sa grande antenne blonde dépassant de la caisse en même temps que le haut de sa tête alors qu'il épiais les mouvements du groupe de gangsters... ils avaient tous leur logo sur le bras; ils appartenaient à un gang de bas étage qu'il ne vaut même pas la peine de mentionner, mais qui est connu pour ses actions impulsives à la limite du terrorisme. Bah, la police allait les avoir et sûrement les flinguer; mais s'il y avait déjà eut une première détonation à l'intérieur de la boutique, c'est qu'ils ne comptaient pas s'arrêter à quelques blessés. L'androgyne pensait pouvoir continuer à être un simple spectateur... quand il sentit quelque chose froid et dur se coller contre l'arrière de son crâne. La même chose fut faite pour le pauvre boiteux à l'autre bout. Des canons collés contre leurs têtes, ces armes tenues par des gangsters au look de punks.

- Oy on a trouvé deux civiles, on en fait quoi?
- Collez-les contre le mur avec les autres
- Aaaaaaah repérés. merde alors...

Comme deux mini-délinquants repérés par le professeur de gym; les deux "civiles" allèrent se coller contre le mur où se trouvaient d'autres civiles les mains derrière la tête et surveillés par la douce veille d'une mitraillette. Yamada lui lançait un regard sévère; mais tout ce que Rui pouvait faire c'était afficher un sourire diabolique.. l'envie de foutre toute cette histoire en l'air en jouant au petit monstre était en train de le dévorer. Il tourna finalement la tête vers le traqueur, affichant un sourire tout à fait innocent et mignon.

- Qu'est-ce qu'on se marre hein!? Hahahahahahaha!
- Ta gueule toi!
- Sowwy ~ hahahaha.

Maintenant que faire...
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Mer 14 Jan - 21:05

Sai soupire de soulagement quand Rui lui lâche enfin le bras, le laissant enfin libre de ses mouvements. Enfin, tout est relatif. N'ayant aucune idée de la façon dont il pourra se débarrasser de la poussière qui lui colle à la jambe, Sai n'ira pas bien loin. C'est juste que, s'il peut conserver de la distance avec ce taré qui est en train de lui pourrir la vie, ce serait mieux pour lui. Malheureusement pour lui, le mutant finit  par trouver que la distance qui s'est creusée est un peu trop importante pour lui, et vient la combler en lui demandant ce qu'il a envie de faire. Pour le traqueur, c'est très simple : rentrer chez lui et s'enfermer à double tour. Avec Rui ? il ne voit pas bien ce qu'il aurait envie de faire. Hélas pour lui, Rui remarque que la foule se met à fuir et semble tout à coup très, très, très enthousiaste à l'idée d'aller à l'endroit précis que la foule souhaite éviter. De là-bas, Sai aperçoit de la fumée. Bref, un nid à problèmes. Pour le coup, il est presque heureux que sa jambe se soit fait transpercée par un pic de poussière et qu'il boite encore : ils ne peuvent pas se presser. D'un autre côté, le fait qu'il soit blessé ne dissuade pas Rui d'aller au devant du danger, alors que cela sera très certainement handicapant.

Sai le suit, pourtant. Il a toujours bien aimé les moments comme ça. Plus jeune, la violence des autres l'attirait. Il ne faisait jamais ce qu'il fallait faire, de toute façon, et cela ne s'était pas arrangé avec l'âge. S'il avait eu véritablement le choix, il aurait peut-être suivi Rui de son plein gré, pour le coup. Peut-être. Ils doivent éviter la police qui est déjà sur place, mais qui n'a pas encore eu le temps de boucler le périmètre. Les flics. Ils feraient tellement mieux de les laisser faire, au fond. Ils arrivent au niveau de la scène de crime, et Sai se réfugie derrière une caisse. Si cela ne tenait qu'à lui, il resterait très certainement là. Il n'a rien d'un justicier, il ne peut légitimement pas dire que tuer c'est mal alors que lui-même le fait. En revanche, Rui a l'air très concentré. Un détective. Pas étonnant que la situation le passionne à ce point, cela doit changer de la routine quotidienne. Sai jette un coup d'œil aux hommes. Lui n'est pas expert en gang et s'en fiche pas mal, il n'a donc aucune idée de qui il peut s'agir ; juste qu'il s'agit de gens peu fréquentables. Et parfois du menu fretin face aux Traqueurs. Il s'apprête à demander à Rui ce qu'il compte faire - dans la mesure où lui-même aurait bien du mal à agir, vu son état - quand quelqu'un lui pointe un canon au dessus du crâne. Le pire, c'est que l'autre imbécile semble prendre cela pour un jeu. Sai a envie de le frapper. Sérieusement. Non, c'est même pire que cela, s'il pouvait le tuer à mains nues, il le ferait, là, tout de suite. Plus jamais il ne fréquentera un mutant, plus jamais. Ses collègues ont bien raison, rien que de la mauvaise graine et...

