POINTS : 55 CITATION : « Si vous êtes à une table de poker et que vous n'arrivez pas à savoir lequel de vos adversaires va être le pigeon de la soirée, c'est qu'il y a de bonnes chances que ce soit vous. » MESSAGES : 185 JUKEBOX : Sunrise FEAT : Nami CRÉDIT : by me DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2014
Si le premier commandement de l’enquêteur est d’écouter, celui de l’espion est de se faire oublier, car l’ombre sied à la profession, je crois l’avoir répété. Cet adage souffre-t-il d’exception ? Aucune.
La nuit descendait tout doucement et les lumières diurnes prenaient peu à peu leurs droits sur monde de la nuit. Il était encore tôt, aux alentours de 6h du matin, et portant ta petite silhouette se faufilait aisément dans la ville encore endormie. Vêtue sobrement d’une tenue passe-partout, seuls tes cheveux flamboyant pouvaient attirer l’œil, et encore … vu les dégénérés qui pouvaient traîner dans le quartier tu faisais office de petite fille sage. Finalement tu posas des fesses à un arrêt de bus situé juste devant une résidence privée.
Les informateurs d’Eldorado avaient repérés un potentiel traqueur, mais impossible d’avoir plus d’infos dans le passé de l’homme que quelques suppositions. La seule chose réellement sûr était que quelque chose devait se passer aujourd’hui, le gang ayant été en mesure de dénicher des informations sur une rencontre avec un possible autre chasseur. Une telle occasion ne se présentant pas souvent, la tâche de prendre en filature l’homme fut donné à deux membres du gang. De base tu n’étais pas sensée y participer, mais un des deux missionnés se trouvant la tête dans les chiottes, tu avais finis commis d’office. Pas que ça te dérangeait plus que ça, il en fallait bien plus pour te déranger, mais tu trouvais toute cette affaire bancale.
Les filatures tu n’en avais fait que deux ou trois en un an, autant dire pas beaucoup. Ton truc à toi c’était le vol, le cambriolage, l’espionnage tu restais assez novice. Mais après tout il n’y avait pas grande différence entre suivre quelqu’un, et se glisser en douce dans son appart pour voler bijoux, frics et documents. La discrétion restait le maître mot.
Histoire d’en rajouter la mission devait se faire en duo, sauf que le changement de place ayant été fait en toute vitesse dans la nuit, tu ignorais totalement si ton coéquipier savait que tu servais d’ersatz. Tu t’adossas à l’abribus, attendant patiemment que le deuxième Eldorado veuille bien lui faire grâce de sa présence.
En attendant, une lumière dans l'appartement de ta cible s'alluma.
POINTS : 37 CITATION : Quand tu grandis, tes priorités aussi. MESSAGES : 689 JUKEBOX : Get out alive - Three Days Grace FEAT : NT. CRÉDIT : Une fille qui me déteste. DATE D'INSCRIPTION : 13/09/2013
Fait chier. Pourquoi est-ce qu'il doit se coltiner les boulots de nuits ? En plus de devoir inventé une excuse bidon pour sécher son taff de videur, il a dû laisser Kumo seule dans cet hôtel. Bien qu'il soit motivé pour aider le gang et éclater les autres, ce n'est pas une raison pour abuser de sa bonne volonté et de lui faire faire des sales besognes. Sans oublier le fait qu'il ait oublié de demander un truc à Bagheera et surtout à Taiga, mais ce type est aussi invisible qu'un voile de douche transparent ces derniers temps ... Fait chier, ce n'est pas le moment de se relâcher, il en a pas le droit, d'un côté. Allez, ce n'est pas en râlant que le boulot sera fait, de toute façon. Un peu de motivation, que diable.
Profitant du temps de transport, il relit le dernier sms qu'il a reçu concernant l'heure de rendez-vous et le pourquoi du comment de cette filature. Ce type fut aperçu en train de tabasser une jeune mutante dans une ruelle et proférer des menaces graves ainsi que des insultes dégueulasses. En clair, ce n'est pas le genre de personnes qui méritent une quelconque tendresse ... Pourquoi le suivre, sérieux.
« ... C'est chié. »
Le bus s'arrête et il en sort, légèrement fatigué, un tantinet agacé et ô combien affamé. Non, l'envie de chaire humaine n'est pas encore présente, mais s'il ne grignote pas quelque chose d'ici vingt minutes ...
