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 Qui a volé l'orange du marchant (PV :BOSS)

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Mer 9 Juil - 17:59

SHADOW
AND
FLAME
IT'S TIME
Rubis & BOSS ★ Proses en #9E0E40 ★ 651 mots ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING

MUSIQUE -
C’était une journée toute à fait normale, en quelques sortes…
T’étais allée travailler ce matin, jsuque là rien n’était différent de tous les autres jours.
Et c’était bien ça ton problème, c’était toujours, toujours, toujours la même chose avec toi. Tu te levais le matin pour aller à CS, tu te plantais devant un bureau pour envoyer des mails, comme si ta vie était faite de lettre, d’attente, et de clavier. Tu avais du boulot, comme d’habitude, du boulot qui consistait à taper, taper encore et encore derrière un bureau.

Et puis d’un coup t’en a eu marre. Tu sais pas pourquoi mais t’avais pété un plomb, la goute d’eau qui fait déborder le vase comme on dit. Dans ton cas c’était la journée de trop. Alors sans crier garde, tu avais pris ton sac, fermé ton ordi, puis tu avais laissé une lettre d’excuse à Daya et tu te levas Ca ne faisait que deux heures que tu étais à ton bureau mais t’en pouvais plus, alors tu étais partie, sous le regard interrogateur de tous tes collègues, mais surtout sous le rire de ton phénix.
Et oui, ta bête riait, sans s’arrêter, sans retenue et ça claquait dans ton crâne. Il n’attendait que ça ce monstre, cet oiseau de feu, il voulait simplement que tu claques la porte de cette entreprise pour aller faire ton propre commerce, pour que t’ailles vivre d’amour d’eau fraiche et de sang, de combat. Surtout de sang et de combat.
Brûle, brule tout.
Et sa voix résonnait en toi, t’en pouvais plus, ça sonnait encore et encore. À force tu t’y es habituée Rubis à ce rire strident, à ces crocs qui te martèlent le crâne jour et nuit.
Mais cette fois tu le sentais, il était fière de toi. Son feu t’entourait, il se voulait protecteur, il voulait te montrer son soutient.
Ce feu en toi, cette ailes chaude qui t’entourait.
Cette présence ténébreuse que tu aimais tant.
Ce monstre qui habite en toi, ce montre qui t’as tranformé.

Tu avais marché, puis tu avais pris ta voiture pour rouler loin, très loin. En route tu as hésité à t’arrêter dans un bar, pour boire encore, encore, mais une force t’en empêcha. Aujourd’hui tu avais pris une initiative par toi-même. Aujourd’hui tu avais été forte, ce n’était pas le moment de retomber.
Et la bête qui généralement se régalait de ta faiblesse.
Cette bête qui profitait de ton addiction pour te contrôler ne voulait pas que tu t’arrêtes.
C’était nouveau. Et ça faisait du bien, pour une fois d’avoir sa reconnaissance, son soutient.
Dis-moi Rubis, pourquoi tu souris ?
Tu viens pas de démissioner ? Et maintenant t’allais faire comment ? Te mettre à voler pour vivre ? Tu ne savais pas. Tu ne savais rien à part le fait qu’il te fallait un but. Cette fois tu allais t’impliquer dans quelque chose, chercher une famille, faire un truc qui te passionnes et peut-être tu arrêteras de boire. Et peut-être qu’il verra enfin que tu n’es pas une moins que rien. Et peut-être que le phénix t’obéira pour de bon.
Je compterais pas là-dessus si j’étais toi.
Il avait  rit, et tu riais avec lui. Oui fallait pas rêver non plus.

Tu arrêtas la voiture dans un parking à Toshima et tes pieds te conduirent vers un parc que tu connaissais par coeur. Tu y venais souvent à une époque avec eux. Pourquoi cet endroit?
Simplement pour te rappeler que tu n’es plus la même, qu’il est enfin temps de vivre avec ton nouveau toi, enfin temps de changer de voie.