Bref, il est tant de se calmer. Et d'observer les alentours. Rui et lui sont entourés d'autres personnes qui n'ont rien à voir avec cette histoire et qui se tiennent sagement dans un coin. Il n'y a qu'un homme qui les surveille : logique, les civils ne sont pas des héros, ils n'ont pas besoin de plus pour se sentir menacés. Personne ne tentera rien - à part peut-être Rui. Les autres sont concentrés sur deux tâches : ceux qui s'occupaient des personnes à terre - leur véritable cible - et ceux qui surveillent les alentours, pour repérer les fouineurs comme eux notamment. Bref, il y a peut-être moyen de faire quelque chose. Comme Sai est en béquilles, il n'a pas les deux mains sur la tête, seulement une ; la seconde repose sur sa béquille. Et ce n'est pas plus mal, une béquille, ça ressemble de loin à son artefact. Le traqueur se tourne vers le mutant, en essayant de retenir sa colère à son égard et d'adopter un ton conciliant - qui montre clairement que cela lui en coûte. « Je peux te faire confiance ? Genre, entièrement confiance ? Parce que, t'as des atouts spéciaux que je n'ai pas. » Oui, Sai vient de lui faire comprendre qu'il aimerait bien le voir utiliser ses pouvoirs. Ce serait bien, pour une fois. Le gros bras qui les surveille, évidemment, remarque immédiatement l'échange et s'approche. « J'ai dit : vos gueules ! » Sai se compose un air totalement innocent. « J'ai du mal à tenir debout, moi. Une béquille, c'est pas assez. » Comme si cela pouvait faire quelque chose à leur gardien, franchement. Il s'en fiche comme d'une guigne. Toutefois, c'est lui qui est armé, donc il est en confiance. Sai est blessé. Il ne va rien faire, n'est-ce-pas ? Aussi acquiesce-t-il d'un air indifférent, laissant l'occasion que Sai attendait. Il se baisse lentement pour saisir sa deuxième béquille. La saisit. Et se lance à l'assaut. Quelques secondes plus tard, l'homme est à terre, assommé, et Sai a la mitraillette en main, même s'il est trop déséquilibré pour que cela lui soit utile. Le visage du traqueur est de glace, même s'il se permet de dire : « Bon sang, qu'est-ce qu'il était con. » Puis il se tourne vers Rui : « Bref, tu te bouges ? J'suis en béquilles, je ne peux pas faire grand-chose. » Pour le moment, les deux autres groupes n'ont rien remarqué, mais cela ne durera malheureusement pas longtemps.
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Ven 16 Jan - 9:28

Sai s'était montré une fois de plus plutôt téméraire. Rui était plutôt impressionné par ce soudain revirement de situation de Ten-Kwen-Béquille-do.. au moins il n'avait pas encore eut à faire usage de ses pouvoirs. Mais bien sûr, le moment où il allait le faire ne saurait se faire attendre. Le sourire aux lèvres, le blond fit un petit patpat sur la tête du traqueur pour lui dire "bon travail" - même si ce geste sembla l'ennuyer plus qu'autre chose - et se retourna vers les autres civiles, tapant dans leur dos pour leur dire de foutre le camp avant que les autres ne s'en rendent compte. Chose qu'ils firent après s'être assuré que personne ne les regardait... peut-être que Rui et Sai auraient mieux fait de les suivre plutôt que de rester là avec un Punk assommé et un handicapé avec une mitraillette. Bah, il n'y avait pas à s'inquiéter de toutes façons. Rui était toujours aussi amusé que d'habitude, et c'est toujours avec son petit sens de l'humour qu'il se mis à sautiller vers les autres preneurs d'otages qui levèrent la tête vers lui et réalisèrent que la moitié des otages s'étaient fait la malle et qu'un des leurs se trouvait par terre, tandis que le type aux béquilles tenait l'arme de celui qui faisait dodo. Oui, ce n'était pas naturel, et dès qu'ils comprirent ce qu'il s'était passé, ils pointèrent leurs armes sur eux et commencèrent à leur hurler dessus. Instinctivement, et sans jamais perdre son sourire, Rui leva les mains en l'air.

- Aaaah on est désolés, votre copain a une forte fièvre et il est tombé par terre, mon ami ne fait que porter ses objets pour qu'il ne se fasse pas mal.
- Tu nous prends pour des cons!? Où sont les autres otages!?
- Ils avaient l'air pressés alors je leur ai dit qu'ils pouvaient s'en aller.
- S-SALOPE

