Je sens que je vais bientôt passer l'arme à gauche.
Je ne suis pas coutumier du fait. Immensément rares sont les fois ou je dois me rendre au siège. Personnellement j’appelle ça plutôt le QG. Ça donne un petit côté James Bond, ça fait sympa. Sauf que notre « M » à nous… bon je vous fais pas de dessins.
Byakuya Kô. Notre nouveau grand manitou. Un personnage haut en couleur et certainement en train de planer à des années-lumière de nous. Sans doute qu’il abuse un peu d’une certaine petite poudre magique, ou d’un certain cylindre qui vous met dans des états pas possibles. Je parle du joint hein… pas de l’autre cylindre. Cochons va ! Non plus sérieusement, je dois donc me rendre dans le bureau du grand patron. Je ne sais absolument pas pourquoi, mais la dernière fois qu’on s’est croisés… je n’ai pas été irréprochable. Un peu hautain certainement. Mais à ma décharge, j’étais surtout concentré dans mes photos ! Il faut dire qu’elles font mon succès, j’ai donc le droit à un peu de vanité. D’ailleurs, celles-ci sont exposées en ce moment même, ma dernière collection de péripéties. Rappelez-vous, je ne prends que les aléas de la vie. Les petites broutilles qui nous rendent parfois ridicules. Et le pire c’est que ça fonctionne, parce que parfois c’est même mis en scène, de manière un peu décalée. Certaines photos sont plus authentiques et parfois… ce sont elles qui ont le plus de succès. Comme quoi… parfois je m’embête aussi un peu pour rien. Mais ce n’est pas le moment de devenir feignant.
Mais en revanche, je peux m’octroyer un instant de réflexion. Sur le pourquoi de ma… on va appeler ça entrevue, même si cela à des airs de convocation. J’ai été prévenu par une personne au bureau qu’il m’attendait pour discuter de quelque chose. Le grand patron qui veut discuter avec le simple employé que je suis… ça peut être flatteur, comme de mauvais augure. Et j’ai tendance à préconiser la deuxième option. Je ne veux pas être pessimiste hein, loin de moi cette idée-là… mais je ne suis pas spécialement confiant. Notre boss, quand tout va bien, il n’est pas du genre à vous donner une petite tape dans le dos pour nous dire de continuer comme cela, que tout va bien, que nous faisons du bon travail, etc. NON ! Sa spécialité à lui, c’est râler quand ça va mal. Ah là-dessus il est imbattable. Du coup je m’interroge. Me voilà donc au bureau ! Une employée me croise alors et m’apostrophe en me disant ceci :
— Ah ! Oliver ! Enfin tu es là. Le patron t’attend dans son bureau. Je ne sais pas ce que t’as fait… mais il n’a pas l’air très content de ton travail. — Tu me diras quand il est content lui…
Des mots de travers, signent d’énervement. Mais je n’avais pas prévu un truc. En me retournant… je croisais un regard. Le sien ! Et merde…
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Il pouvait être magnifique, incroyable, spectaculaire. Il pouvait être tout mais pas rien. Il pouvait être le malheur comme le bonheur des habitants de cette ville néfaste. Byakuya est l'oiseau au mille couleur. Celui qui éblouit les yeux au plus dépressif du siècle. Byakuya ne voit que du bonheur partout et de la satisfaction. Color Street se résume à ça. Perfection, joie intense, bonheur et sourire. Couleurs, brillance et tenue longue durée. Comme les couleurs pour cheveux.
Mais aujourd'hui, une chose ne s'est pas passée comme prévue. Les chiffres de l'entreprise venait d'augmenter légèrement grâce à une exposition. Par curiosité, Byakuya était parti voir quel était la fureur du siècle. Et il s'avère que c'était une photographie du PDG de Color Street, Byakuya lui-même. Une photo assez spéciale, il n'aime pas ... Mais il ne déteste pas non plus. Alors pour avoir une certaine explication sur le comment il a réalisé la photo, le pourquoi du comment au quand, Byakuya avait convoqué ce mec. Et tiens ?
