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 it's tough to be a god Δ seiji

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CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire)
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DATE D'INSCRIPTION : 31/07/2013

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Miu Aisaka
Miu Aisaka
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Mer 30 Juil - 1:19



fearlessly we face the great unknown
all this time we wander on our own
away we go away we go away we go


MUSIQUE • Il est quatorze heures de l'après-midi, et il fait trop beau pour travailler.

L'été bat son plein, à présent - le soleil brille, les moustiques sucent le sang des citoyens, et si tu n'étais pas assignée à un building situé au beau milieu de Tokyo, tu es presque certaine que tu pourrais entendre les cigales chanter. Cette idée t'amuse ; tu as tôt fait d'imaginer toute une collection de criquets se produisant sur les scènes de Broadway, chapeaux melons, quadrillons de danse organisée et cannes miniatures en prime. Tu es affalée sur le bureau Ikea que, dieu merci, tu n'as pas du monter toute seule, passablement désœuvrée : Mushido Nakamura n'est pas là. Une affaire urgente, a-t-il dit, avant de quitter vivement la pièce, tout en muscles et détermination. Tu ne l'as pas retenu - premièrement parce qu'il ne t'en a pas laissé le temps, et deuxièmement parce que tu n'es pas encore tombée assez bas pour le supplier de te distraire. Tu es assez grande pour te trouver une occupation toute seule, et le respect que tu as pour ton supérieur, aussi nuancé soit-il par tes sentiments et leur manque aberrant de professionnalisme, te retient encore de le qualifier de bouffon ; ce que d'ailleurs, il n'apprécierait probablement pas.

C'est dans cet état d'esprit que tu finis par te lever, accordant un coup d'oeil mélancolique à l'attaché-case de ton petit ami, abandonné au pied de son fauteuil. Tu envisages un instant d'aller t'asseoir à sa place et de tournoyer sur toi-même pour le reste de la journée, mais non, décidément, il doit y avoir plus récréatif que de te transformer en toupie (et vraisemblablement de finir par vomir sur les papiers confidentiels du PDG de Motors District). Tu soupires, agrippes l'east-pack élimé à motifs floraux qui contient l'intégralité des effets personnels que tu t'es permis d'emporter en quittant précipitamment la maison il y a six jours de cela - il est lourd, et pas franchement en excellent état. Il serait temps que tu investisses dans un autre sac à dos, mais la simple mention d'un après-midi shopping suffit à t'assommer pour trois bonnes semaines. Ugh.

C'est sur cette pensée terriblement réjouissante que tu refermes négligemment la porte derrière toi, un sourire sardonique se dessinant sur ton visage : c'est décidé, aujourd'hui, tu iras voir Seiji.

•••
Seiji, c'est ton pote.
Bien qu'il ne soit certainement pas du même avis ; tu le devines à son expression consternée lorsque tu franchis la porte du garage, comme tu l'as fait régulièrement ces six derniers mois. Tu prenais un malin plaisir à troubler la plénitude de ce petit mécano courtois qui semblait pourtant déterminé à se dévouer à sa tâche - tu parlais fort, tu bousculais allègrement ses outils, et, lorsque l'envie t'en prenait, tu ruinais littéralement ses efforts à néant. Avec malice, mais sans cruauté - parce que Seiji, tu l'aimais bien. Peut-être même plus que bien. T'aimais bien sa façon de sourire, et sa façon de se taire, sa façon de te faire comprendre que t'avais rien à foutre dans ses pattes sans essayer de te dégager. T'aimais bien sa façon de bouger et son application imperturbable, t'aimais bien les quelques mèches sombres qui lui tombaient sur le front, rendues moites par la sueur. T'aimais bien ses intonations, et son regard toujours un peu ailleurs. T'aimais bien, ouais ; mais bien entendu, tu ne le lui as jamais dit. Après tout, à l'époque, tu ne te serais jamais permis d'outrepasser les limites que tu avais soigneusement fixées. A l'époque, tu étouffais tes sentiments avant même d'avoir appris à les formuler. A l'époque, tu n'avais pas le droit de t'attacher, et encore moins de plaire - pourtant, Mushido a tout changé.

Tu secoues vivement la tête, chassant l'image de votre premier baiser.
Tu es assise par terre, un casse-tête particulièrement ardu entre les mains - tu n'as jamais réussi à le résoudre, et franchement, ça te contrarie. A mi-chemin entre le puzzle chinois et le rubik's cube, c'est beaucoup trop pour un humble mortel comme toi, aussi formidable sois-tu. Tu laisses échapper deux ou trois couinements de frustration, reportant finalement ton attention sur l'homme qui se tient devant toi - Seiji, Seiji, Seiji. Tu es là depuis une bonne demie-heure, mais rien n'y fait, la splendide voiture sur laquelle il travaille l'intéresse définitivement plus que ton auguste présence. A ce rythme, tu vas finir par le faire renvoyer sans autre forme de procès.

"- Seeeeeeeeijiiiiiiiii, l'apostrophes-tu dans un gémissement plaintif, défaisant d'un geste habile les élastiques qui retiennent tes cheveux. Quelques mèches bleues tombent sur tes épaules. Je m'ennuie. Distrais-moi, au lieu de lécher ta carrosserie, ou je ne sais trop ce que tu es sensé faire. Tu pinces le cercle de caoutchouc entre deux doigts, l'envoies adroitement claquer dans la nuque de ton interlocuteur. Ca faisait longtemps que tu ne m'avais pas vue. Tu pourrais au moins avoir la décence de faire semblant d'être content de me retrouver."