L'un d'eux s'approcha avec son arme et la plaça au dessus de la tête de l'androgyne. Il pouvait clairement voir le regard du type : il était noir de colère, et ce qu'il fit aurait couché un humain normal. Il abattit la crosse de son arme contre le crâne du mutant qui fut forcé de baisser la tête sous l'impact. La force du coup avait été suffisante pour lui ouvrir une partie du crâne, et aurait normalement été nécessaire pour le rendre inconscient... mais là était le truc : c'était pas le cas. à la place du sang, ce qui s'échappait de sa tête, c'était de la poussière noire. L'homme mis pas mal de temps à comprendre, mais lorsque l'idée lui monta au cerveau, c'était déjà trop tard : Rui venait de relever la tête; un sourire diabolique aux lèvres alors qu'il braquait ses deux mains sur les côtés et attira la fumée qui s'échappait du bâtiment pour la solidifier en poussière noire entourée de lumières orangées et s'en servi pour frapper le type avec la force d'un train en marche. Le coup avait été si puissant que son corps alla voler sur une bonne dizaine de mètres avant de se bouffer le mur. Les autres paniquèrent, et hurlèrent "Mutant!! Mutant!!" en commençant à ouvrir le feu vers l'androgyne qui se marrait comme un petit fou. Bloquant les balles en faisant apparaître un mur de poussière noire qui bloquèrent la trajectoire des tirs; il commença à avancer dans leur direction ; dispersant parfois la poussière pour jeter des orbes explosives sur certains d'entre eux qui volèrent comme des mouches. Sai de son côté, ouvrait le feu tant bien que mal pour atteindre les membres de certains des preneurs d'otages sans les blesser mortellement, tout en se protégeant derrière le bouclier avançant de Rui. Le petit jeu dura deux bonnes minutes, et le rire démoniaque du mutant ne cessa guère durant ces deux minutes d'amusement... jusqu'à ce que quelque chose ne l'arrête finalement. Il entendit l'espace de quelques secondes son copain du jour l'alerter, mais c'était déjà trop tard pour faire quoi que ce soit : l'un des preneurs d'otages était arrivé par l'arrière et avait tiré de sa mitraillette dans le dos de l'androgyne à plusieurs reprises; son sang s'éparpillant sur le sol et son corps s'écroulant par terre alors que le nuage de poussière noire se dispersa. Rui était couché, inerte, et Sai, dans la merde. Et comme si ça ne suffisait pas, encore plus de membres du gang se ramenèrent dans la ruelle, tous braquant leurs armes sur le dernier membre du duo qui était encore debout et qui ne pouvait manifestement pas faire grand chose si ce n'est développer un skill caché de Maîtrise suprême de la béquille. La situation était désespérée, vraiment....

..ou l'était-elle? Dans le silence, un petit rire se fit entendre, provenant du corps affalé par terre qui contre toutes attentes commença à se relever. Tout les canons pointèrent alors sa direction alors qu'il se remettait doucement et lentement debout. Sa chevelure blonde couvrait une partie de son visage et du sang coulait de sa lèvre inférieure. Le sang qui d'ailleurs, continuait d’affluer hors de son dos alors que les balles qui lui étaient rentré dans le dos sortaient de sa peau et tombaient par terre, couvertes de poussière noire. Ses plaies se régénéraient d'elle-même... et lorsque Rui tourna les yeux vers celui qui lui avait tiré dessus.. il fut l'un des rares témoins de l'expression colérique du mutant qui n'avait manifestement pas apprécié le coup en traître.

- Maintenant vous m'avez énervé...

Et soudain.. une bourrasque de vent démentielle se fit sentir dans toute la ruelle. Le vent était devenu fou, et avec lui, des milliers de particules noirâtres et de fumée se mirent à danser en tornade tout autour de l'androgyne aux poings serrés. Paniqués, ils se mirent à ouvrir le feu à nouveau, mais c'était inutile : la poussière bloquait les balles sur toutes les directions, et pire que ça : d'un claquement de doigts, les bourrasques de vent allèrent emporter les gangsters, et la solidification des particules de poussière écrasa leurs membres comme de la compote tout en les envoyant très haut dans les airs. En l'espace de trois secondes seulement, tout était terminé. Tout les preneurs d'otages sur place s'étaient fait écraser par le mutant... un véritable monstre capable de se relever de tirs de mitraillette dans le dos et balayer un groupe armé comme s'ils ne valaient rien de plus que des insectes. Les corps retombèrent du ciel, violemment; leurs bras et jambes distordus dans des sens inhumains.. il ne les avait pas tué, mais il aurait bien voulu si seulement il ne voulait pas rendre le travail de la police plus emmerdant encore. Il regarda longuement le sol sans rien dire; une expression froide et sans pitié au visage...avant de se tourner vers Sai et immédiatement reprendre son air joueur et amusé comme si rien n'était arrivé.

- Booooon! On a terminé avec le niveau 1! On descends dans le donjon maintenant?

Par là il voulait parler de la boutique en elle-même, ou plus précisément les sous-sols dans lequel se trouvait l'immense trafic de drogues, et également le reste du groupe qui avait fait une descente dans le boutique pour saisir leur marchandise. Il y aurait sûrement bien plus de gangsters là-dedans qu'à l'extérieur mais hey, c'est l'excitation du jeu après-tout. Les otages de la place filèrent, apeurés... il ne restait plus qu'à sauver ceux qui restent en bas et attendre que tout ce beau monde se fasse coffrer par les flics.
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Ven 16 Jan - 21:42

Un problème de réglé, Sai estime avoir fait sa part pour le moment. Vu son état, il en a même déjà fait beaucoup plus que ce qu'il devrait. Son médecin ferait une crise cardiaque s'il le voyait en ce moment, assurément. Tenant toujours la mitraillette contre lui - il est capable de s'en servir, mais bon, il préférerait le faire, il n'a pas beaucoup d'expérience avec ces machins, et avec les béquilles, ce n'est pas super pratique à tenir -, Sai observe Rui faire son petit numéro de mutant. C'est sans doute la première chose que Sai se réjouit que son partenaire du moment n'est pas humain. Dans d'autres circonstances, il serait sans doute déjà mort... et Sai avec. D'un autre côté, s'il n'existait pas, le traqueur ne se serait pas retrouvé dans une telle situation. Partagé entre l'envie de le laisser tomber et le besoin de se rendre utile, pour ne pas être un poids mort, Sai prend la décision de filer un petit coup de pouce en s'efforçant de tirer avec son arme. Il le faut bien, Rui lui fait un peu peur. Il serait capable de tuer tout le monde. Peut-être. Sai n'en a pas envie, il tue s'il y est obligé, il s'est toujours juré qu'il ne donnera jamais la mort s'il n'a pas affaire à un mutant. Une sécurité qui sautera un jour aussi, mais qui en attendant, lui est fort utile pour conserver un équilibre mental à peu près correct. Cela dit, essayer de ne pas tuer avec une mitraillette, c'est plus dur ce qu'il pensait. A croire que les armes modernes sont vraiment faites pour tuer, de façon plus en plus efficace. Ce n'est pas pour rien que Sai préfère sa matraque. Au moins, il blesse.

