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 From dust you came and to dust you shall return. Turn to Christ and sin no more. • Sebastien

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CITATION : Je vois... Ah non. #ahahah (<- Ca m'a fait rire je laisse) & roses are black, violets are black, everything is black, i can't see
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James Winchester
James Winchester
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Dim 23 Nov - 23:18









Musique

Il y avait ce matin-là ; ce matin où il faisait bon, où le ciel vous faisait profité de quelques éclaircissements entre deux nuages vagabond. Tu t’étais décidé de te lever de bonne heure, de prendre une bonne tasse de thé & de profiter un peu du calme matinal pour réfléchir à deux trois trucs sans grand intérêt. Etrangement, c’était le moment de la journée de tu préférais ; la majorité des gens dormais & tu pouvais apprécier ce qui t’entourais que ce soit insignifiant ou non. C’était le genre de moment où tu te sentais plus léger ; alors que le soleil se reflétait sur l’étendue de l’océan que bordait ta villa, tandis que tes pseudo-voisins étaient cloué au fond de leur lit après une nuit de folie ; tu étais seul & étrangement ça t’apaisait parce que tu savais que rien ni personne ne pouvait te contrarier à ce moment-là.

Puis vint cet instant-là, cet instant où au travers ta baie vitrée tu reconnais une silhouette ; une que tu reconnaitrais parmi milles. Les grands yeux bleus & épanouie, les cheveux noirs ébènes & légèrement  décoiffée. Cette femme à la peau incroyablement blanche & teintée de ce doux rouge fraichement apposée sur ses lèvres avec une régularité hors-pair sauf ces jours là où elle se retrouvait pressée de quitter les draps, puis un domicile. Cette créature aux vêtements rapidement réajustée devant la porte de son amant pour ne pas avoir l’air de sortir du lit. Ce personnage-là tu le connaissais pas cœur, tout comme cette petite scène que tu t’amusais à observer lorsqu’elle te quittait une fois le petit matin, tasse à la main. D’une certaine manière, cette matinée-ci cet étrange spectacle t’avais tiré un rictus avant de te faire éclater de rire. Tu te demandais presque si c’était réel, t’avais été encore plus aveugle que lorsqu’on t’avait arraché les yeux de ta rétine.

Zero, ta douce Zero venait de sortir du domicile des Nakamura, tandis qu’un des propriétaires la saluait d’une manière bien personnelle. T’crois rêver, mais au fond tu sais que ce n’est pas le cas. Cette comédie durait depuis longtemps où n’était-ce qu’une manière bien à elle de se venger ? Peu importe, au final, ça ne comptait plus. A vrai dire, plus rien n’avait d’importance puisqu’il en était ainsi.

••• ••• •••

Hey, tu sais ce soir-là, celui où je t’ai rencontré ; je me suis dit que t’étais juste une fille un peu paumée que je verrais une fois & plus jamais. Que t’étais de ces filles faciles qui cherchaient à oublier un peu le temps qui coule & qui nous laissait en arrière, perdu dans le passé de nos actes, de nos crimes, de nos rêves, de nos espoirs, de nos illusions & désillusions. Puis je t’ai réellement connu, tout comme tu en as fait avec moi, je t’ai alors aimé. Plus que tout au monde. Je t’ai chérie du mieux que j’ai pu même si c’était maladroitement. Parce que tu sais, c’est quelque chose que je n’ai jamais eu, alors je ne sais pas comment donné ce que je n’ai jamais reçu.
Alors quand on m’a demandé de choisir entre Sora & toi. Lorsqu’on m’a demandé de tout perdre pour te voir disparaître, j’ai préféré perdre tout ce que j’avais, parce que tu étais la plus belle d’être toute. Alors, quand je me suis retrouvé confronté à te perdre & survivre ou mourir, j’ai préféré la mort.
Mais visiblement, ce n’était pas suffisant & ça ne le sera jamais.
Au final, ce « nous » dont tu parlais, n’avait été qu’un tissu de mensonges.
On s’était bien trouvé, tu savais raison, comme on s’était bel & bien perdu.
Cette fois, c’est fini. Toi & moi on sera jamais indestructible ou est juste bon pour l’autodestruction.


Tu avais été fou de rage ; ta villa ressemblait amèrement à ton appartement de ce jour-là.  Les lieux étaient sans-dessus-dessous. Il ne restait plus rien d’intact, un peu comme toi. Elle se faisait à ton image ; défiguré. & toi, tu te retrouves là à te taper une crise de rire, un rire d’angoisse, d’agonie au milieu de ce chaos ; parce que ton dernier rêve venait de se briser, parce que ta raison de vivre cette fois s’en était allée pour de bon. Je t’aime. Je t’aime si tu savais à quel point. Ses phrases résonnent encore quelque part en toi & ça t’arraches un cri de fureur, un cri de douleur, d’animal blessé qui se sait perdu, qui sait que personne ne viendra secourir. Tu lui avais demandé de croire en deux mots & c’était la seule chose qu’elle ne s’était pas tenue de faire.