Son regard scrute le coin pour tenter d'apercevoir une personne à l'allure louche et il ne lui a pas fallu longtemps pour tilter que c'était cette fille en train de fixer la fenêtre du bâtiment d'en face qui est censée être sa complice du soir.
« Bonsoir, Kamui, enchanté. » Il sort ses gants pour les travaux rapides et les enfiles, pas question de perdre une minute de plus.« Autant dire que ça m'emmerde de bosser à cette heure. »
Elle peut penser que c'est un branleur, mais un branleur efficace, au moins. Apparemment, le type ciblé est déjà chez lui. Super, pas la peine d'attendre une minute de plus pour pouvoir se manifester, entrer de force et tabasser le gars jusqu'à ce qu'il crache le morceau. Ouais, ça, c'est un sacré plan.
« Allez, on a besoin de savoir s'il a un lien avec les traqueurs, hein ? » Ses phalanges craques, signe qu'il ne tient décidément plus en place.« Si tu pouvais me chercher un sac en plastique, ça serait super. »
Comme toujours, il oublie la politesse, mais au moins on peut remarquer que c'est un travailleur chevronné. La preuve, il se dirige déjà vers l'immeuble.
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POINTS : 55 CITATION : « Si vous êtes à une table de poker et que vous n'arrivez pas à savoir lequel de vos adversaires va être le pigeon de la soirée, c'est qu'il y a de bonnes chances que ce soit vous. » MESSAGES : 185 JUKEBOX : Sunrise FEAT : Nami CRÉDIT : by me DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2014
Si le premier commandement de l’enquêteur est d’écouter, celui de l’espion est de se faire oublier, car l’ombre sied à la profession, je crois l’avoir répété. Cet adage souffre-t-il d’exception ? Aucune.
« Bonsoir, Kamui, enchanté. Autant dire que ça m'emmerde de bosser à cette heure. »
Tu sursautes, complètement dans tes pensées et à vérifier que personne n’ai la brillante idée de sortir de l’immeuble, tu n’avais même pas fait gaffe au bus qui venait d’arriver. Alors quand tu te retrouves face à ton coéquipier, tu te figes légèrement. Ah. Le bouffeur de gosse. Bien, bien. La petite Maho que tu es ne sait pas trop quoi penser de lui. On ne va pas se mentir, le pouvoir de ce mec te fous les jetons. Tu réponds pourtant avec un sourire.
« Maho. »
Tu restes muette un moment, ne comprenant pas tellement bien pourquoi il enfile des gants. Le but de la mission étant de suivre discretos le gars, pas de mettre son appart à sac. Tu te demandes sur quel genre d’énergumène tu es tombée. Toi qui aime tant bosser en solo, te voilà coincée avec un bouffeur de gosse qui n’a pas l’air d’avoir lu ce qu’ils étaient censés faire.
« Allez, on a besoin de savoir s'il a un lien avec les traqueurs, hein ? Si tu pouvais me chercher un sac en plastique, ça serait super.»
Et le voilà qui craque les doigts. Et meeeeerde, ton petit cerveau de rousse se met enfin en route. Et c’est l’illumination. Ce mec va tout faire capoter. Prise d’une impulsion alors que Kamui commençait à avancer vers l’immeuble, tu te places devant lui, les mains en avant.
« Stop. Non, mais qu’est-ce que tu fous là ? Tu peux pas aller lui refaire le portrait comme ça ! »
Bien décidé à ne pas lâcher le bout, tu continues sur ta lancée.
« T’as lu les infos qu’on a sur lui au moins ? C’est surement pas un gros poisson, il est pas assez discret. Ce mec est sensé nous mener à un autre chasseur qu’il doit rencontrer dans la journée. Ca ne sert à rien de descendre le maillon faible pour des infos merdiques. »
POINTS : 37 CITATION : Quand tu grandis, tes priorités aussi. MESSAGES : 689 JUKEBOX : Get out alive - Three Days Grace FEAT : NT. CRÉDIT : Une fille qui me déteste. DATE D'INSCRIPTION : 13/09/2013
... Ah oui, on lui a filé une nana stricte en guise de partenaire. Qui est au courant qu'il n'est pas du genre à suivre les règles ? Ah oui, pratiquement tout le monde, en effet. La voilà en train de jouer à la muraille entre lui et la cible de ce soir, elle est soit courage, soit folle - ou bien les deux pour rendre la chose encore plus intéressante. Oui, une chose, car c'est tout ce qu'elle est pour lui, pour l'instant du moins. C'est juste une collègue, une partenaire, une personne qui fait partie du même gang que lui ... Et alors ? Ça lui donne le droit de lui donner des indications ? Ça lui donne le droit de lui barrer la route ? Si jamais elle se croit suffisamment assez imposante pour s'autoriser d'interférer entre lui et sa cible, alors franchement, elle est tombée sur le mauvais type et elle doit surtout travailler sa crédibilité. Sa voix elle-même dévoile une certaine hésitation.