« « AAh ! Je suis plus que perdue là ! Et toi bien sûr aucune envie de m’aider hein? Sale phénix bon à rien »

Une petite flamme vint se créer au creux de tes lèvres. Elle dansait et virevoltait au grès du vent.
Note pour toi-même, tu n’avais pas encore le pouvoir de l’insulter.
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FEAT : Ren Kouen - Magi
CRÉDIT : Hirose Mudoka
DATE D'INSCRIPTION : 27/06/2014

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Kazami
Kazami
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Mar 15 Juil - 19:52


Le marchand c'est moi
feat. Rubis
Le plus dur pour un mutant, c'était l'acceptation. La base de toute chose et le processus par lequel on se libère la conscience de son humanité pour passer à l'étape suivante. C'est un changement dur à encaisser, même si pour certains, il s'agit là d'une deuxième chance, d'un renouveau. Personne ne réagissait de la même manière à la mutation et même après toutes ces années, peu pouvaient affirmer contrôler sa mutation. Pour lui, ça a été compliqué. Il a dû sacrifier de nombreuses choses pour pouvoir à avoir le plein contrôle sur sa personne. Premièrement, il ne pouvait plus se considérer comme un être humain. Sans se prétendre fantôme pour autant, il résidait dans cet entre-deux, se laissant nager dans ce sentiment d'éternité. Il perdait souvent la notion d'individualité pour ne faire qu'un avec l'univers. Le seul danger était qu'il se perde lui-même de vue définitivement. Sans doute que ce ne serait pas assez pour le tuer, mais dans tous les cas, il cesserait d'exister. Pour d'autres, la mutation était un fléau qui, au lieu de les libérer, les avait forcés à cesser de vivre normalement. Puis, il y avait ceux accueillant en leur sein une force qui surpassait la leur. Les conflits internes, la méfiance. C'était différent pour tous, sans aucun doute. En même temps, c'est ce qui rendait l'expérience unique et appréciable pour chacun.

Le BOSS ne savait trop quoi faire. En fait, il ne se posait même pas la question. Toute la journée, il avait choisi d'errer dans la ville. Profitant d'un peu de répits de son propre pouvoir, il se plaisait à écouter les conversations des autres, faisant mine d'être concentré sur un mot croisé. Un café pour mutants, dans lequel les nouvelles sur tout ce qui se passaient faisait pièce maîtresse dans les échanges verbaux plus ou moins animés. On parlait de beaucoup de chose. Les gangs, surtout. De Shangri-La, tout aussi mystérieuse que réelle. Des mutants aussi. Des apparitions soudaines de personnages tout aussi colorés que puissants. On ressortait le bestiaire mythologique, on voyait des animaux qui parle, vraiment de tout. En somme, rien de bien concluant, mais tout juste ce qu'il fallait pour satisfaire une curiosité. Il aurait aimé voir ces gens, leur parler, s'enquérir de leur état, de comment ils sont pour bien les comprendre. Il y avait une approche anthropologique dans sa démarche qui découlait d'un profond besoin de les aider. Les aider à les faire devenir comme lui, en parfaite symbiose avec leur don unique. Personne ne méritait de souffrir face à quelque chose résidant en eux-mêmes. Du moins, c'est comme ça qu'il le voyait. Ensuite, il y avait l'acceptation en société et la mission première de Shangri-La qui le poussait malgré lui à aller vers les gens. En temps normal, il n'insistait pas trop. Cela dit, quand il pouvait faire une différence, pourquoi se retiendrait-il?

Tokyo baignait dans l'orange, tous les bâtiments, trottoirs et même les gens lavés par cette lueur orangée provenant du soleil. Son second moment favori de la journée, tout juste après le lever du soleil. Comme Shangri-La, il symbolisait les deux extrêmes. Le renouveau, le passage des ténèbres à la lumière, mais aussi une finalité. Plusieurs interprétations existaient, chacune aussi vraie que les autres. La fin de leurs ennemis, la fin des préjugés, aussi. La fin d'une solitaire, exilée de ses pairs. Arrivé inconsciemment dans un parc, il arriva près d'un banc sur lequel une jeune femme était assise, parlant à voix haute à elle-même. Toujours sous sa forme de miasme, il se laisser porter par le vent au-dessus d'elle, ouïe tendue vers elle. À qui parlait-elle donc? À un phénix, certes, mais il n'en voyait aucun dans les environs. Puis, entre ses lèvres, il vit la flamme qui dansait, contre son gré, apparemment. Comme quoi, le hasard lui avait fait grâce d'une personne à aider.