A bout de souffle, à bout de nerf. Tu arrives même plus à réfléchir, tu as perdu par la même occasion toute notion du temps. Tu fixes le sol, le regard vide avant qu’il ne se pose sur ce qui devait reposer au fond de tes tiroirs. Un pas, puis deux. Tu redresses une chaise & récupère cet objet insignifiant du sol. Tu entends du bruit, tu soulèves alors l’arme qui est entre tes mains vers la porte. Tu y attaches ton regard & attend, les secondes s’écoulent & finalement tu colles l’objectif contre ta tempe. Autant en finir tout de suite, n’est-ce pas. Le regard droit vers la personnification d’un étrange souvenir, de celui qui souhait le plus en ce monde ta mort ; tu appuies sur la détente presque souriant.

Pan.


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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Lun 24 Nov - 10:17



MUSIQUE – T'as tiré, sans hésitation.
T'as pu entendre le canon, la balle traverser sa paume et craquer ses os. T'as pu sentir l'odeur de la poudre et du sang, mais surtout l'odeur de la défaite la plus totale. Planté comme un piquet à l'entrée de la pièce, le dos droit et le bras encore tendu, c'est dans un goût de déjà vu que tu te tenais fier et assuré face à James Winchester. Pas de deal aujourd'hui, pas de supplication, pas de belles paroles, pas de trahison. Tu n'as pas envie de parler ; à quoi bon. Il sait déjà combien tu le hais et que tu possèdes toutes les raisons de le fracasser face contre terre.

Maybe you think that you can hide
I can smell your scent from miles
Just like animals


Y a rien à dire ; juste tout à faire.
Tu t'approches vivement, un véritable faucon en chasse.

Tu lâches ton poids sur lui, vous tombez. Un combat de titan, ça y ressemble. Pourtant tu ne laisses même pas une seconde de répit à ton ennemi juré pour réaliser qu'aujourd'hui, c'est toi qui décidera de son sort. Tu ne te poses même la question du pourquoi de sa tentative de suicide, et peut-être même que t'aurais dû laisser sa cervelle exploser et repeindre les murs de cette maison encore immaculée. T'aurais dû, ouais. Mais tu le laisseras jamais s'en tirer si facilement, t'as envie de faire de sa vie un véritable Enfer pour avoir laissé Sora pour cette pétasse que tu n'oses même pas nommer autrement, pour avoir osé l'appeler Sora Winchester après l'avoir abandonné dans les mains du vice. Ce matin-là, il t'a suffit d'ouvrir la boîte au lettre et lire la déclaration d'adoption pour te rendre fou de rage. Un lion, un dragon, un charognard. Y avait plus rien d'humain dans ton regard, y a que d'la haine qui en découlait et peut-être que c'était un retour aux sources sans possibilité de rebrousser chemin cette fois-ci.

Tu serres sa gorge, appuies sur sa jugulaire, et tu fracasses ton poing contre son visage : tu peux presque sentir son crâne exploser, son nez se craquer, sa mâchoire se déboîter. Mais tu t'arrêtes pas, tu t'arrêtes pas. Un, deux, dix, vingt, quarante-trois.
Alors ça fait quoi, de passer d’icône de la mode à icône de la mort, James ? J't'avais dit ; ça allait arriver tôt ou tard. J'te laisserai plus jamais faire ce que tu veux, j'te pousserai de ton trône s'il le faut. J'vais t'exploser, te saigner, j'vais pas te tuer, non ; j'vais faire bien pire ! J'vais te laisser vivre, j'vais t'obliger à vivre pour que commence notre petit jeu de survie dans lequel tu seras le principal protagoniste et moi la bête que tu dois fuir. Demain t'auras peur de sortir de chez, t'auras peur de dormir parce que j'peux être n'importe où : dans tes murs, derrière toi, dans ton ombre, dans ta peau, dans ta tête.

Tu te relèves, et tu le piétines, littéralement. Ton talon s'écrase contre ses côtes et tu t'arranges pour en briser le plus possible sans percer ses poumons ou son abdomen. Tu t'arranges pour qu'il souffre mais qu'il puisse survivre. Tu parles même pas. Pas pour le moment. Tu transpires, ta respiration est hachée et pourtant tu continues sans relâche dans des râles fous. Le temps paraît désaxé.

Tu l'attrapes par les mèches du haut de son crâne et le relève d'un coup, face à face, vos visages peuvent presque s'effleurer. Et enfin tu le regardes dans ses yeux dont les vaisseaux sanguins ont explosé, dont les paupières ont noircies. Son visage n'est jamais rien qu'un tableau d'un rouge macabre.
Et enfin, il faut parler.