La situation manque de leur échapper quand Rui, attaqué par derrière, s'effondre à terre, du sang s'écoulant de la blessure. Sai le regarde d'une façon bizarre. Est-il mort ? Il en aurait bien envie, cela lui ferait les pieds de s'attaquer aux affaires des autres. Mais d'un autre côté, ça lui fait drôle. Peut-être parce que sa propre vie est en jeu, et qu'il voit de plus en plus de gens armés se rassembler autour de lui. C'est trop con. Franchement.

Rui n'est pas mort, et les dégâts qu'il provoque choquent Sai. Par leur violence. Par leur intensité. Trois secondes pour battre tout le monde, alors que le traqueur en aurait été incapable. Certes, on peut toujours arguer que Sai aurait pu venir à bout de tout le monde avec de la ruse, s'il n'avait pas été encerclé. Cela ne change rien au fait qu'il ne pourrait jamais faire un truc aussi fou. Il se rappelle alors tous les discours que certains collègues un peu fanatiques ont pu tenir et... ouais, il comprend. Pour la première fois de sa vie, il comprend pourquoi les mutants représentent une véritable menace. Et à quel point leur propre organisation peut paraître bien dérisoire face à eux. Cela lui fait un choc. Voir le visage sérieux de Rui n'arrange rien. Il se doutait bien que derrière le petit rigolo se cachait quelqu'un de dangereux, mais à ce point ? Comme il comprend les autres qui s'enfuient sans demander leur reste. Il en ferait bien de même. Sauf qu'il ne peut pas. Poussière ou pas, il se méfie de cet homme qui est hors de sa portée. Rui endosse à nouveau son visage endossé, et Sai acquiesce vaguement, évitant son regard. « En fait, tu te joues de moi depuis le début. Je déteste ça. » Son propre visage est glacial, comme à chaque fois qu'il est confronté à quelque chose qu'il ne supporte guère. Il ne peut toutefois pas lui demander de faire plus attention à sa fierté, ce serait ridicule. Sai serre la mitraillette contre lui ; elle lui sera plus utile que sa matraque, vu qu'il n'est pas opérationnel pour un combat rapproché, et que de toute façon, il y a trop d'adversaires pour cela. Et avance vers la boutique, alias le donjon. « J'te jure que si j'pouvais te tuer, je le ferais, là. » Mais il ne peut pas, de toute façon, c'est trop bête. Alors autant continuer à être son camarade pour le moment. Le traqueur a plus à y gagner.

Il n'y a personne dans la boutique. Les hommes qui stationnaient à l'intérieur sont sortis pour prêter main forte à ceux qui se trouvaient à l'extérieur, quand Rui et Sai se sont donnés en spectacle. Le lieu a l'air parfaitement normal, sans grande surprise. Juste une boutique comme on peut trouver un tas d'autre dans le cas. Mais si celle-ci a été visée, c'est qu'il y a une raison. Et Sai a plus ou moins compris que la boutique avait quelque chose à cacher. Le traqueur passe dans l'arrière-boutique avec assurance, comme s'il en était le propriétaire, ses yeux cherchant un détail qui sortirait de l'ordinaire, ou qui aurait une signification particulière, comme on le lui a appris à faire. Il finit par repérer une trappe dans le sol, ce qui le fait grogner. « Bien sûr, fallait que ça arrive, grommelle-t-il dans sa barbe avant de se tourner vers Rui. C'est par là ? Tu peux ouvrir et m'aider à descendre, tant qu'à faire ? S'il te plaît. » Le fait que Sai oublie la formule de politesse n'a a priori aucune raison d'être bizarre : il s'est comporté de façon assez froide depuis le début. Toutefois, Sai n'est jamais vulgaire. S'il se rappelle de la politesse en retard, c'est qu'il est vraiment énervé.

