AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
informations
POINTS : 26
CITATION : I'm Prada & you're nada.
MESSAGES : 224
CRÉDIT : Matt ♥
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue16/196They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (16/196)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue29/29They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (29/29)
Amanda Hatsuyo
Amanda Hatsuyo
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016170-1411721135-md

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Ven 27 Juin - 22:28


NO MORE BLOOD NO MORE. ▬ MUSIQUE

Le corps qui s’affaisse contre un mur, un rare passant qui change de trottoir en grognant, illustrant au détail près le portrait d’une société de suspicion et de haine et non pas cet ensemble d’entraide rutilant que le gouvernement vante à tout va.
Amanda mourrait.
Elle tournait à droite, continuait cent mètres, poussant son corps dans ses derniers retranchements pour atteindre ikebukuro.
Elle avait retenu parfaitement son adresse.
Car si Amanda était quelque chose, c’était très certainement une maniaque égocentrée. Alors quand la liste de l’Heptagram était arrivée entre ses mains, elle s’était empressée de mémoriser parfaitement quel mutant pourrait un jour lui sauver la vie. Et c’était l’heure.

Curieusement, les fractures d’Amanda ne la faisaient que très peu souffrir.
Elle était même presque certaine que ses os se ressoudaient.  
En revanche, les cornes ne s’en allaient pas.
Les larmes salées dévalaient sur visage tuméfié alors que son esprit tournait à plein régime quand son corps, lui, se déliait. Elle pensait à ce qui risquait d’arriver si elle survivait.
Höder la tuerait.
Mais elle ne se laisserait pas faire.
Amanda était une battante.

Son corps tomba sur le pavage, éraflant encore un peu plus son épiderme salement abîmée.

Amanda était une battante.

Elle se releva et tourna à l’angle de la rue, son objectif en vue.
Elle pensait à Höder. Au terrifiant Höder. Elle pensait à Sebastien, à Amaya, à ... Wisdom. Elle pensait à Mei.
Mais plus que tout, comme une tourbe noire et gluante qui emplissait le moindre espace laissé vide de son crâne, Amanda pensait à Shangri-la.
Amanda pensait à sa vengeance.
Elle allait les dépecer.
Les étriper.
Les écarteler.
Les massacrer.

Son corps tomba finalement sur le pas de la porte de Sora, sans avoir pu sonner.

Ou alors elle allait juste mourir là.

La porte s’ouvrit brusquement.

Non.
Tous.
Elle allait tous les tuer.
(c) Gabitch sur AS




Blood
&
Shame




Revenir en haut Aller en bas
http://highway-to-utopia.blogspot.fr/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue142/188They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue25/25They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016305-1411721134-atl

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Ven 27 Juin - 23:38



another dead body yo
MUSIQUE
Départ pour Paris : H-7.
Pour la première fois depuis l'incident, vous êtes à la maison.
Le soulagement que tu éprouves à retrouver ces murs hantés t'est légèrement amer ; cinq ans. Cinq ans à détester ces pièces trop vides pour en arriver à regretter de les quitter, cinq ans qui n'ont pas suffi à te faire réaliser que cette villa silencieuse n'était pas ta prison mais ton refuge - et aujourd'hui, c'est certainement la dernière fois que tu franchis le seuil de ta petite chambre d'enfant, terne et désordonnée. Tu ne sais que trop bien que vous n'êtes plus en sécurité, que les fantômes qui reviennent et qui vous traquent inlassablement connaissent cette adresse, et pour cause : tu es celui qui la leur a donnée. Tu étais tellement naïf, à l'époque. Si innocent.

Il est quatre heures du matin.
L'aiguille avance sur le cadran, inexorable, décapitant consciencieusement minute après minute sans l'ombre d'un regret ; les siècles n'épargnent personne, dévorent les âmes et les chairs, consument les rêves dérisoires de ses pauvres esclaves. Damnés, aveugles, inconsolables. Tu vérifies nerveusement les chiffres qui s'étalent en caractère lumineux sur l'écran de ton téléphone portable, à intervalles réguliers, paniquant bêtement à l'idée d'être en retard à l'aéroport. Tu as conscience du fait que Sébastien est bien trop responsable pour vous permettre de rater votre avion, et pourtant, tu appréhendes - tu n'as jamais quitté la capitale, et tu es déchiré entre un trop-plein d'enthousiasme très enfantin et l'envie de te laisser tomber sur le parquet et d'y passer le reste de la matinée en position fœtale. Dans le doute, tu ne fais rien ; tu as rassemblé l'essentiel de tes affaires dans un sac à dos de qualité médiocre, comme le reste de tes possessions. A présent, il ne te reste qu'à tuer le temps, comme d'autres tuent leurs semblables - impitoyablement. Tu as allumé la télévision à quatre reprises, colorié la surface d'une feuille de classeur qui traînait sur la table basse, trié soigneusement les provisions qui risquaient de pourrir, ressassé mentalement le discours infernal tenu par ceux qui se prétendaient tes amis, encore et encore. Tu as beau t'efforcer de ne plus y songer, le visage dénaturé de James Winchester s'impose à ta psyché à chacune de tes maigres tentatives pour t'endormir : ses orbites déchirés, son teint livide, sa bouche ouverte sur un long gémissement qui n'en finit plus de résonner dans ta mémoire. Et puis le sang, le sang que tu as essuyé de tes mains tremblantes mais dont tu sens toujours la consistance poisseuse sous tes doigts, le sang qui te donne envie de vomir, qui te rappelle à quelles extrémités tu as été poussé.

