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 You may be close to the Sun, but you are still a mere man. || Kenta

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Ven 6 Juin - 22:16



H U M A N

La base des traqueurs. Il n'y était pas retourné depuis la présentation de l'Heptagramme aux humains qui travaillaient ici. Pour tout dire, il trouvait cet endroit sordide, et préférait grandement la tour de Shibuya où il travaillait.
Même les geôles étaient mieux là-bas. Même les salles de torture. Parce que c'était là qu'il était actuellement. Il n'y était jamais venu avant, ni même n'avait jamais été de ce côté du scalpel.
Pourquoi on le punissait ? Il n'en savait trop rien. Mais au moins, s'il était là c'était qu'il ressortirait à un moment où à un autre, qu'on avait encore besoin de lui. Rien qu'un mauvais moment à passer. Un très mauvais moment.
Il ne voyait rien, affublé d'un vilain casque tout noir sans visière. Par contre, il sentait le courant d'air sur sa peau. Et du coup, il savait qu'il était nu. Debout, attaché à ce qui semblait être un mur carrelé, bras en l'air écartés, jambes symétriques. Il n'avait pas essayé de forcer sur ce qui le retenait, d'une part parce que ça ne fonctionnerait sans doute pas, et d'autre part parce qu'il n'allait pas défier l'autorité du bourreau avant même qu'il ne commence son office.
Il n'attendait qu'une chose, que la porte s'ouvre.

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Mar 5 Aoû - 19:59


Let’s play, shall we?~

La base des traqueurs. J’y faisais des allers-retours de plus en plus souvent. Ma requête par rapport à l’Heptagramme avait été fortement appréciée, m’avait-on dit. En même temps, ce que j’avais demandé n’avait absolument rien de commun. La richesse ? La gloire ? La protection de quelqu’un ? Qu’en avais-je donc à faire ? Je n’avais pas le moins du monde besoin de tout ça. Non, moi, mon plaisir, je le trouvais dans la souffrance d’autrui. Et c’est bien pour cette raison que j’avais « proposé » mon aide à la section de torture des traqueurs. Aaaah, je me souvenais encore des images qui avaient été passées pour prévenir les mutants. Tous ces corps mutilés. Cela avait été si beau. Oui. Magnifique même. Que dis-je, une véritable œuvre d’art ! Alors il était évident que je voulais y mettre mes mains, moi aussi ! Je voulais les aider dans leur œuvre ! Et c’est pour cette raison que je me retrouvais de plus en plus appelé à venir ici. Pour punir. Torturer. Mutiler.

Le plus rageant cependant, si je puis dire, était que je n’étais pas autorisé à voir le visage de certains de mes « patients ». Comme celui d’aujourd’hui. Un homme. Nu, comme à chaque fois. Pas très bien membré (lol). Bras écartés, en l’air. Jambes écartés aussi. Celui-ci n’était pas allongé. Ce fut la première chose que je remarquais en arrivant d’ailleurs. Mais cela n’avait pas grande importance. Dans une salle adjacente, j’avais tous les instruments que je désirais. Quel dommage que la victime ne puisse les voir. Tous ces outils étaient pourtant splendides. J’en frissonnais d’admiration. « Un peu de musique ? » Je ne le saluais pas. Un bourreau n’était là que pour faire son travail, après tout. Puis, l’inconnu n’en attendait sans doute pas moins. J’allumais ce qui semblait être un poste radio et mis quelque chose au hasard.