Une fois qu'il est descendu, il ouvre les yeux sur une grande cave emplie de cartons. Bien évidemment, l'étiquette n'a rien d'étrange, mais c'est toujours comme ça partout, de toute façon. Sai s'assoit sur l'un d'entre eux, qui s'affaisse légèrement sous son poids mais tient bon malgré tout. « Je prends une pause. » : déclare-t-il, avant de grimacer quand il touche sa jambe. Comme il s'en doutait, il a un peu forcé. Sauf qu'il n'a rien d'un surhomme, lui. Ce n'est pas parce qu'il est bien entraîné qu'il peut tout supporter. Il se relève et rejoint Rui pour continuer leur « exploration du donjon. »
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Sam 17 Jan - 10:21

Le transsexuel et le boiteux continuaient d'avancer dans les couloirs tel la dream-team qu'ils incarnaient. Le sous-sol était tout bonnement immense et rejoignait les sous-sols d'autres boutiques.. on se croirait de retour aux bonnes vieilles planques de la résistance durant la deuxième guerre mondiale. Il y avait dans cette situation tout ce que Rui pouvait trouver d'excitant : premièrement le fait de se mêler de ce qui ne le regarde pas lui procurait un certain plaisir. Secondement, mettre sa vie en danger ajoutait l'adrénaline dont il avait besoin pour continuer; et finalement, le droit de se défouler sur qui bon lui semblait sans avoir à en subir les conséquences. Enfin.. c'était vite dit. Sai l'accompagnant, le traqueur en apprenait de plus en plus sur le détective, et le jour où on lui donnera une arme plus performante qu'une matraque, il serait bien capable d'en finir avec la folle existence de l'androgyne aux yeux rouges. Il croisa les bras derrière sa tête.. bientôt ils s'approchèrent de la source de bruit. Elle était encore très loin, mais ils s'en rapprochaient lentement mais sûrement. Rui profita de ce moment de calme pour tourner les yeux vers Sai qui marchait à son propre rythme. Du coup, l'androgyne s'arrêta et s'adossa contre un mur le temps que son camarade le rejoigne. Cette fois l'expression de Rui était sans sourire, juste de la curiosité et un air un peu mature.

- Je me posais la question comme ça mais.. pourquoi tu es devenu traqueur?

C'était une question intéressante. Il n'avait jamais réellement pensé à le demander à l'un des leurs avant. Mais peut-être étais-ce parce qu'il s'attendait à leur réaction : muet comme une carpe, comme l'était le boiteux qui ne sembla pas avoir la moindre intention de dire la raison pour laquelle il avait rejoins cette faction de cinglés. Réalisant comme la question semblait l’incommoder, l'androgyne haussa les épaules et repris la marche, laissant le sujet à l'abandon. Ils continuèrent alors de marcher vers la source de bruit quand soudain... des coups de feu se firent entendre, suivit de hurlements. Et de l'autre bout du couloir, on pouvait voir des effusions de sang se projeter au loin. Il ne fallut pas longtemps avant que les membres de gang ne se mettent à courir à toute vitesse dans la direction de Rui et de Sai, paniqués. Ils courraient comme s'ils ne les avaient pas vu, comme si leur présence n'avait pas d'importance. Prenant leurs jambes à leur coups, ils passèrent les deux intrus sans même y faire attention... d'autres gangsters hurlèrent des insanités et continuaient de tirer toutes leurs balles sur quelque chose, en hurlant "Sale monstre pourquoi tu ne crève pas!?" avant qu'il ne se fasse empaler par une gigantesque pointe métallique sous les yeux de Rui et de Sai qui contemplèrent les morts éclaires de ces gangsters. Ils ne pouvaient toujours pas voir qui provoquait ces assassinats; tout ce qu'ils pouvaient voir de là, c'était les corps voler d'un côté du couloir. Peu importe ce qui se trouvait de l'autre côté de ce couloir... ce n'était ni humain, ni leur allié. Rui se plaça devant Sai, braquant sa main sur le côté comme pour dire à son camarade du jour de ne pas faire un geste de plus. Bientôt il n'y eut plus un bruit... plus rien. Du silence et des cadavres, c'est tout ce qu'il y avait. D'un côté l'instinct de détective de Rui lui disait d'aller vérifier la source du massacre ; mais de l'autre, il craignait un peu ce qu'il allait voir de l'autre côté. Qui ça pouvait bien être? quelqu'un qui n'était pas avec ces gangsters pour sûr, mais également quelqu'un qui n'était pas avec la police. En avait-il après le trafique de drogue? depuis combien de temps est-il là? Tant de questions sans réponses qui s'accumulaient dans le crâne de l'androgyne qui était partagé entre l'excitation et la crainte de s'opposer à ce qui avait tranché en morceaux ces membres de gang. Mais au final, c'est la curiosité qui finis par l'emporter sur la sécurité. Si c'était un mutant alors même la police ne pourrait rien faire contre ça. Le mieux est de combattre le feu par le feu, et dans le cas présent, un mutant contre un mutant. Avançant doucement, il ne fis pas réellement attention si Sai le suivait ou non.. dans un certain cas, il serait même peut-être plus sage qu'il reste là où il est pour ne pas se faire couper en morceaux sans ses réflexes habituels. Rui arriva au bout du couloir, à quelques mètres des corps. Il s'adossa silencieusement au mur et passa la tête de l'autre côté pour regarder ce qu'il y avait : Un parterre de corps démembrés, plus de sang qu'il n'en fallait pour soigner un malade. Des caisses contenant des armes, et pas de la drogue comme Rui le pensait. Au milieu de tout ça, une chose encapuchonnée dans un grand manteau déchiqueté. C'était le coupable des meurtres...

- J'entends deux petites souris à l'autre bout du couloir. Pourquoi ne pas venir vous présenter.