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Seiji Omura
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Mar 5 Aoû - 22:57

I CHOOSE A MORTAL LIfE
It is mine to give to whom I will. Like my heart.

S'évader. Sortir de la réalité pour s'éparpiller en mille morceaux dans l'air, tout juste bercer par la brise de l'utopie. Un échappatoire de l'ennuie mortel du quotidien. Un échappatoire pour tout. Oublier un instant ce qu'on était en train de faire pour se créer une bulle imperméable dans un monde propre à sa conscience.
C'est ça que t'aimes, cette deuxième apparence que tu te donnes du monde, bien qu'artificielle et seulement connue de toi. Mais tu t'en fiches, t'aimes juste ça, rêvasser entre midi et deux. Deux heures de pause avant de retrouver le même rythme de travail. Monter, démonter, remonter, fabriquer, assembler, tester, nettoyer. C'est répétitif mais ça te déplait pas, t'y réfléchis plus vraiment, sûrement lobotomisé par l'habitude. Un automatisme. C'est peut être pour ça que tu profites des imprévues, des aléas et des éléments perturbateurs. Surtout des éléments perturbateurs.


✖✖✖


Une demi heure.
Une demi heure que tu supportes les couinements d'un animal blessé, les soupirs d'une petite fille capricieuse, les bruits de son insupportable jouet résonner dans tes oreilles. Tu vas devenir fou. Enfin, ça, c'est ce que tu te dis à chaque fois, mais tu le deviens jamais. Miu a beau t'agacer, n'être qu'une éternelle enfant à tes yeux qui demande sans cesse de l'attention, jamais tu ne te mettrais en colère contre elle. Elle a cette bonne humeur constante, cette aura de joie qui lui colle indéfiniment à la peau. T'aimes bien l'entendre t'appeler quelque part, même si tu le nies un peu par des froncements de sourcils, des avertissement muets. Ça t'amuse, ses façons d'attirer, ne serait-ce qu'une once, ton intérêt. Mais tu snobes. Depuis toujours, depuis que tu la connais, depuis qu'elle fait ça. Tu l'ignores un peu plus à chaque tentative. Par moment, tu laisses un souffle désespéré s'échapper de tes lèvres, un léger grondement de ta gorge. Tu la grondes du regard mais rien de plus. T'as du respect pour elle, mais tu ne lui as pas dit, tu ne lui dis pas et tu ne lui diras certainement jamais. Parce que t'es comme ça Seiji. C'est aussi peut être pour la punir de venir te déranger alors que tu travailles. Tu n'as pas le droit de perdre du temps et elle, elle n'a pas le droit de nuire à ce que tu fais. Mais tu t'en fous, parce qu'au fond ça te diverti, que tu y as pris goût et que dans cette cour là, Miu est la seule à te différencier du rôle de l'ectoplasme inutile. La seule à savoir qui tu es, la seule à t'appeler par ton prénom et à le retenir. La seule à prendre la peine de venir te voir. La seule à te montrer un semblant d'affection par de pitoyables essais souvent voué à l'échec ou à une ignorance la plus totale de ta part. Plutôt cruel mais t'apprécies le fait de te faire un peu désirer par cette gamine bien que tu ne sois certainement qu'un divertissement comme un autre pour elle.
Bah, qu'est-ce que t'en as à foutre, ça te donne l'illusion d'avoir une once d'importance.

« Désolée petite princesse, tu sais comment ça marche. Je peux pas te divertir comme une nounou, je dois bosser. » tu lui réponds en t'essuyant les mains avec un chiffon.

Tu jettes un regard au magnifique bolide dont tu viens de finir la révision en poussant un soupir fatigué bien que tu sois plutôt satisfait du résultat avant de te tourner vers la demoiselle. Tu sais que ta réponse ne lui a sûrement pas plu et au meilleur des cas, elle ne s'en cachera absolument pas. Justement, plus elle est mécontente, plus elle te le fera comprendre. Ou plus elle te fera chier, c'est plus juste comme mot.  
Un pas, deux pas, tu t'arrêtes, jette le chiffon et pose une main sur la tête de la petite princesse. Tu esquisses l'ombre d'un sourire, le temps d'une demi-seconde peut être, tu sais pas trop et tu ne t'attardes pas sur ça. Tes doigts se séparent ensuite pour se fondre dans ses longs cheveux bleus que tu démêles un peu avant de te pencher un peu exagérément vers elle. Comme tu le ferais avec une enfant.
Il n'y a aucune différence entre un enfant et cette fille.

« Ça me fait plaisir de te voir, t'étais passée où ? T'en as mis du temps avant de revenir. »


Froncement presque inquiet de sourcils. Ta main quitte sa chevelure pour revenir le long de ton corps, ballante, et tu coules ton regard vers la porte ouverte de l'atelier. Il fait beau aujourd'hui, sans que le chaleur soit pour autant insupportable. Un temps idéal pour sortir en décapotable faire un tour, défier le compteur et jouer avec l'adrénaline. Nouvelle ombre d'un sourire improbable. Une idée qui plairait à tout le monde, pour une fois.