Le jet de fumée s'écrasa lourdement au sol, juste devant elle. Il prit forme, doucement, une silhouette humanoïde. Puis, comme un cocon, il s'ouvrit, laissant l'homme jaillir de cette cage de brouillard. Le reste sembla s'intégrer à son organisme.  Il s'avança vers elle, sourire aux lèvres intéressées. Il avança un peu trop près d'ailleurs, les yeux au niveau de ses lèvres, pour y observer la flamme qui dansait. Il ricana doucement.

«On dirait que vous n'arrivez pas à vous faire obéir?»

Il se redressa, levant le regard vers elle

«Qui êtes-vous?»

Normalement, ce serait à elle de poser la question, mais il la devança. Il devait au moins en apprendre un peu sur elle avant de pouvoir l'aider. Du moins, il crut que c'était la bonne chose à faire, à cet instant.

fiche codée par perry.


Dernière édition par BOSS le Mar 22 Juil - 5:12, édité 1 fois
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Jeu 17 Juil - 13:47

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Rubis & BOSS ★ Proses en #9E0E40 ★ 811 mots ★ Codage par ©Paindore sur APPLE SPRING

MUSIQUE -
T'étais juste assise sur un banc, dans un parc qui contenait beaucoup de ton passé, un passé que tu ne souhaitais pas oublier mais que tu ne souhaitais pas non plus te rappeler. T’étais juste assise et tu n’attendais rien de particulier de ta journée, tu souhaitais juste qu’on te foute la paix.
Tu souhaitais juste qu’il arrête de te parler.
T’avais mal à la tête et cet oiseau ne t’aidait pas du tout.
Tu venais de démissioner sur un coup de tête, sans même en discuter avec ta boss que tu adorais pourtant. Tu te demandais comme Daya allait le prendre, peut-être pas mal, elle était au courant de ta lutte inssécente contre cette force plus puissante que toi. Mais ce n’était pas sûr, tu étais partie sans rien lui dire.
Mais ca t’était tout simplement devenue insuportable.
Vivre cette vie qui n’a rien à voir avec toi,  avec ce que tu es.
Le phénix le savait lui, voilà pourquoi il était content de ta démission et pour une fois vous aviez arrêté de lutter l’un contre l’autre.
Pour une fois, une fois qui ne dura pas longtemps.
Parce que tu lui avais mal parlé et il s’était énervé. Il s’énervait vite et c’était dangereux, parce que tu ne le contrôlais pas.
C’était horrible, tu t’en voulais de ne pas être assez forte, tu lui en voulais d’être veaucoup trop fort pour toi. Tu en voulais au monde entier, mais il y avait une chose dont tu étais fière.
T’étais fière d’être mutante. Mutante et fière de l’être hein ?,  si seulement tu pouvais contrôler ce stupid oiseau qui habitait ta tête.  Tu te serais bien contenté d’un pouvoir un peu moins puissant et un peu plus utile au quotidien. Mais non toi t’avais le pouvoir de te transformer en phénix, un gros et violent phénix. Bon au moins tu savais voler et ça c’est classe.