Le voilà, ce mec qui avait publié cette photo dans une de ses expositions. Elle faisait succès, elle faisait fureur. C'était une photo de Byakuya tout simplement. Installé sur son fauteuil roulant, Byakuya tournait sur lui-même avant de s'arrêter face à son employé.
▬ Kiyoshi-san, mh ?
Il se souvient de son visage la première fois que Byakuya est revenu ici après un an d'absence et de flou total. Il était en train de bosser sur ses chef-d’œuvres qu'on appelle photographie.
▬ J'ai une jolie petite question pour vous.
Il se relevait pour s'asseoir sur son bureau, l'air serein et souriant. Plutôt tranquille comme homme, non ?
Je sens que je vais bientôt passer l'arme à gauche.
Je vais être franc avec vous. Je ne suis pas fan de ce personnage. Je le connais déjà depuis un bon bout de temps. Il a repris son ancien poste. Il reste bizarre, qu’importe la façon dont on le regarde. Et je n’aime pas être directement confronté à lui.
Byakuya Kô. PDG de Color Street. D’ailleurs, je ne me suis jamais interrogé sur ce nom avant, mais… c’est vrai que c’est un peu étrange lorsqu’on se penche dessus. Allez, on va dire que ce nom est à l’image du grand manitou. Je me retrouvais donc dans son bureau, il avait fait pivoter sa chaise pour un petit effet de surprise à la James Bond. Il aurait rajouté ensuite : « Je vous attendais Kiyoshi-san » je serais sans aucun doute écroulé de rire à l’heure qu’il est. L’immense saga de l’agent 007 est mythique pour un vieux comme moi. J’aime aussi bien les anciens que les nouveaux par ailleurs. Cela dit ! Pour que la scène soit parfaite, il lui manque juste un chat à caresser sur un accoudoir de son fauteuil ainsi qu’un verre de vin à la main. Je n’aurais certainement ensuite pas pu me retenir de prendre une nouvelle photo de lui. Tiens d’ailleurs, il y avait celle qui faisait fureur sur son bureau. Celle qui m’avait donné un sacré pactole. Je devrais songer à le remercier pour ce succès retentissant par ailleurs ; pourquoi pas ? Bref, le voilà qui m’apostrophe, je me demande bien ce qu’il me veut… sans doute me parler de cette photo ; mon pessimiste me dit que les compliments ne sont pas au rendez-vous.
Pour le moment il ne me fustigeait pas. Il voulait donc me poser une certaine question ; que j’attends avec impatience maintenant qu’il m’a mis l’eau à la bouche ! J’écoutais attentivement mon patron, jusqu’au moment où l’interrogation fut posée. J’inspirais profondément avant d’esquisser un bref sourire. J’en étais sûr… il n’aime pas cette photo. Je vais donc devoir me justifier c’est ça l’idée ? Nah… je vais rentrer dans son jeu ; quitte à m’attirer ses foudres.
— Euh… parce qu’elle rapporte de l’argent à l’entreprise, je suppose. Un petit peu à l’artiste également. En tout cas… elle rencontre un franc succès, vous en avez de la chance !
Moi sarcastique ? Mais pas du tout. Je suis très sérieux. La photo est un succès, on se fiche du pourquoi. Elle rapporte des biffetons & c’est tout ce qui compte. Ce n’est pas lui qui va dire le contraire. Il aime bien les pépettes après tout.
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Oh, il n'a rien compris ce rigolo. Il fallait lui expliquer la situation de A à Z mais Byakuya avait la flemme. Sérieusement, si il pouvait régler cette histoire au plus vite, il serait tranquille à superviser le prochaine spectacle qui se déroulera à Tokyo d'ici quelques jours. Un grand spectacle sur Roméo et Juliette version hardcore. Si si, c'est à voir. Mais au lieu de ça, il s'occupait de ce mec. Quel plaie.
