Une petite remise à niveau ne faisait jamais de mal à personne. Bien que son emploie du temps soit plutôt chargé il ne fallait pas pour autant que cela l’empêche de se maintenir en forme et en condition. C’est pourquoi la Traqueur se trouvais a son repère aujourd’hui. Il lui fallait se remettre en forme et le seul endroit ou se trouvait tout le matériel adéquat était à la base.

Habituellement Bellatrix ne s’y rendait que pour ses recherches mais dernièrement le terrain lui manquait. L’action, la traque, l’adrénaline et tout ce qui les accompagnait lui manquait. Pas que les recherches l’ennuyait, c’est juste que Valentyne était quelqu’un d’esprit mais aussi de terrain. Et le fait d’avoir retirer la partie qui était la plus grande chez elle depuis l’enfance faisait qu’elle avait l’impression de s’empoter.

Sa séance d’entraînement au tir étai passé depuis longtemps. C’était toujours la première chose qui lui était primordial à vérifié. C’était son talent et si celui-ci se mettait à faiblir alors il fallait se remettre au pied de guerre et faire en sorte qu’il redevienne comme avant et bien sur mieux encore. Là, il n’avait pas bougé et s’était même un peu plus amélioré dans le noir. Ainsi il ne restait qu’à entrainer son corps aux reflexes et combats.

Sauf que la Scientifique commençait à en avoir marre d’avoir des machines en paysage. Aussi bien pour travailler que pour s’exercer. Bien que très compétente ce n’était pas aussi divertissant qu’une vrai personne. Personne sur laquelle on peut voir les réactions sur le visage lorsqu’on exécute un enchainement ou lorsqu’on lui porte un coup. Mais surtout ce qui était bien avec les êtres, était qu’ils saignaient.

Cette couleur carmine qui surgit soudainement en un jet et qui tâche l’environnement voir le porteur du coup. Ce liquide chaud qui rappelait combien l’Homme était dépendant de lui. Bien évidemment Bella n’aimait pas faire couler le sang inutilement, c’était un bien beaucoup trop précieux pour être gâché. Mais ça lui manquait tout de même de ne pas le voir apparaître ou le sentir quand elle frappait.

Suite à ce constat la jeune femme se trimballa de salle en salle histoire de voir si quelqu’un serait propice à palier à ce manque. Jetant un coup d’œil, derrière l’énième porte poussé du couloir, la perle lui apparut. C’était le nouveaux qui était arrivé il y a peu. Le plus jeune toute troupe et catégories confondues. Elle était aller le voir le jour de son arrivé, c’était quand même une bonne chose de savoir à quoi ressemblait le bébé de la maison.




Alors qu’il était en plein enchainement, je claquais violemment la porte derrière moi et scandais :




En faite je n’attendais pas sa réponse pour me précipiter vers lui pour lui coller une droite toute simple assez facile à esquiver.




Souriant de toute ses dents Bellatrix retourna à la charge cette fois avec des coups plus rude.

Il ne voit pas le premier coup venir qui ne contenait pas plus de force que cela. Pourtant cela sembla le réveiller direct. Aussitôt il réussit à esquiver les coups suivants et se mit à répliquer en rebondissant sur le mur. Bien évidemment Bellatrix s’était abaissé le plus possible au point d’être accroupit et prête à rebondir. Or une chose inattendu se produit et la prit au dépourvue. Une pluie de barre de céréale lui tombait sur la tête.

Cela ressemblait étrangement à une pluie de bonbon et lui donnait l’impression d’être dans un mauvais film de ‘Charlie et la Chocolaterie’. Mais ce qui était le plus étonnant, ce qui avait réussit à la surprendre était de voir tomber tout cela. Et c’est justement ce qui la fit rire. Car finalement ses bras en croix au dessus de sa tête, s’était vraiment ridicule. Ainsi donc la Scientifique explosa de rire au point d’être plié par terre.


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Je n’en pouvais plus. C’était tellement drôle. Un gamin dont les poche pleine de bonbons venaient de craquer. C’était juste hilarant. Je me reprenais et me mettais assise les coudes posés sur les genoux :






J’en ramassais une et regardais :






Je repensais à l’autre barbie sur ses talons haut.






Je tendais ma main vers lui un grand sourire aux lèvres :






J’attendais sa réponse avant de me relever et de lui demander :






Toujours souriante, Bellatrix attendit ses réponses, sur ses gardes au cas où il lui ferait un coup dans le style du sien.

Si on devait représenter la situation sur une peinture on aurait remplacer les protagoniste par des animaux. On aurait pu voir une panthère noir fonçant sur un petit écureuil qui aurait grimper sur un arbre avant de sauter et de s’envoler au loin lâchant ainsi toute ses réserves sur le pauvre félin en dessous qui n’aurait rien compris de cette pluie de noisette et qui aurait chercher le rongeur dans l’arbre alors que celui-ci ramassais ses biens derrière.

Oui assurément on aurait pu représenter la scène ainsi. Mais bon le petit écureuil checka la paluche de la panthère et se présenta donnant même son âge. C’était un jeune adulte, mais la manière de rongeur de ramasser ses bien, et de les serrer contre lui avec ses grands yeux fit s’imposer l’image d’un Pteromyini aux yeux de Bellatrix. Qui fut quelque peu déçut qu’il n’accepte pas sa proposition.




Je ramassais une de ses barres qui se trouvait à côté de ma main et jonglais un peu avant de la lui tendre.