« Tu n'es qu'un fils de pute. »

Tu lui craches au visage, encore une fois : littéralement. Ta salive se mêle au sang qui découle de son front, ses pommettes, ses arcades.
Tu enjambes son corps à moitié mort, à califourchon sur son abdomen et tu le frappes, encore, encore, encore. Tu vas sans doute le tuer, mais il te faut quelques secondes pour respirer, reprendre un semblant de calme et t'arrêter. A nouveau, tu reprends.

« J'espère que t'allais te faire exploser la cervelle pour une bonne raison et que j'ai empêché ça pour que tu continues à vivre dans ton enfer. J'espère que tu vas souffrir James, pas seulement parce que t'as plus de visage, que tes os sont tous brisés et qu'une de mes balles a traversé ta main ; j'espère que tu vas souffrir parce que tu vas réaliser que la vie ne veut pas de toi et que tout ce que tu feras se soldera par un échec. »


sébastien & james


© kristen


Dernière édition par Sébastien de Nivral le Mar 25 Nov - 21:55, édité 1 fois
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James Winchester
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Lun 24 Nov - 21:39









Musique

Y a un truc que tu comprendras certainement jamais. Cette chose ; c'est ces gens qui aimerait vous voir croupir dix-milles lieux sous terre & qui malgré tout vous empêchent de crever pour que vous vivez comme des chiens. Rampant & aboyant pour survivre, voyant leur vie dictées aux bons désirs des hommes. C'était incroyablement pitoyable. Ces personnes-là, c'étaient probablement ceux qui se rapprochaient le plus de ce qu'on nommerait des tyrans. Intrépide. Cruel. Rien ni personne ne pouvait se permettre de se mettre en travers de leurs desseins sans compter payer le prix de cet affront. Au final, c'était un peu ce que t'avais fait ; mal tu n'avais pas calculé le fait qu'il redeviendrait aussi rapidement ce monstre dépourvu de tout cœur & de toute compassion.

Un coup de feu s'envole & raisonne, ce n'est pas le tien. Quand bien même tu avais commencé à presser sur la gâchette, tu n'avais pas actionné la détente ; pas avant Sébastien. La balle transperce alors ta main & réduit tes ligaments en miettes.  Ton arme est alors projetée & finalement tu te retrouves au sol aussitôt qu'elle sous le poids de ton boucher. Ses poings s'écrasent alors contre ton visage & tu sens tes os se rompre un par un sous les coups. Il ne te laisse pas un instant de répit & tu ne cherches même pas à lutter. Tu savais que ce jour arriverait & visiblement il avait choisi le bon cet idiot. Il recrache & extériorise alors toute a haine contenue jusqu'à lors. Pourtant, tu te retrouve fatigué de ce petit jeu là, de celui qui bouffera l'autre le premier. De celui qui deviendra le cauchemar de l'autre. De jouer au chasseur & au chassé. Ta tête se fait lourde, mais ton cœur léger ; parce que t'es enfin résigné, tandis qu'il te fracasse la carcasse de ton crâne tant bien que mal contre le sol, sous la pression de son acharnement. T'as le souffle coupé, tu manques clairement d'air ; mais ça te fait passer la douleur de tes membres désormais brisés.

T'as arrêté de compter probablement tout comme lui, on ne pouvait même plus deviner combien de fois sa main venait de s'écraser contre ton visage ; tout ce qu'on pouvait dire c'était que l'un comme l'autre étaient couvert de sang. Il fini par se relever & tu arrives alors enfin à prendre une bouchée d'air avant de manqué de t'étouffer par le goût du sang logeant au fond de ta gorge, par le coup de talon s'écrasant contre tes côtes. Elles aussi, elle se brises alors. Ah, c'était bien la première fois qu'on te brisait de la sorte. Il te soulève, t'agrippant par les innombrable mèches teintée de rouge. Il te crache alors littéralement au visage.

 Tu n'es qu'un fils de pute.
C'était drôle qu'il dise ça ; parce que quelque part, il n'avait pas tord. C'était dans tes gênes, tu étais ce fils bâtard de ce père avide de possession & de cette mère cupide de richesse qui s'était vendu en même temps qu'elle t'avais vendue pour un statut social & un compte en banque un peu plus digne que celui d'une prostituée de bas étage. Tu n'étais qu'un fils de pute, ouais. C'était dans ta nature, il n'aurait jamais du s'étonner de ce qui avait fini par ce produire. Dès l'instant où il s'était présenté à toi tu t'étais montré sous ton vrai jour ; il aurait pu sortir de ton bureau & te dire d'aller de te faire voir, mais il ne l'a pas fait. Alors qu'il cesse de rejeter ses échec sur toi pour soulager sa misérable conscience.

