Tu te tais, mais c'est bien parce que tu l'aimes. Personne ne le sait mais plus tard, avec Gabriel, vous allez vous marier & même que vous vivrez heureux avec tout plein d'enfants, un peu comme dans Cendrillon sauf que t'as pas de vilaine belle-mère ni de méchantes grandes soeurs mais tant pis, vous ferez sans. Tu l'aimes bien Gabriel, même si il est un peu bête des fois & que du coup, c'est toujours à toi de lui faire remarquer.
- Mais arrête ! Imagine s'ils nous attrapent, comment on fait si ils savent que c'est toi ? tu t'écries, en essayant de lui remettre sa cagoule.
Sauf que t'es bien embêtée parce que Gabriel, il est plus grand que toi. Du coup t'y arrives pas, alors tu décides de bouder. A moins que tu trouves une excuse merveilleuse parce qu'à ton âge, t'es déjà un vrai petit génie de la mauvaise foi.
- ... Mais t'as raison, ça tient chaud.
Alors tu balances la tienne avec la sienne quelque part dans l'herbe & tu te concentres sur votre principal ennemi : ce maléfique portail vert. C'est un très grand portail & t'aurais bien besoin qu'on te fasse la courte échelle ; mais t'es une aventurière, une vraie de vraie qui a besoin de personne, un peu comme une Totally Spies. Du coup, t'entreprends de l'escalader toute seule, non sans préciser à ton acolyte ;
- & t'as pas intérêt de regarder sous ma culotte !
& sur ces bonnes paroles, tu grimpes. C'est pas si difficile que ça, quand on s'appuie sur les barreaux. Du coup, quand t'es presque arrivée en haut, tu te retournes vers Gabriel en contrebas & tu lui lances un
sans les mains, sans les mains ! Sans les mains & bientôt sans les pieds puisque deux secondes plus tard, tu te retrouves étalée sur ton camarade d'infortune, allongés sur l'herbe & le visage tout rouge.
Echec.