Byakuya invitait Mister photographe à s'installer sur la chaise en face de son bureau. Toujours aussi souriant, Byakuya posait ses coudes sur ses genoux, se penchant légèrement en avant. Il balançait ses pieds comme ferait un enfant impatient ou ennuyé.
▬ Je me doute bien que cette photo rapporte de l'argent à l'entreprise et à vous. Vus avez un talent assez exceptionnel pour dénicher de belle photo mais ...
Attrapant la photo de l'exposition qui se trouvait sur son bureau, Byakuya y jeta un coup d’œil même si il l'a déjà vu plus d'une centaine de fois. Il analysait chaque détail. Le visage de Byakuya était sérieux, beaucoup trop sérieux sur cette photo que ça en devenait effrayant. Le sourire qu'avait le PDG aux lèvres s'atténuait lentement tandis qu'il posait ses yeux sur le photographe.
▬ Pourquoi cette photo et pas une autre ? Qu'est-ce qu'elle a de plus par rapport à vos autres oeuvres ?
Il posait la photo sur son bureau avant de lâcher un soupir las. Décidément, cette histoire le saoulait déjà.
▬ Surtout, je peux savoir quand est-ce que vous avez pris ce cliché ?
Parce que Byakuya très sérieux ... C'était rare à voir. Cet homme est toujours souriant, il n'en perd jamais une miette. Le voir dans un tel était comme sur cette photo, c'est sûrement parce que le PDG se trouvait dans une mauvaise position ... A savoir quand ... Seul le photographe pouvait répondre à cette question.
Je sens que je vais bientôt passer l'arme à gauche.
Oh je sens qu’il y a comme une certaine tension dans l’air. Depuis que je suis dans cette pièce. Je sens une ambiance à la fois pesante et dérangeante. Déjà que je déteste être confronté à lui. Voilà qu’en plus il me cherche des noises. C’est bien ma journée tiens.
Oh il me fait un compliment si ce n’est pas gentil ça ! Le plus drôle c’est qu’il a beau faire mon éloge, je n’arrive pas à le trouver agréable, seulement méprisant. Oui bon je ne vous cache pas ce fait : on ne partira JAMAIS en vacances ensemble. SANS DÉCONNER. Je sens que la photo le dérange, pour cause, il venait tout juste de me la montrer. Il semblerait qu’elle soit celle qui me conduise à ma perte… si j’en crois la mine agressive de notre cher PDG. Bon en même temps je dois reconnaître que ce cliché ne le met pas dans une position… flatteuse. Mais c’est une photo amusante quand on y pense ! Sauf quand on pas vraiment le sens de l’autodérision. Je crois que ça a l’air d’être le cas pour lui. Pis bien entendu, un employé ne devrait pas se moquer ouvertement de son patron. Mais à ma décharge, je n’ai jamais figuré son nom sur le cliché. Même si je ne pouvais tout simplement pas m’empêcher de répondre aux gens qui me demandaient pourquoi je riais aux éclats à chaque fois que je posais mes yeux sur cette œuvre d’art.
Oh mince… j’ai encore cette envie de sourire. Faut que je retienne mon fou rire au moins. Ouf… réussi ! Alors mon cher, pourquoi cette photo ? Parce que je ne résiste pas à ce genre de cliché déjà. Parce que je rêvais de te mettre dans l’embarras aussi… et bien entendu parce que ce truc puait le pognon à plein nez et je n’allais certainement pas passer à côté d’une occasion pareille. Même si je dois me faire botter les fesses par notre cher PDG. Pour ce qui est de la question du quand… ma mémoire flanche. Quel dommage pour toi. Byakuya.
— Parce que cette photo fait un tabac et que j’ai le flair pour savoir ce qui marchera ou pas… après quelques années d’expérience, je finis par établir une certaine logique dans mes photos. Si je la respecte alors ça marche. Et celle-ci fait partie de l’univers sur lequel je travaille : les aléas de la vie.