T’étais juste entrain de remuner toute suele dans ton coin, Rubis. T’avais envie de rien, juste qu’on te foute la paix, que cette stupide flamme au creux de ta lèvre disparaisse et qu’on te laisse pleurer ta vie d’avant en paix. Il fallait bien pleurer avant de passer à autre chose. Aujourd’hui c’était le jour.
Mais une fumée se matérialisa devant toi. Tout d’abord tu regardas le phénomène comme si tu te mettais à haluciner. Après tu inspectas tout ton corps comme uen folle pour être sur que tu la fumée ne venait pas de toi, au cas où tu t’es mise à brûler sans t’en rendre compte.
Ca ne vient pas de toi.
Il avait parlé simplement, mais dans sa voic tu sentais qu’il se méfiait de ce qui arrivait. Tu n’avais pas peur des mutants, tu n’avais peur de rien Rubis. Après tout t’es un putain de phénix de plusieurs mêtres de haut. Mais tu avais assez de bon sens pour te méfier quand quelque chose avait l’air dangereux.
Ton instinct annimal se mit en marche et tes sens de phénix t’envahir. Tes dents devinrent plus pointue, tes yeux brillaient d’une lueur orange, tes ongles s’allongèrent et devinrent plus réisstant sans pour autant ressembler à des griffes. Et enfin la flamme qui dancait sur ta lèvre devint plus intense, plus sauage et plus dangereuse.
Tout en toi respirait le prédateur.
Tout en toi respirait le danger.
Tout en toi respirait le monstre.
Et un homme, si on peuvait appeler un homme, se matérialisa devant toi. Il parla calmement comme s’il savait tout de toi, qu’il était au courant de la force qui t’habitait et de ton impuissance fasse à elle.
Comme pour prouver ce qu’il venait de dire, tu fit venir une flamme près de ton œil  gauche et sur ton poignet gauche volontairement. Tu pouvais encore contrôler, surtout quand la bête et toi vous éiez d’accord pour vous unir fasse à une menace.
Tu sentez la puissance émaner de cet homme. Peut-être parce qu’il ne semblait qu’à moitié humain et que tu savais que l’humanité était le prix pour contrôler parfaitement un don comme le tien, un don puissant.
En tout cas il était plus puissant que toi et tu le savais.
Tes instinct te le criait, le phénix lui même s’était mis en garde.

Tu tournas la tête quand il te demanda qui tu étais. Tu souris et montras tes crocs, tu ne pouvais faire que ça et puis tu n’avais pas honte de ce que tu étais. T’en étais même fière.

« Je m’appelle Rubis, et je suis juste une femme qui passe l’apres-midi dans un parc  et vous qui êtes vous ? »

Pour être honnête t’étais un peu intriguée par lui.

« Et comment vous avez fait pour vous matérialiser ? C’est quoi votre pouvoir à vous ? Vous n’avez pas peur de le montrer aux autres hein ? D’habitude les mutants se cachent ! »

Tu peux parler, Rubis.
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CRÉDIT : Hirose Mudoka
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Mar 22 Juil - 5:13


Le marchand c'est moi
feat. Rubis
Il y avait toujours quelque chose d'excitant lorsqu'on rencontrait une nouvelle personne. De toutes les choses, c'est à peu près une des seules qu'il est impossible à prédire. La psyché des gens étant tellement sujet à pleine de facteurs que même en étudiant quelqu'un de fond en comble, il était impossible d'émettre un constat clair sur comment une rencontre allait se dérouler. Pire encore, ces personnes pouvaient démontrer un comportement différent d'une rencontre à l'autre. Pour quelqu'un comme lui, candide et amateur de surprises, c'était ce à quoi il pouvait se raccrocher pour égayer ses journées. Car s'il aimait l'inconnu, il devait s'avouer que peu de choses arrivaient à le surprendre encore. La technologie évoluait sans cesses, tout comme les connaissances, mais ça ne l'intéressait pas autant. Pour être franc, il en avait rien à faire. Non, c'était les relations interpersonnelles qu'il affectionnait par-dessus tout. Ça et les mutants, surtout.

Ce qui le surprenait chez cette femme, de prime à bord, c'était la dissonance qui subsistait entre elle et son pouvoir. C'était souvent le cas chez les mutants qui ne maîtrisaient pas leurs pouvoirs ou qui n'arrivaient pas à en saisir les points centraux, mais chez elle, c'était encore pire. Comme si son âme s'était fragmentée, pour laisser place d'une part à sa propre personne, mais également à cette chose qui l'habitait, la créature mystique qui ne semblait pas l'obéir. Avait-elle sa propre conscience? Ou n'était-ce qu'un vilain tour de son esprit, comme si pour rationnaliser le fait qu'elle n'avait de contrôle sur ce phénomène, que c'était parce que cette chose, un fragment de son âme, était doté aussi de conscience. De ce fait, elle vivait dans une lutte constante, un combat entre deux individus pour assurer la suprématie au sein d'une même enveloppe charnelle. C'était drôle. C'était intéressant. Il voulait en savoir plus.