Affalé de tout ton long sur le canapé, tu égrènes les secondes. Une, trente, cent, mille, tu perds le compte, tu recommences. Trois, vingt-huit, soixante-dix. Ton amant est à l'étage - peut-être qu'il dort, mais probablement que non. Tu as presque l'impression d'entendre sa respiration, mais il s'agit certainement de l'écho de ton propre souffle ; tu souris quand même, rassuré par l'idée que si tu l'appelais, il descendrait instantanément pour te prendre dans ses bras. Tu n'as pas à avoir peur, plus maintenant. D'ici peu, vous serez à des milliers de kilomètres, hors d'atteinte de ces ennemis qu'autrefois tu appréciais tellement, hors d'atteinte de la barbarie des traqueurs, des gangs, de Tokyo elle-même. Neuf, quatre-vingt, trois cent.

Une silhouette se dessine brièvement derrière la fenêtre qui te fait face.
Ce n'est presque rien ; juste une ombre qui tangue et qui disparaît une ombre parmi toutes les autres une ombre qui suffit à t'angoisser. Tu te redresses instantanément, en alerte - ce quartier est habituellement désert, a fortiori au milieu de la nuit. Tu t'avances vers la porte d'entrée, serrant les poings comme dans l'espoir de parer un coup imaginaire : tu pourrais crier, mais tu t'abstiens, tu te plaques au bois, effleurant le verrou. Si qui que ce soit s'avisait de s'infiltrer ici, tu n'hésiterais pas une seconde à le réduire à l'impuissance. Ils n'ont pas le droit. Ils n'ont plus le droit de vous abîmer. Tu ne laisseras plus jamais qui que ce soit détruire ce bonheur que tu as tant peiné à construire. Un impact sourd résonne, presque imperceptible, juste là, dehors. Tu agrippes la poignée, dans l'expectative, te crispes dans tes pseudo-préceptes de survie - tu voudrais t'écarter, te rouler en boule et oublier qu'il suffirait d'un pas de travers pour qu'on réduise à nouveau ton quotidien à néant. Mais tu ne peux pas, tu t'interdis d'être lâche.

Tu pousses brutalement le battant, prêt à administrer un uppercut sévère à l'éventuel tueur en série que tu t'attends à trouver - mais non, ce qui t'attend sur le seuil n'est pas en mesure de te blesser.
Ou ne l'est plus, tout simplement.

C'est une femme. Du moins, ce qu'il en reste.
Tu esquisses un pas en arrière, tes yeux écarquillés fixés sur le corps inerte qui gît à tes pieds, sur les plaies que tu devines plus que tu ne vois dans l'obscurité. L'odeur de l'hémoglobine te prend à la gorge, et tu recules encore - non. Non, pas encore, pourquoi. Pourquoi. Tu restes là, debout, perdu ; tu n'as pas la moindre idée de ce que tu es supposé faire. Tu as beau ne pas distinguer le visage de l'inconnue, tu es presque certain que tu ne la connais pas - et pourtant, c'est bien chez toi, et non pas qui que ce soit d'autre dans ta rue, qu'elle est venue agoniser. Tu ne crois plus aux coïncidences, pour l'excellente raison que tu ne crois plus en rien.

"- Sébastien ? lances-tu d'une voix blanche en jetant un coup d’œil suppliant à la cage d'escalier. Tu pourrais venir voir ?"

Efficacité dans les situations d'urgence : officiellement nulle.

codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue28/174They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue20/17They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016196-1411721136-tokyo

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Sam 28 Juin - 10:40

they say pointless people die
Amanda & Sora & Sébastien ★ Proses en #5988A4 ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
MUSIQUE – Une seule vie pour remplacer les milliers qui ont été arraché, humilié, profané. Amanda venait de recevoir sa sentence, sa punition. Sa punition, en soit, ne fut pas de souffrir. Ce fut de souffrir sans pouvoir mourir. Ce sera de souffrir éternellement.
Elle ne le réalisait peut-être pas, mais en tuant la race ennemie : elle offrait la délivrance après avoir bousculé ces pauvres âmes.

Et pourtant.
Pourtant tu n'arrivais pas à réaliser que cette forme aux lignes indécises et bossues, sanguinolentes, était Amanda. Amanda Hatsuyo s'était alors réduite à l'état d'un semi cadavre, gisant sur le pas de la porte sous les yeux d'un amant qui semble à peine bousculé par toute l'hémoglobine. Peut-être a-t-il suffisamment patauger dedans pour s'être accommodé à cette teinte rougeâtre à l'odeur de fer. Peut-être qu'il s'y est noyé, comme toi.