J'espère que t'allais te faire exploser la cervelle pour une bonne raison et que j'ai empêché ça pour que tu continues à vivre dans ton enfer. J'espère que tu vas souffrir James, pas seulement parce que t'as plus de visage, que tes os sont tous brisés et qu'une de mes balles a traversé ta main ; j'espère que tu vas souffrir parce que tu vas réaliser que la vie ne veut pas de toi et que tout ce que tu feras se soldera par un échec.

Tu recraches le sang qui s'était logé au fond de ta bouche venant tâcher un peu plus la chemise blanche de Sébastien. Puis tout ce que qu'arrive à t'arracher les belles phrases c'est un rire. Un rire de fou, de détraqué. Un rire d'abandon & de lassitude. Tu penches légèrement la tête fixant ton pire ennemi.

- Va te faire foutre, Sébastien. Tu l'attrape par le col tirant tant bien que mal pour te rapprocher de lui. Tu le fixes & on peut lire dans ton regard Ô combien t'en à rien à foutre de ce qu'il pouvait te dire ou même te faire subir. De Nivral ne pouvait ni te tuer, ni devenir ta hantise ; ça se lit dans ce sourire décharné qui suspend de tes lèves. T'arrives un peu trop tard ; & tu sais quoi à par soulager ta haine & tes échecs me frapper ne changera rien. Tu ne peux pas faire souffrir un homme qui souhaite mourir, la douleur devient presque une bénédiction. Tu ne peux ni le faire souffrir, ni le forcer à vivre. T'en es incapable, parce que c'est exactement ce que tu es. Pause, ton sourire s'étire, ton ton s'enjoue. Tu veux me briser en milles morceaux ? Fait ! Je n'attend que ça !

Tandis qu'une main avait une prise sur le brun, l'autre s'aventurait vers ces pupilles bleu pervenche qui n'avaient rien de naturel. Ta main glisse vers ton œil droit, tes doigts s'écartent & répètent ce même mécanisme qu'Höder avait produit sur toi lorsqu'il avait séparé tes yeux de leur chair. Tu extrairais alors ce petit bijou mécanique que t'avais apposé Sébastien de ton orbite & finalement tu l'écrases entre tes doigts, réduisant la chose à l'était de débris mécanique. Preuve de ta folie, de ton détachement, de ton dégoût, ta lassitude.

- Tu veux reprendre ce que je t'ai soit-disant volé ? Tu veux que je souffre ? Que je réalise que tout se soldera par un échec ? Je te le répéterais autant qu'il le faudra mon grand . Tu susurres alors à son oreille ; va te faire voir.


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Sébastien de Nivral
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Mar 25 Nov - 12:35



MUSIQUE – A la seconde même où vos visages sont prêts à s'entrechoquer, les doigts fins de James Winchester qui ont maniés bien pire que de la paperasse, de l'argent et des aiguilles s'enfoncent dans son orbite, arrachant l'unique cadeau dont tu as fait preuve il y a bien longtemps. A sa manière, ton rival se détache des Traqueurs, mais visiblement pas assez courageux pour exécuter son travail jusqu'au point final. Le commun des mortels aurait reçu une soudaine onde de choc face à ce tableau horrifique et sanguinolent. Pourtant ton regard se tient, droit, fier, comme ta stature. Tes paupières ne clignent même pas lorsque le liquide carmin gicle contre tes pommettes et dégouline jusqu'à tes lippes fines. Le goût du sang, encore.
Winchester vient tout juste de pousser son dernier souffle de bon sens lors de sa crise de folie, clamant haut et fort son indifférence face à la souffrance, face à la mort : que tu pourras faire ce que tu veux, il n'y porterait même plus une once d'attention.

Tu n'es pourtant pas si certain de ce fait. S'il s'en fichait tant que ça ; pourquoi vouloir se faire sauter la tête au milieu de la pièce ? Tu te tiens impassible, indifférent à ton tour. Cette image morbide ne sera jamais qu'une de plus parmi tant d'autres, et ta haine ne sera jamais rassasiée, peu importe combien les mutilations du président seront profondes.

Va te faire voir. Tu penches un peu la tête et tu te lèves. Tes jambes écartées au-dessus de son corps, le dos droit, le menton redressé et le regard simplement attardé sur son visage informe. D'un silence religieux, tu poses ton pied entre ses côtes, ton talon s'écrasant un peu plus contre les os que tu peux sentir se casser un peu plus dans un léger fracas.
T'auras beau garder tes démons en cage, ils trouveront toujours un moyen de te filer entre les doigts.

Ton pied remonte jusqu'à son visage et, impitoyablement, tu écrases sa joue, plaque son faciès contre le sol maculé de sang et de transpiration. Pathétique. Il est pathétique.
Prenant appui sur ta jambe, tu t'abaisses et d'une voix presque douce tu lui réponds :

« Te détruire ? Tu soupirerais presque. Tu n'as pas eu besoin de moi. Ta naissance s'en est occupée elle-même. »

D'un geste las, tu te retires et tu sembles presque calmé. « Mais c'est bien, jouis de ton illusion de dominance. Un jour tu tomberas. Le monde tombera et tu ne seras plus en mesure de faire quoi que ce soit. » Souvenirs amers de votre première rencontre.