« Ce mec est sensé nous mener à un autre chasseur qu’il doit rencontrer dans la journée. Ca ne sert à rien de descendre le maillon faible pour des infos merdiques. »
... Encore une excuse pour l'inciter à faire du surplace. Mis à part un semblant de grognement, elle n'a pas eu une réelle réponse venant de sa part. A-t-elle tort ou raison ? Du point de vue de ce jeune homme sauvage, elle est totalement dans le faux, mais dans sa cervelle de femelle, c'est lui l'abruti qui veut tout foutre en l'air et en finir rapidement avec cette merde. Eh bien elle a raison.
Ses mains le démangent et il désire réellement retrouver Kumo qui l'attend dans un hôtel. Putain et s'il lui arrivait un truc pendant son absence ? Les pauvres cons qui arpentent les chambres des jeunes filles, c'est bien connu - surtout dans un pays aussi tordu que le japon. Bordel, calme-toi.
« Bon sang, t’as déjà filé quelqu’un au moins ? » Elle croit que la chasse, ça se passe comment ?« Ose encore me prendre pour un con et je te brise le cou. »
Cette sensation d'être pris pour le dernier des idiots, ce n'est vraiment pas pour lui. Elle peut voir ses canines qui ressemblent plus à des crocs qu'autre chose et à quel point son expression dévoile le fait qu'il soit bien emmerdé. Mais il ne va pas l'agresser, il ne va pas la toucher. C'est une eldorado, ce rang lui sauve la peau.
« ... J'ai une gamine qui m'attend, toute seule. » Gamine, gamine ... Elle a quand même 19 ans, soit cinq ans de moins que lui.« On peut y aller, lui défoncer la gueule, le forcer à nous dire où se trouve son pote et on le dérouille également. »
Ca, c'est un plan un peu ... Brutal. Mais en moins de deux heures, ça serait terminé. Sauf qu'il n'a pas calculé le fait que ce type puisse prévenir son pote, le temps qu'ils arrivent et par conséquent ; ça va tout foutre en l'air. Mais il veut juste en finir. Peu importe comment.
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POINTS : 55 CITATION : « Si vous êtes à une table de poker et que vous n'arrivez pas à savoir lequel de vos adversaires va être le pigeon de la soirée, c'est qu'il y a de bonnes chances que ce soit vous. » MESSAGES : 185 JUKEBOX : Sunrise FEAT : Nami CRÉDIT : by me DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2014
Si le premier commandement de l’enquêteur est d’écouter, celui de l’espion est de se faire oublier, car l’ombre sied à la profession, je crois l’avoir répété. Cet adage souffre-t-il d’exception ? Aucune.
Tu aurais vraiment préférer ne pas être là, à tenter de raisonner un bouffeur de gosse. Tu ne pouvais pas t’empêcher de l’assimiler systématiquement à ce détail. Surtout quand ton coéquipier n’en avait strictement rien à carrer de ce que tu racontais, il ne fallait pas être devin pour remarquer ça.
« Ose encore me prendre pour un con et je te brise le cou. »
Tu te crispes, non. Tu ne le prends pas pour un idiot, mais clairement tu ne veux pas prendre le risque. Enfin, ce qui te crispe surtout c’est les canines qui sortent. Bordel, ce n’est pas possible de travailler correctement avec un mec sain d’esprit qui ne te sautera pas à la gorge pour x ou y raisons ?
« ... J'ai une gamine qui m'attend, toute seule. On peut y aller, lui défoncer la gueule, le forcer à nous dire où se trouve son pote et on le dérouille également. »
Ça, c’est un coup bas. Et qui marche presque mieux que la menace. Tu fermes les yeux un instant. Bon sang.
« Alors appelle une baby sitter … »
Dans le reflet que renvoie l’abribus tu vois du mouvement dans l’appartement de votre cible. Tu détestais agir sans plan, sans un minimum de filet pour te retenir. Tu inspires profondément, te forçant à rester calme.