« Allez, monte. On va faire un tour, petite princesse. »


Tu sais pas vraiment depuis quand tu l'appelles comme ça, mais ce surnom lui va bien.
Ton corps se glisse lestement dans le véhicule et tu ouvres depuis l'intérieur la porte côté passager avant de démarrer, t'avançant lentement jusqu'à Miu pour qu'elle te rejoigne.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL


Dernière édition par Seiji Omura le Dim 10 Aoû - 13:02, édité 2 fois
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CITATION : [20:55:52] @ Miu Aisaka : Tu es très beau Mushido (je laisse ça me fait rire)
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Miu Aisaka
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Mer 6 Aoû - 1:13



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AWAY WE GO • Tu n'as plus tellement l'occasion de te comporter comme une misérable gamine pourrie gâtée, à présent - les après-midis heureuses passées à empiler des dominos dans les hangars et espionner allègrement la vie privée de ton prochain sont loin derrière toi, remisées avec ton anonymat & ta petite vie paisible. Aujourd'hui, en dépit de ton allure désespérément enfantine, tu es quelqu'un d'important ; en retrait, dans l'ombre de Mushido Nakamura, tu joues avec le pouvoir comme certains jouent avec le feu & comme autrefois tu jouais avec le cœur des gens - prudemment, mais sans une once de compassion. Quelque part, l'empire financier dont tu soutiens paresseusement la construction n'est pas très différent des châteaux de cartes que tu affectionnais autrefois : il suffirait d'un mouvement de travers pour que l'édifice s'effondre, t'enterrant impitoyablement sous les gravats de l'existence qui est devenue la tienne. Mais aujourd'hui, ne serait-ce que pour quelques heures, tu redeviens l'employée irresponsable & peu dégourdie qui déréglait systématiquement la photocopieuse et empoisonnait l'étage tout entier en renversant du curcuma dans le thermos de café - tu redeviens enfant & tempête, électron libre & désastre ambulant, parasite & déraisonnable. Adieu, le sourire surfait des hôtesses d'accueil qui vendraient père et mère pour être à ta place, adieu, le confort guindé des salles de réunions où flotte toujours une odeur infecte d'aftershave, adieu, les montagnes de paperasse qui n'intéressent plus personne depuis longtemps, adieu. Adieu l'étiquette de la petite secrétaire si sage & si soumise qui garde le silence pendant que le patron parle ; tu es immatriculée conquise et déférente par les plus polis de tes détracteurs depuis la première fois que tu es apparue au bras du directeur. Pourtant, tu es tellement plus au-delà d'une telle servilité - il suffirait d'un mot de ta part pour anéantir le confort médiocre & pathétique dans lequel ils se complaisent tous.

Tous, sauf peut-être Seiji.
C'est précisément pour cette raison que tu te retrouves assise par terre sur le sol d'un garage minable à chercher par tous les moyens à attirer son attention - tu sais bien que tu n'es rien d'autre qu'un insupportable moustique bleu et bruyant dans son humble écosystème, et pourtant, tu reviens à chaque fois, comme muée par le désir de retrouver le monde austère & un fertile de ce prolétariat auquel, souvent, tu as encore l'impression d'appartenir. Quelque part, l'importance que tu lui accordes est une élection : tu l'as choisi - ce n'est plus un homme, c'est un symbole. Le rappel implacable que même le travail le plus acharné ne mène pas toujours au sommet ; d'un côté, il te ferait presque de la peine. Tu as parfois l'impression qu'en dehors de ce job épuisant & modeste de mécanicien sans prétention, Seiji n'a rien. Plus d'idéaux, plus de rêves, plus de cause au nom de laquelle lutter - à quoi bon vivre, dans de telles conditions ?

Désolé petite princesse, tu sais comment ça marche.
Tu lèves vivement la tête, tes yeux écarquillés - tu as tendance à abhorrer les surnoms, à l'instar des diminutifs, que tu qualifies d'insultes à ta fierté. Cependant, le choix des termes te plaît : tu poses soigneusement ton casse-tête sur un plateau métallique abandonné à ta gauche, un sourcil élégamment arqué à son adresse. C'est bien la première fois depuis que tu l'as rencontré, au cours de l'une de tes explorations hebdomadaires de la société il y a quelques mois de cela, que ton interlocuteur de fortune fait preuve de la moindre affection à ton égard - et évidemment, cette évolution inattendue n'est pas pour te déplaire. Je peux pas te divertir comme une nounou, je dois bosser. Tu réprimes un soupir passablement exaspéré. Tu sais bien qu'il n'est pas en position d'adapter ses horaires à son bon plaisir comme tu te permets de le faire ; dans une entreprise aussi élitiste que Motors District, il n'y a pas d'autre alternative que de faire ses preuves ou de prendre la porte.

Après quelques secondes de silence, Seiji se détourne finalement du prototype flambant neuf sur lequel il travaille vraisemblablement depuis bien avant ton arrivée pour s'avancer dans ta direction - un pas, deux, puis ses doigts qui glissent dans ta chevelure soyeuse, replaçant quelques mèches rebelles. L'espace d'un instant, tu as réellement le sentiment d'avoir de nouveau neuf ans ; s'il avait été question de n'importe qui d'autre - à l'exception de Sae et de Mushido - tu te serais certainement offusquée d'une telle familiarité. Pourtant, tu restes immobile, jaugeant attentivement l'expression de ton collègue : tu es presque sûre d'avoir deviné un sourire, juste là, derrière le masque.