Je pris un gros marteau et plusieurs pieux. J’avais déjà des petites idées sur ce que je pourrai lui faire subir. « Êtes-vous un homme de foi ? Personnellement, non. Mais je crois quand même en Dieu. Des stigmates semblables à ceux de Jésus, ça vous dit ? » Je pris un pieu et en posais le bout contre la paume de sa main gauche. Marteau. BAM. Je plantais. Le sang commença déjà à couler assez fortement. BAM. Deuxième main. BAM. BAM. Les pieds. J’avais cassé des os au passage, vu le bruit que cela avait produit. « J’espère que je n’y suis pas allé trop fort. Et bien sûr, si je vous fais mal, n’hésitez pas à crier, d’accord ? » Scalpel, scie, chalumeau, acide sulfurique, même des animaux affamés. IL Y AVAIT DE TOUT. Quel paradis. Réflexion. « Donnez-moi une lettre de l’alphabet, au hasard. S’il vous plaît. Hinhinhin.~ » J’allais tout de même le faire lentement. C’était la moindre des choses…




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OUI, JE SAIS, ENFIN. ;W;
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Ven 8 Aoû - 22:57



H U M A N

Haha. Hilarant. L'ironie qui se jouait de lui du mieux qu'elle pouvait. De tous les individus qu'on aurait pu appeler pour lui rappeler sa place, c'était lui qu'on choisissait ? SON homme ? Le bourreau qu'il avait lui-même recruté ? S'il n'avait pas connu le dossier du bonhomme, et surtout s'il n'avait pas été celui torturé, il aurait rit. Fort, et avec mépris pour le pauvre bougre. Bougre qu'il était.
Bla bla parle comme tu veux mon pote, il te répondra pas Tiamat. Déjà parce qu'il peut pas. La perversité du truc qu'il a sur le crâne, c'est qu'il entend parfaitement ta voix, mais par contre, jamais tu entendras la sienne. Il aurait beau hurler ses poumons hors de lui, pas un petit son ne sortirait. Tout ça pour ne pas stresser le bourreau, le pauvre, il ne fallait pas le brusquer.
Et allez, encore de l'ironie dans la tronche, de la musique. Comme il aimait faire quand il pilotait Babylon.
Croire en Dieu ? Il était membre de cette organisation. S'il avait un dieu, c'était Höder, et très franchement, actuellement il n'avait pas trop foi en lui. Au contraire, l'ordre qui l'avait mené ici ne pouvait émaner que de lui. Après tout, qui d'autre avait l'autorité pour le faire enfermer ?
Il hurla. Sérieusement, il pouvait pas juste le découper ? Ses os se brisaient. Pas la peine de mentir cerveau, il les entendait, comme Kenta les entendait. Le soucis, c'était qu'il avait des clous en lui, et qu'il sentait sa chair, son ossature, son corps, se réparer de lui-même, autour des corps étrangers. Aeife n'allait pas trop aimer s'il rentrait à la maison avec des piercings aussi rétro.
Il les sentait, les larmes qui coulaient bien malgré lui contre ses joues. Et pour le coup, heureusement qu'il pouvait pas voir le visage de son boss.
Une lettre de l'alphabet ? J. Comme "Je vais tellement te faire bosser comme une merde que tu vais vouloir rompre le contrat et te faire chasser comme un chien et après Je te torturerai ici-même avant de te tuer.".

Mais bien évidemment, aucun son ne sortait.

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Sam 9 Aoû - 14:24


Let’s play, shall we?~

ET c'est là que je compris. Le casque. Il m'empêchait aussi de l'entendre. Pourquoi ? POURQUOI ? Pourquoi fallait-il qu'on m'enlève TOUT le plaisir qu'il y avait à torturer quelqu'un ? C'était moi le bourreau, non ? Et pourtant, j'avais l'impression d'être une victime pour le coup ! Je ne pourrai pas entendre sa voix de fillettes apeurée et en pleurs. Je ne pourrai pas l'entendre me supplier de mettre fin à son supplice. Et surtout, c'était quoi alors sa réponse ? La lettre, c'était quoi ? Il fallait que je choisisse à sa place ? « Alors. Une lettre, nous disions. Pourquoi pas J ? Pour "Je vais vous faire souffrir ?" Hinhinhin. » Néanmoins, je pouvais quand même voir son corps se contorsionner face à la douleur. On pouvait dire que c’était un lot de consolation. Je repartis dans la pièce d’à côté et pris des objets en J un peu au hasard. Un javelot. Un jerrican d’essence, avec un briquet forcément. Un jeu d’échecs. Un journal. Une jonque miniature dans une bouteille. Et avec tout ça, une paire de ciseaux, un scalpel, une plume d’oie, du miel, un pot en verre rempli de fourmis rouges, du sel. Et d’autres choses encore.