« On peut pas. A moins que tu es des gants, une cagoule et de quoi insonoriser … » Tu soupires. « Et on ne peut pas être sûr qu’il ne prévienne pas les autres traqueurs après ... »
Que ce soit clair, tu risquerais pas ta peau pour quelqu’un qui était infoutu d’appeler une nounou pour sa gosse. Qu’il est des crocs ou pas. Et il fallait avouer que torturer quelqu'un ... Très peu pour toi.
POINTS : 37 CITATION : Quand tu grandis, tes priorités aussi. MESSAGES : 689 JUKEBOX : Get out alive - Three Days Grace FEAT : NT. CRÉDIT : Une fille qui me déteste. DATE D'INSCRIPTION : 13/09/2013
Si elle tenait à sa vie, elle réfléchirait avant de causer. Mais visiblement ; cela ne semble pas être le cas. S'il est dans un gang, est-ce qu'il a les moyens de se payer un hôtel + une baby-sitter ? Techniquement non, déjà c'est un foutu miracle qu'il lui reste encore de la thune après avoir marchandé avec ce trafiquant d'armes pour remplir le quota d'armement d'Eldorado. Donc, s'il est dans ce gang, ce n'est pas pour rien. Est-elle rousse ou est-elle blonde ? Quoique, même Bagheera réfléchit avant de causer et pourtant c'est une vraie blonde. Elle, cependant, aucune excuse n'est valable - et acceptable - pour lui épargner un quelconque étranglement ici et maintenant. Ah, si, le fait qu'elle soit une membre du même gang que lui.
« On peut pas. A moins que tu es des gants, une cagoule et de quoi insonoriser … » « Et on ne peut pas être sûr qu’il ne prévienne pas les autres traqueurs après ... »
Justement, n'est-ce pas là l'occasion rêver de voir si oui ou non ce type fait partie des traqueurs ? C'est toujours dos au mur que la souris fait preuve d'ingéniosité - m'fin on parle d'un être humain qui ferait certainement preuve de stupidité face à un animal sauvage ... Quelle forme, d'ailleurs ? Tigre ? Lion ? Loup ? ... Gorille, tiens. Ça peut être drôle.
Mais pas maintenant. Cette gonzesse est actuellement le seul obstacle qui l'empêche de foncer droit dans le mur, il devrait songer à vêtir l'apparence d'un taureau pour la percuter et terminer cette mission merdique le plus vite possible. Mais non putain, faut pas fracasser les femmes, faut pas diminuer les mains d'oeuvres du gang ... Setsuna aurait déjà accepté bordel.
Juste après avoir tiqué, la vitre de l'abri-bus fut soudainement brisée - tant pis pour la discrétion, elle n'avait qu'à pas le chercher - et le voilà réinstallé sur le banc, les jambes croisés, l'expression agacée sur le visage et les mains dans les poches, pour ne pas montrer à quel point ses phalanges ont pris chers. Mais on s'en fout, pas vrai ?
« Je te buterais à la fin de cette merde. » Vrai ou pas ? Qui sait.« Et s'il ne va pas voir ces collègues, hein ? On va rester ici une semaine ? Trois semaines ? Faut pas déconner, putain. »
Il râle, il râle ... Son impatience le dévore de l'intérieur, il veut en découdre, ici et maintenant. Sur elle, si ça continue comme ça.
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Si le premier commandement de l’enquêteur est d’écouter, celui de l’espion est de se faire oublier, car l’ombre sied à la profession, je crois l’avoir répété. Cet adage souffre-t-il d’exception ? Aucune.
Ah, bye bye l’abribus.
« Je te buterais à la fin de cette merde. Et s'il ne va pas voir ces collègues, hein ? On va rester ici une semaine ? Trois semaines ? Faut pas déconner, putain. »
Tu bugues, et passe en mode binaire. Du style, sauve ta peau, ou continue d’appuyer. Là, maintenant, tout de suite, tu te sens comme un lapin pris sous les phares d’une voiture qui te fonce dessus. Faut que tu te décides ma vielle. T’as bien compris que t’as pas intérêt à énerver encore plus le mec en face de toi, que c’est ni dans ton intérêt, ni dans celui de la mission. Parce que oui, quoi qu’il en dise, il faut qu’ils la mènent à bien cette putain de mission.