Ça me fait plaisir de te voir, t'étais passée où ?
T'en as mis du temps avant de revenir.


Tu ne bouges toujours pas, méditative - tu as traversé tellement d'événements plus surprenants les uns que les autres dans les deux derniers mois que tu ne saurais pas par où commencer. Les ordres établis ont été bouleversés, les uns après les autres, comme autant de quilles sur une piste de bowling ; et aujourd'hui, c'est au milieu de ce chaos que tu règnes, plus forte & plus belle & plus vivante que tu ne l'as jamais été. Il s'éloigne, et un léger rictus de satisfaction déforme tes jolis traits - finalement, il avait effectivement remarqué ton absence. Finalement, tu ne le déranges pas autant qu'il semblait déterminé à te le faire croire. Finalement, peut-être que si les choses avaient été différentes, tu aurais pu faire partie intégrante de son quotidien. Allez, monte. On va faire un tour, petite princesse. Tu t'arraches à tes réflexions, reportant ton regard électrique sur lui juste à temps pour réaliser qu'il vient de monter dans la splendide décapotable qui te tenait lieu de rivale depuis près d'une demie-heure - et qu'il démarre déjà, t'indiquant l'accès au siège passage. Tu te redresses vivement, ravie : enfin, il se passe quelque chose d'amusant. Tu bondis sur les coussins de cuir souple, claquant la portière derrière toi ; une lueur nouvelle illumine tes iris, plus joyeuse & éveillée qu'auparavant, alors que tu tournes la tête en direction de celui qui, à la réflexion, est certainement l'un des seuls amis que tu as.

"- Je commençais à croire que tu ne me le proposerais jamais, lances-tu d'un ton pétillant, l'ébauche d'un sourire plus sincère flottant sur ton visage alors que tu jettes un coup d'oeil admiratif à l'autoradio - il y a tellement de boutons que tu n'es même pas certaine de savoir comment une telle machine fonctionne. Tu n'as jamais possédé de voiture - tu te demandes si Mushido en a une de ce genre. Pour te répondre, je me consacrais à mon travail. Tu sais sûrement que j'ai obtenu une promotion ? Tu t'interromps, te mordilles la lèvre inférieure, pensive. Il y avait énormément de choses à mettre en place, et je manquais de temps pour venir t'empêcher de bosser. C'est un peu plus stable, maintenant. Tu fais une nouvelle pause, secouant la tête comme pour en chasser tes considérations professionnelles et ennuyeuses, reprends avec plus d'enthousiasme : Seiji, je veux voir la mer.

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Mer 6 Aoû - 12:33

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Tu t'enfonces dans le fauteuil en cuir, lâchant un long soupir de bien être. Un moment de répit, juste un moment. Une nouvelle évasion qui te laisserait un peu pantelant, comme d'habitude. Mais cette fois tu ne veux pas être seul, tu veux entrainer cette fille avec toi, dans ce monde qui t'est propre. Tu veux lui faire découvrir tes pensées, tes rêves, tout en silence. Un instant onirique tu partages un peu pour la première fois, parce que t'es heureux, et que c'est une raison qui te suffit. La raison de ton malaise ces derniers temps, tu sais bien que c'est à cause de la solitude qui t'étouffait étrangement. Pourtant t'as jamais été plus sociable que toi, tu viens jamais à la rencontre des gens, t'attends toujours que ça soit eux qui viennent. Sauf que là, , ça faisait longtemps que personne n'était venu. Qu'elle n'était pas venu. Le quotidien t'a enfermé longtemps dans son cycle infernal de répétitions, éternellement les mêmes notes, la même chanson. Alors ouais, t'es juste soulagé et heureux qu'aujourd'hui, le disque ait enfin été changé par Miu. Comme toujours par elle, mais avant c'était plus régulier, elle ne te laissait jamais finir la musique. C'est pour ça qu'elle t'exaspérait peut être et qu'au fond, t'arrivais juste pas à voir ce qui naissait au fond de toi. Une forme affective, une amitié se tissant doucement, aveuglément. Elle, elle tenait le fil depuis le début mais plus maintenant. Tu veux tenir l'autre extrémité et continuer ça avec elle, ensemble.

Une promotion. C'est ce qu'elle dit.
Et c'est aussi ce que tu as entendu de la bouche d'autres. C'est bien, t'es content pour elle bien que ça te fasse tout drôle. Après tout, c'est qu'une enfant, une petite fille à tes yeux. T'acceptera jamais le fait qu'elle soit plus vieille que toi, c'est pas possible. Tu veux la garder sous ton bras comme un grand frère, lui dire ce qu'il faut faire ou ce qu'il ne faut pas. La guider. T'as ce désir d'un coup parce que tu l'as toujours vu comme étant perdue, constamment, cet air toujours étonné sur le visage, s'émerveillant d'un rien. Comme si elle découvrait un peu plus le monde à chaque seconde, qu'elle ne savait rien de lui. Et tu veux juste éviter qu'elle trébuche et ne se fasse mal.