Du haut des escaliers, après avoir enfilé un t-shirt, tu te refuses à bouger. Parce qu'en dépit de ce faciès dont les traits sont déboussolés, tu sais y reconnaître l'allure de ta colonelle et ses cheveux qui faisaient certainement sa fierté.

- Merde. Siffles-tu entre tes dents en dévalant les marches.

Tu effleures l'épaule de l'adolescent, t'abaissant au niveau d'Amanda avant de passer tes bras sous ses genoux et autour de sa taille pour la porter. Tu ne discutes pas trop, tu n'expliques rien. En fait, tu n'y comprends rien.
Ta tête est dans un putain de blizzard.

C'est comme si, tout à coup, la menace venait à nouveau de répandre son joug dans vos cœurs.

Tu t'approches de la cuisine et repose cet amas de viande déchiquetée encore vivante sur la table, commençant à sortir diverses serviettes et allumant le robinet. Tu imbibes l'une d'elle, tentant de nettoyer ce visage qui semblait disparaître sous les blessures. Tu osais espérer que ce n'était jamais plus qu'un effet d'optique, mais non. Les coups étaient là, les ecchymoses, les déchirures. Il ne restait plus rien de ce visage qui attirait les hommes. Tu sens ton cœur se serrer.

- Sora, tu lèves les yeux vers lui, soigne-la, vite. Ton attention retourne vers ton supérieur aujourd'hui inférieur, c'est ma colonelle. Hatsuyo Amanda.

Tu tentes de discerner une marque, un signe pour te dire que ce n'est pas elle. Tes mirettes s'attardent sur ces deux formes cornues au-dessus de son crâne.

- Qu'est-ce que c'est que ça, bordel... ? Tu fronces les sourcils, c'est pas vrai.

Tu prends appui sur le comptoir et te frotte le visage.

Amanda Hatsuyo ne sera sans doute jamais plus apte à vivre entourée de paillettes. Elle n'aura jamais plus que ses démons tout autour désormais..
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 26
CITATION : I'm Prada & you're nada.
MESSAGES : 224
CRÉDIT : Matt ♥
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue16/196They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (16/196)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue29/29They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (29/29)
Amanda Hatsuyo
Amanda Hatsuyo
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016170-1411721135-md

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Sam 28 Juin - 11:18


NIGHTMARES ARE FOR CHILDREN WHAT MADNESS IS FOR GROWN UPS. ▬

Amanda sentit son corps se soulever et elle s’accrocha à son sauveur comme si sa vie en dépendait.
A vrai dire, sa vie en dépendait.
Elle ouvrit les yeux pour trouver le visage du traqueur de Nivral, sans grande surprise. Elle laissait s’échapper des ses lèvres un flot ininterrompu de paroles, toujours les mêmes.

▬ C’est Junpei Sato. C’est lui qui m’a fait ça. Eux. Eux tous. Shangri-La. Il faut les tuer. Je vais les tuer. Je vais les détruire. Je vais les anéantir.

Elle balbutiait ces mots à la chaîne, l’esprit embrumé par la douleur et la haine.
Lorsque son corps frêle tomba sur la table, elle lâcha un hurlement déchirant, se rendant pour la première fois compte de la douleur, l’adrénaline s’était dissipée.
Elle n’était qu’une boule de douleur, de souffrance et de ressentiment.
Elle sentait pour la première fois son visage détruit et son corps constellé de plaies. Elle sentait toute la douleur du monde condensée dans sa fragile enveloppe corporelle.

Sebastien disait des choses qu’elle ne comprenait pas.
Qu’elle ne cherchait plus à comprendre.

Il appliqua un linge humide sur l’une de ses plaies et tout son corps se tendit, son dos s’arqua de douleur et sa bouche s’ouvrit pour crier, son vite étouffé par la douleur de bouger ses lèvres.

Il se passa alors quelque chose auquel Amanda ne s’attendait pas.
Un son écœurant d’os brisés retentit alors qu’elle sentait ses côtes ses craqueler.
Toutes ses côtes.
Elle hurla à nouveau alors que les os percèrent sa peau pour sortir de sa cage thoracique et pointer vers l’extérieur, comme autant de lames menaçantes. Au sein même de sa poitrine, elle sentait les côtes désormais raccourcies repousser, s’allonger, se re-souder et enfin reprendre leur disposition naturelle, au dessous des os désormais dressés à travers sa peau.
La vision d’Amanda se brouillait et elle sentait sa conscience vaciller. Elle leva sa tête cornée vers sa poitrine et, sanglotant, su ce qui lui restait à faire. Elle arracha les six côtes qui sortaient de sa poitrine en pleurant.
Les os retombèrent au sol dans un cliquetis étourdissant.

Plus elle comprenait son nouveau pouvoir.
Plus elle le haïssait.