Si cette dissension entre les deux partis s'opérait en permanence, il semblait que l'approche d'un danger potentiel ne fasse s'agiter le drapeau blanc dans ce qui était une armistice temporaire. Sur ce fait, les deux s'accordaient très bien. Déjà ses traits physiques changeaient, devenaient plus primaux, plus bestiaux, plus dangereux. Mais il venait en paix, comme toujours, comme souvent plutôt or, elle n'avait rien à craindre. Il comprenait ce besoin de se mettre sur la défensive et c'est pour cette raison qu'il ne réagit pas ou ne s'en offensa pas. C'était normal, après tout. Rationnel, aussi.

Sa réflexion sembla se confirmer alors qu'il lui adressa la parole pour la première fois. Dès flammes naquirent à certains endroits stratégiques et son regard laissait sous-entendre que ce n'était pas le fruit du hasard. Elle prouvait que ce qu'elle faisait n'était pas tout à fait le fruit du hasard et qu'une partie de conscience était toujours liée au phénomène. Son allure, pour des standards humains, était vraiment effrayante. Son visage, à mi-chemin entre l'homme et la bête, un entre-deux carnassier et dangereux. Mais il n'était pas inquiet ni même dérangé par cette vision morbide. Il continuait de lui parler sans la craindre. Des crocs s'affichèrent dans cette gueule béante, l'esquisse de ce qui semblait être un sourire. Sourire qui se faisait trahir par sa forme, par son inquiétude, cette volonté de paraître maîtresse de ses moyens alors qu'au fond, elle ne savait pas à quoi s'attendre. Elle se prénommait Rubis? Soit, il l'appellerait comme ça. C'était plutôt charmant. Étrange et charmant, oui. Oh, elle lui retourne la question. Là, c'est une autre histoire.

«Je...Attendez une minute»

Pris au dépourvu, son visage afficha la surprise alors qu'il prenait place au sol, les jambes croisées en tailleur, les bras croisés. C'est vrai, qui était-il? Il était persuadé d'avoir la réponse sur le bout de la langue, de tenir cette information pourtant simple. C'était quoi, son nom? Il le savait, il devait le savoir. Non, c'était quelque part, ancré au fond de son esprit. C'était sûr qu'il savait ça, non? Pas même l'autre jour, il avait dit son nom. À moins que...Non, c'était pas son nom, cé'tait celui de quelqu'un d'autre. Peut-être celui-là? Non, non plus...

Et ça dura quelques minutes. Le temps qu'il se perde suffisamment dans sa réflexion pour donner l'impression à l'autre qu'il lui faisait perdre son temps. Parcouru d'un spasme, il revient à la surface, à la réalité, se remémorant soudainement la question qu'on lui avait posé. Tout de même déçu de ne pas connaître cette information qu'il est pourtant persuadé de posséder, il lui offre la réponse habituelle.

«C'est une bonne question...J'ai oublié mon nom, je dois vous l'avouer. Tout le monde m'appelle Boss. Je crois que vous pouvez faire de même, je ne vous en tiendrai pas rigueur.»

Au moins, il lui avait fourni un petit quelque chose de concret. Il se redresse alors que cette fois, on le questionne sur son pouvoir. Oh, il n'aimait pas parler de lui, mais il pouvait néanmoins faire son possible pour répondre à ses questionnements. C'était du donnant-donnant, après tout.