« Pourquoi penses-tu que je suis là, Winchester ?
Parce que tu m'y as guidé.

Je suis l'une des ombres qui t'a rattrapée.
 »


sébastien & james


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James Winchester
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Mar 25 Nov - 14:44











Il se relève ; presque fier de sa pseudo domination ; écrasant une nouvelle fois tes côtes. Tu pouvais presque entendre ses prières pour que tu retournes plus qu'à l'état de poussière. Un démon ; voilà ce qu'était la véritable nature de Sébastien de Nivral. Un esprit qui avait décidé de te hanter ; parce qu'il l'avait choisi, parce que tu l'y avait guidé.. Ce ne sont plus tes côtes qui sont alors sous le poids de cet homme ; mais ton visage. Encore une fois, il veut te montrer qu'aujourd'hui il était maître ; mais toi tu n'entends plus rien. Tu ne sens ni la douleur & tu te perds dans un rire incessant. Le soleil se fait culminant & le temps radieux ; pourtant tu jugerais entendre une pluie déferlante s'écraser contre ta vitre, d'entendre des cris de douleur & de désarroi comme quelque chose de beau venait de prendre fin.

Il te déteste & te l'a bien fait comprendre, tout comme tu avais fait avec lui en mettant ton nom sur ce qu'il chérissait le plus en ce bas monde. Parce que tout ce que tu possèdes ne sont que des ombres ; il avait décidé de devenir l'une d'elle & de te maudire jusqu'à la fin des temps. Au final, tu avais vu juste : il ne pouvait pas te tuer. Il n'aurait jamais raison de toi ; parce que les ombres de sont que des fantômes qu'on ne cesse de chasser. Elles ont beau revenir ; elle ne sont pas réelles. Dans ce cas là ; Sébastien de Nivral n'était qu'une illusions que tu t'étais construire tout comme cette douleur ; tout comme ses images qui cherchaient à te sortir de cette vie trop linéaire & qui souhait te faire connaître peur, amour, perte, joie & désarroi. Pourtant, cette même chimère venait tout juste de t'empêcher de mourir.

- En ces jours‑là, commences-tu en te parlant à toi-même. Les hommes rechercheront la mort sans la trouver, ils souhaiteront mourir et la mort, tu t'arrêtes cinq seconde, relevant ta pupille restante sur le mirage de l'ancien Atlantide & Traqueur. La mort les fuira.

Tu pouffes ; rien n'était réel pourtant ça te le paraissait. Tous passaient leur temps à te dire que tu était un monstre intrépide & dépourvu de cœur & on allait jusqu'à t'en donner à forme & le visage. Encore. Quand est ce que cela avait réellement commencer ? Tu n'es même plus capable de le dire.

Tu disparais usant des dernières fonctionnalités de ton esprit pour user de ton pouvoir & te sortir des fantasmes de ton boucher. Tu ne vas pas bien loin ; tu es là dernière lui, mais tu es simplement brisé et te laisse tomber sur son dos pour prendre un peu d'élan & te rejeter en arrière, faisant quelques pas & heurtant un mur.

- Ne crains pas les souffrances qui t'attendent. Reste fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Tu grimaces, te souvenant des birbes de ton éducation. Foutaises ! Tu éclates. Foutaise, Foutaise,  Foutaise,  Foutaise,  Foutaise, FOUTAISE !

Tu lèves alors les yeux -tu moins ton oeil restant- ; il se pose sur ton reflet décharné  ; tu te t'y reconnais pas. Cet homme-là, ce n'était pas toi. C'était le genre de type sur lequel tu pestais du haut de ta tour d'ivoire. Il te ressemble, mais il n'est pas toi ou justement, il est exactement ce que tu es ou plutôt ce que tu étais. Ce regard translucide, ne connaissait ni la pitié, ni la compassion. Cette tenue droite qui montera que rien ni personne ne pouvait vous battre, ni même vous arrêter. Tu te laisse glisser au sol, supportant difficilement ton propre poids. Tu ramasses alors ton arme qui t'avait échappé quelque instant plutôt & la pointe vers ton reflet d’antan tout en te relevant. Vers cet homme en lequel tu t'étais plus d'une fois reconnu. Cet homme dont tu venais tout juste d'oublier le nom.