Amanda sombra dans l’inconscience.
(c) Gabitch sur AS




Blood
&
Bones




Revenir en haut Aller en bas
http://highway-to-utopia.blogspot.fr/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue142/188They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue25/25They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016305-1411721134-atl

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Sam 28 Juin - 12:12



another dead body yo
MUSIQUE
T'aimes pas ça.
T'aimes pas ça parce qu'au final peu importe combien tu cherches à fuir la pourriture humaine, c'est elle qui vient te trouver. T'as plus rien ; plus de pitié, plus de compassion. Il y a quelques mois à peine tu te serais précipité dans l'espoir d'alléger les souffrances de cette inconnue qui agonise à tes pieds - aujourd'hui, tu pourrais la regarder mourir. Tu te métamorphoses lentement en immonde petit égoïste uniquement préoccupé par son propre bien-être ; tu en as conscience. Tu as été conditionné. Tu ne vaux pas mieux que tous les autres. Tu restes immobile lorsque ton amant dévale les escaliers, te repousse doucement hors de l'encadrement, emporte le corps inerte de la jeune femme. Tu voudrais l'arrêter, lui dire que non, vous n'avez pas à vous impliquer dans une bataille qui ne vous concerne pas, que vous avez assez pris de coups, que vous allez partir de toute façon. Mais tu te tais, parce qu'il est un leader et que tu n'es rien - que tu n'es pas encore assez monstrueux pour exiger qu'il laisse mourir qui que ce soit. Trop de sang a déjà tâché votre quotidien, tu n'en veux pas. Tu n'en peux plus.

Sora. Soigne-la, vite, ordonne-t-il.
Tu observes les écorchures, devines les côtes brisées ; et puis ce visage déformé qui était certainement harmonieux autrefois, encadré par une chevelure souillée et emmêlée. La chair est brûlée, contusionnée - tu détestes cette situation, maudis déjà ces ecchymoses qu'on te commande de guérir. T'aimerais lui dire qu'on s'habitue à se faire tabasser ; parce que c'est vrai, t'as été à sa place. Mais elle t'entend certainement déjà plus alors tu restes muet, tu dévisages ton fiancé, impassible. C'est ma colonelle. Hatsuyo Amanda. Tu serres les dents - ça y est, tu as compris comment l'intruse s'est procuré ton adresse, et cette idée te dérange. Tu méprises les traqueurs, a fortiori ces hauts gradés qui ont cautionné le châtiment infligé à Sébastien, qui ont certainement raillé votre relation, qui ont abondamment sali ton nom, encore et encore. Celle-ci ne fait pas exception. Hatsuyo Amanda. Maintenant que tu discernes mieux ses traits déchirés, tu la reconnais ; tu entends presque son rire résonner dans ta mémoire, au beau milieu de la dénotation des canons de confettis qui pleuvaient par milliers sur les cadavres des combattants. Mais à l'époque, orgueilleuse et puissante, elle ne se serait jamais abaissée à supplier pour l'aide de qui que ce soit - à plus forte raison celle d'un misérable petit mutant à peine capable d'assurer sa propre sécurité.

Mais ce soir, elle ne vaut pas mieux que toi.
Tu t'avances d'un pas dans l'optique d'effleurer les cornes qui ornent son crâne. C'est une couronne qu'elle n'est pas en mesure de retirer, et l'ironie de la situation t'arracherait presque un rictus. Eux tous. Shangri-La, a-t-elle accusé, et tu enregistres aussitôt ce nom dans ton répertoire de gens à éviter à tout prix. Encore un mètre, et tu te tiens à côté de la table, penché au-dessus de ce fardeau qu'on t'inflige encore. Elle ne t'a pas adressé la parole, comme si tu n'existais pas ; et à ses yeux, c'est certainement le cas. Tu n'es rien d'autre qu'un matricule dans ses dossiers, le gosse aux pouvoirs de guérison. Tu aurais apprécié qu'elle te demande en personne de sauver sa peau, ou mieux, qu'elle te dise s'il te plait.

Tu recules brutalement alors que ses os percent son épiderme dans un abominable craquement et volent à travers la pièce, tintant contre le carrelage. Tu réprimes une grimace, passablement horrifié. Tu es quasiment certain qu'elle n'a pas fait exprès, mais dans le doute, tu jettes un coup d’œil paniqué à Sébastien avant de te rapprocher, plus prudemment. Elle s'est évanouie, sans doute. Tu serais bien en mal de la blâmer - l'inconscience est confortable, rassurante.