Seiji, je veux voir la mer.
La mer. Rien que ça. Bien, c'est beau, la mer.
Tu mets des lunettes de soleil sur ton nez tout en ouvrant le toit de la voiture. Tu te penches ensuite pour ouvrir la boite à gants et sortir un autre étui de lunettes que tu lui tends tandis que tu t'attaches de ton autre main. Un signe à un collègue et la porte du garage se relève complètement et tu sors la voiture au pas. Ton doigts vient ensuite caresser le tableau de bord, effleurant les boutons timidement avant d'appuyer sur celui de la radio et la musique démarre.
Une fois le véhicule dehors, tu t'arrêtes, prends un élastique au poignet de la demoiselle pour lui attacher de nouveau les cheveux, en douceur. Tu recules sans un bruit ensuite pour reprendre le volant et t'engages sur la route.


✖✖✖

Ça va vite. L'adrénaline bout dans tes veines, embrase chacun de tes flux sanguins. Et c'est bon, terriblement bon, le bolide  lancé à pleine allure sur une petite route, ton pied enfoncé au maximum sur la pédale. Le vent s'infiltre violemment dans la carrosserie, ébouriffant vos cheveux, peignant quelques sourires sur ton visage si fermé d'habituelle. T'aimes ça, t'aimes juste ça et tu découvres que c'est encore mieux quand la sensation est partagée.
Regarde Miu, c'est comme ça que je me sens bien, c'est comme ça qu'il est mon monde.

« Ça va, ça te plait ? »


Le moteur gronde furieusement par dessus ta voix alors que tu défies le compteur, pointant à une vitesse mortelle. Au loin, on peut déjà apercevoir la mer et les halos de lumière briller sur la houle calme, à peine bercer par la brise. Tu roules encore vite quelques minutes avant de ralentir et débarquer sur un parking là, juste en face de la plage et des vagues qui viennent s'échouer sur le sable. Tu coupes le moteur, déverrouille les portes avant de te détacher, respirant pleinement à nouveau.

« Est-ce que l'emplacement et la vue conviennent à la petite princesse ? »

Tu le dis presque sur un ton amusé, plutôt exceptionnel venant de toi. Mais cette sortie et cette air frais en pleine face, t'en avais cruellement besoin. Ça t'a fait du bien et tu te sens tellement mieux qu'enfermé à respirer l'odeur de l'essence.

Cold air, fills my lungs,
The sun begins to rise, you rub your tired eyes.

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Dernière édition par Seiji Omura le Dim 10 Aoû - 13:08, édité 1 fois
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Jeu 7 Aoû - 0:44



fearlessly we face the great unknown
AWAY WE GO • Confortablement installée sur les coussins de cette voiture un peu trop luxueuse, tu occupes la place du mort : ton acolyte n'a pas encore démarré que déjà, ton coeur s'accélère & tes muscles se tendent. Dis, Seiji, depuis combien de temps n'as-tu pas regardé le ciel ? Pourquoi tu ne souris pas, pourquoi tu dis ne jamais rien, pourquoi t'infliges-tu un travail aussi fastidieux & une routine aussi minable ? Qu'est-ce qui t'aveugle au point de ne pas réaliser que toi, parmi tous les autres travailleurs bovins et vulgaires, tu mérites mieux que cette vie ? Vas-y, secoue-toi - tu peux hurler tu sais, tu peux m'insulter, tu peux haïr le monde entier si ça te chante mais s'il te plait, ne serait-ce que pour quelques minutes, échappe-toi. Vole : tu es libre.

C'est avec une certaine circonspection que tu t'empares des lunettes teintées que ton partenaire de fortune te tend - tu as l'impression d'être tout juste tombée dans la plus stéréotypée des séries américaines, mais aujourd'hui, ça ne te dérange pas. Tu es excitée comme une enfant ; les portes du garage s'ouvrent paresseusement, et tu t'agrippes à ta ceinture de sécurité, laissant à Seiji le soin de s'occuper de l'auto-radio - la musique s'élève, d'abord timide, puis de plus en plus assurée, occupant l'habitacle tout entier. Tu ne protestes même pas lorsqu'il se penche dans ta direction pour réarranger ta coiffure désordonnée, avec une rare délicatesse : c'est sans doute idiot, mais l'espace d'un instant, tu as le sentiment que les choses sont exactement là où elles sont supposées se trouver. Et tu tu te sens invincible - mieux encore, tu te sens bien.

•••
Tes cheveux fouettent ton visage exalté, balayés par la vitesse - les aiguilles qui dansent sur le tableau de bord indiquent cent, puis cent vingt, cent quarante kilomètres à l'heure. Tu es quasiment certaine que cette petite course est tout ce qu'il y a de plus illégal, mais peu t'importe ; tes éclats de rire sont emportés par le vent, étouffés par le vieux rock qui pulse contre le cockpit & tu es infinie, figeant cet instant de pure adrénaline dans ton éternité. Le paysage n'existe plus : les couleurs & les formes s'emmêlent et se confondent, en un patchwork de nuances & d'émotions controversées. Ça va, ça te plait ? La voix du conducteur retentit à ta gauche, et il accélère encore, dans une ultime poussée - tu sens Tokyo tout entière qui bourdonne, juste là, dans ta cage thoracique, et tu t'abandonnes à cette sensation sans lui répondre ; certaines expériences se suffisent à elles-mêmes, sans nécessiter qu'on les déshonore par des mots.

