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 Bad meeting - Upsilon

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Aru
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Dim 2 Nov - 14:32






Bad meeting





- Non, non je vous assure monsieur – et je pèse mes mots – que je n’insultait pas du tout votre cuisine. Enfin… Je ne sais pas ce que « Hmmm ! C’est exquis ! » peut bien vouloir dire dans votre pays, mais… Ou peut-être ai-je fait un geste de déplacer ? Non... non monsieur je ne cherche pas à gagner du temps... Hein? Du temps pour quoi?

Il dévisagea l'armoire à glace qui le scrutait avec un regard aussi noir qu'un ciel d'orage, où les éclairs se multipliaient infiniment. Aru, consterné, haussa les épaules en cherchant à saisir le sens des paroles que son interlocuteur vociférait en lui administrant une douche faciale ponctuée de salive.

• • •

Shinjuku diurne se réveillait, évinçant sa jumelle nocturne. Les passants se firent aussi nombreux, les pas rythmèrent sans plus attendre la cadence du jour et chacun vaquait à son travail, plus ou moins réveillé. Les gueules de bois devaient être nombreuses et on retrouvait près des boîtes de nuits des clients endormis. Ou bien des amants sortant discrètement des loves hotels. Les restaurants ouverts laissaient flotter dans l'air des effluves alléchants, faisant gargouiller les ventres même déjà pleins. À travers la vie de Shinjuku, Aru déambulait, mains dans les poches et tête en l'air, un sourire de bien-heureux sur le visage. Non, il n'avait pas baisé, non il n'avait rien pris d'illicite ni n'avait sauvé une jeune femme jeune et belle du dixième étage d'appartements. Le jeune homme venait simplement de terminer ses trois mois de travail au restaurant d'une connaissance et il s'en sortait avec une bonne paye à miser sur ses études. De quoi fêter et marcher avec le sourire de Cheshire sur le visage.

Accoutré d'un t-shirt blanc cassé ample et d'un jean délavé, il se mit à saluer les passants qui lui répondaient poliment. Des petites inclinations de tête par-ci et par-là, ça commençait bien la journée. Des borborygmes le saisirent au ventre et Aru s’excusa auprès de quelques personnes avant de tourner la tête autour de lui. À bien y penser, il avait été si heureux qu’il en avait oublié de déjeuner, tant il avait eu envie de saluer la ville en ce jour semblable au nouvel an, sans neige ni fête, mais semblable. Le jeune Japonais déambula en se cherchant un restaurant qui lui donnerait envie. Quoiqu'il avait l'embarras du choix, une voix retentit près de lui. D'un ton joyeux, un homme étranger se tenait près d'une petite table, présentant un panel d'aliments semblant appétissants. Un bon moyen d'attiser des clients dans le restaurant se tenant juste derrière lui.

Aru dévisagea l'homme, intrigué alors que son ventre grognait de plus bel. Il s'avança et dès que l'étranger le vit, il l'aborda avec gaité, parlant un japonais plutôt exotique.

- Ça, monsieur, c'est de la fine cuisine japonaise. Traditionnelle, cuisiner avec amour et respect. Goûtez, vous verrez!

Sans plus attendre, Aru tendit la main, se saisit d'une petite portion des plats par le biais d'une fourchette que l'homme lui tendait. Les étrangers avaient si souvent des idées déjantées, cela plaisait bien à Aru et il enfourna la bouchée en prenant le temps de bien la déguster. Peut-être avait-il pris trop de temps? Ou qu'il avait avalé de travers? Cela dit, voilà où il en était rendu avec cette fameuse bouchée avalée : à devoir tenter de discuter avec l'homme qui lui parlait maintenant en langue étrangère, des éclairs dans les yeux. La colère nous faisait souvent oublier certaines difficultés de communication.

• • •

Ne comprenant plus rien, le jeune homme s'apprêtait à laisser tomber puis repartir comme il était arrivé, lorsqu'une poigne ferme l'attrapa par l'épaule. L'armoire à glace lui déclara le plus sérieux du monde, dans un japonais toujours aussi exotique :

- Et ça part comme ça, comme un voleur! On vous a appris la politesse ou l'indifférence? Plongeur, vous connaissez ce travail?