"- Si vous vous endormez maintenant, murmures-tu en plaquant ta paume à sa joue carbonisée, sans douceur, vous ne vous réveillerez pas. Tu t'installes à ses côtés, déglutissant péniblement alors que le flux familier fourmille sous tes doigts tremblants - tu as beau t'entraîner aussi souvent qu'on t'en laisse l'occasion, user de ta magie sur des cellules qui ne sont pas les tiennes t'est toujours douloureux. Ta deuxième main glisse sur sa cage thoracique, ressoudes les côtes, une à une. Tu pâlis, baisses la tête pour dissimuler ton regard vitreux. Tu vas prévenir quelqu'un, Sébastien ?"


codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue28/174They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue20/17They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016196-1411721136-tokyo

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Dim 29 Juin - 13:43

they say pointless people die
Amanda & Sora & Sébastien ★ Proses en #5988A4 ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
MUSIQUE – Shangri-La.
Tu avais pourtant une bonne mémoire, ce nom ne te disait absolument rien, ou simplement t'était-il insignifiant. Toujours est-il que ce groupe était à l'origine du massacre d'Amanda, la laissant sans doute à moitié morte dans la nature bien que tu ne cesse de te demander comment a-t-elle pu venir jusqu'ici ? Mais très vite tu te résignes à te dire que l'on ne peut rien cacher à cette organisation, surtout lorsqu'on en fait parti. Pourtant, il y a tellement de médecin de votre côté alors.. Pourquoi chez Sora ?
Tu reprends ta respiration, te concentrant sur les faits et gestes de ton amant qui s'attaque au tout. Dire que ça ne faisait que deux jours. Deux jours que vous quittiez votre bain de sang, et vous revoilà dans un océan écarlate, poisseux, rouge. Horriblement rouge. L'espace de quelques secondes, tu regardes autour de toi et te demandes si ces murs ont connu la paix.
Tu vas prévenir quelqu'un, Sébastien ? Tu lâches un rire assez gras. Prévenir qui, sérieusement ? Tu fuyais les Traqueurs depuis des mois, on t'avait imposé de rendre les yeux de James et tu t'étais fait agressé un peu plus tôt dans la soirée par un mutant, sur qui peux-tu réellement compté ? Mis à part chez Sora, tu ne vois aucune lueur d'espoir chez quiconque.

Tout à coup, un craquement. Des craquements, même. Le son des os qui claquent t'est insupportable et tu regardes la scène impuissant, horrifié. Les cris d'Hatsuyo t'arrachent des frissons immondes alors que le silence revient.

Tu te penches au-dessus de la colonelle, et tu dois avouer que tu serais presque satisfait de la voir dans une telle situation, elle qui se plaisait à te sermonner quant à ton échec à Atlantide.
Aujourd'hui, c'est elle qui échouait. Mais, ma foi, ta part d'humanité et de raisonnement t'empêchait de rester dans des songes aussi malsains, alors très vite tu te reprends.

- Je suppose que je n'ai pas le choix. Tu soupires avant de t'attarder sur ces deux cornes. Mais qu'est-ce que c'est que ça, bordel de merde ? Tu frottes ton visage. Ce n'est pas normal. Est-ce qu'ils t'auraient... transformée en mutante ?

Tes pensées vont plus vites que tes mots et sans attendre, tu t'éloignes et attrapes ton portable, composant le numéro d'un de tes collègues en espérant qu'il puisse t'aider à... tu ne sais pas. Tu ne sais même pas quoi faire, ni même ce que tu es en train de faire à un réel sens. Tu es déboussolé, fatigué. Et comme Sora, rien ne t'oblige à l'aider.
Vous êtes épuisés de courir après le bonheur.


Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 26
CITATION : I'm Prada & you're nada.
MESSAGES : 224
CRÉDIT : Matt ♥
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue16/196They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (16/196)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue29/29They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (29/29)
Amanda Hatsuyo
Amanda Hatsuyo
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016170-1411721135-md

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Sam 5 Juil - 10:56


DOWN. DOWN. DOWN THE RABBIT HOLE. ▬ MUSIC

Amanda sentait le goût métallique du sang qui emplissait sa gorge alors que ses paupières s’alourdissaient de seconde en seconde, l’emmenant ainsi de plus en plus profondément dans l’inconscience.
Mais elle savait que si elle s’endormait, elle ne se réveillerait pas. Alors elle luttait contre le sommeil. Elle se sentait comme Alice devant le terrier du lapin, hésitante à s’y engouffrer car elle savait que si elle y tombait, plus rien ne la ferait remonter à la surface.

Sora commence son œuvre de guérison.
Les côtes se soudent, le visage s’apaise quelque peu. C’est lorsque la douleur s’en va que l’on se rend compte de sa force et Amanda sanglote. Elle attrape de sa main droite le poignet du jeune homme qui est entrain de lui sauver la vie alors que rien ne l’y oblige et essaye tant bien que mal de le regarder dans les yeux, sa tête alourdie par les deux immenses cornes qui l’ornaient à présent.

▬ Merci. Et désolée. Je suis tellement... tellement désolée.

Les larmes mangeaient ses joues dévastées alors qu’Amanda, sans doute pour la première fois de sa vie, s’excusait sincèrement. Elle s’en voulait.
Elle s’en voulait d’avoir passé sa vie à se construire des barrières, de s’être hissée mentalement au dessus de tout le monde, d’avoir craché sur les mains tendues et les propositions. Elle s’en voulait d’avoir jeté Hiroito, persuadée dans son orgueil que c’était de sa faute alors que, qui sait, si elle avait été plus conciliante ils seraient heureux aujourd’hui. Elle s’en voulait d’avoir torturé Wisdom, qui maintenant hantait ses souvenirs, rêves et cauchemars. Elle s’en voulait d’avoir vécu comme elle l’avait fait.

