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 shall we say our farewells ϟ ft. kamui

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POINTS : 7
MESSAGES : 123
FEAT : Original ▬ SHIO
CRÉDIT : © memento morri
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2014

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Absinthe
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Mar 5 Aoû - 17:47

It's not as simple as you think for me you may think it's a normal thing to let people go and see them come but not for me
Kamui Hasegawa ● Proses en #0099cc ● 913 mots ● Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
Tu cours, aussi vite que tu le peux, le souffle court, pantelante, mais tu cours, finissant ta cannette pour la jeter dans la poubelle la plus proche. Ok. Ok. Reste calme. Ouais non en fait t'es totalement paniquée, déjà. Donc le calme c'est un peu mort. Tu bifurques dans une ruelle pour prendre un raccourcis, manquant de tomber en t'accrochant au mur et tu reprends ta course, les cheveux dans le visage. Damn. C'est juste le pire scénario possible. Mais au fond tu savais que ça pouvait pas durer, c'était trop beau. Mais chaque jour tu profitais, tu espérais que ça continue, égoïstement, toi qui touchais enfin du doigt un pseudo-bonheur. Tu finis par monter dans le métro, histoire d'arriver plus vite qu'à pieds et on peut voir que tu es stressée à la manière dont tu tripotes tes mèches bleues. Merde merde merde merde. Tu regardes vaguement autour de toi, anxieuse tandis que tu sors dans les premiers, combattant le rush pour reprendre ta course effrénée. Et c'est à se demander comment tu fais pour ne pas t'emmêler les pinceaux. Et puis tu finis par atterrir devant cette énorme villa qui te sert de maison. Tu t'arrêtes, reprenant ton souffle en déglutissant, tremblante, tu secoues la tête et tu inspires une grande bouffée d'air en priant intérieurement. La lumière est allumée. Maman est là. Maman est à l'intérieur. Tu t'approches de la porte, t'apercevant par la même occasion qu'elle est déjà ouverte. Tu l'ouvres, la refermant derrière toi - mais pas à clef, tu n'y as pas pensé. Tu retires tes chaussures, t'avançant timidement dans le salon pour apercevoir la chevelure brune de ta mère avec son chignon sévère et son tailleur si droit d'avocate. Elle se retourne vers toi et t'offre un sourire tandis que tu sers tes sacs contre toi.

« Tu en as mis du temps dis moi, Kumo. Où est-ce que tu étais ? Je ne savais pas que tu sortais aujourd'hui. »

Tu détournes le regard tandis qu'elle monte le son de la télé dont émane un cri à cause d'un film d'horreur. Pourquoi le mettre aussi fort ? Et elle sourit, encore, prenant de tes mains le sac contenant les vêtements que le brun t'a achetés tandis que l'autre tombe à tes pieds.

« Allons bon, tu es allée t'acheter des vêtements ? Tu te contentes toujours de ce que je te prends d'habitude dis moi ! A moins que quelqu'un ne les ait achetés pour toi ? »

Elle continue de sourire mais tu peux lire dans ses yeux cette lueur de tu-ne-sais-quoi qui te file la chair de poule et te fait déglutir. Elle reprend, joyeusement.

« Tu as bien changé, Kumo. Avant, tu étais une gentille fille, sage et obéissante qui faisait son travail correctement et qui rendait sa Maman très fière. Maintenant, tu boycotes, tu traînes avec un garçon et tu penses même pouvoir m'échapper en aidant un détective privé. Maman est très triste tu sais ? »

Tu la regardes s'avancer, reculant instinctivement pour te cogner le dos contre la cuisine américaine. Elle se penche vers toi, attrapant juste derrière un couteau de cuisine que tu sais on ne peut plus coupant.

« Tu es une méchante fille, Kumo. Ah, dommage, j'aurais voulu pouvoir t'utiliser un peu plus longtemps, tu rapportais plus que certaines adultes tu sais ? Pourtant, tu es devenue bonne à rien, tu n'a jamais servi à rien de toutes façons, alors il est temps pour moi de faire ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps, bien avant que cet enfoiré ne crève même. Mais tu vas être contente, tu vas pouvoir rejoindre la seule personne qui t'ait jamais aimée ici-bas. »

Tu la pousses de toutes tes forces, t'avançant dans le salon hâtivement, espérant atteindre l'entrée pour fuir mais elle t'attrape la cheville avant, te faisant tomber face contre sol. Tu essayes de te redresser, te retournant pour la voir te surplomber avec un sourire qui n'a plus rien de doux tandis que tes pupilles bleutées s'écarquillent. Elle pousse ton épaule contre le sol brutalement avant de faire rentrer la lame dans ton estomac, un cri cassé et étouffé sortant de ta gorge.

« Oh ? Mais tu peux toujours parler donc ? Moi qui croyais ne plus jamais entendre ce son horripilant. Oh tant pis, ce n'est pas comme si tu pourras parler après. Ne t'en fais pas, je vais prendre mon temps, hors de question de te frapper directement dans le cœur, je te souhaite une douce et longue agonie, ma très chère fille. »

Et la voilà qui recommence, encore et encore, le couteau entrant et sortant de ta chaire tandis qu'elle rit et que le sang gicle, se répandant partout sur ton corps, le sol, et elle-même. A la fin tu ne peux même plus crier, tu sens juste tes forces t'abandonner. Tu tournes ton regard vers le côté, brouillé par les larmes tandis qu'une forme familière que tu saisis entre tes mains te parvient, ce petit sifflet que tu n'as jamais quitté et pourtant il est trop tard, tu n'as même pas le temps de le porter à tes lèvres que tu finis par fermer les yeux, ta main retombant mollement sur le sol alors qu'elle rigole d'autant plus, continuant de mutiler ton ventre déjà meurtri. C'est dommage, toi qui touchais enfin la serrure de ta jolie cage dorée, tu es en train de rendre tes dernières bouffées d'air en ce bas monde.