Tous les objets jonchaient sur le sol. La victime face à moi, les pieux toujours dans ses mains et dans ses pieds. Le premier coup devait être assez puissant pour le réveiller un peu plus. Je pris le javelot et le lançai. Atterrissage réussi, en plein dans sa cuisse gauche. Il avait éraflé l’os. Dommage qu’il ne soit pas carrément entré dedans. Tourner le javelot dans la plaie. Le faire toucher l’os. Écraser l’os avec la pointe de l’arme. Avec le scalpel, je lui fis un trou au niveau du ventre, côté droit. Et y mis la bouteille avec la jonque à l’intérieur. Pour que ça ne cicatrise pas. La régénération avait un bon côté, puisque cela maintenait la victime en vie, mais ça empêchait certains points de la torture. Parfois, ça cicatrisait trop vite. « Ton corps va se régénérer autour des corps étrangers. Comme c’est beau cette technologie. Tiens, tu n’aurais pas un peu froid, toi ?

Le jerrican d’essence. Je versais une petite quantité de liquide sur les jambes. Pouvait-il sentir l’odeur du gazole ? J’avais toujours aimé la sensation que ça donnait. Le pétrole te remplissait les poumons. Il t’empoisonnait directement. Et bien mieux que la cigarette. Avec précaution, j’approchais le briquet de la zone imbibée. « Attention, j’allume la bougie. Joyeux anniversaire.~» Il prit feu. Cela le détruisait. Mais il se régénérait. Cela devait être horrible. Mais c’était beau à voir.




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Sam 9 Aoû - 14:50



H U M A N

Un putain de psychopathe. Sérieusement, jamais il n'aurait du recruter ce type. Le Karma lui faisait un retour de flamme de folie là. Haha, sans mauvais jeu de mot.
Il était en train de brûler, et il sentait sa peau se reformer. Puis brûler encore, se reformer, brûler. Sans fin. Jusqu'à ce que le carburant soit totalement consommé. A ce stade, il ne sentait même plus les pieux, même plus les os brisés, même plus le truc qu'il lui avait enfoncé. Juste l'horrible sensation, qui le faisait hurler, de s'évaporer en boucle.
Sérieusement. Il allait le tuer. Le tuer le tuer le tuer. Rien ne pouvait être pire.

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Dim 10 Aoû - 14:05


Let’s play, shall we?~

Je regardais sa peau, sa chair se détruire, puis se reformer. Cela semblait être une boucle sans fin. Le feu s’était propagé sur tout son corps, les flammes étaient gigantesques. C’est fou comme un humain faisait un bon combustible. Puis le carburant fut entièrement consommé. Et tout se stoppa. La mort du feu. Cela me rendait plus triste qu’autre chose. La victime était intacte. Qui eût cru qu’il y a seulement quelques minutes, quelques secondes, elle était là, en train de brûler ? Je pris du miel et en fis couler sur le javelot. Le liquide sucré entra dans la plaie ne pouvant totalement se refermer à cause du corps étranger. Je fis de même avec la bouteille rempli de la jonque. « Aimes-tu les fourmis ? » Demandais-je. Non pas pour avoir une réponse, mais juste pour le prévenir en quelque sorte de ce qui allait se passer. Je mis le pot en verre rempli de fourmis rouges à côté de lui et l’ouvris. Forcément, je me reculai. Et voilà qu’elles se précipitaient toutes à la recherche du miel. Il allait se faire dévorer. Lentement. Tout en se régénérant.