La deuxième question maintenant… ça va être dur. Très dur même. Mémoire de vieux… bien utile dans ces moments-là.
— Et sinon… bah je ne me rappelle absolument plus du moment où cette photo a été prise. Visiblement aux heures où vous déjeunez. Les petites mésaventures avec la bouffe ça arrive même aux meilleurs… la preuve.
Non résiste. Ne te marre pas. Ne te marre SURTOUT pas. Ohlala… que c’est difficile ! Mais que c’est jouissif de le voir comme ça !
HRP : Désolé du retard. Taff & soucis de santé ;). Enjoy boss !
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Ouais, cette journée va mal se passer. Elle va très mal se passer pour ce clown à deux balles. Bien sûr, c'est de ce Araragi dont on parle, pas de Byakuya. Merci de ne rien confondre voyons. Voyez Byakuya comme un flamant rose ou un singe mais pas un clown. C'est moche les clowns, Byakuya en a une peur bleue mais pas trop. C'est juste flippant le maquillage sur leur gueule. Bref, revenons à nos moutons roses. Cette putain de photo était gênante, pas trop non plus mais c'était atteinte à la vie privée et ... Et ... Wait, ce mec était en train de rire ? Du moins, il essayait de se retenir. Mais quel con, Byakuya va l'étouffer avec ses plumes roses et il va rien comprendre à sa vie le pauvre.
- Bon au moins, ça va vous faire un petit entrainement.
De quoi ? A mais ce mec va le savoir très rapidement. Byakuya posait ses mains sur les épaules du monsieur avant de le guider vers un fauteuil, le forçant FORTEMENT à s'installer tranquillement dessus. Après ça, Byakuya s'installait juste en face de lui. Discutons d'homme à homme, on va voir si il va comprendre ses petites erreurs MERDIQUES.
- Color Street, c'est pas Closer à la japonaise. Donc on arrête ce genre de petit cliché trop mignon, sinon les claques vont tomber. Le licenciement aussi. La notion du droit à l'image vous dit quelque chose ? Sûrement, vous êtes un photographe incroyable ... Mais sans cervelle. Encore vous avez de la chance que ça soit tombé sur moi. Si vous aviez pris un cliché douteux venant d'un des PDG des autres entreprises ... Pauvre catastrophe.
Et Byakuya regardait une nouvelle fois cette photo avant de passer une main sur son visage. Putain de coqueliquette de merde. Pourquoi faut-il qu'on le prenne au dépourvu, ce directeur ? Hein ? Ouais, pourquoi la vie et pourquoi cette photo ? Ca serait génial de foutre une baffe à ce Araragi mais ... Non, quand même pas. Ce n'est pas dans la logique de Byakuya de faire ça. (oui, monsieur n'est pas si violent que ça, ses pectoraux servent juste de décoration).
- Juste, la prochaine fois ... Demandez mon autorisation. Color Street vaut beaucoup mieux que ça, n'est-ce pas ?
Disait-il calmement en fixant intensément ce photographie. Araragi, mh ? Encore, il faisait de belles œuvres, mais il ne se rendait pas compte des erreurs qu'il pouvait commettre. A la rigueur, prendre en photo une belle personne sans que celle-ci le remarque ... Ca peut passer, mais prendre en photo une personne dans une situation gênante ... Là, non, ça ne passe pas.
- ... Quoi que, prendre une photo insolite des deux autres PDG serait merveilleux.
... Et c'est qui qui venait d'évoquer les droits à l'image ?
Une PUTAIN de PHOTO.
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Jeu 24 Juil - 20:34
You're so pretty !
Je sens que je vais bientôt passer l'arme à gauche.
Je lui donne encore quelques minutes avant de perdre patience. Il voit très bien que je me fous de sa gueule. Mauvaise nouvelle pour toi boss, je n’ai pas l’intention de m’arrêter. Tu as raison sur de nombreux points, mais… qu’est-ce que ça peut me foutre ? Je fais selon mes envies, pas les tiennes, petit flamant rose de mes deux.