Puis je haussais les épaules avant de dire :




Je mimais les guillemets du vieille et rigolais avant de voir le sac de frappe, de m’y diriger et de commencer à donner deux-trois coups dedans pour le faire balancer.




J’étais certaine qu’il ne comprenait pas ce que je voulais dire, mais je tentais malgré tout.




L’épaule contre le lourd sac de frappe Bellatrix attendait de voir comment allait réagir le petit Pteromyini.

Le jeune homme accepta et Bellatrix se mit à sauter de joie tout en frappant dans ses mains tel un enfant à qui on venait d’annoncer une bonne nouvelle. Des ‘Chic chic chic’ sortaient de sa bouche puis chacun de ses poings étaient refermés sur des lames. Et vous vous demandez à quoi peuvent bien servir ces lames. Et bien tout simplement a agrandir la surface d’appuie lors de la percussion.




Je penchais la tête sur le côté puis continuais mon explication :




Je lui fis un grand sourire en lui disant :




Je me mettais en position avant de me rappeler de quelque chose :




Après quoi Bella enchaîna un direct du droit dans le sac de frappe.

Les coups s’échangeaient lentement mais surement. Le sac commençait à prendre peu à peu de l’élan et le véritable jeux allait bientôt pouvoir commencer. Alors que le sac se mettait à vaciller de l’un vers l’autre, le plus jeune des deux se mit à poser des questions. Enfin plutôt une envers la plus vieille, qui évoquait bien évidemment le ‘sujet’ qui les reliait tous ici dans cette organisation.

Les mutants, encore et toujours la même préoccupation qui occupait l’esprit des gens que l’on pouvait croiser ici. Mais bon il était normal pour un petit nouveau de vouloir se renseigner sur ses aînés. Plus particulièrement envers Bellatrix contre laquelle il s’entraînait. Et puis il faut dire que de son côté les seuls mutants qui finissaient tués, c’étaient sur ‘la table d’opération’. Pour parler proprement.




Je donnais un coup dans le sac.




Le sac revint et je frappais à nouveau.




Je ne pouvais m’empêcher de repenser à ceux que j’avais tuer quand j’étais sous couverture. Tikal bien évidemment ne s’était aperçut de rien. Autant les membres que leur chef, mais bon celui qui ne cessait de me revenir à l’esprit, était Shinobu Nori.




Je frappais de plus belle dans le sac quand il revint à mon niveau.




Un coup encore plus fort et le sac était lancé.




Le sac arrivait et avant de lancer le premier grand coup je dis :




Son poing se tendit et Bellatrix donna le coup de lancer.

Un éclat de rire. Pour la seconde fois le jeune garçon la fit éclater de rire et ce dès leur première. Ce qui était bien évidemment un exploit en soi. Ce qui était bien plus impressionnant était que le jeune Kiyoyuki avait non seulement sût lui tiré un rire des plus chaleureux, mais aussi tout son contraire. En effet le rire qui sortait en cet instant de la gorge de Bellatrix était des plus froid, cassant, sarcastique et moqueur.



Mon rire s’amplifia ainsi que mes coups et parades sur le sac.



Sourire en coin je ne pouvais m’empêcher de rire devant tant d’innocence. Ils avaient choper ce dégourdi je ne sais où sans lui avoir fait passé de test psychologique de ce type. Je trouvais ça tellement pathétique et représentatif de l’entreprise.



Je riais encore un peu tout en frappant quand venait mon tour.



Une parade et un coup.



Je lui jetais un coup d’œil et lançais :



Le pauvre gosse n’avait pas idée dans quoi il s’embarquait.



En parlant de pied je profitais d’avoir renvoyer le sac pour essayer de lui par-dessous une balayette rotative. Histoire de voir ces reflexes.

Ce gamin avait l’air sain d’esprit et une partie du cerveau de la Scientifique ne parvenait pas à comprendre pourquoi il s’était jeté comme ça dans la gueule du loup. Ici était certes un endroit meilleur que la rue. Sauf que s’engagé parmi les traqueurs était un contrat que l’on signait jusqu’à ce que la mort nous sépare de lui si on ne trouvais pas d’alternative. Ca sonne un peu comme un mariage. A la différence de ce dernier que vous ne pouvez en divorcé et garder la moitié des biens.

On pourrait associer le métier de Traqueur à celui de pute. On vend notre corps à notre boss qui nous exploite. Une fois qu’on commence on ne peu plus s’arrêté et même si on le voulait on sait qu’on a besoin de ce métier pour vivre. C’est un peu le cas de tout travail, sauf que personne n’envie le travail de Traqueur ou celui de Pute. On les fuit comme la peste car on sait les emmerdes que cela entraîne.




Le jeune homme esquiva l’attaque avec un salto arrière et renvoya de plein fouet le sac de sable en poussant dedans avec ses deux jambes. Je bandais les muscles de mon bars et frappais de toute mes forces en plein centre du punching-ball. Ce dernier ce plia presque en deux et son élan s’en trouva ralenti, il était presque aux arrêts et vacillait légèrement quand il repartie vers l’adversaire.




Je montrais la tête et le cœur.




Je rigolais et tentais de lui ébouriffé les cheveux bien que le sac soit entre nous. Je restais sur mes gardes des fois qu’il me le renvoie en pleine gueule.




Bellatrix se moquait gentiment de lui, mais ses paroles précédentes étaient très sérieuses. L’avenir du jeunot l’inquitait.