Dans la pièce d’à côté, j’étais allé chercher une grande quantité d’azote liquide. J’en aspergerai les fourmis rouges une fois que j’aurai estimé leur travail terminé. Ça les tuerait instantanément. Et ça le ferait souffrir par la même occasion. En attendant que les myrmécéennes s’occupent seules de la torture, je pris le scalpel et commençai à sculpter les pièces d’échecs en pointe. J’allais inventer un nouveau jeu de fléchettes. « C’est bien, parce que c’est comme si je faisais une petite pause. » Dis-je en rigolant.



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Dernière édition par Kenta Sasaki le Ven 29 Aoû - 13:05, édité 1 fois
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Lun 18 Aoû - 17:05



H U M A N

La douleur. Il la sentait en lui. Partout. Ca grouillait, elles le mangeaient. De l'intérieur.
Kenta allait mourir. Honnêtement, il allait sans doute tomber d'un toit, ou aller en mission sous l'eau sans masque. Quoi qu'il en soit, il ne survivrait pas longtemps. Et les traqueurs, cette organisation ingrate. Il l'avait rejoint uniquement pour s'amuser. Il s'en mordait les doigts aujourd'hui. Bande de fous, bande de dégénérés, bande de rejetés de la société. Non, il n'allait pas rester leur service. Non, il n'allait pas les laisser faire comme il l'entendait. Il allait les annihiler. Comment ? Il ne savait. Quand ? Il l'ignorait.
Parce que pour l'heure, les larmes coulaient sous son masque, tandis que son bourreau le brûlait, le détruisait. Doucement, sa conscience s'effaçait.
Vas-y, prend du plaisir. Tiamat n'est plus qu'un corps sans volonté pour l'heure.

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Ven 29 Aoû - 13:23


Let’s play, shall we?~

J’avais enfin fini de toutes les tailler. Ça avait pris plus de temps que prévu, finalement. Les fourmis rouges avaient donc gagné plus de temps afin de se rassasier de sa chair. C’était comme une sorte de restaurant à volonté pour elles, car à peine elles avaient croqué un morceau qu’il repoussait déjà. C’était le Paradis des fourmis. Voilà ce qu’était cet homme, en cet instant précis. Penser à ça me fit un lâcher un rire assez fort. Perdant ma respiration, je toussai fortement, puis j’aspergeai enfin les parties de son corps où trônaient les insectes d’azote liquide. Toutes virent leur fin arriver en même temps. Je me sentais un peu comme Dieu punissant une civilisation ou la rasant uniquement par ennui. C’était un peu horrible en y pensant, mais c’était ça qui était bien. Toujours en silence, je me reculai et posai mes « fléchettes » sur une chaise. C’était parti pour mon nouveau jeu.

Tchac. Tchac. Tchac. Je lançai les pièces une par une. Chacune d’entre elles se plantaient soigneusement dans sa chair, et sinon, faisaient au moins une bonne blessure dans son corps. Il ne criait même plus. Je suppose que la douleur était trop intense maintenant. Mais ce serait bientôt fini. Je n’allais sans doute même pas utiliser tous les instruments que j’avais sortis au tout début. Par flemme, principalement. Car, même si j’affectionnais le fait de jouer avec lui, je commençais à m’en lasser. C’était ça le problème avec moi. J’en avais très vite marre de mes jouets. C’est pour ça que je faisais toujours en sorte que ce soit un moment intense pour nous deux, parce que ça allait être assez court. Une fois toutes les pièces utilisées, je m’installai par terre, sur mon postérieur. « Je te laisse quelques minutes avant le final. Ne me remercie pas. »

En réalité, je n'avais pas très envie de continuer. Il faut dire que j'en avais tellement marre. Finalement, je pris mes affaires et quittai la pièce sans rien dire. Il n'avait pas besoin de savoir que je partais, après tout.



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