« Crever pour un potentiel traqueur ? Déconne pas non plus. »
Tu inspires, ton visage ce crispe en une moue contrariée. Ton cerveau turbines à fond sous ta tignasse rousse. Allez, ai un peu de diplomatie, ça fait jamais de mal. Bordel t’aime pas ça, les interrogatoires t’as jamais fait ça. Ce n’est pas que ça te fait peur de devoir tabasser un mec jusqu’à ce qu’il parle, surtout vu ses antécédents, simplement tu sais pas trop comment faire. Tu te doutes bien que c’est pas comme dans les films. Puis bon, il te reste quelques préceptes moraux. T’essayes de faire la part des choses, on sait que le mec avait déjà violenté une mutante. Il est pas blanc non plus donc. Bien, ça suffira pour ta conscience.
« Bon. » Tu lèves les mains en signe de réédition. « Je suppose que ça sert à rien de te demander d’attendre juste la réunion, hein ? » Oh ton ironique bonjouuuur. « J’te suis. »
Tu soupires et tu te diriges vers l’immeuble, rapidement tu forces la porte. Ça tu connais au moins.
Oui, oui. Deux mois de délais pour ça. Peace and love ( et vraiment désolé pour le retard ... )
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« Crever pour un potentiel traqueur ? Déconne pas non plus. »
... Dans le fond, la plus grande possibilité est qu'elle soit une simple lâche, comme une bonne partie des Eldorado. Y en a qui confondent infiltration et rester cacher comme une pauvre souris dans un trou en attendant que le chat passe. Elle veut une filature ? Alors qu'elle aille suivre un mec pété de thune marié, qu'elle choppe des photos de lui accompagné d'une prostituée pour ensuite le faire chanter et gagner plus de 450 000 yens par mois sans rien à faire, mis à part le chantage.
Pauvre petite chose. Regarde-la bien, sincèrement, qui va croire qu'elle serait capable d'encaisser une scène violente ? Il peut parier fort que c'est qu'une petite nature qui veut jouer grande costaude, mais ... C'est une femme hein. Les femmes ont toujours un problème avec le sang et ça, c'est bien dommage.
« Je suppose que ça sert à rien de te demander d’attendre juste la réunion, hein ? » Ah ? Déjà ? « J’te suis »
Il fronce les sourcils lorsqu'elle lui tourne le dos et a déjà commencé à ouvrir la porte. C'est une blague ? Elle, le suivre ? Non non. Oh que non. Le voilà à présent derrière elle, attendant qu'elle fini son job pour ensuite l'attraper par le col et la tirer sur le côté, comme si qu'elle n'était qu'une chose facile à emporter. D'un côté, mis à part ses seins, y a rien de gros chez elle.
« Tu restes là. » Dit avec une voix bien plus autoritaire qu'autre chose.« Je n'ai pas envie de m'arrêter pour toi. »
Parce que oui, il ne s'arrêtera pas tant que ce type a craché le morceau sur ce qu'il veut entendre. Jusque là, ça risque de devenir légèrement sanglant, mais terriblement violent.
Le voilà déjà dans l'immeuble, laissant derrière lui la jeune fille à l'entrée. Si jamais elle y entre, alors ... Elle y participera.
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Si le premier commandement de l’enquêteur est d’écouter, celui de l’espion est de se faire oublier, car l’ombre sied à la profession, je crois l’avoir répété. Cet adage souffre-t-il d’exception ? Aucune.
Tu te sens tiré en arrière. Merde, il a vraiment décidé de te buter en fin de compte ? Ah non.
« Tu restes là. Je n'ai pas envie de m'arrêter pour toi. »
Tu tics, refrénant ton envie de le balancer contre un mur avec grâce et lévitation, tu ne dis rien. Au fond ce qu’il dit est vrai, t’as foutrement aucune idée de si tu vas craquer face au mec. Tu te connais assez pour gérer des situations de stress, mais de violence gratuite ? Non, ça tu ne sais pas. Des altercations, tu en as déjà connues, devoir frappé/exploser la gueule du mec en face ou encore envoyer valser un mec avec force contre un mur tu as déjà fait. Mais jamais frappé jusqu’à ce qu’il parle, toi t’es du genre discrète.
Alors tu ne sais pas, c’est tout con. D’un certain côté si tu ne le suis pas, tu as l’impression de passer pour une gamine faible, une frêle fillette juste douée pour sourire et voler. Remarque, c’est peut-être ce que tu es. Mais en même temps, il y a cette curiosité presque malsaine. Est-ce que tu peux encaisser, participer à un interrogatoire fait par un type qui n’a manifestement pas d’états d’âmes ? Est-ce que tu pourras te regarder encore en face après ça, est-ce que tu tiendras simplement le coup ?