Alors tu peux me faire ton petit blabla aussi longtemps que tu veux… cause toujours Byakuya, use ta salive, je t’en prie. Le fait est que cette photo a du succès et dommage pour toi, elle ne te met pas en valeur. Mais c’est trop tard maintenant, je me suis déjà fait de l’argent dessus et la compagnie également. Je vois mal le boss me faire le coup du procès pour droit à l’image, sachant qu’il perdra de l’argent en paperasse alors qu’il en gagner grâce à mon petit coup de génie. Je vais être honnête, j’ai pris un malin plaisir à constater que cette photo ne le mettait pas du tout en valeur. Je n’ai pas réfléchi une seule seconde ensuite à d’éventuelles représailles. Après coup je me doutais bien qu’il y en aurait, mais qu’importe. Ce qui est fait est fait. Du coup voilà que le patron me sort son speech. Je fais quoi ? Je vais faire semblant de l’écouter puis après on verra si j’ai quelque chose d’intéressant à dire, de toute façon, il ne fait que me dire ce que je sais déjà. Closer à la japonaise ? Tiens bah j’ai toujours un métier pour me reconvertir si ça foire avec lui, merci pour le tuyau !
Bon… il me semble qu’il a fini de blablater pour rien. Oh… mais c’est qu’il vient de me donner une autre bonne idée tiens. Ce genre de photo sur d’autres PDG… mais pourquoi pas ? Ça calmerait les ardeurs de certains patrons qui se la racontent un peu trop. N’est-ce pas Byakuya ? Tu fais moins le malin depuis cette photo. Je me demande ce qui le retient de me virer. L’appel du pognon sans doute. Bon, à moi de me défendre quand même.
— C’est bon ? Vous avez fini ? Entre demander votre autorisation et prendre le risque d’essuyer votre refus ou mettre la photo directement dans mon exposition pour gagner de l’argent, le choix est vite fait. Surtout que vous êtes gagnant dans l’affaire. Ce genre de photo peut vous donner une bonne image : le patron qui pète pas plus haut que son derrière, c’est rare ça, vous savez ?
Surtout que ce n’est pas vraiment son cas à ce gars-là. Il est UN PEU autocentré quand même. Cela dit… ça peut se comprendre. Bref, on reprend.
— Closer à la japonaise… vous avez de bonnes vous. La seule personne connue dans toutes mes photos… c’est vous, à un moment donné faut éviter de raconter des bêtises. Mon thème : les aléas de la vie, ça touche n’importe qui : patron, simple employé, mère au foyer, enfant, n’importe qui ! J’ai pris la photo d’instinct j’ai pas chercher à comprendre ou avoir votre approbation, je me doutais bien que cette photo pourrait nous rapporter pas mal et fort heureusement c’est le cas. Si mon travail ne vous satisfait pas pour autant… vous connaissez la marche à suivre.
Oh… mais j’y pense. Ce qu’il a dit tout à l’heure… C’est pas une mauvaise idée. Ouais non en fait.
— Sinon pour ce genre de photo sur d’autres PDG… adressez-vous aux journaux à potins ou autre, c’est pas mon travail. Mais… ça se tente cela dit, mais si ça part en sucette, j’ose imaginer le procès que ça peut faire.
Et la publicité sur la compagnie surtout. Ça pourrait rapporter un max en fait. Non non non. On s’enlève cette idée de la tête TOUT DE SUITE.
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Il ne la jamais senti. Byakuya ne connait pas ce photographe, il est arrivé lorsque le PDG était parti voyager avec les américains. Il se demande combien de personnes malsaines existent dans son entreprise, vraiment. Ce n'est pas déplaisant, Byakuya aime ce qui en ont dans le ventre. Mais oui, ce Araragi ... Il est pire que ces deux PDG à la noix. Sérieusement, au moins il a dit ce qu'il avait à dire. Sauf que bon, il faut toujours que ce chien aboie plus fort que son maître, n'est-ce pas ?
