Δ surnom : Alpha.
Δ âge : 29 ans.
Δ nationalité : japonaise.
Δ né(e) le : 15 septembre.
Δ orientation sexuelle : hétérosexuel.
Δ race : mutante.
Δ situation financière : pauvre -sdf-.

Δ gang & rôle : atlantide -chef-.
Δ ancienneté : un an et quelques mois.
Δ occupation en dehors : nada.

Δ pouvoir : malédiction.
Δ description : Ce pouvoir, que tu hais tant. Ces cornes qui ont poussé sur ton crâne, ces dents qui sont devenues crocs, cette peau qui a pris la couleur de la fumée que tu craches sans cesse. Dire que tu n'aimes pas ce pouvoir est un euphémisme – pourtant la force, les sens finement améliorés, les capacités dupliquées ; tout ça aurait dû te plaire, tout ça aurait dû rendre ton malheur moins pesant. Mais il n'en est rien, tu donnerais cher pour revenir en arrière, pour ne pas voir tes griffes nouvelles se planter dans le corps chétif de cette petite fille. Un traumatisme qui a handicapé ton contrôle, qui t'as empêché de dominer le monstre vivant désormais à l'intérieur de ta carcasse pourrie.
Des serres en guise d'ongles, des canines de la taille de celles d'un requin, des membres foutrement plus longs – une apparence on ne peut plus ignoble, repoussante. Qui voudrait ressembler à une créature pareille ? Personne de sensé, au premier abord. Surtout pas toi.
Et tu éprouves une telle rage envers cette malédiction, que pratiquement rien sur cette Terre ne t'aides à l'arrêter. Une fois lancé, seul Oméga peut t'arrêter. Contenir la haine que tu cherches désespérément à enfouir au plus profond de toi, l'enterrer une fois sortie.

Regarde c'que t'es devenu Alpha. Une loque, un morceau de chiffon balancé dans un vieux van. Il est où l'élève modèle, celui qu'était l'exemple de tout le monde ? Il est où le gamin plein d'ambitions, qui rêvait de suivre ses parents dans leur aventure ? Celui qu'était limite plus protecteur que ta propre mère ?

Il est enterré avec les cadavres de ta famille, enfoui six pieds sous terre. Jamais tu redeviendras le même, jamais ton sourire sera comme avant. T'en as conscience, t'étouffes peut-être ton désespoir dans la fumée que tu craches continuellement. Tu te caches derrière une apparence polie, aimable, presque affectueuse – mais t'as mal, même si tu refuses de l'avouer. C'est pas de la peur envers soi-même, c'est un dégoût pur et dur, entièrement dirigé vers la créature répugnante que tu deviens jour après jour. Les yeux niqués par la fatigue, les poumons & les veines défoncés par la drogue qui y passe chaque matin, chaque midi, chaque soir.

T'as entamé la descente en Enfer, et même au plus bas tu continueras à creuser, juste pour pas avoir à affronter tout ce que tu repousses en ouvrant les yeux. Enfermé dans un cocon protecteur instinctif, toujours à sourire comme un junkie complètement paumé. La vie tu la savoures plus du tout, tu la laisses simplement suivre son cours – et advienne que pourra. Si malheur il y a, tu seras p'tête même pas en état de pleurer, tu seras p'tête trop défoncé pour remarquer quoi que ce soit.

T'aimerais penser que t'esquives la réalité, qu'elle est loin derrière toi maintenant, mais c'est pas le cas. Chaque heure qui passe, t'observes la population évoluer, dans ton van miteux. Tu regardes les inconnus progresser, pendant que toi tu coules un peu plus – mais t'en as rien à foutre, tu vois quasiment plus les cernes sous tes paupières, les sillons creusés par la faim qui dévore petit à petit ton estomac et ta force.

La force, tu la retrouves bien vite. La haine, la rage, la répulsion. Ils sont tous là, tapis dans l'ombre, attendant que t'oses à peine entrebâiller la porte pour bondir à la surface. Et là c'est plus le drogué parfaitement calme et posé que l'univers affronte, c'est une monstruosité enragée. Qu'ils te sous-estiment pas, s'ils pensent que t'es même pas foutu de mettre une beigne à quelqu'un. T'es pas un chef pour rien Alpha, même si ça te fait mal d'avouer que c'est en partie grâce à ça que t'es aussi balèze. Que tu peux leur foutre une dérouillée sans problème.

Si c'est grâce à ça, c'est pas autant pour ça. C'est pour te racheter que t'as décidé avec Oméga d'en prendre la tête. C'est pour empêcher d'autres erreurs, comme t'es conscient que celles déjà commises pourront jamais être réparées. T'en parles jamais, de ton passé. De ce que t'as vécu, des conneries que t'as faites. Ils ont pas besoin de savoir.
Ils ont pas besoin de connaître.

Intimidant, qu'ils disent. Tu fais des efforts, t'as toujours un rictus accroché aux lippes, une politesse à articuler ou une bonne action à réaliser. Le cœur sur la main, qu'ils chuchotent. Ils voient bien que t'es souvent coincé dans tes pensées – ou dans des hallucinations, qui sait ? Tu rêves éveillé, tu voles parfois si haut que t'en as le vertige. Mais ça t'aide à passer au-dessus de tout. Alors t'arrêtes pas – t'arrêteras jamais, même si ça finit par te tuer.

Δ taille : 185 cm.
Δ poids: 75 kg.
Δ corpulence : mince.
Δ cheveux : bruns.
Δ peau : grisée.
Δ yeux : sombres.
Δ style : à l'arrache.
Δ particularité(s) : maquillage extraverti - cornes.