Aru regarda autour de lui. À sa gauche, un passant approchait, à la tignasse aussi blonde que lui et complètement détaché du décor. Peut-être trouverait-il en l'extérieur un échappatoire? Aru fit une moue hésitante avant de répondre :

- Euh... oui, mais vous croyez que je peux faire ça tout seul? Parce que... vous savez, ce n'est pas du tout dans mes cordes et...

- Où est le problème? Laver la vaisselle n'est pas sorcier!

- C'est que je ne connais pas votre milieu, ce serait intéressant de devoir payer une dette - dont je ne saisis pas la raison - avec une connaissance... non?

Aru coula un regard à sa gauche, suivant le passant blond qu'il avait déjà ciblé. Lorsque celui-ci fut à sa hauteur, Aru tendit brusquement la main et l'empoigna par l'avant-bras, l'entraînant à ses côtés et le présentant à l'armoire à glace avec un grand sourire :

- Justement, voilà mon frère, nous sommes tous les deux blonds. Quel coup du destin! Quatre mains, ça tombe bien.

L'étranger grommela dans sa barbe avant d'empoigner sans plus ni moins les deux victimes. Il les amena sévèrement à l'intérieur du restaurant en pointant le fond de l'endroit, là où se situait l'arrière-cuisine. Aru jetta un coup d'œil à celui qu'il avait tiré dans son problème. Il haussa les épaules, comme pour se justifier.




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Mar 4 Nov - 21:06





j'espère
que tu rigoles ?



Upsilon marche dans la rue sans but précis. C'était une sorte de routard de l'errance perpétuel, la classe en moins, les cheveux trop blonds en plus. Y'avait rien de plus que de l'excès, chez le jeune-homme. Un peu de mélancolie et une putain d'envie d'se barrer. Il tourne à l'angle d'une rue, se fourvoie un peu, reve et puis se perd encore.
Il sait pas quoi faire de sa journée et surtout du reste de sa vie ; mais ça, on peut passer. Il se laisse porter et il s'dit qu'il devrait peut-etre trouver un but, je sais pas. N'importe quoi.

Il fini à Shinjuku.
Sans trop savoir comment.
& une clope à la bouche.

Puis il sent qu'on l'attrape par le bras, qu'on demande un peu de son attention. Upsilon soupire et grogne en y mettant toute son énergie, il jette un regard au drole d'oiseau qui vient de le héler. Quoi, tu veux quoi.

« Justement, voilà mon frère, nous sommes tous les deux blonds. »

Pardon.

« Quel coup du destin! Quatre mains, ça tombe bien. »

Heu non, tout sauf ça.
Upsilon regarde l'autre et détaille sa chevelure presqu'aussi pale que la sienne et il met 5 bonnes putain de minutes à comprendre ce qui lui arrive. Finalement on  le tire dans une putain de cuisine et il se retrouve devant un putain d'évier avec une putain d'éponge dans la main. Trop de putain mais merde ; depuis quand la vie est devenue une telle putain ?
Alors c'est l'explosion.

« Heu c'est quoi ton délire gars ? Tu viens sincèrement de m’enrôler de FORCE pour faire la plonge ou je-ne-sais quelle CONNERIE ?????? »

Non parce que ça ne va pas s'passer comme ça.
ET C'EST MOI QUI TE LE DIT.

« Est-ce qu'on est payé au moins ? »

Sinon il fait tout exploser ; le restaurant, les éponges, les assiettes, l'inconnu et lui-même, aussi. Il observe l'autre gars et se dit que merde ; c'est vrai, il me ressemble assez pour être mon frère. Même chevelure calamiteuse et le même air perdu qui vogue continuellement.

« Non mais moi je reste pas là. »

Plutôt mourir mille fois.