Mais elle devait vivre comme cela un moment encore.
Juste le temps de recouvrer ses forces.
Et de se venger.

Le changement viendrait plus tard, il renaîtrait des décombres fumants de leurs corps désarticulés, comme la délicate rose qui éclot d’un tas de fumier.

(c) Gabitch sur AS




Blood
&
Bones




Revenir en haut Aller en bas
http://highway-to-utopia.blogspot.fr/
informations
POINTS : 149
CITATION : Il s'avança vers les tourteaux et posa une feuille ainsi qu'un stylo sur la table face au canapé.
MESSAGES : 902
JUKEBOX : everybody hurts (ça me fait rire je laisse)
FEAT : eren jaeger
CRÉDIT : matt
DATE D'INSCRIPTION : 15/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue142/188They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (142/188)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue25/25They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (25/25)
Sora Winchester
Sora Winchester
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016305-1411721134-atl

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Sam 5 Juil - 22:09



another dead body yo
MUSIQUE - La pièce commence à tourner.
Tu fronces les sourcils et tu serres les dents, réprimant de pitoyables sifflements ; sous tes doigts, les brûlures se dissolvent, la peau se reconstruit. Tu as l'impression que chaque côte que tu répares à votre invitée surprise se plante dans ton dos, laboure ton corps fragilisé comme autant de griffes - et pourtant, tu ne t'arrêtes pas, insufflant toute la force dont tu disposes dans ce flux bénéfique que tu as si longtemps considéré comme une malédiction. Sébastien te parle, mais tu n'entends plus réellement ; sa voix est lointaine, effacée par l'acouphène qui prend de l'ampleur à tes oreilles, mais elle suffit à te rasséréner. Tu lui jettes un coup d’œil éperdu alors qu'il s'écarte de la table, transformée pour l'occasion en surface de travail, ersatz pitoyable de bloc opératoire. Tu concentres tes pouvoirs, mais ton esprit est ailleurs ; tu penses à la France, à ces billets d'avion qui t'attendent, aux minutes qui s'écoulent impitoyablement. Tu penses à son sourire et ses étreintes, à cette nuit passée sur le toit de l'hôtel la veille. Tu penses à tes rêves controversés et contradictoires, et l'espace d'un instant ces chimères te paraissent bien dérisoires - entre tes mains, une jeune femme se meurt. Peut-être que si tu l'avais abandonnée sur le pas de ta porte, elle serait déjà partie, et demain, un nouveau cadavre aurait fait la une des journaux. Peut-être que si tu t'écartais, c'est au beau milieu de ta cuisine qu'elle fermerait les yeux pour la dernière fois. Peut-être ; mais encore une fois, les bons sentiments l'emportent.

Merci. Et désolée. Je suis tellement... tellement désolée.
Ses doigts tremblants se referment sur ton poignet, et son regard cherche maladroitement le tien - elle pleure. De douleur, et certainement de honte - peut-être de reconnaissance aussi, quelque part. Tu ne te dégages pas, serrant brièvement sa paume. Elle ne ressemble en rien à la jeune femme sublime et triomphante qui sautillait d'excitation aux côtés des canons : adieu créature insensible et cruelle, adieu faux airs mesquins et préoccupations bassement matérielles, adieu Amanda, parce qu'aujourd'hui, tu es morte quand même. C'est sous le signe de l'humanité que tu renais ; phœnix dans ton abnégation. Tu te laisses tomber sur une chaise, effleurant une fois de plus le visage que tu t'efforces de recomposer : tu peux reconstituer ses traits faussement angéliques, mais tu n'as pas les moyens de rassembler les fragments de son âme qui lui ont été arrachés. Tu peines à respirer, mais qu'importe ; à présent, tu n'agis plus simplement parce que ton amant te l'a ordonné. Tu te penches, dévoues le peu de forces qu'il te reste à consolider sa cage thoracique - ton coeur s'emballe, cogne contre ton propre torse comme dans l'espoir de s'en échapper.

"- D'accord, murmures-tu pour toute réponse, calmement, après un instant de silence. C'est bientôt terminé. Tu t'interromps, prends une profonde inspiration. Est-ce que vous seriez capable de décrire ceux qui vous ont attaquée ?"


codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 26
CITATION : I'm Prada & you're nada.
MESSAGES : 224
CRÉDIT : Matt ♥
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue16/196They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (16/196)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue29/29They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (29/29)
Amanda Hatsuyo
Amanda Hatsuyo
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016170-1411721135-md

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Dim 6 Juil - 10:01


KNIFE. ▬ MUSIC

Amanda sentait ses plaies se refermer, les lèvres de peau se collant l’une à l’autre pour ne faire plus qu’un, une seule et même surface lisse de toute imperfection. Elle sentait ses os qui se soudaient, grâce à Sora mais aussi étrangement, grâce à sa nouvelle malédiction.
Quand son corps sembla retrouver son intégrité quasi-totale, Amanda se sentait comme dans un brouillard. Comme s’il lui manquait un organe ou pire, un sens. La douleur était devenue tellement familière qu’elle en était devenue dépendante. Elle était en état de manque.
Et puis Sora demanda une description.
Amanda ne le regardait pas, pas plus qu’elle ne regardait Sebastien. Elle fixait le plafond, aucune expression au visage.