Bonne nuit, Kumo.
May you be smile upon.
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CITATION : Quand tu grandis, tes priorités aussi.
MESSAGES : 689
JUKEBOX : Get out alive - Three Days Grace
FEAT : NT.
CRÉDIT : Une fille qui me déteste.
DATE D'INSCRIPTION : 13/09/2013

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Kamui Hasegawa
Kamui Hasegawa
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Mar 19 Aoû - 1:45

Farewell humanity

Ne jamais faire confiance à l'être humain.
L'être humain peut mentir, pour tout et n'importe quoi. Peu importe la raison, peu importe la motivation, peu importe l'excuse. L'être humain trouvera toujours quelque chose pour justifier son mensonge. Et le pire, c'est qu'ils osent dire que c'est désespérant, que l'humanité ne fait qu'accélérer sa perte, mais ça ne se bouge pas pour autant. Dès qu'il y a quelque chose, un détail, une personne qui agit différemment, alors on la cible, on l'insulte et on l'exécute.
Ça a toujours été comme ça.

Le truc, c'est que ces gens n'ont pas pensé comme les autres, ils ont agis autrement et même si le résultat n'est pas une réussite - plutôt une catastrophe - ils ont au moins prouver que si on veut changer, on change. Tout bêtement. Mais parmi ces gens, y en a qui n'ont même pas besoin de se forcer à changer. Ca vient naturellement, beaucoup trop naturellement. Au point que leur humanité n'est plus existant.
Hein mon gros ?

Kamui n'a rien fait, n'a rien demandé pour un tel changement, il a tout simplement décidé de suivre le cours des événements, ce qui doit arriver arrivera, point. Et ce qu'il voit, ce que ses yeux peuvent entrevoir par la fenêtre, ce n'est pas une femme qui est en train de maltraiter une jeune fille. Non, oh que non, ce sont les yeux d'un vulgaire mâle qui voit un danger s'en prendre à celle qu'il considère comme sa propre progéniture. Et ça, avec n'importe quel animal sur terre, c'est fortement déconseillé, au cas où si vous tenez à la vie.
Allez, lève ta tête, connasse d'écervelée.

C'est dans un boucan monstre qu'une fenêtre s'est brisée, c'est dans une ambiance sombre qu'on entend des bruits lourds s'incruster dans le salon et c'est sans doute avec une frayeur sans nom que cette femme aperçoit l'ombre - la silhouette - d'un animal qui est catégorisé comme étant le deuxième félin le plus dangereux au monde. Cette crinière, ce regard vorace, , ces dents qui se dévoilent sous ses babines retroussées. Est-ce que cette transformation est seulement issue de son désir de protéger cette fille ou bien ... D'un souhait plus égoïste ?
Peu importe.

Cette exemple ambulante de la pire facette de l'humanité a osé toucher à son bien, à quelque chose - quelqu'un - qui lui appartient et juste pour ça, elle mérite clairement le pire châtiment qu'il peut donner ; se faire dévorer, sans être tuée.

Alors elle peut courir, elle peut fuir, elle peut même tenter de se défendre. Aucun être humain au monde n'est préparé à affronter un tel animal au corps à corps, pas même un soldat de l'armée, pas même un gardien de la paix ... Et surtout pas une sale richarde de son espèce.

De partir à la chasse, de se dire que cette vie n'est plus qu'un simple jouet, qu'il contrôle tout, assurément tout. Il peut aller dans la cuisine, elle va fuir dans le salon, il peut aller dans le couloir, elle ira s'enfermer dans la salle de bain et lui, il défoncera la porte, pour mieux la laisser courir ensuite.
Tête, griffes, crocs, rugissements. Assurément tout est utile pour rendre la situation encore plus vivifiante et si sa patte n'avait pas heurté le crâne de la jeune inconsciente, alors il aurait sans doute carrément oublié la raison de sa présence en ces lieux. Allez, il faut en finir.


Se jeter sur elle, s'amuser avec son cou, l'étouffer, puis la relâcher, lui laisser une once d'espoir, quelques appels à l'aide à émettre et enfin l'achever. L'achever d'une manière féroce, sans pitié. Que son sang gicle sur les murs, que ses boyaux s'étalent sur le sol, que sa peau soit lacérée par ses crocs et que la décoration de cette demeure soit entièrement refaite par les entrailles de sa maîtresse. Encore, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les os qui ressortent de son buste, de quoi jouer avec le temps de.
Rien du tout.

Il lui a fallu une bonne quinzaine de minutes pour reprendre ses esprits, pour se rappeler de tout avant que cela ne se produise et surtout, pour retenir sa furieuse envie d'un autre carnage avec le corps fébrile de cette fille imprudente. Il la renifle, touche sa joue de son museau ensanglanté et se remémore le nécessaire pour tout arrêter. Appeler les secours, ne pas s'attarder, puis partir.
Mis à part des poils, ils ne trouveront rien.
Aucune preuve.
Aucune trace.
Rien.
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