- Tout est destiné à disparaître & toi aussi. Un n'est pas une ombre qui me poursuit ; tu es un misérable miroir. Finalement tu jettes ton arme au pied ce cette silhouette ; te briser ne servirais à rien. Tu es une illusion, cette chimère de dominance. Tu me laissera vivre & tu vivras comme j'ai vécu, comme je vivrais. Tu souris & relèves la tête ; parce que tu es habité par ce même démon. J'accède à ta requête & je remonterais sur mon trône & faisons un pari ; est ce qu'un pseudo démon comme toi me fera tomber ou alors les tiens referons surface & te dévorerons avant que tu n'aies pu me dévorer ?



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Sébastien de Nivral
Sébastien de Nivral
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Mar 25 Nov - 21:54



MUSIQUE – L'éclat de l'âme de James Winchester semblait s'être éteint dans son seul œil impersonnel. Il n'y avait plus de place pour les maigres sentiments qu'il avait pu s'accaparer tant bien que mal dans son existence misérable et semée d'embûches – comme bon nombre de citoyens, à ce jour. Ton cœur semble partagé entre réjouissance et déception : voilà où étaient les limites du roi de Paris Avenue. Il ne serait à ce jour ni un ennemi, ni même un obstacle ; simplement une nouvelle âme corrompue, perdue, abandonnée, indépendante à tout jamais. Tu voyais en James Winchester un reflet hideux que tu avais caché tant bien que mal, un reflet dont tu détournais le regard à chaque fois que tu le croisais.
Aujourd'hui, ce visage de l'atrocité, tu l'assumes jusqu'au bout des ongles. Vos cœurs battent en rythme jusqu'à ce que son torse heurte ton dos. Tu te retournes doucement : il ne cherchera pas à te tuer alors que tu pourrais lui donner le coup de grâce qu'il semble attendre depuis bien longtemps, en fin de compte.

Depuis combien de temps tu souffres dans ce mauvais silence, Winchester ?

Tes talons se tournent et tu le fixes, encore et encore, l'écoutant déblatérer ce qui semblait être les dernières paroles d'un homme qui semblait encore avoir toute sa conscience. Et puis, il s’essouffle. James Winchester n'est plus : il devient un corps impersonnel dicté par la folie et la perdition. Plus jamais tu ne le reverras comme tu l'as rencontré, un nouveau robot venait de se créer de lui-même. Les pièces manquantes se sont effacées en un claquement de doigt : c'est un aller sans retour.
Tu n'as même pas eu le temps de lui dire adieu.

Mais c'est là que Winchester te provoque un pincement au cœur.
Pourtant, impassible tu t'approches encore de lui. Tu le fais glisser contre le mur, contre le sol. Qu'il le veuille ou non: il aura toujours les genoux posés au sol face à toi. Tu t'abaisses doucement à sa hauteur et ta main se pose sur son épaule, presque compatissant.

« Zero t'aimait sans doute comme une amante. »

Tu cherches son regard, mais rien ; c'est un désert sans fin, c'est la chute des sentiments.

« Sora t'aimait comme un père. »

Tes doigts parcourent sa nuque et viennent se poser sur le dessus de son crâne que tu relèves doucement pour qu'il te regarde.
Mais tu le sais : James Winchester n'est plus là. Ces paroles lui sembleront sans doute vides.

« Je t'aimais comme un frère. »

Tes lèvres se posent contre son front abîmé dans un baiser nostalgique de ce que vous pouviez appeler le bon temps : cette époque où vous n'aviez pas d'autres choix que d'allier vos forces pour protéger la dernière chose que vous possédiez : le peu d'amour qu'on vous offrait.

Tu te relèves une énième fois. Tu recules.

Un.
Deux.
Trois.
Quatre.
Cinq.
Six pas.

Tu dégaines ton arme.

« Frère d'arme. »

Clic.

« Frère de sang. »

& tu tires au nom de Sora Kitsue qui avait, il y a plus d'un an, reçu une balle en plein cœur.
Tu tires en sachant que ça ne le tuera pas.
Tu tires pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
Tu ne vises pas le cœur.

A quoi bon viser le cœur de ceux qui en sont démunis.



sébastien & james


© kristen
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James Winchester
James Winchester
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Jeu 27 Nov - 19:28









Musique -

Il te regarde, te fixe & tu n'es pas sûr de ce que tu vois. T'avais conclus & décidé que cette personne n'existait pas pourtant le doute était toujours présent dans ton esprit. Pourquoi ce faisait-il tellement insistant ? Pourquoi est ce que ce mauvais esprit refusait de disparaître ? Pourquoi est ce que tu n'arrivais pas à te détacher de lui ? Tu ne sais plus. Tu es plus que confus, tu es perdu. Il se fait instant & s'approche ; te force à te mettre à genoux ; encore une fois. Il pose sa main sur ton épaule & la chaleur qu'elle en dégage de semble presque réel. Tu avais l'impression de la connaître, plus qu'en rêve. T'avais cette étrange sensation qu'elle essayait de te rappeler à la réalité, pourtant tu n'es même plus certain de savoir où est-ce qu'elle se trouve. Il s'abaisse à ta hauteur & tu le fixes ; tu ne distingues même plus son visage. Il est flou, tout comme tes souvenirs, comme ta lucidité qui se fait alors absente ; noyée dans un océan quelconque.