Puis soudain, l'océan.
La surface de l'eau n'est pas bleue : elle est dorée, comme recouverte d'une fine pellicule de l'or le plus précieux. C'est une mer solaire, lumineuse - tu respires profondément, l'air marin emplissant tes poumons artificiels, & tu te dis une seconde que si tu devais ne conserver qu'un seul souvenir, c'est celui-ci que tu choisirais. Trois minutes supplémentaire, & la décapotable s'arrête sur un parking désert - à cette heure-ci, la plupart des gens travaillent, et la plage vous appartient ; à l'instar du reste du monde. Est-ce que l'emplacement et la vue conviennent à la petite princesse ? Tu reportes ton regard brillant sur ton chauffeur alors que le moteur cesse de gronder & tu souris, tu souris parce que, oui, c'est exactement ce que tu voulais. Sans un mot, tu ouvres ta portière, te précipitant sur la grève - il fait chaud, juste suffisamment pour que tu envisages de te jeter à l'eau. Tu t'arrêtes, juste là où, sur le sable l'écume vient se briser. Tu te retournes vers ton ami.

"- C'est parfait, rayonnes-tu à son adresse. C'est parfait, vraiment. Tu devrais probablement le remercier - pour t'avoir emmenée & pour tolérer ta présence, mais tu n'as jamais été très douée avec la gratitude. Tu reportes tes iris sur l'horizon, t'efforçant d'y discerner quelque chose d'autre, quelque chose de plus.Tu sais, Seiji, finis-tu par reprendre un peu plus posément, après quelques instants de silence, il y a une faveur que je voudrais que tu m'accordes. Tu t'interromps, butant sur chaque syllabe. Quand tu rentreras à l'entreprise, j'aimerais que tu ailles voir Mushido Nakamura, et que tu lui demandes une promotion, de te muter dans un secteur moins... Enfin tu vois. Tu t'éclaircis la gorge, pensive. Je plaiderai ta cause, s'il le faut. Mais tu mérites mieux. Tu mérites mieux que ce que la vie t'a donné. Vraiment."

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Seiji Omura
Seiji Omura
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Sam 9 Aoû - 4:39

I CHOOSE A MORTAL LIfE
It is mine to give to whom I will. Like my heart.

Aujourd'hui, c'est une pluie d'halos de lumières dorés qui tombent du ciel, qui caressent la surface houleuse de la mer. C'est joli, ce mouvement doux d'or scintillant. Et c'est encore plus joli quand ça se reflètent dans les yeux brillants de gaité de la petite princesse. Ses cheveux s'agitent, s'emmêlent dans le vent, se chargeant des embruns marins qui te chatouillent agréablement les narines. Finalement, tu sors à ton tour de la voiture, fermant celle-ci soigneusement à clé avant de venir fouler le sable fin et chaud à ton tour. Ça faisait des années que tu n'avais pas marché sur ce sol là, que tu n'avais pas vu ce paysage d'aussi près. Ça fait combien de temps aussi maintenant que tu ne penses plus à toi, que tu passes ton temps à traquer quelques malheureux billets pour subvenir aux besoin d'une famille proche de la misère ? Longtemps, trop longtemps. Plus que tu ne le penses, sûrement. Et désormais que tu y es, que tu peux à nouveau sentir les minuscules grains fouetter ton visage, l'odeur du sel et ce vent là, si particulier, ça te fait un bien fou. Tu t'en empreignes, respire à fond jusqu'à te faire mal aux côtes en écartant légèrement les bras de ton corps. Ton corps se tend, s'étire ensuite et tu te sens tellement bien que tu finis par en sourire un peu. Mais pas de trop. Parce que t'as un peu oublié également ce que ça fait de sourire jusqu'à se craquer les lèvres et dévoiler ses dents, parce que t'as oublié la sensation chaude et presque douloureuse du rire dans ton ventre. Parce que tu n'y penses plus. Et qu'au fond, tu vis très bien comme ça. Ce ne sont que des futiles options dont tu t'es très bien passé jusque là. Alors ça te va, juste ça te va.

« C'est parfait. C'est parfait, vraiment. »


Sa voix, étonnement plus douce et posée que quand elle essaye d'attirer ton intention avec ses jouets d'enfants, te parvient enfin. Avec la réponse que tu souhaitais. Une chaleur diffuse s'éparpille dans ton corps et tu crois que tu es content. Vraiment content, pour ne pas complètement heureux, extatique, euphorique. Ça aussi c'est bon, comme sensation.

« Tu sais, Seiji, il y a une faveur que je voudrais que tu m'accordes. Quand tu rentreras à l'entreprise, j'aimerais que tu ailles voir Mushido Nakamura, et que tu lui demandes une promotion, de te muter dans un secteur moins... Enfin tu vois. Je plaiderai ta cause, s'il le faut. Mais tu mérites mieux. Tu mérites mieux que ce que la vie t'a donné. Vraiment. »