- le patron qui pète pas plus haut que son derrière, mh ? C'est surtout pas nouveau. Revenez sur terre, Kiyoshi-san.
Byakuya est trop beautiful de nature, il faut le pardonner. Après, il faut savoir se sacrifier pour recevoir un bon paquet d'argent. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur Byakuya, hein ? Le blondinet applaudissait doucement avant d'aller se chercher un verre d'alcool. Il avait assimilé chaque parole qu'avait dit son employé. C'est ça d'être un PDG, l'employé peut très bien se foutre de son patron ... Mais l'inverse n'est pas valable, puisqu'il possède les pleins pouvoirs. Haha, trop de puissance. Monsieur retournait s'installer, le verre à la main qui contenait un alcool. A savoir lequel ... Ce n'était pas si important que ça. Byakuya prenait un air calme et plutôt serein. Il avait enfin compris la mentalité de ce petit macaque de photographe. Puisqu'il veut jouer au plus fort...
- Vous avez tout de même enfreint cette règle. Même si cette photo fait fureur ... Elle vient de foutre un coup fatal sur votre vie professionnelle. Et puis vous avez l'air de vous en foutre pas mal du fait que vous vous fassiez licencier pour cette erreur, ne voyez-vous pas d'inconvénient à ce que je vous vire de Color Street maintenant ? Dois-je vous rappeler que je suis votre boss, mh ? Non, plus la peine. Vous êtes la science infuse, n'est-ce pas ?
Ca allait beaucoup trop loin, et la situation paraissait trop sérieuse pour être réelle. Byakuya, licencier ce Araragi pour si peu ? Exactement. Les chiens se tiennent en laisse et s'apprivoisent.
- Et n'oublions pas, une bonne partie du fric que vous avez récolté reviendra à l'entreprise, sans discussion. Bien évidement, c'est grâce à nous si vous avez pu faire votre petit show et vos petites expositions. Sans nous, vous n'étiez rien, pas de popularité ni rien, pas d'endroit où exposer vos chef-d'oeuvres car Dieu sait qu'il est difficile de trouver un lieu où pouvoir exposer ses biens. La crise bute tout le monde sans l'aide des entreprises, pauvre âme. Vous n'êtes pas mon piller qui fera chuter l'entreprise. Vous n'êtes qu'une poussière, une petite brique de ce temple. Alors un de plus ou un de moins qui m'apporte de l'argent ... Vous auriez pu gagner votre fric autrement qu'avec cette photo ... De toute façon, elle a été retirée de l'exposition. Elle a définitivement disparue partout, même de votre dossier.
Quand on connait quelques contacts de chez Tikal ... Hacker un PC reste un jeu d'enfant. Concernant les autres PDGs, Byakuya lâchait un soupire avant de lever son verre vers son invité.
- Le procès ne regardera que vous. Je ne tiens pas votre appareil photo entre mes mains, je ne détiens que votre destinée. C'est votre vie qui est en jeu, pas celle de l'entreprise.
Il haussait les épaules avant de déguster sa petite boisson favorite. Mh, saké de bonne qualité.
- C'est à vous de voir. Perdre toutes vos expositions, voire même votre vie professionnelle à cause d'une simple photo, ça serait fort dommage pour vous. Je pourrais bien vous laisser une seconde chance mais vu votre caractère de petit rebelle à la con, je doute fort que vous acceptiez cela.
En espérant que cet homme l'ait écouté du début jusqu'à la fin ... Sur ce, Byakuya n'a plus rien à dire, son destin n'est pas en jeu, on parle bien de celui de son employé.
Une PUTAIN de PHOTO.
Spoiler:
omg pardon, c'est du GRAND N'IMPORTE QUOI XD. Fais gaffe, je peux VRAIMENT VIRER ARARAGI DE CS. (menace de la mort, ce rp va me tuer)
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Sam 9 Aoû - 21:27
You're so pretty !