Zero t'aimait sans doute comme une amante. 
Zero, Zero. Comme le début & la fin de tout. La personne pour qui tu aurais probablement tout donné & pour laquelle tu aurais offert ta vie sans hésitation. Tu l'avais mal-aimé & elle t'avais rendue la monnaie de ta pièce. Les mots croire ou nous n'existaient pas ; ils n'étaient que des mensonges pour se donner l'illusion que tout va bien ; que tout ira bien.

Sora t'aimait comme un père. 
Il te regarde, mais tu ne sais pas ce qu'il cherche en toi, puisqu'il ne reste plus rien.
Sora, tu savais même plus quoi en dire, ni même en penser. Parce que tu avais manqué à ton devoir envers lui. Tu savais ce que tu représentais à ses yeux & pourtant tu avais tout saccagé comme tu savais si bien le faire. Tu ne laissais rien d'autre que des déception malgré toi ; parce que t'étais comme ça. Une type qui prend tout & ne donne rien en échange.
Ses doigts parcourent ton visage & tu restes figé là, comme inerte. Tu savais tout ça, on te l'avait dit, répété quand bien même tu l'avais deviné.

Je t'aimais comme un frère.
Il pose ses lippes sur ton front pour t'embrasser.
Quand, quoi, comment, pourquoi. Tout s’effondre, le peu qu'il restait de tes croyances venait de tomber ; il ne restait que des ruines de tes certitudes. Tu ne peux pas me tuer. Tu ne peux pas me tuer. C'est pour ça ; que tu en étais incapable ? Pause ; de qui tu parlais exactement ? Ou plus exactement à qui ? Tu connaissais son nom, il n'est pas ton ombre, non, non. Il était bien plus ; pourtant tu es incapable de quoi quoi, de dire qui. Il s'éloigne & ton regard trop vide n'arrive pas à le percevoir. Tu sais qu'il est là ; pourtant tu le ne vois pas. Tu ne le vois plus.

Frère d'arme.Tu sursautes légèrement & relève le visage ; ton regard s'illumine alors.Frère de sang. Sébastien.

Il tire ; le coup perfore ta cage thoracique ; abîme un peu plus des côtes & transperce tes entrailles. Çà t'arrache un cri ; pas parce que t'es blessé, pas parce que ça te fait mal. Parce que tu réalises que tu deviens fou toi même. Ta conscience s'est durant un instant percutée avec ta folie. Tu te recroquevilles ; tu hurle à t'en arrachée la trachée, à t'en exploser les cordes vocales. Tu voudrais pleurer ; mais les larmes de viennent pas. Elles ne viennent jamais, elles aussi t'ont abandonnée depuis des années. Tu étais de ceux qui n'avait plus le droit de pleurer ; alors ta voix se transperce parce qu'elle souffre d'être la seule à pouvoir retranscrire ta douleur, d'être incapable de témoigner de tes regrets.

- SEBASTIIIIIIIIIIIIIEN. C'est son nom. Celui de ton ombre, de ton reflet, de cet homme. Il est réel, il est réel, cesses-tu de te répéter alors tandis que tu te contractes; que tu exploses ton crane contre le sol parce qu'elle se fait lourde & trop bruyante. Il est réel, il est réel. Tu essaies de t'en convaincre tant bien que mal. Tu t'y efforces de ton mieux à croire en ces trois mots, mais tu n'y arrives pas. La raison est trop faible face à cet excès de folie qui se fait que incroyablement tentante pour osé refuser de l'accepter.

Boum. Boum.
Tu sens ton cœur se heurter contre ta poitrine. Tu retires la balle de la plaie qui saigne d'autant plus & réduit encore d'un échelon ta lucidité. Tu cherches à te relever, bien que tu ne tiennes absolument plus droit. Tu le regardes, tu ne distingues plus son visage & pourtant ses derniers mots résonnes encore. Frère d'arme. Frère de sang. Tu n'as eu qu'un seul frère dans ta vie, qu'une seule personne que tu pouvais aimé inconsidérément de cette façon & il t'aurait vraisemblablement fait vivre un enfer s'il t'avais retrouvé ; parce que tu l'avais abandonné. Tu avances difficilement vers sa direction, tu avais tant de chose à lui dire. Un pas après l'autre tu ronges la distance qu'il y a entre vous & lorsque qu'elle arrive à son terme, tu le prends dans tes bras avec une seule certitude.