Mais doucement, tout ça rechute. Ses paroles t'intrigues et tu tournes la tête vers elle, arquant un sourcil pour l'interroger silencieusement. Que veut-elle dire par ''ce que la vie t'a donné'' ? Que sait-elle au juste, à part le fait que ton poste ne soit pas vraiment avantageux ? La misère de ton passé te colle peut être à la peau. T'as essayé de faire des efforts pourtant. Tu t'es acheté des habits neufs, tu te coiffes le matin, tu te donnes un peu les moyens pour paraître banal, normal et te fondre au mieux dans la masse et non pas pour continuer à paraître comme un pouilleux. Que sait-elle, au fond ? Non, tout ça doit être faux. Tu es normal, maintenant, Seiji. Tu as réussi à faire ce que tu voulais, soit gardé la maison familial et aider ta famille à vivre correctement. À vive plus normalement. Alors, non, tu ne comprends pas ses paroles, tu ne comprends pas ce qu'elle veut dire. Toi, t'es bien dans ta petite vie, tu te demandes rien à personne et personne ne te demande au rien, personne t'a bougé de là. Même le quotidien que tu maudis parfois semble t'avoir déjà rattrapé, tu commences juste à bien t'y faire, à devenir ce petit automate qui répète toujours les mêmes gestes, à supporter la répétition lassante d'une journée basique.

Non, Seiji. Au fond, ça crève les yeux, et tu le sais. Le coin de tes lèvres ne se relèvent presque jamais, c'est à peine si elles frémissent quand tu es satisfait. T'as ses yeux ternes qui ont cessé de briller avec le temps, soulignés par de larges traces violettes causées par tes courtes nuits. T'as cet air fatigué, désintéresser et presque malheureux. Tout le temps, Seiji. Tout le temps.

« Ce n'est pas quelque chose qu'on demande comme ça et qu'on obtient si facilement. Et quand bien même, je fais pas grand chose et je me plais bien dans ce que je fais. »

Tu soupires, repasse en boucle ce qu'elle a dit dans ta tête en soulignant quelques éléments que tu mets en lien avec les rumeurs qui trainent souvent dans l'atelier. Rumeur comme quoi ta petite princesse en pincerait pour le grand chef, et vice versa. Paraît même qu'ils se sont affichés à la télé, ces grands fous.

« Ça me fait plaisir que tu me soutiennes, Miu. Mais ça serait trop simple vu la relation que tu entretiens avec Nakamura, tu ne crois pas ? »

Tu lui lances un regard suspicieux en plissant légèrement tes yeux tandis qu'une de tes mains s'abat tranquillement sur le haut de son crâne, lui ébouriffant les cheveux doucement.
Nouveau soupire, tu reportes tes iris sur le clapotis des vagues qui viennent s'échouer lamentablement sur le sable, l'écume disparaissant progressivement ensuite.

« Ensuite, que sais-tu de ce que m'a donné la vie, petite princesse ? J'ai l'air si triste que ça ? »


Petit sourire, quelque peu forcé cette fois, tu laisses retomber ta main près de ton corps avant de t'assoir par terre, les jambes étendues devant toi. Et tu continues d'admirer les vaguelettes (PARDON J'ÉTAIS OBLIGÉE MDR), les lèvres serrées l'une contre l'autre, l'air un peu perdu.

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Dernière édition par Seiji Omura le Dim 10 Aoû - 13:10, édité 1 fois
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Sam 9 Aoû - 7:07



the stars that shined in your eyes ; don't let them go by
and i'll be waiting for the light that guides us through the worst of nights and i'll be waiting for the sign you're coming back and you have found your path

OFF TO SLEEP • Une brise tiède se lève, ébouriffant tes cheveux en bataille.
Le chuintement à demi-étouffé que produisent les vagues en s'échouant sur le rivage t'a toujours plu ; si tu tendais l'oreille, tu es presque certaine que tu pourrais entendre le chant des marins & le hurlement de ceux qui ont été avalés par l'océan et dont, aujourd'hui, personne ne se souvient. C'est le murmure d'un millier de vies qui te parvient en écho - l'impérissable berceuse de la mer, honorant la mémoire des disparus & des gens qui, comme toi, prennent la peine d'écouter le balbutiement timide des écueils. L'eau valse, tourbillonne, s'incline une seconde : c'est une danse imaginaire à laquelle ton esprit prend distraitement part, s'égarant paresseusement dans les méandres de l'immortalité. Tu es bien là, et pourtant, tu es déjà loin ; tu effleures les parois d'un monde qui ne sera jamais tien, juste assez pour en deviner la saveur.

Tu ne sais pas tellement ce qui te pousse à encourager ton ami à gravir les échelons de cette société que tu qualifies affectueusement de tienne - tu l'observes et tu te dis qu'il serait certainement très mignon, s'il souriait. Pas la perfection olympienne de Mushido, aux traits aristocratiques & au maintien sévère, pas non plus le sex-appeal presque insolent de son cousin dont, faute de tolérer le comportement, tu es bien obligée d'apprécier le visage ; le charme de Seiji serait très différent, plus innocent, plus secret. Il est question de cette forme de beauté si rare qui ne frappe pas mais qui s'insinue & qui s'impose, plus généreuse & lumineuse à terme. Tu as croisé son regard à des centaines d'occasions, et pourtant, c'est la première fois que tu remarques à quel point ses yeux sont brillants, lorsqu'ils se perdent vers l'horizon. Peut-être au fond que c'est pour cette raison en particulier que tu te permets une telle proposition - peut-être qu'en dépit de tes idéaux égoïstes & capitalistes, tu aimerais bien être son héros, peut-être que tu as tout simplement envie qu'il appartienne un tout petit peu plus à ton quotidien ; pas beaucoup, juste assez pour ne pas oublier cette lueur qui s'est allumée, juste là, quand le moteur de la voiture a commencé à vrombir sourdement. Ca n'a duré qu'un instant, une minuscule éternité pour toi & lui.