Je sens que je vais bientôt passer l'arme à gauche.
Ayé, v’la que le PDG perd patience. Et bien comme il faut en plus. Oh c’est dommage on commençait à se marrer. M’enfin ce n’est pas parce qu’il est un grade plus élevé que moi que je vais faire le caniche aussi. Au pire si je me fais virer… ouais non j’ai tout intérêt à me calmer en fait.
Surtout que je ne sais pas vraiment de quoi il est capable lui. Vu sa tête il doit appartenir à un genre de mafia ou je ne sais pas. Non, mais vous avez vu son look sérieusement ? Moi je n’ai jamais eu confiance en lui, mais alors jamais. Et vu la façon dont il parle et profane ses menaces à tout va, va falloir être plus malin que j’en donne l’air et faire des excuses ou je ne sais pas quoi. Quelque chose qui prouvera ma sincérité et mon envie de rester dans cette boite. Car mine de rien, il a pas tort sur quelques points, ma notoriété je la dois en partie grâce à sa boite au coco. Pis l’argent oui aussi. M’enfin je mérite quand même ce semblant de célébrité et cette reconnaissance dans le milieu. J’ai quand même pas mal bosser pour en arriver là, sans oublier les nombreux voyages pour devenir plus aguerrit en tant que photographe, apprendre des techniques différentes et surtout trouver le thème qui me fera gager de l’argent. Moi il me fallait un thème, un seul, quelque chose qui me rende reconnaissable. Mais bon visiblement ça ne suffit pas à l’autre là.
Finalement au lieu de lui répondre je soupirais longuement. Laissant ainsi le patron se la raconter. Oui c’est toi le boss, oui c’est toi le grand manitou et niah niah niah. Oui je suis qu’une poussière pour l’entreprise. Ohlalala c’est barbant ce qu’il raconte. Je le croyais plus amusant que ça moi.
— Eh bah. Je ne savais qu’une simple petite photo pouvait provoquer ce genre de cataclysme chez vous. M’enfin vous avez les moyens de la retirer c’est tant mieux pour vous. Pis c’est déjà fait c’est encore mieux. Je n’oublie pas à quel point je suis reconnaissant envers l’entreprise pour ce qu’elle fait pour moi. Mais ça… pas besoin de me le rappeler boss. Ahlala… tout ce foin pour une photo. M’enfin, si elle n’existe plus, il n’ y a plus de raisons de me faire la morale. Je suis un adulte boss.
Contrairement à ce monsieur… on dirait un petit enfant pourri gâté qui fait son caprice. M’enfin en même temps c’est à moi d’être plus malin sur ce coup-là. Je n’ai pas spécialement envie de perdre mon job parce que monsieur s’énerve un peu trop. Nah, jouons là plus intelligemment. Voyant qu’il restait tout de même un dernier exemplaire de cette fameuse photo, posé sur le bureau, je me demande si je peux la brûler sans qu’il ne dise un mot ? Non il va me faire un procès pour pyromanie après. Je suis sûr qu’il en serait capable. Finalement je me contentais de me lever tranquillement de ma chaise, soupirant longuement, je laissais le patron savourer son breuvage tandis que je déambulais un peu dans son burlingue appréciant la vue qu’il offrait en jetant un bref coup d’œil depuis la fenêtre.
— Si je ne suis qu’un simple employé, ne prenez pas la peine de me faire votre speech boss. Un simple courrier ou un mail de votre part et la photo aurait été retirée. Je n’ai pas demandé votre autorisation c’est vrai… je m’en excuse si ça peut vous consoler. Oh j’oubliais, vous faites erreur sur un point. Cette photo est toujours dans la mémoire de mon appareil photo. Dire qu’elle n’existe plus serait un peu prématuré. Mais en gage de bonne foi…
Je prenais alors mon appareil avant de montrer la photo à mon boss. Puis je l’effaçais sous ses yeux. Avant de reprendre la parole.