« J’ai pas l’intention de tout faire foirer. »
Et tu t’adosses à la porte de l’immeuble. Non, au fond ce qui prime c’est la réussite. Tu te refuses de tout faire capoter parce que tu vas te retrouver en train de rendre ton dernier repas dans le géranium du mec. Tu ne veux pas être la variable inconnue de l’équation.
Alors tu attends simplement que Kamui revienne avec les infos. Tu ne quittes pas les lieux, parce que malgré tout tu n’abandonnes pas totalement. Tu attends tout simplement. De toute façon y’a pas d’autres sorties alors bon.
N'empêche que ta propre lâcheté te laisse un gout amer.
POINTS : 37 CITATION : Quand tu grandis, tes priorités aussi. MESSAGES : 689 JUKEBOX : Get out alive - Three Days Grace FEAT : NT. CRÉDIT : Une fille qui me déteste. DATE D'INSCRIPTION : 13/09/2013
Apparemment, elle a compris. Il a attendu deux minutes - pile - pour ensuite constater qu'elle est en train de faire preuve de sagesse en décidant de l'écouter. Parce que oui, l'odeur du sang et du vomis, c'est quelque chose de particulièrement dégueulasse - surtout quand on a un odorat sur-développé comme le sien, c'est juste insoutenable, mais aussi parce que bon dieu, ça va risque d'être quelque chose de violent et il sait amèrement qu'il ne pourra pas s'abstenir sous prétexte qu'il ait en présence d'une petite sensible. Alors oui, voir que cette peste est en train d'attendre sagement, ça le soulage d'un poids. Un léger poids.
Le voilà monté, la gueule à moitié caché, batte à la main, gants aux doigts et c'était parti. La porte fut défoncée, le mec fut attrapé par surprise. Quelques minutes de résistances, mais il fallait l'assommer rapidement - réveiller les voisins, quelle idée. Après ... L'interrogatoire n'a pas duré bien longtemps. Quelques coups, une lame de couteau surchauffé avec un briquet, planter ses cuisses, ses épaules ... La méthode italienne, en clair. Ou peut-être russe, il ne sait plus du tout.
Cependant, encore une fois, Kamui s'est surestimé. L'odeur du sang lui monte au nez, ça lui donne envie et il veut céder à cette envie. LEs bruits sont étouffé tandis que ses crocs - déjà manifesté - s'occupent de la cuisse à la chaire légèrement brûlée. C'est bon, c'est foutrement bon, mais il faut s'arrêter, il faut y retourner. Il avait déjà avoué, alors ce qu'il fait n'est que du cannibalisme pur. Quelque chose l'a stoppé.
« C'pas un traqueur, juste un petit con anti-mutant qui voulait tabasser un monstre. » Dit-il en sortant de l'appartement, environs vingt minutes après son départ.« ... Appel l'ambulance, cet enfoiré a un gosse. »
Observe ses lèvres, Maho et remarque que ce sang n'est pas le sien. Regarde le sang sur ses vêtements, sur sa batte et estime-toi heureuse que cette chose ait pensé à ton petit côté humain, plus humain que lui. Il a presque envie de la tuer.
« Au moins, on sait qu'il y a des humains qui peuvent pas nous blairer. » Fallait un peu s'en douter.« Tu te grouilles ? »
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Est-ce que tu as bien fait de ne pas le suivre ? C’est morale tout ça ? Est-ce que t’es lâche en fin de compte ? Au fond, y’a que la deuxième question dont tu te contrebalance. Alors, faute de mieux tu attends plongé dans tes pensées.
Lorsque ton « partenaire » redescend tu essayes de rester de marbre. Intérieurement tu es à la fois soulagée et dubitative.
« C'pas un traqueur, juste un petit con anti-mutant qui voulait tabasser un monstre ... Appel l'ambulance, cet enfoiré a un gosse. »
Au fond, tu sens que ne pas l’avoir accompagné était sans doute l’idée du siècle. Honnêtement ce gars est tout sauf net. Qu’il revienne taché de sang n’est pas ce qui te dérange, en tout cas pas sur ses vêtements ou sa batte, mais son visage barbouillé de rouge te perturbe. Te fais peur.
Tu marques un temps d’arrêt avant de sortir ton téléphone, manifestement pas assez vite pour Kamui, et tu appelles le samu en marmonnant que vous autres les mutants ne gagnaient pas tous les sondages de popularité, et que c'était pas un scoop. Dés que les urgences décroche tu restes brève et expliques avoir entendu des cris glauques dans un appartement, tu raccroches, pas la peine de leur dire de ce presser, ce n’est pas ton problème.
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