Il les avait entendu? dans tout les cas, ils étaient repérés. Ils avaient pourtant toujours la possibilité de prendre leurs jambes à leurs cou comme l'avaient fait les deux gangsters de tout à l'heure.. mais ça ne réglerait rien à la situation : ce couloir ne menait nulle-part ailleurs que cette gigantesque pièce où étaient entreposées toutes ces armes. Un cul de sac, il n'y avait qu'une seule entrée et elle était elle-même la seule sortie. Décidant d'avancer le travail de la police, l'Androgyne se dévoila et marcha dans la direction de la silhouette encapuchonnée, le sourire aux lèvres et les bras le long du corps. Il n'était pas spécialement effrayé... mais il pouvait quand même sentir le stress s'accumuler dans son corps. Ce type venait de tuer une trentaine de mecs à lui tout seul, et s'était fait tirer dessus à de nombreuses reprises. Mais tout comme Rui qui s'était fait cribler de balles dans le dos.. il se tenait debout, et en bonne santé. Rui pris alors une voix innocente et assurée, adressant un signe de "Peace" avec sa main.

- Bonjour bonjour! On est juste de simples reporters pour une chaîne de télévision locale, ne faites pas attention à nous et continuez ce que vous fait----

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Et si les réflexes de Rui n'étaient pas surhumains, il se serait fait décapiter dans la seconde. La chose encapuchonnée venait de faire sortir à toute vitesse de son dos une sorte de gigantesque queue métallique pourvue de lames extrêmement tranchantes que Rui venait de bloquer à une seconde près avec la poussière. La lame était très, très proche de son cou. Il ne devait pas y avoir plus de quelques centimètres d'écart. Le mutant aux lames rétracta sa queue et se tourna en direction de l'androgyne. Le blond ne pouvait pas voir son visage... mais il était clair qu'il le fixait.

- Je te reconnais. Smoker.
- Oh voyons plus personne ne m'appelle comme çaaaaaaaa... et tu es?
- ...Ce n'est pas important. J'ai terminé le travail pour lequel on m'a employé, je n'ai aucune raison de t'affronter.
- Pas drôle.

La silhouette commença à marcher dans leur direction... et sans rien dire ni faire, il passa derrière eux. La pression qui s'émanait de lui était intense, et même l'androgyne craqua une petite goutte de sueur. Mais finalement... comme il l'avait dit, il quitta les lieux sans rien faire de plus. Rui et Sai restèrent quelques minutes au milieu de cette pièce; quelque peu troublés. Les armes n'avaient pas été prises... en fait, rien ne semblait avoir été pris. Pourtant, il y avait un parterre de corps, une rivière de sang.. quel était le but de ce type et qui était-il? Comment connaissait-il Rui? Le fait qu'il n'avait pas l'air d'avoir reconnu Sai voulait dire qu'il n'avait peut-être aucun lien avec les traqueurs... au final son identité restait un gouffre complet. Soudain, l'androgyne sembla avoir réalisé quelque chose : il tapa du poing dans la paume de son autre main et afficha une expression stupide.

- Oh! Yamada! On est dans la merde!

Oui. Il avait enfin réalisé dans quel genre de situation ils étaient : dans un cul de sac, entourés de cadavres, avec un traqueur qui boîte et la police qui ne va pas tarder à foncer à l'intérieur de la boutique. N'ayant guère le temps de se soucier de l'amour propre de son camarade du jour; Rui accumula assez de poussière pour constituer une sorte de lit flottant sous les fesses du traqueur afin de le porter dans les airs et commença à sprinter en amenant le traqueur avec lui pour quitter l'endroit aussi rapidement que possible.

Lorsqu'ils furent hors de portée, la police entra à l'intérieur de la ruelle et de la boutique, devenant témoins du spectacle macabre sans avoir la moindre idée de qui pouvaient être les coupables. Nous retrouvons alors Rui et Sai près d'une boutique de vente de fleurs; l'androgyne essoufflé et Yamada se tenant sur ses deux béquilles après avoir lâché la mitraillette en cours de route. ça faisait pas mal de sensations fortes pour aujourd'hui. à moitié en crise d'asthme, il sourit et adressa un pouce levé à son camarade.

- C'était Fun! Tu veux faire quoi maintenant? On rentre chez toi et on regarde la télé!?

On ne saura probablement jamais ce qu'il s'est passé dans ce sous-sol...
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Sam 17 Jan - 17:48

Pourquoi Sai est-il traqueur, au juste ? Il s'attendait à cette question, de la part de quelqu'un aussi fouineur que le détective. S'il pouvait lui répondre sans mentir quelque chose d'acceptable... mais ne se doute-t-il pas que si Sai a rejoint cette organisation, ce n'est certainement pas conviction personnelle ? Sai n'a rien d'un extrémiste, même s'il est capable de forts sentiments de haine. Parce qu'il est Rui, pas parce qu'il est mutant. Le mutant a peut-être compris que Sai ne suit pas cette voie par vocation. Il n'insiste pas, d'ailleurs. Peu importe, au fond, du moment qu'il respecte son intimité. Rui s'enfonce un peu plus dans le sous-sol, et Sai le suit, un peu en retrait. Au fond du couloir, ça a l'air d'être l'enfer. Sai ne suit pas le détective dans la pièce. Il a comme l'impression qu'un simple humain, blessé de surcroît, serait trop exposé face à cette silhouette encapuchonnée qui se tient seule, au milieu d'un carnage. A-t-il peur ? Pas vraiment, il est en quelque sorte au delà de tous ces sentiments désormais. Sa lassitude est si grande qu'il n'a plus qu'une seule envie, rentrer chez lui tranquillement, et laisser là le détective. Oui, ce serait bien. Surtout qu'au final, tout se passe plutôt bien, la silhouette les laisse tranquille et Sai n'a pas la moindre intention de la poursuivre - ce serait suicidaire. Et puis, le mutant fait sa part du travail pour qu'ils disparaissent de la scène de crime avant que la police n'arrive. Le fait de ne pas se retrouver là, pris en flagrant délit, relève presque du miracle. D'un autre côté, c'est Rui qui l'a entraîné dans cette situation, il avait plutôt intérêt à l'en sortir.

