Tout en crachant son dentifrice dans le lavabo, Bellatrix eut un sourire. En effet si il y a bien une chose que les gens qui la rencontrait savaient, c’est que jamais il n’aimerait passé la nuit à ses côtés. Ils auraient tous trop peur qu’ils soient disséquer pendant la nuit suite à l’intérêt morbide qu’elle leur porte. Ou bien qu’ils soit emmenés à la base des traqueurs ou qu’ils soient tués.

Alors que Naru dise préférer dormir à ses côtés pour plus de sécurité était plutôt cocasse. Quoi qu’il n’ait pas tort. En effet dans son appartement, il fallait mieux être le plus proche d’elle. Car si du bruit se faisait entendre à l’entrée, il avait tout intérêt à se trouver à ses côtés si il ne voulait pas finir avec du fer ou du plomb dans le corps. Et la chambre était effectivement l’endroit le plus sur de l’appartement. Après la salle de bain.




Je fis une petite moue en repoussant sa main.




Je le prenais par la main et le tirais derrière moi jusqu’à la chambre tout en énumérant les choses.




Je le regardais de haut en bas avant de parler un grand sourire en coin :




Je m’étais assise sur le lit et maintenant de nombreuses questions me venait en tête vis-à-vis de lui et de son don.




Embrassant son poignet, Bellatrix avait toujours sa main dans la sienne et attendait au moins la réponse à ses premières questions.

Plus Naru parlait et plus une chose s’imposait dans son esprit. Il avait peut-être en réalité deux fois son âge, soit quarante huit ans. Sauf que bien évidemment il ne les faisait pas. Sur le coup Bellatrix se sentit vraiment comme le personnage dont elle portait le nom et l’inspecteur serait une sorte de Voldemort. A la différence du vrai que lui est beau, bien foutu, n’a pas de complexe d’infériorité vis-à-vis d’un bébé et n’a pas de voix de pédé.

Enfin un petit sourire s’esquissa sur ses lèvres suite à cette image, suivit d’un plus grand en repensant à sa la crainte que des personnes se servent de lui et de son pouvoir. Si seulement ce pauvre être immortel, savait à quel point la personne à côté de lui est justement une de ses personnes qu’il déteste. Mais bon cela n’avait pas vraiment d’importance, pour l’instant il ne craignait rien.

Monsieur s’allongea tranquillement et la jeune femme ne s’attendit pas à ce qu’il l’entraine en lui tirant fortement le bras. Tombant ainsi sur le lit, mais bien évidemment pas en face de lui. Et tandis qu’il lui parlait de sa chaleur corporel un peu plus haute que la moyenne, ou plutôt semblable à celle d’un enfant. Elle remonta tranquillement jusqu’à ce que leur visage soit de nouveau fac à face. ( Non je ne tiens pas ça d’expérience personnelle… No comment :srs :)

Après quoi il la prit dans ses bras et la Scientifique put en effet sentir qu’il était un peu plus chaud que la moyenne. Un peu quand vous êtes légèrement malade ou que votre corps subit un changement. Ca lier à la réponse de sa question sur son nombre d’heure de sommeil lui donna une explication plausible, du pourquoi il dormait bien que son don soit celui de l’immortalité.




Bon okay, il allait peut-être trouver ça louche que j’arrive à monté une hypothèse sur son pouvoir reliant le physique, aussi vite. Mais bon, ce cher Naru sait comment je suis et ne posera pas plus de questions que cela. D’ailleurs c’est à moi de les poser. Avant ça je veux me mettre à l’aise.

Se dégageant de l’étreinte, Bella, alla se glisser sous la couette et de revenir près de lui pour lui prendre le visage entre les mains. Fixant son regard dans le sien, cet œil rouge l’obsédait complètement.




Ses doigts en faisait le contour, car indéniablement, cet œil obsédait Bellatrix.

Restant la contre lui Bellatrix méditait sur sa réponse et à ses suppositions. Son cerveau cherchait déjà d’autres explications en arrière fond tout en écoutant la raison de l’obtention de cet œil rouge. Il n’était pas naturel. Ou plutôt naturel depuis l’explosion du centre de recherche il y a six ans. Six ans. Six ans… Et alors que Naru posait sa question pour savoir si durant son appartenance aux forces de l’ordre Ecossaise, son métier ne concernait pas le côté scientifique, le cerveau de la jeune femme bugua.




Je m’étais exclamé tout en prenant appuie sur mes deux bras et en le fixant droit dans les yeux.




Je retombais comme une souche à ses côtés. Je n’en revenais toujours pas. Mais bon pour lui ça faisait juste six années consécutives qu’il avait vingt-quatre ans. Je rigolais de ma réaction assez naïve puis reprenais le fil de la conversation où je l’avais laissé.




Quelques souvenirs de mon ancienne vie traversèrent mon esprit m’arrachant un sourire des plus simple.




Je lui baisais la pommette avant de faire de même sur cet œil rubis :




Une idée me parvint et je tirais une petite moue avant de sourire mutinement.




Souriante, Bellatrix fixait cet œil obsédant avant de poser sa tête sur l’épaule de Naru.

Il était compréhensible que lorsqu’a l’époque on croisait des personnes avec des attributs ou particularités qui sortait de la norme on les prenait pour des monstres. Aujourd’hui on avait pourtant écarté bon nombre de ces spéculations en pouvant les expliquer : Maladies, excroissance… Mais sincèrement, une petite particularité comme cet œil rouge n’avait rien de bien effrayant.

Après tout aujourd’hui il existe de nombreuses lentilles de couleur pour les yeux ! Blanc, vert, bleu, rouge, orange, violet, toute les couleurs inimaginable et même les formes ! Œil de chat, pupille triangulaire ou carré… Bref de quoi monter une parade. Sans compter qu’on se trouve au Japon, capital mondiale du cosplay. Alors ce n’était pas pour un pauvre œil rouge qu’on devait le voir comme un rebus de la société. Mais soit, si eux n’en voulait pas elle ne s’en priverait pas.

Unr fois qu’il eut fini son explication sur la peur et les croyances des gens Naru, se mit à lui dire de faire comme si il avait vingt-quatre ans et non trente avant de se mettre à la questionner. Lui demandant si l’Ecosse était jolie. Prête à lui répondre elle s’interrompit quand il se mit à lui poser une question tout à fait idiote. Question suivit d’explications insensées qui n’eurent droit comme réponse qu’à un regard blasé des plus éloquent.




Un petit soupir nostalgique m’échappa et je repris :




Je lui souriais et lui embrassais la joue :




Bellatrix se cala un peu mieux dans le lit.