- Riku, Riku. Tu ressers ton éteinte comme lorsque vous étiez enfants. Oh Riku, pardonne-moi. Pardonne-moi. Je n'aurais jamais du partir, je n'aurais jamais du te laisser là-bas. Tu le libères alors doucement de tes bras. Tu le regarde, mais tout ce que tu vois, c'est un visage effacé. Tes doigts essaient d'en retracer les courbes, mais aucune image n’apparaît. Ta gorge se noue ; les larmes montent pour la première fois depuis alors des années. Hey Riku, pourquoi je n'arrive pas à te voir ? Pourquoi est ce que ton visage à t-il disparu ?

Tu pleures.
Les larmes se déversent toutes seules.
Au nom de toutes ces personnes que tu as laissée derrière toi, au nom de la première que tu as lâchement abandonnée. Au nom de cet homme que tu avais fait de ton petit frère ; au nom de cet homme que tu avait transformée en ombre. Sébastien de Nivral n'était plus. Il n'existait pas, il n'existait plus. En réalité, il devait être une de tes inventions farfelue ; il était de ceux qu'on classerait d'ami imaginaire si tu étais encore un enfant. C'était ce dont tu venais de prendre conscience dans ta folie ; ce que tu venais de décider.

Plus le temps passait ; plus il te dévorait.  Dis-moi Sébastien, est ce qu'on aurait pu sauver nos âmes ? Est-ce qu'il existait pour nous un échappatoire à cet enfer ? Dans cette folie étrangement, tu te fais être ma raison. Tu es l'ombre qui n'a pas encore coulé, mais pour combien de temps encore ? Parce que nos crimes battent en chœurs & j’entends déjà ton cœur faire lui aussi silence.



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Jeu 27 Nov - 20:44



MUSIQUE
Are you
Are you
Coming to the three
They strung up a man
They say who murdered three.
Strange things did happen here
No stranger would it be
If we met at midnight
In the hanging tree.


Ton nom retentit et pourtant tu ne fais déjà plus parti de l'esprit de James Winchester qui, tant bien que mal, s'approche de toi. Tu sursautes, tu le regardes, pétrifié à l'idée que cette folie puisse être maladive.
Il te regarde avec passion, il te regarde comme on regarderait un être qu'on aime du plus profond de son âme. Riku, Riku. Et tu comprends que c'est un chemin sans retour ; qu'il s'enfonce un peu plus dans ce trou sombre. Et toi t'es là.
Et toi, tu vas l'enterrer comme si ça a toujours été ta mission que toi seul pouvait accomplir.

Pourquoi je n'arrive pas à te voir ?
T'as senti la détresse, quelques longues secondes qui parurent des millénaires. Tu frémis et tu fermes les yeux, tu serres les dents et tu prends une bouffée d'air qui ne fait que t'étouffer un peu plus. En quelque sorte, tu as accompli ce que tu as toujours voulu faire : disparaître. Jamais tu n'as pensé devoir être effacé de l'esprit d'un ami de force, dans un bain de sang, avec une odeur de poudre dans l'air.

D'un ami ?
D'un frère.

« Non. »

Murmures-tu tout doucement en prenant son visage dans le creux de tes paumes.
Tu le repousses.
Tu ne vas plus pleurer.

Il n'y aura plus aucune larme pour James Winchester.

« C'est fini, James. »

Tu ne pourras jamais le tuer, l'achever, abréger ses souffrances. Tu ne pourras sans doute jamais arraché son âme à son corps et l'envoyer dans les entrailles des Enfers. Tu ne pourras pas, tu ne pourras pas. Tu ne pourras pas parce que tu l'aimes comme un frère.
Tu l'aimes comme tu le détestes, c'est une souffrance viscérale.

« Je vais te dire un secret. Tes mots sont soufflés, même les murs ne peuvent vous entendre. J'le détruis. J'détruis Sora. T'avais raison.
Mais j'vais donner ma vie pour le sauver. Je sais que je peux y arriver.
 »

Tu mets toute la pression de tes mots dans le seul œil qu'il restait au Grand Winchester. Il ne t'écoute sans doute plus, peut-être bien même que tu n'existes même plus physiquement et que, ça y est : tu es devenu l'un de ses démons invisibles.

« Toi aussi, sauve-toi.
Je sais que tu peux le faire.
 »

Tu entoures ton bras autour de sa nuque et vos genoux touchent le sol. Tu le tires vers toi, de toute la force que tu possèdes. Ses omoplates tes côtes tandis que tu serres, serres, serres.
Encore plus fort.

« Endors toi, maintenant, ta voix se déchire, finalement, j't'en prie, James. »

Ta colère s'est soudainement métamorphosée en une étrange douleur que te prends aux tripes. Ton visage est crispé sous le joug de l'effort et, quelque part, de la tristesse que tu refuses de laisser gagner une énième fois.
Tu étouffes un gémissement. Pleure pas, pleure pas.

« C'est une autre histoire pour toi qui commencera à ton réveil.
Y a plus de héros désormais. Mais tu peux en devenir un.
Endors-toi... endors-toi...
 »


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