Les voilà donc, indemnes - par rapport à l'état dans lequel ils étaient au départ, bien sûr -, débarrassé de la mitraillette qui encombrait beaucoup trop le traqueur. Rui est essoufflé d'avoir couru ; son souffle est un peu trop irrégulier, mais cela ne l'empêche pas de le regarder avec un sourire et le pouce levé, égal à lui-même. Le fait d'avoir échappé à la mort et à la police ne semble pas du tout l'émouvoir, alors que Sai est perturbé. Quand il s'est rendu compte que la venue de la police était imminente, Sai s'est rappelé un souvenir fort désagréable. Le jour de son arrestation. Le début de la fin, en somme. La façon qu'a Rui de jouer ainsi avec les autres l'énerve tant que Sai finit par lâcher une de ses béquilles et donne un coup de poing en pleine face au détective, qui aurait pu l'éviter s'il l'avait voulu. Et qui n'aura de toute façon pas trop mal avec son don. « Non, on ne va pas chez moi, on arrête de jouer, Ninomiya. Je ne vais pas faire semblant d'être l'ami d'un type qui me kidnappe, qui s'amuse avec moi et qui rigole parce qu'on aurait pu se faire arrêter par les flics. » Pourquoi ne peut-il pas être un peu plus sérieux, juste pour une fois ? N'a-t-il pas compris à quel point Sai déteste se retrouver mêlé à une affaire qui touche de près ou de loin la police ? Non, bien sûr. Avec sa mutation, Rui peut faire ce qu'il veut, il n'a sans doute pas à craindre que la police lui tombe dessus un jour. Il n'a jamais eu à craindre de perdre cette liberté qu'il chérit tant. C'est cela que Sai déteste tant chez lui. Sa frivolité. Rui n'est qu'un gamin au final. Un gamin qui joue à des jeux de grand. Sai l'empoigne par le débardeur, conservant son équilibre par on ne sait quel miracle. « Si tu es incapable de faire des efforts pour être supportable, Ninomiya Rui, je te conseille de sortir de ma vie au plus vite. Ta simple présence est une nuisance pour les autres, et j'en ai assez que les problèmes me tombent dessus les uns après les autres. » Puis le traqueur respire un bon coup, se calme et lâche Rui. Il récupère sa béquille sans trop de mal - les dernières minutes lui ont servi d'entraînement - et commence à partir sans se soucier de savoir si le mutant le suit ou non. Au bout de quelques pas, cependant, il s'arrête, mais ne se retourne pas. Il soupire longuement, très las. « Est-ce que je dois te remercier de m'avoir sorti de là avant de ruiner le reste de ma vie, ou est-ce que je dois estimer que c'était normal que tu me sauves après tout ce que tu m'as fait subir ? » Il n'attend pas de réponse, de toute façon. Rui n'est pas du genre à se poser ce genre de questions, alors la réponse doit lui être assez indifférente. Tout ce qu'il voulait, c'était avoir quelqu'un à ses côtés. Pour pouvoir fouiner. Il n'empêche, peut-être que parfois, il doit se sentir seul. Pas étonnant, vu le caractère qu'il a. Et Sai n'a rien d'un héros, il ne veut pas faire d'efforts pour lui. Ce n'est pas à lui de le faire, pour commencer. Et de toute façon, c'est toujours plus prudent de ne pas s'intéresser à ce Rui.

Sai se rend bien compte que Rui continue de le suivre. Trop curieux. Il a très certainement envie de savoir où le traqueur habite. Il le lui a suggéré lui-même, d'aller chez lui. Chose que Sai n'est pas assez bête pour faire : personne n'est jamais allé chez lui. De toute façon, pour voir quoi ? Un appartement minuscule dénué de décoration et entièrement fonctionnel ? Sans la moindre personnalité ? Ça n'apprendrait pas grand-chose au fouineur. A part peut-être la grande solitude du traqueur. Sauf que Sai n'a pas la moindre envie qu'il le prenne en pitié. Au bout d'un moment, il finit par l'interpeller : « Plutôt que m'embêter, tu ne veux pas aller enquêter sur cette affaire ? Tu as très certainement envie de tout savoir sur ce type dans la cave et ce qu'il a fait, non ? C'est certainement plus passionnant que ma propre personne. Tu devrais y aller. »
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Dim 18 Jan - 9:39