«Mon pouvoir, c'est d'être éphémère. Sur la ligne du temps, d'exister en un point précis, puis disparaître et renaître de mes cendres. Tel un phénix. Cela dit, je ne suis que fumée et cendre, déjà consumé par ma propre existence»

À ces mots, il sembla s'effriter au contact du vent, disparaissant en un tas de cendre transporté par le vent. Une fois complètement désagrégé, il se retint quelques instants dans les airs pour se reformer au sol, réapparaissant comme il l'était, quelques secondes de ça.

«Je suis aussi matériel que j'en ai envie, immatériel quand bon me semble. Je flotte dans un entre-deux, le flux qu'on appelle l'éternité. C'est ce que mon pouvoir fait, en somme. Je n'ai pas peur de me montrer, puisque je suis mon propre pouvoir.»

Un sourire apparut sur ses lèvres. Elle, avait-elle peur de montrer ce qu'elle était? La clé pour contrôler un pouvoir était de s'abandonner dans celui-ci pour en comprendre les limites et, au final, de renoncer à cette humanité à laquelle les gens s'attachaient bien trop souvent.

«Les gens ont peur parce qu'ils ne se comprennent pas ou on de la difficulté à assumer qu'ils ne sont plus ce qu'ils étaient. La peur du nouveau, du changement.»

Il s'arrêta un instant. Avait-elle peur, elle?

«Vous, quelle relation entretenez-vous avec votre pouvoir? Quand allez-vous comprendre que vous êtes la même et unique chose?»

Venait-il de toucher un point sensible? Il disait ça par rapport aux manifestations soudaines de son pouvoir qui semblaient s'opérer sans son consentement.

«Si vous n'êtes qu'une femme sur un banc de parc, je peux vous proposer de venir avec moi. Sans me prétendre sauver ou gourou, je peux vous faire rencontrer des gens qui vivent dans la même situation que vous. Alors, vous serez certainement plus que ce que vous admettez être.»

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Ven 25 Juil - 16:56

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MUSIQUE -
T'avais jamais eu honte de ton pouvoir ! Pour être honnête t'en avait toujours était fière, de ce feu qui brûle en toi à chaque secondes de ta vie. Certes il te faisait mal, tellement mal. Certes tu vivais un enfer à cause de cet oiseau de malheur qui habitait ta tête.
Mais jamais il ne t'avais abandonné dans les pires moments. En vérité, il avait toujours était là pour te sauver la vie et tu lui devait bien plus que tu ne voulais l'admettre.
Au début il n'avait était que ton cauchemar, qu'une voix qui résonnait sans y être autorisée, qu'une entité qui, de temps en temps, s'amusait à prendre le contrôle de ton corps.
Il avait était ton malheur, ta différence.
Et puis, petit à petit, il était devenu une part de toi. Petit à petit, tu avais commencé à l'accepter en toi, lui et tout le pouvoir qu'il te procurait. Mais malgré toutes ces années où tu as vécus avec cet être mythologique dans la tête, malgré tous ces effort que tu as fait depuis qu'il t'as fait le tuer.
Malgré tout tu n'avais jamais réussit à le contrôler.
Malgré tout tu n'acceptais pas le fait que lui et toi vous n'êtes qu'un.
Tu n'acceptais pas être le monstre.

Et il te le rappelait sans cesse, ta faiblesse de ne pas accepter la réalité.
C'est toi qui a fait ça, pas moi ! C'est toi qui le voulais au fond tu le sais bien.
Oui tu le savais bien au fond de toi, tu le savais que c'était toi qui avait provoqué tout ça. Mais tu ne voulais pas l'accepter, tu ne pouvais pas accepter que tout ton malheur n'était que le fruit de ton impuissance.
Tu ne pouvais pas accepter que sa mort avait été causé par ton impuissance à contrôler cette force.
Alors ton cerveau avait créé une autre entité en toi, une entité à part, pour te protéger du malheur. Mais au final ça ne faisait que te détruire petit à petit. Mais au final ça t'empêcher d'apprendre à vraiment contrôler le phénix.
Il le savait. Quand il te réchauffait de ses ailes de feu, quand il te donnait mal au crâne à te crier dessus, quand il te donnait son pouvoir pour que tu puisses t'en sortir, quand il te protégeait comment quand il te tuait, il faisait tout ça parce que tu le voulais, au fond de toi.
Mais tu n'arrivais pas à l'accepter.
Alors ton esprit avait créait un autre être en toi, pensant te protégé. Tu l'avais toujours su, mais jamais tu ne l'avais comprit comme tu venais de le faire.
Parce qu'en cet instant, l'homme d'ombre en face de toi avait tout comprit. Juste en te regardant, juste en voyant ces flammes virevolter sur ta joue, en voyant tes crocs se former. Juste à cause de ça, il avait comprit cette lutte en toi. Cette lutte inutile.