▬ A jamais. Ils seront toujours gravés là.

Elle pointa son crâne fraîchement retapé.

▬ Après tout s’ils ne l’étaient pas, comment me vengerais-je ?

Elle laissa échapper un rire rouillé. Comme si son corps désarticulé avait préféré oublié cette capacité, estimant que jamais plus elle n’en trouverait usage.
Ses lèvres étaient craquelées et sa langue pâteuse mais elle parlait.

▬ Il y a leur chef. Junpei Sato. C’est lui qui m’a dupé. C’est lui qui m’a fait... elle désigna les osselets éparpillés sur le sol de la cuisine. Ça. Mais ils étaient nombreux, tous plus psychopathes les uns que les autres. Ils m’ont... Ils ont...

Ses yeux restaient fixés au plafond sans exprimer la moindre émotion mais ils s’emplirent de larmes, baignant son beau visage stoïque de sel. Sa langue semblait avoir fait un nœud dans sa gorge, l’empêchant de s’exprimer, bloquant les mots juste sur le bord de ses lèvres.

▬ Ils m’ont détruite. Un par un. C’était comme un jeu. Y’avait même des gamines. Des sales gamines de merde. Je vais les tuer. Je vais les tuer comme jamais j’ai tué quelqu’un. Je vais tellement prendre mon pied que ça va tout effacer. Tout. La moto. Les poignards.

Un petit silence.
Ses yeux se tournèrent enfin vers Sora. Elle était toujours figée dans la même expression neutre, une indifférence apparente au visage pour masquer la tempête intérieure. Pourquoi, pour preuve du tumulte qui agitait son âme, ses cornes semblèrent s’allonger de quelques centimètres.

▬ Le viol.

Sora n’avait jamais vu autant de haine dans le visage de quelqu’un.
Et si un regard avait pu tuer, Tokyo aurait été rayé de la carte dans la seconde.

Amanda se releva brusquement, grimaçant de douleur et se mit à fouiller dans les tiroirs jusqu’à trouver un bloc note et un crayon. Elle eut un sourire fou.

▬ Profitons du fait que ma mémoire, elle n’ait pas été massacrée.

Et elle dessina.
Le visage de Junpei, d’abord. Puis celui de Sayeko, avec son doux visage angélique. Rin, innocent d’apparence. Madotsuki et cette lueur de dure folie dans son regard. Anathasia qui suintait la faiblesse et le besoin de faire ses preuves. Broadway. Les traits se faisaient plus épais alors. Une moustache sombre, le regard porcin. Et puis venait Anarchy.
Le crayon resta suspendu au dessus du papier, incapable de tracer le moindre trait. Elle n’y parvenait pas. De rage, elle brisa l’objet entre ses doigts avant de murmurer à voix basse.

▬ De toute façon, qui a besoin de voir ton vieux visage ? Tu ne ressembleras plus à rien quand ton tour sera venu. Tout ce qui compte est que tu sois gravé dans ma mémoire.

Mémoire salie.
Corps souillé.
Vengeance aiguisée.
Amanda était un poignard.

(c) Gabitch sur AS




Blood
&
Bones




Revenir en haut Aller en bas
http://highway-to-utopia.blogspot.fr/
informations
POINTS : 143
MESSAGES : 1047
FEAT : rivaille - snk
DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue28/174They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (28/174)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue20/17They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (20/17)
Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016196-1411721136-tokyo

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Dim 6 Juil - 10:29

they say pointless people die
Amanda & Sora & Sébastien ★ Proses en #5988A4 ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
MUSIQUE – C'est dans ce genre de situation que tu te rends compte que, peu importe la puissance de tes bras et de ton esprit ; tu es incapable de venir en aide pour sauver qui que ce soit. Tu ne sais pas refermer les plaies, guérir les maux, tu sais juste regarder, l'échine courbée et les yeux bas, silencieusement dans un coin de la pièce. Si la haine devrait t'emparer, tu sembles plus épuisé qu'autre chose, blasé par tout ce sang, tous ces os éparpillés sur le sol. Tu cherches à t'approcher de Sora pour poser ta main sur son épaule, pour l'encourager, lui faire tenir le coup, mais dès que ton pied heurte une côte, tu te rétractes, allant automatiquement te réfugier contre le plan de travail de la cuisine.
Et tu rebaisses la tête, sans savoir quoi faire.

Tu écoutes le maigre discours d'Amanda, plein de haine, plein de poison, plein de poignards. Les mots sont durs à entendre, ils n'ont même pas de sens entre eux, alors tu te demandes si elle n'a seulement pas perdu la tête. Mais non. Non, l'humanité, elle, a perdu la tête. Et elle le fait subir.