— Voilà. MAINTENANT elle n’existe plus. Alors pas la peine de vous fâcher. Bon… autre chose ou je peux reprendre mon travail ? Ce n’est pas que rester ici à discutailler serait une perte de temps, mais faut bien que j’apporte ma contribution à cette entreprise en bossant un peu quand même. Ah oui ! J’oubliais… je peux vous poser une petite question ?
Quelque chose pique quand même ma curiosité. Faut que j’en aie le cœur net.
HRP : Méchant patron. Nan je reste sage je veux pas me faire virer (a).
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Mer 13 Aoû - 5:04
Hi Bye
feat.CS
Tu te promenais dans les corridors de Color Street armé de ton récent chef-d'œuvre : un dossier du nom de MD. Les initiales de ce dossier étaient assez spéciales. Plusieurs penseraient que c’était les récents chiffres de Motors District ou quoique ce soit du genre. Or, MD n'existait pas pour Motors District, mais plutôt pour Motors Destruction. Rien qu’en y pensant, tu ne pouvais t’empêcher de sourire comme quelqu’un qui venait de respirer un gaz hilare. Ainsi, tu marchais seul, sans aucune source de stimulus et tu souriais. Ce n’était pas la peine de préciser que les gens te regardaient comme si tu étais profondément débile. Ça, c’était sans compter le fait que tu tenais le document comme si c’était ton précieux. À leur avis, tu devais avoir l'air d’un fou furieux qui était trop attaché à ses documents, mais ceux-ci ne pouvaient comprendre ô combien cette pile documents était importante. Tu savais pertinemment qu'une seule une personne pouvait te comprendre : Byakuya. Mais voilà que tu te rends compte qu’il est occupé avec un certain photographe selon les dires de la secrétaire. Génial, tu devais attendre et te mordre les doigts d’impatience rien qu'à l’idée de lui montrer ce plan fabuleux. Par contre, le temps avance et les secondes s’écoulent et toujorurs rien. Les minutes se jumèlent et s’allongent peu à peu pour former une heure. Entre-temps, ton expression faciale s’est dépeinte de toute joie. Tu ressens un mépris assez important que tu tentes de voiler en te raclant la gorge. Sur le coup, de mauvaises ondes commencent à naviguer d’un neurone à un autre, te poussant à avoir des idées parfois dangereuses, parfois meurtrières. D’ailleurs, les gens sentent les ténèbres qui habitent ton aura, les forçant à te contourner le plus possible.
-Byakuya-kun!
Tu entres dans son bureau, feignant l’entrée-surprise. Oups, il était occupé? Ahah, quelle rigolade, surtout qu’en fait, tu t’en foutais profondément.
-Désolé de vous déranger, je ne savais pas que vous étiez occupé.
Tu mens, surtout que tu continues d’avancer, comme si tu avais eu une permission quelconque ou quoique ce soit du genre. Or, tu le voyais bien que Byakuya avait besoin d’aide. Après tout, tu n’avais jamais vu une expression faciale aussi révulsée depuis que tu le connais. Dommage, ça ne t’encourage surtout pas à calmer tes pulsions et des ardeurs.
-Bonjour le photographe.
Tu te places à ses côtés, empruntant gentiment son appareil photo. Tu lui souris en lui soutirant des mains avant d’ajouter.
-Aurevoir le photographe.
Tu déposes le document MD avant de commencent à fracasser durement son appareil photo juste avant de le jeter par la fenêtre. D’ailleurs, le fait que le bureau de Byakuya soit au 99e étage n’était qu’un détail.
-Alors Byakuya, j’avais un dossier important à vous faire part. C’est le dossier que vous attendiez avec impatience. Donc, j’appel les gardes de sécurité pour le mettre dehors ou il le fera seul?
Tu l’ignores, comme s’il était un objet alors que tu souris à ton chef.
-Je peux aussi le faire moi-même…
Bon, tu laissais ta brutalité prendre le dessus, toi qui voyais plutôt cette cible comme un sac de poubelles.
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