Il s'était pris une remontrance par son camarade du jour. D'abord un bon coup de poing dans la face qu'il n'avait même pas pris la peine d'éviter, puis il s'était fait cramponner par le haut. Ouais, il connaissait plus ou moins le psyché humain et il pensa qu'il était légitime que Yamada pète les plombs à un moment ou un autre. C'était prévisible. Mais ce qui l'inquiétait un peu plus c'était la raison véritable de ce pétage de plombs. Qu'est-ce qui l'avait fait craquer? C'était là la vrai question qu'il se posait. Le traqueur tournait les talons et commença à s'en aller boiter ailleurs. Rui hésitait : est-ce qu'il était finalement temps de laisser cet être humain seul et aller harceler quelqu'un d'autre ou bien allait-il le suivre et abuser un peu plus de sa patience? le coup de poing dans la gueule n'avait peut-être pas été assez après-tout. Il croisa les bras derrière sa tête et commença à marcher dans sa direction. Il n'avait pas la moindre idée de pourquoi il continuait à le poursuivre. Habituellement, il a une idée derrière la tête lorsqu'il veut prendre quelqu'un en filature... mais là c'était le vide complet. Son corps agissait par lui-même, et son esprit était embrumé par toutes les questions qu'il se posait. Au final, peut-être qu'il avait simplement envie de passer du temps avec quelqu'un, peu importe que cette personne la déteste ou non. Mais au bout de quelques mètres, le boiteux s'arrêta et obligea en quelque sorte le détective à faire de même. Il lui suggéra d'aller enquêter sur ce type encapuchonné et l'affaire qui s'était déroulée. D'un côté, il avait envie de lui répondre qu'il irait sûrement le faire plus tard; de l'autre... Rui n'aimait pas réellement fouiller ce qui touchait à son propre passé. C'était remplis de gens dangereux, tarés, et qui feraient faire de véritables cauchemars à un policier lambda. Il s'amusait bien plus à manipuler les gens dans des sens plus softs comme jouer avec leurs sentiments ou leurs croyances. Mais dans le cas présent.. il ne savait pas réellement pourquoi il continuait à suivre Yamada. Peut-être que même si les sentiments n'étaient pas réciproques, il l'aimait bien? Il s'était assez rarement sentit comme ça avec quelqu'un. Pourtant le traqueur s'était comporté comme un morceau de glace avec lui toute la journée, et tout ce qu'il avait fait c'était d'être pissed -à raison- à la moindre occasion. La joue de l'androgyne était encore un peu rouge de l'impact du poing de traqueur contre sa tête. Instinctivement, il posa sa main sur la marque et baissa les yeux. Il avait un petit sourire aux lèvres, mais avec un peu de mélancolie. Il avait vraiment envie de continuer à apprendre et apprendre encore plus de choses en filant le traqueur : la raison pour laquelle il a rejoins les traqueurs, pourquoi il s'est énervé après la fuite de la police, pourquoi il refuse de s'ouvrir... mais toutes les bonnes choses ont une fin. Le soleil commençait à se coucher derrière eux, peinturlurant le ciel d'une lueur orangée et sombre. Il y avait peu de personnes dans les rues à cette heure là, tous commençaient à rentrer chez eux, et il était peut-être temps pour lui aussi de faire de même. Yamada ne bougeait toujours pas, comme s'il attendait une réponse favorable quand à sa libération.

- Sai.

Il avait utilisé son prénom cette fois. Le traqueur se retourna lentement. L'androgyne s'approcha lentement de lui, joignis ses deux mains derrière son dos et se pencha légèrement en avant. Ses lèvres se courbèrent en un sourire chaleureux alors que ses yeux se fermèrent doucement.

- Même si c'était faux, je me suis vraiment amusé aujourd'hui.

Il ouvrit alors les yeux et repris une position normale avant de se retourner; levant la main en adressant un signe d'au-revoir en s'éloignant lentement vers le centre-ville de Shibuya. Oui, il était temps d'abandonner la filature. Il n'obtiendrait plus aucune information valable à le harceler de la sorte. Et d'une certaine façon, il commençait à avoir pitié de sa détresse. Rui était cependant un peu triste de le laisser filer comme ça: il aimait bien sa personnalité, même s'il était un peu blasé... Bah, au moins, il aura profité de la confusion pour récupérer son portable et lui piquer son numéro de téléphone en un éclair. Oui, Rui était quelqu'un de perfide et tenace. Il souriait en regardant son portable, la liste de contact affichant un "YAMADA SAI ♥" en grosses lettres parmi une rivière d'autres contactes. Lorsque Rui se retourna, le traqueur n'était plus là.

Il commençait à faire nuit. L'appartement de Rui se trouvait encore plutôt loin et nécessitait de passer par des rues assez craignos qui sont souvent fréquentées par les mini-gangstas. Rien qui pourrait effrayer un monstre comme le blond aux yeux rouges. Cependant... cette fois c'était différent. Il avait l'impression que quelque chose ne tournait pas rond. Il ne pouvait pas précisément dire quoi, mais il se sentait mal à l'aise en marchant dans la ruelle mal-éclairée. Mais après quelques mètres... il finis par comprendre pourquoi. Il s'arrêta, un petit sourire stressé se formant sur ses lèvres alors qu'il faisait face à rien du tout. Ce qui causait problème se trouvait derrière-lui.

- .... Je me doutais bien que tu ne me laisserais pas rentrer chez moi tranquille.

En un battement de cil... une énorme lame transperça le dos de l'androgyne et ressortit par son torse, son sang giclant dans tout les sens.
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