Tu soupires, regardant le bloc note du coin de l'oeil jusqu'à en reconnaître les traits.

- Elle. Tu t'approches, le son des os sur le carrelage se heurtant t'arrachant une grimace de dégoût. Votre maison étaient les catacombes. Elle, elle était à Atlantide. dis-tu en pointant la silhouette aux cheveux clairs, Tch. Je savais que j'aurai dû la tuer quand je suis arrivée. Dis-tu en te souvenant de ce coup que tu lui as assigné entre les côtes.

Tu te frottes le visage.

- Mais si tu te lances dans une tuerie, tu finiras par te faire tuer. Lances-tu sèchement. Tu t'es fait capturée une fois, c'est déjà beaucoup pour quelqu'un de ton grade, n'empire pas la situation. Soupir. Je sais ce que c'est, la torture et le viol, et crois-moi, te venger seule face à un gang visiblement hors de contrôle est une mission impossible. Tu plaques tes paumes sur la table. Regarde sérieusement comment t'es. T'as deux putains de cornes sur le crâne, tu comptes passer les portes du QG comment ?!


Revenir en haut Aller en bas
informations
POINTS : 26
CITATION : I'm Prada & you're nada.
MESSAGES : 224
CRÉDIT : Matt ♥
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2013

FICHE PERSO
XP:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue16/196They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (16/196)
PV:
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Left_bar_bleue29/29They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty_bar_bleue  (29/29)
Amanda Hatsuyo
Amanda Hatsuyo
They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral 1413016170-1411721135-md

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty
Dim 3 Aoû - 14:46


KNIFE. ▬ MUSIC

▬ Tu t'es fait capturée une fois, c'est déjà beaucoup pour quelqu'un de ton grade, n'empire pas la situation.

Amanda failli lui sauter à la gorge.
Comme si elle ne savait pas déjà qu’elle s’était faite humilier ce soir là. Mais elle ne dit rien, elle laissa les paroles glisser sa haine comme autant de gouttelettes sur un nénuphar. Pourtant ses mots lui firent entrevoir quelques réalités, au travers du voile de sa colère.
Elle ne pouvait pas se venger seule. C’était un fait qu’elle pouvait difficilement parer.
Ensuite, elle avait deux cornes au visage et elle travaillait à détruire les mutants. Incompatibilité douteuse.

La jeune femme bondit dans la cuisine, ouvrant frénétiquement les tiroirs avant d’extirper un couteau à pain de la taille de son avant bras. Elle posa sa tête sur le plan de travail et, avant que Sora ou Sebastien ne puisse s’exprimer, elle entreprit de se scier les cornes, ne laissant que deux excroissances plus ou moins planes. Il y avait des éclats et de la poudre d’os un peu partout mais elle s’en fichait. Elle tenait entre ses doigts les deux objets qui lui servaient auparavant de couronne.

▬ Elles vont repousser, lâcha-t-elle. Elle en était certaine. A la moindre contrariété, je sens qu’elles vont revenir. Foutue mutation putain de merde.

Elle balança ses cadavres de cornes sur la table de la cuisine et continua.

▬ Je ne pourrai pas me venger seule, non. Mais je connais des gens, j’en trouverais. Je ne serais pas seule. Vous m’avez déjà bien trop aidée et je ne l’oublierai jamais, sachez le.

Silence.

▬ Je vous demanderais juste, non, vous supplierais, de ne jamais parler, à qui que ce soit, de... ça, cracha-t-elle en désignant les cornes. Je ne veux pas vous accaparer plus longtemps, je dois aller chercher l’argent que j’ai caché, je suis sensée être morte. Merci pour tout. Vraiment.

Elle enserra dans ses bras le corps tendu de Sébastien et fit de même avec Sora. Elle le connaissait à peine et déjà, elle lui devait la vie. Elle détestait ça.

▬ Je crois que vous devez partir. Vous avez raison, éloignez vous de ce merdier. Seulement sachez que quand vous reviendrez, tout ne sera peut-être pas changé, mais l’air risque d’avoir ce soupçon de souffre qui accompagne l’ouverture des Enfers. Les bouddhistes disent « Trois choses ne peuvent rester à jamais cachée : le Soleil, la Lune, la Vérité. » J’y ajouterai la vengeance quand j’en aurais fini avec eux.

Et elle claqua la porte derrière elle, déjà rongée par la gêne de leur avoir demandé un tel service. Mais elle effacera son ardoise, elle le savait. Amanda Hatsuyo ne devait jamais rien à personne bien longtemps.

The Sun.
The Moon.
The Truth.
Revenge.


(c) Gabitch sur AS




Blood
&
Bones




Revenir en haut Aller en bas
http://highway-to-utopia.blogspot.fr/
informations
Contenu sponsorisé

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

They say pointless people die. ▬ Famille De Nivral

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Sport en famille • Noriko
» Ugh, people. vs Anasthasia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gamble&Decadence :: DOUBLE DIMENSION :: G&D BEFORE-