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Aru
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Lun 10 Nov - 23:39






Bad meeting





On leur donna une éponge avant de les abandonner à la vaisselle empilée tel le mont Etna à côté de l'évier. Il regarda l'arrière-cuisine, curieux et ne semblant pas se soucier qu'il venait d'embarquer un innocent dans son aventure. Si nous pouvions appeler ça une aventure. Contrairement à son compagnon qui visiblement s'apprêtait à entrer en éruption à tout moment, Aru observa attentivement l'éponge dans sa main, cogitant sur son efficacité. Seraient-ils capables de nettoyer autant de vaisselles à deux avec simplement ces bouts de choses? Était-ce une corvée impossible comme les haricots de Cendrillon? Un défi? Un supplice?

Un sourire commença à se dessiner sur le visage du Japonais lorsqu'une voix explosa à ses côtés et le fit sursauter légèrement. Aru tourna la tête en direction de son homonyme blond qui, dans les circonstances, l'interrogeait avec raison.

- Heu c'est quoi ton délire gars ? Tu viens sincèrement de m’enrôler de FORCE pour faire la plonge ou je-ne-sais quelle CONNERIE ?????? 

Aru ouvrit la bouche pour répondre, mais fut coupé par une seconde question tout aussi logique que la première :

- Est-ce qu'on est payé au moins ?

Le jeune homme referma la bouche, fixa quelques secondes son interlocuteur à peine heureux de son sort puis leva les yeux au plafond, réfléchissant à voix haute.

- Ah ça... je ne pense pas non. Ou alors... peut-être que si nous faisons tout correctement, il parviendra à me pardonner et nous donnera quelque chose. À manger ce serait bien. J'ai une de ces faims.

Aru rit doucement et son ventre gargouilla en guise de réponse. Le jeune Japonais adressa un sourire complice et léger à son compagnon/victime, s'empara d'une assiette sale sur la pile, fit attention à ce que tout ne s'écroule pas puis la tendit à l'autre. D'un air désinvolte et d'un ton peu inquiet, Aru répliqua tranquillement :

- Pourquoi pas? Reste, ça n'a rien de catastrophique. Ça ne te dit pas d'être plongeur quelques instants? Pense aux poissons qu'on peut trouver en plongée sous-marine, c'est super! Bon, j'avoue, c'est pas de la plongée sous-marine, mais plongeur... ça y ressemble non? Et à deux, ce sera plus rapide. Tu pourras partir sans que le monsieur ne te rembarre brusquement.

Avant que l'autre ne fasse un geste pour partir, Aru lui mit l'assiette dans les mains, sans se soucier si son homonyme blond refuserait de la tenir ou dans. Dans le premier cas, le Japonais n'aurait qu'à ramasser la vaisselle à la grec. Aru se concentra sur l'évier sale, rarement lavé après usage. Il fit une moue dubitative, se gratta le cuir chevelu, une main sur les hanches puis soudain, son regard s'illumina. Il se mit à regarder autour de lui, cibla des tabliers posés sur une table, dans un coin de la pièce et alla s'en emparer. D'un geste fluide, il lança l'un des morceaux de tissu - loin d'être neuf - à son compagnon et s'affaira à mettre le sien. Une fois cela fait, il déposa son éponge dans l'évier et ouvrit le couvercle de la poubelle.

Une odeur nauséabonde en sortit aussitôt, les prenant tous les deux à la gorge et en se pinçant le nez, Aru mit la tête de métal sur le sol.

- Avant toute chose, laver ce lavabo décrotté. Nous avons un beau défi devant nous. Du coup, il nous faut plus que des éponges. Des serpillères, des brosses, du M. Net... ça te dirait de leur demander? Je me charge de jeter les restants de bouffe.

Et avec tout ça, il avait complètement oublié de se présenter, profondément plongé dans son défi de laver autant que possible la vaisselle dans un évier propre. Sans jeu de mot.

Il regarda son interlocuteur, semblant lui demander son avis malgré tout et Aru se dit que sûrement, il allait regretter un jour ou l'autre d'avoir traîner ce mec avec lui, mais pour l'instant, ça l'arrangeait bien. Il n'avait pas envie de jaser seul et il se promit de se faire pardonner lorsqu'ils auraient terminer la corvée. Faute de quoi, il allait passer pour un truand. Ce qu'il n'était pas du tout.




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