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 Promenons-nous dans la rue ♪ | Kyoshiro Tokugawa

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informations
POINTS : 5
CITATION : « Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin » Marguerite Yourcenar
MESSAGES : 8
JUKEBOX : Shatter Me - Lindsey Stirling ♣ Aha! - Pentatonix
FEAT : Nutty - Happy Tree Friends
CRÉDIT : Moi pour le kit -w-
DATE D'INSCRIPTION : 18/08/2014
LOCALISATION : Derrière toi è.é

FICHE PERSO
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Yukio Kirishima
Yukio Kirishima

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Jeu 21 Aoû - 22:20

« Il ne faut pas faire de pari avec Mr. Destin, car il te jouera un tour »
Kyoshiro Tokugawa & Yukio Kirishima ♣ Proses en #1c7cb8 ♣ 888 mots ♣ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING
« Lorsqu'on est enfant on pense que lorsqu'on grandit on n'est plus vulnérable, mais grandir c'est accepter sa vulnérabilité et être en vie, c'est être vulnérable. » Madeleine L'Engle




Le soleil était couché depuis une heure environ. Il faisait encore beau et chaud en ce début de nuit de fin août, mais il planait dans l’air une odeur d’humidité, comme si la pluie n’était pas loin. Je m’étais levé tôt le matin même, j’avais envie de remplir ma provision de bonbons en tout genre qui était descendu un peu trop vite à mon goût. Heureusement que j’avais été payé hier et surtout heureusement que la paye était élevé. En même temps vu les poses que j’avais dû faire. Je n’en revenais toujours pas d'avoir dû faire un grand écart pour des photos de fringues pour ados. Les bruits de klaxons des voitures me sortirent de mes pensées. Je ne sais pas trop comment mais j’avais réussi à atterrir dans les rues d’Akihabara. Je pris une artère commerçante, et alors que les bureaux étaient fermés depuis quelques temps, Tokyo ne s’était toujours pas endormit. En même temps Tokyo ne dormait jamais vraiment, il y avait de l’agitation toute la nuit dans certains quartiers et les commerces d’Akihabara attiraient les japonais et les touristes comme les mouches attirent la lumière

Tous ces adultes me rendaient nerveux, j’avais l’impression d’être observé sous toutes les coutures, comme si on me scannait. Mon look du soir devait y être pour quelque chose je pense, sweet jaune à capuche rose fuchsia, pantalon blanc et Converses basses vertes pommes assorties à mes cheveux. J’avais envie de m’arrêter, de crier à tous ces gens que j’étais normal, mais le sucre d’orge qui fondait depuis maintenant dix minutes était bien trop bon pour que je le sorte de ma bouche. Et puis un scandale n’était peut-être pas la meilleure façon de passer inaperçu aussi. Le vent commença à souffler, il était frais et apportait les odeurs de la ville, des senteurs de voitures, d’usines et de pollutions, tout ce que je détestais. Je regardais rapidement autour de moi, espérant trouver un moyen d’échapper à cette pertinence. C'est à une cinquantaine mètre de moi que je vis un magasin très coloré. Des néons rouges, jaunes, bleus et verts éclairaient la façade. Je ne savais pas ce qu’ils vendaient mais ma curiosité était piquée au vif. En m’approchant je cru que j’allais sauter de joie, du chocolat et des bonbons de toutes les formes et de toutes les couleurs étaient disposés dans toute la vitrine. A cet instant précis, si j'avais été dans un dessin animé, ce ne serait plus des yeux que j’aurais mais des millions de paillettes ruisselantes sur tout mon corps. Je me trouvais devant une de mes définitions du Paradis, sauf qu’il était bien réel.

Je poussais la porte fébrilement en enlevant ma capuche. L’intérieur était moderne et le blanc laqué dominait largement ce qui permettait aux yeux de ne pas brûler, surtout avec l’avalanche de couleurs particulièrement flashies. Mon cœur battait à tout rompre et mon cerveau était définitivement perdu tellement je ne savais plus où donner de la tête. Des sucettes, des caramels, des réglisses, il y avait tout ce que j’aimais. Je m’approchais du distributeur de poche pour commencer à me servir quand j’entendis une voix d’enfant derrière moi.

▬ Regarde maman, y’a un garçon qui est habillé bizarrement !

Ce genre de remarque je l’entendais régulièrement, que ce soit pendant une séance de photographies, dans la rue ou même en faisant les courses. Ce gamin devait avoir huit ou neuf ans au son de sa voix. Je ne me retournais pas, j’avais des choses largement plus importantes à faire, comme remplir cette poche plastique. Cependant ce qu’avait dit l’enfant me trottait dans la tête. Il ne m’avait pas pris pour un adulte ou pour un jeune homme, juste pour un garçon. Comme si malgré ma taille je ne faisais pas mon âge. Au fond de moi j’étais rassuré, je n’étais pas encore un adulte, mais une part de moi-même me disait que tout ceci ne pourrait pas durer éternellement. Peu m’importait, à mes yeux vieillir s’était devenir mature et accepter que la vie nous joue des mauvais tours sans que l’on ne puisse rien faire d’autre qu’acquiescer gentiment. Moi je voulais continuer à manger des bonbons, à boire des boissons gazeuses et à m’amuser, pour toujours si c’était possible, et dans le cas contraire … je ne voulais pas imaginer cette alternative à ma vie. En sortant de la boutique j’ouvris ma poche plastique, mon sucre d’orge avait eu le temps de fondre complètement et le sucre appelant le sucre, je ne pouvais pas attendre d’être rentré pour attaquer ses bonbons.

Je m’approchais d’un banc éclairé par un réverbère. Il était noir et je trouvais cela triste. Un banc noir ça ne donne pas envie de s’y assoir, mais un banc repeint aux couleurs de l’arc-en-ciel c’est tout de suite bien plus accueillant ! J’allais utiliser mon pouvoir quand je me souvins de deux choses. Premièrement utiliser son pouvoir dans une rue pleine de monde était une mauvaise idée. Deuxièmement je ne le contrôlais pas du tout, enfin j’arrivais à l’empêcher de s’activer tout seul dans la plupart des cas, mais ça s’arrêtait là. Tant que personne ne me faisait peur tout irait bien. Je frémis, je n’aimais pas que l’on me fasse peur, me faire sursauter me faisait faire des choses étranges. Je m’assis et  commença à déguster mes bonbons.
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