"Vous avez oublié votre nom hein? C'est vrai qu'il m'arrive aussi d'oublier le mien de temps en temps. Malheureusement la réalité me revient toujours au visage dans mon cas ! Donc je vous appellerez BOSS, Boss."

Quelle belle tirade cet homme tapis dans l'ombre t'offrais. Il avait l'air de savoir de quoi il parlait, il avait l'air d'un de ces gourous des pouvoirs qui comprenaient tout, qui pouvaient aider les autres. Pouvait-il t'aider? Toi celle qui est folle à lier, qui ne contrôlait rien. Pas même sa vie, pas même son pouvoir, pas même son corps. Toi cette alcoolique qui ne savait pas quoi faire pour oublier sa peine.
Bien sûr que non il ne pouvait pas t'aider.
Personne le pouvait.
Parce que tu n'étais pas sûr de vouloir être sauvé.
Tu voulais juste commencer un nouveau départ.
Mais tu ne savais pas comment et tu n'en avait pas vraiment le courage.

"Oui et bien c'est bien beau tout ça mais moi je n'ai pas peur. Je vis avec une chose bien plus puissante que vous ne pouvez l'imaginer depuis plusieurs année. alors la peur vous voyez c'est devenue ma compagne et maintenant j'y suis habituée. Alors quand on est habitué à la peur on n'a même plus peur d'elle, vous ne croyez pas?"

Comme pour lui prouver ce que tu venez de dire tu augmenta encore l'intensité et la portée de la flamme qui trônait sur ta joue. Maintenant toute ta joue gauche était en flamme. Tu n'avais pas peur non, parce que cette flamme et toutes les autres te protégeaient, à tel point que tu étais devenue puissante, très puissante.
C'est ça montre lui qui est le chef ! Fais-lui peur qu'il nous laisse tranquille !
Une grimasse vint assombrir ton visage. Il te faisait mal à la te^te à crier comme ça. Le phénix n'avait pas peur de cet homme qui dégageait pourtant tan de noirceur. En faite il était un peu comme ton opposé.
Lui qui était tapis dans l'ombre et toi qui brillait bien plus que tu ne le voulais.
Lui qui était froid et toi qui chauffais trop.

"Et bien moi et mon pouvoir on se la colle souvent ensemble vous voyez. On est pas les meilleurs amis du monde après tout il me crie tout le temps dessus, mais on est pas non plus les pires ennemis. Et vous voyez des fois pour le fun, il prend le contrôle et là je deviens un grand oiseau de feu énorme, c'est plutôt marrent à voir."

C'est ça prend ça sur le ton de la rigolade, Rubis. De toute façon il vaut mieux ça que de t'apitoyer sur ton sort. T'as pas à te plaindre, t'as un pouvoir, t'es spéciale, t'es forte, t'es un putain de phénix quand même.
Cet homme avait l'air de croire que le suivre pouvait t'aider. Vraiment? Tu y croyais toi, Rubis? Parce qu'à force tu étais dit que t'arriverais à te débrouiller toute seule. tu t'étais dit que t'étais beaucoup trop dangereuse pour les autres, beaucoup, beaucoup trop! Tu n'allais faire que lui causer du soucie.

"C'est vraiment tentant, mais je risque de ne faire que vous causer du soucis vous savez Boss! Je me débrouille toute seule !"

C'est ça qu'il parte et nous laisse tranquille.
Pourquoi le phénix ne l'aimait-il pas?
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