Ce n'est pas quelque chose qu'on demande comme ça et qu'on obtient si facilement. Et quand bien même, je fais pas grand chose et je me plais bien dans ce que je fais.

Non, Seiji, c'est pas la vérité ; t'es en train de me ressortir le mensonge un peu lâche que tu te récites sûrement tous les soirs pour réussir à t'endormir, de te complaire dans une médiocrité qui ne te correspond pas. Regarde-toi, avec tous les efforts que tu fais pour ressembler à un mec bien alors que c'est pas ce que j'te demande, moi j'voudrais juste que tu sois quelqu'un d'heureux & tu sais, c'est pas la même chose, tu sais, c'est pas en te tuant à la tâche dans un atelier que tu recommenceras à rire. C'est pas comme ça qu'on vit, mais moi je peux t'apprendre. Je peux t'apprendre.

Ça me fait plaisir que tu me soutiennes, Miu. Mais ça serait trop simple, vu la relation que tu entretiens avec Nakamura, tu ne crois pas ?

Tu te figes, interloquée - & tes pommettes s'empourprent alors que tu te mords les lèvres. Tu étais persuadée qu'il n'était pas au courant ; et peut-être que d'un côté, ça t'arrangeait bien d'y croire. C'était pourtant logique : les rumeurs filtrent abominablement vite, dans un milieu aussi porté sur les apparences. Tu te demandes une seconde ce que Seiji sait, ce qu'on a pu lui raconter - tu te demandes si on t'a qualifiée de misérable petite pute en sa présence, ou si on lui a affirmé que tu n'étais qu'une de ces femmes vénales qui suceraient n'importe qui dans l'espoir de grossir son compte en banque. Tu espères que non - ou, le cas échéant, qu'il n'en a pas cru un mot. Il te jette un coup d'oeil un peu méfiant, puis te tapote le sommet du crâne, affectueusement.

Ensuite, que sais-tu de ce que m'a donné la vie, petite princesse ? J'ai l'air si triste que ça ?

Il s'est assis par terre, à quelques mètres de la berge. Et toi tu restes immobile, inexpressive & muette, comme si la flamme qui t'animait venait tout juste d'être balayée par le vent aux relents salés qui commence à souffler dans la crique. Tu réfléchis un instant, puis tu te laisses tomber à ses côtés, face à cette étendue scintillante qui tient lieu de miroir au soleil.

"- C'est ce que j'ai pensé, la première fois que je suis entrée dans ton garage, commences-tu tout doucement. Tu retouchais les enjoliveurs d'un modèle qui avait vraiment l'air compliqué, tu sais, et pourtant, tu le manipulais comme si tu avais fait ça toute ta vie. Et c'était certainement le cas. T'avais les yeux vides, et cette grimace apathique qu'arborent les gens qui ont déjà trop vécu, et je me suis dit qu'à tout juste vingt ans, c'était vraiment un triste sort. Tu t'interromps, prends une profonde inspiration, tes pupilles rivées sur un récif, au loin. C'est pour cette raison que je suis restée ce jour-là, et que je suis revenue le lendemain.... Et toutes les autres fois. Je voulais juste te distraire quelques minutes de tous ces schémas ennuyeux et de ce cambouis qui a fini par s'incruster dans bien plus que tes ongles, je voulais te faire sourire un peu, au moins de temps en temps. Tu ne le vois peut-être plus, parce que tu t'y es habitué, mais moi je sais bien que t'es pas heureux. Tu parles à peine, et tu es toujours éteint, comme si tu étais déjà ailleurs. Loin de ce monde détestable. Tu tends la main, puis tu emmêles tes doigts aux siens, presque furtivement. Ça ne te ressemble pas, mais tu as l'impression que c'est la bonne chose à faire. Sa paume est très différente de celle de ton petit ami, rendue calleuse par les travaux manuels, plus chaude aussi. Je ne sais pas grand chose de ta vie, Seiji. Je ne connais ni la date de ton anniversaire, ni ta couleur préférée, ni ton adresse. J'ai pas la moindre idée de ce que tu fais, quand tu n'es pas à l'atelier, si tu as des amis, ou même si tu as un endroit où retourner, un endroit que tu appelles la maison. Nouvelle pause. Je sais juste que, pendant très longtemps, j'avais le même regard que toi. Et à l'époque, j'aurais voulu qu'on me secoue, qu'on m'oblige à dépasser mes limites. Aujourd'hui, ma vie est très différente. J'aimerais être capable de changer la tienne. De la rendre meilleure. Tu restes silencieuse un instant, resserrant légèrement ton étreinte. Je ne sais pas ce qu'on t'a dit à propos du directeur et moi, mais les ragots ont tendance à extrapoler. Je. Je ne passe pas sous le bureau. C'est différent. Tes pommettes rosissent encore. S'il doit t'engager, ce sera pour tes performances, et pas dans l'espoir de me faire plaisir. Et tu le mérites largement, alors il le fera. Dis-moi que tu iras. S'il te plait ...?"

Sur cette prière aux accents douloureusement suppliants, tu lèves enfin la tête dans sa direction, un peu hésitante. Le ciel est tellement bleu, cet après-midi.

i'll be with you in your dreams
the world is darker than it seems.

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